1
M. B. Léger*
2 copie*
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9 Septembre 1904.
N. 37.
ÉCHO OES VALLÉES
F'ÀRA.KSSÀIV'i:' OKUVQXJ]© VB>IVI3RB>I>I
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (PhU. IV, 8).
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SOMMAIRE :
les fêtes de Spire — YII.® Congrès Ha
- trônai des Unions chrétiennes de jeunes
-gens — Le Prof. Docteur Emile Comba
Chronique — Le Synode — Revue
^^li tique.
Les fêtes de Spire
l2ï
chef-lieu du Palatinat bavarois, la
modeste petite ville de Spire, qui abrite
ms le silence austère de son Dôme
gloire de huit empereurs allemands,
a été ces jours passés le théâtre d’élè'nements, qui méritent d’éveiller un
lO dans tout cœur évangélique. C’est
lÿ’éri effet qu’on vient d’inaugurer dignement le beau temple gothique, élevé
le protestantisme allemand et unisel sur la place de St. Barthélemy
souvenir de la Protestation de 1529.
temple, dont la première pierre fut
l^ée en 1893, et qui a coûté jusqu’à
liêsent plus de deux millions et demi
<|iancs, est le produit de collectes et
ffons particuliers. Parmi les donateurs nous relevons: l’Empereur et
impératrice d’Allemagne qui ont fait
leau à l’Eglise des cinq vitreaux
ïûloriés du chœur portants les images
tu Christ bénissant, de St. Paul, de
fc Jean, de Luther et Mélanthon, de
_ ii et Calvin ; J. Pierrepont Morgan de New-York, qui a donné la
lire ornée des scènes tirées de la vie
notre Seigneur ; une jeune poétesse
le Marbourg, dont le drame sur « La
liète de Spire en 1529 ï> a rapporté
>fès de dix mille francs ; l’Italie qui
l'contribué pour une somme de 200
mncs environ ; les Réformés de Gesève et de la Suisse, qui ont donné
Iß vitrail représentant Calvin, à qui
?arel adresse l’appel décisif; les Luhériens allemands d’Amérique, qui ont
ériger à leurs frais dans la halle
l’entrée du temple un « Luther prôèstant». C’est par l’inauguration de
:ette statue que les fêtes de Spire comBencèrent, par un temps splendide, le
[0 du mois d’Aoûtuà 5 heures de
'après-midi.
Le soir, on se réunit dans une grande
®lle, pour entendre et applaudir les
îaroles de bienvenue adressées a l’as•etnblée par les représentants du Prince
fégent de Bavière, du Roi du Wur»mberg, des facultés de théologie allemandes etc. etc.
i Le matin suivant vers 10 heures le
ïortège des invités se dirigéa lentement
tu son des cloches vers la nouvelle
%lise. En tête marchaient en bon rtomtee, les enàèignes de leur métier à la
nain, les ouvriers qui avaient travaillé
la bâtisse ; plusieurs dames et jeunes
filles vêtues de blanc les suivaient, précédant à leur tour les pasteurs en robe,
les princes et représentants de princes
évangéliques accompagnés par leurs
aides-de - camp dans leurs uniformes
brillantes etc. La cérémonie de la consécration fut accomplie par le pasteur
Decker, membre du Consistoire local.
« Notre Père, pria-t-il, bénis nous. Protège la maison que nous te consacrons...
C’est dans ta main que reposent les
destinées du monde. Dirige la chrétienté de manière à ce que le jour
vienne, où nous n’ayons plus besoin
de protester, mais puissions marcher
de commun accord, un seul troupeau
sous un seul berger. » On entonna ensuite l’hymne classique de la Réformation : « C’est un rempart que notre
Dieu... »
Le discours de circonstance fut tenu
par le Dr. Dryander, qui n’est pas seulement le premier prédicateur de cour
de Sa Majesté le Roi de Prusse, mais
encore l’orateur religieux le plus distingué du protestantisme allemand actuel. Il prit pour texte de son sermon
les versets 23 et 25 du chap. X de
répître aux Hébreux et les développa
d’une façon admirable. Nous nous bornons à reproduire quelques-unes de
ses pensées et de ses paroles.
«Nos yeux contemplent aujourd’hui
achevée l’église de la Protestation, belle
comme une charmante poésie, » harmonieuse comme un choral de Bach, par
elle même une incarnation de la confession protestante et une expression
concrète de la foi évangélique. Nous
ne voulons pas seulement fêter le souvenir d’un évènement passé, mais nous
voulons rattacher le passé au présent
par des liens insolubles. Cette heure
nous engage à réfléchir aux tâches religieuses, morales et ecclésiastiques, qui
nous sont imposées. Notre texte nous
les nomme : i. Retenez fermement la
confession. 2. Rivalisons les uns avec
les autres en charité et dans les bonnes
œuvres. 3. Ne délaissons pas notre assemblée, mais croissons unis dans la
fidéliti à l’église. — i. Les commissaires impériaux viennent de lire le
rêcès qui écrase la petite minorité évangélique. Le roi Ferdinand quitte la
salle de la Diète. Il ne reste aux évangéliques autre chose à faire que protester d’une manière solennelle contre
le recès, parceque « dans les choses
qui concernent l’honneur de Dieu et
notre salut, chacun, quelqu’élevé ou
humble soit le rang qu’il occupe, est
responsable pour sa personne devant
Dieu ef ne peut partant en appeler
pour son excuse à une délibération
étrangère ».
Qu’est-ce qui fit l’importance de cette
heure du 19 Avril 1529 î C’est la dé
claration solennelle, que dans les questions de foi ce n’est pas la majorité qui
décide, mais un droit supérieur à tout
droit écrit, c’est-à-dire le droit de la
conscience, et qu’en vertu de ce droit
tout homme peut eh appeler contre le
droit écrit au jugement du Dieu vivant.
Ce droit de la liberté de conscience,
ces héros de 1529 l’ont sauvegardé
pour eux-mêmes et c’est à eux que
nous le devons. Et ce n’est pas tout.
Ce qui fait la force de ces confesseurs
ce n’est pas seulement la protestation
contre un faux entraînement de la conscience, mais surtout ce fait, que leur
conscience liée par Dieu a su s’élever
à la libre confession de l’Evangile.
Pour leur Seigneur Jésus-Christ, seul
fondement du salut, ils sont prêts à
tout supporter. Ils sortent aujourd’hui
de leur obscurité ces princes confesseurs de Sachse, Hesse, Anhalt, Lunebourg, Brandebourg, ces représentants de la libre bourgeoisie allemande,
à leur tête Jacob Sturm de Strasbourg,
et ils nous exhortent : « Retenez fermement la confession de l’espérance».
C’est le vieux Christ auquel nous tenons ferme ; c’est lui, le Christ de l’Ecriture, que nous voulons confesser.
Mais ce vieux Christ n’a pas vieilli et
nous ne vivons pas de son legs. Il vit
aujourd’hui et agit dans son Eglise par
la parole, l’Esprit, les sacrements. C’est
sur cette « confession de l’espérance »
que reposent la certitude du salut et
la puissance victorieuse indestructible
de notre église, mais elle implique aussi
le devoir de protester contre tout ce
qui peut en ternir la beauté. On a flétri
le nom de « Protestants », comme si
nous ne pouvions faire autre chose
que protester. Nous sommes fiers de
ce nom, qui nous rappelle les héros
de Spire. Le non protestant contre
l’autre autorité morte et fausse, qui
veut nous plier sous un autre joug que
celui du Dieu vivant, renferme aussi
le oui évangélique, qui confesse fidèlement le Seigneur.
2. A sa première exhortation l’Apôtre
en ajoute une seconde : « Et prenons
garde l’un à l’autre afin de nous exciter
à la charité, et aux bonnes œuvres ».
La charité n’est autre chose que le
langage de la foi, et la foi c’est la
force et la source de l’amour. Une foi
qui ne porte pas ce fruit, ne vaut rien.
On accuse le protestantisme d’être le
père de l’insubordination, de la révolution, oui de toute immoralité. Et pourtant ce qui distingue les hommes de
la Réiorme des personnages de la Renaissance c’est bien le sérieux de leur
conception morale, c’est la résolution
consciencieuse de tout sacrifier pour la
vérité. La Réformation a apporté un
nouvel idéal de vie morale, elle exige
que tout se fasse en l’honneur de Dieu
et pour le bien du prochain.
Apportez cet esprit nouveau dans
votre cercle de famille, dans vos occupations, dans la vie publique. Nous
désirons de vivre en paix avec nos
frères catholiques, sans haine et sans
querelle : qu’il ne reste entre nous
d’autres luttes que les saintes luttes de
la charité ! L’avenir n’appartient pas
à l’église qui a le plus de puissance
extérieure, mais à celle qui saura dégager et déployer le plus d’amour.
Revêtons-nous tous de cet ésprit de
charité, pour lequel le but de la vie
n’est pas de vivre pour soi-même, mais
de se consumer pour les autres.
3. L’Apôtre nous exhorte à l’unité
ecclésiastique ; « Ne délaissons pas nos
assemblées » Tout christianisme sain est
social: tout homme, qui est chrétien
dans son for intérieur, cherche à confirmer ses' propres expériences par les
expériences d’autrui. Tout culte véritable ouvre à l’âme altérée une source
de vie. Transformez toujours mieux
votre culte en une fête 1 que vos hymnes
retentissent avec plus de sonorité ! que
vos prédications aient plus d’essor, apportez du feu plus saint, qui se communique de l’un à l’autre ! Voila la
tâche ecclésiastique qui nous est imposée. Et cette tâche ne doit pas seulement s’accomplir par rapport aux
congrégations particulières. Il existe au
milieu de pous, en vertu de l’Evangile,
une alliance invisible formée par ceux
qui, fermes dans la foi, s’exercent a la
charité et aux bonnes œuvres. Nous
ne les comptons pas : leurs noms sont
inscrits dans le registre du royaume
des cieux. Entrer dans cette ligue par la
foi et la prière, lui apporter en entrant
de nouvelles forces vitales de nouveaux
combattants, c’est là aussi notre tâche
vis-à-vis de l’Eglise. Notre époque est
réaliste, elle demande à voir des marques visibles de cette unité ecclésiastique. Eh bien ! Un comité central dans
lequel plusieurs églises allemandes sont
représentées, s’est constitué il y a un
an dans le but de seconder les intérêts
évangéliques. Resserrer toujours plus
étroitement ce lien d’unité, voila aussi
une tâche ecclésiastique, pour laquelle
il vaut la peine de vivre. Ce temple
est une exhortation à travailler à la
prospérité de la patrie dans un esprit
de foi, de liberté et de charité. Qu’il
soit donné au peuple accomplissant
cette tâche de constater que « notre foi
est la victoire, qui a vaincu le monde ».
Amen. Après que le chœur eut chanté
admirablement le Psaume 95, la congrégation entonna encore une fois l’hymne
puissant de Luther. A midi et quart
tout était terminé. Le soir nous revîmes
l’Eglise de la Protestation à la lumière
2
î ’. J^.£Î^." A,,/ Í-.
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— 2
des feux de bengale, dressant vers le
ciel comme une prière ardente la pyramide embrasée de son clocher.
Dieu veuille que le Protestantisme,
qui a trouvé jadis à Spire son nom de
baptême et vient maintenant d’y célébrer la fête de sa propre confirmation,
en renouvellant l’ancien vœu de fidélité au Seigneur, travaille dorénavant
dans la plénitude de ses forces, avec
plus de zèle et plus de succès à la
réalisation de l’idéal chrétien dans le
monde !
Howard Teofilo Gay.
VU.® Congrès National
des Unions chrétiennes des jeunes gens
Notre vallée a eu, pour la première
fois, le privilège et l’honneur de recevoir
les représentants des Sociétés chrétiennes de la jeunesse de toute l’Italie
et d’un bon nombre de représentants
et d’amis de l’étranger.
Ce Vll.e Congrès, tenu à Torre Pellice
du i.f au 4 cour, a été particulièrement
béni, et ne peut que laisser après lui
une trace profonde et bénie. C’était
beau de voir dans notre petite ville
tant de jeunes gens — et d’autres
qui, hélas ! n’osent plus se dire jeunes
— aller, venir, parler, s’informer, tout
en se réjouissant de se trouver dans
« nos belles Vallées », dans ce pays des
martyrs, et des héros « confesseurs de
la foi». Ces quelques jours nous rappelèrent d’autres beaux temps passés.
On aurait dit — et c’est ce qui a été
exprimé par plusieurs — d’être retourné
à l’époque de nos synodes les plus
animés d’une fois.
Comment donnerions-nous une idée
un peu complète de ce Congrès ? Il
nous faudrait pour cela les quatre pages
de VEcho, au moins ; car le travail qui
a été fait est presque énorme, et il est
grand le nombre de ceux qui y ont
pris part, et plusieurs d’une manière
très active.
Nous pourrions diviser les unionistes
en plusieurs catégories. Et tout d’abord
les vieux toujours jeunes. — C’est le
vénéré D.r Geymonat, qui préside à
l’ouverture du Congrès et nous adresse
des exhortations telles qu’il sait les
dire lui, et qui à la fin le clôt .^ar la
bénédiction. — C’est le Président du
Comité d’Evangélisation, le Com. Prochet, qui, malgré ses occupations, veut
se trouver avec nous depuis le commencement jusqu’à la fin, et même
prendre une part active à nos délibérations et nous aider par ses conseils.
L’offre qu’il fit de faire publier, à ses
frais, quelques - unes des importantes
relations lues au Congrès, fut naturellement acceptée par de vifs applaudissements. — C’est encore le Modérateur,
D.r Pons, qui ne croit pas devoir nous
quitter. Il nous donne la bienvenue au
nom de l’Eglise Vaudoise, il exprime
sa jouissance en voyant les progrès
réels des Sociétés Unionistes ; il prend
part a nos discussions, nous exhorte
et nous conseille, et dans une fervente
prière finale nous recommande tous à
Dieu le Père. — Impossible d’oublier
le vénéré M.r Appia qui lui aussi veut
s’unir a nous et nous adresser ses
exhortations par des « paroles de feu »,
et cela en italien. Jésus Roi du monde,
roi de tous les cœurs : c’est son thème
favori.
Que dirions-nous de nos chers amis
le D.r Clark de Rome, et W. K. Laudéis de Turin, qui viennent ici pour
nous faire part de leur utile expérience ?
— Et nous n’en finirions pas §i nous
voulions dire au moins un mot de
chacun des nombreux pasteurs et amis
des Vallées et amis du dehors qui
sont venus nous démontrer leur 'sympathie chrétienne.
Parmi les amis venus de loin, nous
ne pouvons pas passer sous silence M.
Phildius, secrétaire international, qui
a déjà tant fait de bien aux Sociétés
Unionistes d’Italie, et qui a été comme
notre bras droit dans ce Congrès. Entre
autre son dernier discours de dirnanche,
dans lequel il fit passer devant nos
yeux les centaines et les milliers d’Associations chrétiennes du monde entier,
fut certes un grand encouragement
pour tous. — Mentionnons encore M.
Caille, du Canton de Vaud, qui, lui
aussi, nous fait entendre d’excellentes
exhortations. Puis, nos deux jeunes amis
allemands, les candidats en théologie
M. Friedrich Jaeckel et le Comte Siegfried von Luttichau qui nous parlèrent
avec chaleur juvénile, 1’ un sur les
paroles : « Ne crains point, crois seulement», l’autre sur: «l’amour plus grand
que l’espérance et que la foi » — Suit
encore M. Dutton d’Amérique que nous
pourrions appeler l’apôtre des « Sociétés
de l’Activité chrétienne ».
Si la tyrannie de l’espace ne s’y
opposait, nous voudrions maintenant
présenter aux lecteurs les principaux
congressistes effectifs^ ne pouvant parler
de tous. — Voici le D.r P. R. Proche!
, le Président du Comité National, qui
semble avoir épousé la cause des Unions,
tant il s’y intéresse et tant il travaille
pour leur progrès et leur développement.
— C’est, avec lui, le Prof. Filîppini,
le trésorier perpétuel et sévère du même
Comité. Voici aussi les autres membres
du C. N., MM. Clark, Falorni, et L.
Paschetto. Et puis, M. Ferreri, le vaillant secrétaire de l’Union de Rome,
M. Massiglio, sous-officier de marine,
à la Spezia, le chev. Casciani de Rome,
etc. etc. Quelle vie, quelle animation
dans les discussions ! Mais aussi quelle
charité fraternelle ! On ne saurait en
vain faire partie d’une union chrétienne.
*
+ *
Nous l’avons dit, il nous serait impossible de parler, même brièvement,
sur tout le travail qui s’est fait dans
cet important Congres. Nous ne ferons
qu’indiquer — pour les lecteurs qui
n’étaient pas présents aux réunions —
la suite des seances avec les choses
principales qui s’y sont traitées.
Jeudi, i.r sept., a 4 h. pom. Inauguration du Congres sous la présidence
du Dr. Geymonat. — Discours importants de M. Nitti et de l’ingénieur
Eynard. Le soir à 8 h. 30, réception
publique des délégués dans la salle
synodale : chants et discours. ___ En
suite, agape fraternelle dans les deux
grandes salles du College, sous la direction des membres de la Société des
Jeunes Filles. Ce fut tout simplement
splendide ; et nos sœurs méritent tous
nos éloges et notre plus profonde reconnaissance.
Vendredi, 2, à 8 h. — Culte préside par M. le pasteur A. Jahier, sur
les paroles : « ton règne vienne » ; plusieurs prières. — Discours de bienvenue
du prof. M. Falghi. — Constitution du
bureau de présidence: sont élus par
acclamation : MM. Falchi, prés. ; Falorni et Cervi, Vice-prés. ; Morglia,
Massiglio et Quattrini, secrétaires. —
Le Président du C. N., M. le Dr. P.
R. Proche! présente sa relation sur la
gestion triennale. Suit une discussion
longue et animée qui se .clôt par un
vote de remerciement au Comité pour
le bien qu’il a pu faire. — Le caissier,
M. le prof Filippini, lit le rapport financier, qui est discuté et approuvé.
— Suivent les relations des chefs de
groupe, les unes écrites et très intéressantes, les autres orales... toutes très
encourageantes.
Dans la séance de l’après-midi fut
présenté et longuement discuté le travail de M. Ferreri sur « les conditions
présentes de l’œuvre des Unions Chrétiennes et mesures à prendre ». — Le
soir, à 8 h. 30, réunion publique avec
un discours de M. Landels sur les
Unions Chrét. et les Sociétés d’A. C.,
et d’autres discours.
Samedi, 3, à 8 h. — Culte présidé
par le Dr. Clark, — Présentation des
travaux : « Le mouvement national des
Etudiants Chrétiens », par le prof. Luzzi
— et « Relation entre les Associations
des Unions Chrét.. les sections des
Etudiants Chrét. et les Société d’Activité Chrét. par M. Falorni et M. Cervi.
— Il s’en suit une longue discussion,
dont le résultat est: qu’aucune fusion
n’est possible entre les A. C. D. G. et
les Soc. d’A. C„ mais qu’elles peuvent
parfaitement marcher d’accord, sans se
nuire les unes aux autres. Le Comité
N. est chargé de pourvoir en conséquence.
Dans l’après-midi on eut la relation
sur le journal des Unions, VAvvenire,
présentée par, son rédacteur, M. L.
Paschetto. Après une longue discussion
il fut décidé que le journal continuerait
à être publié, tout en devenant le Bulletin de toutes les Sociétés de la jeunesse chrétienne d’Italie. — Le prof
Filippini lut ensuite un travail sur «la
nomination d’un Secrétaire Général du
C. N. » Il en fut reconnu la nécessité
et charge de pourvoir en conséquence
fut donnée au Comité.
Un bon nombre de propositions importantes furent présentées, et plusieurs
furent acceptées.
Le Congrès vota des remerciements
à la Table Vaudoise, aux Unions locales, y compris celle des Jeunes Filles,
aux relateurs, à la Présidence du Congrès, aux amis étrangers, à la population vaudoise pour tout ce qui a été
fait en faveur du Congrès et des Congressistes.
Le nouveau Comité National fut élu
comme suit : MM.le Dr. P. R. Prochet,
prof Filippini, Dr. W. Clark, L, Paschetto (réélus) et M. H. P. Benton.
Le prochain Congrès se réunira, D. V.,
à Venise, en 1907.
Les délégués des différents groupes
se réunirent pour l’élection de leurs
Comités. Celui du Groupe Piémont résulta composé de MM. Eynard, Falchi
et D. Ricca.
Le soir, un souper, préparé dans une
salle du Collège, réunit les congressistes
et leurs amis, et même quelques sœurs,
(trop peu nombreuses). Comme d’habitude il y eut des discours et des toasts,
dont le dernier fut celui de M. Casciani,
conseiller municipal de Rome, qui voulut se féliciter de l’Union de la louve
romaine et du Vandalin, et rappela L.
Desanctis, le premier Romain qui vint
s’unir à l’Eglise Vaudoise.
Dimanche, 4, à 10 h. — Culte spécial pour la jeunesse, par M. le Dr.
Gay, dans le temple de St. Jean
A 4 h. dernière réunion du Congrès
dans le temple de Torre Pellice, présidée
par le President du C. N. — Discours
de Messieurs Phildius, Appia, Caille...
Finalement, Lundi matin,
et intéressante excursion au Pradelte
à laquelle voulurent bien prendre pai*
les pasteurs M. A. Jahier et M. Balm'
Que Dieu veuille bénir tout le trÿ
vail de ce Vll.e Congrès, et ndus^ci
ner plusieurs autres Congrès semblahli
pour le véritable bien de la jeunJ
italienne.
'
*
* *
^Le premier jour du Congrès la*dé
pèche suivante fut envoyée à
le Roi. 5îi%5
S. M. il fíe d’Italia — Racconi^.,
^ Settimo Congresso Nazionale Assoctì
zioni Cristiane della Gioventù,
all’evangelico ideale di Dio, di Patri
invoca sulla M. V. e fíeale Famiglia ali
benedizioni nell’ora presente e nel ^
simo ben auspicato evento. '
Per la Presidenza > A
_ • ••
Dott. fíOBERTO PrOCHET^ï
Voici la réponse qui fut lue' à'
séance de dimanche dans le temple;
8. M. il Ee, accogliendo con la^on
sueta benevolenza il nobile omaggio d
quale Ella era interprete, mi commette'
ringraziare della efficace conferma di*
tica e bene apprezzata devozione.
Il Ministro
E. Ponzio-VagliaÌ.
A 1 ” "
An nom des Unions chrétiennes
Torre Pellice la Commission pouç
Congrès remercie vivement toutes
personnes qui ont bien voulu lui fe
liter sa tâche, soit en exerçant 1’
talité envers les amis délégués, soit,
trement.
Un vif remerciement aussi à l’Un
chrétienne'des jeunes filles pour b
aimable concours à la bonne réus!
de la soirée du i .r Septembre.
hos^l
Le M Docteur EILE C0PÌ
plga
Un nouveau deuil, un deuil des ^
douloureux vient encore de frap
toute notre Eglise et son Ecole <
Théologie en particulier. Samedi d
nier, 3 courant, on apprenait coup s
coup a la Tour que notre bien-airaé
très estime professeur avait été frapi
d hémorragie cérébrale, trois jours a
paravant a Guttannen, dans l’Oberla
bernois ; puis que son état allait s’
gravant, enfin que dans la soirée
avait cessé de souffrir. Ce triste év
nement, arrivé à la veille du Synoc
au moment ou ses nombreux amis t
péraient le voir arriver, retrempé
fortifié par ses vacances, a jeté s
toute cette belle semaine synodale, u
tristesse générale.
Depuis quelques années déjà, la san
du prof. Comba laissait à désirer. Mc
gré sa robuste constitution, plus <
quarante années de travail acharné
presque ininterrompu avaient ruiné s
forces. Pendant la dernière année ac
demique, il avait dû plus d’une fc
suspendre ses leçons qu’ il reprena
avec son ardeur accoutumée dès qu
se sentait un peu mieux. Il put cepel
dant terminer l’année et présider av<
entrain aux examens ; après quoi
partit avec M.me Comba pour l’Obe
land, ou sa fille M.me Cargill l’attei
dait avec sa famille. Tous nous esp<
rions, et lui-meme plus que nous enco
que l’air des glaciers lui rendrait c
forces et ferait de lui un homme n<
veau. Mais il ne devait pas en ê
ainsi. L’on apprit bientôt que les sym
tômes dont il avait souffert à Floret
’ '• "A-
3
' K’ >■■
';í¿í-.
,■* -V,
f-/ .-.i..
vp.;?--
— 3 —
Ht revenus. Lui-même éerivait, il
ijp une quinzaine, qu’il ne viendrait
’ojjablement pas au Synode, étant dé-.
X de se remettre complètement
|ir reprendre son travail à Florence
une vigueur nouvelle. Il gardait
depuis huit jours, lorsqu’il fut
ijpé, le 31 Août, jour de son ô^.me
lU'iversaire, par la congestion qui deit l’emmener. Toute sa famille, à l’extion de sa fille Dora, encore en
paérique, était réunie autour de lui,
U nous est doux de penser qu’il s’est
ormi au milieu des soins affectueux
siens.
||.a sépulture a eu lieu Mercredi 7 couIp, à Nyon près de Frangins, pays
sa belle-fille M.me Carlo Comba.
^Église Vaudoise y a été représentée
r M. le Vice-Modérateur Dr. Chev.
^-A. Tron, pour la Table, M. B,
' îlevel, pasteur à Milan, par "la comlÎijission d’Evangélisation, M. le prof.
Bosio pour le Conseil de l’Ecole de
Rhéologie. Assistaient aussi Messieurs les
^teurs Auguste Malan (de Nice), Amépe Sert et N. Nardi, ainsi que le
fe^steur de l’Eglise Libre de Nyon qui
l^résida la cérémonie et M, le pasteur
^ochédieu qui parla au nom de l’é..■glise nationale Belge. La séance an
1 ..N 1.-» /TV+'/X ^ t-T 1
.nuelle de la Société d’Histoire Vaudoise,
^^nue lundi soir a été, en majeure partie
ipnsacrée à une commémoration solenlelle et affectueuse du cher défunt, à la
pipoire et à l’œuvre duquel MM. le
of. Dr. Geymonat, le Dr. Prpchet et
Dr. Pons modérateur ont rendu le
i|>lus beau témoignage.
Nous nous proposons de retracer brièjVement dans ces colonnes cette belle
longue carrière d’activité chrétienne;
il nous faut pour cela plus de
; de
^jourd’hui.
Bfc'tnais
fe-'' 9
peâlme et de temps que nous n en avons
A. Meille.
iTorre Pellice. — Le directeur de
iVScho est à Genève au Congrès de
philosophie. — Nous serons donc bientôt admirablement renseignés sur cette
importante assemblée.
. Conférence. — Nous apprenons, au
•(dernier moment, que dimanche soir à
;8 h. précises, M. J. Caille-Guillaume
\(de' la Suisse) parlera à la Maison Vau‘doise. Il développera cette pensée t-Die«
Ms fait pas de miracles sans l’homme et
^l’appliquera à toutes les œuvres auxquelles les chrétiens s’intéressent et en
particulier à la lutte contre l’alcoolisme
;qui a fait de si grands progrès en
Suisse.
Chant de la Suisse. — Invitation
cordiale.
— La Société d’Histoire Vaudoise a
‘ tenu sa .séance annuelle Lundi dernier
‘5 c. dans la salle du Synode. Le départ
imprévu du D.r Eiii*. Comba et la personne de cet éminent serviteur de
l’Eglise comme pasteur, évangéliste et
prof. d’Histoire ecclés : à notre école
- de théologie de Florence furent le
-sujet des allocution émue et fraternelles
du Présid. de la société P. Longo et
ede MM. P. Geymonat, M. Prochet
président du Comité et de M. J. P. Pons
modérateur. Des détails intéressants sur
i T’œuvre et sur le caractère loyal et
primesautier du regretté prof. Comba
^fuirent communiqués à un nombreux
public et les expressions de la plus
profonde sympathie chrétienne furent
envoyées à la famille que .ce deuil a
plongée dans la douleur.
Après la commémoration du D.r
Comba le Président de la S. d’H. V.
présenta un bref rapport sur les activités
diverses de la Société pendant l’année
sociale 1903-904. Si le bureau de la
société n’a pas assisté à des congrès
et à des banquets, il a travaillé cependant avec zèle pour donner aux
enfants des vallées son souvenir durable
du 17 février, en prose et en vers;
en correspondant avec la Direction des
sociétés d’istoria Subalpina et en préparant pour les membres de notre société et pour les sociétés d’histoire
correspondantes, un Bulletin annuel,
dont la plus importante partie est occupée par une étude magistrale du
regretté Prof. E. Comba sur « la campagna del conte della Trinità » dans nos
Vallées. Nous espérons que la suite en
sera publiée dans le Bulletin de 1905.
Après l’approbation du compte-rendu
financier et la présentation d’un article
de M. G. Appia pour \e Bulletin futur,
l’assemblée .des membres confirma son
Bureau dans la personne de MM.
Paolo Longo, président
Dr. D. Jahier, vice-président
J. J ALLA, archiviste
Dr. J. Maggiore, caissier
By. Léger, secrétaire.
Saint Jean. — Dimanche 4 courant
bon nombre de membres du Congrès
des A. G. de J. G. assistaient dans le
temple de St. Jean au culte spécialement destiné à ta jeunesse. Le pasteur
de St. Jean prêcha sur I Tim. IV, 12
« que personne ne méprise la jeunesse »
en appliquant cet appel à la jeunesse
même et puis à l’église.
Après le culte les pasteurs et les
délégués du Congrès furent invités par
l’Union Chrétienne des Jeunes gens
dans les salles de l’Union Vaudoise où
quelques mots de bienvenue leur furent
adressés au nom de cette Union qui
est la plus vieille de l’Italie et des rafraîchissements leur furent offerts.
Aix les Bains. Décès. Le 30 Août,
a eu lieu à Aix-les-Bains, l’ensevelissement de HENRI TRON de Massel
(Portes).
M. Hardant, pasteur de l’Eglise réformée de Montivilliers, Seine Infér.
prononça l’oraison funèbre. Etaient présents à la sépulture le père, la sœur,
deux parents du défunt, venus expressément pour la triste circonstance, et
un nombre considérable d’amis, de compagnons de travail.
Il est pleuré non seulement par les
siens mais regretté par tous ceux qui
l’ont connu de près. Il a été un fils obéissant, respectueux et un jeune homme
exemplaire.
Que le Seigneur console la famille
affligée.
LE SYNODE
Lundi dernier 5 courant, favorisé par
un très beau temps, le Synode s’ouvrait
au temple de La Tour par une prédication du prof. Luzzi sur Galates VI,
14 suivie de la consécration des candidats Balmas, Bertalot, Bonnet et
Revel, en présence de l’imposante assemblée qui chaque année assiste à cette
émouvante cérémonie.
A 4 heures le Synode se constitua
sous la présidence provisoire de M. le
pasteur Micol assisté de M. Pierre
Chauvie, pasteur, comme secrétaire.
La vérification des mandats occupa
une bonne heure, vu le nombre exceptionellement grand des délégués. Le
Synode compte en tout cent trente huit
membres. La votation pour le bureau
définitif donna les résultats suivants :
MM. A. Muston président, D. Peyrot
vice-président, Pierre Chauvie, Albert
Clôt, F. Balmas secrétaires ; Alb. Costabello, Eli Long assesseurs.
Mardi 6 le Synode a dans la matinée
discuté et approuvé avec plus d’une
modification les Règlements organiques
de l’Ecole de Théologie, des Hôpitaux,
du Refuge, de l’Orphelinat, du Collège
et de l’Ecole latine, de l’Ecole Supérieure de jeunes filles qui à partir de
cette année devient une Ecole normale
libre et enfin des Bourses Pellegrin,
Campbell et Burgess.
A I I h. il eut le plaisir d’entendre
le modérateur de l’Eglise presbytérienne
d’Angleterre lui adresser de chaleureuses paroles.
Dans la séance de l’après-midi, on
entendit le Rapport de la Commission
d’examen de la Gestion de la Table et
l’on procéda à la discussion sur lé Rapport de la Table qui occupa encore la
séance du Mercredi matin.
Deux questions principales occupèrent les débats ; d’abord 1’ entrée en
fonction de ce nouveau rouage de notre constitution qui s’appelle la Commission Exécutive du District, auquel
peu à peu les églises s’habitueront et
dont les attributions très vastes d’après
les Règlements ne tarderont pas. à être
clairement délimitées. — Et puis l’appel dès paroisses de montagne privées
dé pasteurs titulaires, afin que le Synode pourvût à ce que au lieu du ministère provisoire que leur ont fourni
les administrations, elles pussent avoir
aussi bien que les autres paroisses des
pasteurs titulaires élus par elles. La
discussion fut très longue, et prit fin
par la présentation de deux ordres du
jour.
M. Teofilo Gay proposait au Synode
de statuer que les pasteurs nés aux
Vallées, fussent tenus, pendant les cinq
années qui suivent leur consécration
(à moins qu’ils ne fussent déjà élus
par une église autonome des autres
districts) à accepter une nomination qui
leur fût adressée par quelconque paroisse des Vallées.
Cet ordre du jour obtint 33 voix.
M. Giampiccoli proposait de s’en remettre aux administrations afin qu’elles
continuent à pourvoir aux paroisses de
montagne suivant les Règlements, et
c’est cet ordre du jour qui fût approuvé
par une quarantaine de voix.
Mercredi après-midi M. Falchi lut
le remarquable rapport de la Commission d’examen sur la gestion du Comité
d’évangélisation qui fut fort applaudi ;
et l’on passa en revue tout le rapport
de l’Evangélisation sans qu’aucun point
donnât lieu à des discussions de spéciale
importance. — Le soir à 8 h. i]2 eut
lieu une réunion du corps des pasteurs
qui décida de charger pour cette année
les 2 professeurs de pourvoir à l’enseignement des branches qui étaient confiées au très regretté prof. Combe.
Jeudi matin, après un dernier entretien., sur les conclusions du Rapport
de l’Evangélisation le Synode entendit,
comme d’habitude, les délégués d’autres églises, qui cette année furent les
suivants: MM. D. Mitchell Murray,
modérateur de l’Eglise presbytérienne
d’Angleterre ; John R. Roxburgh M.
A. économe de Westminster College,
Cambridge ; Rev. George H. Giddins
de l’Union congrégationaliste d’Angleterre et de Galles; Rev. E. Donald
Miller de l’Eglise presbytérienne Unie
d’Ecosse ; Th. Décombaz représentant
des églises Libres de la Suisse Allemande ; J. Caille Guillaume du Comité
Vaudois de l’observation du Dimanche ;
Rev. Walling Clark de l’Eglise Méthodiste Episcopale d’Italie ; F. Jaeckel
candidat du Dome, Berlin ; Comte
de Suttickau, id. ; Rev. S. V. Ravi,
missionnaire parmi les Juifs; Sig. Nitti
pasteur de l’Eglise Méthodiste Episcopale ; Sig. Malapelle pasteur de l’Eglise Méthodiste Wesleyenne.
Jeudi après midi, on discuta sur le
Rapport et le contre rapport de l’Ecole
de Théologie et des Hôpitaux.
Le Vendredi matin fut consacré aux
propositions. Mentionnons parmi celles
qui furent approuvées la création d’une
classe de ministres agrégés n’ayant pas
servi l’Eglise Vaudoise et ne demandant aucun droit à l’éméritation ; et
l’éméritation accordée à MM. les pasteurs J. P. Micol (après 35 ans de service) et Emile Long (pour cause de
maladie).
L’après midi eurent lieu les élections.
La Table fut confirmée et le Comité
d’Evangélisation aussi, à l’exception de
M. Quattrini remplacé par M. A. Muston. Dans la Commission des Hôpitaux
M. Weitzecker sortant fut remplacé
par M. le prof. Jean Ribet. Pour le
Conseil de théologie ont été nommés
MM. Auguste Meille et le prof. Rocchi
de Florence.
NoüYelles et faits divers
En Ecosse la petite Eglise Libre a
communiqué le 10 Août à l’Eglise Unie
ses résolutions dont nous avons deja
parlé. L’Eglise Unie a répondu le 12
que elle jugeait essentiel que ses ministres (auxquels on offrait l’usage temt
poraire des immeubles à certaines conditions) continuassent à s'acquitter de
leurs devoirs sous la seule autorité de
leur propre dénomination. Les^ avoues
de l’Eglise Libre ont répliqué le 13
qu’on n’en était plus à l’heure des compromis et que l’Eglise Libre se croyait
tenue d’administrer les immeubles (que
la sentence des Lords lui a adjuges)
aux conditions fixées par le fidèicommis primitif.
L’archevêque de Cantorbéry (le Dr.
Randall Davidson) qui est Ecossais, a
offert sa médiation aux deux Eglises ;
rnaG il n’est pas probable que ces deux
Eglises presbytériennes s’en remettent
à l’arbitrage du chef de l’Anglicanisme.
■a.^1
L’Administration prie encore une fois
les nombreux abonnés qui ne l’ont pas
encore fait, de bien vouloir se faire
cette demande : — « Ai-je payé mon
abonnement à l’Echo}*, et agir ensuite
en conséquence. Ils ne feront que remplir
un devoir et faciliteront la tâche de
l’Administrateur.
PENSÉE
Rappelons-nous ceci : la bonté est
notre meilleure sauvegarde, la plus
grande puissance, la plus infaillible
sagesse.
M.me Edgard Quinet.
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Revue Politique
Les conférences entre délégués autrichiens et italiens pour la conclusion d’un
nouvel accord commercial avec l’Autriche
semblent avoir enfin abouti à un résultat
pratique et la signature de ce traité
provisoire, dont les effets expireront le
31 décembre 1906, n’est plus qu’une
question de jour à ce qu’on affirme dans
les cercles bien informés. Quoique les
clauses du contrat doivent être tenues
secrètes jusqu’à leur prochaine ratification
de la part des parlements des deux nations intéressées, un journal officieux
de Tienne prétend qu’à l’égard de la
question puissamment controversée des
vins, l’Italie aurait obtenu d’introduire
les 400,000 premiers hectol, en Autriche
moyennant un droit de douane de 18 f.r
l’hectbl. Personne n’ignore que jusqu’ici
les délégués autrichiens n’avaient jamais
voulu que ce traitement de faveur, si
c’en est un, fût appliqué à plus de 200.000
hect. L’Italie aurait pareillement obtenu
l’exemption du droit d’octroi sur notre
exportation de fruits du midi, et elle
aurait par contre fait des concessions
importantes à l’Autriche sur le chapitre
des bois de construction, des chevaux,
des machines et des tissus qui constit :ent
le plus clair des importations de l’empire
austro-hongrois en Italie. Bref, pour
s’entendre une bonne fois il a fallu terminer par où ou aurait dû commencer,
c’est à dire en se faisant de raisonnables
concessions réciproques.
A la suite d’une modification d’horaire
introduite par la direction des mines de
Buggerru (Cagliari) 2500 ouvriers de la
localité se sont mis en grève. C’est un
droit que personne ne leur contestait.
Mais ils ne se sont malheureusement pas
arrêtés là dans leurs protestations, et
lorsque les troupes appelées d’urgence
de Cagliari arrivèrent sur les lieux, la
manifestation changea de nature et en
moins de rien la lutte fut engagée entre
les soldats et les grévistes qui refusaient
de regagner leurs demeures. Résultat:
3 morts et quelques dizaines de blessés,
vu que pour défendre leurs vies menacées
les troupes ont dû recourir aux armes
à feu. Ce nouveau massacre dont il sera
comme toujours, difficile de savoir à qui
doit surtout remonter la responsabilité,
est profondément regrettable et a produit
au milieu de la population de Buggerru
une grande surexcitation qu’il sera fort
malaisé de calmer.
— Le priuce Georges de Grèce fait
sa tournée d’Europe pour demander aux
puissances intéressées que la Crète qu’il
a gouvernée ces dernières années sous
le contrôle desdites puissances soit définitivement annexée à la Grèce. On
prétend que le moment est mal chosi
pour une concession de cette nature
et probablement on priera le prince de
continuer dans ses fonctions pendant
quelques années encore, la diplomatie
ayant pour le quart d’heure d’autres
chiens à peigner. Après avoir été reçu
d’abord à Rome par le sous-secrétaire
Fusinato, et plus tard à Erba par M.
Tittoni, le gouverneur de la Crète est
parti pour Paris.
— Le Kronprinz allemand Frédéric
Guillaume âgé de 22 ans, vient de se
fiancer avec la duchesse de MeeklembourgSchwerin, sœur du grand-duc régnant et
du prince consort de Hollande, sauf
erreur.
— M. Combes ne désarme pas et les
échecs ne font que l’exiter au combat.
Il vient de prononcer à Auxerre un
discours des plus belliqueux où il déclare
que le projet de séparation de l’Eglise
et de l’Etat va être mis en discussion
immédiatement après celui de l’impôt sur
le revenu. Le gouvernement dit-il veut
délivrer la nation de toute dépendance
du pouvoir religieux qui abuse de sa
position. Mais ajoute-t-il la France républicaine ne tient absolument plus au
titre héronné de fille aînée de l’Eglise
qui a été un sujet d’orgueil pour la
France monarchique. Nous sommes prêts
à renoncer à ce privilège pour ne pas
passer sous les fourches caudines de la
Papauté.
— Des combats toujours plus sanglants
ont été livrés dans le courant de la
dernière semaine aux environs de LiaoYang. La nouvelle d’une nouvelle importante victoire japonaise et de l’évacuation subséquente du fameux camp
retranché a d’abord été démentie à S.t
Pétersbourg, mais le jour suivant on a
dû se rendre à la douloureuse réalité et
déclarer que Kouropatkine a évacué LiaoYang et qu’il tâche de se replier sur
Moukden. Le mal est que le vaillant
Kouroki se prépare à lui couper la retraite, et il y a tout lieu de croire qu’il
réussira au moins à lui retenir et envelopper son arrière-garde. Les dernières
dépêches semblent indiquer, que les événements se précipitent et que le gros
de l’armée russe sera obligé d’évacuer
prochainement Moukden et se retirer à
Karbin. Comme on le voit, le plan de
M. Kouropatkine va être dépassé.
j. c.
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8.30 12.15 15.32 19.10 ».«s
8.66 12.41 15.64 19.36
9.1 12.44 35.56 19.41
9.28 18.6 16.12 20.3,.%«
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