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Soixante-dixìème année - Anno XII".
6 JuUlot 1934='
N» 27
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PABAJSSANT‘OHA.QirB*VÉÑI>BEDI
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Italie et Colonies italiennes ....
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On s'abomieià TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
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. Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
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POUR Li YIE INTÉBIEDBR
J/oire père !
«Notice Père qui es aux cieux».
Matthieu VI, 9.
Non pas « yrum », mais « mire » Pèir© !
De la notioaii ide la paternité dmniel idiécouJe logiquiemeniti la motion de la fraternité humaine.
Au-de^us let par d.elà les barrières drespar les races, les reltigions, les états,
la culture, l’argent, les âges, les océans,
les montagnes. Dieu est notre- Père.
Le Père unit dans son amour toute l’humanité présente, passée et à venir, car
elle a sur tous lies points du globe, à tous
les degrés die la vie sociale, à tous les moments ide l’histoire, les mêmes besoins
fondamentaux.
«Notre Père», Ce mtre, condamnant
tout égoïsme proclame la solidarité humaine. Notre péché est si grand que nous,
ne pouvons même pas' invoquer l’analogie
de la famille pour démomtrer l’unité et
l’harmonie par l’esprit qui règne entre
ses membres : esprit bien souvent d'égoïsme qui sépare .aju- lieu d’'unir.
Si l’amour doit unir, dans la famdlle,
non seufement lie père aux enfanit^ mais
les enfants aux enfants, oe même amour
doit unir entre eux tes membres de la famille humaine.. '
Mais aussi longtemps que le racisme et
le nationalisme (caricatuire et dégénération du ipatriotisme) primeront sur tout
autre æntiment et seront déihfe, aussi
longtemps que Torguieil et l’intérêt nous
dicteront la loi, nous pourrons croire en
Dieu, peut-être en Dieu Père, jamais en
Dieu notre Pèrei.
Dans certaines réunions internationales
les délégués de toutes les Eglises chrétiennes non romaines ont répété ensemble^
chacune dans sa langue, la prière « Notre
Père»... Sentimentalisme? Non! Mafe
dans le cas d'un conflit intterniatiQnal (guod
Dms avertx^ !), auraient-ils, les chrétiens,
la force d’en faire autant et d’accepter
sincèrement et courageusement toutes les
conséquences (d’un pareil acte? Frères,
donc...
— Frères ! Et dans les salons on étale
la richesse tandis qu’on s’étiole dans les
bouges. Nous accumulons de Fargient, tandis qu’au près et au loin les païens miqureut sans avoir appris à prier : « Notre
Père».
Eélégués sur la même sombre planète
qui les emporte à travers l’espace infini,
soumis aux mêmes lois impitoyables, souffrant déjà d’infirmités multiples inhérentes à leur nature, les hommes sont assez
méchants et assez sots pour se combattre
et se tuer.
Trêve à la Hutte économique, politique!,
religieuse, initeimatianale !i
^ Dirnde et inÿpera», c’est la formule et
la tactique de Satan : djviæ si tu veux
régner. Il r^e parce que nous sommes
divisés.
Notre frère art-fl péché contre nous ?
En sommes-nous bien sûrs, et, d’ailleurs,
n'avons-nous jamais péché ?
Nous confesser réciproquement nos péchés et répéter ensemble « Notre Père»...,
n'est=ce pas le moyen'd’obtenir le pardon
de Dieu?
Rabbin Nathan, après avoir longuement
résisté au p^é, tomba. H avait un ami,
rabbin Isaac, dont il perdrait l’amitié,
pensa-t-il, à cause de sa chute. Mais il
irait vers lui et lui parlerait et liii dirait
tout. Dès qu’ils se rencontrèrent, les deux
amis s’embriassèrenit tendrement ; mais
soudain rabbin Nathan se dégagea des
bras de son ami et lui confessa son péché.
A cette confession, rabbin Isaac, humilié
et confus, avoua que lui aussi avait péché
et demondia à son ami de prier i>our lui.
Et ,alors, là idans le dfeert, enveloppés de
la douce lumière du wledl couchant, rabbin Nathan et rabbin Isaac s’agenouillèrent et chacun pria pour son ami :
Et qucmvd enfin ils se levèrent pour s'embrasser.
Le pardon de Dieu ils virent dans leur long
baiser. AUB. R.
L’Ienre de La Mennaid.
La toute récente parution du La Mennais de M. Treves (Edit. Gilardi et Noto,
Müan)„ dont un ample compte-rendu^ a
paru dans La Lwce, a remiis sur le tapis,
chez nous aussi, tout ce qui a trait à ce
« prêtre » condamné par la papauté. Rien
de plus juste, ce me semble, que de parler
de lui dans nos jouitniaux vaudo^ puisque
cet abbé a été accusé et condamné, aussi,
pour crime de « vaudoiserie ».
Le' théologien qui a rédigé l’Encyclique
SingvMri nos, par laquelle Lamennais (ou
La IMennais) et ses Paroles d’wn Croyant
ont été condamnés, a découviert dans cette
œuvre telles des hérésies de Wicleff, condamnées par le Concile de Constance, en
1414, et telles autres des Vaudois, condamnée p:ar le pape Luce, en 1183.
On a cherché die laver Lamennais ou, si
vous préféreiz, de le purger de toute tache
d’hérésie. Pierre Harispft et à sa suite
J.-J. Broiisson et d’autres encore, et même,
au fond, ledit M. Treve, cherchent à démontrer qu’d a été catholique et « prêtre »
toute Sa vie durant.
Evidemment s’il est loisible, pour un observateur suiperficieJ, de supposer qu’entre
les 53 propositions des Viaudois^ les 45 de
Wicleff et les Paroles d’m Croyant il tx’y
a, dans toute cette « thériaque infernale »,
comme l’appelle iacariâtrement M. Blrousson, TfeU' qui rappelle les Paroles d’un
Croyant, il est tout autant possible, en y
regardant de plus près, d’y entrevoir bien
plus qu’une simple ressemblance à maints
égards.
D’ailleurs pour lancer l’accusaition de .
protestantisme contre Lamerunais, était-ce.
bien juste de le confronter à un Wicleff,
condamné au début du XV® sièclei, et aux
Vaudois, tels qu’îls apparaisgeint à travers
les oxîcusations dont ils étaient l’objet, vers
îa fin du XII®? Ne fallait-il pas plutôt,
comme la fait son ami Lacordaire, prêtre
lui aussi, l’inculper d'uni protestantisme,
vaudois ou non, mais en tous cas plus
moderne ?
Prêtre ou non, vaudiois ou non, protes- ' j
tant ou évangélique (donnez-lui te titre
quTâ vous plaira) voici en tous cas ce qufil
dit d'essentiel, et même d’essentieDement
beau, ce chrétien ardent dans la bitte et
brûlant du désir à’instauTare omrda in
Christo, de tout renouveler dans l’esprit
du (Xiirist.
tí<jí Aimez-vaus les uns les autres, et vous
«fie cîiainidrez nii les grands, ni les prin« pès, ni tes rois.
« Ils ne sont forts contre vous que parce
« fipe vous n’êteB point unis, que parce
«.que vous ne vous aimez point comme
« des frères les uns tes autrœ ».
SüNe vous sembie(-fc-il pas d’entendre
ïm barbe vaudois pariant à ses frères
persécutés ?
. * * *
encore : « (ÿiand vous voyez un hom«-nie conduit en prison ou au supplice!, ne
«jypus pressez pals de dire : « C<dui-là est
«.îtn homme méchant, qui a commis iM
tififiime contre les hommes ». Car peut-être
«j!^-ce un homme de bièn qui a voulu
«siervir les hommes, et qui en est puni
■_«.par leurs oppresseurs.
JJ.« Quand vous voyez un peuple chargé
ji^die fers et livré au bourreau, ne vous
«Pressez pas de dire : « Ce peuple est wn
violent, qui voulait troubler la
€.paix de la terre».
.Maintes pages de notre histoire vau.fifoiee ne! vous semblent-elles pas suggérer
dé pareilles réflexions ?
I
^ Et Lamennaiis ne sembleit41 pas rap.¿eler à la coincorde la plus absolue non
jeulemelnt notre peuide mais tous les peuples de la terpe, topsqu’ii -s’extslatne :
«Si l’on vous demandé : «Combien êtesvous ? », lépondeiz : « Nom s&rmfies un, car
nos-frères, c’est nam, et nous, c’est nos
frères » ? , ■
* * *
Dams son admirable XII® chapitre nous
lisons éntre autres choses :
« Si l’ou' a commis contre vous quelque
« injustice, commencez par bannir tout
« sentiraient de haine de votre cœur, et
« puis, levant les mains et les yeux en
«haut, dites à votre Père, qui est dans
« les cieux :
« O Père, vous êtes le pirotectteur de FilOr
« nocent et de l’opprimé ; car c’est votre
« amour qui a créé le mondiez et c’est votre
« justice qui 1e gouvomei. Vous voulez
« qu’elle règne sur la teatre et le méchant
« y oppose sa volonté mauvaise.
« C’est pourquoi nous avons résolu de
« combattre te méchianit.. ».
Voilà l’hommo ardent, te chrétien qui
connaît les devoito de la lutte.
Tout comme nos pères, (ni'est-œ pas ?...
Ss*He
On a dit, et IM. Treves se plaît à te
répéter, que Lamennais n'a point cessé
d’être «prêtre» même lorsqu’il n’avait
plus la soutana
Eh bien! mtentdez-le oe «prêtre» parler du système des... autres prêtres.
C’est un. souverain « la tête ceinte d’une
couronne » qui parle. Voici ce qu’il dît :
« Il faut gagner les prêtres du Christ
« avec des biens, des honneurs et do' la
« puissance.
« Et il commanderont au peuple, de la
« part de Christ, de nous être soumis en
« tout, quoi qxte nous fassions, quoi que
« nous ordonnions. Et l|e peiuidle les croira,
« et ü obéira par conscience, et notre pou«voir sera plus affermi qu’auparavont ».
N’est-oe pas la théorie du bras séculier ?
Le prêtre, au pied de la lettre, l'acceptet-il ? Lamennais l’a condamnée en lui opposant paroles divines : « Mon jour
approche. Adore et ne crains rien».
Si Lamramais a été «prêtre» pendant
toute sa vie, souhaitons que bien d’autres
« prêtres » lui resœmhlent aussi à cet
égard.
» « »
Et voici qui est parfaitement vaudois,
vaudois de 1183. La 35® proportion des
Vaudois affirmait « c[a’a<ucun juge ni souverain ne peut oonidaranier im homme à
mort », et Lamennais, de son côté, écrit :
« On a vu des temps où rhomime en égor« géant l’homme dont te croyances diffé<< raient des siennes, se persuadait d’offrir
«un sacrifice agréable à Dî|eU.
« Ayez en abomination ces meurtres
« exécrables. Comment le meurtre de
« l’homme pourrait-il plaire à Dieu qoi
« a dit à l’homme : Tm ne tueras pamt » ?
« ...Quoi d© plus insensé que de dire aux
« hommes : Croyez ou mourez ! ».
« .„Jésus passa en faisant 1e bietn, atti.« rant à lui par sa bonté, et touchajiit par
« sa douceur te âmes te plus dures ».
« ...L'esprit de Jésus est un esprit de
«paix, de miséricorde et d’amour.
« Ceux qifi persécutent en son nom, qui
« semtent te consciences avec l’épée, qui
«torturent te corps pour convertir l’âme,
« qui font couler des pleurs au lieu de les
« essuy®", ceux-là n'ont pas l’ei^rit de
«Jésus».
L’esprit de Jésus, pas l’esprit dûi monde :
c’est là ce qui triomphera.
* » *
Et voici encore’ Lamennais, l’homme de
paix, qui parlei.
« Ne" dites poiut ; « Celui-là est d’im
«peuple, et moi je suis d’un autre peu«pife». Car tous te peuples ont eu sur
«la terre te même père qui est Adam, et
«ont dans le ciel te même père, qui est
« Dieu... ».
Et plus loin, au XV® chapitre (superbe
chapitre sur ramour), il écrit :
«Vous n’avez qu’un jour à passer sur
« la terre ; faîtes en sorte de te passer
« ©n paix.
« La palix est te fruit de l’amour ', car,
«pour vivre en paix, ü faut savoir sup« porter bien, des choses...
«Aimez donc vos frères qui sont dans
« le monde, et aimez-te jusqu’à la fin... ».
Et au chapitre XIX :
« ...Quiconque sépare te familles des
«familles, te nations des nations, divise
« ce que Dieu a uni : ü fait Fœuvre de
« Satan ».
Plus loin il affirme que «la liberté est
le premier dès droits» et que «l’oppresseur qui se couvre de son nom; est te pire
des oppresseurs».
Et ses invectives s’accumulent, se suivent et se multipliait à mesure qu’ü
approche de la fin de son ouvrage.
Entendez-le :
« ...Il n’y a guère que de mauvaises lois
dans te monde. Quelle autre loi faUt-il à
celui qui a la loi du Christ ?... ».
« ...Fils d’Adam, ces meules sont les lois
de ceux qui vous gouvernent, et ce qu’ils
broient c'est vous... ».
Mais si vous allez accuser Lamennais
d’anarchisme, détrompez-vous.
Si tel avait été cet homme, ü n'aurait
pas proclamé que :
« L’ordre est te bi^ l’intérêt de tons ».
« Ne buvez point à la coupe du crime :
« au fond est Famèr© détresse et l’angoisse
« de la mort ».
Il n’aurait pas pleuré lui, Fami de Mazzini, sur ceux que l’on « condamnait à la
prison dure» {carcere dmo) pour avoir
2
L’Echo des Vallées - Vendmdi 6 Juillet 1934-XII
prononcé «le mot die patrie» ou pour
avoir « soigné leurs frênes ¡blessés ».
Mais il savait d’aultre part ausisi (pe la
grande, la vraie patrie «n’esft point icïhas; rhomme vainement Fy cheircfae; ce
qu'ü prend pour eOte nTest qtu'un g^te
d'une nuit».
C’est bien ?homme idui jour qui peut
parler ainsi, l’homme connaissant les nécessités :dle l’Etat et die la société, luniies»
point enrayées, par une solide morale
religieuse fondée sur ces Evangiles dont
il (nous a laissé une dies plus touchantes
traductions.
C’est bien encore le parler même d’im
bon VaJüdois. — Qu’ieln pensez-vous ?
S. P.
Le centenaire ne la Ble de Lntlier.
Il y a, cette année, quatre cents ans que
Luther terminadt sa trad(ucti<Hx de la Bible, qui ,a joué un si grand rôle dans le
développement non seulement de la Réforme allemande, mais aussi de la langue
allemande. Nous empruntons au Ténrnffnage rhistoire de cette tnaduotion.
^ En 1S17, Luther fit par,aitre ime version et une exiphcation des psaumes péhitentiaux; puis vinrent les dix commandements et le Notre Père. OVliais c’est aprfe
la diète de Worms, seulement, lorsque
l’Electeur de Saxe l’eut enfermé à la Wiartbourg, pour le soustraire aux poiursuites
de ses ennemliSi que le Réformateur entreprit idéfinitiviement la traduction des
Ecritures. Il vint à bout du Nouveau Testament en dix semaindSL Rentré à Wîttemberg, au printemps 1522, R te revit
avec ses amis, Mèlanchton en particulier.
Le petit livre parut ein sep,tembre de la
même année, d’où te nom de: BiMe de
septembre.
Restait l’Ancien Testament. Luther, qui
n’avait pas appris Fhébreu dans sa jeunesse, n avait pas ceé l’entreprendre seul'.
Il s’y mit alors. Dès 1523, il avait achevé
le Pentateuque, en 1524 les Livres
historiques.
Les Livres poétiques et tes Prophètes
lui donneront infiniiment plus de peine.
Seuls, les Juifs savaient Fhébreu, et encore
leurs connaissancels n’étaient-eltes pas absolument sûres. Luther et ses travaillèretnt avec une conscience admirable.
« Il nous a fallu parfois quatre jours pour
traduire trois lignes de Job. Parfois, nous
avons cherché te sens di’un. mot durant
quinze jours, voire même trois et quatre
semaines, sans y ijarvenir». ¡Même dans
la traduction du Pentateuque, les termes
de la lalngue dies sacrifices étaient incertains. Luther fit tuer et dépecer devant
lui un agneau ét demamda à un boucher
de lui en nommer les parties. Pour rendre avec exactitude le nom des pierres
précieuses qui omaiepit te pectoral du souverain sacrificateur, il se fit montrer et
nommer cèUes qui figuraiiepit dans te trésor du duc de Saixe.
Enfin, la langue aUemaride n’était pas
fixée. C’était une juxtaposition die dialectes, où il fallait choisir les termes les plus
authentiquement allemands, et qui avaient
chance de s’imposer dans la suite.
L ouvrage terminé parut en septembre 1' 1.
Mais Luther y travailla encore. Un an
avant sa mort il écrivait : « On ne comprend les Bucoliques (poésie pastorale) de
Virgile que lorsqu’on a été berger cinq
ans. Pour comprendre les Géorgiques (poésie sur l’agricutltuire) de ce poète, il faut
avoir été cultivateur cinq ans. Pour comprendre les lettres de Cicéron (orateur et
homme d EJtat) il faut avoir été mêlé vingtcinq ans à la vie publiquei. Pour goûter
la Bible, il faudrait avok dirigé l’Eglise
pendant cent ans, en compagnie des prophètes, comme Elie, Elisée, Jean-Baptiste
et en compagnie de Christ et des Apôtres.
N-: /'uche pas à cette œuvre divine, suisen U. traces en priant de tout ton cœur.
Nous sommes des menidiants ! C’est là la
vérité ».
L’influence de la Bible allemande de Lu
ther fut immense. Littéraire et ixipulaiire
à la fois, élte contribua à fixer la langue
diont eïte devint l’uin des monumeintsi, et
ses expiresaions se gravèrent pirafoindément dans la mémoire des lecteurs. Elle
sembla pousser piarfois la liberté jusqu’à
l’audace, et pourtanlt, dans les passages
mêmes où dite s’éloigne le plus d'un littérahsme servile, elle reste bieu l’expression
k plus exacte de k pensée des auteurs
sacrés, tant elte est pleine de leur esprit.
(JoMnml Rdigimx).
la sltoatioD BiiKiiaitiqoe ea llleaiagDa
Le Synode de Barmen.
Le Synode de la fraction de l’Eglise protestante allemandie attachée à la Confession de foi (Bekenntnjssynod) a siégé pour
la première fois, du 29 au 31 mai, à Barmen. Environ 140 représentants de presque toutes les Eglise protestantes du pays
et m grand nombre d’autres personnalités y ont ipairticipé. Lé Synode avait pour
objet non de fonder une nouvelle Eglise,
ou die supplanter te Synode national, mais
« (de réunir et de ireprésèniter dans l’Eglise '
protestante allemande ceux qui sont attachés aux Confessions de foi... et d’agir de
teille manière que l’Eglise protestante soit
dlirigée conformément à l’Evangile et aux
Confessions de foi et que k Constitution
et te droit ecclésiastiques soient sauvegardés ».
Une Commission théotegique a pu établir une déckraltion qui exprime la foi commune des luthériens et des réformés aile- |
mands. Cette déclaration — qui ne se substitue pas aux confessions des diverses Eglises — est cependant -une base commune
qui permet de considérer l’Eglise protestante affilemande comme une «Gonfédérar
tion des églises allemandes attachées aux
confessions de foi».
Les 6 thèses suivantes qui sont ici résumées indiquent tes fondemmts de cette
déclaration : 1® L’Eglise ne peut reconnaître, à côté de la Patolè de Dieu, aucune
autre irévélation. — 2“ La Parole de Dieu
régit toute k vie et rien d’autre n’existe
qui puisse permettre à l’homme die se faire
prescrire quelque chose par d’autres hommes. Dans tous les domaines de la vie^
l’homme a besoin de la justification par k
foi. 3® L’Eglise ne doit jamiais se soumettre aux convictions pihRosophiques pu
politiques d’une époque quelconque. —
4® Les différentes fonctions dans l’Eglise
ne doivent pas dominer les unœ sur les
autres. Il ne doit donc pas y avoir dans
l’Eglise de Fiihrer investi du droit de dominer. — 5® Selon la volonté de Dieu, l’Etat
a le devoir — dans le monde qui n’est pas
encore sauvé et dans lequel est l’Eglise —
de maintenir die son mieux le droit et k
paix, par k loi let par Tusage de la force.
L’Eghse reconnaît cet ordre établi par
Dieu, et rappelle aux autorités leurs responsabilités particulières à cet égard. —
6“ Par contre, l’Eglise rejette toute fausse
doctrine selon laquelte l’Etat devr,ait et
pou^rrait devenir la seule organisation sociale de k vie humainia De même l’Eglise
ne pourrait pas remplir les tâches de
l’Etat et eiu devenir un organe. Le Synode
rejette nettement too^ souveraineté humaine de l’Bghse.
Cette déclaration demande aux délégués
au Synode de se diriger selon ces principes théotegiques dans lies décisions de politique ecclésiastique qu’ils peuvent avoir
à prendre.
Une Commission juridique a présenté
un rapport insistant sur k nécessité d'êlar
borer une constitution écrite pour l’Eglise
protestante altemande.
Ele devrait formxRer un droit « imprescriptible et immuable». Le rapport précise également l’organisation juridique
nécessaire à l’Eglise.
Parmi les personnalités qui ont pris k
parole à ce Synode, on cite les évêques
Miarahrens (de Hannover), Meiser (de Munich), Wurm (de Stuttgart), le pasteur
von Bodetediwingh, te président Koch, tes
pasteurs Asmussen, Jacobi, Niemolter, les
professeurs von Soden (de Marburg), Karl
Barth (de Bonn), M. Reinhoïd von Tadden, etc.
Le Sjmodi^ qm s’est terminé par quelques grandes assemblées publiques, a
adressé un appel aux paroisses et aux
chrétiens d'Atonagne : « L’unité des Eglises protestantes d'Allemagne », y est-il dit,
« ne peut découler que de la Parole de
Dieu et de la foi 'donnée par le Saint-Esprit ». Le Svnode demonjde aux paroisses
fidètes aux Confessions de foi de te soutenir dans un esprit de prière et de rester
inlassablement groupées autour de teurs
conducteurs spiriituels. s. qj; p_ j
is
^ Le programme du Pèlerinage Vaudois
en Suisse a été définitivement fixé. Nous
en publions un résume :
25 juMl&tDépart, de La Tour, au train
de 6 heures, et de Turin à 8 h. 40 ; de 13
à 18 lieures, visite à Chambéry, où le Pasteur protestant et sa congrégation préparent aux pèlerins une réception fraternelle. A 22 h., arrivée à Genève.
26 jwîlet : Le matin, visite ¡dœ monuments de Genève ; à 11 h., réception solennelle à la cathédrale de Saint-Pierre;
dans l’après-midi, idépart en chemin de fer
pour Prangins ; commémoration de k Glorieuse Rentrée autour du monument ; traversée du Lac Léman de Prangins à Yvoire
et excursion en automibite de Yvoire au
col ide Saxel, refaisant, à travers le lac et
en Savoie, k première étape des Vaudois
à k Qlor'iieuse Rentrée. Le soir, récepition
fraternelle, à laquelle sera présente la Colonie Vaudoise de Genève.
27 juület : Voyage en bateau, de Genève
à Lausanne; visite d’Ouchy et de Lausanne ; le soir, voyage, en chemin de fer,
à Montreux, où aura lieu une grande soirée récréative, .avec groupes de jeunes^ dans
les costumes de l’endroit, chœurs, etc. Les
dames et demoiselles d!u Péleriinage porteront, pour les deux soirées de Genève
et de ¡Montreux, le costume vaudois, et
chanteronli, avec leurs compagnons de
voyage, les hymnes et chants les plus caractéristiques de nos Vallées.
28 juillet: Excursion aux Rochers de
Naye (m. 2045) ; l’ascension se feTia eîi funiculaire, la descente à pied, Oatte montagne est très conniue par sa nature rar
vissante et par sa vue vraiment extraordinaire sur le lac, les Alpes, la chaîne du
Mont Blanc, les cimes de l’OTberland Bernois, etc.
29 juillet : Le matin, culte solennel ;
l’après-midi, visite au fameux château de
ChiUon; le soir, soirée d’adieu. Deux excursions pourront être organisées pour
ceux qui te désireront (frais à part) : l’une
à la Maiseto des Diaconesses, à Saint-Loup ;
l’autre à Spiez, à travers les Alpes de
rOberland Bernois.
30 J'iéllet : Voyage de retour par Genève, en chemin de feîr ; arrêt de quelques
heures à Aix-tesn-Bains, visite au lac de
Bourget et à k fameuse Abbaye de Hautecombe, où se trouvent les tombeaux des
comtes et ducs de Savoie, jusqu’au siècle XVII«.
Le programme porte d’intéressantes informations historiques sur les endroits parcourus par les Vaudois durant l’exil et k
Rentrée du 1686-9, et enfin une carte topographique du parcours, dessinée avec
beaucoup de finesse et de verve par M. Robert Jahier, pasteirr.
Le Pélerinage sera composé d’à peu près
80 pei’sonnes, représentant toutes les classes du peuple vaudois : pasteiurs, profœseurs, avocats, empteyés, agriculteurs, étudiants, Miais la grande majorité sera constituée par notre belle et vigoureuse jeunesse vaudoise, qui portera en Suisse l’expressioin la plus vraie et k plus joyeuse
des. Vallées. Car le but du voyage n’est
pas seulement te tourisme et l’étude ; c’est
surtout une manifestation de sentiments
cordiaux envers nos frères de Suisse, avec
lesquels nous sommes unis jjar des lipinf!
si nombreux et si forts. C’est ôang ce sens
que te Pélerinage sera particulièrement
intéressant et efficace. A. J.
4: $ «
Les journaux religieux de k Suisse —
Sevmm Vamdds, de Lausanne, Semaine
Rdigieme, de Genève — annoncent notre
Pèlerinage avec beaucoup d’intérêt et de
sympathie, ce dont nous leur sommes fort
reconnaissants.
Nos coreligionnaires de Suisse attendent
avec impatience «te voir les coiffes blanches des femmes vaudoisies ! Réd.
A la mémoire de nos Soldats.
Depuis k cérémonie si émouvante qui
eut lieu à Fagarè di Piave (qui s’appelle
aujourd hui « Faragè delk Battaglia ») au
mois d août de l’année dernière, je n’ai
plus envoyé laux lecteurs de notre cher
Ecùo des nouvelles concernant te devoir
qui s’accomiplit au nom de l’Eglise Vaudoise,^ à la mémoire de ses enfants qui ont
donné vaillamment leur vie pour k patrie. Il est temps que je donne quelques
informations.
Depuis te mois d’août 1933 au mois de
juin 1934 plusieurs soldats ont été exhu-^
niés. A 1 occasion de toutes ces exhumations, un.‘ service religieux a été célébréi
A Cividafe, te servicei a eu lieu auprès de
k tombe du vaillant capitaine Vigne Gîova\nmi, dont k veuve a retenu le corps
dans k tombe de famille!.
Le 3 avril et le 28 mai, deux autres services ont eu lieu, à Redipuglia, où ont été
définitivement pkcés' les restes de Ribet
Bairtglomeo, méd. arg. Bertin Antonio, Revel Addfo, et ceux du soldat Pettegrin
Giovanni, de Saint-Jean, dont poub n’avions
pas pu assister à l’exhumation. Le 14 avril,
dans une petite église de Coiloredo di
Prato, un autre service, auprès du cercueil de l’héroïque lieutenant méd. arg.
Grill Gio\V, Stefamo, de Prali, que nous
pûmes après bien des efforts identifier,
et du cercueil du capoiral Plavam Enrico,
dei Pramol.
La plupart de ces rœtes glorieux sont
— après une serupuiteuse dassifteation ■
déposés dans (des chapeUles, et ils seront
plus tard transportes dans les grands Monuments-Ossuaires que l’on est en train
d’élever. Les familles sont toujours informées des changemenits et des cérémonies
qui ont lieu. Quelquefois, une partie de k
famille aæiste. Par exempte, à Asiago, k
famifie Rostan-Rivoire-Gardiol. La cérémonie a été d’autant plus émouvante. Mais
chaque fois nous pensons avec une sympathie intense aux parents, pour lesquels
nous implorons les consoktions et les bénédictions qui dérivent de l’espérance et
de k foi.
Nous avons ici un moyen très efficace
de témoigner de notre foi dans des localités où l’on ne nous connaît pas. Nous
pourrions citer à ce sujet des faits très
intéressants. Mais il nous faut terminer.
Ajoutons encore que te 9 mai a eu lieu
l’exhumation d’uln ressortissant des « Pentecostali», le' capitaine Vaini Antonio, de
La Spezia. Le Pasteur vaudois fut chargé
du service, auquel participèrent le frère,
lui-même capitaine, et k veuve. Une vraie
foule assistait, y compris lœ autorités de
Sesto Cobdovado, un monseigneur et un
autre prêtre. D y ept beaucoup d’attention et de respect.
Qu’il me soit encore ¡permiis d’ajouter
un mot. J’espère qu’il sera écouté! Comme nous le disions il y a envircm un an,
nous avons le sentiment d’accomplir un
devoir précis envers k mémoire de nos
vaillants frères tombés pour l’honneur de ,
k patrie, et qui ont honoré aussi! te peuple vaudois. Mais, ajoutions-nous, il y a
une préoccupation qui nous suggère un
appel que tes circonstances rendent nécessaire. Tout le monde sait que l’Admi- '
nistration de notre Eglise traverse un moment très critique, qui nous impose k plus
stricte économie. Et c’est ce qui nous préoccupe, biéu plus que te surcroît de travail, que nous faisons du reste fort volontiers, comme tm devoir sacré. Or, tout en
faisant k plus grande attention, tes frais de
voyage sont assez considérables. Quelques
familles nous^ont envoyé leur cantribution.
3
L’Echo des Vallées -^Vendiedi^e Juillet 1934-XII
domit nous leur sommes ¡recoimiaiBsaiats.
Nous aurions besoin que bien d'autoets fassent de même, et que, au surplus, ceux
qui le peuvent, nous donnent généreusement, afin de suppléer à l'impœsibiMté
dans laquelle se trouvent jd’atitres familles
d'envoyer leur couitributioin. Peut-être les
Consistoires pourraâent-ils nous aider, en
mémoire des ^fants de leurs paroisses,
voire même nw^ennant une collecte à l’issue d’un culte ou d’une réunion en plein
air. Et pourquoi une aüde ne viendraitelle pas à la suite d^une réunion de jeunesse ? Nous sommes persuadés et confiants que notre appel sera entendu par
nos bons frères Vaudois, et dès maintenant nous les en remercions.
G. Bertuîîatti.
£c lHoilftattor i Cdiiboorg.
Nous avons annoncé, ij y a quelque
temps, que TUniversité d’Edimibqurg avait
déoerné à notre modéraiteur, M. V. A. Costabel, le grade de docteur en^ théologie,
Doctor Divimtutis {D. D.).
sM. Costabel s’est rendu à Edimbourg à
la fin de juin pour y recevoir officieUememt le titre et les insignes du grade,
dans la cérémoinae solenneflie diu capping.
L’accueil qu’on a fait à notre' Modérateur a été dies' plus cordiaux. Le pasteur
E. J. Hagan, O. B. E., et sa Dame, lui ont
donné une hospitalilé exquise.
Les cérémonies ofReieHies ont commencé
ie 27 juin, au soir, par un dîner offert
aux nouveaux docteurs en théologie, par
le doyen de la Eajculté' dè Théologie d’&
dimSbourg, prof. W. A. Curtis, D. D.
M. Costabel y eut une place d’honneur,
étant assis à la droite dû doyen, et l’occasioïii de prononcer un discours.
La grande cérémonie' universitaire eut
lieu le 28 juin, dans l’immense Hall, avec
une assistance d’environ 2500 personnes,
reprraetotant le monidie inlteiectuel, politique, soeîal die la noble vieille Ecosse.
Au moment de la lecture des noms des
nouveaux docteurs, celui du Modérateur
de l’Eglise Vaudoise fut souligné par de
vifs applaudiissements.
Suivit un magnifique, grandiose service
religieux, dans la calthédralè de SLGiles,
présidé par le dOcteur Ourtis.
Le discours de circonstance fut prononcé
par le prof. W. P. Paterson, D. D., un
ancien modérateur de l’Eglise d’Ecosse.
Le service, rehaussé par de' la musique
excellente, laissa dans tous les assistants
une impression profonde.
Au limch, notre Modérateur eut une
place centrale à côté de personnages très
en vue ; il n’y eut que trois discours; et
M. Costabel' fut te seul des docteurs en
théologie à parler. Nous pouvons ajouter
qu il fut le premier à répondre au discours
du Président, suivi par M. Cecil Hurst,
président du Tribunal de La Haye, et par
ie prof. Darcy W. Tihoimpson.
Dans l’après-mdidi (du même jour, M Costabel fut encore invité par la Women’s
Ünùm, et le soir à un dîner offert par ie
Becteur (Principal) de rUniversité.
Partout il a eu l’impression que TBglfee
Vaudoise qu’il représentait est encore appréciée et aimée.
L’Eglise, dans son ensemble, ne peut que
se réjouir de l’honneur conféré à son chef
et de l’accueil vraiment fraternel qu’on
lui a fait à Edimbourg.
M. Costabel n’a pas malnqué de profiter
de son voyage dans l’intérêt général de
1 Eglise, et à Londrr^ il a e!u un entretien
avec quelques membres du Comité de la
WaMensian Aid Sodety.
H vient de rentrer à La Tour, fatigué
mais content, ^tisfait surtout dé la grande
estime dont ü a vu entourée son
notre Eglise.
L’Avvocato ITEFAKC ►EYROT
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore 10 alle ore 12.
IV' CAMP-CONGRÈS
de la Fdddrata Mile Vaadeise
Pomaret - Jeadl 80 août-lnndl 3 septembra 193i.
Cette anniêie ausad le Camip-CoiigTès aura
lieu dans les Vallées Viajudoises, au Pomaret.
Ceux qui y piraidront part arrivieront dans
la journée de jeudi, afin d’assister au culte
solennel d’iniauguratian, le soir à 20 h. 30,
dans le temple.
On servira les repas depuis le jeudi soir
jusqu’au lundi matin.
Non seulement' tes memibres de la 'Fédération Juvénile Vaudodse, mais aussi les
jeunes gens et les jeunes filles des autres
églises évangéliques peuvent participer
au Camp. Le Comité désire accorder une
grande place au recueillement et à la discussion fraternelle de certains problèmes
religieux qui intére^ient la jeunesse. En
outre les Campjstes démontreront leur eUr
thousiasme et leur foi en participant aux
réunions d’appel qui auront beu dans les
paroisses avoisinantes. Dans le passé, le
Camp U été pour bien des personnes une
souree de vJe nouvelle et plusieurs jeunes
gens en gardetot un précieux souvenir.
Le motto du Camp est celui-ci : Eglises
vivantes.
Le programme avec tous les détails sera
publié au commenoement du mois d’août.
S’adresær, pour les renseignements, à
M. le pasteur G. Combd - Pomaretto - Perosa Argentina (Torino).
Le prix ide la pension est die L 10 par
jour (L. 30 pour la durée du Camp); en
plus L 2 pour l’inscription. Le togement
sera très simple, les repas journaliers au
nombre de trois. Les membres de la F. J.
V., ainsi que les représentants de la Jeunesse Baptiste et Wesléyenne, jouiront du
rabais du 50 %. Le lundi matin, ceux
quli le désireront pourront se rendre à
La Tour, pour l’ouverture du Synode.
Un Comité de Dames, sous la direction
de Mme Gamba, pensera à loger lœ ftemaîseles chez tes famibes de la paroisse.
Nous sommes heureux d’annoncer que
le iprésident du Comité Mondial' des Activité ChirétSennes {Christian Endeavor),
dtOQteur Daniel Pding, prédicateur très
connu, dont la voix est entendue chaque
semaine par les radioHamateurs d’Amérique, visitera le Camp et les Vallées Vaudoises. Il viendra en Europe avec un nombreux groupe de membres des Activités
Chrétiennes d’Amérique.
AVIS.
Le modérateur, doct. V. A. Costabel, et
le secrétaire de lu Table, M. A. Boston,
sont maintenant à La Tour. — Adresser :
Casa Valdese - Torre Pdlice {Torino).
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 25 Giügno al 1° Luglio 1934-XII
Nascite N» 0 — Decessi N» 0
QONS R
JE£
us
M. S. J. Simond, Londres ; Pour i’Orphebnalt, L. 39 - Pour l’Hopitail, 39.
Mario e Meta Galian, in memoria del
compianto e venerato amico C. A. Tron,
per TAsio dei Vecchi di San Germano,
L. 500.
Ffewrs en scmvemr de M. C. A. Trm:
L'Union des Mères de La Tour, pour
TAsile de Saint-Germain, L 20 - M. Et.
Eynard, diacre, pour Id., 20 - Le
pour TAsile d’enfance, 20 - David G^dou, pour TAsile de Saint-Germain, 10.
» « He
LA TOUR. Jeudi de la semaine passée
a eu beu Tenterrement de M.Ile Albano
AÆe, qu’une pénible maladie a enlevée
à Taffœtion de ses parents, à Tâge de 28
ans. Nous voulons redire à la famille la
vive sympathie dont nous l’entourons dans
cette grande épreuve.
— Dimanche dernier, dans Tapré-midi,
a eu lieu le saggio que les enfants de notre
Ai^ d'enfance donnent diaque année à
la cKtuire des écoles. L’Aula Magna du Collège était archibondée et le public a appiaiuidi l’exécution du programme, riche et
vttrié, que les petits de TAsite avaient bien
préparé grâce à la patience de la Directrice et die ses collaboratrices.
Marseille. ¡Btei qu’elle ait coïncidé
avec les sorties qu’avaient organisées dieux
P®W»sses de Tl^bse die Marseffle et la fête
abnueUe de Tun des Asiles de Vieüairds
Qiui, ainsi que toutes les oeuvres de TF^liwe,
aocueile bon nombre de Vaudois, notre
journée champêtre du l®' juillet a, tout
c®ume L. précédente, pieinement réussi.
Dès te matin, nos amis commencent à
arriver et, à midi, de nombreux groupes
s’mOtabent au frais dans divers coins de
te vaste campagne pour faire honneur aux
provisions que chacun a apportéieB.
L’après-midi, de nouveaux arrivants
viennent grossir l’assistance, et* lorsque
vers 3 heures coramenoent les jeux, nous
pouvonis compter près de 250 personnes.
iAiprès lœ jeux auxqujels participent,
avec un égal entrain, les petits et les
grands, a beu un petit concert, au cours
duquel nous avons te plaisir d’entendre et
d’applaudir notre sympathique vice-présidlent, IM. Henri Peyran, M. Louis Jahîer,
ML Gbderma et deux aimables demoiselles.
La journée est terminée pair la représentation d’une amusante comédie cbampêtre : Saint-Félix et ses pommes de terre,
jouée avec verve par MM. Louib Jahier,
Gautier et Goderma, auxquels nous renouvelians nos vifs rameroîments pour leur
sSmabte et précieux ainsi que gracieux
concours.
Nous tenons à remercier aussi M. Jean
Olot pour son aimable hospitalité et à lui
souhaiter, à nou'veau, une prompte et complète guérison.
# Et maintenant, au dimanche 12 août,
pour la commémoration de la: Gtorfeuse
Rentrée.
^ MASSEL. Dons reçus : ¡Micol Fernand,
fj. 50 pour réparations an temple.
PRALI. C’est en demandant à Dieu dè
le faire croître dans sa grâce que dimanche, 24 juin, nous avons baptisé te petit
î'rank Grib de Mlarcel et de Gri® Jenny,
des Adroits.
— Samedi, 23 juin, dans notre temple^
a été célébré le mariage de Micd César,
de la paroisse de Villiesèohe, avec Calcasio
Henriette, die la Mayère. Nos souhaits de
toute bénédiction divine accompagnent ces
jeunes époux.
— ¡Mardi, 19 juin, a leui beu' Tensevebssement de Pascal Catherine, de la Mayère,
âgée de 81 ans. Nous remercions ML Guido
Mathieu, pasteur aux dos, qui en a présidé les funéraillefe.
Vendredi, 29 juin, nous avons repris le
chemin du cimetière pour y accompagner
la dépouille mortdie de Madeleine IHchçird
hée Grill, de la Vile, âgée de 63 ans^ sœur
de iM. Grigbo, pasteur à New-York, et de
Sœur Marguerite directrice de THôpitaJ
du Pomaret
Nous demiandons encore au Seigneur de
vouloir cOnsbler ceux qui pleurent leurs
bien-aimées.
— Le dimapohe 17 juin Técoîle du dimanche du Pomaret a fait une promenade
à Prali, avec son pasteur M. Guido Comba,
qui a présidé notre culte. Nops Ten
remeirciolne.
— Nous sommes heureux de ce qu’après
bien ides années d’intervale, notre paroisse aura de nouveau une étudiante aux
écoles secondaires ; ce sera Lliana Gril,
file de notre Pode^t qui fréquentera,
cette année, la 1™ Gymnase.
PRABUSTIN. Nous remercions le pasteur émérite M. Bairthéfemy Gardiol, qui
a traversé la Collette pour présider le
culte du dimanche 1®” juilet.
Dimanche prochain nous aurons, s’il plaît
à Dieu, ¡te paBbeur émérite M, Auguste
Jahier, pour le culte principal
— Nous avons accompagné au cimetière
de Briquéras la dépouile mortebe de Henri
Cotssm, des Pians, décédé subitement te
24 juin.
Le 1" juilet nous avons eu Tensevebs
sement de notre soeur Maddeine Roman
vmve Peyrmel, mère du r^ent de SaintSecond, M. Héb Peynonel.
Bapteme. Aldo Maila-Ti d’Utfeiniie et
de Emma CoisBon (Gardoins). G. R.
BIESI. Le Héliport annuel, que nous ve»
noM de parcourir, démontre que cette
egbsi^ost toujours bien vivante. Les cultes
reunissent un auditoire considéraibte; parfois outre 250 persannes. D faut dire que
quelques membres de la communauté sont
vraiment admirabites pour leur zète : Tun
d’entre eux accompagna une fois 30 et une
autre fois 50 de ses anus et connaissanoes;
encore étrangers à Téglisa Quelques jeunes gens, pleins de bonne volonté, ont aidé
le Pasteur et présidé des cultes.
Les classes de catéchisme ont été suivies par 35 élèves ; 7 d’entre eux, provenant du csathohoisme, ont été admis te dimanche de Pâques, aiprès avoir fait te|ur
instruction rebgieuse pendant trois ans.
Les écoles ont été fréquentées par 260
élèves, et la population, comme par te
passe, conitmue à lappréoier notre corps
enseignant.
L’Evangile est aimé à Riesi : dieux colporteurs y ont vendus, le dimanche 6 mai,360 exemiplaires de te Parole de Dieu.
ROME. Faculté de Théologie. Pendant
lœ dlemières semaines de juin ont eu beu
les examens sémestnèls avec des r^ultats
satisfaisants : tous tes étudiants furent
promus.
Quelques oanididats en théologie se sont
aussi présentés pour les examens généraux et soutenance de t,hè'=3ft.
Trois candidats ont conquis te diplôme
de bcence théologique : ML Emiest Ayasa>t
(thèse : Le mouvement des Gmipes dOxfard); ML Achille Deodato (thèse : Jnlîen
Vapostat)) M. Tulbo Vinay (thèse: Galeazzo Caralcdolo, marchese di Vico).
BOBÀ. Jeudi dernier, 28 juin, nous
avons .accompagné au champ du repos la
dépouille mortelte de notre sœur Cardine
Malxm vmve Morel, décédée à Pîamprà,
à Tâge de 79 ans.
Que Dieu répande ses consolations sur
ceux qui ont été éprouvés par ce départ.
SAINT-JE AN. Le 6 juin a feu Mfeu Toisevebssement dfe notre soeur, MLbe Léa
Makmot, décédé© aux Mjalatnot, à Tâge de
73 ans.
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie émue aux parents aiEigés.
— Samiedî dernier a été célébré, «InTtg
notre temple, le mariage de Danne Ernest et Caffaro Natalina.
Nos meilleurs vœux ajccompagUent ces
époux.
PERSONALIA.
Vauddse qui se fait honneur. M.lle Pauline Beri, fibe aînée de Tévangébste Bert,
vient d’obtenir, à l’Université de Lyon,
deux aertifioats d’étude de 1®"^ et 2® degré
comme professeur de Httérature française.
Félicitations et vœux d’une brillante
carrière.
* ^ *
Le 26 juihv te petite Paola est arrivée
au foyer du pasteur d’Angrogne, M. Robert Nisbet. — Bons vœux.
AUX CORRESPONDANTS.
F. F. — Je vous ai fait envoyer 5
exemplaires du jaumal. Merci pour les
opuscules.
PIANO à louer.
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L’Echo des VaUées'"- V««àkdi 6-Jumet‘ 1934-XII
'lilAtil iiii JMi IIJ I J. ilSll 11.■Ai.'Hp.i.lM
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Pf^W^rciaH i L. O)^ la linea - Mortuari, GpmunicatU. t; i la
Hiwa -“Avvisi Ecpnpmìci. L. I^$5 per parola per una vcrtta '- L; 0,15
p,er ire - Miahno-'L. n. ■ •ìT^'Ì'-c’ • ■ J-,
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o?Ì7i W P»ne Quotidiano j^r VAnimò '^Davide' Bosio - ,
Un brano, un passo biblico, una’strofa ed una pre- ' " •
.. ghiera per ogni giorno - (tela e oroy L.*’8) .■ ; L. 5,-ì“-' ' •■
Pii! preaao .a To, Signori—Pensieri brevi per ogni >
giornodeirnnflo^ Giavan/»7?osto£'np-(tela e oro, L. JO) », ,7,—
Stori« 4»i Va(defi ■r Ernesto Comba -nccàmsnte iWu' strata e porredata di carta geografica'- pagg. 436' » 12,—
'CIif«ve BAilica - rilegata tutta tela e oro, L. 50 - brochure ‘ ' V '40,-i
^»...•7'/. ^ 'i‘:K . .
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Adoro - Ganti e Cori . ^ , 4,—
PaeeJn terrai 10 cori con musica .
S«lro«ggiate - Canti e Cori . » 5,—
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Virgilio Sommani . . . . . . . » 5,—
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da quijunqne causa prodotti. Inappetenza
esaurimento,
cattiva
digestione, postumi di febbre malarica, convalescenza, sviluppo,
menopausa, gravidanze, ccc.
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loro un senso di benessere che rende meno pesante gli inconvenient tulfii deiretb matura.
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I
t. S"' 411*31;.*.
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO
Torre Penice p. (I) 6,- 7,15 12,38 16,58 18,20 (I) 19,48 (2) 21,03
Luserna S. G, » ^ 6,04 —’— 7,19 } 12,42 17,02 18,24 19,53 21,08
Briblierasio » 6,15 7,33 “~~y 12,52 17,15 18,41 20,07 21,20
Pinerolo » 5^24 6,36 7;- 7,53 10,45 13,14 . 17,38 19,04 19,20 20,25 21,39
Àirasca » 5,47 6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 20,49 22,02
Torino a. 6,31 7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27 22,40
Torino p. (3) 0,25 5,01 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06 20,10
Àirasca > 1,03 5,46 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32 20,44
Pinerolo » 1,22 6,07 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46 21Bricherasio » ^ ^ 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 20,13 »
Luserna S. G. » ^ , 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 20,24 ì
Torre Penice a. f 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 > 20,28 —>
(1) Feriale — (2) Festivo — (3) AI Lunedi.
i
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO FELLICE
Torre P. p. 8,30 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 11,55 17,35
S. Margh. * 8,35 15,10 19,10 ViaFourca * 6,35 12,- 17,40
Chabriols » 8,42 15,17 19,17 VillarP. » 6,41 12,06 17,46
Villar P. » 8,49 15,24 19,24 Chabriols » 6,48 12,13 17,58
ViaFourca » 8,55 15,29 19,29 S, Margh. » 6,56 12,20 18,—
Bobbio P. a. 9,- 15,35 19,35 Torre P. a. 7- 12,25 18,05
ì
ì.
I
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) *
Abbadia >
Riaglietto-Fiugeratuc)»
S. Martino »
Porte *
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
VillarPertjsa »
Dubbionè »
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca »
Dubblotie »
VilJar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) >
Porte . »
S. Martino »
Riagtietto-Fiugerar/oc>
Abbadia »
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
(1) (2)
6,15 7,52 8,50 10,45 12,45 14,35
6,23 7,59 10,52 12,52 14,42
6,26 8,02 10,55 12,55 14,45
6,30 8,05: _ 10,58 12,58 14,49
6,33 8,08 11,01 13,01 14,52
6,36 8,11 11,04 13,04 14,55
8,16 11,07 13,08 14,59
6,44 8,19 9,10 11,10 13,12 15,02
6,54 8,26 9,16 11,17 13,21 15,10
7,02 8,33 — 11,24 13,26 15,18
7,05 8,36 11,27 13,29 15,21
— 11,34 13,36 15,29
7,15 8,45 9,30 11,40 13,39 15,35
(2)
6,50 7,35 8,55 9,35 12,05 13,55
6,53 7,38 — — 12,08 13,59
6,58 7,43 9,02 9,42 12,13 14,05
7,01 7,46 9,05 9,45 12,16 14,08
7,07 7,53 9,15 9,52 12,23 14,15
7,17 8,- 9,22 10,- 12,30 14,22
7,20 8,03 9,25 10,03 12,33 14,40
7,24 8,10 9,28 10,12 12,39 14,43
7,27 8,13 9,31 10,15 12,42 14,46
7,30 8,16 9,33 10,18 12,45 14,49
7,33 8„19 9,36 10,21 12,48 14,52
7,36 8,22 9,39 10,24 12,51 14,55
7,42 8,30 9,45 10,30 12,58 15.
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,5Ò
(3)
19,50
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20,37
20,40
(4)
21,13
21,20
21,23
21,26
21,29
21,32
21,35
21,38
21,45
21,53
21,56
22,
22,03
(3) (4)
10,35 20,'35
19,38 20,38
19,43
19,46
19,53
20,
20,03
20,08
20,11
20,14
20,17
20,20
20,25
20,43
20,46
20,53
.21,
21,03
21,08
21,11
21,14
21,17
21,20
21,25
(1) OSI 15 Luglio al 2 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino al 14 Luglio e dal 3 Settembre in poi — (4) Festivo dal 15 Luglio al 2 Settembre.
ORARIO AUTOMOBILE FEROSA-PEBBERO-FRALY.
Perosa Argentina P- 7,35 13,50 19,30 Praly PPoiharetto •% 7,43 13,58 19,38 Ferrerò PC3i1é^tti-RÌclaretto » 7,58 14,13 19,53 Trossieri-Faetto »
Trossieri-Faetto > 8,02 14,17 19,57 Chiotti-Riclaretto >
Ferrerò ' , a. 8,05 14,20 20,- Pomaretto »
Praly a. 9,- 15,10' Perosa a.
6
6,03
6,07
.6,22
6,30
10,35
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
16.15
17.15
17,18
17,22
17,37
17.45