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^ U. B. Bfeg®*’ ^
Quarante-deuxième année.
20 Décembre 1907
L’ÉCHO DES VALLÉES
I»A.RA.I®<SA3V'r OHAQXJJ® v:i®JVI>RKI>I
Prix d’abonnement par an :
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 - Italie . ■ Fr. 3,00
Etranger............................. n &
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’abonne : à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces-. S’adresser i, l’Imprimerie Alpine; voir conditions é
la quatrième page. ____________
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M J. Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8).
SOMMAIRE: ‘
« Convegno » pour le développement de
la vie spirituelle — Ephémérides vaudoises — Correspondance — Elisa
Meille — Chronique — Nouvelles et
faits divers — Livres et journaux —
Revue politique — Feuilleton : De
l’Extrême Orient.
“Convegno,, pour le développement
de la vie spirituelle w
t —» ~~
Cher frère.,
Durant la série de belles réunions
d’appel tenues à plusieurs reprises à
Turin pendant l’année courante de commun accord entre les diverses Eglises
évangéliques de la ville, est né chez
plus d’un des soussignés le désir de
voir s’organiser des réunions d’un autre
genre, mais ayant le même but : l’appel, l’édification et le développement de
la vie spirituelle. Nous voulons parler
de réunions (destinées spécialement aux
pasteurs, évangélistes, membres d’église
qui s’occupent particulièrement d’œuvres chrétiennes) semblables à celles,
si bienfaisantes, qui se tiennent a l’etranger sous le nom de « Conventions » :
nous citons d’une manière spéciale celles de Keswick en Angleterre et celle
de Chexbres au mois de septembre
dernier.
Ce désir, avec l’aide d’En-Haut, va
être maintenant satisfait. Les soussignés proposent en effet de tenir un
« Convegno » pour le dévelopf>ement
de la vie spirituelle » la derniere semaine de janvier, et y invitent d’une
manière spéciale les pasteurs, évangélistes, etc. dé la haute Italie, et en général tous ceux qnl voudront s’y rendre
des autres provinces italiennes. Nos
Assemblées ordinaires dénominationnelles (Synodes, Conférences, Comités etc.)
s’occupent principalement de questions
administratives, négligeant, peut-être
plus qu’il ne faudrait, la partie édificative. Aussi pensons-nous que le Convegno
proposé comblera une lacune sentie par
plusieurs.
Le programme du « Convegno » sera
publié plus tar?i, mais en attendant, il
a été décidé qu’il se réunirait les mercredi, jeudi et vendredi, 29, 30 et 31
janvier de 9 i\2 à midi et de 3 heures
à 5 ijz. Parmi les sujets à traiter il y
aura les suivants :
I. Activité dénominationnelle et
esprit chrétien; 2. Se sanctifier pour les
autres (Jean 17, 19); 3. Le Chrétien
dans le monde; 4. Le Réveil; 5. L’œuvre du Saint-Esprit ; 6. Ora et lahora.
(1) Nous publions volontiers, en la traduisant,
cette loirculaire de nos frères de Turin, sur laquelle BOUS attirons l’attention de nos lecteurs.
Une large place sera donnée à la
prière et au chant. Des réunions publiques d’appel seront organisées pour
le soir.
On fera le possible pour donner hospitalité aux pasteurs, évangélistes, etc.
qui viendront, pourvu qu’ils envoient
à temps leur adhé.sion.
Par cette circulaire nous vous invitons chaudement, cher frère, à bien vouloir assister aux séances, que nous demandons à Dieu de rendre édifiantes
et importantes, et à. envoyer sans,retard votre adhésion à l’un des soussignés.
I. CONTINI, 40, Via XX Settembre
— E. Giampiccoli, 15, Via Pio Quinto
— P. Hugon, 30 bis. Via Cavalli —
W. Kemme Landels, 53, Via Bertola
— P. Longo, 15, Via Pio Quinto —
D. Peyrot, 28, Corso Vinzaglio —
G. Pons, 2 Via Arcivescovado — A.
Prochet, 15, Via Pio Quinto.
EPHEHËBIDES VADDOISES
17 Décembre 1907.
Centenaire du poëte Whittier.
Il y a un homme qui est fort peu
connu aux Vallées, et qui pourtant a
fait plus que bien d’autres pour faire
connaître les Vaudois ; il a fait une
poésie qui a fait le tour du monde et
a fait connaître notre petit peuple partout où l’on parle anglais.
Nous voulons parler de l’auteur de la
poésie traduite en français sous le titre
« Le Colporteur Vaudois » c’est-à-dire
Whittier.
La date du 17 Décembre nous le rappelle parce que c’est celle de sa naissance, mais cette année elle marque
aussi la date de son centenaire, parce
que c’est le 17 Décembrq 1807 qu’il
naquit.
John Greenlef Whittier naquit donc
il y a juste cent ans, aux Etats-Unis,
dans l’état de Massachussets, dans la
petite ville de Haverhill, d’une famille
d’agriculteurs Quakers. Il fut lui-même
agriculteur dans sa jeunesse et apprit
même à faire des souliers. C’est avec
son propre travail qu’il paya les cours
d’instruction qu’il suivit assidûment dès
qu’il le put. Sa première poésie qui ait
paru fut écrite quand il avait 19 ans,
et il la glissa un soir sous la porte de
Garrison, directeur d’un journal de
Newbury Port. Garrison y reconnut un
grand talent, la publia, et devint le
grand ami de Whittier,
Dix ans plus tard, celui-ci s’était fait
déjà une belle réputation de poète lyrique et commençait à publier des recueils de ses productions très variées.
Impossible dans le bref espace de
cet article de donner même un très court
index des merveilleuses pièces qu’ il
composa pendant plus de 50 ans. Disons seulement qu’il fut le champion
dé la liberté, et est vénéré aux EtatsUnis (du Nord) comme le défenseur des
nègres, et devrait être connu et vénéré
en Italie comme le chanteur de notre
Risorgimento et de notre Garibaldi.
*Nous remercions M. Giovanni Meille
des deux beaux articles qu’il lui a consacrés dans la Rivista Cristiana de Septembre et Octobre de cette année, auxquels nous renvoyons nos lecteurs désireux de faire plus intime connaissance
avec ce génie.
La poésie qu’il a consacrée aux Vaudois est une Ballade intitulée « The
Vaudois teacher * et elle est la toute
première dans le Recueil complet de
ses poésies définitivement arrangé par
lui-même peu avant sa mort, et qui est
connu sous le nom de Edition de Cambridge.
^C’est M. De Felice qui attira l’attention des populations de langue française sur cette Ballade par sa traduction libre qu’il intitula le Colporteur
Vaudois et qui fut à son tour .traduite
en italien par G. Niccolini. Notre cher
ami Henri Meille fit une autre traduction (directement de l’original) que son
fils a publiée dans la Rivista Cristiana
d’Octobre dernier.
Whittier, devenu aveugle et rassasié
de jours, s’éteignit paisiblement en 1892
à Newbury Port.
Me trouvant aux Etats-Unis lors de
son dernier anniversaire j’eus l’avantage
de lui adresser par lettre les vœux et
les remercîments de notre église ; et il
me fit l’honneur de m’en remercier par
une lettre signée de sa main exprimant
ses vives félicitations et ses souhaits
sincères à l’adresse des Vaudois.
Tandis qu’aux Etats-Unis on célèbre
son centenaire, prenons-en au moins
occasion aux Vallées pour rappeler sa
mémoire et nous efforcer d’apprendre
à mieux connaître ce grand ami des
Vaudois. Teofilo Gay.
CÛBIISPOIMICI
Païenne, 10 Décembre 1907.
Cher Directeur,
Je ne vois pas souvent dans les colonnes de l’Echo des nouvelles du champ
d’évangélisation ; c’est pourquoi je pense
que vous accepterez volontiers pour les
lecteurs qui s’intéressent à notre œuvre — et je sais qu’ils sont nombreux
— la petite gerbe que je vous envoie
aujourd’hui du fond de la botte.
Depuis bien des mois on s’agite en
Sicile, et même un peu trop, pour l’affaire Nasi, pour un homme que nos
braves insulaires, à tort ou à raison,
mais certainement en parfaite bonne
foi, croient être tout simplement victime
d’une vilaine persécution politique. Que
de fois en voyant cette exubérance de
sentiment envers un homme qui aura
beaucoup de talent mais qui après tout
est bien loin d’être un «stinco di santo»,
que de fois je me suis dit ; ah si ces
braves gens en démontraient tant soit
peu pour un idéal, pour l'idéal que nous
leur présentons depuis nombre d’années, qui est le plus beau, le plus grand,
le plus digne de l’homme, le seul qui
pourrait leur apporter de réels bienfaits
sous tous les points de vue ! Mais, hélas
un homme a plus d’attrait et suscite plus
d’intérêt que des principes ! Le cœur humain est ainsi fait.
Ce n’est pourtant pas dire que notre
œuvre en Sicile soit absolument stationnaire. Non, au contraire, nous pouvons bien affirmer qu’elle marche et
que les encouragements ne manquent
pas à nos évangélistes. Par exemple
nous constatons avec joie que dans toutes nos églises de l’île, ' chaque fois
qu’une conférence est annoncée au public, les auditeurs accourent en grand
nombre et remplissent bien vite le lieu
de culte ; ce qui semble fait exprès pour
donner un démenti aux matérialistes
qui ne cessent de crier que la religion
a fait son temps, aussi bien qu’à ceux
qui prétendent qu’il n’existe plus de
sentiment religieux chez notre peuple.
A Sommatino, gros village près de
Riési, il vient de se manifester un mouvement évangélique très intéressant.
C’est le fruit de la semence qui depuis
bien des années a été répandue avec
persévérance par nos frères de Riesi
qui travaillent dans les minières de soufre, semence qui tout récemment a été
arrosée d’une manière touchante par le
témoignage d’un jeune catéchumène sur
son lit de mort.
Nous avons reçu une pétition signée
par 103 personnes qui demandent pour
Sommatino la prédication régulière d’un
pasteur. Pour le moment c’est notre
vaillant frère M. Bertinat qui depuis
Riesi s’y rend avec joie une fois par
semaine. — A Catane une « association
évangélique » vient de s’organiser avec
38 membres fondateurs. Elle sera une
aide précieuse pour l’activité de l’église.
A Pachino ce sont aussi deux sociétés
qui viennent de se fonder au sein de
cette jeune église, une société d’activité
chrétienne et une autre de bienfaisance.
De cette dernière font partie deux maîtresses des écoles de la commune et
plusieurs personnes assez en vue. —
»De Vittoria et de Caltanissetta Messieurs
Corsani et Arias qui se trouvent à leurs
nouveaux postes depuis deux mois seulement nous envolent de bonnes nouvelles. — A Riesi et à Grotte nos écoles
regorgent d’élèves. A Grotte il fallut
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en renvoyer une centaine, qui avaient
pourtant leur taxe scolaire à la main,
faute de place. Ce qui prouve que mal^ gré les progrès des écoles communales
qui souvent donnent gratis livres et
cahiers ainsi que la « refezione », l’éducation que les enfants reçoivent dans
nos écoles continue à être très appréciée dans ces gros villages de l’intérieur. — Notre collègue M. Clôt qui
dernièrement a obtenu à l’université de
Palerme le diplôme de professeur d’anglais (il avait déjà celui de français) et
qui depuis plusieurs années dirige avec
succès l’œuvre de Grotte, est devenu
tout à fait un des gros bonnets de l’endroit. — A Palerme nous avons eu il
y a quelques jours une « soirée d’église», la première, nous dit-on, de ce
genre, mais qui n’a pas pour cela moins
bien réussi. Le programme annonçait
une conférence du pasteur sur «le chant»
et l’exécution de quelques-uns des cantiques du nouveau recueil préparée pour
la circonstance par un chœur d’église.
Toute « la fratellanza » parut en jouir
beaucoup, ainsi que de la tasse de thé
et des conversations fraternelles qui
suivirent. — Nous recommandons vivement à toutes nos églises l’étude des
«Inni Sacri ». A mesure que nous les
parcourons soigneusement nous trouvons que bon nombre des nouveaux
cantiques sont vraiment très beaux et
d’un très bel eflfet dans nos cultes à en
juger des premiers essais.
Nos frères siciliens aiment surtout
ceux qui comme leurs chants populaires
ont une tournure plutôt mélancolique.
Ainsi le cantique qui commence : « Oh
aime piangenti », et la mélodie galloise
du réveil : « Corne a hume che impe. tuoso », qui va devenir leur cantique
favori. Chantés avec l’élan que donne
la foi, que de bien ne pourront-ils pas
faire dans nos églises de la mission !
Samedi dernier nous avions le triste
privilège d’accompagner à sa dernière
demeure terrestre la dépouille mortelle
de notre cher frère Salvatore Botalla,
ancien de notre Eglise. Il avait 79 ans.
Dans son' jeune âge il prit une part
très active aux mouvements révolutionnaires de 1848 et 1860. En 1880 Dieu
lui fit la grâce de s’enrôler au service
du Maître, et jusqu’à sa dernière heure
il le servit avec fidélité. Chaque année
nous apporte bien des vides.* Les vieux
s’en vont ! Que le Seigneur suscite
parmi notre jeunesse des conversions
5)
De l’Extrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’un voyage)
Hakone, le 3 Septembre 1906.
.....Aujourd’hui j’ai passé une agréable journée ! Nous sommes partis à 9
heures pour l’autre côté du lac où se
trouve un petit thé. De là, après une
courte halte, pendant laquelle j’observais les ébats de 3 grands papillons
bleus, un étroit chemin nous conduisit
successivement à travers un impénétrable taillis de bambous, une petite forêt
de cèdres et enfin dans une prairie couverte d’une herbe haute et dure. Là,
au lieu des fleurs que nous eussions
tant désiré voir, nous avons trouvé de
très jolies orchidées. Nous avons été à
une station de bains où une source alcaline chaude, large 2 m., sort du ro-,
cher, et finalement, après une ascension
d’une demi heure, nous voilà arrivés
aux « champs de soufre » appelés «Enfer ». Sur une assez grande étendue le
ÿol est jaunâtre, mou et creux en des
sincères et profondes comme celle du
frère qui vient de nous quitter, pour
combler les vides et fortifier nos rangs!
Votre bien dévoué
Louis Rostagno.
BLISA MEILLB
Une existence bien précieuse vient
de s’éteindre (pour ici- bas au moins), au
sein de la paroisse de Turin, et la nombreuse assemblée qui remplissait le^g
courant, la chapelle vaudoise de Via
Pio Quinto, pour entourer le cercueil
de celle que le Seigneur a rappelée à
lui, prouve mieux que beaucoup de paroles combien elle était aimée et appréciée par tous.
Elisa Meille n’avait pas encore atteint sa 51.me année. Malgré sa santé
si éprouvée, et minée depuis longtemps
par un mal qui devait la conduire au
tombeau, elle a fait « ce qui était eh
son pouvoir » pour servir son Dieu et
ses frères, surtout les pauvres, les malades et les petits.
Elle était la plus jeune enfant de
cette famille Meille-Ruchet qui laisse
une trace si bénie de son passage à
Turin, et, ce qui ne se rencontre pas
toujours, l’héritiére de la piété et du
dévouement de ses bien-heureux parents. Aussi, pendant que nous entourions ses chers parents qui pleuraient
auprès de sa dépouille mortelle, un spectacle bien doux et consolant se présentait aux yeux de notre esprit : celui
de la réunion Là-Haut, de ceux qui,
lavés par le Sang de l’Agneau, ne connaissent plus les larmes et la souffrance,
et accomplissent sans plus d’obstacles
la volonté de ce Dieu Saint, juste et
bon qu’ils ont déjà servi ici-bas au hftlieu de tant de faiblesses.
Il nous semblait voir les figures bien
aimées d’Henri, de Paul et de William
Meille toutes souriantes du bonheur de
’se voir maintenant réunis à toujours auprès de Celui qu’ils ont aimé sans le
voir, saluant la dernière arrivée, et le
sentiment que Dieu avait aussi délivré
notre sœur qui depuis si longtemps portait une lourde écharde dans la chair,
remplissait notre cœur de reconnaissance.
Mais pendant longtemps le vide qu’elle
a laissé dans les œuvres de bienfaisance auxquelles elle prenait une si
grande part à Turin se fera sentir. —
sous, quoiqu’apparemment solide, si bien
que l’on peut facilement y enfoncer un
bâton et l’en retirer tout à fait chaud,
après quelques secondes ; dans certains
endroits une odeur désagréable, comme
celle d’œufs pourris, se dégage de la
terre. La végétation est en souffrance
dans cette contrée solitaire qu’un sentier traverse ou côtoie. Ça et là dans
. des cratères arrondis, en forme de chaudrons, ayant 75 cm. de diamètre, bout
une eau de couleur argileuse que l’on
entend bouillonner plus ou moins fort.
C’est un spectacle intéressant et terrible à la fois que ces puissances souterraines 1 Au beau milieu, dans un
emplacement relativement sûr, se trouvait une hutte : c’était une fabrique
d’allumettes.
Notre guide nous attendait sur la
route qui conduit au « thé » où nous
ne nous arrêtâmes que fort peu, l’Enfer ayant pour nous beaucoup plus d’attraits. Nous y serions encore restés volontiers, mais tous les membres de notre
petite société n’étant pas montés avec
nous, on retourna bientôt à Obango, les
C’est d’abord à l’hôpital évangélique
qu’on réprouvera, où ños sœurs et les
malades l’appelaient tous du beau nom
d’ «Amie». La «Maison Italienne des
diaconesses », La « Société des demoiselles protestantes pour la protection de
l’enfance pauvre», et la Société «La
Fourmi », fondée pour recueillir des
vêtements et objets utiles pour les pauvres, dont elle fut la fondatrice, perdent en elle un fidèle soutien et appui.
Et que dirons-nous de tant de pauvres
enfants qu’elle aidait, non seulement par
les dons qu’elle leur prodiguait, mais
par ses bons conseils, et son affection,
La nuit même où le Seigneur la rappelait à Lui, une pauvre jeune phtisique rêvait qu’elle voyait sa bienfaitrice
monter au ciel, en lui faisant signe avec
la main de la suivre : « Viens aussi
toi I » — disait-elle. — Oui, son œuvre
n’avait pas seulement pour but de procurer quelque soulagement temporel à
tant de misères, mais elle visait plus
haut, vers le ciel. « Venez au Sauveur qui vous aime!». C’est la parole
précieuse que nous voulons garder en
souvenir d’elle. D. P.
CffflOjMIQlfïi
M- et M.me Ugon se sont embarqués mardi, après avoir été reçus à
Gênes par le Rév. Miller, qui avait eu
l’amabilité d’inviter en même temps
les pasteurs vaudois de Gênes et de
San Pier d’Arena, et leurs Dames. Le
paquebot « Italia » sur lequel ils font
la traversée, doit avoir levé l’ancre
mercredi matin. La mer était calme et
le temps superbe.
A l’occasion du cinquantenaire de
la fondation de Golonia Valdense
(1858-1908), M. le pasteur B. Léger,
vice-modérateur, délégué par la Table,
partira au mois de juin pour visiter toutes les Colonies et Groupes vaudois rie
l’Amérique du Sud. Nous nous réjouissons vivement avec nos frères d’Amérique, qui recevront cette nouvelle visite avec la même joie que celle de M.
Henri Tron en 1899, qui a laissé chez
tous le plus cher souvenir.
Professeurs de langues. — Nous avons
annoncé que plusieurs jeunes vaudois
avaient obtenu le diplôme pour i’enseisegnement du français. Nous avons le
plaisir d’ajouter qu’ à 1’ université de
sources alcalines, où les provisions que
nous avions apportées furent servies,
suivant l’usage du pays, sur une table
basse, et sans aucun siège. A 3 heures
nous étions de nouveau sur le lac, et,
avant de prendre le thé, nous ramions
vers la rive opposée, où se trouve un
émissaire artificiel. L’eau traversant un
treillis de bois qui arrête les débris de
tout genre, passe dans un canal large
de plusieurs mètres, et disparaît dans
la montagne d’où elle ressort, au versant opposé pour servir à l’irrigation
des rizières. Ce tunnel pour l’eau a été
fait il y a 400 ans environ. A 5 heures
nous étions de retour à la maison.
*
^ *
....Par une allée de grands cerisiers,
la voiture me conduisit au musée où
je fus surtout intéressée par les grandes et vieilles litières et par les costumes antiques. Parmi ceux-ci se trouvait
un manteau de chevalier, fabriqué avec
des cheveux de femme, et qui était
exactement semblable à ces manteaux
de paille que portent encore aujour
Turin, sur 53 candidats, c’est une exélève de notre Collège, M.lle Jeanne
Maggiore, qui a remporté les meilleurspoints: 110 sur 130. Nos plus cordiales j
félicitations.
NonYelles et faits diïers
Au cours de la récente Conférence
Consultative, le Comité des Missions
de Paris a établi son budget pour l’exercice 1908-1909; il s’élève à la somme
de 980.000 francs.
Le N^ de décembre du Journal deaMissions, contient la première partie de
l’intéressant et important rapport présenté par M. Duby à la Conférence du
Lessouto, au nom des missionnaires que
cette Conférence avait envoyés au Zambèze l’été dernier.
— Le- 28 novembre, le Comité des
Missions de Bâle 'prenait congé de
17 missionnaires : 8 partant pour les
Indes, 6 pour la Côte d’Or et 3 pour
le Caméroun.
— Il se passa sept ans avant que
Carey pût baptiser son premier converti aux Indes. — Sept années s’écoulèrent avant que Judson eût gagné
son premier disciple au Birman! —
Morrison travailla sept ans avant que
le premier Chinois fût amené à Christ.
— Moffat attendit sept ans avant d’apercevoir les premiers signes évidents
de l’action du Saint-Esprit sur les Betchouana de l’Afrique. — Richards navigua sept ans sur le Congo avant que
le premier converti eût été gagné, à
Bansa.
— A la veille de quitter la partie
de l’île de Caprera qui restait à la famille Garibaldi et qu’elle vient de céder
au Gouvernement italien, M.me Ricciotti Garibaldi a tenu à fonder dans
l’île de la Madeleine, l’Ospedaletto
Giuseppe Garibaldi pour les pauvres
de la Madeleine et de la Gallura. Quoique protestante et ayant l’appui du
pasteur vaudois de la Madeleine elle
eut aussi les souscriptions enthousiastes
du curé et des sœurs de charité. L’hôpital est dirigé par sœur Derrick, protestante anglaise ; mais on a dû renoncer, jusqu’ici, à avoir des diaconesses
de la maison de Turin, que dirige M.
D. Peyrot, ainsi que de celle que l’Eglise Méthodiste Episcopale vient de
fonder a Rome. On espère cependant
pouvoir remplir ce vide dans peu d’années.
d hui les paysans. Sur la route nous
rencontrâmes les enfants d’une école
auxquels on faisait voir la ville; le maître attira discrètement leur attention
sur l’Européenne, et tous, aussitôt, de
me regarder, bouche béante !
Le jour suivant, accompagnée de M.e
M., je visitai une école où de jeunes
filles apprennent les travaux manuels;
plusieurs salles étaient aménagées pour
la fabrication de fleurs artificielles; une
grande partie du travail était fait à la
main et, parmi les objets- achevés se
trouvaient différentes fleurs tout à fait
ravissantes; j’y vis pour la première
fois, une fleur de thé ; elle est grande
comme la fleur du pommier et ressemble à celle du myrte pour la forme et
la couleur. L’étoffe et les étamines sont
importées d’Europe.
Dans une salle du premier étage on
brodait : les jeunes filles étaient toutes
assises a terre et les plus avancées pouvaient, comme le maître, broder des lis
aux teintes variées.
.
- -s^
«ta
*
* *
Vers 3 heures, après-midi, nous som-
3
LIVRES ET JOURNAUX
Wilfred Monod. Ëcho8 et Reflets,
n vol. in-12 de 268 pages. Paris,
ischbacher, 1908. Prix : 3 francs.
Dans une activité pastorale aussi rihe et aussi variée que celle de Wilfred
ilMEonod, il suffit d’avoir, comme lui, le
n de l’observation et un cœur sym.thisant avec les homrnes et les femmes
,e tout âge et de toute condition, dans
lurs joies et leurs peines, dans toutes
lurs préoccupations grandes et petites,
our se trouver pour ainsi dire à chaque
stant en présence d’un fait, d'une petite
;ène, d’un i.etit tableau digne de rearque et instructif sous quelque raplort. M. Monod nous donne, dans ce
olume, un certain nombre — une soiantaine — de ces petits traits raconis ou décrits très brièvement, parfois
en quelques lignes, mais toujours avec
llnesse et de manière à faire réfléchir.
ques-uns sont dus à la plume de
P e Monod, qui harmonise admirableiment avec celle de son mari. «Il me
|)araît presque impossible, dit l’auteur
pans son avant-propos, que la méditai^n candide et sérieuse de ces pages,
du plutôt des faits qui leur servent de
Support, ne mène pas plusieurs âmes
ancères à plus de pensée, à plus de
^pdtié, à plus dç foi#. Nous le souhaitons de cœur avec lui.
Ì.
I
'4ç Vient de paraître :
li , Le Slanteau de Noël. Récit authenue, par G. Appia. Brochure de 24
pages. Paris, Société des Ecoles du Di,manche, 33, Rue . des Saints-Pères.
Prix: 20 cent. l’ex. Par 100 exempl,.
fs cent.
Nel mondo delle strenne
'n. In occasione delle feste di Natale e
Capo d’Anno, richiamiamo l’attenzione
dei lettori sulle seguenti pubblicazioni
dell’Editore Ulrico Hoepli di Milano.
^ Il successo dell’anno è stato il libro
del Barzini, La Metà del mondo vista da
un automobile, ornai noto a tutti. Ma
l’Hoepli presenta altresì una bella novità d’arte. La scultura del Duomo di
Milano del Nebbia, magnifica opera illustrata ; poi una nuova edizione del
’libro del Pullè Patria, Esercito e Re, pure
-splendidamente illustrata. Un’opera monumentale è la riproduzione del codice
delle Nozze Aldobrandine. Inoltre il Car
faccio di Ludwig e Molmenti, la Storia
mes allés en Kuruma chez un vieux Monsieur japonais. Après avoir enlevé nos
chaussures, nous pûmes entrer dans la
maison où le vieillard nous reçut. Comme partout, la chambre était nue. Les
nattes étaient recouvertes d’un grand
Tapis en cuir, ce qui doit être plus frais
en été. Dans la 3.0 ou 4.0 chambre, une
petite armoire dorée, espèce de « lieu
très saint » avec des tableaux et des
signes bouddhiques, était fixée dans le
mur. De la chambre voisine on passait
dans la « salle du trésor » qui est à
« salle du trésor ¡
^’épreuve du feu c.-à-d. incombustible.
On voit beaucoup de ces « godown » dans
les villes, au milieu des légères* maisons en bois japonaises ; elles ressemblent à de gigantesques coffres-forts;
portes et fenêtres ont presque ip mètre
d’épaisseur. On y met toutes les choses
précieuses, et aussi les denrées. M. J.
nous montra d’anciens tableaux sur
des soies damassées, de^^la valeur de
2000 marks, qu’il conservait là.
...Pendant que nous prenions le thé
avec des pâtisseries etc., le vieux monsieur n’était pas avec nous. Un do
deWArte dèi Venturi, i succosi manuali
artistici del Metani e del Carotti. Di
opere critiche, letterarie e storiche rammentiamo la Collezione storica Villari, le
opere di Gaetano Negri, i volumi sul
genio di Adolfo Padovan, le opere di
Manzoni, la Biblioteca classica Hoepliana
e quella delle famiglie. Fra i volumi
di viaggio rammentiamo a chi non lo
possiede il libro del Duca degli Abruzzi
« La stella polare > ; VAsia sconosciuta dello
Sven Hedin ; il Cervino del Rey. Per la
gioventù la nuova edizione delle novelle
celebri « Mille e una notte * ; i racconti
di Andersen, le fiabe del Grimm, le opere
di Anna Vertua Gentile per le signorine,
nonché una intera biblioteca di volumi
figurati pei più piccini dal bimbo analfabeta che predilige il libro giocattolo,
agli atlanti di storia naturale, di astronomia e di anatomia per il giovane
studioso.
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di Dicembre.
G. Luzzi. Natale — G. Banchetti. Ha
Giosuè fermato il sole? — Enrico Meille.
Una missione dei RR. Padre Cappuccini nella Valle di S. Martino — E.
Bosio. Schiarimenti biblici : « Il passo
dei tre testimoni » — G. B. Rassegna
mensile — Dalle Riviste.
Minerva.
ROMA — Via Tomacelli, 16.
Sommario del numero 1.
Rivista delle Riviste: Ai nostri cortesi
Abbonati e Lettori — La fertilizzazione
del suolo mediante i batterli — Il Congresso internazionale socialista di Stut-'
gart — La decadenza dell’esercito francese — Nelle sfere della diplomazia
vaticana — Una città senza scioperi —
La lingua ausiliara della civiltà europea
— Il vero pericolo giallo — L’architettura dell’ avvenire — Questioni del
giorno — Spigolature — Fra libri vecchi
e nuovi — Notizie Bibliografiche — Rassegna settimanale della stampa.
Revue Politique
ITALIE.
La discussion du projet de loi sur les
Conventions maritimes, (c’est-à-dire sur
les contrats que l’Etat doit conclure
prochainement avec les sociétés de navigation pour les services postaux) continue à la Chambre des députés et il y
mestique nous servait, et le fils du
maître de maison ainsi que deux employés fumaient avec nos messieurs.
Nous étions tous assis à terre, les dames
à l’un des côtés de la table. On ne
faisait pas grande attention à elles,
comme de coutume au Japon où la
femme ne vient jamais qu’en seconde
ligne.
*
* *
...Voici la photographie de la porte
d’un temple di Nikko : elle est toute
recouverte de scultures en bois, de laque
rouge et d’or. Dans les temples, les
escaliers, le sol, les portes et les murailles sont recouvertes de la même
laque rouge que nous avons sur nos
plateaux à thé. — Les bâtisses, même
les pagodes sont toutes baisses et surchargées d’ornements qui représentent
toujours les mêmes fleurs : lotus, pivoines, fleurs de cerisier, etc. et les
mêmes animaux : chats, dragons, tigres,
singes ; ce qui est remarquable, c’est
l’harmonie des couleurs.
Les « Torî > portails en pierre (ailleurs aussi e_a-bronze et en bois) sont
en aura encore pour longtemps. La question étant très importante, elle mérite
un large examen. Mais les députés semblent s’être intéressés davantage à la
question brûlante du Rapport de la Commission d’enquête sur la Calabre. Tous
les députés calabrais, sans distinction de
parti, se sont mis d’accord pour une
interpellation au Président du Conseil.
Dans des discours violents ils ont protesté contre les conclusions de ce rapport,
qui, à leur dire, n’est qu’un tissu de
calomnies et d’appréciations injustes à
l’égard de leur malheureuse province.'Les
principaux coupables des abus dans la
répartition des secours, ce ne sont pas
les autorités locales, mais les fonctionnaires du Gouvernement, lesquels dans
l’enquête conduite par des fonctionnaires,
sont mis sous le jour le plus favorable
et déclarés victimes de « l’ingratitude calabraise ».
M. Giolitti a répondu d’une manière
très habile, défendant les Commissaires
mais en déclinant toute responsabilité sur
le bubtance de la relation et en mettant
à la disposition de la Chambre les nombreuses pièces justificatives qui n’ont pas
été publiées. Les députés de l’extrême
gauche déposent une motion pour l’élection d’une commission parlementaire
d’enquête.
Les 9 députés chargés de référer sur
la légalité de l’arrestation de M. Nasi au
point de vue de l’immunité parlementaire,
n’ont pas réussi à se mettre d’accord.
Etant 5 pour le oui contre 4 pour le non
ils ont présentés deux rapports qui seront discutés au plus tôt. En attendant,
le nouveau président de la Haute Cour,
M. Manfredi, montre une poigne plus
solide que ses prédécesseurs. Il a lancé
des ordonnances pour que les prisonniers
de la* Cour soient surveillés avec toutes
les précautions vouluep par la loi : par
son attitude ferme il a obligé M. Nasi
a ne plus s’attarder dans le choix de ses
défenseurs. Enfin il a déclaré qu’à la
•moitié de Janvier on reprendra les débats
qu’il espère dans le plus bref délai, terminer.
ETRANGER.
Russie. Le général Stoessel, le défenseur de Port-Arthur dont l’héroïsme
supposé avait excité l’admiration du monde entier, se trouve maintenant sur le
banc des accusés avec trois généraux ses
collègues. Les accusations portées contre
eux sont des plus graves : ils ont rendu
la place quand ils auraient pu prolonger
beaux aussi quoique simples ; on les voit
surtout près des temples shintoïstes.
Et quelle superbe position ! Ces magnifiques cèdres de i ou 2 m. de diamètre, ou même davantage ! En face
de ces temples que l’on pourrait appeler
des boîtes à bijoux on réalise doublement combien tout est primitif ici, les
hôtels exceptés.
« 4!
En un maussade jour de pluie nous
pûmes assister à une espèce de ballet.
Avant que les danseuses (dont plusieurs
étaient des enfants) eussent commencé
leur musique discordandante et leurs
contorsions, une des femmes prit une
grandè gorgée d’eau dans la bouche et
en aspergea la salle. — Leurs robes où
le rouge prédominait, étaient toutes à
peu près semblables, ce qui formait un
ensemble très joli. Pour finir la séance
les artistes se tinrent sur la tête.
*
♦ *
Si l’on passe quelque temps ici, on
ne s’étonne plus de ces habitudes primitives. Le «peuple» japonais est modeste, aimable et bon.
la résistance, ils ont trompé l’empereur
et le peuple russe par de faux rapports,
en un mot ils sont coupables de trahison .
et passibles de la peine capitale.
Grèce. On a célébré à Athènes le
mariage du prince Georges, second fils
du roi et ex-gouverneur de Crète avec
la princesse Marie Bonaparte. Il paraît
que la population athénienne n’ a pas
montré un très grand enthousiasme, le
prince Georges n’étant pas très populaire à cause des affaires de Crète. Là
mariée est la fille du prince Roland, petit
fils de Lucien frère aîné de Napoléon I.
Perse. Le nouveau Schah de Perse
a tenté un coup d’état. Poussé par les
réactionnaires i! a fait arrêter les ministres et tenté d’ajourner le Parlement pour
le dissoudre ensuite. Mais le coup n’a pas
réussi. Le premier ministre a été délivré.
La majorité libérale du Parlement siège
en permanence pendant que le palais où
ils délibèrent est protégé contre toute
violence par une garde de citoyens volontaires. Jusqu’à présent, heureusement,
il n’y a pas eu de conflit armé entre les
deux partis, ni entre le peuple et l’armée.
Etats-Unis d’Amérique. Une puissante escadre américaine de première
classe, vient de partir de Hampton Roads
dans la Virginie, pour une croisière dans
l’Océan Pacifique. Elle est composée de
16 grands cuirassés de première classe,
tous parfaitement neufs et munis de tous
les perfectionnement modernes et des plus
terribles engins de guerre connus. Pour
arriver à S. Francisco, leur destination
première il devront faire le tour des deux
Amériques, un voyage de 14000 lieues.
Le président M. Roosevelt a passé en
revue l’escadre avant le départ. Il voit
là un commencement de réalisation de
ses rêves les plus chers, l’affirmation de
la puissance maritime des Etats-Unis
dans l’Océan Pacifique. La croisière devait avoir lieu déjà en été, le départ a
été différé probablement à cause des incidents japono-américains, pour éviter tout
ce qui aurait pu ressembler à une provocation. L’évènement a donc une importance incalculable et marquera probablement une date importante dans l’histoire du monde. E. L.
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...En retournant à Yokohama je
m’arrêtai quelques jours à Tokio. Grâce
à M.me M. je vis une grande fête à
r Ecole Supérieure des jeunes filles
nobles où les exercices de gymnastique jouaient un grand rôle ; les élèves
portaient le costume japonais et des
chaussures à l’Européenne. Pour terminer la fête les jeunes filles les plus
avancées durent, en aussi peu de temps
que possible, écrire une poésie et aller
la fixer à un bâton orné de verdure,
qu’elles avaient préalablement fixé dans
le sol.
♦
♦ *
Je profitai des beaux jours suivants,
pous aller visiter le cimetière, qui vous
impressionne par sa grandeur et sa
tranquillité. Sur la plupart des tombes,
assez vastes, est une pierre portant une
inscription ; un arbre, généralement un
pin sauvée, les protège de ses rameaux,
(à suivre). C. O.
A. Rivoir, gérant.
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dell’A. C. D. G. di Roma si richiede un
giovane evangelico italiano
che possa provare di aver una certa
conoscenza del movimento Unionista e
dei suoi sistemi di lavoro;
che conosca le lingue francese e'
inglese, parlandole e scrivendole correo-'
temente. Alla domanda, il candidato deve
allegare ;
a) certificato di nascita e di sana costituzione fisica.
b) la propria fotografia.
c) certificati degli studi fatti.
d) ogni altro documento che attesti
della sua cultura e della sua attività.
Il tempo utile per la presentazione del
documenti è fissato per il 20 Gennaio p. v.
Per ogni ulteriore informazione indirizzarsi alla Presidenza dell’A. C. D. G.,
alla quale vanno altresì dirette le domande di ammissione al Concorso.
IL COMITATO DIRETTIVO
ROMA - Via Consulta, 67.
PER IL MAL DI GOLA
Il mal di gola e un frutto di stagione.
Le^ persone obbligate per affari ad esporsi
all aria umida od a passare con frequenza
da un ambiente caldo ad uno freddo, sono
colpite spesso da mali di gola svariati,
che i niedici chiamano laringite, faringite^
ecc. Rimedio facile, che dà ottimi risultati in simili casi, è l’uso -della Pozionfi
antisettica, inventata dal Dottor
G. Bandiera di Palermo. 15)
Torre Pellice — Imp. Alpine