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Cinquante et unième année.
N. 13.
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oPriz d’aàoosemaBt parían: ' ?
Vallóea Viradpis«« . • a Pp. 2.50 Italie .* . . " - Fr
Etranser.................... ... . .
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doncessioÉttaire. ' ; - • ^ i
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et ponr l’AdniIalstratten à U. J. Ooiason, prof.. Tórre Peiliee
Tout changement d’adresse ebâte’ 15 eontimes, sant eenx dn
comm«iceméiit de l’année. ii.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent
né seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies^ honnêtes, jüstes, pui-ea, aimables. di^és louange, qôcu^^ vos pensées. (Phil. IV; 8J.
anâi
SOMMAIRE: En .haut les cœurs! — La
guerre européenne et la Papauté —
Courrier missionnaire — La tâche féconde — Correspondance — Les enfants
huguenots au culte — Chronique vâudoise Nouvelles et faits — Nouvelles
politiques. >
EN HAUT LES CŒURS I
Le Huguenot, 15 août-ier septembre'1914
(Gi Granier). . ¡,
<1 En haut les cœurs ! » _Ee ¿hrêtien me
E - semble avoir en temps de guerre et lorsque tout menace de s’écrouler autour de
lui, un rôle particulièrement noble' et
bienfaisant à remplir. Sans doute,à lui plus
qu’à tout autre, puisqu’il est üfl^disciple
du Dieu d’amour, la guerre ifait hotreur
et il a le droit et le devoir déta condamner, en déplorant que l’Eglise n’ait jamais eu dans le passé le courage et la sagesse de le faire, runis ilimportè au plus
haut degré qu’il montre par ses actes (les'
paroles ne suffisent pas) qu’être un bon
chrétien c’est être un bon citoyen. Il faut
que son patriotisme fasse respecter -et
aimer sa piété. Et puis,, c’est à lui qu’il
appartient dans les heures sninbres de
faire briller la lumière, d’aller vefs eenx
qui sont «sans Dieu et;sans espérance »
pour les soutenir et les fortifier, et pout
diriger les regards de tous vers le Roc séculaire auquel il se cramponne lui-même :
jamais son témoignage et son exemple ne
sauraient être plus puissants que *dans
les. circonstances tragiques et solennelles
que nous traversons.
« En haA les cœurs ! » Quelles qhe
soient les ^tresses que l’avenir nous réserve, ne^ nous laissons point abattre,
L, parce qi^ « l’Eternel règnes et parce que
«nous mmmes au Seigneur t>. Ne crions
pas y lui seulement comme à Celqi de
qai peut nous venir le secours, malsoom^
S' me à Celui que nous avons offensé.'Je ne
puis me défendre de la pensée que si Dieu
laisse les peuples de l’Europe s’entre-dé|:i truire, c’est que les peuples de l’Europe se
1« sont également éloignés tous de lui 1 II y
a eu ces dernières années une; recrudesceuce effrayante du vice et du crime, une
soif acharnée du plaisir et de l’argent, une
lamentable méconnaissance et un scandaleux mépris de la loi divine... Les meilflcurs, les plus éclairés qui auraient dû
tenir ferme et défendre par leurs paroles ^
et la sainteté de leur vie, la cause de leur
Maître, ont fléchi misérablement et se
sont presque confondus avec le mondé
qu’ils étaient appelés à sauver, « 4 nous.
Seigneur, pouvons«nous nous écrier avec
la prophète, est la confusion de face».
^ C’est donc dans un esprit d’humiliation,
pt en même temps que de foi, qn'il nous
faut aller au trône des souveraines miséricordes, si nous voulons être exaucés et
^..secourus,
« En haut les cœurs ! » Courage, confiance, et, pour être fidèles, pour être pal-<î
sïbles, pour être dévoués, pour être bons,
pour être forts, pour que nos cœurs soient
vraiment cri haut, prosternons-nous bien:
bas à genoux 1».,À ■■ ..-•.mrüï!’.
; LA GUERRE EUROPEENNEE'
ET LA PAPAUTb. , I
Depuis quelques mois les journaux italiens les plus'en vue ne se lassent de prôner le catholicisme, de proclamer la parfaite entente des catholiques avec leur
chef, le pape Benoît XV. Voici en peu
de mots ce qu’ils nous racontent.
Léî^Salnt-Père décrète de prier en favelir de la paix selon les intentions du
St«Siège èt les catholiques de toutfes les
nations en guerre obéissent, il recommande une trêve à la guerre pendant les
fêtes de Noël et tous les chefs d’Etat
s’iaclînent devant sa voix auguste qui
passe. Il propose aux nations belligérantes l’échange des prisonniers' blessés,:
désormais incapables de porter les ;arœeSi
et ce signe de phrianthrOpie est salué par
des télégrammès enthousiastes de toutes.les ;puissances. Par le moyen do ses messagers il met en relief sa surprenante impartiaîité; il augmente ainsi son prestige
et entoure sa personne entière d’une «auréole divine.' Il accomplit le miracle de
vivre en pleine lune de miel avec les a'ütrichiens et les allemands, les belges et’
les français et nourrit dé fortes préventions en faveut de rinternationalisâtîon
de la loi des garanties ; il sonderait même
assez habilement ces nations et se préparerait à prUvoquer et à diriger tout'
pourparler, toute conférence qui 'conduirait à la paix; Il reçoit de l’Autriche
l'obole de Saint-Pierre qui s’élève ‘à des
millions de marks et U passe 500 franess
aux blessés belges: magnanimité quf'a
été comprise pàr les autrichiens et relevée par la Belgique et la France entière.
II a des entrevues, secrètes mais cordiales
avec l’Italie officielle; depuis les conquêtes de la Lybie qui valurent quelques
millions à la Banque Romaine, c’est à
dire à la papauté, il fait descendre, à travers la hiérarchie, ses bénédictions suc
les troupes italiennes et sur leurs dra-peaux. Il admet en sa présence un repré-’
sentant authentique et officiel de l’Angleterre et annonce que cette nation,
après quatre siècles d’erreurs et de fièvre
protestante, vient enfin, comme le fils
prodigue, aux seuils sacrés du'Vatican
supplier pour un conseil et une aide* Il
se prépare à entrer dans le concile des
nations comme le repréwntant naturel
de r Irlande et de la Pologne. >À l’entendre, la papauté a toujours eu pour les'
petites nations, pour les Etats neutres
des égards prévenants qui, bien considérés, sont i une marée montante de privilèges; en effet, les jésuites sont sa milice
d’élite, ses prétoriens, mais leurs géné
raux sont tous, à peu d’exceptions près,
polonais ou belges, hollandais ou suiSses,
espagnols ou italiens; pas ün français ou
un russe))^d'ûh anglais, oh un américain.
Ainsi .’la papauté serait présèhte partout et partdut écoutée i'elle aurait l’initiative dé toutes les grandes et bonnes
causes et'hridmpherail; Sûr toute la ligné:
eh reli^oh-Comme'en politique, sur les
moharcHies et sur les démocraties, sur“
les fidèies*ét sur ieè hérétiques. '
Et cèpéhdàht les journaux italiens revienneiit'sans Cesse sur ces affirmations;
On dirait iqu’ils doutent de ce qu’ils affirment,, Qu’ils forcent leur science èt leur
consciettCé. En tous cas leur insistancé
nous a Irippés et réndus soupçonneux;
elle nous "à portés à examiner de près les
prètendlîà triomphes de la papâhté, à regarder dèifière'les coulisses 'èt voici ce
qui nous iésulte; t
Il est vrai: les jésuites ont eù pour gênéraux des hommes appartènant presque
tôhs ï^i petits Etats h(^u^lemèhtvné%'
très f mais il n’ÿ ont'hocun mérite câr ilà
nieiit le principe sacré des nationalités,
ils combattent à outrarieè le' Seàtimeiït
patriotique et représentent l’internationâlisme clérical danW sa formé la plüs
intrahsigeante. ; . ’ . •
Il est vrai: les catholiques ont tous répété îh prière du pape'en ’faveur de'lâ
paix,' mais tous dans l’esprit'jèsuitiquè
de la réserve mentalé en souhâitaht une
paix durable; imposée hVec le fer-et le
feu 'dâijs la capitale dévastée de l’ennemi:
écrasé; ainsi la prière papale, en passant:
à travers les'œœurs catholiques, a pris’
leS’sigUiffcations les plus opposées, s’est
transformée en profanation. 5
II est vrai : Benoît XV a exprimé ofB*
cielléhtónt le désir que les armes cèdent
la'^wfle aux anges, tandis que la hàis-:
sahce’âh Christ est célébrée; mais dans’
ce dérir, qui d’ailleurs est resté sans efífets; ' «il avait seulement ' répété,; ce qhîf
avmt’été exprimé bién avant lui; par-les’>
chirétiéas réformés des paÿs ’ neutres :
Suiss^ Hollande, Scandinavie’et Améri-'
c^etda Nord. Ainsi dans ce saint mouf
veniëAt il n’aurait pas même le mérite=
de la priorité, il ne serait qu’un simplet
seetâ^UF des protestants.‘sa«
9ill est vrai : le pape se tient aux écoutes
et'fest remuant; sitôt qu’une idée néblè
a gmndi dans quelques âmes généreuses
et a pris le voL il s’en empare et la tráns-’
form®'®a proposition internationale, s’il
espère en tirer des avantages politiques et
sociaux; est-elle approuvée, il s’en attribuera de mérite; est-elle déclinée, il en
abandonnera la paternité à qui de droit;
Ainsi il a proposé l’échange des prisonniers blessés, incapables de reprendre les
armes; ainsi il s’efforce avec des chants«
de sirène d’attirer Tltalie sur les écueils
de la riiiiutralité absolue ; ainsi il jette aux
souverains les amorces de-ia paix dans
l'espoir de sauver rAutrichè. Ces 'avances en retard sênt trop* intéressés, ces rusés Ou plutôt ces finasseries sont trop
vieux style, élles 'ne mordent plus ; le
monde français, grec-orthodoxe et' protestant est blasé â letir égard. H 'èst vrai: quoique l’Angleterre n’accepte aucun nonce chez elle et pour cause,
elle a cependant envoyé un chargé d’affaires auprès du Vatican, avec la mission
précise d’exploiter en faveur des Anglais
et de leurs alliés toutes lès influences
dont le pape dispose auprès des catholiques. Le St-Siège considère cette mission
comme honorable pour lui. Comme un'
triomphe; noué pensons'qu’une suite de
triomphés pareils le liquiderait bientôt.
n est vrai : le pape !fenvoie courrier sur
courrier aux français et aux belges, aux
autriGhiens et aux allenúqtds^ mais pourquoi donc ? La raison en est bien simple.
Cès peuples sont agités et enflammés par
les dei^x passions, lés, plus envahissantes
la passion,, patriotique =
qni^it et la p^sion.religiev^
qur crée des martyrs ; ils sont mis dans la
dure nl^ssit|3i;tes réfidôeiiifr dans une
harmonie supérieure et indissoluble ou
de précipiter dé la débâcle la plus catastrophique. ' ' ’ ■ ’ ' ■ ’ '
Les prussiens,^ Us bavarois, íes saxons,
les wurtembergèdis..., les autrichiens,
tous les allemands sentent que leur force
dépend de leur union; unis ils se croiront
invincibles, divisés iis seront anéantis ; il
leur faut de ruriiôh et de la foi, du fer et
de l’audace. Aussi travaillent-ils d’un
commun accord à déraciner tout ,ce qui
les divise et .qui lehr est étranger eu commençant par le catholicisme qui n’est pas
allemand, mais ultramontain, máís welche, mais romain. Apssi renouvçlleht-ils
avec leur grand poète Schüler,le sèment
solennel d’être un unique , peuple,de ifrères et invoquent-ils sur leurs terrés'un
paradis’ de fratèiliité. V Sept millions-de"
soldats entonnent à ïiautè Voix le'choral
de Luther, la plus heureuse composition
musicale qui ait Jamais paru et marchent
au son vigoureux de sa mélodie rytmique; ils le’ehantent'dans les tranchées en
accentuant tout he qii’ii a‘ de màrtiàl.^de
tragique et dé prqphétiqpé ; on le |?hâate
dans les réunions ayec,des pleurs et du
feu dans les yeux; il est’désormais, la confession de loi,! la prière, la marche impériale, la ferme attente datons les alle^
mands^ saisit eftvulopi^ tousÿurs i%téÿ
rêts. Mais, çh^ater ce choral dans un tel
esprit t^ésif ^liaîner le ^protèùtàritisme
daUs toute sa puissance primordiale.
D’autre part; les français et les belgesaccusent le pape d’être scandaleusement¿
partial en faveur des allemands et des s
autrichiens. Comment, dismit-ils, les aL’
lemands tuent nos prêtres; Séquestreftti
nos archevêques, empêchent lèürs saintes'
voix d’arrivm- jusqu’à 'Uousj^iés
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àÊÊÊÊÊÊÈm
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maads incendient les é^lises^ nds pères
ou les profanent, ipÎ'^tril^^ náfli^i
sons et sabrent un jM^e et^pap^i^t’ jp:-gén^^3C P^t des artiis dô
suffoquer .même 0s' ¿laifit^^qu^'S^s'I ^uvre.^fej >'
exlmlons dans nos pa^re^N^ses, leÉ, féviter s’est éteint à Cresfr-l
Doirçhe de nos pauvres cuté»;devant no- missionnaire en retraite Frédéric Verïiier,
VS
U
née sont telles, surtout poür la France, l’on avait été obligé de congédier, ont'
é le b^ne p<|^ra pas atteint sàis| 0r'd| leup^j^Îste sans aufniàe réri^ni^a
ti^,i M -k i’
i ;^'Le dé mars du Journal des Missiens contient une étude très intéréssïtae
sur les Iles Marquises, au point de vue
La semaine habituelle de renoncement
•a c^lè";^ui '«'à du .^manche 21 aulditna!nche,2S mars. Oui' que Dieu mette' sâ
4 béftédiction sur cet eîifort qu’il nous fest
"'demandé de faire. Le journal a déjà mentionné et mentionne, cette fois encore",
de nombreux traits de générosité vrai
de juger, sitôt qu’il s’agit de nos ennemis; 9 «■ Vallées, Fjaédério Vernier était né.^ , fliU^g^emble devoir am
ils n’a plus d’anathèmes pour les sàcfilè- ^ celonne, dqns la Drôme, le 2 févrii®f^Î84l,** ^¿l’extîéction complète de la
ges, ni une parole de jpitié pour ses fidè* Après-Avmri: achevé ses études t
,^:^il est dû à M. Paul Louis Vernier, misà Tahiti. 4eáñ«^Álla.
f D’antre j^art, il est impossible ¿ dë
tre Dieu riche en miséricotà^ 1 Le pape Fils dn projpagâtiir^'lu 'Réveil dahS'le'^* ’de Fhistôire, delà miàsioh, des moeurs, du
sé refuse de voir; d’entendre,^ de parier,S; E. de la France et qui visita aussi nos dépeuplement que rien ne peut arrêter---nient touchante dès indigènes; nous sau
“r-îi'fi .àqmr#®oible devoir amener bientôti^ii.^ reias, dOtts qui avions tant reçu, ne pas
race. Ce tra?; s^s être inférieurs à ces nouveHeinènt coû
_ ...... ... )»i il ' -i' ■- ; :i: it »
les;il ne saitplnSjdisti^nçr entre,les aa- y, ques à Gçnèjq, i} ae trouvait en
sassins et les victimes; sa'coásóience est iis.’i ÍEdimbourg¿;Íorsqu’il entendit une, allllrcautérisée; nous, n’avons,, plus riep .,de eipppjgnante du vieux c^^euf
commun avec un pareil infaillible. Nous’ Duff; lOi^and missionnaire des' Ysdcs,
tendons là'main à l’Eglisé d’Attgleté^îé,et rêve qu’il caressait " Cher M.
saluons l’aurore d’un nouveau . angla- d’« une humble petite église dans sa Je glane, quelques nouvelles à travers
gallicanisme.'9 ^ i;;îV4\ iuè ' h' ît; ®^ ^ÇpPj^ l’^PP^f fqi î le journal ^es missions^du mois,de mars,
était adressé d’aller à Tahiti. Le 8 juin à l’intention des lecteurs de l’Écho, si
1867, U s embarquait avec son épousé, vous le jugerez bon.
lire,‘^sàns etre tçpüblé,,, cë q.ûé le journal
correspondances. nous rapporte de l’affaiblissement actuel
Pomaret, le 16 mars'-ï9i5'personnel dàns^lès différents char|ili^
..................*" ''' de missions Ì II ^ ^ ^ - ^-.±,
■Si.
Tron,
Ainsi la révolution religieuse gronde
comme l’ouragan dans le cœur et la tête
de toua les catholiques en guerre. Ainsi
la prophétie de Saint Malachie s’accomplit: la religion de Rpme est sut le point
d’être désertée, La papauté est malade,
la papauté se, meurt.>.i
Sainte, sainte 1 Rèfprmatiott: qu® noa
ancêtres vaudois ont appelée de leurSjprières, que nos pères pnt arrosé de jeuti sang,
que nous sentons pomme un bouillonnement d’idéalités, Je pensas et de forces;;
que de fois vous avez été repoussée avec
des balais d’acier par la sombre canaille
de l’inquisitipn* que. Je fois, vous vous,
êtes dérobée alors que nous .vous tendions
les bras I Gomme vous avea tardé 1 Enfin
nous entendons vos, pas ; la vérité est suspendue à vos lèvres ; nous attèndops vos
prodiges et; nous duvrons, les yeux sur
Favenir. ; j's ,?■, ..j/'
Cet article figurerait mieux dans une
Revue, mais nos lecteurs.voudrontMenuex-,
la
cuser si nous faisons üne eçoceptiori à la
règle en Í'insérant dans ce journal t^ui de
mandé plutôt deé ‘àrÛclés coürtîs‘et varies.
' XB*'
Il faut toujoursjever les geux... , .i;.
Même au plus fort de la tempête, , ,
Quand la nue obscurcit les deux, ,
Quand la foudre à frapper s’apprête...
Il faut deviner le sofrirrièt '' ‘
Qui brûle au-dessus déd’orage
Et savoir que le, vent se tait
Quand il est,las d’errer, sauvage, ,
Il faut atterijire le bonheur, ,,
Malgré le deuil, l'épreuve ‘amère.
Et cueillir ta'plus humble fleuri’
Même célle du cimetière. ' " ; - ?
Il faut espérer, car demain > ;
Ramènera l’aurorfi claire, uî><
Et les pleurs ces^ront en^n,.
Par les vertus déjà prière.
Il faut chanter ΑDans^ta tourmente
L’oisillon ihtùve.encore sa^ voisf,'
Et sur la branché frissonnante, "
Il dit à l’écho ses émois; . i, : ,
Il font .chanter.:-qumj^ Ig. nuit top^e.
Changer en hgrnn^ le,sanglot.
Car si le pèlerin"succombe, ' ,. ,
ll ressùscitéfà bténtôt.^‘‘*’i ' * “ *
Il faut aimer i Ce rndiéEvin J ■>>
• Doit être aujourd’hiiii bti devise ,
Qui;conduimlegenre humain I
A la paix enfin re<^onguise, ,,,
Et quand tous les sjemetirs mauvais
ïnfesieraléntléchâhip du mofide,^ '
Nous iauriotrà crier: « G’rsî üssézli
« Aimons t G’ést Ja tâche féconde / ».
■ ni:. i ,.>TMi)ne>Hi>GAnxouD
(Semeur Vaudois j, J « x >i
ii
Nous approchons ,dn > 3.1 mars, qui est
le terme oû la Société des Missions de Paris clôt ses comptes annuels. Au 1 mars.:
11 restait encore à recevoir 361.468 francSj
pour pouvoir arriver à la clôture sans déficit. Bien que cette somme, soit bien inférieure à celle de l’année dernière à. pa-;
reille époque, les circon8tances.de l’an
Louise Mouline, sœur du pasteur de. Marseille. Leur voyage dura trois m,pis vt
quatre jours. Ils y travaillèrent quarante,
années; sans autre interruption qu’un
court congé -en Europe, causé par, une
ophtalmie qui menaçait la vue de deüx
de leurs fils. Pendant ce long ministère,
Vernier fut prédicateur, évangéliste,,, prganisateur, auteur et.traducteur dejtoute
une littérature révangélique tahiticnne»
sans en exclure des cantiques, ' >
..Il quitta ces îles en Í907, ave^l’idée
d’y retourner encore. Mais sa santé était
trop gravement compromise et, depuiSi
son retour eu France, ses forces ^’abandannèrent graduellement jusqu’à la fin.
Trois .de ses fils,sont missionnaires, les’*
- jeux, autres pasteurs dans la prôme.
Sauf deux, tous ses petits-fils spp,t pas?
teurs, y compris les enfants de ses. deux
filles. Son souvenir demeure grai^,.dans,
le cœur des églises de Tahiti,
— Le Lcssouio vient de perdre |lp; pas-,
tour indigèn®, q«i a^mt apqnisi qp<e.çjn.-j
fluence égale à celles d’un .missionnaire,
blanc. Nicolas Mpiii, consacré en 1896,
occupait un.poste de confiance, celui de
Masérou, la capitale officielle du Lessouto, ce qui le mettait en contact; journalier avec les autorités anglaises du
pays.,- U y fit preuve d’un zèle, d’un savoir-faire, d’un tact et de nombreuses
autres i qualités, .qui moutrenL'à quelle
maturité chrétienne ; peuvent atteindre
ces recrues indigènes du corps pastoral
mossouto. Il n’avait pas 55 ans; et est le
premier, des 17 pasteurs indigènes, que
la mort ait frappé au Lessouto. Il ne sera
pas facilement remplacé. surtout dans
ces temps de pénurie d’hommes et d’argent. ■ ■ .;i; ,■ , ■ ,
-- M. Huguenitt est rentré en Suisse,
quittant définitivement la Mission, MM.
Oeschner de C0nlnck,i Yerdier,* Dieterlen
et Guitón sont, mobilisés en France. M,.
Bertschy doit faire un séjour au bord de;
la : mer i pour combattre une violente angine de. poitrine. D’aUtres, comme M,
RaScali auraient besoin d’uns congé, au-quel: ils. auraient droit, d’ailleurs; mais
les; Circonstances le permettront difficilement.'•■; . ■ >, ■ . 'Mí'-,
— Au Zambèze, la jeune veuve, M.me
Brummer se disposait, à partir pour le
Midi, accompagnée de M.lle’Smith. Cette
dernière a déclaré que ses obligations de
famille me lui permettraient , pas de reprendre son travail. La question du per-'
sonnel est la même qu’au Lessouto.. On
compte sür le retour de M. et M.me Lageari, qui pensent:s’embarquer le 5 juin.
Ils laisseront leUré enfants'au Pomaret,
aux soins d’une sœüfi de M.me Lageard.
î' Partout les églises supportent vaillamment les lourds sacrifices imposés par la
guèrre. Les instituteurs p: ont accepté
joyeUsement la réduction de salaire qui
leur a été imposée. Plusieurs même, que
^ Nous trouvons d’abord un article
nous montrant que le chrétien doit participer aux souffrances du Christ oolontairement et vaillamment, non seulement,
mais dans l’espriFde Christ: a) par rapport à nous-mêmes; b) pat rapport au prochain f'c) pai- rapport d* Dieu/G’ést*dans
les larmes que souvent Dieu nous demande de répandre une semence féconde.
— Vient ensuite.la nécrologie de deux
serviteurs de Dieu,, les deux très distin-:
gués. L’un c’est M. J.-F. Vernier, qui
vient de mourir à l’âge, de 74, ans,^'après,;
avoir exercé dans la lointaine île de Tahiti un ’apostolat fidèle de 40 années !
L’autre c’est le pasteur de race noire Ni-;
kola Mpiii du Lessouto, auquel ses ¡collègues blancs et noirs rendent un témoignage touchant; et '.qui a été (ainsi que
du reste sont ses 16pcollègues pasteurs
noirs), un "fruit admirable du’ christianisme, et qui nousi montre par Iquelles.
transformations merveilleuses les noirs
peuvent passer 1 ni!:; sh
Le résident anglais, Sir Herbert Scoley,
qui invitait parfois Nikola Mpiti dans
son salon* à prendre un'e tasse de thé,
rendait à ce pasteur indigène et à son
œuvre un témoignage flatteur, écrit M.
Duby. •;
—• L’autorité militaire française à déjà
enlevé à la Société des Missions de Paris
en les mobilisant... 46 personnes (M), desquelles 4 ont, déjà été victimes de la
guerre; c’est à dire M. Ad. Whücomb,’
membre du Comité; M. R. Delord,,de Madagascar; F. Escande, du Zambèze et
M. F. Monod, < étudiant ! Des 42 autres
4 sont membres du Comité; 5 membres
de la Direction (M. Casalis étant en Angleterre, M. Bianquis est seul au quartier
général !); 4 missionnaires du Lessouto;
5 missionnaires du Zambèze; 1 du Sénégal; 1 du Congo; 1 de Tahiti; 1 de Maré;
3 de Madagascar et 17 élèves ou candidats
missionnaires I En outre, deux autres
missionnaires sont mobilisables, mais
n’ont pas encore été appelés. Il est aisé
de constater dans quel état d’affaiblissement se trouve la Société ! Mais prenons
courage, car Dieu nous dit: << Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse (2
Cor. XII, 9),
— Le journal dit aussi qu’à la date du
1 mars, tout juste un mois avant la clô-,
ture des comptes, il manquait encore
francs 361.468. L’année dernière, à la
même date, il manquait environ 550.000
francs. L’effort qui nous est demandé est
donc beaucoup moindre cette fois; c’est
'toutefois un effort très sérieux à faire.
Et qüel encouragement ce serait pour
nousitous, dit le journal, quelle preuve
delà vitalité.de notre foi et-surtout de la
bonté de notre Dieu, si nous pouvions
dîrev au 1 avril prochain: L’année de là
guèrre la Société des Missions'n'’a pas eu
de déficit. '
missions ! 11 est de toute nécesiité
qu’il soit porté remède à une pareille situation, avant qu’U soit trop.tard 1 Que
fasse la grâce d’être fidèles 1
A. Lageahd, missionnaire.
Gênes, le 22 inars 1915.
Permettezrmoi avant tout. Monsieur
le Directeur de l’Ecào, de vous remercier
pour les informations que vous avez bien
vouiu nous'ddnner sîif K faite
aux- Vallées en faveur de l’indépendance
financière des Eglises. ,
Je me suis réjoui pour le bon résultat
qui a, été obtenu et j’ai suivi avec sympathie les collecteurs qui se rendaient
dans les différentes paroisses des Vallées
Vaudoises. Je .suis, sûr que vos lecteurs,
à .leur tour, apprendront: avec plaisir les
bonnes nouvelles que je puis leur donner
sur la collecte de guerre qui a été faite
dans le champ de l’évangélisation.
Voici le plan qui a été suivi dans bon
nombre de nos villes principales.;
Monsieur le Président du. Comité a eu
l’obligeauce d’assister à une séance Officieuse du Conseil d’Eglise dans laquelle
il a. exposé clairement la situation fmant.
cière du ’Comité, d’évangélisation à la>
suite de la guerre européenne. Easuite iji
a présidé le culte d’un dimanche matin,
choisi à l’avance pour porter à la! con-'
naissance du public l’état des choses. ^ ;
Dans l’après-midi de ce même dimanche;;
une circulaire a été lancée; à l’adresse de
chaque famille appartenant à la congrégation qui avait déjà entendu l’appel
présidentiel du haut de la chaire avec le
nom du collecteur qui se présenterait
pour solliciter la souscription. Le lundi
fut laissé libre pour donner le »temps aux
intéréssés de prendre connaissance du
contenu de la circulaire et de décider le
montant dé leur offrande. \ (t
• La tournée commençait le mardi pour
continuer jusqu’à la :fin de la tâche. À
Turin, les. pasteurs se j chargèrent de'la
besogne et Obtinrent le résultat qûè vous;
connaissez, C’est le cas de dire Augusta'
Taürinorum docet. > < ■> -i
À Milan et à Venise, le travail fut fait
par M. P. Calvino, à Gênes par M. D.
Peyrot, à Rome par votre correspondant
occasionnel. Ils furent toujours secondés
avec beaucoup de zèle par les pasteürs; •
de l’endroit. ? c '
La collecte a aussi eu lieu à Naples, à
Florence et à Pise. Les résultats ne sont
.pas encore définitifs; cepéndant nous
avons pu apprendre par Le Lien qu’k
Turin on a déjà donné environ 13.000 frs.
À Milan, à Gênes et à Rome, les Eglises
ont souscrit et versé de 2500 à 2700 frs."'
chacune pour cette collecte extraordinaire. Les autres Eglises ne manqueront
pas de faire léur devoir. Elles n’orit pas
été toutes visitées. Celles qui testent le
seront l’année prochaine parce que, ne
l’oublions pas, dans un an d’ici, nous ne
serons pas à la fin de nos peines.;
- L’accueil qui a été fait aux collecteurs
a toujours étéicordial, voire même émou- <
■i
3
f
vaut. Dans bon nombre, de-^milles, il . faire,#r#i5e.au’il savait et ce qu’il ne san était pas nécesça^e d’exposer Îi|ob|et v^t'pàSi Lei.pi^oii^iers même, et tous
de la visite. L^pnveloppé'eoïitenant'r^v-„ qur*étaient intéressés
fraude du ripbe ou du pauvre étâit touté^ directement dans cette affaire, le crurent
prête, il # avait qu’à inscrire le nom "JSifeî^rit^
et à... enia^ser. ■ ^ v. fif aux autres. Ce fut inutüementi|ue le prê-,
Comi^ toujours, lorsqu’il s’agit de .-.twr se servit de promesses et dé^enaces,
collectés; ii y a éu des surprises; on rece- récompenses et de peines; î|.^n’y eut
vait moins là oà On espérait'^é'ÿins, It
-t « J - A ,1 X tance et la fermete de cet anfânt #Transon recevait u^ pSrande genéreusedà oA : ¿Vec les autres prisonniem^ont
on croyait que la récolte serait maigreav pellier, il resta dix jours au cachot, puis
Somih| toute. Nous devons être recon-g #t idte|rogé p^ M. de Bern^ge^
naissants et remercier JDieu. ^ espérait que Pisole^ent
Nous avons en, dimanche-7 mars, sous S prison antaient
,a Rjé^idence d. M. ,e pa,« A. Co„,be,
une réunion dans notre temple en faveur faire le dénonciateur de ses frères. "Que
de la.Société Biblique, qui, cette année, ‘fdevint-il par la suite ? Nous savons seu
n’a pas envoyé de délégué. îî'.
M. Renzi-et moi, nous avons adressé
la parole à l’assemblée qui était *a&sez
nombreuse. Nous avons collecté 55 frs„
qui, ajoutés aux frs. 7,80 des deux.Eglit,.,
ses de Sampierdarena, serviront à mon- ,
trer à nos frères d’outre^mer, qjjt’au mi^.j
lieu de nos grandes difficultés nous-n’ou-j
blions pas ce que. la Société •'Biblique a
fait et continue à taire pour l’Italie. '
, François Rostàn. ^
un cou
leipent qu’il fut 'enfermé dans
vent où il resta deux ani.
Vqilà ce qu’affrontaient les petits huguenots pour assister au culte publ^, il
y a un peu plus d’un siècle 1
*' * *-'' {La Fraternity.
t-.s
I'
LES ENFANTS HUGÜ0ÍOTS AU CULTE.
Chez les huguenots, les én|aflts accompagnaient leurs parents aü culte public,
et l’on n’eût pas songé alors à les laisser
à la’maison ou vagabonder sdans les rues
sous prétextes qu’ils étaient trop jeunes
pour s’associer aux actes du culte public.
Voici par exemple,‘’cé^ qür“së 'fSssaîV'à
Strasbourg, dans l’église française dont
■ CaMn» fut} l^tfpaaisa^fri |Les;jpn^ts
devaient airieycr léuraïeriffeiitl déá i’’á%e
de sept ans à.ln sfcondéi pr.édjcatiom
dimanche qui avait lieu à onze heures.
La ^êdiçatiçm flniei: |e
dait dé la chaire èt inïérrogéait les enfants
l’un après l’autfe; C’était déjà un^ sorte d’école du dimanche; mais qui ne dispensait pas les enfants de la; fréquentation
du culte public.^ "
II n’est pas étonnaiit' que, formés de
bonne heure à ta Coiïriaissancé des Saintes Lettres et armés pour le bon combat de la foi, les enfants huguenots se
soient montrés dignes de leurs parents
par leur fidélité indomptable. Lors de la
Révocation de l’Edit de Nantes, les enfants furent enveloppés dans la tourmenté. « De cinq à seize ans, disait un
édit, tout enfant protestant será enlevé
à ses parents dans les huit jours ». Un enfant d^ cinq ans 1 Quelle cruauté que
celle qfui enlevait l’enfant à sa mère à un
âge ^4 tendre! On croyait que l’enfant
faiblirait aisément, et qu’il àe laisserait’
fre par les pompes catholiques. Il
fut rien. Uùe fillette de quatre ou
ans, enfermée dans un couvent,
huit ans contre ses geôlières, Une
-'autre, de neuf ans, resta fidèle à s'a foi,
et, enlevée plusieurs fois, résista toujours.
Les petites Mirât, orphelines dé huit et
dix ans, résistèrent dou2fe années de
suite. Enlevées de nouveau, elles s’échappèrent encore en sautant du haut d’un
mur qui avait douze ou quatorze pieds
de hauteür. Elles finirent par réussir à
passer à l’étranger où elles purent servir
Dieu selon leur conscience.
Aux assemblées du Désert, qui se tenaient en dépit des Edits,; les enfants accompagnaient leurs parents et partageaient leurs dangers. Lorsque l’assemblée était surprise, l’enfant partageait
souvent le sort de ses parents. Plusieurs
furent envoyés avec leurs mères à la
Tour de Constance. Telle qui y était entrée fillette de quatorze ou quinze ans,
en sortit vieille femme à cheveux blancs.
Lors de la surprise de l’assemblée de la
Beaume des Fées, près de Nîmes, un
jeune garçon âgé de dix ans, nommé Ramond Barbut, fut arrêté avec une quarantaine d’autres et jeté en-prison. Un
prêtre lui fit subir un long interrogatoire,
afin de l’amener à dénoncer les personnes
qu’il avait vues à rassemblée. « Le prêtre*
croyait, dit Antoine Court, qu’il ne lui
serait paâ difficile de faire parler comme
un perroquet ce jeune enfant et de lui
tv. LA TOUR. Dimanche soir, dans l’é■ Cftle de Ste-Margeritc . bondée d’auditeurs, M. le pasteur Tron paria Sur les ré•■ sultais obtenus jusqu’ici, de^ l’horrible
guerre.,qui dévaste l’Europe.’^ '
—^ La mo#t'Vient de nous enlever Henri
Mondon des Ramels, décédé à l’âge de
42 ans. Notre frère a passé la plus grande
partie de .son temps à l’étranger, où par
son honnêteté et activité il avait pu se
faire une position aisée. Empêché de re’partir à çausé de la guerre,-il set,reposait
au ’milie|U de nous avec sa compagne,
quanci îDa, plu, à'Dieu deflej^pjjeien —• Nous è’xprimons à sa nombreuse parenté,
mais surtout à ses vieux parents, notre
vive sympathie;|lans ce deuil si inàttéiidu
Là famille de Gustave Long^' des Appiots, iiepi#aussi d’^^être privéeIde l’unique
enfant que Dieu avait donné, ayant rappelée à Lui le petit Guido. Le' Seigpeur
veuille consoler les, parents affligés. ’
C’est avec plaisir que nôùs relevons
des journaux de rarrondigsement que
M. le prof. J. CoïsSon, juge de paix à la
Tour, vient d’être désigné comme un des
examinateurs à l’Université, pour l’obtention du diplôme de langue française.
MASSEL. Le 14 mars la Comrfîissiou
Exécutive pour notre indépendance financière visita les 117 familles de la paroisse. Le travail n’a pas été facile partout, mais dans l’ensemble le résultat p*
été bon puisque -83 familles interrogées,
ont porté leurs cqtisations annuelles de
111 à 250 frs. — Les familles absentes et
même les réfractaires — il y en a qui sont
toujours réfractaires quand il s’agit de
de donner dans leur intérêt comme’#'
Vaudois et par un sentiment de solida- .
rité chrétienne et la reconnaissance en- ,>
vers Dieu ne manqueront pas d’imiter le
bel-exemple qui vient de leur être donné.
La paroisse de Massel a été particulièrement privilégiée; elle a donné à
l’Eglise un bon nombre d’ouvriers et
nous avons la persuasion qu’elle continuéra à garder le bon dépôt de la foi;'
en résistant à tout ce qui est contraire
à l’amour de Christ et à son règne.
Nous apprenons qu’après cinq mois de
travail la Commission nommée par la
Table a terminé sa tâche avec un succès
encourageant. ^
RODORET, Le PÀ mars a eu lieu la
visite d’Eglise présidée par M. Eugènd““"^
Revel, qui, après le culte, proposa à l’étude de l’assemblée les deux sujets à l’ordre du jour: 1° L’activité des membres
d’Eglise; 2° L’administration dans l’Eglise locale pendant ces trois dernières
années. , ■ . i'
Cofhmènt pùis-j« être utile à*-môii;
EgS|è de ipyangile,*dg^se. *
demander chaque chrétien, do||t. répondre: a) En obéissant à Tordre appsto^, ,
lique ; n’abandonnez • pas les saintes as-,
semblées; b) En participant à la SâinteGèuq témoignage de ma fqT et source de.
vie; c) Par,fatpn .eoncoüTs volontaire et
zél^i^qnla-bonne majrclieidu chant; le
chrétien vivant fhante avec joie; d) En,,'
sanCtîfja’nt le dimanche^ jour,du Seigneur,,
et en je réservant pour les besoins de
mog, aniè etti’œuvre/ Seigneur; ej Par,
ma conduite de chaque instant, par ma
vie^üàre;,./), Par un,pspriUde . sacrifice
qui me pousse à donner, et à me.donner , ,
au Ssâgneni’, sans ; marchander et surtout ,
sans murmurer.T^
■" î Í . -.r • ■
2° Administration de l’Eglise: Le Pré-,
sideu^|.|e la, Cpmmisskm Eiécutivé dés
clare que les comptes et les pég^stres- sont
en règle et, emattendant que la Commission technique nommée parja^V. Table
conïMiihjue les. cohclüsiùris <Îe ¡^s^'re-,
cherches »t de sçs études pour la gou*;
vernade chacun, il croit deycir , çpnseillef
à la congrégation de prendre toutes 1^,.,
mesures nécessaires pour maintenir ses,
droitâi* dé priîpriêié sur les immetîbles qui,
lui appartiennent, de faire-en outre des
contWts dé ïocùtion écrits pour ceux cédés
au:^^Uiniuues,|»o.ui‘ Iç^ qespiçi8.de Tins-t..
tnictiôà où aux particùliersT
■ ■' '/|N ‘ ' "/'.'n >,! ^—ii
JWiwellèè et mkiefs.
cheç dont il nîà ^as. ptris Tinitialive, et
qu’il est censé ignorer. - ^ '
Les officiers de complérpent jies ,classes
1882-1887 sont* raiipelés poni- ùné' périoi^ de 60 jours, en conf prïuitiê fier ta Icij
approuvée dernièrement.' - ,
La ville de Przemysl a dû se rendre
après six mois'de siège. Les Russes sont
entrés dans la grande forteresse autrichienne qui leur barrait le chemin et tenait immobilisée une àrnntêè dé plus de,
lOÔ.OOO, hommes. ^ ’"^’'‘Les ^ Aôfricfiiéhs
avaient réussi une fois, pendant lù mois
d’octobre à' dégager, en partie.Tarjplaee,.
-Mais après la défaite ,du,.Ban tpûtês les'
tentatives avaient été inutiles. La garnison, a tenté plusieurs fois des sorties, etf
grâce' aux puissantes artilleries elle'à pu’
maintenir les, assiégeants èr une assez
grande distance dès fortificationi. Les
Russes n’ont'pas pris là ville d'as^üt : la
capi,tulatidii. est due aux pertes, à'tiépuisëment des forces, dès vivres-et'dés munitions., Les opérations de guerre reprendront àvee plus d’intensité ,du côté de
Gracovie et/dans les Carpathes; où les
Russes annoncent avoir occupé des positions iiiiportântes. La fonte prochaine
des neiges permettra auii arùléés d’avancer plus facilernent et les combats deviendront plus vastes et plus meurtriers;’
Lev-Russés ont de nouveau pussé la
frpntièfce àlleipatìde du coté de/la Prusse;
orientale. Us étaient entrésidàns la ville
de Memel,.m,ais Tarmée allemaudè les, a;
obligés d’évacuer cette ville. Lés Allemaiids ouf occupé dès villes rüssés Sur la
mêrrié frontière niais aucun còitìbàf considérable n’est signalé pendantçés dernierS.joUES. .’„y;, ';'î,r
Les bulletins de la guerre surTe-frönt
occidental sont toujours les. mém.es. Lés.
Français annoncent des progrès enjCj^aHi-:,
pagnè, les Allemands sont devenus'.frès
lactmiques,-/. les Anglais, après:, «avoir’
avancé du côté de Saint-Eloi et-Nteuve
Chapelle, n’ont,.pas çontinué leur offensive. ÇalaisjtBunjkeTque^Soq^^^
pêriodiquemenf pdf dés àvionf /éû aes
Il s’^t f«i^éi|ux ETATSf||NIS, souS:
la présidence de M. Ch. Ingefsôll, une
associâtion sous la denomination, de Tft|
United States of Europe ‘Assoèiatidri) ayant
son siège à Néw^York, iHÔÎfi Broadway.
Considérant que toutesfésvnâtions beU
ligér,.§ntes,,^ontie bon,4i:oit,,.pour elles à
leu:?"P%iftt'‘du vùé; qüS toutes défendéni
.leur hôimeur, leur territoire, lepr; race eL«,:ji4gqafe|es,;;^|epip
■ f leur vie nâtiônale; fiue les îrottements . Zeppelins ont fait une incursion suj Paris;
l'eittre races et nations spont cr^s ot é'n|rf- /., <etv lancé plusieqfs boiiibes Incendiaires.|
téfhùs par les obÿta|i^s cqntre nature ppi» . Quqlc^es^ |j|£|sé§ et quelqùgsidégâts ma-f
posés au Gommerc^; que Téxistence déà' tériëls/;îrtais jien de très gràyÎ.. La popu
tarifs de douane est la cause des haines lation parisienne ne s’est pas effrayée dé;
nationales et de races; qu’elle exj;^ des cette yMte nbetUr««.; Les dirigeables ont
armées pour lès défèndfè.àtiqtfftii sup- été Tacíleááíf ágífálés et mis en fuite.
' primant les douanes on permettrait aux U/attaqué contre les Dardanelles a/
* coûté de gravés pertes aux flottés alliées.^
Denk grands cuirassés-anglais et un cui, ^ TùsséTraùçais; ont -ièté par des mi-/
nés flottantes ét par Tartillerie des forts.
armées de destruction et de irïoft'de'de; Véhir des -armées de production et de
,yip ; pour les ra^ons qui, y||!unent d’être
, mentionnées, TAssociâtiolf, dàiis un'meetîng convoqué pour le 7 janvier de cette
¿ année, a invité les assistants à signer une
/résolution adressée au .président et au
Congrès des Etats-Unis et aux peuples
d’Europe, « invitant avec instance le pré- . . , . , .
sident des Etats-Unis et les branches operationsfies qu| 1^
présentativeà du gouvernement à faire P^i^ettra et ils sont peï^uÿ^ >d arn' • ver dans quelques semaines/ià Gonçtan
Dèüx autres cuirassés ont souffert des
avaries sérieuses, et, ce qui est plus triste,'
iUfâùf déplorer la perte de /phïs de 3000
vies hamâîùês. Malgré’ cela les alliés re
■"'des démarches en vue de la réunion à La
- Haye d’un congrès des gouvernements et
des peuples de l’Europe, dans le dessein
d’amener la fin de la guerre,- le désarmeEftent universel et l’établissement dés
Etats-Unis d’Europe». ’
ai
■S'
Noiivelles politiques.
i, :|La Chambre des députés s’est ajournée
jusqu’au 12 mai. Les derniers jours elle
à tenu deux séances quotidiennes* pour
vbter les nombreux projets de Toi, dont
1 plusieurs urgents, qui attendaient l’ap,;f probation de l’assemblée législative. Citpns les lois en faveur des pays dévastés
, par le tremblement de terre, une loi sur
' la Sardaigne, sur les sociétés anonimes,
sur la navigation inférieure, etc. Ce sont
deTongues vacances," et les socialistes au, raient voulu les écourter, mais le Président du Conseil, qui avait lui-même fixé
là date, a demandé pleine liberté d’actiou
en vue des événements internationaux.
Le Gouvernement ést d’accord avec le
« Parlement pour sauvegarder les intérêts
^ légitimes et les justes aspirations du
* Pays. C’est pour cela qu’il a demandé et
pbtenu la pleine confiance.
Les pourparlers entre Berlin ét ’tienne
relatifs à la rectification de notre frontière orientale, n’ont pas fait de progrès
cette semaine. Rien'd’officiel/m de sûr
n*a été annoncé, et notre Gouvernement
continue à se désintéresser de ces démar
tipople, malgré les pertes qifTls devront
encore ù'écesslÉremént subir.
■'ÿi - ■ ‘À • ■ ' ■
L’attaque coutre ^inyrne n’a/pas été
pipursuivie. Les flottes alliées ont bombardé lys forts de ceintüre. Quelques
jourpaux ont annoncé aussi uli jiébarquement de troupes, mais la nouvelle li’a
pas été confirmée. Là aussi pu attend que
le térnps devienne meilleur'pouf renouveler le 'bombardement et occuper la
ville. U
La Bulgarie.est en grand émoi. Un fort
parti pousse le Gouvernement à lu guerre
contre l’Autriche et l’Allemagne, mais
pour le moment les neutralistes ont le
dessus. Les préparatifs militaires n’en
continuent pas moins : une ètincêlle, quelconque peut mettre, le. feu àiix *poudres
et élargir encore le grand conflit européen
^ -E. L.
àb. pt^és et n<m qnittancésT
1914: Cé^ar^Peyronel, Nè^-York
Dr.
if'Â
Biava, Iffilan.
D’un éx-abonné de Turin... pour? fr. 3.
<1915! P. B. Bertin, Marseille — D. Pagetto, S.,Remo (échoit i'’ juillet 191,5).
C.-A, Tron, Directeur-réspônscéble.
i'VENÛRE
S’adresser à M. E. Davït, Nàzerots,
Luserne St-Jean.
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ANTICANIZIE-MieONE
RIDONA IN BREVE TEMPO E SENZA DISTURBI
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIMITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeuoliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, nc la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone ii nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
attestato
Signori MIOONE & C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
mi ridonasse al capelli cd alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bellezza delia gioventù senza avere il
minimo disturbo ncli’applicazione.
Una sola bottiglia delia vostra Anticanizie mi basiò ed ora non ho un solo pelo bianca.
(I
Sono pienamente convinto che questa vostra spedalità non è una tintura, ma un’,acqua che
non macchia nè la biancheri,a, nè la pelle ed agisce suda cute e sui bulbi dei peli facendo
scomparire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ora essi
non cadono pih, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. PEIRANI ENRICO.
• Costa L. 4 la bottiglia, cent. 80 in più per la spedizione 2 bottiglie L. 8- - 3 bottiglie U. 11 franche di porto ed è in vendita
presso tutti I Farmacisti, Parrucchieri e Droghieri.
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