1
Seconde Ann*'«*.
U JiirHel 1^76.
-N. 28.
‘I f-ff 01). n .;'
•Joixr*nal cio l’tí]g‘liso Éîi^ctng’ôlîqiio VacuJoîso
Paraissant chaque Vendredi
Vouif me serez fi^mohis. Actes I. 8.
Suicanf In cérUe aeec la charité.
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Italie ..............L 3
Tous les pays de TUnion de
poste < Europe ) . . » tî
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On s'abonne: k Pi|^nerol au Bure«!!! de l'administration Maison W»co!.
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me» par ligne.
'un précieux témoifçna^e. — Nos érolos
eu Ilalie. — Courripc do Tévangélisation.
— Poésie: La noble leçon. — Nouvelles
religieuses et faits divers. — Chronique
taudoise — Revue politique.
ü\ PltË(]IEIjX TÉ1iOIS^4GË
On éprouve toujours un certain
embarras , nous dirions presque
une certaine honte . lorsque, soit
pour se défendre, soit pour rectifier quelque allégation erronnée,
on est appelé à parler de soiinème. Nous l’avons dit déjà , et
nous voulons le répéter encore ,
les Vaudois ont peut-être eu le
tort de trop peu parler de leurs
œuvres an dedans et surtout de
celle du debors.de l'évangélisation;
mais franchement nous préférons
ce défaut là au défaut contraire
de l’exagération et do la réclame.
Involontairement nous nous rappelons à celte occasion la recommandation du Sauveur à ses disciples, {Luc. XIV 7. Il); ¿Ve te
mets point à table à la première
place, de peur qu'il n'arrive qu’un
phm honorable que toi soit aussi
comiitl..... mais va et te mets à la
dernière place afin que quand celui
qui t'aura convié viendra, il te dise:
mon ami, monte plus haut........car
quiconque s'élève sera abais^u', et quiconque s'abaisse sera élevé.
Plus nous sommes sobres dans
le compte que nous rendons parfois de notre travail , plus aussi
notre satisfaction est légitime lorsque d'autres nous rendent un bon
témoignage. C’est une satisfaction
pareille que nous avons éprouvée
en lisant dans un grand journal
d Ecosse ( le Daily Review ) du
26 juin dernier une correspondance
datée de Naples, et consacrée en
très grande partie à l’œuvre d'évangélisation de notre Eglise. Ne
pouvant la transcrire en entier
nous pensons qu’il eâl très opportun d’en donner quelques fragments assez étendus.
A propos de la conférence du
district de. Naples à laquelle le
correspondant a assisté , et des
rapports soigneusement préparés
qui y ont été lus , il s’exprime
comme suit: «Nous avons été
particulièrement frappés de l’absence d’exagéralioh qui distingue
chacun de ces rapport-s, ce que nous
avons trouvé être le trait caractéristique des rapports vaudois en
général, quoi que l’on n'en puisse i
pas dire autant de tous les autres (
agents qui sont à l’œuvre en 1talie ..
En parlant de la discussion de !
ces rapports il dit : .Et ici nous j
ne pouvons nous empêcher de '
rendre témoignage à la sagesse
et à l’habileté déployée par les \
membres de la conférence dans
le cours de ces discussions.
Au moment où nous allions
commencer une troisième citation
de cette intéressante lettre, nous
nous sommes aperçus en la relisant en entier , que pour être
complète, comme elle le mérite ,
elle requiert beaucoup plus d’espace que celui dont nous pouvons
disposer aujourd’hui. Nos lecteurs
ne perdront rien à attendre une
semaine ; l’actualité sera aussi
grande dans huit jours qu’elle le i
serait aujourd’hui.
nos eCOlES in ITALIE
C’était grande fêle, jeudi le 29
juin, pour les écoles évangéliques
de Turin: la jour des promotions,
qui, comme déjà l’année dernière,
furent célébrées dans le temple,
rempli à cette occasion d'une véritable foule de psrrents, d’amis
et de curieux. L’impression reçue
de cette ce'rémonie à été des plus
favorables; des chants préparés
pour la circonstance furent éxéeûtes avec beaucoup d’entrain et
j3e précision, mais^ce qui excita
au plus haut degré PadmiraiÎon”
et l’étonnement non .seulement des
personnes de la classe moyenne,
mais aussi et suitnut d’oflficiers,
de commerçants et de professeurs,
fut la célérité de caJcul que les
enfants déployèrent en faisant à
première vue un triple saggto sur
les trois premières règles de l’arithmétique Plusieurs personnes
ne pouvaient en croire leùrs yeux,
et certes c’est bien là un des
moyens les plus puissants dont
notre dévoué instituteur se sejrt
¡lOUf attirer beaucoup d’enfants
sous l’influence de l’Evangile. Celle
exception ne pourrait-elle pas devenir une règle générale dans nos
écoles ?
Le discours du pasteur, écouté
avec grande attention par un public en grande partie c.atbolique,
fut suivi de la distribution des
prix. 11 est bon de rappeler que
la promotion ne dépend pas du
résultat des examens , mai.s du
total des points journaliers obtenus dans le courant do l’année.
Le minimum de 75 centièmes est
indispensable pour obtenir la promotion Les points en plus ou en
2
no
ìm Ttmia
moins consliioeoi. .un aei^ ou jÊm
passif qui s«e «eaapenstilU et ; les
prix sont déoirnés aux#lèvai^^qui
ont obtenu Vmtif pJM^onaÎdé'
râble. — Le nombre des enfants
qui ont fréquenté Jes écoles a élé
de plus de 200, dont 52 dans les
classes élémentaires supérieures,
40 dans le cours élémentaire inférieur, le reste dans les classes
enfantines. A partir de l’année
prochaine, toutes nos écoles seront payantes.
Les examens ont eu lieu aussi
pour les écoles de Rome du 26
au 30 juin et d’après ce que nous
en dit le Cristiano Evangelico, ils
ont été très satisfaisants soit, dans
l’école enfantine, soit dans l’école
subsidiaire, soit dans l'école élémentaire: les promotions furent
célébrées le Dimanche 2 juillet,
à 4 heures de l'après midi dans
la chapelle de l’Eglise Vaudoise,
et le jour suivant, maîtres et élèves firent une promenade jusqu’à
Frascati
A Florence, le Comité directif
des écoles évangéliques, afin de
s’assurer que l’enseignement donné
dans les classes supérieures n’ctait
pas inférieur à celui qui se recuit
dans les écoles municipales , demanda et obtint du Municipe de
Florence la permission d’envoyer
quatre élèves dans une des écoles
de la ville pour subir les examens annuels.
Nous sommes heureux de pouvoir dire , que quoique tous les
résultats paitiels ne soietit pas encore connus, nous savons de source
certaine que tous les quatre ont
passé et quelques uns d'entr’eux
avec distinction. De plus, un inspecteur des écoles communales, le
prof. Calvi, assista aux e.xameus
de nos écoles, et après avoir examiné la 3® classe sur l’arithmétique, la géographie et la langue
italienne, il a exprimé la conviction, que non seulement nos écoles
sont tout à fait au niveau du programme du gouvernement, mais
que dans quelques branches l’enseignement dépasse ce qui est
éxigé par la loi, et est par là
même beaucoup plus complet.
Î^^nau* nj|li.lique|-^nt
constateun réveil du catholicisme
romain dans les Romagnes et le
NapolHain. Les processions , les
fêles religieuses ont été célébrées
avec un entrain auquel on n’était
plus accoutumé et se sont succédées rapidement. Les sociétés catholiques n’ont pas manqué de figurer dans ces occasions et l’on
en a meme remarqué de nouvelles,
entr autres celle des Filles de
Marie, qui s’étend a.ssez rapidement
dans les campagnes. Il est vrai
aussi que ces processions ont été
la cause de scandales, témoin les
membres de ces deux confréries
se battant pour avoir la [tre.nière
place dans une procession que
cette lutte entre affiliés de l'église
romaine disperse brusquement.
Nous ne pouvons pas diie que
nos églises soient animées du
même zèle, ni qu’il y ail eu ce
qu’on pourrait appeler un réveil.
Cependant la conférence du district Marche, Rome, Naples a mis
ett évidettce plus d’un fait encourageant et intéros^ouil. L'Eglise
d'Ancône semble entrer dans une
nouvelle période de vie et d’accroissement; celle de S Bartolomeo
in Galdo, malgré sa petitesse, est
toujours une ville située sur la
la montagne qui attire les yeux du
voyageur et retid un fidèle témoignage à la vérité k Fragneto
l’Abate les fidèles ne manquent
jamais de se réunir pour célébrer
un culte simple et édifiant quoiqu’ils n’aient que très rarement le
privilège d'avoi-r un évangéliste au
milieu d'eux. Les écoles du dimanche sont un motif d’encouragement à Rome, à Naples où les
enfatits ont donné 48 francs pour
l’Evangélisation et même à Lecce
où il n’y a ijue très peu d'évangéliques Pour certaines églises
c’est un moment de lune ou de
recueillement , mais bientôt , s'il
plailà Dieu, elles reprendront leur
œuvre de conquôta C’est ainsi qu’a
Rome ces cultes sotit moins fréquenté.s, parceqtie d’autre églises ont
trouvé bon de venir s’établir à côté
de la nôtre, au lieu d’ouvrir leurs
locaux dans les quartiers abandonnés jusqu’à présent; à Naples et
à Lecce l’exclusion de certains
préteikiu«<6]M^tiens^il«xercice de
la discipijnàont rendvmotre œuvre
stationMianré. au «oins'pour un peu
de temp«. mais SiO«A dwe garantie
d’un meilleur avenir.
Une autre conférence, celle des
Eglises de la Toscane, qui s'est
ouverte à Florence le 22 juin,
nous fait connaître l’état de notre
évangélisation dans cette partie
de ritalie. L’œuvre marche à pas
lents, mais elle avance cependant
comme le prouvent la fréquentation
des cultes, surtout ceux de la se.
mairie sainte, les contributions et
les admissions qui ont pu avoir
lieu. 11 est vrai aussi que le conseil
d’Eglise à Pise n'a pas voulu donner signe de vie malgré les efforts de l’évangéliste et que trois
églises seulement sur six. ont envoyé des représentants la'iques à
la Conférence. L'observation du
dimanche a* été chaudement recommandée et une proposition excellente a été adoptée, savoir qu'un
délégué de la Conférence visite
successivement toutes les Eglises
qui en font partie.
A Florence, un autre fait encourageant est le rapprochement
des différentes églises évangéliques
qui semblent comprendre que c'est
l’union qui fait la force Espérons
que ce désir de paix est sincère,
et le besoin d’union profondément
^enti [>ar toutes les Eglises. 11 y
a longtemps que l'Eglise Vaudoise
le souhaite et que suivant la vérité avec la charité, elle voudrait
que tous les efforts des évangélistes , quel que soit du reste le
nom de leur Eglise, fussent dirigés contre l'ennemi commun, .au
lieu de se consumer dans une lune
entre frères.
L.
Nos lecteurs feront bon accueil, noua
l’espèrons, à un premier essai de Iraduclion du vénérable poème vaudois
la noble Leçon, et encourageront palla son anleiir à ponrsnivre cet intéressant travail.
U iVOBLi; LEÇO^
I.
Frères , veoez ouïr un« nobl» leçon :
n nous fivut tous en con&tauto prióre.
Car CO monde a sa fin court d'étrange façon.
N’ayons d'autre souci que celui de bien faire.
3
LB TÉMOIN
Hi
1} est mille et oent ans tout à fait achevés
Qq*!! fut élt pouf^’dter tout sQ|6t <)e «itf|Mris«!
Qa'Nuat dmiers tenii}» bou« «oaunet a«rivés.
Ne cédoaa ■désormais h Diïlle c»avaitise.
Chaque jour nous voyons les elgnee s'aocomplir :
Le maj va s'augmentant et le -bien diminue.
Ce sont ^ 1^ périls que» pour nous prémunir.
L'Bcnture prend soin de souve^it mettre en vue,
L'Evangile et Saint Paul ne cessent d'avertir
Que la fin de chacun lui demeure inconnue.
Dans la crainte ▼eillons puisqifii est incertain
Si la mort doit venir aujourd'hui nous surprendre,
Ou B , tardant encore, elle viendra demain
A son dernier appel nous sommer de nous rasdre.
Car lorsqu'en jugement tout homme pariütra.
désus v«*naDt du ciel avec gloire et puiesaoce,
Sur tous prononcera la suprême sentence
Et le bien ou le mal h chacun U rendra.
Ij'Ecriture nous dit, et nous le devons croire,
Qoe tout homme tiendra l’un ou l'autre chemin ,
Le chemin des tourments ou celui de la gloire :
Les bons iront au ciel^, les méchants k leur fin.
Si quelqu'un peut douter de ce final partage,
Qu'il sonde l’Ecriture, et du commencement.
Lors qu'Adara fut formé jusqu'à ce présent âge.
Il verra, s'il reçut un sain entendement.
Que bien peu du salut obtiennent l'hériiage;
Et le reste... périt en son égarement.
II.
\ <’eci distinguer celui qui lait le bien.11 invoque d'abord le nom de Dieu le Père,
Il réclame du Fils le tout-puiesunt soutiei.
De ce plis dont Marie était l'heureuse mère.
Du saint Consolateur, rB«prit de vérité
II implore instamment le conseil salutaire;
Ces trois sont un seul Diea, la Sainte Trinité
A qui revient l’honneur au ciel et sur la terre.
l’jein de toute sagesse et de toute puissance .
A ce Dieu de bonté nous devons recourir
Afin que nous puissions, forts do son assistsncH
Sur tous nos ennemis la vu'roire obtenir.
Ces ennemis puissants, c'est le diable et ses ruses,
C'est le monde enchanteur et tous ses vains plaisirs,
C'est enfin la chair les f«ensées confuses.
Et du cœur corrompu les oonpablas désirs.
A ce Dieu demandons un esprit de prudence
Qui nous guide au sentier que suît la vérité;
Afin de conserver, en sa sainte présence,
Notre Îime et notre corps en route pureté.
Ainsi que nous aimons la Sainte Trinité
Aimons notre prochain, c’est Dieu qui le réclame.
AimonS'le s'il nous fait éprouver sa bonté.
Aimons le si de mal il «ibreuve notre âme.
Pleiiis d'e.spoir en Jésus qui paya la rançon .
Au céleste .séjour nous alJouK d'heure en heure.M-«is i{ui n’obiicrve pas relie noble leçon
N aurn jainais acrès dans la sainte demeure.
liouudlce rclti^tcusee
et faits divers
jNwfs«e. — La session annuelle du
Synode de l'Kglise évangélique réformée du canton de Hâle a duré dettx
heures. C’est ce qui s’appelle ne pas
perdre son temps !
Le Synode de l’Eglise catholique nationale Suisse, réuni à Ollen, a adopté
les r^wnies suivantes : de la
langue vulgaii-è dans le culle; confession aurtculaîre rendue faciillalive, libevlê de mariage pour Jes prêtres:
liberté accordée aux 'paroisses de choisir, pem’ les fonctions sacerdotales,
les oraements en usage qu’elles trouveront le pln.c convenables en de pareilles
occasions dans les Eglises catholiques.
On afTirme que le père Hyacinihe a
fait adhésion à l’Kgli.se catholique chrétienne suisse, et offre son concours à
l’évéque qu’elle vient de se donner.
— On a annoncé l’oiiverlure de l’Eglise de M. Moody à
Chicago. Voici quelques détails curieux
sur ce fait. M. Moody avait convoqué
l’assemblée dans le nouveau temple
pour le jeudi soir 1" juin dernier, il
annonça dans .son discours que l’édifice
ayant coûté 446 mille francs, il manquait environ 99.485 francs, pour en
parlitire le paiement. Puis il ajouta :
Nous aurons une réunion ce soir, une
antre demain et une antre dimanche
soir. Si dimanclie .soir la dette n’est
pas payée, nous fermerons l’église jusqu’à ce qu’elle le soit. On fit séance
tenante une collecte qui produisit
61.780 francs. Il est probable qu’au
jour indiqué les 46 mille francs reslanls étaient trouvés.
(Eglise Libre).
iDiücrs
Nous li.'ions dan.-. VItatie:
Les examens de l’école supérieure
des jeunes filles, Scnola-Couvillu-Angbromam, de la rue des PoniHici, 46,
se sont terminés hier. I.’espace dont
nous pouvons disposer ne nous penriel
pas de donner à nos lecteurs la liste
des sujets sur lesquels les jeunes (illes,
divisées en trois classes, ont été interrogées; mais nous n’hésitons pa.s à
diie que (,;cile école, établie d’apiés le
modèle de.s écoles supérieures anglaises
cl américaines, ne lardeia ii prendre à
Home la première place. L’examen
I d’ai ilhméliqne nous a vraiment étonné.
I On a donné le cours du lycé'e à de.s
I jeunes filles de 15 à 1ü ans. Liüle
I branche, ain.si que la géoméli ie et la
I physique, ont mis en évidence la capacité des élèves , ain.--i que le talent
1 de M. Oliarles d'Eslerle, professeur an
I lycée. La géographie , la grammaire ,
etc. sont enseignées d’.iprés d’excel
lentes méthodes par .M."-= Clelia Oieco,
ancienne élève de l’Ecole Normale de
Florence. Les progrès dans la langue
françai.se et dans la langue anglaise
font grand honneur aux maîtresses
M."“ .àrnonlel et Miss Claylon. Mais il
faut dire que les élèves ont l’immen.^e
avantage d’enlendre parler ces différentes langues. Le dessin et les ouvra
ges n’qnt^pftÿ élé négligée école
tse req/f>mpiaQ(k,au| parents .qqi
rent donner une instruction et une
éducation soignées' à leurs filles.
Au nirnislëre de rinslriiclion publique
on a été très satiiîfail du résultat aes
examens, i, -.o -il:
Chronique Cnu^otoe
m.
Firinr FmUtem. — Dimanche'dernier a eu lieu la visite pastorale ati
Villar. L’assemblée, très nombreitse
pendant le service divin, s'esl réduite
à moins de 30 personnes pendant la
visite pastorale proprement dite. La délégation de la Table a pu constater que
le culle principal est fréqiicnté d'une
manière satisfaisante et qu'un second
service réunit encore un certain nombre
de fidèles autour de la Parole de Dieu.
L’assemblée est unanime pour exprimer
le désir que l’autoiilé ecclésiastique
compétente donne sans retard un catéchisme à la jeunesse vandoise, et que
ce calécliisnie reste pendant de longues
années le manuel d’instriiclion religieuse parmi nous.
Le clianl sacré qui a une pari si
importante dans l’édification des enfants
de Dieu , occupe l’assemblée pendant
assez longtemps. L’on observe qu’il
n’est pas assez popidaire, puisque le.<
deux tiers et pai fois seulement la moitié
de l’as-semblée y prennent paît. Cela
lient en partie à ce î{uc l’on se sert
dans la paroisse de recueils qui ne sont
|ias pai tout les mômes et que les exercices de clianl dans les écoles en général no roulent pas sufiisammenl sur
les psaumes et cantiques que l’on
chante an temple. Il n’y a pas de mal
sans doute à mettre sur les lèvres de
nos jeunes gens de.« chanis palrioliqnes
ou d’antres encore qui ne soycnl pa.s
esseriliplleiiieiil religieux. — Cela est
inênie inlére.ssanl et agréable ; mais il
ne faut pas ([uc ees àmiec chanis pi’ennent trop la place de nos bons vieux
psaumes qui sont aussi liien beaux
ni que la liste des saints cantiques que
l’on peut clianler an temple ait à s’appauviir au piolit de chanis, liés jolis
du reste, mais étrangers à l’édification
des assemblées de culle. Il est à désirer
que les cliaiils patriotiques, etc., ayenl
aussi leur phuæ, mais qu’ils n’occupenl
point , même dans les exercices, la
place des psaumes et des cantiques qui
ont un uigenl besoin d’èlre étudiés en
vue des assemblées religieuses.
4
iU
LK TÉMOIN
Les remarques précédentes ne conviennent pus^plus au Vilinr qu'à telle
autre paroisse, et nous les fnlsons parceque nous sénions vivement la nécessité des exercices de cliant en vue de
l’Kglise et des écoles du diinanclie. Au
Villar l’on constate du progrès pour le
chant, et beaucoup de personnes vieiliientdese procurer le nouveau recueil de
psaumes et de cantiques. Cela lient évidemment à l’activité du régent paroissial
qui a organisé des exercices qui sont
Iréquentés d’une manière salisl'aisaiile.
Il y a, au Villar, deux écoles du dimanche qui durent toute l’année et qui
sont dirigées depuis '20 ans environ par
un ancien comme nous en souliaiterions
un à tous les quartiers de cliacune de
nos paroisses. Voilà un ancien qui entre
dans l’esprit de sa mission, et sur
i’œuvre du quel nous invoquons, comme
sur sa personne, la bénédiction de celui
qui fait prospérer tout ce qu’il bénit.
Ün rend un bon témoignage à tous les
anciens qui sont, dans les limites de
leurs aptitudes, des aides pour le pasteur. lis prennent leur part de la tâche
qui revient au Cousistoire et font chacuu dans son quartier une collecte
annuelle qui produit en tout 20U IV.
environ. Dans ce cliill're ne sont pas
comprises les collectes particulières.
L’assemblée apprécie le zèle et l’activité du pasteur et vaudrait pouvoir
le rajeunir d’une treiilaine d'années
pour jouir pendant plus loiigleiups de
son nnnistèie chiétien.
Un bon témuignage est rendu au
régent paroissial à la maîtresse d’école
fil aux régents des écoles de quartier.
Ces derniers président cliaque dimaiiclie
une réunion de prières dans l'école de
leur quartier respectif Voilà une chose
fixcellenle que nous voudrions rencontrer partout dans nos vallées, paiceqiic
nous pensons que des régents pieux
contribuent beaucoup à la piété des
enfants qui leur sont confiés et à l'avancement du règne de Dieu an sein
de nos populations.
Ecduc politique
MtnHe. — Le Sénat a été convoqué
pour lundi dernier alin de discuter le
projet de loi de/ puni! franchi. La commission chargée de l’examiner a con
cid an rejet de la loi.
Le Sénal s’est plaini, par l’organe de
l’honorable Cadoi na de la manière peu
convenable dont, lui, le premier corps
de l’Kfàt, est trailê par le minislère,
soit en çe qu’il lui a donné une fournée de ^ coilégiiës afin d’en changer
l’espril, .«oit en ce qu’il lui présente
des projets de loi que la Chambre a
approuvés et qu’il doit approuver, à
son tour, sans avoir le temps de les
examiner avec soin.
La Gazzelta del Popolo de Turin a
annoncé que le roi avait reçu un envoyé extraordinaire de .Mac-Mahon. Certains journaux ont crié à l’inconslilulionalilé, d’après le principe que le roi
règne et ne gouverne pas. L'Italie montre
que rien dans le Slaliil ne défend au
roi de recevoir, sans l’intervention de
ses ministres, des ambassadeurs, ni
de gouverner. Le roi règne et gouverne,
dit-elle. Du reste les journaux ministériels ont nié l'asserlion du journal lurinais.
Cialdini est arrivé à Paris, comme
ambassadeur d’Italie. Ami de la poinp®
et de l’éclat, il est entouré de ses aides
de caiii|).
L’on a fait an sénateur Ferrari des
fiinéraille.s purement civiles. Son collègue à riJniversiié, le professeur de
philosophie Ferri, a prononcé le principal discours funèbre.
Le prince lliiiiibert et la pi'incesse
Margiienle sont siii' leur départ pour
la Russie où ils séjourneront trois semaines.
*
France. — M. Casimir Périer est
mort à l'âge de 05 ans La question
importaule , qui se débat dans les
Cliamliies est celle de la loi communale , et dans la loi elle-même , celle
de la noiiiiiialion des maires par les
conseils.
AnoMerre. — On paile de l’in- |
iRiilioii de rAiiglelerre d'occnpei’ rni- ^
lilairemeni l’Kgyple. l’e serait la guerre .
générale.
.M. Cladslone a [uésenlé, à la place
de l’archevêque de Caiitorbéi y, le père
Hyacinthe à son immense aiidiloire ,
comme un chrétien sincère cl loyal, et
comme l’oraleur célèbre qui n’a pas \
élé remplacé à Nul redame de Paris. '
ffueation ttOrit-ni. Nous n’avons
sur la giieiie d’Uiieiil ipie des dépêches cüiilradii'loii(“S. Celles de Conslanlinople annoiiçent des victoires des ^
Iroiipes lurqnes. Les seihes .•iiirMienl '
(hqà perdu piès de 10 OUO hüimnes
enlre morts et prisonniers. Les dépè- '
ches de source serbe sont loiil-à-fait
contraires et nous parlent des progrès
des insurgés et des adversaires deslurcs.
L’Aujriche est très embarrassée dans
son allitude. Elle voudrait rester fidèle
à l'alliance russe; mais il est contraire
à ses intérêts qu’il se forme dans la
presqu’île des Balkans de.« élals slaves
trop puissants; et, d’un autre côté,
les hongrois qui .«ont ennemis des
slaves et des russes qui les ont soumis
en 1849, ont déclaré qu’ils ne se battraient jamais à côté des russes.
Klapka, l’un des principaux chefs
hongrois en 1848 el 1849 vient d’offrir
son épée aux turcs.
Du reste l’union des états slaves des
Balkans renconire des difficnllés dans
les différences de religion, les uns sont
grec-s el les autres^calholiqnes. Les
bosniaques catholiques se délient des
serbes. Les journaux assurent que les
catholiques se batlent à côté des turcs
contre les grecs.
Antrteins. — Il y a eu à Rcichsladl
une enlrevtie entreremperenr de Russie
el celui d’Aiilriclie, el leurs premiers
ministres Gorlschakoff et Andrassy. Elle
aurait élé des plus coialiales, el de nature à confirmer l’alliance des trois
empires du Nord el à faire espérer que
la guerre sera localisée.
I.e moniimonl rtii regrollé Doct. en médecine Cbables Malan, en marbre de Car
rare, arec médailluo très ressemblant,
de graudear naturelle , est placé depuis
la fin de mai dans le cimetière de la Tour.
La rédacliuD a reçu en souscriptions diverses ... Fr. 544 —
ha contribution du conseil
ceminunal de La Tour . . » 50 -
Total
Il reste â enlr<T une souscr. du
594 —
15 —
609
Payé aux sculpteurs . . Fr. 6.50 —
Déficit...................» 41 —
Pour la Réiaclion du. Témoin
K Malan.
A iirioiice
La Rivista Cristiana du mois de
juillet publie un document dn plus
haut intérêt pour les Vandois. C’est la
relalion originale du Synode tenu à
Angi ogne en l'an 1532, iuqirimée pour
la première fols d'après le mamiscî il de
Dublin, el par les soins du Doct. Üi.mralh. Peut-être, ferons-nous de colle pnblicatic^i l’objet d’un prochain arlieie.
Khnkst Robert, Gérant et .idministrnte.ur.
Piiraerol, Impr. Chiantore pt Mascarelli.