1
Cùmuantiàme aniiáe
6 Février 1914
N. 6.
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rabaissant
i»;üra ; :U 7-. • : - ■ ■
C H A ,Q M E i,y E,N D R E D.i.
Prix d’tbDimeaieiit xp:
S?=F
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Valléeil Vàudoisei
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3,00
5.
4
i . Fr.
Btranaer • ‘ • ; * • • • ■ * ' • ,• * ’ u‘ • *
Pluf d’un exemplaire à la même adreÿe, chacun . »
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
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Postal selon Accord de Vienne^ • . • •
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On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et l,i
l’Imprimerie,Alpine; .dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs. ■’ ’ ' ........‘
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ilj.C
L’ahonnement sa paye d’aTanea.
Pour tontes les annoneas, l’adraatar à l'bapilaarle Alplaat
« concessionnaire. '
S’adresser'pour la Rédaction AM.C.-A.Tbok, past.,rorrs F#IMeSi
et pour l’Administration à IL J. Coisson, prof., TotrtPilUe«
Tout ‘changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf eenz du
commencement de Tannée, ñ , ,
Les changements non accompagnés de la somme de 16 eenl.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraiies;'hoiinêtels; îüëtes; litÉt-éSi^almâl^lés..... Æç^hes de Iduanÿe, occuiJéitt vos pensées. (Phil. IV, 8).
(•
SOMMAIRE: ;
Méditation — L’Echo des Vaudoia — Une
ville sans pasteur — Comme les lis —
Correspondance — Le commerce de
l’Italie en 1913 — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques. . ,
MÉDITATION.' ■
—Je ..puia tout—paiXhïistJliU,
me fortifie. , I3
Nous trouvons ianS llÁÍ¿Í¿híiitíliIítaii ce
un véritable géant qui plane au-dessus de
ses semblables. Moïse le grand Ié¿ÍSla-^
teur. Dans la nouvelle allianpe nous jCon^
naissons un autre, homme qui est¿^ sem-i '
blable à Moïse, l’apôtre Paul, le meiMeuf;
interprète de la pensée de Christ,' le plus^
grand propagateur de la foi èvàrigéliqüe.
C’est lui qui, en effet, est capaÈlè de diré:
Je puis tout... Y a-t-il vraiment qui pqis^^
tout ? Qu’on le croie, c.’est possible; que
cela soit, non. Quoique les hamines de
notre siècle accomplissent de 'vrais mitâ'cles dans les inventions, comme Tés ar-‘
mées des aéroplanes, des dirigeablés, du,
télégraphe sans fil, de la puissance du ra-‘
di'ifm,“'âés opéfátioñs chirurgîcalès'^mi’rd-'
culeuses, cependant tous ces hommes sè
trouvent devant le mystère, l’infini, l’inconnu, autant de puissances iiivisiblés
qui désarment et font constatér la puis-'
sanee très limitée de l’homme. DanS Tantiquité un Xerxès s’est' couvert dé ridicule en faisant fouétter la mer en furié,
rebelle à sa volonté, et plus tàrd,'üh rof
Hérode, en permettant qu’on crie à sôh
adresse: Voix d’un dieu et non d’un homme, est bientôt frappé par un ange et
rongé par les vers. Oh 1 la puissance 'dé
l’homme ! elle est très limitée, malgré
toute sa science et sa volonté. L’apôtre’,
cependant, se hâte d’ajouter: pàr Ghrist
qui me fortifie, ' ’
Et qui est ce Christ ? L’hommè 'dé
Dieu sans doute, mais aussi le fils dé
l’homme. Il a vaincu Te monde, vivant
dans le monde, sans se laisser éblouir ; il
a vaincu le péché, sans recevoir ses écla-i
boussures, vivant d’une mànière sainte
et juste; il a vaincu par quatre fois Satán,
le prince de ce monde, et maigre sés*q^atre assauts formidables, il a dû battre en
retraite; il a vaincu la mort par^ sa résurr
rection, triomphant de cet ennemi appelé
le roi des épouvante,ments. Cette vicj
toire elle n’est pas pour lui, il a vaincu
pour les siens et il leur compiunique une
partie de sa puissance. . ^ ^
St-Paul peut tout à l’égard du travail
qu’il s’est proposé de faire, et quel travailleur 1 C’est à lui que nous devons la
fondation des premières églises chrétiennes; c’est lui qui parcourt l’Asie Mineure
et l’Europe avec l’Evangile; c’est lui qui
organise, qui indique les conducteurs, qui
surveille, qui écrit et, comme si cela ne
suffisait pas, il trouve encore le temps de
gagner son pain quotidien en faisant des
ten|:es. Je puis tout, aucun travail n’est
au-dessus de ses forces. > ' ' i
Il peut tout à l’égard de la souffrance.'.
Jésus Ù été appelé l’homme de douleur,
mais que n’a' souffert Paul 1 Ses coreligionnaires- në Veulent pas lé reconnaître,
on contesté S'es droits d’apôtre, on secoue'
son autorité, on l’attaque; on le lapide,'
on le persécute,-il sé présente si Rome pour
y subir le Hïartyre. Jamais une plainte 1>
H'peut tout à Tégard 'du renoncement ou
de r abnégation. Il a renoncé à -ses priVi’-i’
lèges de pharisien et de juif; il a. renoncé
à sa science mo-ndaine^ il cède sa placé à*
d’autres moins en vue que lui ;ûih oublie
ses projets et ¡ses. plahs pourise pMer dé'-'
vant iDieu en acceptant' sa volonté. ' n
Il peut tout dattsla /oie; Lui, homme de
douk>urs«f .dei'souffrance/ il sait êtoe jo->
yeux et sé fait Un devoir de recommander
la.'joie.î'Est-iée -bjen posisible ^ Oui, par
Christ qui fortifie. -O : ■ ■ S ' ,
■SLPaulm’est!pas une ¡exceptionià lai
règle. Ce qu’il a expérimenté ¡lui, id’auT.
très sont.* dans Temême cas. Un Luthér,
uniCalVin;, un' Mott, un Chapmann, un
Aiexaaden tÉùvaittenont •»-avec Ta même
puissance, liet .pourquoi u’aUrions-nous
pas tous notre travail pour faire triompher la eausej du Maître ? -J- D’autresy à
l’exemple d’un Paul sauront souffrir,'
comme c’est .’le cas du colonelreSpagàol
LabiradoriqUi,: plutôt que dé renoncer à
sa foi se voit emprisonné. D’autres encore
sauront faire acte» de renoncement ou
d’abnégation en laissant passer le plaiï
de Dieu avant Je leur, conime cemission^
naire qui, ayant drqit à six mois déc'ongéi
reste au poste^parce que personne ne peut
le remplacer; d’autres, enfin, 'saüront être
dans la joie même dans les deuils,' dans
les épreuves, en face de la mort."
Oh 1 que T exemple d’un Paul'parlant
avec foi,5 et déclarant qu’il petit touLpar
Christ-qui lefortifte, puisse êtré suivi par
chacun dë'nous. Oui, mettons-nous dans
1« cas dé 'nous écrièr : Je 'puis tbüt par
Christ qui me fortifie. O.-A.irRONi
L’ECHO DES VAÜDOIS. - i
Le directeur de la feuille vaudoise'* a
fait, il y a quelques semaines, avec beaucoup d’à-propos et de modestie, ses ex-»
cuses de ce qu’il n’a pas réussi, avec toutè
la bbiine volonté qu’on lui reconnaît, à
fëndr,e. noîre'Tb'ër TournâT^ vâïïél!
aussiükiiérbâsanè;qù’ilj’âüMïiiâlsfi'i. Et
il fuit, à-ce propos; appel à la bonne volonté des lecteurs qui seraient en mesure
de lui donner un coup de main. N’est-ce
pas, chers'amis, que cet appel a été droit
au çœundc bon nombre d’entre vous ?
Oh 1,comme il a raison, me disait aujour-^
d’hui même un brave et digne homme, ce
pasteur^^surchargé de besogne qui, à son
âge, se trouve affligé de. la responsabilité
presque totale d’une feuille comme la nôtre; comme U a raison d’invoquer la collaboration des «Vaudois», de ces chers
frère» Si prompts à la/criti(|!ae et-si gen*
tîment disposés à se décharger sur le dos
de leup prochain 1
Il y â*àu moins trente ans qne je lis régulièrèment le « journal vaudois », et j’ai
toujours trouvé fort étrange qu’il n’eût
pas un'plus grand nombre de collaborateurs réguliers, surtout parmi les pasteurs des Vallées... et d’ailleurs.' Pourquoi
T « Echo des Vallées » n’est-il pas davantage VEcho dl^ Vaudois, disséminés aux
quatre coins du monde? J’ai souvént enténdu Gtâtiqner notre feuille par des gens
très difficiles, 'qui sauraient,''au besoin,
tenit iftte pltfine ; mais j amaîs 41- ne m’est
arrivé^de lire une ligne de* leur prose —
dés moieeàUx de choix, â-n’ en pas' douter
appaieramënt parce qu’il doit être plus
facile de critîquër que'-de'faire. ' •
J’ert'^ éhténdu'd’autres ■^paS beaucoup cëpendâdt se plaindre que "la
feuille Vaudoise‘iait*i pu êventuellemient;
et tcûit’à'fait efe passânt, émèttre une opinion —- tfietions -poiiiâqUe, 'par hasard''-ifi
à laquellé tel lècteür (Éiatbnïllettxïie'pDUït'
raitisbtïserire; (<«Qdei1ca*®e!^dtohel$to’»X
Et alors, foin de la féûilIe'vandoiseê'Dn
n’en-veut plttSi-Dn a biten le droit d’être
exigeants, très exigeants à l’égard d’uU
journal qui coûtesi peu et qui éstdaitpar
des Vaudois L'- S ' b ' ;
Mais, trêve de réflexions mélancoliques
et'revenons à notre sujet, én posant à
ceux- qui sont demëulés Vktudnis '--'e’est
encore Te grand nombre, Difeu merci —
malgré tous les démolisseurs dés bonnes
et saines *ta-aditi'oiis,' malgré Tes réformafeurs anatcMsteS; en leur posant, dis-je;
cotte simple question: Croyez-vous que
les îVâudois; demeurés tels, aient besoin
■d’nn journal Vaüdôis ? d’un organe spécial,»* se différenciant de ses congénères,
oùîj’artiele d’édification sè marie aux
nouvelles,*’aux faits divem, aux articles
dlàotüalité à une sobre fchrohique p'ôlitique 'et sürtout à* la chronique liaudoise ?
Dnij'n’est-ce pas ? Croyez-vous» qu’il soit
cOTSvenabÎe de »continuer à' le rédiger en
français, lors même que ce français ne serait»*pas toujours celui de l’Académie ?
Mais sans nul dofite, répondez-vous; nous
n’allons pas lâcher notre français pour
nous rendre agréables à ceux qüi voudraient nous amoindrir; ce français, quel
gn’il soit, qui a été à travers les siècléS
une ressourcé inappréciable pour notre
petit peuple, à tous les points de vuè. '
■bBh bien ! cet organe préeieüx nous l’avoUs': c’est T « Echo des Vallées >i, qui aspiré à devenir VEcho desiVuudois, défait
plus que de nom. Il n’est pas tel que le
voudrait son directeur; U n'est peut-être
pas davantage ce que le Voudraient les
lecteurs difficiles. Mais à qui la faute?
A vous tous -—> et vous-êtes légion — qui
seriez à. même de lui donner ce fameux
«eon^ de main dont je parlais tantôt.
:!»Cèlui qui écrit ces lignes est bien placé
pour vous dire en toute connaissanCe^dè
cause, qjfe parnd Jes âbppnès et les lecteurs de notre modeste feuille, quelques
centaines ' sont provisoirement ou définitivement établis à l’étranger. Et ils
nous sont demeurés fidèles ces braves enfants des Vallées; et ils attendent, semaine après semaine, le petit journal qui va
leur apporter un souffle d’air natal. Cela
témoigne d’un profond attachement au
pays” de leurs ancêtres, et nous en sommes fiers pour eux. Mais ce n’est pas assez. Vous attendez de nos nouvelles, chers
fl^rè^EoùçgfQi pé, pps pon» en donner
beaucoup plus souvent des vôtres ? Pourquoi PEcAo ne seràit-îl pas davantage un
lien pour léC Vaudois disséminés un peu
partout dans les deüx hémisphères ? S’il
né Test pas, il doif et il peut le devenir,
pbur peu que vous Ty aidiez.
''Un journal comme le nôtre ne doit pas
êfre le fait d’un seul homme, fût-il secbndé, plus’on moins régulièrement, par
quelques personnes de bonne volonté. Il
VèiiVêtre uh étMi ReténèzTe mot, vous
àü liëû^d’en' faire profitèri tant de gens
gui lie dèmandéraient gü’à apprendre de
belles et bonnes choses., et amendez-vous.
____________ j- c
UNE VILLE SANS PASTEUR.
Chers lecteurs,
J’espêre güe vous lirez ces güelgues
mots gue je sens le besoin de vous dire.
Lorsgue Ton habite une Ville de T Italie Ou de l’étranger, où il y a une Eglise
êvangéligüe, bien souvent on néglige de
fréguénter régulièrement les cultes.
Ce n’est gue lorsgue l’on se trouve dans
une ville où il n’y* a pas de pasteur, gue
l’bn en sent le besoin. Certes je n’aurais
pâs cru de trouver eU Italie une ville comine ModèHe;llyant 60.000 habitants, gui
n’ait pas même une Eglise évangéügue;
ici Ton n’a pas le plaisir de'rencontrer le
pasteur, gui,' en passant, vous salue amicalement, et vous laisse guelguès paroles d’encouragement; bn est aussi privé
de se» visités gûi vous font beaucoup de
Mén.'’' '’' ■ '
Combien je serais heureux gue Ton pût
s’arranger de façon à fonder ici une Eglise
ferme, une Eglise gui travaille pour répandre l’Evangile si peu connu dans ce
pays. .
Il est vrai, il y a peu d'évangéligues,
lé troüpeaü est petit dans cette ville,
mais assez nombreux pour avoir une petite Eglise. Il’y a plusieurs institutrices
et maîtresses anglaises et allemandes,
parfois des jeunes officiers à Técole militàire, des Suisses en assez grand nombre
et de bons industriels gui sont des chrétiens zélés.
' ‘ Nous devons beaucoup aux Suisses,
eüx gui ont donné Thospitalité à nos pères et ont soigné leurs plaies les plus repoussantes lo|‘s de Texil; il est -vraimeol
2
-JSSêij
^ ■■■
®'â®ettàbfe qu*on ne pui^çjeur dj
íñi pasteur pour gdî^ior^tffls v;
sjiéfeblir dans notj<^elle
-m
i
arrive quel
^ pleis Vaudois soierttenfertltiés au «
iprio» de Modène; s’ils se repentent de
leufs fautes, et demandent à être visités
;^r tin pasteur, quel regret d’être obligé
de leur dire; Il n’y en a pas!
Ç-orsqu’il y a nn baptême, un mariage,
une mort, etc., etc., que de difficultés
pour trouyerun pasteur! Aussi^comment ^
s'étonnér'qùé beaucoup de personnes sé^
Ééfroidissent petit à petit, et quç souvent
les mariages piixtes ne soient pas à notre
¿veltage!
i Modenoi le l” février 1914. ;,
■ '^Amêdês Malan.
' SeigneâVf ob revôta^înoi, cofliiine léa lia des champs,
. ,Dé ta pureté blanshe, et de parfums célestes,.
Pour çiue mon cœur meurtri soit un vase d’encens I
Seigneur I abreuve-moi, comité les ha des champs,
De rosée embaumée à Ta pai’oie Ttv^, c
Pour que ma soif s’éteigne, ici, sur ces voleansl
Seigneur! éclaire-moi, comme tes,lis des champs.
Du feu de ton soleil, qui rend le sol fertile,' '
Pour qu'avec mon travail je rachète le temps T !
Frida Maurin Mad^r.
CORRESPONDANCE.
Os ; Ginosa, 17 janvier 1914.
Cher a Echo»,
Donc c’est décidé 1 D’année prochaine,
1915, Jésus viendra sur la terre, et portera tous les siens, c’est-à-dire les Saints,
à Jérusalem, -— Et qui vous l’a dit ? me
dira quelqu’un des cinq mille lecteurs de
l’Ecfto.— Qui me l’a dit, ou, disons mieux
qui r.a dit, ç’est une fepime de Cntanzarp
S#lft,î,qui, /ceS été, a laissé ,à Dpeoldyn
j[New^York}, son mari et cinq enfants, et
s’en est retournée en Italie, parce que
l’Espritilui avait dit d’abandonner tout
et aller prêcher l’Evangile dans sa patrie
encore plongée dans l’incrédulité 1
Sur le paquebot, elle fit la connaissance
d’un membre de notre petite église de
Ginosa, qui, lui aussi, retournait à son
pays; elle se fit connaître comme une
.sœur en Jésus-Christ, lui parla des nombreuses guérisonS; qu’elle avait obtenues
par la prière et par l’impositiop des mains
(235 elle disait), et avec son langage moitié italien et moitié calabrais, entremêlé
de Gloire à Dieu, Gloire à Jésus et Alléluiah, elle: fit impression sur notre frère,
qui, arrivé à Ginosa en parla aux aqtres
évangéliques, qui décidèr^ de la, faire
venir de Naples, où elle s’était arrêtée,
en attendant que le Saint-Esprit lui eût
.ditoù elle devait aller prêcher; ils recueillirent la somme nécessaire pour les frais
de voyage (aller et retour), la lui envoyèrent, la priant de vouloir venir à Ginosa
pour l’œuvre à laquelle Dieu l’avait appelée, et augmenter ainsi l’Eglise qui déjà
existait dqns ie puys. Le pasteur av. L.
,R. qui était absent, envoyé en mission à
Catania où il resta trois mois, lorsqu’il
sut ce qui arrivait, voulut y voir un peu
Clair, mais ça fut tout inutile, on crut
qu’il était envieux de cette femme, et on
hâta le venue de cette dernière.
Dans la première quinzaine de novembre, peu de jours après mon arrivée, voilà
l’attendue arriver. On me le fit savoir, et
on me demanda de la faire prêcher dans
-le temple. Je répondis qu’elle pouvait venir tant qu’elle voulait, mais je rappelais
ce que Saint-Paul avait dit à cet égard
dans sa première épitre aux Corinthiens
-XiV, 34, 35. On se fâcha contre moi et
allar dire à; l’intérèssée que je ne vou
lais pas qu’elle vienhe aux cultes, et que
lu l’avai&f appelée une femme de
^ise vie'; on jlt même, Courir la vote
qu’elle étâit veufietTune-Aùnion et qite je
Pavaif -ehâsséeï Toutes choses inventées^ '
Elle commence à prêcher dans la maison d’uu dé nos frères; les malades accourent, mais;.. ils ne sont pas guéris. « C’est
que vous n’avez pas de foi », leur djt-elie.
Un pauvre boiteux tombe à terre en ré-„
pétant « Gloire à Jésus », et y reste depuis
7, heures du soir jusqu’à 1 heure après
minuit ne sachant plus même ce qu’il se
disait. Une jeune fille, à son tour, tombe
par terre, et y reste pendant quatre heures comme morte, et à la fin elle fait sortir de sa bouche des sons inarticulés> « Ce
sont les langues étrangères, dit-eile, elle
est baptisée par le Saint-Esprit qui lajait
parler espagnol ». Et tous à s’écrier:
« Gloire à Jésus!». Sous sa suggestion,
tous commençaient à trembler, à dire des
choses étranges, puis ils parlaient se disant convertis et baptisés, conversion et
baptême qu’ils n’avaient pas trouvé dans
notre Eglise, et après avoir parlé, ils tombaient par terre, en proie à des secousses,
pour moi nerveuses, pour eux du SaintEsprit.
Le vide se forma dans notre Eglise, et
pourtant, à tous ceux qui venaient me
parler de cette femme, je répondais: « Allez pourtant l’entendre; si elle parle de
Dieu, vous pourrez apprendre quelque
chose, mais n’abandonnez pas les cultes ».
Vu que ses réunions étaient fréquentées, elle loua une maison, et tous les
soirs elle fit ses cultes ; avec les cheveux
éparpillés sur les épaules, elle ressemblait
à une folle: c’était le Saint-Esprit qui lui
faisait faire tout cela, disait-on. Un soir
arrive un malade; après lui avoir a#essé
des paroles magiques, elle le fit rejeter
dans une ouvette, et elle fit voir deg cheveux qni tonnaient dans le liquide. —
« Voilà le» ledits du diable qui sont sortis ! », s’écria-t-elle, — Elle voulut savoir
l’histoire de ces cheveux ; alors on lui raconta qu’il avait été fiancé avec une jeune
fille, puis il en avait épousé une autre;
la première alors voulut se venger et lui
fit faire la iettaiura. « Gloire à Dieu 1 »,
s’écria-t-elle, et tous s’écrièrent: « Gloire
à Jésus ! ». Voilà un specimen de ses prétendues guérisons!:
Se voyant ainsi entourée et câlinée,
elle crut arrivé le moment de faire connaître ses intentions. Elle raconta qu’à
Brooklyn elle avait réussi à faire fermer
une Eglise (celle de M, Testa); à Chicago
une autre. Ici en Italie une sœur, elle dit
le nom L. M., avait fait partir l’Eglise
Vaudoise de G., pays des Abruces, et
ajouta qu’elle était sûre que aussi à Ginosa le temple serait bientôt fermé, et
que comme le ministre L. R. avait dû
partir, à cause d’elle, celui qu’il y a à présent « qui est pire que l’autre, et gardezvous bien d’aller à ses cultes», devra
aussi s’en aller. « Quel besoin avez-voug
d'aller aux cultes? Qui est baptisé du
Saint-Esprit n’a plus besoin d’aller ni à
l’Eglise catholique ni à celle évangélique.
Lé ministre fait ses cultes en proportion
de sa paye; vous ne devez pas aller entendre l’Evangile payé ! ».
Ces procédés eurent pour résultat de
faire réfléchir quelques-uns des plus intelligents, qui se demandèrent si une chrétienne, qui disait être remplie du SaintEsprit, devait parler de la sorte de ses
frères et des Eglises constituées.
Le 13 décembre, jour de Sainte Lucie,
elle alla à la messe. On lui demanda le
motif; elle répondit: « L’Esprit ce matin
m’a dit: Aujourd’hui c’est jour de fête en
l’honneur de Sainte Lucie, va donc écouter la mesM t »,
Nous voici arrivés à Noël. Le matin,
dans le temple, il devait y avoir la SainteCènè, et jdusieurs acolytes de cette femipe, membres de notre Eglise, avaient dit
qu’ils désiraient s’approcher de la Communion. Quelqu’un vint même me dire
que cette femme voulait assister au culte.
(Elle n’est jamais venue aux cultes, et
elle n’a pas même rendu la visite que
ma femme et moi lui avions faite dès son
arrivée). — Personne cependant ne vint,
et le culte fut fait avec ceux qui nous
étaient restés fidèles et quelques autres,
une trentaine de personnes. Ce fut un
triste Noël pour nous, loin de tous nos
enfants et trouvant si peu de sympathie
dans l’Eglise I — Quelques jours après,
j’appris ce qui était arrivé. Cette femme,
vu que les frères voulaient venir faire la
Sainte-Cène, chercha de faire naître un
petit scandale dans l’Eglise même. Elle
s’en alla le matin de Noël chez celui qui
était alors son principal soutien, et lui
dit; « Ce matin nous irons tous au temple
et nous ferons aussi nous la Sainte-Cène;
seulement, nous les saints, nous ne devons pas la faire avec les autres qui sont
infidèles: le ministre la distribuera aux
siens, puis nous nous approcherons nous
de la Table, et toi qui as été baptisé du
Saint-Esprit, tu nous la donneras ! ». —
Notre frère, qui aimait toujours son Eglise, vu le guet-apens dans lequel elle voulait les faire tomber tous, répondit: « Non
nous n’irons ni d’un côté ni de l’autre ! ».
—Elle alors, se voyant découverte, se déchaîna contre l’Eglise Vaudoise, l’appelant
Eglise de Satan, qu’elle devait tomber,
etc. — La plus grande partie l’ont alors
connue, et se sont détachés, et sont retournés à leur Eglise, qui a maintenant
de belles réunions.
Seulement une dizaine des nôtres vont
encore chez elle, mais je crois que bientôt
tout sera fini avec Taide de Dieu. Je jouis
quand quelqu’un vient me dire: « Vous
aviez raison quand vous nous disiez de
faire bien attention à ce que nous faisions ! ».
La dernière chose qu’elle a annoncé,
c’est la fin du monde pour le 1915. Elle
dit aussi qu’elle veut faire venir de Chicago un prédicateur, un harmonium et de
l’argent; qu’elle n’a qu’à écrire à un certain Cimino (M. Ph. Grilli de Chicago
pourrait un peu voir qui est cet individu)
pour avoir tout ce qu’elle veut pour l’œuvre qu’elle doit accomplir ici par ordre...
du Saint-Esprit (?).
Et voilà comment des soi-disant chrétiens travaillent pour l’avancement du
règne de Dieu. Nous ne pouvons pas comprendre, comment le mari, un certain C.
Z., employé du chemin de fer, demeurant
à Brooklyn, 1266 Herkimer Street, ait
permis que sa femme s’en allât, le laissant
avec cinq enfants, pour venir en Italie
faire une œuvre de Satan I — Mystères
du cœur humain !
Chers frères, qui aimez votre Eglise et
l’œuvre qu’elle accomplit dans notre patrie, ne nous oubliez pas dans vos prières!
Aff.né H. C.
Le cengerce de l'Halle ee 1913.
Voici quelques données statistiques,
concernant notre commerce d’importation et d’exportation, qui pourront intéresser bon nombre de nos lecteurs.
Les marchandises de tout genre importées de l’étranger en Italie, en 1913, ont
été évaluées à 3 milliards 638 millions,
contre 2 milliards 504 millions pour les
exportations. Au total, en chifire rond,
le commerce de l’Italie représente une
somme de plus de 6 milliards par an, c’est
à dire le double de ce qu’il était il y a
moins de vingt ou vingt-cinq ans. Aucune
autre nation européenne n’a vu s’acwoîj'
tre souicommerce dans les mêmes proporj
Lions, et c’est là aussi un progrès dont il
est juste de tenir compte. | f
Í Mai» il y a plus et'mieux. Nos impor»
tâtions, c’est à dire ce que nous ache(pn$
à l’étranger ont subi une diminution! de
63 millions sur l’année précédente; tpndi» que ¡nos; exportations ont augm^té
de 107 millions. De ce chef, ,1a balaficé
commerciale de l’Italie a gagné au tqtal
environ 170 millions sur le 1912. »
Les plus gros chiffres pour l’importation sont donnés; par les céréales - plus
de 500 millions -;i le charbon de terre énvirón 400 millions -; le coton grège-,
323 millions -; le bois de construction 131 millions, etc. Et nous avons vendu à
l’étranger pour 364 millions de soie filée
et dé" déchets de soie •''pour 208 mniions'
de tissus de coton; pour 108 millions de
soie manufacturée; pour 100 millions de
vins et vermouth; pour 74 millions de
fromages; pour 105 millions de fruits
frais et secs; pour 46 millions d’œufs;,
pour 45 millions d’huile d’olive, etc., etc.
'■ * / c.,
CHRONIQUE VAUDOISE
B OBI. Pour incendiés de Rodoret :
U. C. J. F., frs. 10 — U. G J. G., 10
— Michel Michelin, 1—J. J. Mondon,
1 — D. Aftus, 1 — P. Geyinonat feu
D., 1 — J. big. Bonjour, 1 — Paul Rostagnol, 1 — Et. Favatier, 1 —^ D. üuval,
0,oU — Catii. Bertinat, 0,40 — Pontet,
irèrès, feu D., 1 — Pontet J. feu Paui,.l
—Veuve Meyron, 0.50 — Joseph Michelin-baioihon, U,o0 — Et. Bertmat feu J.,
0,/o — iVlarie, veuve J. Geymonat, 0,60
— J. D. Baridon, 1 — Veuve PasquetBertinat, 1,50 —• i'otal des trois listes,
1rs. 282,50.
COLONIA VALDENSE. Le 7 décembre les pasteurs Ernest et Jules Tron sont
arrivés à Montevideo, M.ilé Ugoii, ,'^i
les attendait au port, les a accompagnés
jusqu’à Colonia Valdense, où une nombreuse foule salua leur arrivée par le
chant : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes ».
— Le second dimanche de décembre
la chaire de Colonia V aldense a été occupée par M. Ernest Tron, tandis que son
collègue occupait celle de Cosmopolita et
de Artilleros.
— La conférence annuelle du district
s’ouvrira à Colonia Valdense le 5 mars,
par une prédication du pasteur Jules
Tron.
LA TOUR. Les professeurs et les élèves de nos deux etablissements d'instruction secondaire, au nombre de 115
personnes environ, ont fait samedi dernier une promenade scolaire à Cavour.
Parcours: St-Jean, Bibiane, Fenil, Campiglione, Cavour... et viceversa. Temps
idéalement beau, bonnes routes, point
d’incidents, ni d’accidents à déplorer.
— Dimanche 1 courant, un très nombreux cortège accompagnait au champ
du repos les dépouilles mortelles de notre
jeune frère Auguste Daniel Rostan, des
Coppiers, enlevé à l’affection de sa famille, à l’âge de 34 ans, après une longue
et douloureuse maladie. M. le pasteur
Forneron a présidé le service funèbre à la
maison mortuaire et au cimetière; et M.le
pasteur Romano ajoute quelques paroles
de sympathie à l’adresse de son collègue
du Consistoire, l’ancien Rostan, père du
défunt. Nous renouvelons a M. J. Jacq.
Rostan et à toute sa famille l’expression
de notre sincère sympatnie.
— Pour les Incenaiés de Rodoret: M.me
Fontanaroux, Milan, 1rs. 10 —M.lle Pasquet, f orano, 0 — ivi.iie jalla, lü., 5 —>
M.me Nunzi, Id., 2 — Ecole evangelique,
Id., 1.80 — De Gilberto (4 ansj, Id., 0.20
3
f
M.me Terzano, S. Marzano, J M.niie'
Cath. Armand-Bosc, La Tour, 0.60.
PIGNEROL. Souscription en faveur
^ des sinistrés de Rodoret: Colletta in Chiesa,
L. 20 — Coïsson Alice, 1 — Costabello
Alberto, maestro, 2 — Gander G.rao
(Brunetta), 2 — Gay Daniele, past, em.;2 -T- Gay Lidia, maestra, 1 — Geymonat,
fratelli (Gioietta), 1 — Geymonat Pietro,
(id.), 2 — Giacchino Elisab., Ô.20 — Grill
Filippo, diacono, 3.25 — Guigou Stef., 2
Long Enrico, 10 — Long ved. Madd.,.
2 — Marauda, pastore, 10 — Meynier
Lamy, 2 r— Mourglia Daniele, 1 —Mour**,
glia Ernesto, 1 — N,. N.-(GÌQÌetta)K-3.—•
Poet comm. Enrico, 10 —^Robert Aht.,
diacono, 5 — Tron Enrico, past, em., 25
—‘ Vendita di beneficenzai 75: — Totale*
L. 180,45.
POMARET. Souscription en faveur des
^ sinistrés du Champ du Clot [Rodoret). 2.me.
liste: Quartier des Cerisiers: Peyronel Fr.,
frs. 0.45 — Baret J. Fr., 1 —Baret P. f.
* Paul, 1.50 — Baret J. f. Jacq., 1 — Baret
Victor, 1 — Bernard Jacques f. P., 1 —
Bernard Jean, 0.50 — Baret J. f. J., 1.50
— Ribet Jean Louis, 1.50 — Ribet J. J.
(neveu), 2 — Ribet J. J., 2 — Ribet Marie, veuve Ribet P., 1.50 — Baret Paul,
1.50 — Gaydou Pierre, 0.75 — Ribet J.
P. f. J. P., 0.50 — Ribet Jacq, f. J., 2 —
Constantin Cath., 1 — Baret J. D., 1 —Gaydou Jean, 2 — Ribet Jean Henri,0.50
^ — Ribet J. Jacq., ancien, 2 — Ribet H.
et sa mère, un paquet d’habits, — Total
1rs. 26,20.
— Quartier des Aymars: Gaydou Ferd.,
frs. 1 — Gaydou Henri, 0.50 — Pastre
Pierre Aug., 0.50 — Pastre J. Jacq, f. J.
P., 2 —' Pastre Philippe, 1 —■ Pastre J.*
P. f. J. P., 0.40 — Pastre Susanne veuve
Constantin, 0.50 — Pastre Alexandre,
0.50 —• Veuve Pastre J. P., 1 — Pastre
Fréd., 1.50 — Matthé Fr., 1 — Ribet J.
D., 1 —■ Tron Henri, 1 —^ Pastre Henri,
2 — Constantin Henri, ancien, 3. — Total frs. 16.90.
—■ Quartier de la Fayole: Jahier J. P.,
frs. 0.50 — Jahier Marie, 0,30—' Long
Jacq., 1 — Jahier Frédéric, 1,50 et paquet de linge — Poët Jean, 1 —^ Baret
Marianne née Gaydou, 0.60 ^— Bertet
Emile f. J., 2— Veuve Bertet Adélaïde,
5 — Bertet J. H., 2 — Poët J. J., 0.50 —■
Ribet J. Barth., 1 — Ribet Louis, ancien,
2 •— Soulier Barth., 0.50 ^ Ribet Barth.,
ç 1. — Total frs. 18,90.
— Quartier du Clot Envers Pinache:
Baret Jacques f. Jean frs. 0.50 — Olive
Albert, 0.50 —■ Collet Jean, 0.50 —
Voile Bernardin, 0.50 — Collet Barthélemy de Jacques, 0.50 —• Long L. de
Jacques, 0.50 — Costantino Gius. (Pelosa), 0.50 — Long Jenny, 0.50 — Long
Pierre, Ò.50 — Ribet Michel, T Ribet
Auguste, 0.30 — CoUet Jacq. de Jacq.^,
0.50 — Long Jacq. de Jacq., 0.50 — Collet P. f. Ant., 0.50 — Pons Jean, cojus.,.
0.50 — Long Barth, de Jacq., 0i.5Q —•
Bertalot Jean, 0.50 — Ribet Fréd., 1
Castagno Jean, 2 — Costabel Barth., 1
— Coucourde Michel, 3 — Coucourde
Madeleine, 2 — Barai Albert, 2 —
Lageard Josué, 0.50 — N. N., 1.50,—
Coucourde Barth., ancien, 2.. — Total
frs. 23,80. "
— Quartier de Vivian: Long Henri, ancien, frs. 2 — Bertalot Paul, 1 — Costabel Louis, 0.50 — Chambon Jacques, 1
— Coucourde César, 1.50 — Durand P.,
0.50 —■ Durand Jacq., 0.50 —^ Genre Adrien, 2 — Justet Jean, 1 — Rochon Marie, 0.50 — Rochon Jean f. J. J., 0.75 -Rochon Joseph, 0.50,— Rochon Marie,.
0.50 — Costabel Albert, 1 — Costabel
Henri, 0.75. — Total frs. 14. Ì
— Quartier de Pérouse.-'^ydfe Gay, frs,,^
( — Pons Ph. f. Ph., 6. — To^l frs. 7.' ' ‘
— Quartier de Pomaret: M. et ;M,me
Peyrot, habits Elèves de l’Efeole La- ,
^ tine, frs. 13 — Union de J. FiHès, 5. —
Total frs. 18. <
Total l.re liste ïrs, 299,#0*'
Total 2.me liste » 124,80
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— Dons erivoyés au Modérateur pour le
même objet: Le rév. doct. Miller (Bordighera), frsi 20 — M,lle Marie Guigou(Ber'*
lin), 5 — Le Vén. Comité Wallon (HoK
lande), 200 —Total
ROME. Ei\fin,nous y sommes: l’inau-guratidn du nouveau temple de Piazza
Cavour aura lieu dimanche 8 février, à
4 Yz h. de l’après-midi. On attend beaucoup de.niondK La'cétémonie aura lieu
par invitations et aura un caractère privé.
A peu près 1800 billets ont été distribués.
Le samedi soir aura lieu, dans la jolie
«salle,de conférences», une réunion intime de prières et de réception des représentants des Eglises soeurs et cousines.
Le lundi soir le prof. Rostagno donnera
«une conférence dans le mardi
"soir ce sera le"pasteur ddct. A. Tagliala!! |çÎa .qui parlera., . /f ■ .
« En attendant, le temple se dresse là
dans le coin de la belle Piazza Cavour, ét
les gens qui passent et qui ne sayent pas,
se demandent à quel saint elle sera dédiée, d’autres prétendent, à cause des
tours rondes sans doute, que c’est l’Eglise
Russe; d’autres, qui savent, admirent là
façade que d’autres critiquent âprement.
L’entrée au temple, le jour de l’inau«
guration, aura lieu, par les portes latérales, et la grande porte centrale s’ouvrira seulement à la sortie, L’iatérieur de
l’Eglise, qui a de vastes galeries, peut
contenir douze cents personnes assises*
L’intérieur aussi est admiré par les uns,
à cause des proportions harmoniques, déà
décorations, des vitraux, de l’acoustique,
de la chaice en magnifique.noyer sculpté;
et critiqué par d’autres à cause des décèrations qui semblent pe pas avoir été
complétées, du chauffage, (qui manque),
de l’orgue (malheureusement pas terminé
pour rinauguration) qui occupe la moitié
de l’abside, et de la chaire trop haute qui
s’y trouvé devant ; des bancs,bas et étroit$
et d.e plusieurs désaccords dans l’ensemble de l’architecture, des décorations, du
inobilier. . , ■ .
Mais s’il y a des mécontents qui disent avec, raison: quel dommage qu’pn
ri’àye pasmieux fait.... Si j’avais été lâ,
ceci et cela aurait été évité, tous sopt
d’accord dans un sentiment de vive re^
connaissance envers Dieu qui a suscité
une aussi généreuse amie à l’Eglise Vaudoise que Miss $tewart Kennedy, et^a
permis que la pauvre Eglise Vaudoise
puisse ouvrir un temple si riche dans ta
capitale 1
— Associazione Nazionale pel moVÍ
colo di Gennaio della Rivista Illustrata
che l’Àssociazione Nazionale Italiana per
il forestieri diffonde gra-,,
tuìtaineiftii tl^i foci ed agli uffid viaggio..;
: -11 tasticsofe-di Gennaio, che ebntiene
magnifiche illustrazioni, dà importanti
^ notizie sull’attività dell’Associazione, dei
<ì, suoi Comitati, delle sue Sezioni, delle Società ad essa federate ed ha notevoli articoli, fra Í quali uno su Arona ed il Lago
Maggiore. ¡ pi
SAINT-GERMAIN. Le Consistoire a
reçu encore de la part fié quelques dona«
teurs frs. 17,75 pour lés incendiés du
Champ du Clôt. ,
— M.lle Rachel Combe, en envoyant
sa contribution de frs. 5 pour l’Union des
Jeunes Filles, a transmis au pasteur 17
francs;“ collectés par elle parmi les Vau“dois de' Lyon, piôur l’Asile des Vieillards.
,Les, donateurs sont: Henriettè Balmas,
Ïrsr5 -—Henri Gilles, 2 —Alex. Gilles, 1
Jaci^ueS Marftnat, 1 — César Bertajlot, 2'— Héli Combe, 2 — Rachel Avonà det, 1|50,— Am^e Martinât, 1 — Loiiise
Combe, 0.50 — Emma Combe, 1.
Le 31 janyier M. le pasteur Arnaldo
Comba est rentré dans sa paroisse après
,.un ìVpyagè de colleetes.dans.le nord de
rAllemagne, en faveur de notre ,œ.uyre
d’éy,an4|üfatl®^ 1,6)
de la ville
............................
reme ont accueilli les délégués de
l’EgHae Vaudoisé, MM. Galyinaet Comba
dé la manière la .plus fraternelle..
. SAINT-JEAN. Nous venons-.de recevoir le «^rapport annuel V de l'asile, ides
Vieillards de St-Jean. Çette excellmite
institution héberge actuellement 12 pensionnaires « qui s’y sentent chez eux... et
dpnt on fait, au mieux pour assurer le
bien-être-du corps et celui/de l’esprit ».
^D’œuvre a été, dans le courant de l’année, éprouvée par des pertes douloureusés, telles que celles de. son ex-président
M. Th, Gay; de M. mes Céline Pellegrin
et Adèle Cougn, deux amies précieuses
àUous égards. Le personnel a subi un
changsmeat dans la personne de la di?«
rectrice: M.lle Robert, démissionnaire
pour'des raisons de famille, ayant été rem-,
placée par sœur Eugénie Tourn de la
Maison des Diaconesses de Turin. Le Bilan rdji 30 juin 1912 au 30 juin 1913 accuse une somme de frs. 4295,90 aux
entrées et une somme égale aux sorties,
avec un fonds de caisse de frs. 260. Ce qui
ne veut pas dire que les finances soient
floriséantes et que le Comité n’ait à compter plus que jamais sur. «l’intérêt bienveillant et le secours précieux » des amis
de l’Institution.
Nouvelles et faits divers.
AMÉRIQUE DU NORD. Dans le
Norih-Western Christian Advócate nous
lisons : « Peu de personnes savent que
les Jalonáis catholiques romains sont
en train dé se révolter contré l’Eglise.
11 y a 4.0ÓÓ.OÚO dp Polôriàis én Améri- •
que-et presque toUs se sont unis à TEglise .romaine.. Les Polonais accusent
les prêtres catholiques romains d’avoir
confisqué les biens de l’Eglise polonaise
et de ne pas votuoir les relâcher. Ces
biens montent à Iq belle somihe de deux
eettts millions de f dollars. On consé- ;
quemment intentl un procf® à«l’arche-évêque Messmer et à quatte^vêftues ro-^
.. “iTOv...-,'1. i-,.';/ ■ .i 4- f
. -yr- DanS le diocèse catholi^u? fômain '
de Harïdidi Connécticut, 13 prêtres;
ont' jété la'ïobe (póúr se faire protés-taùts dans le coûtant dé cetté dernière;
année. - . E. B.
Vi^ouveJi«si
La rentrée de la Chambre des députés '
n’a donné lieu à hucun incident. Après
les ^commémorations des députés et sé- ;
nateurs décédés pèndant les vacances, le
Gouvernement dé|)ose les projets de lois
déjà annoncés: demande des crédits extraordinaires pour les frais d’occupation;
, de ,la Trîpolitaine, Cyrénaïque et les îles
delà mer Egée, budget du ministère des
-coldnies, conversion en lois des décrets;
'fiscaux surfe tabac et l’alcool, augmenitaiion des droits de succession, nouvelles
taxes sut les eaux minérales et sur., les
billets d’entrée aux -cynématographes,'
précédence obligatoire du mariage civil,
surHes cérémonies religieuses, etc.
•i-r- Le congrès radical a tenu ses assises
>à Rome avec l’intervention de tous les;
députés et ex-députés du parti. Un ordre
du jour d’opposition au ministère a été;
proposé par M. Romolo Murri, et accepté'
avec une petite majorité. Toutefois les;
députés radicaux ont déclaré qu’ils vou-i
liaient garder leur autonomie, et les mi-;
nistres appartenant,au même groupe po-,
litique n’ont pas cru devoir résigner leur,
démission, gardant eux-aussi, leur autonomie.
—- Au cours d’une reconnaissance au
delà de Fecniz, le colonel Cantore, qui
commande la zone de Merg a engagé un
combat avec une troupe de rebelles. Ils
ont été repoussés sans pertes de notre
part. Le chef des Senusses continue dans
son Opposition et tâche de soulever contj;#ihous les tribus qui ont déjà fait acte¿
de soumission. Nos informateurs indi
gènes annoncent que les préparatif» d*
guerre vont s’intensifiant autour de La-*
via Msus au sud de Bengasi. *
) |FRANCE. Paul Déroulède, le poète
des Chants, du soldat, le président de la
« Ligue des patriotes », vient de mourir
à Nice sans avoir vu réalisé le rêve de
toute sa vie. En 1870, à l’âge de 24 ans,
il s’était epgagé dans les zouaves: blessé;
et fait prisonnier, il s’évada à travers
mille périls et il reprit service dans l’armée de la Loire.. Il avait gagné les épaulettes de sous-lieutenant Wr le ch amp de,
bataille. Pendant la Commune, un accident de cheval l’obligea à quitter l’armée.'
Il consacra sa vie à prêcher la^eyançhej^
dans ses poésies, ses.discours, son activité^ politique, il n’eut d’autre but <ilie
déliyrer l’Alsace Lorraine“ et^ restauter
réclàt des armes françaises. ' ^
Il setrompa souvent, surtout dans l’affaire Dreyfus. Mais il ne fut pas moins un
cœur noble et généreux, plein d’ardeur
et d’enthousiasme patriotique. Une foule
énorme èt recueillie à assisté aüX obsèques à Nice et à Paris.
ALBANIE- On mande de Valona que
Essad pacha a résigné ses pouvoirs entre
les mains de la Commission de contrôle)
et qu’il se rendra à Potsdam pour accompagner dans son voyage le prince^ de
Wied.
—-.Le major Bekir-Aga, accusé de ,
haute trahison comme organisateur du ?
complot pour rétablir la dominatioà de ^
J la Turquie, . a été condamné, à,-mqrt par
le Conseil de guerre. Ses complices, au
nombre de 24, sont condamnés à des peinés de prison allant de 3 à 15 ans. Le ju.gemeht será soumis au prince de Wied;
imàisfTexécution sera suspendue;ju|qu’à
son arrivée.
AFRIQUE DU SUD. La grève des’
^^in» de j^r est finie sans avoir en 1er
i*o^éq|^ncà5 que l’on redoutait, grâcè'
à la poigne et à l’énergie du général Bo*
tha, ancien chef de l’armée boërret actuellement président du gouvernement
de l’Union sud-africaine. Tout est rentré
.dans r ordre. Une dizaine de meneurs venus d’Angleterre pour souffler dans le feu
ont été expulsés en vertu de l’état de
siège proclamé à la suite des actes de Violence commis par les grévistes. De vives
protestations se sont levées dans les jmi*
lieux socialistes, mais là comme ailleurs
le grand public commence à être fatigué
de ces mouvements qui prennent trop
souvent un- caractère révolutionnaire et
anti-sociàl. E. L.
-.r—. . ' ■ J. . .. "JM-----■
Hlassoiitfi ileile pperazioRi delie Casse dUlsparinio postal!
a tutto il mese di Dicembre 1918.
Credito dei dêpesitanti al
31 Dicembre 1913 L. 1.965.835.362,30
,Depòsiti*'dell’anno in ,
comò » g97.520;188,21
L. 2.963.355.550,51
Rimborsi id , id. » 906.555.586,94
Rimanenza a credito L- 2.056.799.963,57
•.... ' 'J .....
Ab. payés et non quittancés.
1914: Av. Alex. Poët,'Perrier -7- H- Poët,
(Grangettés) Faetto — Gaudin-Bion, 8t-Second — H. Pons, Champ-la-Sàlse — H.
Giampiccoli, Turin — M. 'Terzano, S. Marzano— Mathilde Malan-Berrèr, Turin. .
C.-A. Tkoh. Direatsar-responseÀ^^
La famille BOSTAONO des Coppiérs,
remercie de tout cœur l’Union Ch|-étienne des Coppiérs et les nombreuses
personnes qui voulurent accompagner au
champ du repos, son bien-aimé
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enlevé à son affection le 30 janvier.
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Sede Succursale di Torre Peliice, Piazza Cavour, 7 - Casa Arnoietto.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato è Domenica.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE Al DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio: Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3 netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti a Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
'ì. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio,,, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000,*-e cól disponibile giornaUero
di L. 100, sui quaU viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/^ netto da imposta.
3. Apertura di hbretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di D. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
1. Apertura di hbretti nominativi, con depositò di somme non inferiori alle L. 5000,
vincolati almeno per un anno, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °¡„
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accettad ai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’importo sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUI'TAMENTE Al
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIÒ Sino alla concorrente
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O. Acquisto per conto dei depositanti, di titoli d^lla specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
y. In tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che presso tutte le
Succursali fuori Torino, si rilasciano a richiesta invece del denaro degli chiques
girabili, pagabili presso qualunque Sede dell’Istituto.
S. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. TaU cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
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SORPRLSR MERAUIdUOSA
Fra due bimbi era Insorta una questione
E parevan due cani intorno a un osso,
La mamma li guardava in apprensione.
Ma sull’uicio però stava a ridosso.
DIfAcile i il saper chi avea ragione;
Gridavan tutte due a più non posso
Por l’acqua di Chinina di Migono,
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par chs alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dii^i dovrebbe che lo garba.
Che I bmi ti profumino la faccia
Per atupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dalla picela qua praia.
L'flCQUAL,
CHIMIMfl'MIGOliE
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