1
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Année XXXTI. N. 40.
3 Octobre 19Ó1
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1. e fois, 15 centimes — de 2.e à 5.e
fois, 10 centimes — 6.e fois et
au-dessus, 5 cent.
S'adresser pour la Rédaction à M.
N. Tourn, ]irof., Torre FelUce et
pour VAdiniiiîstration à M. Jean
Jalïa, prof., To7're Péüice.
Tout changement d’adresse coûte
16 centimes, sauf ceux du corn«
meneement de l’année.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
VuuB me serait lèinoiiia. Aüt. l, 3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton régne vienne. Matt.VI. 10.
Sommaire :
C'est a toi que je m’attends — Lettre d’Amérique — Jury de paix — Dédicace d’un
temple -- Befuge “ Eoi Charles-Albert „
— Chronique — Ouvrages reçus — Nouvelles et faits divers — Kevue Politique
— Annonces.
C’EST A TOI OÜE JE M’ATTEHDS
C’est à toi_ que je m’attends,- ô Eternel !
C’est toi qui répondras, Seigneur, mon Dieu !
Ps. 38.
Dieu châtie 1’ enfant qu’ il aime,
mais il est toujours pénible d’être
châtié. .La maladie, les souffrances,
les douleurs l’atteignent, il e.st affaibli et brisé au dernier point. Les
amis, les parents sont comme effrayés des plaies dont il souffre, et
Se tiennent éloignés, l.cs ennemis
triomphent et voudraient la mine
«de celui qui recherche le bien».
L’ enfant de Dieu s’ humilie, reconnaît son péché, et avoue que c’est
à cause de lui qu’ il est frappe, f ILien
n’est sain dans n>es os à cause de
mon péché ; car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ».
Dans le profond sentiment de son
péché, tandis qu’ il se voit abandonné
de ses amis, et qu’ il entend les paroles de destruction de ceux qui en
veulent à sa vie, que fera-t-il ? Il se
retire vers Dieu qui le frappe : «Eternel, ne me reprends pas dans ton
indignation, et ne me châtie pas dans
ton courroux ». — « Seigneur, tout
mon désir est devant toi» — «C’est à
toi que je m’ attends, ô Eternel ». —
« Ne m’abandonne pas, ô Eternel. »
Il n’essaie pas de se défendre, et de
répliquer, il laisse la réponse à Dieu.
« C’est toi qui répondras, Seigneur,
mon Dieu.
Dieu a répondu pour Joseph, haï,
vendu par ses frères, mis à tort en
prison, en l’établissant prince et sauveur, en Egypte ; pour Ezéchias, menacé par Sanebérib, en détruisant
' son armée ; pour Daniel, que les
satrapes voulaient faire disparaître,
en le délivrant de la gueule des
lions.. « Quiconque s’ attend à toi,
ne sera pas confus
J. D. U,
2
S14
ÌETTBE B’SMtSW'QE
Bueiui;! Aires, ìe 31 Août 1901,
Aionsieur le Rédacteur,
Sachant combien sont petites les
pages de notre cher Echo, j’ai vraiment du rem(5rds à vous en demander
une pour quelque chose qui vous
paraîtra, je le crains, sans importance pour vos lecteurs. Je ne sais
pas bien moi-même si ce que je
voudrais vous dire est une plainte,
ou un conseil, ou ce que c’est ; vous
en jugerez peut-être mieux que moi,
et agirez en conséquence. Je vous
souhaite beaucoup d’abonnés dans
cette Amérique du Sud, et, pour le
bien de nos frères, je voudrais que
la petite feuille que vous dirigez
avec tant de compétence, pénétrât
dans toutes’ les familles ; elle ne
pourrait que leur être utile. Mais,
pardonnerez-vous ma franchise, si
j’ose vous dire que cela n’aura pas
, lieu si \Echo ne lait de généreux
efforts dans ce sens ? Que nous (;her,chions dans ses colonnes beaucoup
de nouvelles des Vallées (voire de
chacune de nos paroisses), cela se
comprend ; à cet égard nous ne rougissons pas d’être un peu difficiles
à contenter, car c'est bon signe, et
vous devez plutôt vous en réjouir.
Ce dont vous ne vous rendez probablement pas compte, c’est que,
pour le moment nous n’avons guère
d’autres moyens de mettre en communication l’Argentine avec l’Urug'uay (je parle de nous vaudois).- et
une colonie avec l’autre.
Je puis vous assurer que nos gens
lisent les correspondances d’Amérique... quand il vous arrive d’en publier, avec au moins autant d’avidité
que celles des Vallées. ' Cela étant,
vous représentez-vous leur déception
en présence de ce silence absolu
qui dure depuis bien des mois ! Plus
un mot d’ici, toujours rien, semaine
après semaine [
Dernièrement un de nos colons
de S.ta Fè s’en plaignait à moi,
s’étonnant surtout que VEcho n’eût
pas parlé do la Conférence Vaudoise
qui avait eu lieu à San Salvador,
vers la fin de Février, non plus que
de la dédicace de la chapelle — la
première construite dans l'ancienne
vaste diaspora de M. Bounous ; cela
lui paraissait aussi impardonnable
qu’incompréhensible.
La chose est toute simple, lui
dis-je ; VEcho s’est tu parce que personne n’a eu la bonté de le faire
parler ; parce qu’ aucun de nous ne
lui aura fliit part (directement) de
cette dédicace et de cette conférence.
Pensez-vous que cette explication
fût de nature à le satisfaire ? Elle
ne le satisfit pas, loin de là; car si,
au lieu, d’en être au petit journal,
la faute en était à nous, pourquoi
l’avions-nous commise ? Pourquoi
les « correspondants » de VEcho semblaient-ils s’être mis d’accord pour
une grève générale, au moment où
l'on s’y attendait le moins ? Qu’estce que cela signifiait ?
Cela signifie, à mon sens, répliquai-je, qu’il y a là quelque chose
fjui cloche ; que la feuille que nous
considérons (à juste titre, quoiqu’on
en dise) comme l’organe de l’Eglise
Vaudoise, n’a en réalité, mCcmt correspondant ici, dans cette Amérique.
Les ■ « correspondants »■ dont vous
parlez n’en sont pas. Lorsque l’un
d’eux prend la plume à cette intention, il ne le fait que pour combler, dans une faible mesure sans
doute, une lacune bien regrettable
pour nous ; mais il agit à ses risques et périls, et il arrive même #
que sa bonne volonté lui cause des
humiliations ; qu’il dise ce que d’autres, aussi bien intentionnés que lui,
ont déjà raconté ou raconteront à
son insu. Il prend alors, par devers
lui, l’engagement de laisser, à l’avenir,
la parole à ses collègues. Hélas I ce
qu’il fait les autres le font de 'même,
Cf il résulte ce que vous savez, ces
longs silences que vous ne parveniez
pas à vous expliquer, et que nouS
3
— 3lS —
déplorons tous. Cela n’arriverait pas
si VEcho avait, s’il se souciait d’avoir,
au milieu de nous, à Colonia Valdense surtout, une personne chargée
de le mettre au courant des nouvelles.
— T.orsque M. Gaydou a rompu la
glace, nous en avons été bien aises ;
ce mouvement nous parut de bon
augure, et il avait à peu près annoncé d’autres lettres ; mais nous
les avons attendues en vain, pendant
des mois. Peut-être n’a-t-il plus écrit,
pour la raison indiquée plus haut.
C’est une perte, croyez-le, une perte
pour nous, bien entendu.
J’ai parlé ñ'un correspondant, c’est
trop peu ; vous devriez en avoir un
dans chacun de nos principaux centres ; cela augmenterait sans nul
doute le nombre de vos abonnés ;
vous en seriez satisfait et nous aussi.
Et pourquoi V Echo conserverait-il
au 20.e siècle le même format, exactement, qu’au ig.e ? Pourquoi ne
ne nous ¿ipporterait-il presque jamais
un mot de la plupart de nos églises î Pardonnez ma hardiesse et
veuillez croire à l’affection sincère de
votre dévoué ’
B. A. Pons.
Notre correspondant n’avait pas à
s’excuser, car ce qu'il a écrit est en
grande partie vrai, et nous n’àvons qu’une
chose à lui répondre : c’est que nous
regrettons an moins autant que lui
de n’avoir pas plus souvent des nouvelles de nos colonies de l’Amériqun
du Sud. Faire de VEeho un lion entre
les diverses branches de la famille
vaudoise, et une voie de communications
régulières entre elles, a tonjoursété notre
rêve. Aussi ne pouvons-nous accepter la
supposition que Y Echo « ne se soucie
pas s> de recevoir des correspondances
régulières de nos chères colonies.
Nous avoirs, au contraire, fait notre
possible pour en avoir, et nos corro.spondants de Colonia .Váldonse, en
particulier, ont droit à la roconn'aiasanee de leurs frères, comme ils ont
toute la nôtre. Il est arrivé une fois
que nous n’avons pas publié une lettre
parce qu’ elle contenait les mêmes
choses qu’une autre que n ms recevions en même temps. Le mal n’est
pas grand et le remède est facile. Ce
qui l’est moins c’est de trouver des
correspondants dans les groupes les
plus éloignés et qui vivent dans un
isolement plus ou moins complet par
rapport aux autres membres de la
grande famille. Nous voudrions en
avoir dans tous les centres do quelque importance, et puisque notre ami
M. B. A. Fous a touché cette corde
qui nous est particulièrement sensible,
qu’il nons permette de le prier —
et la même prière s’adresse à ses
collègues — de nons faire connaître
les noms des personnes à qui nous
pourrions nous adresser dans les différents groupes, pour avoir des nouvelles plus ou moins régulières de ce
qui s’y passe d’intéressant. Nous n’avons pas besoin d’ajouter que nous
continuons à compter sur nos anciens
correspondants, y compris, bien entendu, le signataire de la lettre cidessus.
A l’égard de la Conférence, l’oubli
« impardonable, incompréhonsible ^ a
été réparé, quoiqu’un peu tard. Quant
au format de YErho nous n’osons faire
de promesse, mais nous espérons....
Séd.
JiUif 01 Fin
L’idée de l’institution d’un jury
pour arrêter les procès, que M. II.
Pons jette espérant la voir relevée
par la S; V. d’U. P., est si bonne
que nous l’avons depuis longtemps
adoptée et réalisée même dans quelques-unes de nos sections. A vrai
dire elle est aux Vallées plus artcienne que notre société elle-mô'me-;
avant la fondation de , celle-ci là
paroisse du Poraaret et, si je ne me
trompe, celle de La Tour en avaient
essayé. Mais dans la pratique ces
jurys tendent constamment à se dissoudre pour une infinité de causes,
4
— 316 —
Notre intention, si les sections veulent bien nous seconder, est précisément celle de généraliser l’institution et de l’unir plus étroitement
à la Société, afin qn’elle puisse fonctionner d’une manière plus efficace
et constante.
J. Ribet, prof.
Noua avons reçu, sur le môme sujet, une lettre de M. le J3.r Rostan,
président de la section du Yal Saint
Martin. L’espace nous oblige à la
renvoyer à la semaine prochaine.
Béd.
Refuge “ Roi Charles-Albert „
Monsieur le Rédacteïir,
Nos journaux ayant annoncé que,
sur ma proposition, le Synode avait
délibéré de confier à la Commis.sion
des Hôpitaux l’administration et la
direction du Refuge dès que celui-ci
serait érigé en Ente morale, j’entends dire de plusieurs côtés ; « Les
hôpitaux sont riches ; le Refuge
n’aura plus à craindre pour l’avenir ;
il n’a, plus besoin d’être secouru.
C’est là une grave erreur qu’il im- .
porte de dissiper au plus tôt.
D’abord il faudra pas moins d’un
an pour que les démarches faites
en vue de l’obtention de la capacité
civile aboutissent, et que la Commission des Hôpitaux puisse prendre
le Refuge en main. Puis, même
alors, la position financière du Refuge ne changera absolument en
rien. Loin de faire bourse commune
les deux budgets resteront, de par
la loi, rigoureusement distincts ; si
bien que tout prélèvement, si minime
fût-il, fait par les Hôpitaux même
sur l’excédent de leur caisse pour
subvenir à un besoin urgent de celle
du Refuge, sérait considéré comme
un détournement illégal et comme
tel annulé par l’autorité supérieure
à laquelle il faut rendre les comptes.
Il faut donc et pour aussi longtemps
que le Refuge ne peut se suffire
complètement à lui-même qu’il trouve
comme par le pass'é tout ce qui lui
est nécessaire et cela par le moyen
d’un homme à qui la maladie empêche tout travail et tout déplacement.
Il est vrai que ce qui a pu contribuer aussi à faite croire le Refuge
à l’abri du besoin ce sont les efforts
admirables faits cette année pour
l’achèvement de trois lits. Mais que
l’on veuille bien ne pas oublier que'
ce qui est capitalisé pour l’avenir
devrait l’être en dehors et non pas
aux dépens du présent. Certes c’est
un grand sujet de consolation pour
moi que de savoir complètement
dotés 6 lits sur 36 que renferme le
Refuge, mais au milieu de tant d’abondance d ’ un côté..., on y vit
de famine de l’autre. Tant il est
vrai que sur 785 francs de dépenses
le mois passé, j’ai eu 136 francs
d’entrées ot pour peu que cela continue je serai à découvert de près
de 2000 francs avant la fin de l’année. Même les dons en nature qui
affluaient ordinairement à cette époque ont tari... et l’hiver approche.
Dans l’espoir que ces quelques explications suffiront pour ranimer à
nouveau un zèle qui ne nous a jamais
fait défaut jusqu’ici, veuillez agréer,
M. le rédacteur, les salutations chrétiennes de votre bien dévoué
W. Meille.
30 Novembre 1901,
Cher “ Echo .
Tes lecteurs (je t’en souhaite
T 00000 1 ) apprendront avec plaisir
que dimanche prochain 6 Oct. Dieu
voulant, à 9 h. i\2 du matin aura lieu
la con.sécratibn de l’église évangélique de Lugano, propriété d’un Comité
ad hoc composé de 14 membres dont
5
— 317 —
cinq représentants la Vén. Table Viuidoise ou Valdésienne, cinq la Société
de Bâle et quatre les chrétiens de
I.ugano.
Que les frères en Christ pensent
à nous et prient pour nous en ce
jour d’alliance évangélique où nous
entendrons des discours et chanterons
des cantiques et élèverons à Dieu
nos prières, en français, en allemand
et en italien, dans la communion
spirituelle.
Les orateurs seront : P. Calvino
— Hoch — Stocknu'}fci- — Rostan
— J. P. Pons, mod.
Nous attendons 1’ arrivée du modérateur.
d é fl 0 NIQ b' «
MM. Josepli et Samuel Alexander, de la Société des Eunis,
dont M. le ModérEiteur annonçait la
visite aux Vallées par une communication publiée dans notre dernier numéro, ont tenu des réunions
d’édification à la Maison Vaudoise
mercredi et samedi derniers. I.c
premier nous a fait jeudi soir une
conférence sur la Palestine, avec
des vues, en grand, des lieux les
plus célèbres, Bethlehem, le Jourdain, Jérusalem, Nazareth, etc. —et
vendredi son frère nous a fait voyager
à l’aide de projections lumineuses,
dans l’Inde, en Chine et dans l’Amérique ,dii Nord. Ces Messieurs ont
de même tenu des réunions à Angrogiie
Ils comptent visiter les diverses paroisses et nous avons l’assurance que
Dieu y fera beaucoup de bien par
leur moyen.
Conférence. Nous recevons:
Sur 1 ’ invitation du Comité de
Torre Pellice do la Société internationale pour la Paix, M. Joseph
Alexander donnera une conférence
à la Maison Vaudoise, -le mercredi
i6 courant, à 20 h. (8 poin.)
^ M. Alexander parlera, en français,
sur les Congrès de la Paix et spécialement sur le dernier qui a eu lieu
en septembre à Glasgow et auquel
il a assisté comme délégué de la
Société des Amis et d’autres associations pacifiques.
Nous espérons que M. Alexander
qui est déjà favorablement connu
aux VEdlées, iuira un très nombreux
public non seulement de Torre Pellice,
mais aussi des Communes voisines.
Collège. Les examens de réparation et de licence ont commencé,
ces derniers sous la direction de M.
le professeiir Filippi, Commissaire
royal. Le sujet de composition italienne, envoyé par le Ministère, est
le suivant :
Dimostrare come alle riforme negli
ordinamenti scolastici e alla valentia
degli insegnanti debba aggiungersi l’opera
della famiglia 'perche Veducazione della
giopenlti sia Completa ed efßcace.
Riche et beau sujet, mais difficile
pour des jeunes gens de cet âge.
Les deux élèves qui avaient un
examen chacun à refaire, MM. Umberto Cocorda (l’italien) et Guido
Vola (l’histoire), ont été admis. Tous
les élèves de la j.e année du lycée
sont donc licenciés.
Les examens de licence gymnasiale et ceux de réparation ne sont
pas achevés, non plus que ceux de
r Ecole Supérieure.
Ecole de Théologie. La réouverture des cours de l’Ecole de Théologie de Florence aura lieu le 15 octobre, à 3 heures de l’après midi.
Les examens ou grands examens de
la session auront lieu aussi du 15
au 20.
La Tour, Txs fêtes de la Société
ouvrière, dérangées le 21 et surtout
le 22 par le mauvais temps, ont été
reprises le 29. T.a partie la plus intéressante a été celle des courses à
pied au rocher de Castelus et à Bobi.
l.es premiers prix ont été remportés,
pour la première par M. Auguste
Coïsson de la Tour (Colombières),
6
318 —
qui a fait la course à Castelus, aller
et retour, en i h. 25 minutes, et
la seconde, par M. J. Alberico,
boucher, qui a été à Bobi et en est
revenu en moins d’une heure et
demie. Après midi ont eu lieu les
courses à bicyclette, et le soir, des
feux d’artifice, très beaux. 11 est
seulement à regretter que chez nous
ces divertissements publics se fassent toujours le dimanche.
Pour le chemin de fer La TourMont Dauphin. Mercredi 25 Septembre a eu lieu à Briquéras, sous
la présidence du syndic, M. Morina,
une importante réunion du Comité
promoteur du chemin de fer direct de Turin à Marseille par la
vallée du Pélis. Le Comité avait
invité à cette réunion tous les Députés et Conseillers provinciaux ,
communaux ou commerciaux de la
région, ainsi que les industriels, les
commerçants et, en général, toutes
les personnes qui s’intéressent au
projet. Nous regrettons, pour notre
compte, d’avoir reçu la communication trop tard pour pouvoir l’insérer
à temps dans VEcho, mais nos lecteurs qui étaient en mesure de se
rendre à cette convocation en ont
sans doute eu connaissance, soit par
une invitation directe, soit par les journaux. L’ assemblée a été très nombreuse, 3 à 400 personnes, parmi
lesquelles, des députés, des représentants du Conseil provincial, de
la Chambre de Commerce, du Banco
Sconto, de là Société Vaudoise d’Utilité publique et presque tous les
syndics de la vallée. Nombreuses
adhésions de députés (parmi lesquels
M. Soulier), sénateui-s, syndics, etc.
italiens et français.
On fait ressortir l’importance qu’aurait la ligne projetée, la plus directe
entre Turin et Marseille, pour faire
sortir Turin de l’isolement commercial où va la,laisser l’ouverture du
Simplon. On a déjà fait les études
préliminaires nécessaires pour d’autres projets moins avantageux. Il
est urgent d'en faire autant pour le
nôtre. Il faut pour cela environ
15000 francs, dont 4000 sont déjà
souscrits.
On vote un ordre du jour par
lequel l’assemblée, convaincue que
la question n'intéresse pas seulement
la vallée, mais toute la région piémontaise, décide de transformer le
Comité promoteur de local en régional et d’en confier la présidence
à l’hon. Teofilo Rossi, avec un ample mandat de confiance pour faire
les études nécessaires..
Jiisqu’eu cas.satioii. Nous avons
parlé dans le temps d'une action
tijudiciaire intentée au docteur Rivoir
à propos d’un acte nécroscopique
erroné. Le tribunal de Pignerol, considérant que, de quelque manière
qu’on voulût considérer le cas en
question, il tombait sous le décret
d’amnistie, prononça qu’il n’y avait
pas lieu à procès. Le sub.stitut procureur général n’en fut pas ' satisfait
et en appela. La cour d’appel de
Turin confirma pleinement la sentence
du Tribunal. Qui l’aurait cru ! le
zélé magistrat ne se tint pas pour
battu et recourut en Cassation. La
Cour suprême a examiné l'affaire
samedi et a confirmé ce qu’avaient fait
les tribunaux inférieurs, —' Pour
du zèle en voilà.
mis
J. Jalla : Synodes Vaiidois de la
Réforination à l’exil (1536-1686).
1536-1590. Extrait du Bulletin de
la Société de l’histoire du Protestantisme français (Août-Septembre 1901)
19 p.
As.semhlée i^’énérale de la Société Evangélique' de Genève tenue
le 2 mai 1 goI, à l’Oratoire. Soixantèdixième anniversaire. Genève, Impr.
Wyss et Duchène, 1901,
7
f
319 —
llcvue (lu Clii'islianisme social.
Sommaire du Sumé.vu Aiiût-Soyteinlire 1901.
J.-E. Eeel : 1/idéalisme social. — Vhilip
de Bm'jeau: La Société dea prêtre,? des faubourgs. — F. Arhousse-liaslide : Les solidarités
rurales. — G. D. Ilerrun : T<a vraie foi. —
Frank Thomas : Henri Appia. — Léon de
Seühac: Choses à faire: Les jardins ouvriers.
—......Bulletin de l’Association protestante :
Hn pasteur jug’é par un ouvrier, par De
Boyte, — Chronique: Oonféreuces. Les églises
libres et le mouvement clirétion social. Thèses
de Faculté. Eu Amérique. Société chrétiennes
de réforme sociale. Commission d’action morale
et sociale. Un nouveau journal, llest.auraiit
coopératif. Ouvrages reçus.
Les abonnements partent tous du mois de
Janvier. France et étranger: (i francs.
lievue Politique
La ville de Naple.s a été alarmée par la
terrible apparition de la poste bubonique dans
son Port franc. Ou pense que le terrible hôte
a été apporté par des rats logés au milieu
des marchandisca. ü y a^un mois déjà, paraît-il, que se sont produits les premiers cas
suspects, mais ou les médecins n’y ont pas
fait attention ou, ee qui paraît plus probable,
les autorités ont tenu la chose cachée pour
ne pas alarmer. C’est le grand nombre de
rats morts qui a donné l’éveii. Heureusement
le fléau semble être resté isolé au punto
franco, et il est permis d’espérer, grâce aux
mesures énergiques prises par les autorités,
qu’il ue gagnera pa.s la ville. Les cas constatés jusqu’à présent ont été au nombre de
douze ou treize, dont cinq suivis de mort.
Les malades sont tous internés au lazaret de
Nisida et rigoureusement isolés. Leurs effets
sont brfilés et de rigoureuses désinfoctions
sont pratiquées. H y a ])lnsieurs jours qu’on
n’a plus constaté de nouveaux cas.
— Le Czar est rentré dans sa capitale
sans qu’aucun accident fâcheux se soit produit ni pendant sou séjour en France ni au
cours de sou voyage. Tandis que les journaux
nationalistes français expriment tout leur
mécontentement de ce qu’il n’a pas visité
Paris et en rendent responsable M. WaldeckKousseau et ses collègues, qui u’en peuvent
mais, uu journal de Copeiiague anumiee qu'une
entente a été conclue à Dantzig entre le
Czar et rempereur d’Allemagne, en vertu de
hwiuelle la Mandchourie serait proohaiiiemciit
incorporée à la Kn.ssîe. H va sans dire que
la France serait piei.uenieiit d'accord avec
son alliée. Si cette nouvelle est Traie, elie
prouverait que les pvotc.staticms pacifiques
du czar et de .son gmivernement ne doivent
pas être prises an pied de la lettre.
— L’assassin du présideiLt MaoKi)iley [il
s’appelle Ozolgosz) a été condamné à mort.
PeiidaTit le procès il a été d’un mutisme
obstiné. Il n’eu est sorti que lorsqu’à son
arrivée à Ohurn, il a trouvé à l’entrée de
la prison une foule irritée prête à le lyticher
et qu’il il fallu toute l’énergie de la police
pour le sauver de ce genre de mort. Alors
il a exprimé quelque regret de sou crime et
manifesté de la compa.ssion pour M.me MacKinley. Il a ensuite écrit à son père pour
lui demander pardon du chagrin qu’il lui a
causé. Le misérable sera exécuté dans la
prison d’Oburn, au moyen de la chaise électrique.
oSTous avons le regret d’annoncer
le départ de Mis.^ Florpuce Grace
Fra.ser, fille du iiev. William Fraser
de Brighton et de M.rs Fraser 5.
Eavelston, place, Edimbourg.
Miss Fraser est morte à Ballaiguea
(Suisse) le 15 courant, à la suite d’une
douloureuso maladie.
Nous perdons en elle une amie dévouée de notre liglise.
Nous tenons à exprimer à M.rs
Fraser et à sa fille Miss Selina ï.
, Fraser, à 3I.rs Coldstream et à M.rs
Eoxbtu’gh, notre profonde sympathie.
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Entretien complet et 360 fr. par. an.
Envoyer les offres de service à M.
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de santé par le médecin, ainsi que
l’extrait do naissance et de baptême.
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procur.atori, notai, segretari cunuinali 6 a tutl.i gli
uomini d’affar!.
Diamo al ¡ettori la lieta notizia ohe rillustra
scrittore ANTON OUILIO BAlUllLI ha dettato
per la Gazzetta del l'opole un commovente romanzo:
IL PONTE DEL PAR.A-DISO, a cui faranno seguito
racconti originali di noti romanzieri Italiani.
La Gazzetta ilei r«i>iilo ha pure acquistata la proprietà di romanzi di KL V MOKiaRRC, di HENE’DU
l'ONT-JEST e di JlAUllliT, ehe_ ebbero in trancia
successo clamoroso e di altri, che aununzieremo
a tempo debito..
, Coloro che prenderanno l’abbonamento
della Gazzetta del Popolo, direttamente
all’Amministrazione in Torino, o con
vaglia 0 con cartolina-vaglia, riceveranno pure gratultainenla :
1. La Gazzetta del l’opolo dell.a Doineiiica,
settimanale illustrata ;
2. La Cvoiiiicii Agricola, coi prezzi dei principali
Mercati Italiani ed Esteri ;
3. Il liollcttino Uffloiale delle Estrazioni
nanziarie, colla Tabella bimensile dei corsi dei valori
e titoli quotali alla Borse più importanti d’Europa.
L’iibbonauieiito pei’ le quattro piibblicassioni riunito costa:
Per uii mese L. 1,60 ; Per sei mesi fi. 9.G0
Per tre mesi „ 4,80 j Per tsn anno „ 19,20
lii al
¡ijÌLviUlU
Agli abbonati diretti per un’ intera annata
la Gazzetta del Popolo ofFre la scelta fra
i seguenti BOXI;
1- spedizione in fascìcoli della
raccolta delle Le&t/ì,
Decreti e liegoiamenti che saranno emanati dal Governo nei 1901. {Aggiungere una lira per le spese
postdH ).
‘i. TTv , attraentissimo
romanzo di Kly .Montclerc- Volume di oltre GCX) pagine, legato ¿'iVii-Jiifir. [Agf/ìungére centesimi 30 per
li' spc.fii- postaU),
J. JalLA, gdraiit-administrateiir.
i
La Tour — Imprimerie Bessoit,