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Soixante-quatorzième année
N" 29
J' ¡'%
- PRIX D’ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes
Etranger . ....................
Plusieurs abonnements à la même adresse
S
E2
On s’abonne: à Torre PelUce, au Bureau d’Administration de l’Ecfto (Via Wigram, 2) - Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
ta
L'ABONNEMENT SE PAIE D’AVANCE.
S’adresser pour la Rédaction, au Directeur Doct. ALBERTO RICCA, pasteur Bobbio Peîlice (Torino) — pour l’Administration, au Bureau du journal Via Wigram, 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du Journal.
Tous les changements d’adresse coûtent UNE LIRE, sauf ceux du commencement de l’année.
00 Le numéro: 30 centimes 00
Que toutes, les choses vraies, honnêtea, justes, pures, aimables...,'-dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
COMUNICATO UFFICIALE.
: . L’adunanza del Corpo Pastorale è
convocata per Mercoledì 17 Agosto, alle
• ore 9.30, nella Casa Valdese di Torre
Pellice, con il seguente
‘ Ordine del Giorno:
1. Nomina delle Commissioni Esaminatrici;
2. Esame di fede di alcuni Candidati al
j,. S. Ministero;
3. Comunicazioni e proposte varie.
I’ 1 membri laici della prossima AssemI bica Sinodale che desiderano prender
1 parte alla nomina delle Commissioni
Esaminatrici dovranno presentarsi, al
S momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandato.
Torre Pellice, 20 luglio 1938-XVI.
IL Moderatore :
Ernesto Comba.
Echo Bibliaue
Jonathan, le modèle des amis.
« L’âme de Jonathan fut attaî chée à Tâme de David, et Jona
i than l’aima comme son âme ».
- 1 Sam. XVIII, 1.
Jonathan, fils du roi Saül, avait un
caractère noble, affectueux, capable de
grandes choses, amateur de la gloire,
patriotique, et par cela même d’un cou-'
rage indomptable; mais çoumis et obligeant quand il le fallait.
C’était à lui que Saül avait dû la victoire de Micmasch sur les Philistins; et
il s était tellement gagné la faveur des
soldats que, quand Saül voulut le faire
mourir pour avoir désobéi à son ordre,
ils s y opposèrent fermement et empê: chèrent l’exécution de l’ordre barbare
i (1 Sam. XIV, 1-46).
Quand David vainquit Goliath, tout au. tre que Jonathan aurait été aveuglé de jalousie, comme le fut son père (XVIII, 9),
mais lui se sentit pénétré d’une profonde
admiration pour ce héros, admiration qui
se changea bientôt en une amitié réciproque, amitié dont Jonathan voulut donner des gages à David: « il fit », dit l’E' criture, « avec David une alliance devant
l’Eternel » (XX, 8).
Au péril de sa vie, il intercéda pour
lui auprès de Saül et lui demeura fidèle
malgré tout ce que fit son père pour
l’en détourner; tant que David vivrait,
lui représentait celui-ci, « il n’y aura de
sécurité ni pour toi ni pour ta royauté »
(XX, 31). Un autre, et à moins, aurait
cédé; lui, au contraire, aida sa fuite.
Le récit de leurs adieux est touchant
(XX. 41-42).
Ces deux hommes étaient vraiment
faits pour s’aimer; également vaillants,
affectueux, généreux, ils furent le modèle des amis, et s’en donnèrent des
preuves l’un l’autre. C’est un peu par
amour pour Jonathan que David sauva
à deux reprises la vie à Saül, son persécuteur (XXIV, XXVI); c’est par amour
pour David, Point du Seigneur, que Jonathan consentit à renoncer au trône.
Grands exemples de générosité réciproque. Quels amis consentiraient de nos
jours l’un pour l’autre à de pareils
sacrifices ?
Jonathan, indigné en lui-même de la
haine que son'père nourrissait pour son
ami, n hésitait pas entre la soumission
à des ordres injustes et l’amitié désintéressée qu’il cultivait, et David de son
côté, ne pouvant faire plus, aurait au
moins eleyé Jonathan à une suprême dignité dans*son royaume, s’il n’était mort
trop jeune d une mort glorieuse sur le
mont de Guilboa.
Qu ils sont touchants les accents de
la complainte que le roi-prophète composa à ce sujet, qu’ils définissent bien
leur amitié, sa valeur, sa générosité, son
patriotisme! (2 Sam. I, 19-27).
Jonathan est le modèle des amis, humble dans la prospérité, seCourable dans
le malheur, aimant et fidèle jusqu’à la
mort. S il eût vécu, que de grandes cho
ses n’aurait-il pas accomplies, ce fils de
roi cédant son trône à un autre non par
incapacité, ou par un accès de folie,
mais parce que celui à qui il le cédait
avait été choisi par Dieu, et était cru
digne, à cause de son amitié, de ce sacrifice.
Résister à tout méchant conseil, conserver jusqu’à la mort, et même après,
un amour sans bornes, n’est-ce pas là
un bel exemple de magnanimité ! Et son
mérite augmente encore en ceci, que
l’amitié est rare, principalement chez
les fils de roi, habitués à se voir courtisés même par leurs ennemis, et pour
lesquels l’ingratitude est assez ordinaire.
t Emile Tron
(18 7 2 -193 7).
La dis puf e du Cia bas
La plus célèbre des disputes entre
Vaudois et catholiques est sans doute
celle de l’an 1560, qui eut lieu au Ciabas, entre la pasteur Scipione Lentolo et
le jesuite Possevino. Que nos lecteurs
nous permettent de la leur raconter.
C était 1 époque précédant la guerre
du comte de la Trinité (1560-1561); bien
que les nobles favorables aux Vaudois
ne craignissent pas de leur démontrer
leur amitié et leur sympathie — comme
les comtes de Luserne et ceux de Raconis — la plupart des seigneurs des Vallées, poussés par le clergé, exerçaient cependant de plus en plus à l’endroit de
leurs habitants une autorité tout autre
que bénévole.
Rien d’étonnant, par conséquent,
qu’un jésuite, commandeur de la confrérie de Saint Antoine de Fossan, le
P. Antoine Possevino, qui était depuis
peu rentre de Nice, où se trouvait alors
Je duc Emmanuel-Philibert, annonçât
du haut de la chaire, lors d’une tournée
à Cavour, qu’il aurait bientôt bravé les
Vaudois, dans leurs repaires mêmes.
C’est ce qui advint le 26 juillet. Une
grande foule, dans laquelle se distinguaient de nombreux catholiques venus
.de la plaine, remplissait le temple du
Ciabas, qui venait d’être construit (1555)
et ses alentours. Le jésuite Possevino,
s’adressant alors aux pasteurs qui l’attendaient, commença par se plaindre de
ce que les syndics des Vallées n’étaient
pas au grand complet, ce qu on aurait
facilement pu prendre — disait-il — pour
un manque de respect envers Son Altesse, par ordre de laquelle il venait justement d’arriver. Le pasteur de SaintJean, Scipione Lentolo, que ses collègues avaient chargé de parler en leur
nom, puisqu’il fallait employer l’italien
a cause du grand nombre de ceux qui
ne connaissaient que cette langue, répondit que ceux qui avaient été avertis
de la dispute — et c’étaient les syndics
d’Angrogne, de Bobi, du Villar et de
Rora — étaient présents; quant aux autres du Val Luserne, n’étant pas Vaudois, on ne les avait pas invités.
Possevino repartit qu’il ne voulait
point avoir affaire avec quelqu’un qui
n’était pas sujet de Son Altesse, Len
tolo étant originaire de Naplès. Mais celui-ci répliqua que comme pasteur des
Vallées il se sentait sujet du Duc; et que
du reste il avait mandat de par ses collègues de lui répondre.
Cette escarmouche terminée, le jésuite
sortit de sa poche les lettres et les requêtes que les Vaudois avaient adressées. l’avril précédent, à Emmanuel-Philibert, touchant la défense de leur foi
(d’où il appert que Possevino avait vraiment été envoyé aux Vallées par le
Duc), et, ayant demandé aux Vaudois
s’ils étaient prêts à observer ce qu’ils
avaient promis par écrit, leur annonça
pompeusement qu’ils allaient bientôt reconnaître publiquement leurs erreurs.
Et le voilà déclarant que la Messe est
dans la Bible parce qu’il y a dans l’Ancien Testament le mot hébreu massa,
qui signifie consécration.
On lui répond 'que le mot veut dire
offrande et n’a rien à voir avec la transsubstantiation.
Il s’écrie alors que la Messe se trouve
dans les écrits des pères de l’Eglise, et
que les apôtres eux aussi en ont parlé:
« a chi volete ora voi più credere, a tutti
questi santi dottori, o ai vostri ministri P»
Mais Lentolo lui démontre qu’il n’en
est rien : « non possiamo essere ingannati da le sofisterie di huomo del
mondo ».
Hors de lui — « veramente mai non
si potè scorgere in lui pure un minimo
atto di persona ingenua, modesta e di
buona conscienza : ma sì ben molto
d’huomo contentioso, rissatore et altiero,
come spetialmente mostrava il suo gridare col quale quasi assordiva tutti »,
nous dit le même Lentolo — hors de lui,
le jésuite reproche à Lentolo, qui a
quitté le froc pour devenir Vaudois et
pasteur, d’avoir rompu son vœu de célibat. Mais le pasteur de Saint-Jean lui
répond que le célibat est un don de
Dieu, et qu’il est téméraire de Lui promettre ce qu’on ne saurait maintenir. Et
comme son adversaire croit pouvoir citer
un exemple biblique, Lentolo lui ferme
la bouche, la Bible à la main.
Le prêtre lit alors quelques fragments
d'une lettre adressée au comte de Raconis, dans laquelle les Vaudois disaient
qu’ils ne permettaient chez eux de serment, ni toléraient la fornication, ni l'impureté, ni l’ivrognerie, ni quelconque
autre malhonnêteté. Et d’un ton railleur,
il leur demande; « Qui donc pourrait
vous croire ? »
Mais Lentolo repartit qu'il n’est pas
étonnant qu’on ne croie à la moralité des
Vaudois, puisque les villes que leurs adversaires ne connaissaient que trop sont
renommées pour la dissolution de leurs
mœurs.
Sautant du coq à l’âne, Possevino acr
cuse Genève de permettre l’usure; mais
Lentolo — qui ne connaissait pas Genève seulement par ouï-dire — le rembarre aussitôt.
Alors, le jésuite en appelle aux discordes entre les réformateurs allemands, et
son adversaire montré la futilité de cette
objection.
Enfin un moine, un certain Philippe
Castellaccio, jusqu’alors muet, croit écraser Lentolo en s’écriant: «Vous ne
pourrez répondre à ceci : Christ dit à ses
apôtres. Allez et instruisez, et non pas
écrivez V, voulamt par là faire accroire
qu’il ne faut pas donner tant d’importance à la Bible. Mais Lentolo lui réplique promptement : « Ecrire est un moyen
d’instruire, et Christ n’imposa jamais
aux apôtres d’enseigner seulement par
la parole et non pas par l’écriture ».
Confus et furieux, Antoine Possevino
et ses acolytes sont obligés de se retirer.
Mais peu après, par l’intermédiaire
du notaire de Bagnol, Antoine Malingre,
le jésuite sommait les quatre syndics qui
avaient été présents à la dispute, et en
leurs personnes les habitants d’Angrogne, de Bobi, du Villar et de Rora, « de
déchasser tqus les ministres qui y prêchaient, sans plus les écouter en public,
ni en privé, et d’autre part qu’ils eussent à recevoir et écouter les prêcheurs
qu’il leur établirait ».
Les quatre syndics — leurs noms méritent d’être rappelés ici: Guillaume Girardin pour Angrogne, François Mondon pour Bobi, Constance Rambaud
pour le Villar et Jacques Buisson pour
Rora — répondirent à Possevino qu’ils
ne pouvaient pas l’empêcher d’envoyer
des prédicateurs catholiques aux Vallées,
mais qu’ils ne pouvaient leur fournir ni
entretien, ni renvoyer les ministres Vaudois, d’autant plus qu’ils n’avaient été
convaincus par lui, lors de la dispute au
Ciabas, ni d’erreur ni de fautes, et desquels par conséquent ils ne pouvaient ni
ne voulaient se passer, tant que le jésuite ne réussirait à les convaincre, par
la Parole de Dieu, qu’ils prêchaient une
fausse doctrine et menaient une vie scandaleuse.
Le 5 août suivant, Antoine Possevino
écrivit encore un petit traité, où il essayait de maintenir le caractère scripturaire de la Messe — le sujet que le
Duc, semble-t-il, prenait tellement à
cœur — et du célibat des prêtres. Ce libelle, que Lentolo réfute dans son Histoire des persécutions, fut le dernier signe que le révérendissime Possevin (Gilles dit que les plus grands mêmes de son
parti l’ornaient de ce titre) donna de son
activité polémique aux Vallées.
Car — c’est encore Pierre Gilles qui
nous le dit — « il les quitta du tout, et
s’en alla décharger son dédain sur les
pauvres fidèles épars, et écartés au plus
bas, et surtout à Campillon et Fénil, où
s’en trouvait grand nombre »,
Théod. Balma.
2
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 22 Juillet 1938-XVI
U ci
LICEO DANIEL
Ile Colooia
Le 11 juin dernier a été un jour de
grande fête pour Colonia Valdense: en
effet il s agissait de célébrer le cinquantième anniversaire de la fondation du
Lycée, de cet Institut qui inspire aux
'•Vaudôis de l’Amérique du Sud une légitime fierté.
- Déjà le 10 juin, au soir, le Pasteur
de Colonia Valdense, directeur intérimaire du Lycée, avait donné, par
T. S. F., une conférence, dans laquelle
il retraçait de main de maître l’histoire
si intéressante de cet établissement d’instruction secondaire, pendant ses cinquante années de vie.
Voici quelques données qui peuvent
intéresser les lecteurs de VEcho.
Le pasteur Daniel Armand-Hugon, qui
s’était rendu compte, au début de son
ministère à, Colonia Valdense, du manque d’éléments prépmés, pour l’œuvre
d instruction et d’édification religieuse
au sein de la jeune colonie, avait institué des cours spéciaux dans le presbytère, avec la collaboration du régent Jacques Gaydou, pour fournir aux jeunes
désireux de s’instruire, un moyen de perfectionnement moral et intellectuel.
Ces études, quoique très modestes, attirèrent cependant l’attention du Surintendant de l’Eglisfe Méthodiste du Rio
de la Plata, le docteur Thométó B. Wood,
qui pensa que, en organisant et en amplifiant un peu les programmes, on parviendrait a préparer des ^ évangélistes
qualifiés surtout pour une œuvre d’évangélisation rurale.
Le docteur MFood et le pasteur Armand-Hugon se comprirent d’emblée et
le 11 juin 1888 ils fondèrent le Lycée
Evangélique de Colonia Valdense, qui
s installa dans une maison dont était
propriétaire M. B. Griot
Il est bon de rappeler que la Table
Vaudoise, qui s’est toujoiurs vivement
intéressée à la vie des Eglises de l’Amérique du Sud, contribua financièrement
au maintien du Lycée et envoya, en 1892,
le pasteur Benjamin Pons, qui desservait
alors la paroisse de Rodoret, pour prendre la direction de l’Institut.
Après quelques années d’un travail fécond, M. Benjamin Pons fut appelé à
eccuper d’autres postes. En 1898 il fut
remplacé à la direction du Lycée par
le docteur Jean Pons, originaire de Massel. La journée terrestre du docte professeur Jean Pons n a pas été longue,
puisqu il mourut vingt mois après son arrivée d’Italie; cependant, par sa science,
par son activité et par sa bonté il a laissé
des traces profondes. Sur sa tombe, ses
élèves ont érigé un modeste monument
qui porte cette inscription : « Fué un sabio ».
En 1902 arrivait d’Italie le docteur
Henri Pons, qui fut le directeur apprécié
du Lycée pendant plusieurs années. A
la suite, cette charge a été confiée successivement à M. Louis Jourdan, à M.me
A. Tron-Armand-Hugon et à M.me J.
Lageard-Armand-Hugon ; tous ont occupé leur poste avec distinction.
Rappelons encore qu’en 1895 le Lycée
avait laisse la maison Griot pour être
transporté dans l’édifice que le Consistoire avait fait construire près du presbytère pour y célébrer aussi les cultes ; enfin,
depuis 1930, le Lycée occupe un superbe
édifice, l’un des plus avenants de la région, qui appartient de même au Consistoire.
Dès 1926 le Lycée de Colonia Valdense dépend directement du gouvernement
uruguayen, ayant.été reconnu comme institut de l’état.
Sur l’initiative du docteur A. Vázquez,
député au Parlement pour le département de Colonia, le Lycée reçut alors le
nom officiel de « Liceo Daniel ArmandHugon ». Ce fut un digne hommage à
celui qui en avait été l’un des courageux
fondateurs, professeur distingué, directeur à pliùieurs reprises « vrai soutien motkl Êycée -.dans tous ses moments
lititiques.
Mais revenons' aux fêtes du 11 juin
dernier. Par une^" belle journée ,de
soleil, dans un magnifique décor d’automne américain, on voyait de tous côtes,- dès» Jes premières-heures du jour,
une quantité de véhicules de toutes espèces se diriger vers le centre de Colonia
Valdense.
Au Lycée, M.me et M. Ernest Tron
étaient là pour, recevoir les invités : M.
Tron, quoique prévenant, avait un air
grave; M.me Tron, très active, très empressée, était rayonnante; il y avait plusieurs jours qu’elle travaillait sans relâche, avec ses aides, à l’organisation de
cette fête grandiose, et le succès ne pouvait manquer. Il y a des personnes qui
ont besoin de circonstances extraordinaires pour pouvoir donner leur mesure.
Vers les 9 heures, on se dirigea vers
1 ancienne maison Griot, pour visiter les
premiers locaux du Lycée: c’était beau
de voir avec quelle émotion les quelques
élèves fondateurs présents évoquaient les
débuts si humbles et pourtant si glorieux
de cette maison d’études !
Après une rapide visite à 1’« Hogar
para Ancianos », il fallût faire une halte
de plusieurs minutes au Musée Vaudois:
le vaillant président de la « Societad
Sudamericana de Historia Valdense »,
M. Emile Ganz, était là pour nous renseigner sur la valeur des précieuses reliques qui ont été confiées à ses soins.
Encore une visite au temple; un programme sportif déroulé par les étudiants,
puis, à midi, dîner de plus de deux cents
couverts dans la seconde bâtisse occupée
par le Lycée, laquelle, pour l’occasion,
avait revêtu une fraîche peurure. Détail
sympathique: six demoiselles étaient en
costume vaudois. Des discours au dessert ? Il y en eut plusieurs très intéressants ; nous ne rappellerons cependant
que celui du vénéré pasteur émérite
M. Pierre Bounous. Lorsque ce fidèle et
\aillant vétéran de notre œuvre en Amérique prit la parole, l’assistance émue,
debout, le salua par de vifs applaudissements qui se renouvelèrent à la fin
de son discours, encore magnifique de
clarté.
L après-midi, dans la grande cour du
Lycee actuel, se déroula un programme
très varié de discours, chants, etc. Parmi
les orateurs il y avait de hauts fonctionnaires du Ministère de l’Instruction publique, 1 Evêque de l’Eglise méthodiste
et plusieurs anciens élèves. Résumer les
discours est impossible; rappelons seulement quelques idées auxquelles plusieurs
orateurs ont donné un relief spécial.
On souligne avec force l’importance
que les pionniers vaudois donnaient à
1 instruction; ce n’est pais en vain que
le président du Synode leur avait écrit,
en 1877 : « Il est absolument nécessaire
que vous vous conserviez beaucoup supérieurs, au point de vue intellectuel,
aux gens qui vous entourent. Si vous
êtes égaux, vous serez absorbés; si vous
êtes inférieurs, vous serez leurs serviteurs )).
On rappela d’une façon impressive la
personnalité extraordinaire des fondateurs, hommes d’action, lutteurs intrépides. Quelqu’un a mis en relief le fait
que leur activité était la manifestation
de leur foi, le fruit de leur obéissance à
Dieu.
L avenir du Lycée ? « Tant que l’esprit
des fondateurs vivra dans les professeurs
et les élèves - a dit M. Tron - l’Institut
marchera de progrès en progrès... »
Un thé garni d’une façon qui dépasse
toute imagination, le souvenir de nos
belles montagnes évoqué par quelques
chants vaudois enlevés avec force, puis
voilà l’heure de la séparation et les
autos bruyants qui se dispersent dans
toutes les directions, dans la nuit survenue trop tôt!
Les journaux de Montevideo et du département de Colonia ont commenté
d une façon très élogieuse ce cinquante
naire, en rappelant ce que nos pères ont
fait pour l’instruction de l’Uruguay.
Puissent.les Vaudois de l’Amérique du
Sud être toujours dignes de ce bon témoignage et se rappeler que l’instruction,
ainsi que tout autre talent, doit être au
service de la mission spirituelle que Dieu
leur a confiée. J. T.
Confrief ^nd-ümÉi'iGain
Je vous écris dé Meridiano Quinto,
chez les frères Hugon. Deux sont retournés à Colonia Valdense, Théophile et
Etienne. 11 y en reste trois: Jules, Pierre
et Jean, qui est à Villa Sauce. Il y a
deux autres familles qui -sont venues de
Colonia Valdense: celles d’André Archetti et Frédéric, son frère. Après neuf
ans de séparation, on est content de se
revoir et de s’occuper de la seule chose
nécessaire, qu’ils apprécient beaucoup.
Les frères Hugon sont à leur aise et propriétaires, mais l’isolement leur pèse. Je
suis venu à la Colonie Iris, avec mon
beau-frère Ernest Griot, pour saluer encore M. Alexis Griot, malade depuis
longtemps, et que Dieu a rappelé à Lui,
le jour de Pâques, à l’âge de 72 ans.
(( Elle est précieuse aux yeux de l’Eternel, la mort de ceux qui le craignent ».
« Non, ce n'est pas mourir — Que d’aller vers son Dieu... ». M. Griot a été un
des fondateurs de la Colonie Iris, membre très actif pour organiser l’église, dont
il fut une des colonnes, généreux et
hospitalier. Tous les pasteurs qui ont visité cette paroisse ou qui l’ont desservie, ont été reçus chez lui. Comme négociant, il était très connu, et apprécié
pour sa droiture et honnêteté. Aussi une
foule immense, tant catholiques que protestants, accompagna la dépouille mortelle au champ du repos. A la venue du
Seigneur, les morts en Christ ressusciteront (1 Thess. IV, 16).
J ai été visiter les disséminés de la
partie ouest de la Pampa. J’avais entendu parler des sables mouvants du Sahara; j’en ai vu un échantillon ici, où
ils ont couvert des centaines d’hectares .
de champs très fertiles. A cause d’une
grande sécheresse de plus de six mois,
de vents impétueux qui ont soufflé
constamment, les sables ont envahi les
champs d’agriculture. Un grand nombre
de propriétaires ont dû abandonner tout :
maisons, champs, machines, etc., et aller s’établir ailleurs. Une couche épaisse
de sable et dans certains endroits, de
véritables collines, ont réduit en désert
ces parages. Les Vaudois étaient établis
plus loin, heureusement, et hormis la sécheresse, ils ont souffert moins.
Le groupe le plus important se trouve à
Monte-Nievas, où il y a des familles Cesan, Forneron, Ricca, Costabel, Cardon,
Pontet, Perrachon, Allio, Rochon, etc.
Il y en a d’autres à Castex, Trenel, Pico.
Plusieurs ont émigré plus loin, à SanLuis ou vers Buenos-Aires, à cause de
la sécheresse et des années de crise.
M. Silvio Long, le jeune et courageux
peisteur d'iris, visite ces familles tous
les ans. Je les ai aussi visitées et nous
avons eu partout de bonnes réunions. Il
y a une petite chapelle dans le centre de
la colonie et elle était pleine pour le
culte du dimanche. Cette chapelle ne
s’ouvre que lorsqu’il y vient quelqu’un
du dehors. On a essayé d’y avoir une
école du dimanche, qui serait si nécessaire, mais sans résultat.
On aime ces disséminés qui vous reçoivent si cordialement, qui font tout ce
qu’ils peuvent, qui assistent aux réunions beaucoup plus que là où il y a
des congrégations organisées, mais on
craint pour la nouvelle génération. Un
cœur partagé, une consécration insuffisantç au Seigneur, la paresse, la négligence, la mondanité qui envahit, conduisent à l’appauvrissement spirituel et à
l’indifférence. Cependant un témoignage
de vie ne restera pas sans effet et Dieu
bénira sa Parole, si elle est annoncée
fidèlement.
Les familles Bonjour-Mediza, de Castex, ont eu leur petite école du dimandhe, dirigée par Jean'Bonjour, et on en
voit les fruits, même dans le chant. Il n’y
a pas beaucoup de lumière, cependant
c’est un lumignon qui fume, et nous savons que Dieu ne l’éteindra pas, au contraire i) portera du fruit pour la vie éternelle. Dans leur isolement je leur ai montré Christ et j’ai recommandé à tous la
lecture de la Parole de Dieu, et la prière.
La cause de notre pauvreté et de notre
impuissance spirituelle, se trouve dans
Jacques IV, 2: « Vous n’avez pas, parce
que vous ne demandez pas ».
J’ai visité ensuite plus loin, à Ojeda,
où je n’avais'jamais été, quelques familles venues de Santa-Fe, les Poët et
Henri Rond, petits-fils de barba François Poët, le patriarche de Belgrano.
Henri Rond et sa femme Amanda Poët
m ont reçu comme un frère. Ils avaient
préparé un grand banquet familier et
invité tous les parents et d’autres amis.
Nous avons eu ensuite une bonne réunion. A peine finie celle-ci, la pluie a
commencé à tomber et a continué pendant trois jours, mettant ainsi terme à
la longue sécheresse. Ces familles envoient leurs enfants à Belgrano, pour le
catéchisme.
Partout on m’a beaucoup remercié
pour cette visite et je remercie le Seigneur qui m’a permis de leur apporter
une parole d’*encouragement et élever les
cœurs en haut, car la fin de toute chose
approche.
Revenu chez moi, après un mois d’absence, j’ai retrouvé ma chère femme,
déjà mieux, d’une indisposition qui pouvait être très grave. Dieu l’a gardée.
Salutations fraternelles à tous.
L. Jourdan.
★
★ ★
NOS DEPARTS :
Jean Pierre Pontet, de Bobi, de 74 ans, à
Colonia Valdense;
Adèle Poët, veuve, du Perrier, de 61
ans, à Belgrano;
Paul Planchón, des Coupins de La Tour,
de 81 ans, à Cosmopolita;
David Berton, de Bobi, de 82 ans, à Colonia Valdense;
Madeleine veuVe Rivoire, d’Angrogne,
de 74 ans, à Iris ;
Jean Frache, de Saint-Jean, à Olacta
(Córdoba) ;
Louis Malan, de Saint-Jean, de 80 ans,
à Colonia Valdense.
★
★ ★
Louis Toscano, établi à Rio Primero
(Córdoba), fait saluer tous ses parents et
amis de La Tour et ailleurs. C’est un
lecteur assidu de l’Echo et un témoin fidèle de l’Evangile de la grâce.
CHRONIQUE VAUDOISE
ANGROGNE. Le 7 courant, aux
Sonnaillettes, est née Doretta Amilda
Rivoire d’Henri. Nous souhaitons à
cette enfant une longue vie heureuse
dans le Seigneur. R. N.
ANGROGNE (Serre). Dimanche, 3
juillet, pendant le culte en plein air à
Barfé, le petit Ferruccio Albert de Guido et de Susette Monnet, a été présenté
au Saint-Baptême. Que Dieu garde et
bénisse cet enfant.
★ Une épreuve douloureuse a frappé
la famille de notre frère Charles-Albert
Ricca, des Ricca. Son fils Valdo, âgé
de 17 ans, a été rappelé par le Seigneur
dans de tragiques circonstances. On
présume qu’en fauchant l’herbe d’un pré
sur le bord de l’Angrogne, il ait glissé
jusqu’à l’eau en y trouvant la mort.
Son corps fut retrouvé peu de temps
après par ses frères qui travaillaient dans
les alentours. La mort du jeune Valdo,
que nous avons connu comme catéchu^
mène et qui seulement cette année
avait été. reçu comme membre d’Eglise, a suscité une profonde émotion
dans notre paroisse. Un émouvant tér
moignage de sympathie a été rendu à
3
L’ECHO DES VALLEES - Vendredi 22 Juillet 1938-XVI
d
la feunille si douloureusement éprouvée,
mais Dieu seul qui connaît la raison
mystérieuse de toutes choses pourra consoler les parents et les frères du jeune
Valdo.
Nous demandons à Dieu de leur accorder la paix, fruit de la foi qui accepte
la volonté du Seigneur.
★ Nous sommes obligés de dire un
mot sur les réparations du temple du
Serre.
L’automne dernier, grâce à l’aide généreuse des membres des Eglises de Turin, de La Tour et de Pignerol, et d’autres amis encore, nous avons pu refaire
le toit de l’église. 11 s’agissait ensuite
de refaire une partie du plafond et des
murs. Maintenant les travaux sont bien
avancés, et pour la fin du mois d’août
nous espérons que notre temple, renouvelé,-puisse accueillir de nouveau nos
paroissiens reconnaissants.
Est-il nécessaire de dire que ces travaux nous demandent un effort extraordinaire auquel nous n’étions pas préparés ?
11 nous faut encore un minimum de
deux mille francs pour arriver à couvrir
toutes nos dépenses. C’est un appel que
nous adressons à tous nos paroissiens, et
à tous les'amis de notre paroisse.
Nous remercions dès maintenant ceux
qui y répondront.
★ Nous remercions vivement M. le
pasteur Guido Comba, pour le culte
qu’il a bien voulu présider au Bagnoud,
dimanche 17 juillet. A. D.
BOBI. Notre Baizar aura lieu l’aprèsmidi de dimanche prochain, le 24 juillet.
Nous renouvelons notre cordiale invitation à tous nos amis de Bobi et du dehors
de collaborer à la bonne réussite de notre vente.
★ Les 41 « Bubiarels » qui, dimanche dernier, se sont rendus en autobus
à Massel, ont été charmés par l’accueil
fraternel du pasteur Ribet et des Masselins, ce dont nous leur exprimons ici
encore notre vive reconnaissance. Les
(( Bubiarels » ont peurcouru avec grand
intérêt <( l’autre vallée », dont ils ont admiré les beautés naturelles et quelques
temples entièrement renouvelés. A Balsille, rapprochée historiquement de Sibaoud, causerie historique.
★ La chaire a été occupée, dimanche dernier, par le pasteur émérite Pierre
Chauvie, que nous remercions vivement.
R.
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain, à 9 heures, aux Copiers, sera présidé par M. le pasteur Jean Bonnet.
POMARET. Dernièrement, nous
avons administré le Saint Baptême aux
enfants : Fiosaîba Berger de Philippe et
de Junine Grill (Pomaret), Fernande
Adèle Bernard de Fernand et de Clorynde Peyran (Pomaret), et Lilliana Ribet de Jean et d’Andréine Averaro
(Faure).
Que la grâce du Seigneur repose sur
elles et que par elle, elles soient toujours
la joie et la couronne de leurs peirents.
★ Le dimanche 10 courant, notre
Chorale, presque au complet, son Directeur en tête, a effectué une magnifique
promenade à Prali, rendue * particulièrement agréable par un temps superbe et
par le plus chaleureux des accueils de la
part de la paroisse, du pasteur M. Lamy
Coïsson et Madame.
Nous exprimons notre profonde reconnaissance a tous ceux qui, par une si
franche fraternité, ont rendu ineffaçable
le souvenir de cette journée.
★ Nous remercions vivement M. Albert Ribet, pasteur à Massel, qui, par
deux fois, dernièrement, a présidé le
culte au temple, en nous adressant d’excellents et édifiants messages.
★ MM. Auguste Pastre et Charles
Grill, respectivement vice-président et
secrétaire de notre Consistoire, après
quarante-deux ans de travail fidèle et ap
précié dans l’Etablissement « Cotonificio
y aile di Susa », de Pérouse Argentine,
viennent de prendre leur retraite. Par
une fête intime et émouvante la Direction et les employés du « Cotonificio »
leur ont témoigné leur vive reconnaissance, et leur ont présenté leurs souhaifs
de longues années de repos bien mérité.
A leurs souhaits, nous ajoutons les nôtres, bien cordiaux et fraternels.
PRAMOL. La date de l’ouverture de
notre Bazar, c’est-à-dire le 31 juillet,
s’approche à grands pas. Ce qui ne s’approche pas, pour le moment, ce sont...
les témoignages de générosité et d’intérêt de la part de nos amis ! mais ils ne
manqueront pas, nous en sommes sûrs;
du moins, nous faisons un acte de confiance.
Qu on se le dise donc I qu’on fasse
courir les bonnes nouvelles I qu’on appelle : au secours !
A tous ceux qui entendent, notre reconnaissance est assurée.
★ Merci aussi à M. l’évangéliste en
retraite (et pourtant si actif) Gustave
Bert qui, dernièrement, nous a offert sa
collaboration dévouée.
RORA’. Notre petit village alpestre
est déjà tout peuplé de villégiateurs.
Cette année ils sont pour la plupart évangéliques. Quelques-uns arrivent du sud
de 1 Italie, d autres de l’orient. Digne de
remarque un petit groupe de Florentins
et la nombreuse colonie baptiste de Turin, avec ses deux Pasteurs. Rorà se réjouit à la pensée de pouvoir devenir, petit à petit, un lieu de villégiature évangélique. Les cultes dominicaux ont lieu
à 10 h. 15, et souvent des frères et sœurs
du fond de la vallée qui veulent passer
le jour du repos à la montagne,-y prennent part. Nous les voyons toujours avec
joie, et les Invitons cordialement à venir
toujours plus nombreux. Dimanche prochain le culte sera présidé par le pasteur
professeur Paschetto, de Turin.
SAINT-GERMAIN. Dons pour l’Orgue. VIP liste : Irma et Barthélemy Bouchard, Ville, en souvenir de leur chère
petite, L. 35 - M .me Hélène Bounous
Salce, Pignerol, 10 - Prof. Emmanuel
Griset, Chenevières, 100 - llda Balmas,
Mondons, 5 - Bertalot Barthélemy, Ciampas, 10 - M.me Musso Céline, Ville, 10
- Olga Long, Turin, 5 - Famille Ferrier,
Gondins, en souvenir d’Albert Ferrier,
25 - M. et M.me Albert Bleynat, Ville,
50 - Famille Petrogalli, Turin, en souvenir des parents et beaux-parents Long,
50 - Des Vaudois de Saint-Germain à
Marseille, collecte organisée par M.
Louis Combe, 100 - M.me Célestine
Grill, New-York, en souvenir de sa
mère, 50 - M. et M.me Edy Jahier, Mondons, 10 - M.me Madeleine Plavan, 5 M. et M.me Jules Martinat, Pont, 12 Petits dons, 6.
Une pierre apres 1 autre, ou mieux encore une note apres 1 autre, et les orgues
vont bientôt commencer à faire entendre
leurs voix. Merci à tous.
★ Nous remercions vivement M. le
pasteur Guido Comba de l’excellent sermon qu il a proche dimanche 10 courant,
dans notre temple. G. B.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
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L étude des questions relatives au retour de Jésus-Christ sur la terre ne suscite pas très souvent l’intérêt des chré-,
tiens. Il est vrai que cet enseignement,
pour des raisons différentes, a fréquemment donné lieu à des extravagances, à
de fausses prédictions, à des erreurs funestes; on ne peut toutefois nier de ne
pas l’avoir oublié aujourd’hui.
Ce livre a pour but de donner à l’étude des prophéties de l’Ancien et du
Nouveau Testament relatives à la seconde venue du Sauveur, la place importante qu’elle doit occuper dans l’ensemble des doctrines chrétiennes. C’est
une voix qui se lève pour nous rappeler que cette venue et l’établissement du
Royaume de Dieu, indissolublement associés, sont une vérité proclamée par
l’Ecriture Sainte. Non pas un sujet de
spéculation pure, non pas une doctrine
sans effet, mais une vérité qui doit agir
sur notre vie chrétienne, sur notre attitude de tous les jours, sur notre foi. Une
vérité, enfin, qui ne doit pas être oubliée, mais qui doit nous faire vivre com
me (C des serviteurs qui entendent derrière eux le bruit des pas de leur Maître».
Ce que nous aimons surtout chez l’auteur c’est, outre sa conviction solidement
fondée sur la Bible, l’absence de tout
matérialisme grossier, de toute ambition
fiévreuse de fixer une date. Il ne fait
qu’affirmer ce qu’il croit. Nous nous permettons toutefois de ne pas partager son
interprétation de quelques paraboles et
de quelques autres passages bibliques.
Un certain nombre de pensées de Calvin
sur l’Antichrist, l’Attente et le Retour
de J ésus-Christ concluent cette étude instructive et édifiante. E. R.
Ouvrages reçus.
Verità e certezza, peu: Ugo GuaNDA —
Un volume de 178 pages — Editions
Guanda - Modena — Prix: L. 10.
Frammenti d’una filosofia dell’Errore e
del Dolore, del Male e della Morte,
par Giuseppe Rensi — Un volume de
206 pages — Editions Guanda - Modena — Prix: L. 12.
Nel Solco della Bibbia, par DANTE LaTTES — Un volume de 264 pages —
Editions Israel - Firenze — Prix : L. 10.
Storia della letteratura ebraica postbiblica, par Umberto Cassuto — Un
volume de 212 pages — Editions Israel
Firenze — Prix: L. 10.
4
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Bricherasio >
Pinerolo >
Airasca >
Torino a.
Orario Ferrovia TORRE PELLICE - PINEROLO - TORINO
5,19
5,36
6,13
5,40
5,44
5,56
6,13
6,30
7,06
6,58
7,21
8,01
7,15
7,19
7,33
7,45
8,
8,25
10,10
10,14
10,25
10,43
11,03
11,41
12,39 17,08 18,29 19,48 21,05 Torino p.
12,43 17,12 18,33 19,52 21,09 Airasca >
12,58 17,21 18,50 20,05 21,21 Pinerolo •
13,20 17,39 19,13 20,26 21,40 Bricherasio >
13,42 17,59 19,32 20,53 22,02 Luserna S. G. »
14,23 18,34 20,04 21,30 22,39 Torre Pellice a.
(i) Feriale — (z) Festivo — (3) Al Lunedì
3
0,30
1,08
1,27
5,10 6,37 8,08 11,53 ¡3,28 17,23 18,20 19,05 20,15
5,51 7,22 8,39 12,26 14,11 18,01 18,55 19,30 20,52
6,14 7,46 8,55 12,43 14,32 18,23 19,12 19,46 21,08
6,31 8,04 9,08 12,57 14,50 18,44 ^ 20,03 ^
6,42 8,15 9,18 13,08 15,01 18,55 ^ 20,14 ^
6,45 8,18 9,21 13,11 15,04 18,58 20,17
Pinerolo p. 6,45
Ponte Lemina ffac.) » 6,53
Abbadia > 6,56
Riaglielto-Fiugeratfjc)» 7,—
S. Martino » 7,03
Porte > 7,06
Malanaggio (fac.) » —
S. Germano > 7,14
Villar Porosa > 7,24
Dubbione > 7,32
Pinasca > 7,35
S. Sebastiano » —
Porosa Argentina a. 7,45 8,45
Ferrovia Elettrica PINEROLO-PEROSA ARGENTINA - Orario in vigore dal 15 Maggio 1938-XVl
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
1 9,05 10,35 12,50 14,40 16,45 18,28 19,48 3 21,15
9,12 10,42 12,57 14,47 16,53 18,35 19,55 21,22
9,15 10,45 13,- 14,50 16,54 18,38 19,59 21,25
9,18 10,48 13,03 14,54 17,- 18,41 20,01 21,28
9,22 10,51 13,08 14,57 17,02 18,44 20,04 21,31
9,25 10,54 13,11 15,- 17,05 18,47 20,07 21,34
9,29 10,57 13,16 15,04 17,08 20,10 21,37
9,32 Il 13,19 15,07 17,11 18,54 20,13 21,40
9,39 11,07 13,26 15,15 17,18 19,01 20,19 21,47
9,46 11,14 13,33 15,23 17,25 19,08 20,25 21,50
9,49 11,17 13,36 15,26 17,28 19,11 20,28 21,58
— 11,24 13,39 15,34 17,33 — 20,33 22,02
9,55 11,30 13,45 15,40 17,36 19,19 20,36 22,05
(1) Dal IO Luglio al 4 Settembre - - (2) Feslivo fino al 9 Luglio e
Porosa Argentina p
S. Sebastiano i
Pinasca >
Dubbione i
Villar Porosa ■
S. Germano .
Malanaggio (fac.) >
Porte ..
S. Martino >
Riaglietto-Fiugerac/ac>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) >
Pinerolo a.
6,32 7,55 9,05 10,02 12,- 14,- 16,25 18,- 19,26 20,40
6,35 7,57 — ■ — 14,04 16,28 19,28 20,43
6,40 8,03 9,11 10,07 12,09 14,10 16,33 18,10 19,34 20,48
6,43 8,06 9,14 10,10 12,22 14,13 16,36 18,13 19,37 20,51
6,49 8,13 9,24 10,20 12,32 14,20 16,50 18,20 19,44 20,58
6,59 8,20 9,31 10,27 12,39 14,27 16,58 18,28 19,51 21,05
7,02 8,23 9,34 10,30 12,42 14,45 17,01 — 19,54 21,08
7,06 8,27 9,37 10,39 12,46 14,48 17,05 18,35 19,57 21,11
7,09 8,30 9,40 10,42 12,49 14,51 17,08 18,38 20,- 21,14
7,12 8,33 9,43 10,45 12,52 14,54 17,11 18,41 20,03 21,17
7,15 8,36 9,46 10,48 12,55 14,57 17,15 18,44 20,06 21,20
7,18 8,39 9,49 10,51 12,58 15,- 17,18 18,46 20,09 21,23
7,24 8,45 9,55 10,57 13,05 15,05 17,25 18,52 20,16 21,30
Orario Automobile PEROSA ARGENTINA - PERRERO
Porosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Frali (Villa)
Frali (Ohigo)
a.
P
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,55
14.03
14,18
14,22
14,25
14,30
14,38
14,42
14,54
15.04
15,11
15,15
2
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
Frali (Ghigo)
Frali (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
-PRALI
3
5
5,05
5,14
5,23
5,38
5,40
5.50
5.50
5,53
5,57
6,12
6,20
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
17.47
11.55
20,55
dal IO Luglio al 4 Settembre.
*“'**"*'',"I* giorni precedenti I Feetlvi e Festivi dal 9 Luglio al 4 Settembre.
(3) Proviene da Prati nei giorni Festivi e susseguenti i Festivi dal 10 Luglio al 5 Settembre.
16,25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,20
17,23
17,27
17,42
17,50
Tot re P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
Villar P. .
Via Fourca »
BobbioP. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
Orario Automobile
11,- 15,15 19,05
11,05 15,20 19,10
11,12 15,27 19,17
11,19 15,34 19,24
11,24 15,39 19,29
11,30 15,45 19,35
TORRE PELLICE-BOBBIO PELLICE
20,25 BobbioP.p. 6,30 '
20,30 ViaFourca » 6,35
20,37 VillarP. . 6,41
20,44 Chabriois > 6,48
20,50 S. Margh. » 6,56
20,55 Torre P. a. 7,—
(1) Al Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
7,15
7,20
7,26
7,33
7,41
7,45
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
16,20
16,25
16,31
16,38
16,45
16,50
2
19,
19,05
19,11
19,18
19,25
19,30
19,40
19,45
19,51
19,59
20,06
20,10
San Secondo p.
Bivio strada S. Martino *
Miradolo »
Ponte Lemina »
Pinerolo (P. CaVour) »
Pinerolo (Staz. Ferr.) a.
Orario Automobile SAN SECONDO - PINEROLO
7,20
7,23
7,26
7,29
7,32
7,.35
9,
9,03
9,06
9,09
9,12
9,15
14,
14,03
14,06
14,09
14,12
14,15
18,
18,03
18,06
18,09
18,12
18,15
Pinerolo (Staz. Ferr.) p. 7,50 11,— 14,25 18,25
Pinerolo (P. Cavour) » 7,53 11,03 14,28 18,28
Ponte Lemina » 7,56 11,06 14,31 18,31
Miradolo . 7,59 11,09 14,34 18,34
Bivio strada S. Martino » 8,02 11,12 14,37 18,37
San Secondo __________^^5 11,15 14,40 18,40