1
Année XI®.
I’IÍIX D'4B0N1II!MBST'1>A]1 AH;
Italie . . . ^ 1
Tous les paya de TUtiipii do.
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^ Pour V*Int¿rieur cbeai MIÎT..
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^ iettre r^eommpwiée ou par man■ '. i^tU mt WrI Bkieap. flié iW10¥tf
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^ ainsi: AlaTfU‘Mtîondu Pe^oÎM,
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féíír'^áéí fau'ff’Síi» vii^tnés 'wIP^^WcItcS!^
' ;'i!n ;^în;ii: ;> ,• I
cialeqieni lèsflekeuKS du Têmom/.ht
-pretïiia' lapi^ctient, à ùnje>lâtnejdeAa>
Marquise efti daiq 'xtu:dO;|anwier ;
’.le sécdnH à n«e .Jelire'da IMdrquis en
date du 28 jainYjer aüêraeianjs^i;
à lui aeUi^ l’éroanQipatîjpii des is^àéHles et des proiestanté:. oe qui lui
donne une besogne énorme, il loi a
faUu écrire à tousies évêqueSj/interroger :lous les théologiens, explorer
toutes ;te notabilités pour conoaib'e
l’opiatioa; enfin, écrire sa requête
motivée, des articles de journaux;
mais il amené son aiFaire à .him, et
cette adresse appuyée :de toutes les
signatures, qui pouvaient la faireivaloit
a été présentée et Irésbieil acoueilèie
par le ministre Bèsambrois. lioilà
donc une entreprise fipidii iEUe aura
son effet en temps et lieui a’>il plait
.à Dieu». : ,
o-r:. TT-' . r i*:' -,! .
ir, if( jQiit’écris le lèndeiaraHi dfi'Boéte
grande fêle nationale.! ôfoufe avaas
,célébré la concessiondplaHoi^tiiAitioa
;par le Roi avea ¡tout Ifénthousàalspe
■de k joie et ^a plénitude ’de la ireconnaissance, Comme président de la
- Revue
ue.‘~ Avis.
,i . --;i
* iltlibVif'él-idêgliê «1 ks \ftuddiii
> !■' ,r r - '
• ■ ; ■ ! ;i:!') !•... !... ,
Il yiqpt dé iPat'UÎU’d» Îf® Frères
Bqccèi, 'un:. livre intitulé : SouremHs
Atstonqws d'e- là Marqum Constanôe
d’Aiegiio! C’est la correspondance'j^e
ccjie noble femmç avec son fils |I|m¡manuêi,) dêpuis 4835 jasquk ÎM.Î
Aux: lettres de la Marquise s’ajjouien'ï,
ça ét ;là, cëlles'dif,Margfiis, et lés]
pne^;dt'lies aVt^e> rendent avec 4;¿(e j
fidélité et une vivacité admirabfe qnp j
époqip« ju(jjl}e en,(événements d’une^
haq-lfe inïportance pour ' l’avenir de
noire: pairie., Nous transcrivons ici
deux fragmfepts de ces lettres qui nous
p'áfaísseñt dé nature à intéresser spé-‘
2
■ 82
fête nationale, j’avais adressé des invitations â toutes les villes du Royaume,
pour les convier à la grande démonstration, et le zèle des raunfcipalitês
a* .correspondu à l’attente deJa capitale. La colonne compacte du peuple
était telle que .quand la tète de colonne a touché les marches de l’Eglise
^de la Gran Madré, la queue était
encore à la Place d’Armes, quoique
les citoyens fussent sur dix files de
deux lignes ce qui faisait des pelptons
de vingt citoyens, plus un capitaine
chacun, Jelirois qu’on peut dire, sans
crainte de se tromper, que le nombre
passait les cinquante .mille. II y avait
les vaudois, qui seuls étaient plus de
six cents, et qui tous étaient^venus
de leurs Vallées, marchant en phalange comme un régiment, et comme
j’ai eu le bonheur de concoifrir à leur
émancipation, ils m’ont témoigné leur
reconnlîssancé d’finè firdniöre si fôuchante que j’en perdais la faculté de
leur parler. Hier au soir ils étaient
« tous venus en corps pour me faire
’ leur visite, leur pasteur en tête; et
commo une autre députation des provinces réunies était déjà venue m’enlever avant leur arrivée, ils ont occupé
toute la façade de la maison et toute
la cour, leurs torches à la main,
leurs pasteurs*au milieu, et ils ont
‘entonné l’hymne national, en inter♦ * rompant leurs couplets par des acclamations en mon honneur, qui certainement ont payé avec usure et sans
mesure ma bonne volonté pour leur
cause.
» Le R6i a résolu la majeure partie
X du syllogisme* religieux que je lui ai
posé. Reste maintenant à résoudre la
mineure, la question des Israélites,
ei41 ne saurait sans injustice se refuser
à leur émancipation, partielle au
moins, s’il croit que notre population
ne soit pas encore assez préparée pour
l’absolue. J’espère que, le bon\^ieu
aidanf, il daignera achever l’œuvre
de charité chrétienne qu’il a si sagement dbramencée. Je continuerai à*^
consacrer ma plume, ma parole et
mon influence, quelque minime qu’elle
soit, au triomphe de la tolérance et
de la justice ».
A ogili us, ’ie so tabus
» Voilà une conclusion à laquelle on
arrive d’ordinaire, lorsque la conversation a roulé sur les désordres ou
les misères, qui empêchent les familles d’avoir toute la paix et la
tranquillité désirables. Tout comme
l’on dit que chacun a ses défauts, il
est aussi vrai que dans chaque famille
il y a, plus ou moins, quelque chose
db-semblaBle à uiï grand (idùp frappé
sur votre porte et qui, vous apporte
le trouble.
*■
Ici, ce sont des époux qui ne savent pas marcher d’accord. Ils n’ont
ni amour, ni estime, ni support l’un
pour l’autre. Tout devient sujet de
querelle: une parple dite mal a propos, ou rapportée, un soupçon, un
manque d’egard, un objet‘vendu ou
acheté, un travail qui n’est pas faitselon vos goûtsj un retard, ^un oubli,
et raille autres petites choses. Il y a
en cela un grand ennui, un grand
trouble; et c’est bien avec raison que
le sage a écrit: «fine femme querelleuse, est une gouttière continuelle»,
i II vaut mieux habiter au coin d’un
foit qu’avec une femme querelleuse
dans une grande maison». «Il vaut
mieux habiter dans une terre déserte
qu’ajec une femme querelleuse et
chagrine». - - *
Ce ne sont paf toujours les femmes
qui sont querellèuses. Les hommes le
sont aussi quelquefois, surtout lôrs-..
qu’ils sont ou joueurs, ou avares, ou
ivrognes. Certes, trouble est graad
3
.83.
! ■
alors. Le mari, le père de famille a
l’argent tout pour lui, il joue,, il
mange, il boit; il ne s’inquiète pas
si la maison se bâtit ou se ruine.
Puis la misère arrive à grands pas,
il faut vendre le peu qu’il y a, il n’y
a plus de quoi manger, et l’on se
séparé, peut-être, ou que l’on mène
une vie d’enfer. L’avance n’a pas des
Suites moins funestes car, par elle,
le cœur devient dur, et l’on se plonge
dans plusieurs tourments.
Ailleurs ce sont les enfants qui deviennent un sujet de trouble. Ils sont
désobéissants, orgueilleux, sans affection naturelle, et s’adonnent à la
débauche. «L’enfant insensé est un
grand malheur à son pire ».^ « L’enfant qui fait honte et confusion détruit le père et chasse la mère».
Et alors même qu’il n’y ait aucun
de ces désordres, les soucis de la
vie, les infirmités, les malheurs ou
accidents viennent souvent attrister
bien des familles qui, autrement,
vivraient relativement tranquilles.
En France, l’on dépense quantité de
raillions pour une guerre au Tonkin.
En Espagne, il .y a ¡Jes trerablqments de tere.^
En Italie, il y a le choléra, la neige,
les inondations.
Certaines églises sont travaillées
par des salutistes et par des sectaires,
d’autres dorment dans leur indifférence et leur mondanité. Vraiment;
a offni us, i’e so iabus.
« L’Eternel a regardé des cieux sur
les fils des hommes, pourvoir s’il y
en a quelqu’un qui ait de l’intelligence,
et qui cherche Dieru. Ils sé sont tous
détournés, ils sont tous devenus
puants; il n'y a personne qui fasse
le bien, non pas même un». S’il va
partout dû desordre et du trouble,
c’est que tous se sont égarés et éloignés de Dieu.
Nous connaissons un Père dont la
grande famille, lorsqu’elle sera toute
réunie, jouira d’une paix et d’une
joie*parfaite. Il n’y aura dans son sein
ni querelleur, ni joueur, ni ivrogne,
ni avare, ni débauché, ni menteur,
absolument rien de souillé; il n’y
aura'ni soucis, ni alarmes, ni cri,
ni travail. Tous les membres de cette
famille auront un grand bonheur à
se retrouver et à faire ou refaire, la
connaissance les uns des autres. Et si
jamais ils ont encore le besoin de
parler |ps uns-des autres, ils se trouveront tous si heureux que personne
ne dira plus, sous aucune forme:
a ogni us, Ve so tabus.
Mais au moment où toute la famille
sera réunie, « quand le père de famille se sera leve, et qu’il aura fermé^
la porte, et que vous, étant dehors,"
vous vous mettrez à heurter (tabussâ)
et à dire: Seigneur! Seigneur! ouvrenous! il vous répondra: Je ne sais
d’où vous êtes; alors vous direz: Nous
avpns mangé et bu en ta présence,.
et' tu as enseigné dans nos places
publiques. Et il vous répondra; Je
vous dfis. que je ne sais d’ou vous êtes,
vous tous qui faites métier de l’ini
3uitê». Et tous" ceux à qui le père
e famille dira ces pai'oles seront
frappés d’un,effroi et d’un désespoir
éternels.
Pour nous arracher à la perdition
éternelle, le Fils bien-aimé du Père,
en obéissant à l’amoiiî’ du Père, « a
porté nos douleurs, a été navré pour
nos forfaits et frappé pour nos iniquités». Après avoir souffert! pour
nous, il nous appelle de sa voix,
écoutez-lc:. «Voici, je me tiens à la
porte, et,je frappe (tabussou): si
quelqu’un m’ouvre la porte, j’entrerai
chez lui, et je souperai avec lui, et
lui'avec moi ».
Celui donc qui écoute ce tabussâ de
Jésus-Christ, le Sauveur et le Maître,
sera délivré dé tous les autres tabus
qui ne sont que malheurs.
La toilette des dames
*
La parure des dames a été ces quelques dernières années gracieuse et
convenable; à l’exeeption pourtant de
celles qui ont visé à l’effet et sont
allées jusqu’à l’extravagance et à l’indiscrétion. Je rends les femmes chrétiennes responsables des fâcheuses
4
84
coüsêdüfeàcé's düé pëat prbdùîré l’éxtravàgànidè'iîé ie'iïr pârarfe.
Pè'üt-être biefa ïjüé d’autres lie- se
cnai*àérdbt {Sas/dè vous difè (jü’une
fètbmè ’ihdiscrété d'àris éâ parure sert
lès ifltèretà du déiiipo, et bûvre à
plü^ d’ilh là fjôrté de Î’enféh
Môntfez'tnoi le journal de la mode,
de Pépoque qu’il vous plaira depuis
celle aè L'otiÎS XVI jusqli’à hbs jours,
et je Vous dirai où eil étaient la moraJiié ou hidd)oralité publiques à
cette tnêm.e èpoqtie.. Une parure modeste üidiqu'era tdujours une population aux Uiœurs pures, un/peuple
qui aime la droiture, pendant qu’une
toilette tapageuse et visant à l’effet
vous mettra torijours devant les yeux
une société c'orrompiie, dépravée et
marchant vers sa décadence.
■ ~r Vbqs étonnez-vous que la ville
de,.Térusalem ait a'ttiré sur elle une
si terrible calamité et une si affreuse
destruction^
— Vous n’avez qu’à jeter un cOivp
d’œil à la description que nous donne
Esaïe des parùres de ce temps là:
Parce que les filles de Sion se Sont
élevées, et ont marché la gorge découverte, et faisant signe des yeux,
et qu’elles ont marché avec unefière,
démarche, faisant du bruit avec leurs
pieds, [^Eternel rendra chauve le som-,
met de la tête des filles de Sion, et
l’Etémél découvrira leur nlidité. En
ce temps dà le Seigoèur ôteral’orne-.
ment des sbnheUes, et les agraphes
et les boucles, les petites boites, et
lés chaînettes, et les papilloitès, les
atOiiris, et les jarretières, et les rubans,
et les: bagües à senteur, et'lés oreillettes, les ànhésiùx, et les 'bagues’
qui leur pendent sur le nez, les manleleta, et les capes, et les voiles, et
les poinçons, et les miroirs, et les
crêpes, et les tiares, et Jes couvrechef. Et il arrivera qu’au lieu de
senteurs wromatiques, il y aura de
la'puanteur; et au lieu d’être ceintes)
elles seront découvertes; et au lieu
de cheveux frisés elles auront la tête>
chaiivé; et au lieu de ceintures de
cordon, elles .seront ceînies de cordés;
de sac; et au dieu d’un beau teint,.
elles auront de teint ttmt hâté. Tés
gens tomberont par ï’épééet ta force
par là gnerre. EsaIe iiï, 46 à 25,
Do,cl, Talmaôe.
Devàn’t le miroir
(Jac®. I, 31 à 95).
La Parole de Dieu nous est repré-'
sehtée tantôt coinme une lampe destinée à éclairer notre route, et à
dissiper lés ténèbres qui sont en
nous et tantôt comme une épée à deux
tranchants très utile pour notre défense dans la lutte que nous soutenons
contre le péché. Jérémie la compare
aussi à un ieu et à un marleàu qui
brise la pierre et qui peut vaincre la
dureté de nos cœurs, et S. Jacques
la compare à un miroir devant lequel
l’homme considère Sa face naturelle.
Celle dernière Similitude nous indique l’un des usages que nous ddvons
faire de la Parole de Dieu. Nous
devons nous en servir’ comme d’un
miroir, et cOrrime »ce dernier nous
montre les taches qui pourraient se
trouver sur notre visage, ou ce qu’il
pourrait y avoir de peu correct dans
notre mise, la Bible nous fait voir
les souillures de notre cflëur et les
désordres de notre vie.
Dans une époque où nous navigons
entre les écueils de la calompie d'un
côté et de la flatterie dè l’autre,
qüMl est précieux d’avoir à notre
portée Un miroir fidèle qui nous dise
exactement ce que nous sommes! En
regardant aux pages dq Livre nous
ne risquerons'fil calomnie' ni flatterie.
D’abord il né serait pas facile d’exagérer nos méfaits, œt ensuite lé Livre
qui nous dit que celui qui flatte son
prochain lui tend un piège ne Viendra
pas exagérer nos mérites ni caresser
notre vanité, fioüs sommes en présence d’un miroir entièrement fidèle
quinoùs dira tout ce que nous sommes,
pour .peu que nous le consultions
légulièrernerit.
D’autrès y ont regardé avant nous
et en ont été instruits à salut. Paul
5
85
U
y regarde et- aussitôt après # -repris
en sa conscience il s’écrie: « Malheureux que je suis! qui me délivrera
de ce corps de morti » David y regarde
et il est forcé de s’écrier: « J’ai péché
contre toi..,. Mon péché est continuellement devant moi.— Purifie-moi
de mon péché avec l’hysope et je
serai net; lave-moi et je serai plus
blanc que la neige!» Luther, à son
tour regarde au miroir qu’il avait
trouvé enchaîné dans le couvent d’Erfurt, et s’écrie: «Mon péché! mon
péché !.... ». r
Te crois-tu exempt de souillures,
cher lecteur, te crors-lu meilleur que
ton prochain ? ^
—Va au miroir! lau miroir qui
est seul fidèle, et tu verras qu’il n’y
a point de juste, pas même un seul,
tu, verras qu’ils se sont corrompus,
quMls se sont rendùs abominables 6n
leurs actions, qu’il n’y a personne qui
fasse le bien, tu verras que de la
plante des’pieds jusqu’au sommet de
la tête il n’y a rien d’intègre en nous.
Convaincu de péché e.t ne sachant
comment l’éifacer, lu rencontreras
un homme à la-démarche austère,- au
manteau de poil de chameau et à la
ceinture de cuk;, qui: te dira en le
montrant Jésus : « Voilà l’Agneau de
Dieu qui ôte les péchés du monde ».
Le miroir, je veux dire la Parole de
Dieu, l’aura montré ton péché, et
t’aura conduit à Celui qui seul peut
le laver, qui est la source d’eau
vive jaillissante en vie eterneUe. C’est
bien le rôle du mirojr que de nous
conduire à la source qui nettoie nos
souillures.
Mais'que dire de celui qui jette au
miroir lïà regard fugitif, puis s’en
va ëi 'ddblie quel il était. Il va au
temple, au marché, n’imporle où
avec sés taches, et il se promène
dans le monde avec sa mise en désordre. Tel est celui qifi ne donne
à sa Bible qu’un regard fugitif. Il
la^ lit d’une manière superficielle,
d’une manière irrégulière et intermittente , pour ne la lire bientôt plus
du tout. 'Il va encore au temple
'parceqùh’l ne veut pourtant pàs passer
polir un impie, il y reçoit même dcg
impressions, il est ému, et se croit
bon-chrétien pour cela. Mais ses impressions étaient passagères, et une ^
fois sorti il s’en va et oublie ce qu’il
a entendu, il oublie ce qu’il est luimême el l’on dirait à le voir agir
qu’il n’a pas été à l’école de Jésus.
Il avait pourtant vu au miroir qu’il
y avait beaucoup à corriger, béanc'oup à laver, mais il n’a rien lavé,
il n’a rien .corrigé,- il n’est pas allé
à la Source.
« Il s’en est allé » dit S. Jacques,
il s’est éloigné de Celui qui seul
pourrait le purifier. Et loin de-Dieu
il ne fait qu’accroître sa misère, en
se privant de toute joie et de toute
paix véritable. Oh! retourne pendant
qu’il en est temps encore, car si lu
t’éloignes de Celui qui sauve, tu cours
à ta perte et quand ta conscience
sera réveillée, tu seras placé en face
de tes péchés, ton pèche sera continuellement devant tpi, le miroir dévoilera tes souillures et la- liopte
couvrira ton visage.
Dans le but d’eviter ces funestes
conséquences ne l’en va pas. «Regarde
au miroir, lis ta Bible, regarde au
dedans de celle loi * parfaite qui .est
la loi de la liberté». Reste «courbé
sur le livre», regarde longtemps,
regarde jusqu’au fond, comme les
anges qui cherchent à sonder les
mystères de Dieu. Médite la Parole,
repasse en ton cœur les choses que
tu y auras lues, et rends-toi bien
compte de la volonté de lonJ*ère, efforce-ioi de découvrir ce qu’il exige dejtoi.
Après cela mets en pratique çe que
tu auras appris en restant devant le
miroir de la Parole de Dieu. C’est
beau entendre, lire, apprendre, savourer, mais ce qui dépasse tout,
ce qui couronne l’édifice, c’est pratiquer. Ce ne sont pas ceux qui disent:
Seigneur, Seigneur, qui entreront dans
le royaume de Dieu, mais ceux qui
font la ■volonté du Père qui est dans
les cieux. Celui-là sera heureux de
ce qu’il aura’fait. Il aura regaedé à
la Parole de Dieu, ce miroir l’aura
persuadé qu’il est souillé ,’* ilî sera *
allé à Jésus qiii le purifie.-Et une
fois converti à Dieu, il marchera'dans
ses sentiers,- et ses sentiers conduisent
au ciel. E. Bohwet.
6
.80
LE POUVOIR DE LA LANGUE
(Livre des Proverbes)
La vie et la mort sont an pouvoir de la langue (18. 21)
La langue de rhoniine
pervers et méchant.
Le mal qu’elle lui fait.
Elle prépare sa ruine. « La langue
fausse ne subsiste qu’un instant ».
(12. 19). — Elle l’expose aux jugements du Seigneur: « La bouche perverse, voilà ce que Je hais ». (8. 13).
— Les lèvres fausses sont en horreur
à l’Êternel (12. 23). — La langue perverse sera retranché (10, 31).
Le mal qu’elle fait autour de lui.
« Il y a dans le péché des lèvres
un piège pernicieux» (12. 13). —
« La langue fausse Aaii ceux qu’elle
écrase, et la langue flatteuse prépare
la ruine » (26. 28). — « Les paroles
des méchants sont des embûches pour
verser le sang » (12. 6). — « La langue
perverse brise l’âme» (15. A).
La langue de Uhoinine véridique, juste et doux.
Le bien qu’elle lui fait.
Elle écarte de sa tête le malheur.
« Celui qui veille sur sa bouche et
sur sa langue, préserve son âme des
angoisses » (13, 3). — Elle lui procure
une prospérité permanente. « Par le
fruit de la houche an est rassasié de
biens » (12, 14). — « La lèvre véridique est affermie à jamais » (12. 19).
Le bien qu’elle fait autour de lui.
« La langue du juste est wii argent
de choix » (10. 20). — « La bouche du
juste est une source de vie » (10.11). —
(Elle) « produit la sagesse » (10. 31). —
« Les lèvres du juste dirigent beaucoup
d’hommes» (10. 21). — «La bouche
des hommes droits est une délivrance»
— (12. 6). « La langue douce est un
arbre de vie ». (15. 4). — « Une langue
douce peut briser des os » (25. 15).
i '
• ^ Conclusion:
Si l’orgueil te pousse à des actes de folie; et si tu as de mauvaises pensées , mets 'la main sur la bouche (30. 32). , ,
Écàrte do ta bouche la fausseté; éloigne de tes lèvres les détours.
H. M.
Cela rassure
Lors d’une excursion à travers la
forêt un jeune homme s’était attardé
pendant quelque temps et avait fini
par perdre de vue la joyeuse bande
d’amis dont il faisait partie. Ce fut
en vain qu’il appela, il^s’élait trop
attardé; ses amis étaient bien loin
déjà et il# le croyaient en avant. Point
de route, pas de trace visible de leur
passage, et personne qui pût le remettre sur la bonne voie. >i
Le silence est profond, inquiétant
même; la nuit approche, Jes bêtes
féroces vont sortir de leurs tanières
pour chercher leur proie, et qui sait
si le pauvre égaré ne tombera pas
bientôt sous leurs dents? Mais il est
un être qu’il redoute encore plus que
les bêtes féroces; c’est l’homme, car
il a entendu dire plus d’une fois que
dans cette même forêt il .s’est, trouvé
des gens assez dépravés pour ôter la
vie aux voyageurs dans le but de leur
Erendre la bourse. Lequel est plus
ideux et plus infâme un tigre qui
7
.87.
cherche sa nourriture, ou un homme
qui verse le sang de son semblable
pour un peii d’argent?
Mais voilà un buisson dont le feuillage s’écarte pour laisser paraître un
homme à longue barbe... Sera-ce la
sentinelle avaneée des brigands qui
peuvent être cachés à peu de distance,
et accourir au moindre signal?
L’homme à la longue barbe et au
visage austère tient un livre en sa
main, et ce livre notre voyageur égaré
le reconnaît très bien, c’est la Bible.
Alors plus de crainte; celui qui lit
la Bible, et qui même l’apporte avec
soi pour la lire dans la forêt ne vous
fait plus peur. Le livre qu’il lit ne
lui met au coeur que de bonnes pensées. Aussi nos deux hommes s’approchent et parlent ensemble de l’espérance qui leur est commune, elle
lecteur de la Bible indique à son ami
la route qui ramène à la ville. Ils y
retournent ensemble.
Lorsque je rencontrerai un homme
ou une famille qui lisent leur Bible
je n’aqrai pas crainte, ils ne me
tromperont pas, ils ne me feront que
du bien. Voir quelqu’un qui lit la
Bible, cela rassure. e. b.
Collecte en faveur îles Vanilois
victimes des avalanches
Paroisse de Praly:
Rostan Marianne, PerrierManeille . * . . fr.
Poët Jacq. de Matthieu, id. »
Ribet Abram , id. . . . »
Menusan J. Pierre, id, . »
Collecte au temple . . »
Jean Guigou . . . . . »
Marie Gnll (Fleurier) , . »
D. Gay, pasieir ...»
Antoine Menusan ...»
Mad. Peyrot née Menusan «
Marg. Boiinous .... »
Et. Garrou feu Ph. . . »
J. J. Grill ancien ...»
Fr. Garrou feu Fr, . . »
Susanne Pascal née Bounous »
Pierre Perrou . . , •. »
»‘Et. Menusan .... I
Pierre Rostan d’Et, . . »
1 —
4 —
2
4 80
9 25
3 —
2 50
5
4
4
4 4 —
4 50
0 50
2 0 60
24
50
Fr. Gril! feu Jean . . . i 4 —
Et, Rostan d’Et. ... » 0 50
J. P. Guigou ... • îi 2 Ant. Barus » 4 ~
Ant. Peyrot . . . . . » 0 50
Susanne Barus née Martinal ». 0 50
Marie Guigou née Rostan » 0 50
Ph. Martinat de Ph. . . » -I _
Joseph Artus de D. . . » 4 —
Ant. Berger Jt 2-,
Samuel Grill » 2 Fr. Grill feu Fr. (Grand) Susanne Menusan veuve » 2 Grill, » 4 —
Fr. Richard feu Ph. . . D 0 50
Jean Garrou feu Jean. . » 0 50
Et. Rostan feu Et. . . » 0 50
J. Et. Rostan .... » 0 50
Jean Grill feu Pierre . . » 3 ~
D. Richard . . . . . » 0 50
Fr. Richard feu Fr. . . » 0 80
Jean Garrou de Jean . . 4 25
Ant. Garrou de Jean . . » 0 80
Fr. Rostan d’Et. . . . » ' 0 50
David Pascal feu David . » 1 50
Total Paroisse de Praly fr.
A, C., Pau, France . . s
Eglise vaudoise de Gênes,
par M. Gaëtzlof ...»
Eglise vaudoise de Messine,
par M. Lissolo, pasteur »
Deux domestiques vaudois
de Genève . . . . . »
M. Daniel Benech, ancien,^,
Angrogne ............. »
M. Etienne Buffa, id. ‘ . »
M. Paul Benech d’Et., id. »
La Société de l’Union du
Villar Pellice .... »
M"® Louise Appia pour le
Villar Pellice . . . . »
Collecté dans la paroisse du
Villar Pellice (2® liste) (4) »
Ecole du dimanche de St.
Jean ..................»
Ecole du dimanche de Bi
hiana, id..............»
Collecté en Angleterre (Harrogate), par M"® José- «(
phine Gay de St. Jean . 's
De l’Union Chrétienne de
La Tour, produit de la
soirée du 47 février 4885 »
Collecté en Angleterre (Balderstone-Blackburn), de
60 20
3 ~
56 —
104 ~
1 —
4 —
0 50
40—
25 46 60
1 20
6 50
425 —
20 —
8
AwÌLvU^ -Ss •
M"« M/M. de La Tour et *
cinq de se^ amies . . » 50 —
Produit de la 2® et de la
3° liste des souscriptions
publiées dans VItalia
EvangelüH) par M. B.
Pons...................»3> 396 35
Miss Field ( Rome) . . » 10 —
(1) Voici ia 2’ liste de souscripteurs de
Ma paroissp du Villar:
Madame Janavol Marin, L. 3; Veuve
Mlin Charbonnièr, 1 ; Salomon Berton, 1;
Joseph Geymoiial, 1; Annette Caïrus ivoiilaiie, 0,50; Paul Salmmni feu J., 1; Jacques
Dalinas, 1; Et. Cairos feu Et. i OiêD; D.
Caïrus feu J. P., 0j50; Mad. Frache, 0_,50;
Paul Negrin, o,XO; Madame Garnier, 0,10; ,
IK Dalmas, 0,lti; Catherine Caïrus, 0,15 ; ;
Susélte Fontane-, 0,20; Catherine Jlalmas,
0,1.5; David Caïrus feu D., 1; Anne Gourdin, :
0,-35; Judith .Caïrus.Geymonat, 0,15; Jacq.
Dalmas feu Jos., OJO; N. N., 1; Josué
Fontana, ancien., 1,50; N. N,, 1,55.
La sTemaine prochaine nous publierons une première liste de dons qui
nous sont parvenus en faveur des affamés du Léribé (Lessoulo), à la suite
d’une réunion de prière tenue au
Collège de Lu Tpur,
lâcnue ^aiUtqiUC
Minite. — Après trois mois de
discussion la Gfearabre a enfin, adopté
au .scrutin secret la loi sur les chemins
de fer h la faible majorité de ,23 voix;
226 voiit pouf le projet et 203 cputre.
On assure que quarante députés qui
avaieint toujours été favorables à la
loi dans les votes publics se sopt
prononcés contre elle au Scrutin secret,
donnant ainsi une preuve de peu de
courage moral.
Le ministère, malgré celte faible
majorité, reste h son poste; cependant Déprétis qui a été de nouveau
assez malade, sent la nécessité de
quelques modifications ministérielles;
peul-êtne l’habile tacticien parlementaire va-t-iî se rapprocher de ia gauché
après s’être rapproché de la droite.
Le président Biancheri a été félicité
par, Gairoli et par toute la Chambre
mur rimpartialité. et le talent avec
iesquels ilia présidé la Chambre péndant*toutei cette longue discussion.
■ Le Sénat eSti convoqué pour examiner à son tour la loi des chemins,
de fer; et la Chambre continue à
étudier la question agraire;
Mancini répondra mardi prochain
aux interrogations et aux interpellations sur la politique coloniale.
Leurs Majestés, le roi et la reine
doivent se rendre prochainement à
Naples pour inauprer les travaux
d’assainissement de cette ville.
jPÊ-ftnee. — L’armée françai50 a
remporté une victoire très disputée
en Chine.
Anffieleirre, — Il semble que les
difficultés qui avaient surgi entre
ràpgiéterre et la Russie dans l’Afghanistan vont être aplanies. C’est le
côté faible de l’Emp;ifp= dés Indes,
Ce désaccord mòthéntahé entré Bismark et le ministère anglais ri’aufà
pas de suites fâcheuses. Bismârli a
envoyé son fils h Londres pour ariiener
une entente entre les déiix gi>4'nêes
puissances de l’Angleterre ei pè l’Allemagne qui ont tant de motifs, d’être
d’accord. ;
Les troupes anglaises dans lô'Soudan
se replient en arrière, soit à cause
des cfialeurs excessives, soit pareeque
le mahdi est à la tête d’une arméeassez considérable. L’on assure que
le mahdi nè" domanjierait pas mieux
que de faire la pâuTavec l’Angleterre
à de certaines conditions.
^vis
Si parmi les abonnés dù $emqifi ,
il s’en trouvait qui eussent en lèur
possession, sans mtenlipn d’en ,fiiiré
collection, les annéesprenwere, seconde,
sixième, m^vième et onzième Rapport sur l’institution àos Ârtigia^etli
Valdesi et qu’ils voulussent s’en dessaisir au profit du so-ussigné, ils lui
rendraiènt un service dont il leipr
serait grandement reconnaissant; j
Turin, le iO février iS85,
■J; P. MEILLE.
E^NnST i' 'tà'é-rgnt'et
Pigue'rol, flnpriiTi. Chiantorp et îfAsnar.qîli.'
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