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Qaa,rantô-neüviàme année.
3 Janvier 1913
N. 1.
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudolses . . Fr. 2,50 Italie .... Fr. 3,00
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et pour l’Administration à U. J. Coïssom, prof., TorrePelliot.
Tout changement d’adrasse coûte 15 centimes, sauf ceux dà
commencement de l’année. e ” t ’
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phit. lV, 8).
: (
*
SOMMAIRE:
Avis important — Alliance Evangélique — Ce
qui nous aidera à bien vivre pendant l’an née
1913 — Charles Luigi — Padre Beccare —
Courrier d’Angleterre — Chronique vaudoise — Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Nouvelles politiques.
AVIS IMPORTANT.
L’Administration de « l’Echo des
Vallées», ne voulant plus, à l’avenir,
s’exposer aux pertes considérables que
elle a subies jusqu’ici, décide:
1“ de suspendre, dès le 15 janvier,
l’envoi du journal à tous les abonnés
retardataires qui refuseront de se mettre en règle malgré l’invitation spéciale que nous leur adressons aujourd’hui.
2“ de suspendre l’envoi du journal,
d partir du 15 janvier, à tous les anciens abonnés qui, avant cette date,
ne nous auraient pas fait parvenir le
montant de leur abonnement ou qui
-ne nous auront pas, directement par
une carte ou indirectement par le
moyen des pasteurs, inanifesfé le
désir de so réabonner.
NB. - Pour les abonnés de l’Amérique, le délai expire le 15 février.
L’Administration.
ALLIANCE EVANGELIQUE
Sujets proposés
pour la Semaine universelle de prière.
Tentes pour les prédications du Dimanclie 5 Janvier i9t3;
Quand il n’y a point de vision le
peuple périt fProv. 29, 18).
Qui sait si ce n’est pas pour un
temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté? (Esther 4, 14).
Cherchez premièrement le royaume
de Dieu et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données pardessus (Matth. 6, 33).
A cause de cela, je fléchis les genou(jC devant le Père de Notre Seigneur
Jésus-Christ, duquel toute famille
tire son nom (Ephés. 3, 14-15).
LUNDI 6 JANVIER 1913:
Actions de grâces et humiliation.
Actions de grâces pour la bonne-main
de notre Dieu qui a été sur nous en
1912.—Pour avoir fait concourir tou' tes choses à notre bien, malgré de
grands dangers. - Pour la continuation des occasions favorables à l’Evangile dans le monde entier pendant l’année écoulée. - Pour la ferme confiance
que Dieu poursuit Son œuvre au moment où nous entrons dans une année
nouvelle. - Pour l’assurance renouvelée par le Saint-Esprit, que Christ est
la suprême autorité qui nous appelle
à Le suivre et à Le servir.
, Humiliation pour les péchés com" mis et les devoirs négligés. - Pour le
4âclin du sentiment des devoirs en
vers Dieu et envers le prochain. - Pour
l’insuccès relatif des Eglises dans leurs
efforts pour atteindre les masses.- Pour,
la condition actuelle de la chrétienté,
qui a la forme de la piété, mais en
renie la puissance. - Pour la recherche des avantages matériels que Dieu
ne promet qu’à ceux qui « cherchent
premièrement Sa justice et Son royaume ». - Pour les préjugés de races
et de castes et les lacunes de l’amour
fraternel.
Lectures-. Ps-103; Bsat'e, 12; Joël 2,21-Î32;
Aggée 1, Matth. 6,24-34 ; 1 Cor. 12,27 -13,13
MARDI 7 JANVIER 1913:
L’Eglise universelle « Un Seul Corps ».
Prière pour l’ensemble du peuple
chrétien dispersé par tout le monde.
- Pour que la Parole de Dieu ait un
libre cours et soit glorifiée dans toutes les parties du « corps de Christ ».
- Pour qu’une communion plus étroite
et une unité plus parfaite soient le fruit
d’un retour à une obéissance apostolique, au € premier amour », aux « premières œuvres » (Apoc. n, 1-5); - Pouj ^
quê tous les membres de l’Eglise pôs-..
sèdent une nouvelle puissance spiri-'
tuelle, pour porter leur témoignage
dans le monde entier. - Pour que chaque membre apprenne le devoir et le
privilège de donner systématiquement
et proportionnellement. - Pour que tous
les ministres de l’Eglise soient remplis du Saint-Esprit et qu’ils glorifient
Christ. - Pour que l’Alliance évangélique soit bénie dans ses efforts universels, pour unir les Eglises réformées, pour la prière, pour la communion et pour le travail en commun. Pour que l’Alliance serve toujours plus
à rapprocher les chrétiens, de sorte
qu’ils soient tous « un en Christ».
Lectures-. Ps, 145; EsateSS; 2 Tim. 3,144, 8; Apoc. 2, 1-8 et 3, 7-13; 1 Thess. 1.
l’Evangile du Chvv&t,puissance de Dieu
à salut pour tous ceuac qui croient (Rom.
I, 16). ri Pour les milliers qui se sont
convertis à la foi en Christ au cours
de l’année dernière. - Pour les Eglises indigènes, pour leur accroissement
et leurs progrès en autonomie et en
vie intérieure. - Pour les portes ouvertes dans tous les champs de la mission. -Pour l’accroissement de l’esprit
missionnaire et pour tous les dons offerts pour les missions extérieures. Pour’ les hommes et les femmes qui,
ayant entendu l’appel du MaîtrCj Le
servent maintenant dans les champs
des missionnaires.
Requêtes pour que chaque membre
de l’Eglise de Christ se pénètre de l’ordre du Maître de * porter l’Evangile
à toute créature ». - Pour que tous les
missionnaires soient revêtus de la puissance d’En-Haut et que le Seigneur
tray aille avec eux, confirmant leur parole parle moyen des signes qui l’accompkgneût (Marc 16,''1^20). - Pour
que les pasteurs indigènes, les évan* gélisfe^ et les colporteurs,soient en bénédiction pour la conversion de leurs
ÿ.iar^^triotes. - Pour que les nouveaux
convertis croissent dans la grâce et
montrent par leur vie et par leur conduite la réalité de leur conversion. Pour être guidés au milieu des grandes difficultés de l’évangélisation des
musulmans. - Pour que la sagesse soit
donnée au nouveau gouvernement de
la Chine et à tous ceux qui s’efforcent
de faire pénétrer le levain de l’Evangile dans le nouvel état de choses. Pour que l’Esprit de Dieu inspire les
Sociétés de missions appelées à s’occuper de l’éducation de la jeunesse en
Chine, au Japon et aux Indes. - Pour
les missions médicales et pour leurs
ouvriers.
MERCREDI 8 JANVIER 1913:
Nations et Gouvernements.
Prière pour les rois et pour tous
ceux qui sont en dignité: Présidents,
parlements, législateurs. — Pour que
dans les relations entre le capital et
le travail domine une juste compréhension des devoirs envers Dieu, envers la nation et envers le prochain.
- Que toutes les classes se rapprochent
et vivent dans une commune crainte
de Dieu et dans l’observation de Ses
commandements. - Que les méfiances
et les jalousies internationales s’évanouissent, qu’elles cessent complètement. - Que Dieu éloigne de nous tout
danger d’une guerre internationale. Qu’Il bénisse tout effort pour réaliser
la bienveillance entre tous les hommes. - Prions pour les soldats, les matelots, les agents de police et pour tous
ceux qui servent le public.
N’oublions pas la guerre qui vient
d’éclater dans les Balkans, si importante au point de yue de l’accomplissement des prophéties, ni la prière en
faveur d’un réveil des Eglises et des
nations).
Lectures: Ps. 2 et 133; Rom. 13; Jacques
4; Jonas 3 et 4.
JEUDI 9 JANVIER 1913:
‘ Missions Etrangères.
AcUom dé grâces pour le don de
Lectures: Ps. 72; Esaïe 11,1-9; Actes 1,
N9; Ephés. 3, 14-21.
VENDREDI 10 JANVIER 1913:
Familles, Jeunesse et Écoles.
Prière pour que le culte de la famille et de la lecture journalière de
la Sainte Ecriture deviennent une coutume générale. - Pour qu’une vie de
prière soit plus soigneusement entretenue chez jeunes et vieux. - Pour les
directeurs et tous les maîtres des universités, des collèges et des écoles. Pour que les dangers de la mauvaise
littérature soient mieux mis au jour et
combattus. - Pour que les parents se
rendent mieux compte des dangers spéciaux des temps présents auxquels la
jeunesse est exposée et pour qu’ils deviennent Jes! compagnons de leurs enfants, en vue de. leur donner un caractère vraiment chrétien. - Pour les
moniteurs des écoles du dimanche et
pour' tous ceux qui travaillent à la
conversion d^ enfants. - Pour les classes bibliques, pour leurs conducteurs
èt pour tous ceux qui travaillent au
bien spirituel de la jeunesse.
Lectures: Exode, 12, 21-28; Josué 4,19-24;
Ephés. 6, 16 - 6, 9; Phil. 4, 1-9.
SAMEDI 11 JANVIER 1913:
Mission intérieuré et parmi les Juifs.
Prière pour les salles de mission intérieure et pour tous ceux qui, par la
t; ; I '
puissance du Saint-Esprit, font retentir dans nos pays chrétiens la bonne
nouvelle du vieil Evangile. - Pour un
retour au respect de la Parole de Dieu,
de Son jour et de Sa Maison. - Pour
que dans les œuvres diverses de relèvement nous allions plus profond, de
façon à dévoiler le péché et à amener
les âmes à la confession, au pardon
et à la régénération. ,,i
Pour que les gouvernements prennent à cœur la question juive et cherchent les moyens d’ouvrir à la colonisation des Juifs le pays de leurs ancêtres. - Bénissons Dieu de ce qu’Israël. Son peuple, est encore là comme
un miracle au milieu du monde, et
reconnaissons que l’Eglise, prise dans
son ensemble, est coupable vis à vis
de ce peuple remarquable, par l’insuffisance de son témoignage. - Prions
pour que les Eglises chrétiennes sachent mettre à profit, pour attirer les
Israélites à force d’amour, dans le royaurhe de Christ, le fait qu’ils sont
partout à leur portée.
Lectures: Ps. 122; Luc 8, 4-21'; Rom. 11,
25-36; Esaïe 3» et 62, 7-8; Zaoh. 12,’ 9
13, 1.
.î'f
Oe qui nous aidera à bien vivre
pendanl Tannée 1913.
C’est très drôle mais très vrai que
dans les temps de grande prospérité
la reconnaissance fait le plus défaut,
tant pour les individus que pour les
collectivités. Plus nous recevons des
bénédictions de toute sorte et plus nous
en désirons, oubliant en même temps
d’être reconnaissants pour ce que nous
avons déjà reçu. Cet état d’esprit constitue un mal grave, auquel il faut apporter un prompt remède. Cet état
d’esprit entraîne de graves conséquences non seulement pour nous mais aussi
pour les autres. L’ingrat a la tendance
innée au mécontentement et à la critique. Les hommes d’ètat ne gouvernent pas bien, les magistrats' font des
partialités, les maîtres négligent leur
devoir. Et quand les hommes d’action
réalisent cet état de choses, ils deviennent cyniques et ou bien se retirent
dans la solitude ou bien se servent de
leurs semblables pour arriver à leurs
buts particuliers uniquement. Les plus
grands découragements sont occasionnés par la froideur et le blâme de nos
semblables qui veulent bien se donner
la peine de relever nos fautes et nos
erreurs, mais se refusent de constater
le bien'que nous avons pu. faire!'Les
chasseurs nous assurent que les chiens
aiment tellement l’approbation, qu’ils
se refusent de travailler quand leur
zèle n’est pas récompensé par uue parole, un geste, une caresse... Il y faut
beaucoup de courage pour vivre avec
un homme très colère, qui peut d’un
moment à l’autre se laisser aller à des
voies de fait contre vous ; mais je crois
qu’il en faut eacore davantage pour
k .
2
J vivre avec uip jiomfliejui o’a jamais
une paroled’e^oéîuragetoent, de remer-^
ciement, de Ipttange ^pour sa femme/
jSes enfants ou ses compagnons. La rose"
|a besoin des chauds rUyons du soleil
' {pour s’épanouir, et pour faire épanouir
|ce qu’il y a de plus précieux en nous,
.il nous faut aussi un ambiant sympa(thique. George Tyrrel raconte dans son
J autobiographie comment les louanges
■qu’il reçut par ses maîtres à propos
^de sa manière de déclamer, l’empê
, t.
chèrent d'être complètement découragé
«par ses inssuçcès en d’autres matières,
? C’est une chose fatale que de tâcher
de convaincre un individu qu’il n’y a
^absolument rien en lui qui suscite notre admiration. ,
..dcrons absolument . trouver
quelque vertu dans notre prochain, si
nous entreprenons son éducation. Et
si nous cherchons avec soin, nous finirons toujours par trouver soit dans
les autres soit en nous-mêmes quelque
don dont nous avons lieu d’être reconnaissants envers Dieu. Un cœur reconnaissant ouvre des horizons jamais
aperçus par les ingrats. Un docteur
alla un jour faire visite à un homme
qui se mourait d’un cancer à la gorge.
Le voyant si pâle et si défait, il resta
interdit et ne savait trop que dire. A
la fin, profondément ému il murmura :
« Vous serez bientôt dans les deux »,
Le malade, ne pouvant parler, écrivit
sur un bout de papier : « J’ai vécu
dans les deux ces sept dernières années déjà ». Cet homme avait vu et
senti des choses que beaucoup de ses
semblables n’ont jamais vu ni senti.
Peut-être même était-ce un effet spécial de la grâce de Dieu. Ce qu’on ne
peut nier psychologiquement, c’est que
la reconnaissanGe amplifie nos visions
et les rend plus joyeuses.
' Coraraençons n’importe quoi le mécontentement au cœur et nous troubientôt de nombreuses raisons
pour un plus fort mécontentement, affamant ainsi nos âmes et celles de nos
semblables. Commençons-le au contraire avec la joie au cœur et nous trouverons bientôt mille motifs d’être de
plus en plus reconnaissants. En contemplant ces bénédictions nous faisons
monter vers Celui qui nous les a accordées nos accents de reconnaissance.
Ainsi la reconnaissance nous conduit
à la louange, la louange à la prière
et la prière nous met en communion
avec Dieu, qui fera descendre dans
nos cœurs la vraie joie de la vie,
È, Bkrtalot.
Prarustin, S7 décembre i9i2.
CHARLES LUIGI.
Les journaux de langue française
nous apportent la bien triste nouvelle
de la mort de M. Charles Luigi, rédacteur en chefde V Eglise Libre, journal fondé par M. Léon Pilatte et l’organe attitré Eglises libres Ae France.
M. Luigi a dépensé une partie de
ison activité à Nice, et on peut bien
dire que c’est à l’école de M. Pilatte
qu’il s’est formé; c’est dans cette ville
qu’il a appris à connaître l’Eglise Vaudoise, qu’il a toujours appréciée et parfois défendue conti’e des attaques injustes. Il se trouvait à Paris, en tournée de collecte, lorsque la maladie le
surprit, maladie suivie, après quelques
jours de la mort.
Ch. Luigi était né le 26 mai 1838
à Paris. Protégé de l’Eglise de Taitboüt
qui facilita ses études, il fut élève de
la Faculté Libre de Lausanne, où il
Obtint la licence en 1664, La même
année, affirme M. Cqrdey, il fut consacré à Afençon, poste de la Sôoiété
Evangélique de France, puis Eglise
Libre, qu’il occupa de 1862 à 1866i U
fut ensuiÉs, Comme nous l’avons dit
plus haut, à Nice et à deux reprises
à Marseille, Wtre 1866 et 1877. De
1877 à 1886, il fut directeur adjoint
de l’école d’évangélisation de Ste Philomène à Nice, fondée par Léon Pilatte.
Collaborateur de ce dernier au journal
de l’Eglise Libre, avec M, Draussin,
il en devint directeur dès la mort de
Léon Pilatte, en 1893. C’est en 1896
qu’il transféra son domicile et les bureaux de son journal à Montpellier,
Ch. Luigi, le vétéran de la presse
religieuse en France, a toujours été
franchement évangélique,
toujours prêt à défendre Christ et l’Evangile, s’opposant avec foi et énergie
à la tendance de la nouvelle école,
qui va du rationalisme effronté à la
tendance morale ou historique. Ses articles etaiént une véritable nourriture
pour ses lecteurs. Dans la lutte, parfois chaude, il apportait un esprit de
charité et de douceur admirables. Tout
en étant de l’ancienne école, iT était
toujours à l’avant-garde pour se réjouir des nouveaux progrès et des victoires obtenues pour l’extension du
règne de Dieu. Homme d’expérience
et de foi, il a pu exercer une înfiuence bénie dans le cercle des enfants
de Dieu, d’abord, et ensuite dans les
cercles où l’on s’occupait du relèvement du peuple français. Sa mort
est une grande perte. C. A. Tron.
PADRE BECCARO.
Nous ne nous occupons pas souvent
de ce qui touche de près notre sœur,,.
l’Eglise de Rome ; nous avon^ passé
sous silence la mort du caî*3îhàl Capecelatro, décédé à Capoue, homme
intelligent, libéral et patriote, homme
représentant la partie meilleure du
clergé Italien. Aujourd’hui nous nous
ferions un reproche de ne pas mentionner le décès d’un autre homme de
valeur, emporté, très subitement, dans
notre capitale. Il s’agit de padre Beccare, un philanthrope de premier ordre, infatigable dans les œuvres de
bienfaisance, toujours prêt à secourir
et à aider les miséreux. Il a fondé à
Milan une quantité d’instituts ayant
pour but le secours, et c’est surtout
lui qui a déployé un zèle admirable,
lors de la catastrophe de Messine, en
recueillant lespauvresorpbelins. Grâce
à l’appui d’une dame très riche, il fonda
suivies monts Ceresio, une florissante
colonie agricole. La mort de ce bienfaiteur eut lieu à Rome, le 28 décembre, au retour des obsèques de son
frère, le commandeur Giuseppe Beccare, riche industriel piémontais et
conseiller de la société des chemins
de fer de la Sicile. La mort est due
à une maladie de cœur qui minait depuis longtemps cet ami des pauvres.
Nous payons un tribut à la mémoire
de cet Italien bienfaisant, comme nous
le ferions s’il s’agissait de don Bosco
ou de Côtolengo. o. o. n.
COURRIER D’ANGLETERRE.
O II s’est formé à Aberdeen une ligue d’enfants ayant pour but le service public. H paraît qu'on pense sérieusement à remplacer les nombreux
vides qui se font dans les .Eglises en
enrôlant les enfants. ,,
O Nous sommes plus qu’heureux de
faire eopûftîtço au public ^ue le roi
Georges d’Angleterre, depuis sa jeu
nesse a promis de lire un chapitre de ■
la Bible chaque jour. Cette promesse
est scrupuleusement observée. Heureux
les peuples qui ont à la tête des rois
semblables.
C Le D’ Kelnian, d’Edimbourg, a
remplacé le D''Campbell, en prêchant
deux fois an City Temple, devant une
foule considérable.
C L’ambassadeur des Etats-Unis, M.
Reid, qui vient de mourir à Londres,
était un chrétien convaincu. L’année
dernière en parlant à l’Albert Hall,
sur la Bible, il affirma que c’est le
seul livre qui procure la paix et qui
pousse au progrès des peuples.
S A Birmingham eut lieu un referendum sur le Dimanche, les musées
ouverts et les autres s’opposant. Par
une majorité de 5066 voix, les observateurs du dimanche eurent une brillante victoire.
S Miss Helen Gould, la généreuse
bienfaitrice des Unions chrétiennes,
vient de se fiancer à l’âge de 45 ans,
avec M. Finley Sheppard, directeur de
la ligne du Missouri.
8 Le « Li verpool Daily Post » ayant
fait le recensement des membres qui
fréquentent l’Eglise, il s’ensuit que
depuis 1902, dernier recensement, au
1912, l’Eglise Anglicane est en diminution de 9.966 auditeurs, les nonconformistes de 14.250. Par contre,
les Romanistes sont en augmentation
de 2.732 et les missions populaires de
3.228. La cause principale de cette
diminution se trouve dans le désir de
s’amuser le jour du dimanche. Hélas!
nos frères anglais ne sont pas les seuls
à déplorer ce mal.
S Le célèbre M. Neill, pasteur presbytérien à Li verpool, vient d’être appelé à Toronto, au Canada. Son ministère d’une activité surprenante ne
pourra qu’être en bénédiction dans
cette ville importante.
CHRÔNIOUE VAUDOiSE
Bobi. La veille de Noël, catéchumènes et élèves de l’Ecole du Dimanche, ainsi qu’ un public nombreux
étaient réunis autour du sapin traditionnel, abondamment garni, qui dit
toujours tant de choses aux petits et
aux grands, leur rappelant par dessus
tout le don ineffable de Dieu en JésusChrist. Cette année la santé des enfants ne laissait rien à désirer, aussi
n’en manquait-il point à la fête que
les chants, les récitations et les courtes allocutions ainsi que les cadeaux
plus abondants qu’à l’ordinaire, ont
contribué à rendre plus attrayante que
jamais.
Le soir de Noël, c’était le tour des
deux Unions Chrétiennes, invitées par
le pasteur et sa compagne, à un entretien intime et cordial qui se prolongea jusque vers minuit. Ici encore
il y eut des lectures intéressantes et
variées, des chants et des récréations,
le tout alterné de projections d’un nouveau système qui permirent aux 80 et
plus des présents de faire un voyage
des plus instructifs depuis les Vallées
jusque dans la Nouvelle-Zélande.
Et afin que dans cette belle fête de
Noël, aucun âge ne fût oublié, c’étaient,
le lendemain les mères de famille au
nombre de plus de 50 qui se réunissaient autour de leqr présidente pour
se retremper ensemble dans l’aifiour
du Seigneur et puiser auprès de Lui
les forces nécessaires popr reprendre
leur tâche <ie 1» oouvelle ftuûée avéo
un redoublement de zèle et de fidélité.
Que Dieu béntose le peu qu’il nous
donril de faire #n Son Nom ! ■ "
Bielle. Mardi le 24 décembre,-a eu
lieu la sépultiif e d’une dame Allemande
fort riche et très connue à B|elle. A
ses obsèques accoururent une quantité
de personnes appartenant à la bourgeoisie dù pays, et ce fut une excellente occasion pour annoncer l’évangile dans toute sa pureté. C’est ce qu’a
fait M. Josué Tron à la inaison de la
défunte et ensuite, après avoir traversé la ville en robe et rabat, ce qui
a fort impressionné le public^ au cimetière. Parmi les personnes íes plus
en vue, qui se trouvaient dans le cortège, notons le sous-^préfet, le syndic,
ifiâysti’iels et,, les commerçants.
Dieu veuille bénir la semence jetée
dans les coeurs, dans cette triste occasion.
La Tour. Notre culte de Noël a été
solennel parle nombreux auditoire accouru, et qui a écouté avec la plus
profonde attention. Un chœur. Minuit
chrétien, chanté -par la chorale, sous
la direction de M. Ri voir,, a admirablement bien réussi. Au cuite de SainteCène 102 communiants se sont approchés de la Table du Seigneur; le dimanche précédent, il y avait à peu
près le même nombre au service des
Coppiers.
S Vendredi soir, la chorale après
un exercice de’ chant, a eu le plaisir
de se voir offrir un- thé par quelques
amis. Le président de la chorale, M.
le prof. Attilio Jalla, peut bien se dire
heureux de la voir prospérer^ mais
aussi il n’épargne rien pour qu’il en
soit ainsi. Nous nous réjouissons avec
lui et avec les membres de la chorale,
ainsi qu’avec M. le directeur A. Rivoir,
car c’est pour la cause de Dieu que
nous agissons.
8 Dimanche, dans l’après-midi les
mères de famille au nombi% d’une 40"®,
célébraient le 8“® anniversaire de la
fondation de leur société. Après un
culte et quelques chants, on eut le
plaisir,de,sayourer. ,une tasse de thé
excellent. Mesdames Jalla et Romano
sont à la tête de cette activité qui est
justement appréciée et qui ne peut que
faire un grand bien Í nos familles.
Le Caire. Il m’a été impossible
jusqu’ici de vous donner, comme je
vous l’avais promis, des nouvelles de
notre Eglise. Je me permets de vous
envoyer maintenant une simple information qui pourra intéresser les lecteurs de r « Echo ».
L’Imprimerie Tewflkich du Caire
vient de publier en langue arabe la
brochure due à la plume de Henri
Fliedner et traduite en français par
H. Deukinger: «Un peuple de martyrs » ou « Les Vaudois du Piémont et
leur histoire». La traduction en langue '
aiabe est due à M. Atiech Hanne et
à notre frère vaudois M. le prof. H.
Charbonnier.
Cette brochure k été bieii accueillie
par les Coptes pi’Otestant's q'u^ sont, très
nombreux (plusieurs dizaines dq milliers) ici et dans la Haute Egypte où
ils sont évangélisés par la Mission
Américaine. .
Une dame copte protestante s’est
même procuré une 50® d’exemplaires
de la dite brochure dans le but de
la faire connaître à ses amis. .<
Cet opuscule, én faisant connaître
l’histoire glorieuse de notre Eglise^ ouvre de nouveaux hprizons devant nous.
, Agréez, cher Mo nsie ur, mes corilialea
salntations, Dàvio
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TiW''
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m
P*rrler. Nous apprenons avec douleur la maladie de M, Emmanuel Pons,
secrétaire communal, et nous faisons
bien des vœux pour sa prompte guéri? son. C’est M. Matthieu secrétaire au
• Pomaret, qui le ’ remplace provisoi; rement.
I Piÿnerol. Le 29 décembre est déi cédé à Pignerol, M. Henri Constantin,
, propriétaire du Café Eoma. Originaire
: de St-Martin, Perrier, il a été longJ temps à Marseille et était venu se
fixer, dans ces dernières années, au
chef lieu de notre arrondissement. Nous
exprimons notre sympathie à la famille
affligée.
Prarustin et Roeheplat«. Le temple de St-Barthélemy, bien que assez
vaste, était littéralement bondé aiU
culte de Noël. L’assemblée était, non
seulement nombreuse mais attentive
et recueillie. Elle écouta aussi avec
plaisir les deux cantiques expressément pi’éparés pour la circonstance
' par la chorale de Prarustin. Nous ex* primons toute notre reconnaissance à
son énergique pi-ésident M. Forneron
de la Caveia, à son vaillant directeur
M. le régent Jahier, ainsi qu’à tous
ses membres. Nous espérons pourtant
et de tout cœur qu’au prochain Noël
un plus grand nombre de personnes
participera à la Sainte-Céne.
S A deux heures de l’aprés-mldi,
sépulture de Marguerite Roman des
Cardon de Rocheplate et après le service funèbre nous entrons tous dans
le temple de Rocheplate pour assister
à la fête de l’arbre de Noël. Evidemment M. le régent-évangéliste Tron,
les régents et maîtresses de quartier,
aidés par d’autres personnes portées
de bonne volonté parmi lesquelles nous
apercevons le syndic Forneron, se sont
donné beaucoup de peine, car le sapin
gigantesque est magnifiquement garni
et illuminé, les allocutions soigneusement préparées et attentivement écoutées et les cantiques enlevés avec
énergie. Dieu veuille que ces cultes
aient exercé une bonne influence sur
les cœurs de tous ceux qui y ont pris
part. E. B.
Saini-Germain. Dimanche le 22
décembre, dans la salle communale,
M. le syndic, chev. off. Balmas, présenta à M. l’étudiant Gustave Tron,
une 'médaille de bronze pour avoir
sauvé une femme qui s’était jetée dans
un puits, qui avait une profondeur de
30 mètres. Cet acte de courage a été
j ustement récompensé par l’admiration
du public, qui a applaudi aux chaleureuses paroles prononcées en cette
circonstance.
Turin. Dans le courant de novembre est décédé à Turin le chev. Prospère Geymonat, à l’âge de 88 ans. Originaire dû Villar, il trouva à se caser
comme employé des chemins de fer
où iL fit carrière, en se retirant avec
une bonne pension. Il voulut employer
sqn temps utilement après sa retraite
et.il se consacra à renseignement du
français dans les écoles sérales et du
dimanche. Il fut décoré de la croix de
^évalier dp la couronne d’Italie précisément à cause du bien qu’il fit en
instruisant le peuple.
® Le jeudi après Noël eut lieu une
fête pour l’Union de Jeunes gens.
8 Samedi dernier ce fut le tour des
enfants qui se groupèrent en masse'
autour d un gigantesque arbre de Noël.
-Compae toujprs; la ^ très bien
réum ' - ■ s
Nouvelles et faits divers.
— La Russie devant l’Europe. Same'di, â la maison communale de Plainpalais, un assez nombreux public était
venu, comme nous l’avons dit, entendre M. Francis de Pressensé.
Après quelques mots d’introduction
de M. le professeur Ed. Claparède, qui
présidait la réunion, le conférencier
a fait le procès du régime auquel sont
soumis les prisonniers politiques en
Russie. M. de Pressensé a puisé les
faits dont il va entretenir ses auditeurs à trois sources : les publications
statistiques officielles, les journaux légaux russes, qui, par le seul fait que
leur existence est tolérée, ne sauraient
être taxés d’exagération, et diverses
publications ; enfin les communications
que quelques prisonniers sont parvenus à envoyer avec la connivence de
certains geôliers.
M. de Pressensé fait d’abord, en citant des chiffres officiels, une intéressante comparaison entre le nombre des
condamnations prononcées pour délit
politique avant et après l'octroi de la
Constitution. Pendant les 80 années qui
précédèrent le régime constitutionnel,
623 personnes furent condamnées à
mort et il y eut 192 exécutions. Pendant la période qui s’étend de 1905 à
1910, on compte 5735 condamnations
à mort et 3741 exécutions.
Le nombre des condamnations à la
prison et aux travaux forcés a augmenté d’une façon beaucoup plus considérable encore. De sorte qu’il y a actuellement, dans les prisons russes, plus
de 200.000 détenus, au lieu de 100.000
chiffre normal prévu par les autorités.
De cet état de choses résulte, dans les
pénitenciers, un encombrement qui
rend la vie presque impossible aux prisonniers. Les conditions hygiéniques
sont déplorables: des épidémies se produisent, qui déciment ces malheureux;
la tuberculose fait des ravages effrayants; au surplus, la nourriture est insuffisante et mauvaise. Tous ces faits
sont contraires à la loi de 1903, qui,
déclare le conférencier, est constamment violée.
A ces maux viennent s’en ajouter
d’autres, plus tristes encore : les châtiments coi'porels, qui n’existaient pas
sous l’ancien régime et qui sont devenus coutumiers depuis quelques années, le cachot, où l’on envoie les détenus qui refusent de se soumettre à
des exigences contraires à leur dignité, les mauvais traitements enfin
des geôliers. Aux sévices dont ils sont
les objets, les détenus politiques répondent par la grève de la faim —
refus collectif de prendre aucune nourriture — et par les suicides. M. de
Pressensé rappelle la mort de Sasonoff et de plusieurs prisonniers, qui
s’empoisonnèrent pour protester contre l’application des verges à leurs
camarades.
Le conférencier lit encore quelques
pages émouvantes du grand écrivain
russe Karolenko et termine en faisant
appel à l’Europe libérale, qui ne devrait pas oublier les grandes traditions des Palmerston et des Gladstone,
en présence des souffrances des prisonniers politiques russes et des dénis de justice dont ils sont victimes.
Le produit des entrées à la conférence, fait sous les hospices de la Société des Amis du peuple russe, qui
compte dans son sein des personnalités marquantes de tous les pays d’Europe, est destiné à la Caisse de secours aux détenus politiques russes,
fondée par Mme Vera Figner.
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Sommario del i5 dicembre 19Í2.
Rivista delle Riviste : li bilancio della guerra
italo-turca — L’opera della Francia in Algeria
— La guerra dei Balcani e l’intervento dell’AuStrià — Le elezioni americane e le loro
, conseguenze -r. La polizia di New-York — Il
morale in chirurgia — L’elemento femminile
nell’arte Rustríale — Cronache scientifiche
— Le sodétà segrete in Cina — La conservazione dell’acqua nelle città — Curiosi errori
di letterati — La scienza al servizio dell’ industria tedesca — Le aziende industriali dello
Stato inglese — Horace Howard Furness —
Le basi psicologiche dell’addomesticamento
dello bestie —i Tessuti di cotone resi incombustibili.
Amt dé la jennesse et des familles.
~ Sominaîre dû de novembre.
Monsieur Oastinel (fin) ^ Méditation — Les
six petits Martinet (suite) — La dernière lettre
d’un h|^e8 ;j- ^Commerce et probitéLa ré-*“
ponse du forgeron — Les mœurs des insectes ‘
— Myosotis — Parmi les Indiens Cree et Saiteaux (suite) — L’eau — Variétés.
Nouyelles poliüqaes.
L’espoir que l’année 1#13 serait venue nous apportant la paix a été déçu.
La conférence de Londres n’a rien conclu jjdfeqiià "ce moment et la solution
du conflit semble de plus en plus éloignée. Nous ne savons pas de quel côté
on y met le plus de mauvaise volonté.
Les Turcs ont consenti à traiter avec
les délégués des quatre puissances y
compris les fGrecs, ils ont pris note des
conditions de paix offertes par les alliés, et ont présenté de leur côté des
contre-propositions que les alliés auront bien'garde d’accepter puisque on
leur idepiandé tout sin^lejment de renoncer^ à tous lés avantages obtenus
dans leur campagne victorieuse. Il est
vrai que les demandes des alliés pouvaient paraître un peu exagérées aux
Turcs qui seraient ainsi privés de pres
II ne leur serait resté que l’extrémité
orientale de la Thrace* à Test de Rodosto, la ville de Constantinoplp et la
presqu’île de Gallipoli. ^.Les Bulgares
auraient gardé même des ports sur la
mer de Marmara. Toutes les îles de la
jjiner Egée resteraient! à la Grèce et le
sort de l’Albanie autonome aurait dû
ê|re réglé par les puissances et non
par les Turcs. Ceux-ci auraient aussi
payé une indemnité de guerre. Mais
la Turquie est bien loin d’accepter
cette combinaison. Elle ne veut entendre parler que de rectifications de frontières. Andrinople doit lui rester, de
même que la plus grande partie de la
Thrace, mais elle consentirait à faire
de la Thrace une province autonome
tributaire et vassale de la couronne
ottomane. Elle refuse de céder les îles
et elle écarte toutes les autres conditions. Les alliés feront sans doute des
confcessions, mais la distance est trop
grande pour se mettre d’accord. C’est
surtout la question de la ville d’Andrinople, dont le siège dure encore,
qui est difficile à résoudre, les Turcs
déclarant qu’ils ne la céderont jamais,
les Bulgares Insistant pour Tavoir.
Cette cession "est aussi indispensable
pour aplanir lejconflit entre Bulgares
et Grecs, conflit qui' menace toujours
d’éclater à Salonique où les deux armées sont entrées presque en même
temps. Si les Turcs ne cèdent sur ce
point les alliés semblent décidés à lui
envoyer un ultimatum et à recommencer la guerre. Du reste les hostilités
ne sont pas complètement interrompues. Le canon gronde à Scutari, Jamina et Andrinople, les Grecs poursuivent leurs opérations sur mer sans
toutefois obtenir de succès déoisift^Les
Turcs ont adressé un appel apx ambassadeurs 4es puissances européennes pour que celles-ci interviennent
en sa faveur. Mais cette requête a
semblé prématurée, si bien que les organes officieux ottomans se sont empressés de la démentir.
Les ambassadeurs ont tenu encore
leurs séances dont les rèsultâts sont
tenus strictement secrets. L’opinion
publique oscille entre l’optimismé et
le pessimisme. L’attitude de l’Autriche
qui continue à armer et mobiliser ses
troupes n’est pas sans inspirer des inquiétudes. La Russie faif-atiM^ine
de vouloir commencer des armemi^nts,
mais nous croyons que le désir de ^ix,
.ou la crainte de la_ guerre^verapê^heront une ôOnflàgration'géiiéralé.Q
France. Les candidates commencent à se poser pour l’élection pifésidentielle qui aura lieu lé Í7 janüsier.
La plus récente est celle dp
caré, président du conseil dés ministres, qui vient de se déclarer offlôiellement et ouvertement candidat Á la
présidence de la République apr^s le
désistement de M. Bourgeois. Il a beaucoup de chance de réussitp quomu’ü
ait des compétiteurs redoutables;; entre autres M. Ribot qui a comm^ lui
une grande autorité politiqne etmne
longue expérience des affaires t gouveràenient.*Ce qür èst ètitìgé c’est
que M. Ribot a posé Sà’candidature
cédant aux sollicitationl dfe^M# Î*oincaré lui-même lorsque le président du
conseil ne songeait pas encore à se
mettre sur les rangs. Lés authes candidats sont M. Paül DéschanéÎ/président de la Champe des députés, et
M. Antonin Dubost, président du Sénat.
D’autres ont encore le ^mpf d’entrer
en lice et l’élection peut rèserrer des
surprises. '
Parmi les morts illustres de ces derniers jours il nous faut citer M. Pietro
Lacava, plusieurs fois ministre^ et actuellement doyen de la Chambre ¡des
députés qui vient de mmirir A.Ronie.
Et M. die Kiderlen-Wàchter, ministre
des affaires étrangères de^’empipe de
Allemagne, mort sùSReineût d’dhe affection cardiaque à Stuttgart sa ville
natale, où il était venu passer les fêtes
de Noël. Né en 1852 il était entré dans
la diplomatie en 1875 et avait occupé
plusieurs postes tant à la chancellerie
que dans les légations et àinbassades.
Ministre depuis 1910 il fut Fauteur du
coup d’Agadir èt dès négociations qui
suivirent avec lȔF|ance. Connaisseur
profond des questions orientales, sa
disparition sera vivement sentie dans
la diplomatie allemande lo^^u’il s’agira de régler définitivemept te conflit
balkanique. < « E. L.
Ab. payés et bob qnittaîteéa.
1912 : André Long, Sb><}ermaiin - Ang>‘° Pilon,
La Tour. .:V ■
fi t ■
1913: M. Coucoordé,’Envers'Pinache (reçu
te. 2,eo, pour avoir livre-Meyaier il faut encore fr. 1,20) - Marte Geymonat, Bobi - P.
^Rostan, Prarustin ¿y.’'« Klett, Praipol - E.
Jalla, Florence •í^Aug. Long, TuiÎtf - Rev.
Miller, Bordighera - D. Pellegrini;Turin Pauline Pellegrini, Peràzzi,,|)i‘ “ Reb.
Falchi, Id. * J. D. Proctaet,'Id..%JFran()Oi8 Rostan, Gênes - R. Bauer,. Ù. f'.
Alexandrie (boun di brân ahi^-OÀ^banvie,
Angrogne - H. Long, Pignlÿàti^^ipKon, St.
Germain - Judith Vinçon Rosta^^lKSecond
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Barge . aperta Lunedì, Giovedì e Domenica.
Cavour . * Martedì, Sabato e Domenica.
Torre PelHce » Mercoledì, Venerdh e Domenica.
Perosa Argentina aperta Mercoledì e Domenica.
Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono le seguenti operazioni :
Emissione di libretti di risparmio ordinario al 3 OiO, con un massimo eredito di L. 5000
ed un disponibile giornaliero di L. 500.
Emissione di libretti di piccolo risparmio al 3,50 OiO, a determinate categorie di persone attendenti a lavori manuali, con un massimo credito di L. 2000 ed un disponibile
giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, all’interesse del 3,25 0(0.
Ammissione di prelevamenti dai libretti a mezzo di assegni (chèques), pagabili alla Sede
Centrale.
Limitatamente alle Sedi di BARGE e di TORRE PELLICE :
Emissione di hbretti nominativi ma pagabili al portatore, al 2,75 OjO, con un massimo
credito di L. 25-000 ed un disponibile giornaliero di L. 2500.
In tutte le Sedi Succursali sopraindicate ;
Si fanno acquisti di rendita dello Stato o di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, per conto dei depositanti, e nell’interesse di questi se ne esigono le
semestralità.
Si ammettono come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi di rendita scaduti.
Si accettano domande d'iscrizione alla Cassa Nazionale di Previdenza e depositi sui
libretti della Cassa stessa.
Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Centrale per quanto riguardano:
Libretti pagabili al portatore al 2,75 0[0, nelle Sedi che non sono autorizzate aH’emissione diretta. '
Mutui e conti correnti ipotecari.
Operazioni di riporto e di anticipazioni.
Accettazione di titoli in amministrazione contro un diritto di L. 0,50 per mille o
frazione di mille lire sul valore nominale -dei titoli depositati.
Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto dei depositanti di piccolo risparmio fino alla concorrenza di L. 3000.
Sconto di cambiali con garanzie reali e personali.
Sconti di favore ad Istituti che si occupano del credito agrario.
Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro gli infortuni degli
Operai sul lavoro. _________________
A TALI ISTANZE VERRÀ DATO PRONTISSIMO CORSO
’ Il Presidente II Direttore generale
C. Ferrerò di Cambiano. Franco Franchi.
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