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îojpcante-cinauième année - Anno VII".
24 Mai 1929
N" 21
DES VALEEEE
PARAISSANT CHAQU£ VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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Par an Pour 6 mois
L. 10,— 6,
. 24,— 12,~
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
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Tout changement d’adresse coûte ço centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Nmnéro: 25 centimes ‘<a<
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....^,.,dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
te MÉDITATION
i
à-
L’homme primitif, ayant le corps tout
.^recouvert de’ poils, où les insectes se caÆçhaient facilement, fut obligé de se cout^*”'Vrir de peaux de bêtes, afin de s’abriter
contre les piqûres des terribles parasites.
L’homme primitif se cachait dans des
grottes, dans des cabanes, dans des huttes,
<•( sous des tentes... ; il construisait ses habitations sur des palafittes, afin d’échapper
aux bêtes sauvages et aux tribus ennemies.
Plus tard nous le voyons chercher un
■ abri plus confortable dans des maisons de
briques et même dans des châteaux et
dans des palais. Le rêve de l’homme moderne est celui de rendre aussi confortable que possible la demeure qui lui sert
M» comme abri.
î Mais l’homme moderne a infiniment plus
de craintes que l’homme primitif. Il craint
tout : la chaleur et le froid, le vent et la
pluie, les ennemis vrais ou imaginaires,
les maladies, les microbes, la douleur phy^ sique ou morale, ’ la pauvreté et, s’il est
riche, les voleurs ; la désoccupation ou le
i- surmenage, la fatigue ou le spleen, les
I" - dangers de la vie et la menace de la mort...
L’homme moderne vit dans la crainte ;
h’ il est donc, au fond, un homme malheureux,.
<i 'h?':
* * *
■ ' C’est dans les distractions et les plaisirs enivrants que l’homme moderne cherche un abri contre la souffrance, la crainte,
le doute et les remords,
- Mais, parfois, il lève ses regards vers le
ciel comme s’il espérait trouver un abri
plus sûr dans l’étendue immense de la
voûté étoilée. Son regard est un point d’interrogation : Qu’y a-t-il là-haut ? Est-il
vrai qu’il existe un Dieu ? Aura-t-il pitié
de moi ? Voudra-t-il me protéger ?
Les femmelettes s’agenouillent, dans les
églises, devant des idoles en marbre, en or
ou en argent ; les hommes, ne pouvant pas
croire aux idoles muettes, froncent les sourcils avec dédain : « Non, "Dieu n’existe
pas ! », s’écrient-ils.
s: * *
Alors, qu’arrive-t-il ? L’homme moderne
imite l’homme primitif. Pour échapper aux
piqûres de la douleur, aux terribles morsures du remords, il s’habille non pas de
peaux de bêtes, mais de vieillies théories
apaisantes des idées fatalistes, des idées
stoïciennes... il parle de la chance, du hasard, ou bien de la volonté inéluctable de
Dieu...
Et voilà que le but est atteint. Puisque
la volonté de Dieu est arrêtée à l’avance,
puisque le mal est inévitable et que Dieu
lui-même le permet, à quoi bon lutter ou
souffrir ? La souffrance n’est-elle pas ridicule et déraisonnable ? Nions-la, nions le
péché, nions le mal et nous jouirons d’une
magnifique tranquillité morale !
4e « 4=
Jamais le chrétien n’envie autant la
tranquillité morale des philosophes que
lorsqu’il lui arrive de commettre une
faute, pas bien grave, peut-être, aux yeux
du monde... mais trop grave pour sa
conscience.
Qu’ils sont heureux ceux qui peuvent
tout jeter derrière eux, sans effort, abrités comme ils le sont par des théories phi
losophiques impeccables ! Le chrétien sent
cruellement sa misère, il sait qu’il est responsable de la faute commise !
« Si j’avais mieux veillé, cela ne serait
point arrivé ! », pense-t-il, et son front se
couvre de rougeur. La honte du péché, le
dégoût de soi-même, voilà ce que les hommes modernes évitent à tout prix, soit
en s’engouffrant dans les plaisirs ; soit en
s’agenouillant devant des idoles complaisantes et muettes ou en niant l’existence
de Dieu ; soit, enfin, en se parant de théories intellectualistes aussi inconsistantes
et fragiles que des toiles d’araignée.
II.
Un enfant s’était endormi, un soir, en
sanglotant, à la pensée que sa mère était
très fâchée contre lui. Elle l’était en effet,
car la faute commise par l’enfant était
grave.
Mais voilà : quelqu’un s’approche du
petit dormeur, se^ penche sur lui et dépose
un tendre baiser sur sa douce figure, encore mouillée de larmes. C’est la mère ; fâchée, encore, et surtout attristée, mais
toujours aimante, car le petit garçon bien
méchant est son enfant à elle, et elle l’aime
de Unit son cœur.
Le petit a-t-il senti le baiser maternel ?
Cela se peut... il sourit, à présent dans son
sommeil, et un soupir de soulagement
s’échappe de sa poitrine. Sa jolie petite
figure a repris l’expression habituelle de
sérénité et de bonheur. Ah ! qu’il fait bon
de reposer ainsi, à l’abri de l’amour d’une
mère aimante !
^ ^ *
Nous oublions trop souvent l’amour inlassable de Dieu qui cherche le pécheur
plongé dans les remords, sentant vivement
et cruellement sa misère.
« Tu es mon enfant — lui dit-il — quelque grave que soit ta faute je te pardonne
car Je t’aime. 'IM es mon enfant, je t’ai
créé ; je connais tous les pièges du
Malin et la terrible puissance du Tentateur... Mon Fils unique ne l'a-t-il pas
expérimentée ?... ».
Fâché, attristé par nos fautes, Dieu ne
cesse d’être pour nous un Père et son
amour est mille fois plus grand que
l’amour de la plus aimante des mères.
C’œt „là que nous trouverons un abri
véritable contre tous les pièges de celui que
Jésus appelait le « prince des ténèbres ».
A l’abri de l’amour de Dieu nous deviendrons des vainqueurs : vainqueurs du
péché, du mal, de la souffrance physique
et morale. La mort même n’aura aucun
pouvoir sur nous...
— Prends courage — nous dit l’Eternel
— tes péchés te sont pardonnés — mais II
ajoute (et nous ne l’oublierons pas ) :
« Va et ne pèche plus ». E. F. C.
Les années ne nous vieillissent pas autant que l’usage que nous faisons d’eUes,
et la manière dont nous les vivons. Les
excès de toutes sortes sont fatals à la durée ou à la prolongation de la jeunesse.
Maiîdejst.
« 4c
On lutte, on souffre et l’on travaille.
Demain sera comme aujourd’hui.
Et le cœur le plus fort défaille...
L’espoir s’en va... tout a pâli.
Pourtant, l’étmc la plus meurtrie
Réfléchit un coin du ciel bleu.
Et la terre en fête lui crie :
Croire au bonheur i c’est croire en Dieu.
M.cne DE PrkssekkË.
Les carrières lechniques el les Vaudois.
L’auteur de l’excellent article ci-dessous,
nous le fait parvenir en l’accompagnant
d'une lettre particulière d’où nous extrayons ce fragment qui, nom semble-t-il,
est tout indiqué pour lui servir d’introduction.
Cher prof. Coïsson,
Je vous envoie ci-joint une note pour
YEcho : je ne prétends pas dire du nouveau, mais je voudrais combattre les préventions que nous avons contre l’industrie et la technique. On oublie un peu
trop que tout devient technique, forcément, en ces temps de rationalisation. Je
ne partage pas l’engouement superficiel
pour la taylorisation. J’ai étudié Taylor
depuis bien des années et le taylorisme à
la mode .est loin de son esprits
Cependant, chez nous, on xwurrait apprendre à travailler un peu mieux. On
sait, hélas ! ce que c’est que peiner à la
tâche, mais c’est contre ce travail de bête
de somme qu’il faut réagir.
Voyez les vallées même les plus reculées de la Suisse ; la vallée de Joux, du
Locle et la Chaux de Fonds où s’est introduite l’industrie ; ü y a du travail
pour tout le monde et aussi du bien-être
‘’’que la terre ne pouvait pas donner.
' Nous avons eu, chez nous aussi, des
gens d’initiative, mais malheureusement
on se laisse prendre la main par des étrangers, faute de bonne préparation : on croit
pouvoir improviser ou singer sans connaître sa partie.
Je ne crois pas à la création de « piccole
industrie alpine » dans le sens que l’entendent les amateurs et les « vüleggianti » ;
il faudrait que nos gens fussent plus artistes qu’ils ne le sont; mais il y a bien
■ de petites entreprises viables qui pourraient naître autour de nos filatures, ou
en relation avec les usines de Villar Perosa.
Nos communes de montagne pourraient
penser à la récolte et même à la culture de plantes médicinales en organisant un petit commerce très productif.
C’était une idée du feu le doct. Rostan.
En France on fait vivre ainsi des communes entières dans le midi.
Si les quelques forges qui subsistent
encore voulaient se moderniser en ajoutant, par exemple, la soudure autogène,
un forgeron capable pourrait trouver
beaucoup plus d’occupations qu’es faisant
le forgeron et le charron.
* « 4:
Limitons un peu le sujet parce que la
technique est nécessaire partout : à l’agriculteur qui doit savoir faire ses greffes,
comme à l’artiste qui doit savoir dessiner ;
restons dans la technique par excellence :
celle qui utih’se les forces et les produits
de la nature dans le travail industriel.
EUe nous intéresse, car que cela plaise ou
non, nous sommes devEint un fait : que
l’industrie a pénétré dans nos Vallées
(c’est, si je ne. me trompe, des Vaudois
qui l’ont introduite) et s’y développe en
exploitant nos ressources naturelles : forces d’eau et matières.
Vous me direz que la population vaudoise ne donne qu’un maigre contingent de
main d’œuvre à ces industries, parce que
le travail de la fabrique ne lui va pas :
le Vaudois, chez lui, préfère ^peiner sur'
son lopin de terre aride ou faire le tâche
ron au petit bonheur plutôt que d’aller
servir des machines. Je sais tout cela,
mais je vise plus haut pour nos jeunes
gens.
L’industrie n’a pas seulement besoin
de main d’œuvre non qualifiée, de simples
bras, qu’elle remplace toujours davantage
par les machines. Il lui faut des dirigeants ; assistants, contremaîtres, techniciens, des hommes en somme, qui sachent
conduire ouvriers et machines.
Pour ces tâches nous ne sommes pas
moins bien taillés que d’autres et nos industriels sont de plus en plus persuadés
que c’est à eux de former leur personnel
en le prenant sur place ; il y a peut-être
des préventions de notre part, autrement
la majorité des dirigeants dans nos fabriques, usines et chantiers, serait vaudoise.
On connaît la réponse : les industriels préfèrent prendre leurs contremaîtres et dirigeants en Suisse, en Allemagne, en Angleterre. Mais pourquoi cela? Parce que
dans certaines régions industrielles il y
en a la race : parce que‘Les carrières techniques et le travail industriel bien organisé forment, avec le technicien, aussi
l’homnae ; lui donnent des habitudes d’ordre, de discipline, d’exactitude et de i)ersévérarice, lui impriment un caractère qui
souvent se transmet de père en fils.
Le technicien apprend de bonne heure
à porter des responsabilités : il est mis en
contact non seulement avec des calculs et
des dessins qui doivent être exacts et
bien au point, mais aussi avec des hommes qui, d’une façon ou de l’autre, collaborent avec lui. Il apprend ainsi non seulement à apprécier les chefs qui les commandent, mais aussi les humbles exécuteurs
ouvriers qui souvent savent donner de
bonnes idées.
Ce type de travailleur est assez rare
chez nous et je ne crois pas que se soit
faute de qualités pour cette tâche : dans
la période pré-capitalistique le Vaudois
avait démontré, au contraire, une bonne
aptitude à l’industrie. Naturellement, ^le
problème à résoudre est tout autre actuellement, avec les grandes entreprises industrielles : mais, comme nous le montre
l’exemple de Turin et province, il y a une
foul^ d’activités auxiliaires de la grande
industrie qui vivent d’eUe et souvent sont
fortement aidées, même financièrement,
par celle-ci et qui peuvent s’exercer loin
des centres, même au fond des Vallées.
Il manque seulement les hoftimes capables et d’initiative pour les entreprendre : attendrons-nous qu’il en vienne du
dehors, ou bien une partie de notre jeunesse ne voudra-t-elle pas s’y préparer
sérieusement ?
Les maîtres d’école, les professeurs devraient encourager ceux qui montrent des
aptitudes spéciales, à étudier particulièrement l’arithmétique, la géométrie et surtout le dessin, et les conseiller dans le
choix d’une école technique ou professionnelle ou d’un appréntissage, et les parents
qui souvent son prêts à faire des sacrifices pour envoyer un fils au lycée, ne devraient pas trouver trop long un bon apprentissage fait dans une usine ou une
fabrique.
Nos écoles secondaires ont le but de préparer, surtout au ministère et à l’enseignement et, comme les autres du Couver-
2
• nement, aux carrières libérales. Nous
n’avons pas d’école ou de cours techniques pour lesquels Pignerol est le centre
le plus proche. Il ne serait pas difficile pourtant d’ouvrir avec le concours des industriels quelque école de dessin et de matières techniques.
Ce serait un premier' pas. Notre jeunesse qui ne se sent pas ix>rtée aux études classiques et qui a des capacités' d’ordre plus pratique qu’intellectuel, pourrait
-être retenue aux Vallées au lieu d’aller
grossir dans les villes la phalange des commis de commerce, si on l’encourageait
dans quelque carrière technique qui pût
être exercée aux Vallées.
Un éloignement temporaire pour suivre
des études ou un apprentissage est inévitable, mais dès que quelque personne
d’initiative et de bonne. volonté, en rentrant aux Vallées, avec quelque idée bien
mûrie et préparé à la mettre à exécution
aura montré que l’on peut faire son chemin même chez soi, il sera vite suivi par
d’autres : du reste nous en avons déjà des
exemples.
Qui rentre vieux, après fortune faite,
n’apporte pas grand’chose au pays qui a
besoin de dirigeants actifs et alertes sachant trouver le travail et l’exécuter :
transformer le dur labeur souvent très
improductif en quelque chœe de plus humain qui corresponde mieux aux besoins
des marchés proches ou éloignés et qui
permette à notre population de vivre de
ses ressources. Th. J.
Monsieur G. W. DREHER.
Il s’en est allé à Dieu le lundi 20 mai,
porté sur les ailes de l’aurore dans la
« Maison du Père ». C’œt une belle vie
chrétienne qui vient de s’éteindre ici-bas,
mais le ciel compte une âme d’élite de plus.
Quitter ce monde le lendemain de la « fête
des cieux ouverts ! ». Naître à la vie éternelle à une heure où l’on entend encore
l’écho des cantiques célébrant la venue sur
la terre de Tesprit consolateur ! c’est une
circonstance qui est une voix de Dieu.
M. Dreher était un des chefs laïques
qui travaillent le plus activement et avec
plus d’amour au progrès de l’Eglise. Ce
noble chrétien a consacré ses talents qui
étaient remarquables, son influence qui
était reconnue, car il confirmait ses paroles par ses actes, ses énergies spirituelles
au triomphe de la caûse de l’Evangile, par
conséquent au salut des âmes. Il a fait
voir qu’un homme peut être à la fois foncièrement chrétien ët homme d’affaires et
que les biens de ce monde sont une grande
bénédiction quand ils sont administrés par
un homme de Dieu et mis au service des
nobles causes.
Nous avons fait sa connaissance il y a
qq^tre ans. Préoccupé de l’avenir spirituel
de ses enfants et de leur instruction religieuse, il voulait les placer dans un milieu
évangélique à mesure qu’ils arrivaient à
l’âge où l’âme plus particulièrement a besoin de subir l’influence d’un entourage
chrétien. Il lui semblait que La Tour répondait à son désir. Et il ne regretta pas
d’être venu.
Depuis nous l’avons rencontré plusieurs
fois. Je répense à nos conversations. De
ces souvenirs deux traits apparaissent distinctement dans cette belle vie, qui lui
donnaient tant de prix. Notre cher disparu
avait la foi simple de l'enfant, mais forte
du croyant convaincu. Il avait une piété
sans ostentation ni formalisme, mais profonde et communicative, qui donnait à son
front cette sérénité, à ses yeux ce regard
joyeux, à son caractère cet optimisme qui
frappaient toux ceux qui l’approchaient.
Sa voix vibrait d’émotion et d’admiration quand il parlait du passé de notre
Eglise, dans laquelle il, voyait l’instrument
choisi par Dieu pour l’évangélisation de
l’Italie. Mais avec quel sérieux il envisageait la responsabilité des "Vaudois de naissance et d’élection vis-à-vis de l’Eghse et
de sa mission ! On sait qu’il s’apphqua
de toute son âme au problème financier.
Il était en effet admirablement qualifié
pour jouer son rôle avec succès.
M. ^Dreher aimait La Tour. Il y venait
toujours avec plaisir quand ses occupatioMPle lui permettaient.
L’Eglise de La Tour occupait une bonne
place dans son cœur. Souvent il nous a
dit sa joie de pouvoir venir de temps en
temps s’asseoir sur les bancs de notre temple, où — souvenir particulièrement
béni pour lui — quatre de ses enfants
reçurent le baptême des adultes. Et nous
voyons encore son visage rayonnant de
bonheur au moment de la profession de foi
faite publiquement par ses enfants.
La paroisse doit à M. Dreher le don
plus généreux pour l’achat de la cloche.
Il tenait à faire passer par la Caisse de
notre Eglise une partie de ses dons en
faveur de nos Institutions de bienfaisance.
L’Asile d’enfance avait en lui un bienfaiteur. Son nom ne figurait pas dans la
liste des membres de la paroisse ; mais
celle-ci avait en lui un ami fidèle qui contribuait largement et régulièrement pour
tous ses besoins.
La dernière fois que nous l’avons vu
c’était au 17 février dernier. La fête vaudoise, à laquelle il n’avait jamais assisté
auparavant, lui fit une excellente impression. L’écho de ses paroles adressées au
public qui remplissait le temple le matin,
puis à l’agape traditionnelle, nous revient
avec sa note dominante : pour que l’Eglise
vive il faut donner, pour donner il faut
se donner. Et nous le revoyons au moment de son départ, heureux, redisant aux
amis qui l’entouraient : au revoir en septembre, s’il ■plaît à Dieu.
Ce n’était pas la volonté de Dieu. Et
nous nous inclinons, soumis à cette volonté
mystérieuse, écoutant la parole de la foi :
Tu ne comprends pas maintenant, tu sauras plus tard.
Quand, il y a quelques jours, la nouvelle se répandit à La Tour que M. Dreher était dangereusement malade, ce fut
le souhait sincère, unanime pour sa guérison, souhait qui était une prière ardente
à Dieu. Et quand le douloureux message
annonça que le soleil s’était brusquement
couché sur cette noble vie, ce fut partout
la parole de la reconnaissance pour le bien
que ce serviteur de Dieu avait accompli
et une puissante intercession au Père céleste en faveur de la famille si douloureusement éprouvée.
Nous adressons à M.me Dreher et à ses
chers enfants nos sentiments personnels
de sympathie profonde, ainsi que ceux de
l’Eglise de La Tour. Nous tenons à les assurer que nous sommes avec eux par le
cœur et en prière.
La nuée des Invisibles s’est épaissie. Si
elle nous contemple avec les yeux du cœur,
pour sûr, elle doit beaucoup prier pour
nous... . nous regardons aussi à elle... et
par delà la nuée, au Soleil des esprits qui
les éclaire d’une lumière qui ne s’éteindra
pas. Jules Tron.
L’Echo des Vallées s’associe au deuil de
la famille Dreher et de notre Eglise tout
entière, qui viennent de faire une si
grande perte. Nous adressons à M.me Dreher, à sÿs enfants, aux vénérés père et
mère du cher défunt, Vexpression de notre
profond regret personnel, accompagné de
nos plus vives et chrétiennes condoléances, et nous les recommandons au Suprême
Consolateur. Réd.
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Courrier d’Angleterre. .
La mort vient d’enlever trois hommes
pieux et doctes qui rendaient un témoignage fidèle à la vérité évangélique. Ces
trois serviteurs de Dieu sont : le docteur
Mayer, une des colonnes de l’Eglise Baptiste, homme érudit, prédicateur infatigable et écrivain distingué ; ayant dépassé
les 80 ans, il a eu une longue carrière
bénie en attirant à Christ les foules.
M. Perrott, un laïque, occupé dans les affaires civiles concernant l’Inde. Père d’une
nombreuse famille, il sut l’élever dans la
crainte de Dieu. Chrétien zélé, il se consacra à faire triompher la vérité dans
1 Eglise Anglicane, à laquelle il appartenait. Il fut un des plus fidèles collaborateurs de VEnglish Churchman, organe du
parti évangélique. Il se consacrait à tout
ce qui a trait à l’avancement du Règne de
Dieu, et il s’intéressa d’une manière particulière à notre Eglise, en recevant chez
lui le collecteur vaudois le Vendredi Saint,
jour où avait lieu un « meeting » dans sa
propre maison, où on pouvait plaider avec
force la cause de l’Eglise Vaudoise en Italie. Sa mort laisse un grand vide et nous
exprimons à sa famille notre vive sympathie chrétienne. Le docteur John Kelman,
qui mourut à Edimbourg le 3 mai, à l’âge
de 63 ans. Il exerça son ministère à Aberdeen, à Edimbourg comme collègue du docteur Alexandre Wlryte, à New-York où il
fut appelé par la richissime Eglise de
Fifth Avenue et enfin à Londres dans une
Eglise presbytérienne à Hompstead. John
Kelman fut un des plus célèbres prédicateurs de la première partie de ce siècle
et fit un bien immense à la classe des jeunes gens universitaires dont il était l’idole.
Nous-avons eu le plaisir de faire sa connaissance à Liverpool, lors du Concile
Presbytérien, et il nous a laissé l’impression d un grand savant,, d’un homme
pieux, se faisant remarquer par sa
modestie.
— La santé de S. M. le roi Georges est
redevenue normale, et les Anglais, afin
d’exprimer leur reconnaissance pour sa
guérison, ont pensé d’ouvrir une souscription pour assurer à la nation les précieux
avantages du radium qui est appelé à
faire des miracles en fait de guérisons.
La souscription a dépassé les 20.000 livres
sterling. En fait de générosité, toujours
pour le même but, un anglais a versé
£ 100.000 aux hôpitaux. C’est bien le cas
de dire : Roi heureux, sujets fidèles !
— S. M. le roi Georges a voulu reconnaître les grands services du général
BramweU Booth, en le décorant de la croix
de l’Ordre of the companions of hoyiour.
Certes cet honneur est bien mérité et est
une preuve que l’on apprécie l’Armée du
Salut ; c’est un encouragement pour ceux
qui continuent cette belle œuvre de salut
et de relèvement social.
— La Chambre des Communes a été dissoute et les électeurs se préparent à la
faire renaître, nous espérons avec de bons
éléments,,envoyant au Parlement ¿es hommes pieux et à la hauteur de leur tâche.
—• Les meetings du mois de mai se succèdent avec rapidité. Cette revue des forces religieuses d’Angleterre indique que
l’on ne dort pas en présence de l’ennemi
qui veille. C. A. Tron.
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La 4"'
des U. C. de i. G. da
Du 23 au 31 mars eut lieu, à PiriapoUs ;
(Uruguay), la IV™° Convention Continen- .
taie des Associations Chrétiennes de Jeu-,
nés Gens du Sud-Amérique, à laquelle
rent part environ 50 délégués représentant des 9 Associations du continent (Buenos-Ayres, Montevideo, Rio de Janeiro,
San Paulo, Porto Alegre, Valparaiso, San- j
tiago de Chili, Concepeion de Chili et ,
Lima) avec un total d’environ 10.000 as- ^
sociés. Il y avait en outre trois délégu^
des Associations du Mexique, un de celles
des Etats-Unis, un du Canada et deux représentants des Unions Vaudoises (mixtes) de l’Uruguay — qui sont indépendantes
et ne se rattachent pas au mouvement ;
unioniste continental — en la personne de
MM. Daniel Breeze et Daniel Davyt. Parmi
les délégués figuraient M. Emmanuel Galland, tout récemment de retour de son
voyage en Europe et aux Vallées Vaudoises,
M. Julio Navarro Monzo, un des plus grands
écrivains contemporains de langue espagnole, M. Jean Mackay, etc. Le Comité
organisateur de la Convention avait préparé un questionnaire qu’il envoya à toutes les Associations et à plusieurs centaines de sympathisants dans les milieux intellectuel, universitaire, politique, et tout
ce matériel de réponses et opinions fut
réuni et présenté à l’Assemblée par dix
Commissions, une pour chaque sujet. Les
rapports des Commissions furent suivis
de longs débats, surtout celle qui traitait
le problème de l’intensification de la vie
spirituelle, le problème de l’œuvre parmi
les cadets, parmi les étudiants et des relations extérieuses des Associations avec
le milieu qui les entoure. Dans toutes les discussions régna le meilleur esprit
d’amour et d’entente et c’est aussi avec le
même sentiment de fraternité et de communion que fut célébrée, le Vendredi Saint,
la Sainte-Cène.
Parmi les conférences, il me faut mentionner celle qui fut tenue par M. Navarro
Monzo, qui nous a parlé des réveils religieux actuels dans l’Amérique du Sud,
qu’il a parcourue plusieurs fois dans tous
les sens, et au cours de laquelle nous avons
été impressionnés, plus encore que par son
immense culture littéraire et philosophique, par les élans de son âme ardemment
mystique et par sa foi en un prochain
grand réveil spirituel qui agitera toute
l’Amérique latine ; foi fondée sur le réveil
des âmes et la recherche fiévreuse d’un
Dieu encore inconnu, que l’orateur affirme
avoir constatée un peu partout, mais surtout dans le Chili, le Pérou et le Mexique.
J’ai reçu une excellente impression des
Associations sud-américaines et des aspirations spirituelles qui les agitent et qui ne
pourront que donner leur fruit.
Le 31, les rpembres de la Convention se
séparèrent avec plus de foi et d’amour
pour la cause unioniste et avec l’espoir de
pouvoir se rencontrer, dans quatre ans, à
Piriapolis, pour la V™= Convention Continentale Unioniste.
Ermakno Costa rel.
-inaiio MM Panii.
Le lezioni avranno termine col 15 Giugno p. V. L’indomani si inizieranno le operazioni di scrutinio finale. Il 17 Giugno si
aprirà la sessione degli esami ; i quali si
svolgeranno secondo il diario pubblicato
nell’atrio dell’Istituto.
Gli esami di Maturità Classica sono fissati per i giorni 20, 21, 22 e 24 Giugno :
prove scritte. Le prove orali verranno
fissate ulteriormente.
Le domande dei candidati ad esami di
ammissione alla 1“ ed alla 4" classe del
Ginnasio e allá 1'' classe del Liceo — come
pure quelle dei candidati ad esami di idoneità alle varie classi — devono presentarsi entro il 31 Maggio, in carta legale
da L. 2, controfirmate dal genitore 0 da
chi ne fa le veci.
Per maggiori informazioni rivolgersi al
Preside : Davide Jah'er.
ì
3
CHRONIQUE VAUDOISE
Ponr le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital da Pomaret.
Listes précédentes
L. 14.658,06
"• M'mes et Mrs :
Union Vaudoise de Marseille,
par M. D. Pontet »
David Pontet, Marseille >>
Fanny Barai, Milan »
■Comm. -David Pellegrini, Turin, en mémoire de sa chère
femme »
222,—
37,
15,
500,
(A suivre).
Total L. 15.432,06
* * *
BOBI. I^e 18 c., dans le temple tout
orné de fleurs blanches, a eu lieu la bénédiction du mariage de M. Etienne Allio,
de la Ruà du Villar, avec M.Ue Marie Bertin, de la Ville.
Nos vœux les plus sincères de bonheur
et de vie heureuse accompagnent les chers
époux dans la nouvelle vie qui commence
pour eux. j.
LA TOUR. Bienfaisance. C’est avec plaisir que nous avons revu, vendredi dernier,
M. David Pontet, président de l’Union Vaudoise de Marseille, et qui, avec les salutations de sa Société pour les Vaudois des
Vallées, nous a remis les contributions que
voici, ]X)ur nos Institutions de Bienfaisance : Aux deux Hôpitaux, Frs. 200 A l'Orphelinat, 100 - A l’Asile de SaintCermain, 50 - A l’Asile de Saint-Jean, 50
- Pour le Lit B. Léger, 300.
Au nom des Institutions nous remercions M. Pontet et les Vaudois de Marseille pour leurs dons, et puisque M. Pontet compte s’établir à Bobi, nous espérons
•que son successeur voudra bien s’intéres
»
.-ser comme lui à nos Institutions.
Nous souhaitons aussi que dans chaque
ville, en Italie et surtout à l’étranger, ou
Il y a plusieurs Vaudois, celui qui a le
plus de temps disponible, ainsi que le
plus de bonne volonté, se mette à la tête
pour recueillir les dons des compatriotes.
Souvent il suffit que quelqu’un commence
poùr que les autres continuent et qu’un
exemple comm,'j. celui de M. Pontet soit
imité par plusieurs. e. e.
— La séance publique de chants, récitations, dialogues, jeux, etc., donnée dimanche dernier par les enfants de nos écoles
communales « pro dote scuola », au Théâtre Trento, attira naturellement un nombreux public de parents et amis des enfants, d’amis de l’instruction. La cérémonie est ouverte par le chant de Giovinezza,
suivi d’une allocution de circonstance du
« segretario politico », doct. Paltrinieri.
Suit le déroulement du beau programme,
si soigneusement préparé par notre corps
enseignant. Fort admirées les scènes... costumées et mimées et leur mise en 'scène
impeccable. Tous les niunéros du programme sont, d’ailleurs, chaleureusement
applaudis et, à ce qu’on dit, la recette fut
des plus satisfaisantes.
•— Conférence. Jeudi, 30 c., à 16 h., aura
lieu, à l’Aiüa Magna du Collège, une conférence du général M. Luciano Merlo, sur
ce beau sujet : Dalmazia nostra. Conférence donnée sous les auspices de l’Association Legionari di Fiume e di Dalmazia.
Le public est cordialement invité à assister à cette « testimonianza di fervente italianità. e di solidarietà coi fratelli dell’altra
sponda ».
— Un nouveau concert de bienfaisance,
vocal et instrumental : soprano, baryton,
piano, violon, violoncelle, chœurs vocaux,
etc., avec un très beau prograjmme, aura
lieu samedi 25 c., à 20 h. 30, à l’Aula Magna. Se procurer les billets à temps pour
s’assurer une chaise.
MASSEL. Le Bazar de l’Ascension a eu
lieu comme toutes les années, favorisé,
cette fois, par une belle journée, qui a
amené dans notre alpestre paroisse un bon
nombre de visiteurs. Beaucoup de mouvement au buffet et au banc des ouvrages,
ou étaient exposés les produits de l’aiguille
des membres des deux Unions des Mères
et des Filles. Et lorsque tout le monde
s’est retiré, une somme rondelette est restée aux mains des deux Unions pour leurs
contributions aux œuvres diverses et la
bienfaisance.
Le culte du dimanche des Mères a été
dédié aux enfants sans mère, et la collecte
pour l’Orphelinat a donné un résultat
satisfaisant.
L’après-midi, un entretien intime réunissait les membres des deux Unions pour
célébrer la fête des Mères. Il y eut des
chants, des récitations! l’immanquable thé
garni (et bien garni) et beaucoup de gaîté
de part et d’autre. ni.
PRALI-RODORET. Dimanche dernier les
enfants de l’école du dimanche des deux
paroisses se sont donné rendez-vous pour
leur promenade annuelle, à Galmpunt, magnifique plateau qui domine les deux Vallées. Nos moniteurs et monitrices qui les
accompagnaient organisèrent un magnifique programme de jeux et de chants, suivis d’une courte allocution de MM, Rivoire
et Fuhrmann, qui distribuèrent ensuite
aux enfants intervenus une plaque de
chocolat et... d’autres douceurs...
Somme toute, la journée a été bonne et
laissera, nous l’espérons, de joyeux souvenirs chez tous les participants.
— Les deux paroisses ont nommé comme
délégués à la prochaine Conférence et au
Synode MM. Louis Pons, ancien, et R. Rivoire, candidat en théologie, pour Rodoret : Alexis Rostan, Edmond Grill (Pommiers), Louis Richard (Rome), pour Prali.
f.
PRAMOL. Les jeunes attendant des
temps meilleurs pour... se marier, les vieux
fêtent les noces d’or!
Une belle famiUe d’une quarantaine
d’enfants (enfants, petits-enfants et arrière petits-enfants) avec un nombre à
peu près égal de parents et amis, se trouvaient réunis dernièrement autour de
M. et M.me Henri Reynaud pour célébrer
le 50™® anniversaire de leur mariage. Un
culte de circonstance, présidé par le Pasteur dans l’école bondée, ouvrit l’heureuse
fête de famille. M. Reynaud (Barba Henriot), qui a été ancien de Peumian nombre d’années, voulut rappeler à ses enfants
quelques-unes des interventions de Dieu
dans sa vie de père de famille, les exhortant, avec toute la force de son amour, à
lui être fidèles.
Nous félicitons encore nos chers époux
demandant à Celui qui les a bénis jusqu’ici d’illuminer, par sa grâce, leur chemin jusqu’au terme.
— Notre culte de dimanche, 12 mai, a
été consacré à la Mère. Bon nombre de
coiffes blanches et de « fleurs blanches ».
Dans l’après-midi, une cinquantaine de mères — toutes en coiffe — se donnaient
rendez-vous à la cure où l’Union des Jeunes Filles, en costume vaudois aussi, voulut faire les honneurs de la maison et dire
encore aux mères, par un petit souvenir
— qui eut tout l’air d’être bien agréé —
leur amour et leur reconnaissance. Eep.
PRARUSTIN. Jéudi 16 c., le hameau des
Fransoi était en fête. M.lle Madelaine
'Avondet, bien connue et très appréciée
pour son sérieux et son amabilité, s’unissait en mariage à M. Michel Avondet, de
l’Envers-Portes, mais domicilié depuis plus
de dix ans aux Fransoi. Non nioins de
douze « harere » furent offertes aux mariés et aux nombreux parents et amis invités, pendant les deux jours qu? dura
la fête. Nous croyons interpréter les sentiments des amis de la chère famille Avondet en renouvelant ici les souhaits de bonheur qui ont été faits aux époux par la
bouche du Pasteur. Une Amie.
VILLESECHE. Fête de chant. Nous
avons eu le privilège, le dimanche 12 mai,
de réunir, dans notre temple des Clos, les
enfants des écoles du dimanche qui sont
venus à la « fête de chant pour le Val
Saint-Martin ». Un bon nombre de personnes, Venues d’un peu partout, a pu entendre les jolis chants d’ensemble qui ont été
enlevés avec beaucoup d’entrain. M. Guido
Comba, pasteur du Pomaret, et le Pasteur
de Villesèche, adressèrent aux enfants et
aux grandes personnes quelques mots de
circonstance. A la fin de la réunion, tan
dis que les enfants grignotaient leur picotin, les moniteurs se réunissaient pour
une fraternelle tasse de thé dans la
grande école ; on ne reçut pas la pluie ;
c’était dans le programme... m.
Pour les futurs instituteurs. Justement
préoccupé de voir que le nombre des jeunes gens, désireux de se consacrer à l’enseignement élémentaire, est en constante
diminution, le Gouvernement vient de décider d’accorder des facilitations à ceux
d’entre eux qui auraient le désir, sans.
avoir les moyens, d’entreprendre les études magistrales.
Et d’abord, un projet de loi autorise la
constitution de nouvelles écoles magistrales
masculines (uniquement) dans plusieurs
petits centres, où l’on enseignera, à côté
des autres branches du programme, l’agronomie et la comptabilité rurale. Ensuite,
alors qu’on se propose d’élever légèrement
les taxes scolaires pour les jeunes filles,
les élèvfô de sexe masculin vont être totalement exonérés, dans le cours supérieur, de ■toute taxe et seront même remboursés de la taxe de fréquence de la 4™“
classe du cours inférieur. Enfin, on va
créer, à leur intention, des bourses et des
placœ gratuites dans les collèges (convitti)
communaux et provinciaux.
L’écatombe de Cleveland. Tout dernièrement, un incendie, dû à une formidable explosion des pellicules qu’on employait pour les rayons X et qui' étaient
gardées dans le laboratoire, se développa
avec la rapidité de la foudre dans la
« grande clinique » de Cleveland (EtatsUnis) et causa la mort immédiate de 125
personnes — malades et personnel — sans
compter une vingtaine de mourants et un
grand nombre de blessés.
* S:
Le Canal du Nicaragua. Le Sénat des
Etats-Unis a approuvé un crédit de 150.000
dollars pour les études topographiques en
vue de la construction d’un nouveau canal
de communication entre l’Atlantiaue et le
Pacifique. Le Canal de Panama, fonctionnant 16 heures par jour, est à peine suffisant, actuellement, au passage des navires qui désirent le traverser ; mais l’on
prévoit que dans dix ans il ne le sera
plus. Il faut donc un nouveau débouché,
pi l’on ne veut pas que le trafic, en continuel accroissement, ait à en souffrir. Le
canal prqjeté traverserait les zones qui
côtoient le lac de Nicaragua et aurait une
longueur de 183 milles contre les 47 de
celui de Panama. Il s’agit donc d’un travail de proportions colossales. Le canal
commencerait sur l’Atlantique, près de StJean del Nuorte, en utilisant le fleuve StJean qu’on remonterait jusqu’au lac Nicaragua ; du côté du Pacifique, on compte
faire passer le canal à travers du lac Managua et le prolonger jusqu’à la baie de
Fonseca. Il y aurait aussi un parcours plus
bref en ouvrant le canal directement ^vers
l’est du lac Managua. D’ailleurs, quel que
soit le parcours qu’on choisira, les navires
allant de Ne'w-York à San Francisco épargneront un jour de navigation, et ceux qui
viennent de la Nouvelle Orléans, deux
jours.
» * *
D’après « Foi et Vie », un grand journal américain comprend, en moyenne,
le personnel suivant ; Direction et administration, 48 employés ; informations, 466 ;
publicité, 366 ; mécaniciens, 130 ; imprimeurs, 260, etc.-, soit environ 2.070 (!) personnes occupées dans un seul journal publiant plusieurs éditions quotidiennes, plus
une quinzaine de suppléments illustrés le
dimanche. En 1923 il y avait 2.398 quotidiens aux Etats-Unis et 14.608 hebdomadaires, représentant un capital de bien
plus d’un milliard de dollars. Chaque grand
journal a sa fabrique de papier. Les journaux américains ont des bureaux admirablement agencés et organisés dans le monde
entier. A Paris seulement, 64 journaux
américains ont leur bureau, occupant de
huit à cent employés’!...
Un enfant prodige. Un garçon de 12
ans, Yclmdi Menuhin, de San Francisco
(Californie), vient d’arriver à Paris pour
y donner un concert. C’est le fils d’un couple de juifs russes, mariés fort jeunes,
alors qu’ils étaient encore étudiants des
écoles secondaires. On raconte, de sa petite enfance, des choses étourdissantes, prodigieuses : à l’âge d’un an il assiste, dans
les bras de sa mère, à un concert symphonique et en est si fort impressionné qu’il
jette le biberon et demeure attentif pendant toute la durée du ^ectacle ; deux ans
plus tard, à un autre concert, il demande
qu’on lui donne le violon d’un fameux violoniste qui va devenir son professeur lorsque l’enfant aura à peine cinq ans ; à six
ans, il joue du violon dans un concert public à San Francisco, et, il y a deux ans
de ceci, il s’était produit en public à Paris
même, émerveillant tout le monde par sa
prodigieuse virtuosité. On. pourrait croire
que ce petit génie soit un anormal ; il n’en
est rien, à ce qu’on dit : il est robuste, plein
de santé, normalement développé ; la musique ne lui est pas imposée, il l’étudie
pour son plaisir, et n’œt nullement orgueilleux de son génie musical qu’il semble ignorer, n’ayant jamais lu les élises hyperboliques que lui décernent les journaux. De
l’avis des critiques américains et allemands, cet enfant de 12 ans serait un
des plus « surprenants interprètes » de
Beethoven.
Abstinence • ecclésiastique. Une enquête
faite en Allemagne établirait que sur
16.000 pasteurs, 1,500 font partie de la ligue des abstinents (plus du 9 0/0), et-sur
22.000 prêtres, 800 sont inscrits à la ligue
(un peu moins du 4 0/0).
Incroyable mais vrai. 'Voici une nouvelle
qui a fait le tour de la presse, en Suisse
et ailleurs, et qui va vous édifier. Le curédoyen de Bellinzona (Canton Tessin), par
pne annonce insérée dans la feuille officielle du Canton, a invité ses paroissiens
à « faire la chasse aux nombreuses Bibles
protestantes (!) se trouvant dans le Canton», ainsi qu’aux livres religieux ou immoraux, et à les lui remettre ou bien à les
détruire. Et veuillez lire la suite ; « Celui
qui en livrera le plus grand nombre pourra
faire gratuitement un voyage à Lourdes ».
N’est-ce pas que c’est tout simplement
énorme ? Aussi la Gazzetta Tidnese a-t-elle
vivement protesté contre l’insertion d’un
pareil avis « dans l’organe officiel du
Gouvernement ».
■DII FEI LI SOEIEIl IIIIIEI IHIIMIU E F0USHEU.
4'^ Lista - Aprile 1929.
Riporto L. 24115,15 — iS. Diego Californico :
Chiesa Battista, L. 333,50 — Vado Ligure : A.
, Peranzoni, 20 — Rivalla Bor'mida : P. Rocca, 50
- B. Ferrare, 50 — Abbadia S. Salvatore : Cappelletti, 10 — Bergamo : Comunità Evangelica,
370,25 — Torre Pellice : Cliiesa Valdese (1928),
350 — Roma : Prof. A. Taglialatela, 58 — Palermo : Rag. M. Hicliichi, 50 - Cliiesa Metodista Weselyana, 55 - G. S'Ciideri, 23,50 - Chiesa
Evangelica Italiana, 24 — Messina: ,A. Tacchella, 10 — Reggio Calabria : D. Salerno, 10
— Boscoreale : Chiesa Battista, 20 — Inverso
Pinasca : G. Léger, 10 — Corleto Perticaro ;
M. Laviiii, 10 — Pistoia : U. Bazoli, 10 —
Genoi:a : Chiesa Valdese, 140 — Basilea :
Chiesa Metodista Episcopale, 50 — Plmidia :
V. Adorno, 10 — Bari : Chiesa Battista, 42,35
_— Parma : Sergiacomi N., 10 — Latiano : G.
.Settembrini, 10.
« RICORDANDO ». Palermo : G. Scuderi,
•L. 107,50 — Roma: «Ricordando il prof. D.
Ciampoli », coll, dal prof. E. Taglialatela, 300
— Interessi, 56,70 — Somme sotto lire dieci,
67,50. — Totale 4“ Lista L. 26373,35.
I doni e le offerte sono ricevuti con gratitudine dal doti. Enrico Poìis - Foro Italico, 25
- Roma 1.
Jean Coìsson, cUriMteur-responsaJble
Torre Pellice - Imprimerie Alpine
Enrico Schalck, le famiglie Courtial,
Muston, Gibert e la fedele Clara Onesti,
che per molti anni ebbe cura etm devozione,
e amore figliale della cara Estinta, Signora
profondamente riconoscenti per le tante
prove di affetto e per l’imponente manifestazione di simpatia, ringraziano di
tutto cuore.
Institutions Hospitalières Vaadoises.
Dons reçus pendant le premier trimestre 1929.
Hôpitaux :
Collecte au Quartier de la Rai'odera : RosUn Jean, L. 5 - Armand-Pilon Alfred, 1 Famille Danna, 5 - Rostan Paul, 1 - Bosc Joseph, 3 - I. E. M., 10 - Armaiid-Hngon, 20 Plavan Heni'i, 3 - Peyrot Louis, 2 - Fraclie
A., 5 - Armand-Pilon Barthélemy, 4 - Jouve
Daniel, 5 - Annand-Pilon Daniel, 2 - Boretto
Ange, 2 - Cesan Henri, 4 - Rostan Auguste, 2
- Peyronel Mêlante, 3 - Giordan Ixuiis, 5 - Janavel Michel, 2 - Finche Henri, 5 - Giaime
Etienne, 2. Total L. 91.
Collecte an, (Quartier de Sainte-Marguerite :
Ballila' Emile, L. 5 - Balnia Jacques, 5 - Bein
Louis, 5 - Bosc Etienne, 6 - Famille Rostan H.,
4
5 - Bellion iM., 10 - ILirgon Amelie, 10 - Bert
Henri, 5. - Constantin Jean, 5 - Bert Louis, 10
- FamiUe Bert, 10 - Ovidry Paul, fils, 10 - Bein
Henri, 5 - Bongo Blba, 10 - Famille lìivoiie
Rodolphe, 5 - Vola Daniel, 5. Total L. 111.
Collecte au Quartier de l'Envers : Famille
Rivoire, L. 3 - Famille Eynard, 5 - Roland
Louis, 2 - dalla Henri, 2 - Pellegrin Jean, 3 Famille Gonin, 2 - Famüle Rdlancl Siisette, 1 Famille Favat Oreste, 6 - Rivoira Pierre, 2 Roland Jean, 10 - dalla David, 5 - N. N., 5 Michelin David, 5 - Roland Auguste, 2 - dalla
Raul, 5 - FanùHe Léger, 2 - Roland Louis, 5 Rontana Daniel, 5 - Roland David, 4 - Roland
Béniy, 2 - Derelitto Théobald, 1 - Hugon Paul, 5
- Roland Raeliel, 5 - Roland Lydie, 5 - Gamba
Frédéric, 2. Total L. 94.
Collecte au Quartier des Copiers : Vola Zaira,
'L. 1 - Mondon Jacques, 2 - dalla Pierre, 5 Giaiiue Henri, 2 - Charbonnier Henri, 5 Giaime Jean, 5 - Ricca Jacques, 4 - G. Bonjour, 5 - Agli Sévérine, 5 - Rostan Jean Jacques, 5 - Chauvie Paul, 2 - Meynet Germaine,
7 - Avondet Alexandre, 5 - Charlxmnier Etienne,
5 - Ricca Robert, 3 - dalla Daniel, 2 - Poët
Charles, 2. Total L. 77.
M. et M.me Christenson, La Tour, L. 10 M. Jean Romiauo, Id., 50 - B. et Ph. Grill, Id.,
50 - Les enfants de iM.me Ayassot-Charbonnier, en Boftvenir de leur mère, 100 - Caroline
Fontana-Roux-Buffoli, Milan, 400 - AdeUne
SeUi, Rome, 75 - FamUle Eli Jahier, pasteur
-émérite, La Tour, 25 - Alexis Balmas, Sampierdarena, 50 - Chev. off. Frédéric Margaria,
La Toui’, 25 - Chev. Ep. Ayassot, SaintrJeah,
en souvenir du prof. Magigiore, 25 - En souvenir d’André Turin, Id., ses enfants, 100 - N.
M., province de Rome, 100 - François Soulier
(Menusans), Saint-Germain, 10 - François Plavan, La Tour, 10 - Daniel' Grand, Colonia Valdenso, 50 - Susette iMalan, Saint-Jean, 10 Remerciant Dieu de pouvoir travaiUer pour
Lui, Saint-Germain, 25 - M.me R. AmbaneUiiBeuech, Genève, 10 - Bozzi, Vidossich & C., Milan, 1.000 - Conseil d’EgUse de Via Fabbri,
MUan, en souvenir de son membre M. Tito
Peranzoni, 200 - M.me Caroline Sibille, La
Tour, en souvenir de M. Jacques Gay, 200 M.me Alexandrine Rostan (Guichards), La
Tour, 15 - Elisée Bonjour, Colonia Vaidense, 33
- Joseph Long, Saint-Jean, 20 - Familles Pons
et Karrer, La Tour, 10 - ¡Pharmacie Geymonat,
Id., 100 - Auguste Coïsson, missionnaire, Afrique, 30 - Marie Garnier-Garnier, S. Gustavo,
121 - Aw. Etienne Peyrot, Pignerol, lOOi Doct. Matldlde et doct. Auguste Bonnet, SaintJean, en souvenir de leur mère Marguerite
Bianchi veuve Bonnet, 200 - Caroline Gay-Durando, La Tour, id.? 20 - Ida Gay, RL, id., 10 Eglise de Müan, 125 - Matliilde et Paul Gîiy,
La Tour, en souvenir de leurs sœurs Caroline
Boër, Marie Pons et Adèle Tron, 75 - Soulier
Eli, Pramol, 10 - G. Rostan, podestat, Pral, CO
- Céline RoBtan-Richard, M., 40 - ¡Bon nous
Jean Daniel, Crouset, en mémoii-e de son gendre Robert Ghigo, 50 - CaUet Pierre, Envers
Pinache, 5 - Ghigo-Ribet Caroline, Perrier, 50
- Malanot Frédéric, Hôpital de La Tour, en
mémoire de sa mère, 20. Total L. 3.992.
Dans'le N. 20 du journal, aux dons pour
l’Orphelinat, des «Vaudois de^ Etats-Unis»,
au Ueii de «dollars 18,8 ; L. 38-3,00» lire : « dollars 47 à 18,8 : L. 883,60 ».
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