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Soixante-huitième année - Anno X*
21 Octobre 1932
N» 42
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Spett Biblioteca Valdese
w il
TOEBE Q
VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT !
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deax Amériques)
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- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. *
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE,
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Tous les changements d’adresses coûtent $o centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le nnméro: 20 centimes '«a.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
8
Atfl5
Une année de 14 mois:
on l’assure à tous les nouveaux abonnés pour 1933, qui feront parvenir
leur abonnement à l’Administration
du journal avant la fin d’octobre. Ils
recevront L’ÉCHO dès le commencement de novembre jusqu’à la fin de
Pannée prochaine.
* a «
A tous ceux qui auront payé leur
abonnement pour 1933 à la fin de
décembre, la « Bottega della Carta »
cédera le volume de M. J.Jalla: LES
LÉGENDES DES VALLÉES VAUDOISES, au prix réduit de 8 lires.
lôn nnnnnnnonnnnnnnn
POUg U VIE HTtRIEUnE
•*T
|é?n? le? mena à l’éGart.
Matthieu XVII, 1.
La campagne d’hiver s’annonce. Bientôt
ta retentir ipartout, du haut de la chaire,
sbns nos jouiTnaux;, diaus les salies de nos
Unions, l’appel réitéré, plus fort, plus près
f—
^nt : il l’œuvre ! pour Dieu et pour les
lommes. Eît nous allons nous rnettire au
■-jlrava'il avec entrain, avec persévérance et
Évep foi pour faire a^^cer la cause du
.aître.
Mais ce qui doit précéder toute action
mide c’est le recueillement. Nous vivons
K pans des temps fiévreux, dans un monde
igité, et agitation n’est pas action. Il faut
Se garder d’agir sans réflexion, il faut voir
Y feto but, connaître les moyens d’y arriver,
iü faut se recueillir. Voyez comment Jésus
' ila forger ceux qui seront, en son nom, les
conquérants du monde à l’Eîvangile : il les
^enid avec, lui et les mène à l’écart. Suiitons-le nous aussi.
^ If: :fc «
.• B"
f A l’écart, on apprend à se connaître.
-«Les hommes sont, en générai, peu empressés à rechercher leurs défauts ; on ne
Se croit pas si mauvais que ça, surtout
içiiUand on est flatté par le monde. La retraite dissipant toute fausse louange, imposant le silence à toute voix séductrice,
Àlpprend à l’homme à penser modestement
;âe luii-même.
On a dit que tout homme présente trois
Caractères : celui qu’il croit avoir,_celui
¡.■^e le monde lui attribuei celui que Dieu
loit en lui. Or quel est celui qui vaut?
Îfi réponse est daiire. Aussi, dans vos heures de retraite, sondez votre cœur avec
tant de soin que vos défauts les plus cachés ne puissent échapper à vos recherches. Est-elle fondée l’opinion du monde
Sur vos vertus ? Voudriez-voüs que toutes
vos actions fussent examinées publiqueOient ? N’est-ii ipas telle époque de votre
que vous voudriez effacer complèteptaent de vos souvenirs?
, Ces recherches, faites [avec l’attention.
<ïu’elles méritent, nous donnent une conissance exacte de nous-mêmes, doulou[heuse peut-être, mais salutaire, mais
indispensable.
Ht » *
A l’écairt, l’homme apprend à connaître
fe monde.
C’est im habile séducteur que le monde,
font il importe de connaître l’art perfide.
Ôui vit au milieu des plaisirs mondains se
fourrât d’illusions. On s’habitue à enten|"e exalter lés irichésses, le pouvoir; on
voit des foules se ruer vers ces biens et
on se fait, [petit à petit, à l’idée que ce
sont là les biens qui méritent notre attention et l’attaphement de n,os cœurs, tout
comme l’âme s’en vient graduellement à
s’imprégner de Taîr vicié de la Vengeance,
de l’incrédubté, des convoitises de la chair,
si eUè ne réagit pas a(ui premier contact.
La retraite nomp le chayme. EUè produit ce double effet : eUe met à nu le mal
et en indique le remède. Aux; influences
néfastes elle oppose les principes vitaux ;
c’est à l’écart <|ue coulent les larmes du
repentir, qu’on prend la décision du retour au Père. C’est à l’écairt que le chrétien prend conscience de l’exoeUence de sa
vocation, qu’il forge les airmes pour le combat, qu’il compirèrad la nécessité d’une consécration sans réserve.
Il faut être sourd et aveugle pour ne
pas constater la grande pitié du monde,
les injustices, la lâcheté, la corruption qui
y régnent. Eester insensibles aux pris de
doiulenr qui montent de tous côtés jusqu’à nous, fermer le cœur à tant de misères, serait le comble de l’égoïëme en nous
qui nous professons disciples de Celui qui
aiUaiit de lieu en lieu en faisant le bien.
• On dit;: ce sont toujours les mêmes qui
se vouent, qui donnent et se donnent, et
c’est le petit nombre. Et si les autres,
ceux qui n’ont rien compris au Christ qui
veut qu’on s’oublie soi-même pour les frères, sont la masse, ne nous limitons pas
à déplorer qu’il en soilt ainsi ; ajoutons
notre nom à la liste dé ceux qui ont blanchi à la tâché du Maître et dont la compagnie, visible ou invisible, est un encouragement, une force et une inspiration à
faire de même.
^ ^ «
C’est à l’écart qu’on renouvelle ses forces.
Une .activité ininterrompue, épuise. Voulez-vous pouvoir persévérer ? Allons à
l’écart, et, laissant toute préoccupation,
fiixons les regards vers les choses d’en-haut.
Qu’il fait bon de contempler le ciel, où
tout est paix, harmonie, joie, ordre, amour.
Cette vision répandra diains nos âmes une
lumière pure, vivifiante, et nos esprits agités reprendront leur sérénité. Us reprendront de nouvelles forces au contact immédiat ide Dieu. C’est déjà une force que
de savoir que l’Eternel règne, qu’il gouverne l'univers avec sagesse et que Satan
n’aura jamais la victoire finale. Mais dans
cette commimion avec le Seigneur c’est Sa
sainteté qui, pénétrant dans notre âme,
fait de celle-(ci une puissance de vie dans
le monde. Dans la communion ayec Jésus
nous vienidrons à avoir les mêmes sentiments qui sont en Lui : compassion profonde pour tous ceux qui peinent, sympathie qui ne se contente pas de gémir, mais
qui travaille â guérir, atnour sans condition pour toute créature, foi robuste en
l’homme, candidat non f>as à la mort, mais
à la vie, en Dieu qui peut faire infiniment
mieux que nous ne croyons et pensons.
s. n.
E USCITO :
ERNESTO COMBA
LE DUE PAROLE D’ORDINE DI CIINFORAN
L. 1 franco di porto in Italia
L. 1,50 franco di porto all’Estero
Inviare vaglia alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Penice (Torino).
Eeole du Dimanehe.
III.
Les parents.
Quel rapport y a-t-il entre les parents
et l’école du dimanche? Un rapport très
intime. L’actîbn du pasteur, à l’éoole du
dimanche, doit être secondée pay l’action
des payents, à la maison. Parents, moni-.
tours et pasteurs doivent collaborer en
vue de l’éducation religieuse de l’enfant.
Et si cette œuvre éducataioe ne donne pas
toujours les résultats souhaités, ne faut-il
pas en rechercher la capse dans le manque de collaboration entre les parents de
l’enfant et le pasteur ?
Gomment cette collaboration se réaligém-t-eUe ?
Par trois moyens :
d.“ Les parents n’entraveront pas l’œuvre, déjà si \difficiie, du pasteur. Us devraient se convaincre, d’une chose : que le
pasteur aime toxis les enfants ide son école
du dimanche, indistinctement ; qu’Ü met
sOn inteUigence, son savoir, sa foi, son enthousiasme, tout ce qu’il possède de beau
et‘ de bon au sérvice des enfants pour
«former Dhtrist en eux» ; et que s’il est
obligé, parfois, die réprimander ou imnir
Isel garçon, telle fillette, il le failt par devoir et non poulr plaisir, pour corriger
, l’enfant et non ;PQur l’humiliér, pour
obéir à la justice, toujours tmnpérée, toutefois, ,paii l’amour, et non pour « faire des
différences ».
Mais, .hélais ! comme nous sommes ici loin
de ridéal ! Trop dé parents orient /d'avoir
des enfants Jmodèles dans la discipline,
dans la conduite, .dans l’application à
l’étude. « Le paSteuï t’a dit telle parole,
t’a fait telle observation ? L’imprudeint !
Pour le... punir (!) tu n’iras plus à l'école
du dimanche ». — Et le pasteur, bien loin
d’être puni, en recevra un bienfait, parce
qu’il se délivrera d’une cruche ou d’un
élément turbulent ; mais celui qui sera réellement piuni, ce sera Fenfant, que des parents inconscients priveront de l’éducation
religieuse.
2“ Les parents enverront régulièrement
leurs enfants à l’école du dima/ndie. A
côté de ¡ceux qui ne les envoient pas
pour... punir le pasteur, il en est, fort
peu, qui ne les envoient jaimajs par totale
apathie religieuse, et il en est un bon
nombre qui les envoient .irrégulièrelment.
Cohérents avec eux-mêmes, ils ont envers
l’école du dimanche la même attitude qu’ils
ont envers le culte dominical et, en général, envers tout ce qui est religieux : pas
trop de zèle! Il pleut, il neige, le vent
souffle, le soleil est chaud, maman a be- ,
soin d’un aide à la cuisine, papa d’une
commission au village, il faudrait « sortir
le bétail », et par dessus le marché on n’a
pas étudié ses versets... ah ! autant vaut-il
renvoyer à dimanche prochâiin, pour une
fois... ; et ainsi les parents favorisent la paresse des enfants, leur donnent un pernicieux exemple, et en négligeant leur plus
sacré devoir se pendent coupables d’une
faute dont ils ne peuvent pas prévoir les
conséquences. '
3° Les parents Méveront leurs enfants
dans une atmosphère famüiale RELIGIEUSE. Non seulement ils ne leur donneront lias l’impression que l’école du di- ,
marche est inférieure, en vâleur, à l’école
ordinaire, mais ils l’entoureront du plus
grand respect et veilleront à ce que les
versets et les cantiques soient toujours
soigneusement appris! Plus encore, les parents donneront eux-mêmes l’exemple de
cette vie religieuse qu’üs veulent former
dans leurs enfants. On cornait l’inflUence
du m ilieu sur l ’enfant. Il n’a pas encoreni la raison ni la volonté qui lui permettront, plus tard, de creuser son propre
sillon. Pour l’instant, la force de réaction
lui fait presqlue défaut, et sa jeune âme
réix>nd à tous les appels comme une lyre
qui résonne à tous les vents. On comprend
alors que si les ppéoodupations habituelles
de la famiUe en courbent les membres vers
la terre et tissent un sombre voile q|ui
leur cache le ciel, il est difficile à l’enfant
de se développer religieusement, malgré
les efforts de l'école dû dimalhche.
Si les parents sont .indifférents et sceptiques, il y la ide grands risques pour que
l’enfant soit lui-même .im petit incrédule,
et se moque de la religion à l’exemple de
son entourage.
Si la piété chrétienne est faible et mourante au foyer domestique, elle n’allumera
pas d’étinceUe au cœur ide l’erfant;- Si, par
contre, eUe est intense, véritabltelment vivante, elle se propagera, elle éveiUera la
religiosité, qui sommeüle au: fond dé l’âme
de l’enfant, eUe sera pour lui le flambeau
de la vie.
Voilà dans quél sens les parents doivent
collaborer avec le pasteup. L'œuvre de
réoole du dimanche, préparée, favorisée,
complétée par l’œuvre directe des parents
dans le pnilieiu' fanxilial, dèvîendlra réellement efficace et préparera de bons catéchumènes qui seront de bons memibres
d’église et, avec l’aidte de Dieu, de bons
chrétiens. 'Alb. Ricca.
Va, etp l’U soit ai loi!
I.
Un bicentenaire.
La 32™® année .du siède semble être féconde en événements religieux de premier
ordre.
Nous venons de fêter — chez nous —
le 400™® anniversaire du Synode de Chanforan — 1532.
L’« Unité des Frères » — comme aime à
s’appeler l’Eglise morave — fête, cette année, le 200™® anniversaire des débuts de
sa Miœion en pays païens — 1732.
Mission fondée bien avant que les Eglises protestantes eussent été gagnées à
l’esprit missionnaire! Aujourd’hui que la
Mission nous apparaît comme un devoir
élémentaire, nous nous étonnons quelque
peu qu’à la fin du XVIII® siècle, par exempl«, un synode écossais ait encore déclaré
« fanatique, révolutionnaire et ridicule la
pensée de porter l’Evangile alux païens».
A quoi l’on pourrait ajouter qu’en 1821 —
il y a donc à peine 111 ans — le Conseil
d'Etat du canton de Vaud «voyait avec
peine ce zèle inconsidéré pour ces entreprises lointaines)» et contestait, aux pasteurs, « le (droit d’entreprendre quelque
chose qui soit étranger à leur vocation ».
U ne nous est pas possible, ici, d’entrer
dans les détails le la fondation de la colonie morave groupée en 1722 sur les terres
du comte de Zinzendorf, en Saxe. (Je qui
nous importe c’est de sâ'Voir comment la
jeune Eglise de Herrnhut fut amenée à
épouser la cause dès missions.
Un événement, qui ne séria jamais ou-
2
‘V-j. ,
\
blié par les Prènes, survint le 13 août 1727.
A roocasion d'iuai service de communion,
Dieu versa sulr la colonie de Hermhut un
Esprit de chalrité et die consécration qui^
la transforma. Pressés ¡pair l’amour du Sapveur, les ,Prères se mirent à parcourir
d'abord les pays environnants, puis les
contrées éloignées de rEuirope, portant
partout le nom de Celui qui leur aivait
^uché le cœur. Il n’y avait pour eux plus
qu'un fpas'ià faire pour franchit» les océans.
Citons encore une date Importante : c’est
le 28 février 1728. Ce jour là — dans une
immense assemblée religieuse — l’Esprit
du Christ pe manifesta avec puissaftce.
Tous ressentaient comme une nouvelle et
fervente impulsion à faire «ajvec Dieu»
quelque action de valeur. Plusieurs frères nommèrent des contrées lointaines : la
Turquie, le p2iys dies Jiègres, le Groenland.
Et le lendemain, vingt-six je(unes gens de
Herrnhut, désireux d’être prêts pour
l’heure où Dieu'les appellerait, se réunirent sous un même toit et se mirent à
étudier les langues étrangères, la
graphie, l’histoire ecclésiastiqne et la
médecine.
Trois ans plus tard — en 1731 — Zinzendorf æ rendit à la cour de Copenhague, où devait avoir- lieu le couronnement
de Christian VI, son ami. A cette occasion,
trois Frères de sa suite firent la connaissance d’un nègre nommé Antoine Ulrich,
originaire de l’île de Saint-Thomas, une
des Antilles. Celui-ci leur parla de sa patrie, de la profonde misère des esclaves soupirant i^près le Dieu vivant et n’ayant
aucune occasion d’entendre l’Evangile. On
devine sans peine le ¡retentissement que
ses i)aroles eurent dans le cœur des pieux
chrétiens qui l’écoutaient.
Eentrés à Herrnhut, Zinzendorf et ses
trois compagnons racontèrent à toute la
communauté réunie leur voyage à Copenhague. Çe fut l’heure où Dieu fit entendre dans le cœur de deux amis un premier appel missioinnaire. Peu de jours
après, deux autres jeunes gens s’offraient
à leur tour. Puis le nègre Antoine Ulrich
vint à Herimhut et y parla en public de
ses malheureux compatriotes.
Ce n’^ toutefois qu’au bout d'une année que l’Unité ides Frères — ayant beaucoup prié et tenu à éprouver la sincérité
de la vocation de ceux qui s’offraient —
délègue en mission Léonard Dober et David Nitschmann. Ce sont ni des savants
ni des théologiens : l’un d’eux est potier,
l'autre est charpentier. Selon la coutume
morave, on tira ;m passage biblique d’une
boîte où il s’en trouvait des centaines, chacun sous forme d’un petit rouleau de papier. Et on tomba sur la parole donnée à
David marchant au devant de Goliaith ;
« Va, et que VEternel soit avec toi ! » (1 Samuel XVII, 37). L’Eglise ne connut alors
plus d’objections.
, Le 21 août 1732, les deux messagers
partirent à pied pour se rendre à Hambourg, où ils devaient s’embarquer pour
Copenhague, et de là pour les Antilles.
En fait d’argent, ils n’eraportaietnt que 22
francs, fruit de leur travail, et deux ducats, cadealu de Zinzendorf.
En cours de route, tous les amis qu’ils ’
visitèrent, au lieu de les encourager, secouèrent la tête en parlant d’impossibilité.
On les considérait comme des fous. Les directeurs de la Comipagnie des Inides leur
refusèrent oaitegoriquement Îe passajge sur
leurs vaisseaux. 'Malgré ces déceptions, les
missionnaires demeurèrent fermes. Leur
humble assurance finit par ramener quelques amis à de meilleurs sentiments. Un
fonctionnaire de la cour découvrit un bâtiment hollandais qui allait faire voile
pour Saint-Thomas et sur lequel, le mercredi (8 octobre, les deux messagejTB de
Jésus-Christ purent quitter le port.
Telles furent les origines de la mission
morave. Pendant cette longue période de
200 ans — de 1732 à 1032 — eUe s’est développée d’une façon merveiUenise sous le
regard de Dieu. Aux luttes ont succédé
les victoires. L’Unité des Frères a confiance en Dieu, dans le Père, car le Père
est avec eUe. Au Labraidor, au Nicaragua,'
au Sud de l’Afrique, à Surinam, ajux Antilles, idans les régions du lac Nya^ et des
montagnes de l’Himalaya, des millions
d’âmes ont été gagnées par les Mbraves à
Jériis-Christ. J. Henry ¡Mîeiluî.
MENUE MORALE
Broderie et mensonge.
Broder jn’est pas meintir : c’est là du
moins ce que d'alucims pensent et même
permettez-moi ici le féminin à’awu'nes,
poiisque s’il y a ici-bas des brodeurs, les
brodeuses ne manquent pas.
N’estdl pas avéré, en effet, que c’est la
femme qui prise ©t affectiorlne tout particulièrement la broderi© ? J’entends, cela
va de soi, la brodeirie professionnelle. Mais
doit-on bien en exclure tout à fait l’autre,
celle qui frise le mensonge ? Doit-on l’exdure ne fût-ce que pour ne pas fâcher
au rouge ,teUe ou telle autre brodeuse
incorrigible ?
En tous cas, dans la supposition, non
illicite, qu’à, pe sujet bien des hommes
soient femmes, je m’abstiendrai tout court
des distinctions sexuelles et même m’astreindrai-je nettement à ne point causer
broderie profeæiOnnelle, mais bien plutôt
à m’occuper uniquement de l’autre, de celle
qui consiste à far,der, à maquiller, à enjoliver (et parfois même à ¡enlaidir), à amplifier (et parfois à rapetisser), mais toujours, en tous cas, à aftérer la vérité.
Broder c’est donc altérer la vérité.
Altérer la vérité est-ce mentir ?
Le syUogisme pourrait ne pas être difficile ni à dresser, ni à conclure. — Toute
altération idle la vérité, tout ce qui n’est
pas un cmi ou un non, un cela est, un cela
n'est pas, un c’est ainsi, un ce n’est pas
ainsi, tout ce que l’on voile, intentionnellement s’en-bend, par des on dit, des pcoraît-il,
des U semblerait, tout cela s’écarte de la
droiture vraiment, fortement, essentiellement chrétienne. Oelle-là oui qui est « rectiligne», comme l’on dit si sauvent chez
nous, de nos jours surtout.
Mais le mensonge n’est-il pas parfois si
commode et la brodeirie si attrayante et
même si utile, ou ai nuisible, suivant les
circonstances et suivant les intentions ?...
C’est là tout juste leur pierre de touche : ce qui ^ chrétien n’est pas si com- __
mode, n'est pas si utile et n’est surtout
pas si nuisible.
Le mensonge, la broderie même, peuvent nuire à autrui, le chriètianisme
jamais.
Ce n’est pas là, il est vrai, l’opinion courante. Ce christianisme qui nous ébigne
du vice n’est-il pas nuisible à celui qui vit
sur le vice, soit-il luxure ou boisson, jeu
ou tabagisme ? A vues humaines il semblerait que oui, mais si nous regardons
plus loin que le jour présent, peut-être
pourrons-nous conclure que le christianisme est 'utile même à celui dont il semble
combattre les intérêts humains. En fût-il
le contraire, nous serions, en tous cas, les
derniers à nous en plaindre !
Mais peut-on vivre sur le mensonge et
surtout sur son succédané, la broderie?
Il en est qui le pensent, il en est qui le
croient, il en est qui l’essayent. N’avezVQUS jamais vu des gens qui cherchent à
se frayer un chemin en semant de l’ivraie
dans le champ de ceux qui les gênent ?
Mais il est d(^ gens qui font du mensonge pour le mensonge, de la broderie
pour la broderie, tout comme on pourrait
faire de l'art pour l’art.
Broder ou mentir c’est pour eux une
seconde nature. Qu’ils prennent gardé à
leur santé : ils sont malades. Je ne badine
pas, pas le moins d,u monde. La science
même nous le dit. Un tout récent livre,
dû à un très illustre médecin, ne porte-t-il
pas pour titre : « La menzogna patologica » ? — C’est sûr, il y a un mensonge
pathologique. C’est lui qui faisait mentir
TartaTin, « par un effet, croyait-il, du
mirage ». Mais Tartarin ~ ne mentait
pas, pourrait-on dire, il brodait tout
simplement.
Oui, oui ! Rappelez notre syllogisme de
plus haut, puis tirez-en les conclusions
qu’il vous plaira.
Une dioee toutefois il faut dire à sa décharge ; lui était si boinhomme, qu’il brodait bien souvent sans malice.
* Mais en est-il toujours ainsi ?
Le malade du mensonge pathologique,
de la broderie endémique, de celle enfin
dont on ne sait se défaire, n'est pas toujours un normal, même au point de vue
neurologique. Son système nerveux a été
mis à dure épreuve par des désillusions,
des déboires, des déconvenues, des aspirations toujours cuisantes et toujours inassouvies qui l’ont frappé d’une paraneurasthénie, d’une forme plus ou moins larvée,
plus ou moins spectrale d’hystérie.
Mais son esprit, son âme, son cœur, sontjls du moins idiemnes de tous maux religieux ou moraux ?
Je ne pense pas et c’est peut-être là la
cause die son malaise physique. Qu’il soigne donc son fond, moral et religieux s’il
aspire à une guérison possible.
Lorsque le menteur ou la menteuse, en
miniature, auront compris que mentir peu
ou prou c’est également mentir, lorsqu'’ils
se seront saisis de la vérité rudimentaire
que tout ce qui ne peut pas être dit au
visage de quelqu’un ne idoit nullement être
dit derrière ses épaules, lorsqu’ils se seront pénétrés indélébilement du fait que
seule la droiture chrétienne permet l’amour
chrétien et que sans lui on n’a nul droit
de se parer d’un tel nom, alors commencera leur guérilson, alors peut-être même
sera-t-elle déjà paJrfaitement achevée.
Car il suffit dê ça pour ne plus inventer, sur le compte de qui que ce soit, les
plus éblouissantes sornettes que d’autres
colportent et enjolivent ou empirent, précisément parce qu’ils sont latteints, eux
aussi, de ce que l’on a appelé le mensonge pathologique, mais que j’appeUerai
plutôt le mensonge moral, le mensonge religieux, le mensonge antichrétien par
excellence.
Loin de moi l’idée 'de défendre les
grands menteurs, les menteurs courageux
qui s’exposent, pàr leurs mensonges, au
dfehonneur public, aux punitions les plus
gravœ, à la prison même. Mais laissez-moi
vous dire que le petit menteur, le brodeur
ou la brodeuse des aafloUs, des coteries, de
toute société plus ou moins fermée, plus
ou moins nombreuse, plus ou moins respectable, me lui est nullement supérieur.
Sa froüBse même le ravale à nos yeux.
' s. p.
Ordre, propret!
Y a-t-il, dans toute la Bible^ un tableau
d’une beauté à la fois plus simple et plus
imposante que celui de la femme forte ?
(Lisez Pnov. XXX, 1, 10-31). En se plaçant devant cette figure sévère, que doivent penser les jeunes ofeives de notre
génériationi? Elles qui partagent frivolement leurs jours entre un travail délicat,
des conversiations vaines sinon coupables,
le soin de leur toilette ou l’ennui, et
qui livrent follement leurs soirées au plaisir, de quel œil voient-elles cette femme
énergique., qui place son deréir comme sa
gbire dans le gouvemement de s'a maison,
et qui recueille, pour prix de ses travaux, l’honneur de voir son man reamnu
qmmd il est assis aux portes avec les anciens du. pays, l’honneur non moins grand
d'être louée par lui et appelée bienheureuée par ses enfants ? — Cette peinture
les fait sourire. Ressusciter les temps, d’antique mémoire, où les princesses d’Homère
lavaient leur linge, et où la femme forte
de la Bibb tenant le fuseau et la quenouille, faisait des vêtements et des tours
de lit, n’est ,pas le moins du monde l’objet
de leurs rêves. Notre siècle leur semble
bien autrement attrayant, ce siècle inremparable d’élégante distinction et de bon
goût : oui :! mais ce siècle qui affaiblit le
corps, qui énerve l’ânie et qui finalement
les tue !
Vous ne nous raillez point, femmes sérieuses qui lisez ces lignes, car vous avez
compris notre j)ensée. Ce ne sont pas, en.
effet, les travaux d’un autre âge que nous
voudrions rajeunir ; non, nous n’avons pas
l’idée bizarre de poser les occupations de
la femme forte comme l’idéal de toute vie
bien réglée; mais ce que nous vous proposons, ou plutôt ce que la Bible vous
ptropose comme modeb à suivre, c’est l’esprit de la femme forte, car cet esprit est
etj
de tous les temps, de tous les lieux,
nous pouvons ajouter de toutes les d
Il n’est aucime positbn sociab qui affir;
chisse la femme du devoir de diriger
de bien diriger son intérieur. Dédaign^^
cette tâche serait professeir le mépris d^
son sexe.
En supposant que quelque femme s'eiî
affranchît, les préceptes d’ordre et de
prêté que nous recommandons seraienj^
d’une apblicaition bien* difficile dans sKXtt
ménage, fût-elle une haute et puissante
dame, laisser plusieurs serviteurs sars
contrôle, refuser d'embrasser d’un œil vt
gilant les divers domaines de l’administra^
tbn domestique, ce serait exposer son intérieur à des négligences qui, plus où;
moins bien diæimulées soifâ les dehors brillants du luxe, laimènerajent tôt ou tar^
dans la tenue générale de la maison, une
perturbation déplorable. Du reste, ce n’est ^
pas à ces dames de qualité que nous vou*
Ions nous (adresser; c’est à vous, mes
sœurs, femmes d'artisans, humbles o#;
vrières qui gagnez pour vos familles
piiin de chaque jour. Nous voulons voua |
dire que l’ordre, que la propreté, c’est un
autre trésor du laboureur de la fable, en-r
foui dans la terre. Autant que le travail, '
celui-là peut donner le bien-être à vos ‘
familles. Vous triomphez des difficultés
d’une position précaire par un infatigable-,
labeur! mais vous en triompherez deux i
fois mieux par d’heureuses combinaisonSi^
par des cabuls ingénieux et par une in
dustrieuse économie. Ne croyez piais q'u'fl
vous suffise de gagner de l’argent hors de
vos demeures : l’argelnt le plus sûrement
gagné est celui qu’on épargne. Voilà un^^
vêtement qu’ü faudra bientôt renouveler
si vous ne le raccommodez ; mais si,
qu’il laisse apercevoir quelque imperfection, active, prévoyante, vous prenez votre aiguille pour le remettre en ordre,-,"
n’ayez souci, fe vêtement durera au dou-;'
ble. De même pour vos meubles. Nettoyez,
frottez, arrangez, et vous rajeunirez bng?
temps le mobilier, même le plus mince.^^
— Mais, di'bœ-vous, le temps nous manque^
— Erreiur ! C’est uin fait d'expérience, que.
les personnes les plus soigneuses et lesi
mieux réglées dans leur vie sont aussi celles qui ont le plus d’heures de liberté.
Et cela doit être. Si vous vous imposez la
règle d’avoir une place unique pour char^
que chose, et que vous en soyez une fidèle,'
observatrice, on ne vous verra pas, comnie',|
certaines femmes, perdre des heures à laj
recherche, souvent infructueuse, d’un ohj
jet égaré. Si vous inoculez à vos alentours
la précieuse habitude ,de soigner les vête<i
ments et les meubles, vous vous élèveir^à un degré supérieur d’ordre et de pro"
prêté, à plus petits frais, c’est évident
que votre voisine négligente, mais aussi
a'Vec moins de temps qu’elle n’en mettra
à réparer son déaorldre ou celui de son
mari et de ses enfants.
Et, du reste, quand il faudrait vous le|'.
ver dé grand matin et vous coucher biaiavant dans la nuit, que de précieux ri^
sultats de vos veilles et de vos sacrifioegfj
Comme l’humeur est gaie quand le train-,
de la maison va bien ! Comme on est di&"
posé à être .heureux, à aimer et à suppoi*
ter ! Comme l’influence de l’ordre est mO“
ralisante ! Comme on repose avec complai''
sance ses yeux, lassés (piax le travail, sUT
ses enfants, bien tenus, bien peignés, biesi
propres ! Comme on aime son réduit, même le plus humble, quand tout y revêt uH
air d’arrangement et de bien-être ! L’ol!'
dre, la propreté ! mais, vous le voyez bic®*
c’est le légitime orgueil de la mère ide
mille, et nous avons connu des feinm^
vraiment artistes jusque dans l’arrang®*;
ment des ustensiles de cuisine les plus gro®'
siers. L’ordre, la prqpireté! mais c’est ^
luxe du pauvre, la poésie du foyer dom^^
tique. Aucun .homme n’est insensible à 1^
charme secret. Celui qui sait qu’il seW
bien chez lui hâte de ses vœux la fin
ses travaux et l’heure qui le rendra libr®»|
et, croyez-le bien, parmi les pères de fà"
miUe qui cherchent leurs plaisirs hors
leurs demeures, les plus empressés aiUe®%
ne sont pas ceux qui trouvent chez
un intérieur bien réglé. Et cela s’exp^
3
■que; car, chez toute femime, les quedités
;]précieusœ que nous reoomimandions tiennent à des qualités plus hautes : le respect
de soi-même, la crainte de Dieu, la fidélité
>conjug'ale, l’amour du chez-soi et celui de
ses enfants. — Or, avec des vertus de cet
ordre, on attire et l’on retient son mari
au foyer domestique, sauf des e^jeptions
hien rares, mais trop malheureuses.
Mais, nous dira quelqu’un, tant de
;^réoccupat:ion des intérêts de ce monde
i'|peut-eUe s’xmir avec la ipiréoccupation bien
jjautrement importante des choses diu ciel ?
Oui, répondans-nous, la conciliation est
Ipoasible et il faut la trouver. C’est une
Erreur de croire que pour entrer en cominvunion avec Dieu il faille néces®irement
filtre à genoux, ou lire la Bible, ou assister
un culte public. Ces secours extérieurs
."ont leur temips, leur utdité,, nous ne le
Ijcontestons pas. Mais nous devons de plus
apprendre à transporter la pensée de Dieu
'dans notre travail; il faut que cette
_'grande pensée domine et sanctifie toutes
i’jios occupations terrestre. Nous ne répéiterons point avec le dicton populaire ; Qm
travaille prie; mais nous dirons avec la
fermeté de la conviction : Qui travaille
peut prier;, qui travaille peut entrer en
: nelation intime aivec le Père des esprits;
qui travaille peut lutter contre la tentation et résister au mal, réalisant ainsi la
vie chrétienne dans son sens le plus élevé.
I' Enfin, nous dit-on, les devoirs d’ordre et
’de propreté qu© vous recommandez sontils donc si importan'ts au point de ■vue
chrétien ? — Vous avez lu ce livre d’une
; influence immense, dans lequel une noble
Américaine, ,décrivant en traits de feu les
malheurs de l’esclavage, flétrit de toute la
passion de son âme cette grande iniquité
.sociale. Avez-vous remarqué, à je ne sais
quel endroit du livre, avec quelle complaisance elle s’oublie à décrire les scènes d’intérieur des ménages quakers, ces cuisines
si ü'eluisantes de propreté, ces tables si
bien servies, ces femmes au costume sé1^, vère, mais irréprochable ? Les quakers
[sont chrétiens, et M.me Beecher Stowe,
squi se plaît à tracer dans le même livre
un lautre type d’ordre dans miss Ophélia,
est chrétienne aussi !... Au reste, nous aimons mieux vous renvoyer à Saint Paul
et à ses descriptions de la femme, dans
lesquelles il sous-entend toujours que, bien
loin de négliger son intérieur, elle doit en
être l’âme. Il recommande aux femmes
■âgées de régler leur extérieur d’une manière convenable à la sainteté et d’appren_^dre aux jeunes femmœ à être sages, pures, gardant la maison (Tite II, 3 et 5).
Il s’étend sur le devoir' des évêques de
'bien diriger leurs familles (1 Tim. III,
4 et 5). Si l’austère apôtre proscrit l’usage
des vêtements somptueux, il n’a garde de
recommanider celui des vêtements négli
gés. Non ! non ! impossible de lui faire
dire que le désordre, qui prend sa source
dans la paresse et la nonchalance, soit ime
' vertu chrétienne. L’apôtre ne saurait contredire Salomon condamnant le lon^ dormir qui fait vêtir de robes déchirées (Prov.
XXIII, 21). ^
Enfin, si l’on n’était ipais convaincu, nous
®n appellerions à Jésus-Christ, qui, pouvant multiplier les pains au-délà de tout
calcul, comme aussi de toute prévision,
, après ce repas miraculeux: où cinq mille
, personnes furent raœasiées, ordonne, ô
merveilleuse instruction pour les générations futures ! qu’on ramasse les morceaux
"qui sont restés, afin qm rien’ne se perde.
—■ Mais i>ourquoi insisterions-nous plus
long-temps ? Femmes chrétiennes, vos consciences sont d’accord avec la nôtre.^ Vous
' Sentez bien que vous honorez Dieu en donnant à votre intérieur et à vos personnes
hn aspect (bien réglé ! Vous sentez bien
Que vous pouvez faire ces choses "Sans en
' négliger de plus grandes ! Ah :! il y a une
affinité mystérieuse entre le corps et
; Pâme. Si notre âme a été purifiée par JéI Bus-Christ, il faut que notre corps ait
V aussi sa dignité. On nous dit de lui : C’est
' dn monceau de poussière. Oui, mais c’est
-, 'l’habitation d’urtô âme immortelle et le
, 'temple di4 Saint-Espnit. On nous dit de
^ nos demeures : Ce sont dies tentes d’argile.
Oui, mais des tentes où veut habiter un
‘ 'tôte divin. X.
A. C. D. G.
Le Convegno annuel des ^Unions Chrétiennes de Jeunes Gens du Groupe Piémont aura heu à Torre Pellice (!Aula Magna du Colège), le 1®? novembre prochain.
Cette année l’Union Chrétienne de Torre
Pellice célèbre le 80® anniversaire de sa
fondation. Toutes les Unions du Gtroui)e
s’uniront ainsi à leur aînée dans une
grandfe manifestation de reconnaissance et
de joie, à laquelle prendront im't aussi
les Unions de Jeunes Filles du Piémont.
L’hospitalité pour la nuit est offerte aux
délégués qui ne palrtiront pas le soir.
Les Unions du Groupe sont priées de
nommer leurs délégués, dans la pnoportion
d’un délégué chaque dix membres, et d^en
envoyer les noms avant le 30 octobre, en
signalant ceux qui s’inscrivent pour le dîner (prix,: 6 lires) et pour la nuit.
Programme du Convegno : 9 heures :
Culte d’ouverture - Nomination du Bureau - Eapport du Président du Giipupe Rapport du Caiœier. — 11 heures : ElapIpOrt sur le prognamme d’action pour l’année 1932-33. —12 h. 30 : Dîner. — 14 heures : Propositions - Election du Comité de
Groupe - Clôture du Convegno, -rr 15 heures : Célébration dtu 80® anniversaire de la
fondation de l’Union Chrétienne de Torre
Pellice. — 16 h. 30 : Thé.
CHRONIQUE VAUOOiSE
POUR LE COLLÈGE.
M. Adolphe Comba, pasteur émérite, L. 100.
» » »
ANGROONE. Mariage. Paul Bertin de
Jean et feu IVferguerite Rivoire (SaintJean), avec Lody Marie Pons d’Henri et
d’Anna Pons (Pons),, le 15 octobre. Nous
renouiv,dons aux jeunes jépoux les meilleurs souhaits tde vie heureuse dans la
crainte du Seigneur.
— Sépulture. Jean Daniel Monnet feu
Jacques et feu Suzanne Piston, marié a'vec
Marguerite Gaydou (SaUdané), le 9 octobre, à l’âge de 60 ans. A la famille, si profondément affligée, nous redisons toute notre vive sympathie chrétienne.
— Le Consistoiire accuse réception des
dons suivants : Naemi Rivoire, « Cartella »
de la valeur nominale de 100 lires au 5 %,
en souvenir^ de sa sœiUir Amélie - Chalet
Unioniste, pour les pau-vres, L. 100 - Laurent Rivoire feu Henri, parrain d’Irma Besson, 38 - Joseph Gaydou, baptême de Corrado, |5 - Barthélemy Chauvie, baptême
d’Eisa, 5 - Henri Jacques Rivoire, baptême
d’Odette, 10 - M.me Elda Anselmo-Benech,
Turin,.50 - M.me Lydie Jouve, La Tour :
« A ma chère paro,Kse d’Angrogne, en sour
venir de mon père Barthélemy Chauvie et
de ma mère Suzanne Gaydou », 100 M. Barthélemy Coïsson, régent émérite :
Pasteurs émérites, 25 ; Orphelinat, 2'5 M.me Joséphine Mannini-Rivoire, Tripoli,
19 - M.lle Elisabeth Rvoire, La Ferté Bernard (Sarthe), pour l’Eglise et ses œuvres, 50. A tous les donateurs vont les vifs
remerciements dU Consistoire et de toute
l’Eglise d'Angrogne.
JiATOUR. Les travaux de réparation au
temple des Copiers ont commencé.
L’effort que nous demandions a continué
durant cette dernière huitaine, comme le
prouvent les chiffres ci-dessous indiqués.
Que ces nouveaux collaborateurs reçoivent
ici l'expression de toute notre gratitude
pour leurs dons.
M. C. A. Tron, L. 50 - M. Paul Margiunti, 20 - M. Jules Tron, 25 - M. et M.me
Emanuele Rivoiro, 200 - M. et M.me Eric
RoUier, 200 - M.me Atliey-TrossareUi, 50 M.me Julie Charbonner, 10 - M. Etienne
Charbonnier, ancien, 10 - M. et M.me Albert Sibille, 20 - M. Jean Travers, ancien,
10 - M.me veuve Barthélemy Rostan, 15 M.lle Emma Vertu, 50 - M.me Caroline
Gay-Durand, 10 - M. Jean Jacques Jourdan et filles, 30 - M. Jean Charbonnier
(Via Cavour), 10 - M.lle Adèle RoUier, 20.
D’autres nous ont promis leur aide,
nous leur serions reconnaissants, comme à
tous ceux qui vaudront bien se joindre à
eux, s’ils vflulalient nous faire parvenir
leurs dons sans trop tarder.
— Vendredi tternier a eu lieu l’ensevelissement de M. Jacques Meynet, des Servières. Il a-vait 54 ans. Dieu l’a rappelé
de ce mondé d'une manière subite.
Lundi matin dernier le Maître rappda,
soudainement aussi., M.me Henriette Armand-Bosc veuve Brunet, des Dagots. Elle
aivait 80 ans.
Les paioles d’exhortation à veiller et a
prier de notre Seigneur sont-elles toujours
bien actuelles! Que Dieu nous fasse la
grâce de ne ipas être sourds à ses invitations, de ne pas nous endormir du sommeil de l’indifférence et de la mondanité,
afin d’être prêts lorsqu’il viendra pour
nous. '
Que Dieu console les familles en deuil.
FRALI. Sarnedi, dans notre temiple, eut
heu le mariage de déux de nos Unionistes :
Pascal Oreste de Jean Etienne (Orgères),
et Rostan Marie Amélie de Jean Etienne
(Pommiers). (Nous leur renouvelons nos
raeiUeurs souhaits.
^RODORET. Pendant ces derniers mois
nous avons eu le pMsir d’entendre, au cuite
du dimanche matin, le message apprécié de
M. le m:issionnaire Pascal, de M. le modérateur-adjoint L. 'Marauda, et dé MM. les
étudiants en théobgie C. Cay et E. Micol,
auxquels nous voulons dire eirare -un merci
hilen sincère.
— Samedi, 8 courant, a été célébré le
marialge de Marie Tron, des Côtes, avec
Long Ernest, de la paroisse du Pomaret.
Huit jours après, nous implorions la béhédîction divine sur le mariage de Megtre
Adèle, dœ iÇpntaines, avec Clôt Pierre, de
la paroisse du Perrier.
Nos meilleurs vœux de bonheur accompagnent ces chers époux •
RORÀ. Notre Eglise a eu le privilège,
dans le courant dé l’été, d’entendre plusieurs prédicateurs du dehors. Nommons
MM. le modérateur V. A. Costabel, A.
•'Arias, le missionnaire R. Ooïsson et les
étudiants Forneron, ^ Meynet et Feyles.
■^ous les remercions enicntre bien sincèrement pour leurs fervents messages.
— Décèà. Nous venons d’éprouver une
perte bien sensible par la mort de notre
sœur Odin Marie née Plavan, du quartier
des Fusines, décédée à l’âge die 77 ans.
Ne pouvant plus, (pendant ces dernières
années, fréquenter les cultes, notre ^ur
nourrissait son âme de la lecture de sa
vieille Bible et de nos journaux religieux,
et recevait toujours avec beaucoup de plaisir les visites de son pasteur. Très attachée à son Eglise, elle laisse dans tous ceux
qui l’ont connue le souvetnir d’une clirétienne fervente et charitable.
Nous exiprimons à la famille affligée notre sympathie chrétienne.
SAINT-GERMAIN. Notre Eglise a eu,
ces derniers dimanches, la visite d’un bon
nombre de pasteurs de notre Eglise :
MM,. Albert Prochet, Albert Ribet, Gustave Bertin, Oieste Peyronel, et la vi^
site aussi du Modériateur, qui à bien
voulu consacrer un dimanche â notre paroisse. Nous remercions encore viv«nent,
de la part de l’Eglise, nos chers collègues
et frères pour leur message apprécié et
béni. •
— Nos meilleurs vœux accompagnent
les jeunes époux M. Jean Bertalot et M.lle
Alma Duchêne, qui ont célébré leur mariage jeudi 11 courant, et M le brigadier
des carabiniers Charles Maurin et M.Ue
Syliie Costabel, dont le mariage a été célébré samedi 13 courant.
— Après une longue maladie. Dieu a
rapijelé à Lui notre sœar Suzanne Bleynat née Rostan, originaire de Pnali et résidant laux Gandins. Le service fimèbre
a eu lieu dimanche /iern,i€r. Nous renouvelons à la famille affligée l’expression de
notre plus profonde symi>athie.
SAINT-JEAN. Dons en faveur de l’Asile
des Vieiflards de Luserne Saint-Jean, à la
mémoire <M regretté Barthélemy Towm:
Mme veuve Barthélemy Taurn (Alexandrie d’Egyipte), L. 25 - M. Albert Tourn
•et famille (Id.), 25 - M. Ifenri Toum (Id.),
25 - M. Lhenry Petrus et famille (Id.), 25.
- Total L. 100.
M. Théophile Bleynat et famUle, vivement émus, remercient toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à Vopeasian du départ de leur bienaimée
et remercient tout particulièrement M. le
pasteur Tnon, pour les bonnes paroles de
consolation, M. le doct. Cardon, pour tous
les soins donnés pendant la lor^ue maladie, et la famille Melchiorre, pour les services rendue en cette triste circonstemoe.
« L’Eternel est mon berger ;
je n’aurai point de disette ».
Ps. XMIl, 1.
S. Germano Chisone, 16 Octobre 1932.
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la custodia del Tempio Valdese di Corso
Vittorio Emanuele e sale annesse. — Rivolgersi al Pastore A. SlMEONl Via
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e non più tardi di otto giorni dalla pubblicazione del presente annunzio.
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POUR L'« ISTITUTO GOULD ».
Fiori €in memariam » del pastore Ermanno Gente : Oav. G. Eli Long, L. 100 Pastore Silvio Long, 100 - Pastore EU Jahier, 50 - Signori G. e A. Mathieu, 50 Pastore Roberto Jahier, 50 = L. 350.
■0”0-0-0"0"00-0004>0”0^00-0"0"0
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Flems en souvenir du prof. D. Benéch :
Marisa et Alberto Bounous : per la Chièsa,
L. 100 - per la Casa delle Diacionesse, 100
- per rOrfanotrofio, 100 - per l’Ospedale, 100 *
- per le Cucine Eicionomiche, 100 == L. 500
- 'Marthe Bounous, per il Convitto, 100.
oooooooopooooooooo
Faits et Nouvelles.
Le protestmtisme au Brésil. Le Brésil
est un vaste territoire de plus de huit
millions de kîlomètnes carrés, le plus grand
de l’Amérique du Sud. Il compte aujourd’hui plus de qualrante millions d’habitants.
Découvert pair les Portugais, au début du
seizième siècle, il resta leur colonie jusqu’à son indépendance, proelamèe en 1822.
Le Portugal a donc formé la base ethnique de la nouvelle nation, ainsi que celle
de sa religion et de sa civilisation. Aujourd’hui cepeudant 1© protestantisme est déjà
très répandu sur tout le territoire brésilien, davantage même que dans les autres
pays îbéro-américains... Les premiers protestants du Brésil remontent à l’époque de
la Réforme même...
D’autres traces du protestantisme au
Brésil appairaissent au dix-septième siècle, lorsque ce pays fut envahi par les
Hollandais...
Les Hollandais ¡partis du Brésil, toute
trace du protestantisme disparut avec eux
Le dix-huitième siede est une page
blanche dans l’histoire 4e la foi évangélique au Brésil...
Ce ne fut que dans la seconde moitié du
siècle passé que des missionnaires étrangers commencèrent une propagande méthodique... L’œuvre se répandit avec une
rapidité réjouissante, si l’on, tient compte
des conditions difficiles qu’qlle rencontra
dans un pays aux traditions uniquement
catholiques. Sans parler des églises étrangères et des 350.000 protestants allemands,
émigrés et établis au Sud du: Brésil, nos
églises comptent, selon la statistique récente, 137.000 ooramimiants, qui sont le
fruit de l’œuvTe missionnaire, commencée
il y a à peine un siècle.
(Résumé de La Éemaine Religieuse),
* üc *
.Congrès morùlial des écoles du dimanche.
Rio de Janeiro a negu, cet été, 940 délégués de 22 pays, venus pour le Congrès
mondial des écoles du dimanche. Les cinq
4
continents y étaient rep,résentés. Tbiutes
les questions relatives à l’éducation' chrétienne y ont été ahordiées. Les rapfports
des diveirs pays attestait partout un accroissement notable des écoles dU dimanche. En Hongrie, «mgtr eixemple, au cours
de l’année dernière, le nombre des écoles
a passé de 1.391 à 2.724 et celui des élèves de 34.086 à 43.521. Ce progrès est attribué au Congrès tenu à Budapest, il y a
deux ans. On espère que le Cbngrês de
cette année aura le même résultat au Brésil où, sur 411 mlillions d’habitants, on
compte 1 millidn de protestants. Le nombre des élèves dtes écoles du dimanche y
est de 121.000. Le prochain Congrès aura
lieu en 1936, dans une vilïe Scandinave,
S. p. Pu
« * *
— Ecosse. L’Université de Glasgow a déoemé le doctorat en (droit honoris cdma à
M.lle Helen Keller, l’héroïne d’une admirable histoire, celle de sa vie, puisque sourde,
muette et aveugle, elle a réussi à faire dies
étudeif et à publier divers volumes d’inspiration idéaliste et religieuse.
{Le Chsristianisme cm XX° dède) .
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