1
M, B. Léger, pasteur
PERRERO
(¿uaraute-dBUxième aimé«.
12 Avril 1907
- . W
l.-S
-<i
O
O
ü
H
H
Ah
S
O
a
L ÉCHO 1)ES VALLÉES
JPA.RAISSAJV'T <i'HAQIJKÍ VB>IVIDRKr>I
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaiuloises . Kr. 2,50 - Italie . . Fr 3,00
Etranger......................................... 5’
Plus d’un exemplaire à la même adresse, ehaonu ! ”4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,"
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Vienne ... 300
On s’abonne: à 'l’orre Pellice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs.
1/ abonnement se paye d’avance.
Annonces ■. S’adresser à P Imprimerie Alpine; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tonm, prof.. Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
(d
H
U>
O
h
<
U
M
>>
<
H
%
D
0
O
1
M
H
O
O
SOMMAIRE ;
A nos abonnés — Ephémérides vaudoises
— Lettre d’Amérique — Un défi qui
restera sans réponse — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Revue
politique — Souscription — Feuilleton:
La notion de l’église d’après le N. T.
(fin).
A nos abonnés
Si je vous disais que les trois cin: quièmes environ d’entre vous n’ont pas
encore jugé à propos de régler leur
abonnement de l’année courante ; que
^ bon nombre d’autres n’ont même pas
soldé celui de l’année dernière, Vous ne
,s; nie croiriez pas. C’est pourtant l’exacte
' vérité; et ce qui n’est pas moins vrai,
c’est que si nous sommes forcés d’attendre votre bon plaisir, l’imprimeur,
„. lui, n’attend pas.
Veuillez donc, s’il vous plaît, et sans
retard, vous mettre en règle avec nofel' tre caisse qui sonne creux. Et, à propos,
f s’il nous répugne de tendre la main —
y nous ne l’avons jamais fait — nous re
cevrions cependant avec reconnaissance
les dons spontanés à l’instar de celui
d’un ami de Turin qui préfère demeurer anonyme, mais qui n’en a pas moins
droit à notre gratitude.
L’Administrateur.
ËFHtMËÛISES VMDOISIS
7 Avril
Transfert de Pascale de Cosenza à Naples
Giovan I.uigi Pascale passa à peu
près deux ans en Calabre, dont une
bonne moitié en prison.
Il devait être arrivé à La Guardia
1558; dès le 8 Mai 1559 il était
prisonnier à Fuscaldo où il resta plus
de huit mois. Le 3 Janvier 1560 on
voulait le traduire à Naples mais la
mer était trop mauvaise pour partir et
on finit par le conduire à Cosenza le 20
Janvier (Lentolo « Historia » 278) Il
fut enfermé à Cosenza près de trois
mois, jusqu’au 15 Avril, date à laquelle
on le fit partir pour Naples, en route
pour RomV sa destination finale.
Nous n’avons sur son voyage de
Cosenza à Naples que sa courte lettre
aux amis de Genève, écrite de Naples
le 10 Mai 1560 (Lentolo 306.) Mais
elle nous donne des détails navrants et
nous permet de nous représenter exactement ce que fut ce voyage.
La caravane se composait des gardes
P dont le chef était Espagnol, et de 26
prisonniers, donVzz étaient des galériens
qui marchaient à la file indienne attachés tous au cou par une longue chaîne.
Les quatre autres étaient Pascale et
trois autres persécutés pour la religion;
ils avaient pu obtenir, en payant une
espèce de rançon au chef, de ne pas
être attachés à la chaîne, mais ils avaient
les menottes ; et Pascale dit que le
chef eut soin de les lui serrer si fort
que ses bras s’enflèrent bientôt et les
fers entraient dans les chairs lui causant une douleur si insupportable qu’il
dut se dépouiller du dernier argent qui
lui restait pour obtenir que le chef lui
desserrât les menottes. On ne leur fit
pas souffrir la faim, ajoute Pascale,
mais on les fit dormir la nuit sur la
terre, sans leur donner un peu de
paille comme on la donnait aux bêtes
de somme. Et ce voyage dura neuf
longues journées, jusqu’au 24 Avril, où
enfin on entra à Naples et nos prisonniers furent écroués au « Carcere criminale ».
Il n’y a pas de doute sur la route
suivie.par notre martyr, c’est l’ancienne
route de Cosenza à Naples que l’on
parcourait encore en diligence il y a
vingt ou trente ans, par Castrovillari,
Lagonegro et Eboli ; un parcours d’environ 360 kilomètres. Nous pouvons donc
compter que nos prisonniers firent en
moyenne 40 kilomètres par jour. Impossible évidemment de fixer leurs étapes
avec parfaite exactitude. Cependant,
nous pouvons nous les représenter s’acheminant le long des rives du Crati
par une contrée fertile et les villages
de Tarsia et Cammarata pendant les
deux premières journées, jusqu’à Castrovillari ; le troisième jour nous les
voyons monter par Murano la vallée
qui s’étend au pied du Mont Pollino
et^ puis traverser l’aride plateau du
Campo Teresa pour faire étape à Rotonda;
le quatrième jour, par Castelluccio, Lauria et les vallées sombres où gît le
lacus Niger (lago di Gerino) ils arrivent
peut-être jusqu’à la ville de Lago Negro ;
le 5.ème jour, descente par Casalnuovo
à Padula ; le ô.ème jour par Diana et
Sala et la vallée du Calore, au Forum
Popilii, aujourd’hui Polla ; le 7.ème
jour ils gravissent la montagne puis
descendent par le ravin que traverse
aujourd ’ hui le viaduc dit ponte di
Campestrino, à Partosa et Auletta, et
atteignent Eboli ; d’où, dans les deux
jours suivants, ils atteignent Naples,
franchissant les 80"kilomètres qui leur
restent à parcourir,^ par la route bien
connue de Salerno et Nocera.
Toutes les localités baignées par les
larmes, et le sang de nos martyrs doivent nous intéresser vivement. Dieu
veuille que bientôt, comme nous avons
eu la joie nous-même (il y a bientôt
10 ans) de prêcher l’évangile publiquement à Fuscaldo et à Cosenza, des
pasteurs Vaudois puissent annoncer
l’évangile sur tout le parcours qui nous
rappelle neuf jours de tortures souffertes
par Pascale !
Teofilo Gay.
lITTBE FIMÊWPE
Colonies Vaudoises de l'Uruguay
Mars 1907.
Monsieur le Directeur,
Je profite d’un jour de pluie, mais
d’une pluie aussi bienfaisante que copieuse, une vraie bénédiction après des
mois de sécheresse, et pour laquelle
nous devrions rendre à Dieu de sincères
actions de grâces ; je profite, dis-je, d’un
jour de pluie pour tracer quelques
lignes destinées à VEcho. Si elles ne
valent pas grand’chose, elles seront tout
au moins une nouveauté pour vos lecteur qui ont depuis longtemps vu rentrer
dans le silence les anciens correspondants de l’Uruguay.
La Union Valdense vous donnera
d’amples détails sur la Conférence Vaudoise du district Sud Américain; mais ce
ne sera que dans un mois environ,
voilà pourquoi je puis vous en dire
un mot en attendant mieux.
Elle s’est réunie du 24 au 27 Février
écoulé, au sein de la nouvelle église
de Tarariras, dans la salle de culte que
nos frères y ont construite, il y a quelques mois seulement. Tarariras est à
55 kilom. de Colonia Valdense ; mais
la majeure partie de cette distance, qui
n’est pas énorme, peut être parcourue
en chemin de fer. Comme le local qui
devait recevoir la conférence ne peut
guère contenir au delà d’une centaine
de personnes, on avait construit pour
la circonstance une espèce de hangar,
couvert de branches d’eucalyptus, et
d’où l’on pouvait entendre, et même
voir,sans difficulté aucune. C’était «comme à la campagne » sans doute ; mais
on y restait au frais, en dépit de la
forte chaleur de ces jours-là, de sorte
que l’idée en a vraiment été heureuse
et l’on peut dire avec raison que la
nombreuse assistance a pendant quatre
jours consécutifs, bondé le local dedans
et dehors. Si l’intérêt pour les choses
de Dieu était en rapport avec l’assiduité
générale aux séances, quelle puissance
pour le bien n’aurions-nous pas 1
Le service du Dimanche avec Sainte
Cène, fut présidé par M. H. Pons, aidé
de M. Bounous, et dans l’après-midi
il y eut des réunions dans quatre endroits divers, à des distances variant
entre 15 et 35 kilomètres.
Furent appelés à former le Bureau
définitif MM. H. Beux, pasteur, Jean
Bonjziur et L. Jourdan, anciens de
Colonia Valdense.
Toutes nos églises étaient repré.sentées à la conférence, à l’exception de
celle d’iris qui n’envoya ni députés ni
rapport ; mais on ne put que regretter
vivement l’absence des deux doyens du
corps pastoral MM. Ugon et Bounous
Ce dernier, en effet, dut rentrer chez
lui le Dimanche même, et se trouva
ensuite empêché de retourner.
L’espace que vous pouvez m’accorder ne me permet pas de passer en
revue les travaux de la conférence. Selon la règle en vigueur ici, on étudia
les questions importantes à mesure qu’un
rapport en fournissait l’occasion ou le
demandait. Celle du Baptême a peutêtre été la principale. Déjà précédemment, elle avait plus d’une fois occupé
l’assemblée, et l’on avait décidé de ne
plus admettre de parrains qui ne soient
membres d’une église évangélique. Cette
mesure était sans doute plus nécessaire
qu’aux Vallées, ici où les mariages mixtes, les parentés et les amitiés mixtes,
sont malheureusement à l’ordre du jour.
On avait également recommandé que
les baptêmes soient célébrés dans un
lieu de culte et pendant le culte. Cela
à cause des nombreuses personnes qui
veulent bien faire baptiser leurs enfants
afin qu’ils ne soient pas des *infieles»,
mais qui ont en horreur tout service
religieux.
Le . point le plus important restait cependant intact. Devons-nous administrer le baptême aux enfants des incrédules avoués, de ceux qui ne veulent
avoir quoi que ce soit en commun avec
nous, et de ceux dont la conduite est
ouvertement condamnable ? Le rapport
de Tarariras présenta la demande, appuyant son avis contraire sur le fait
que nos catéchismes et notre liturgie,
d’accord avec la Parole de Dieu et la
conduite apostolique, ne parlent que
du baptême des « adultes qui croient
et des enfants des croyants », Longue
et animée en fut la discussion, mais on
arriva enfin à l’adoption d’un ordre du.
jour recommandant aux pasteurs de ne
pas baptiser dans ces cas-là, pourvu
que chaque cas particulier soit préalablement soumis à la décision des Consistoires intéressés.
C’est de l’innovation ; et il serait à
désirer que l’Eglise vaudoise en Italie
étudiât le sujet à fond, pour se prononcer ensuite résolument dans un sens
ou dans l'autre.
La question : tiaitement des pasteurs,
pour n’être pas doctrinaire, n’en est
que plus pratique. La Conférence s’en
occupa longuement aussi, et finit par
voter un ordre du jour par lequel elle
chargea la Commission Exécutive'd’agir
selon ses forces. C’est plus qu’une question d’argent ; c’est une question de vie
spirituelle. Mais dans certaines congrégations, il s’agit aussi d’être ou de
n’être pas, car l’ouvrier le moins épris
des biens de la terre, a cependant be-
2
soin de manger et de se couvrir. Il
serait peut-être bon que nos Administrations s’en occupent. Ou nous sommes membres de la famille vaudoise
comme les autres, ou nous avons cessé
de l’être.
Je dois passer tout le reste sous silence. La nouvelle Comm. Exécutive
est présidée par le pasteur Davit, qui
trouve ses épaules trop faibles (elles
ne le sont pas cependant, ses épaules)
pour une charge aussi lourde. Que Dieu
le soutienne ainsi que ses deux collègues et leur donne de faire beaucoup
de bonne besogne ! La Conférence leur
en a beaucoup donné à taire.
Presque en même temps que lui a
été nommé pour quatre ans le nouveau président de cette république, et
il l’a été avec un enthousiasme et des
ovations extraordinaires, qui me semblent excessifs. En tout temps et en
tous lieux l’homme adore l’homme,
c’est-à-dire s’adore lui-même, avec infiniment plus d’ardeur qu’il n’adore son
Créateur et son Sauveur. La paix, du
moins, et cela est l’important, semble
être assurée, et nous en bénissons Dieu.
Le Dr, Williman est une vieille connaissance à nous, et qui a une assez
haute idée des vaudois, surtout à cause
du Collège de Colonia Valdense.
Ce Collège vient de recommencer les
cours, avec un corps enseignant plus
maigre que jamais, trop maigre peutêtre.
Maigre aussi, quoique bien longue,
est la lettre de votre dévoué
UH colon.
Un défi qui restera sans réponse
M. le pasteur Marauda a adressé la
lettre suivante au ]o\xrm\ \e Mont-Blanc,
à Aoste :
Monsieur le Rédacteur,
_ Depuis quelque temps le Provicaire
d’Aoste, M. Lucat, publie des feuilles
appelées tracts populaires, qui ont, je
crois, pour mission de discréditer les
15)
La notion de l’Eglise
d’après le N. Testament
{suite)
III
Les deux femmes et les deux cités.
1° La femme épouse de l'Agneau,
a) Cette femme est mentionnée pour
la première fois au chapitre XII. La
position de cette femme qui représente
le peuple de Dieu et l’Eglise de JésusChrist est des plus glorieuses. Elle se
trouve dans les douleurs de l’enfantement. Comme assemblée de Dieu dans
l’ancienne alliance elle enfante le Messie, le Sauveur, objet de la haine du
diable qui veut l’étouffer à sa naissance. Comme assemblée de Dieu de la
nouvelle alliance elle enfante Jésus dans
les âmes des croyants, qui sont également l’objet de la haine du Prince de
ce monde.
Mais le dragon ne sera pas le plus
fort. Le Sauveur, après avoir achevé
son œuvre, a été élevé auprès de Dieu
qui lui a donné la toute puissance dans
les deux et sur la terre. Les enfants
de la'femme, les membres de l’Eglise
auxquels le dragon fait la guerre, remporteront la victoire sur le dragon en
sacrifiant leur vie, comme leur maître
l’a fait, et ils sont, comme lui, élevés
auprès de Dieu, à mesure qu’ils ont
chrétiens non papistes. Si cette publication se contentait d’examiner et de
discuter des doctrines ou croyances
religieuses, elle serait dans ses droits,
mais elle s’attaque aux personnes et
quiconque l’a lue sait qu’elle abonde
en insultes et en accusations contre les
Protestants. J’ai cru qu’il était de mon
devoir d’adresser la lettre suivante à
M. Lucat et je vous serais obligé si
vous vouliez la reproduire dans votre
.journal.
A Monsieur le Provicaire
Aimé Joseph LUCAT
. Monsieur,
Il m’est venu dans les mains Votre
dernier tract signé de votre nom et ayant
pour titre ; la mauvaise foi des Protestants.
Je pense que ce n’est pas votre intention, comme ce titre le laisserait
C lî ^ O >1 I Q If ïi
supposer, de faire croire aux Valdôtains ■
que les deux cents millions de Proiestants qu’il y a dans le monde sont des J
gens de mauvaise foi, mais que vous 1
voulez parler seulement des Protestants
d’Aoste. Or, comme dans plusieurs de
vos tracts vous répétez avec beaucoup
de complaisance et de désinvolture cette
accusation infondée, et qu’en ma qualité de Pasteur évangélique je dois
croire que je suis particulièrement visé,
je viens vous prier de m’accorder le
moyen de réfuter publiquement vos
accusations. Je vous propose que nous
ayons une conférence contradictoire
dans un local neutre et à conditions
égales, afin que chacun puisse faire
valoir ses raisons et soutenir ce qu’ il
croit être la vérité. Si avec la Parole
de Dieu, que j’accepte pleinement, vous
me prouvez que je suis dans l’erreur
je serai heureux d’être redressé.
Au cas que cet entretien me soit
refusé, j’aurai le droit de vous faire
’l’accusation que vous me lancez gratuitement.
En attendant votre réponse, je me
dis: Votre dévoué
J. Marauda , Pasteur
3, Rue Croix-de-Ville
3 Avril 1907.
accompli leur témoignage sur la terre.
La femme, c’est-à-dire l’Eglise ellemême, persécutée par le dragon, méconnue et méprisée par les hommes
doit fuir au désert, comme autrefois
Israël, et Dieu la protège et la nourrit
dans ce lieu aride, en attendant le moment de l’introduire dans la Canaan
céleste.
h) Aux chapitres XIX et XXI la
même femme, jadis couverte d’ignominie, nous apparaît resplendissante de
gloire, comme une épouse parée pour
son époux. Ses ornements sont sa pureté et sa sainteté parfaites. Elle est
maintenant digne de son Epoux, l’Agneau. L’Epoux de l’Eglise arrivée à
la perfection porte toujours le nom de
l’Agneau, pour rappeler éternellement
à l’Eglise que c’est par son sang qu’il
se l’est acquise, et que c’est en vertu
de son sacrifice qu’elle est maintenant
glorieuse, n’ayant ni ride ni tache, ni
rien de semblable, mais étant sainte et
irrépréhensible.
Il n’y aura plus dans l’éternité plusieurs Eglises. Ce qui était imparfait
et transitoire a disparu, l’unité de l’Eglise est enfin réalisée. Christ est tout
en tous. Tous ceux qui ont été membres des Eglises, sans être entrés en
communion vivante avec Christ, ont'été
retranchés comme des sarments qui ne
portaient point de fruits, et sont jetés
dehors et consumés.
La Tour. Le Consistoire a fait distribuer son Rapport imprimé sur l’année
ecclésiastique 1906-1907. Le nombre
des membres d'église est à peu près le
mêfne que l’année passée ; celui des
électeurs s’est accru de 195 à 205. Les
réunions dans les quartiers .sont bien
suivies ; celles du centre ont aussi marqué une augmentation, mais il y reste
toujours plus de « sièges vacants » qu’il
ne faudrait, ainsi qu’aux cultes du
dimanche matin dans le temple. Les
écoles du dimanche, au nombre de six,
sont fréquentées par 400 enfants environ.
Des réunions pour la jeunesse ont eu lieu
régulièrement une fois par mois à S.te
Marguerite, sous la présidence de M.
Tron, et l’on a parlé de diverses branches d’activité auxquelles on voudrait
voir les jeunes gens se consacrer, telles
que le chant, la lecture de la parole
de Dieu dans les familles, les écoles du
dimanche, la corresponce avec ceux qui
sont à l’étranger, la recherche de ceux
qui ne suivent pas les cultes. Les deux
Unions de jeunes gens de la Ville et
des Copiers se sont fondues en une
seule qui se réunit provisoirement à
S.te Marguerite, en attendant qu’un
nouveau local, en construction, leur soit
ouvert, ainsi qu’à celle des jeunes filles,
qui continue encore au vieux Pensionat. Les catéchumènes ont été reçus
selon l’ancienne méthode, après une
promesse solennelle. On déplore que
quelques jeunes gens ne demandent
pas l’instruction religieuse. Le Consistoire a repris la direction des immeubles consacrés aux écoles. Il s’est engagé
à payer un subside de 80 fr. par an à
9 maîtres et maîtresses pour l’enseignement du français et de la Bible,
tandis que la Commune a, de son côté,
alloué une somme pour le même objet.
La Bibliothèque paroissiale a été réorganisée et enrichie de plusieurs livres;
elle a reçu un don de 100 fr. en souvenir de M.me Am. Meldhal, décédée
à l’hôpital. Le compte financier présente
un déficit de L. 353,27, qui s’explique
en bonne partie par une dépense extra-^
ordinaire de plus de 1200 fr. pour'ré-1
parutions au temple et autres immeu- 1
blés. Le total des entrées pour le fonds î
d’église, y compris la vente d’un titr^'«
de 50 fr. s’est élevé à L. 5476,67 celuides dépenses à L. 5833,94. Ont été
collectés au sein de la paroisse fr. 758,75
pour l’évangélisation, 1342,35 pour les
missions et 48,25 pour l’école de théologie. Le budget de la diaconie est de |
L. 1836,46; celui du bénéfice Bianchi, 2
de L. 1785,49.
2® La grande prostituée (XVII).
a) C’est dans un désert que Jean la
voit pour la première fois. C’est là qu’il
avait contemplé auparavant la femme
persécutée, l’Eglise fidèle. Il la retrouve
maintenant dans le même endroit, mais
il ne la reconnaît plus, tellement elle
est transformée à son désavantage. C’est
encore une Eglise, mais une Egl^e
corrompue, adultère. Elle est devenue
infidèle à Jésus son époux, elle a contracté une nouvelle alliance avec la bête,
et avec les rois de la terre. Elle a vendu
sa liberté aux pouvoirs de ce monde
pour en obtenir des avantages terrestres. Elle a renoncé à sa spiritualité
pour devenir une institution politique.
Elle a acquis des honneurs et des richesses royales qui lui ont obtenu les
faveurs de ce siècle présent, mais elle
a renié le Sauveur crucifié, et elle a
répandu le sang des saints.
Elle est devenue la mère des fornicateurs et des abominations de la terre.
Elle forme à son image tous ceux qui
se soumettent à son influence.
Les rois de la terre et la bête, qui
ont; commis un adultère spirituel continu avec la grande prostituée, sont
ceux qui la rendront désolée et nue,
et la brûleront par le feu en sorte
qu’elle ne reparaîtra jamais plus.
b) Les deux femmes représentent
deux Eglises opposées l’une à l’autre.
La première est la vraie Eglise qui
L’assemblée d’église s’est réunie dimanche après midi, mais n’a pu que
commencer la discussion du Rapport,
la séance ayant dû être abrégée à cause
d’une sépulture. On s’est arrêté spécialement aux moyens d’obtenir une meilleure fréquentation des cultes et des
écoles du dimanche, et l’on a exprimé
le désir que les écoles du dimanche ;
des quartiers éloignés du centre, celle
de l’Envers en particulier, puissent continuer aussi pendant les mois d’été. On
a accepté avec reconnaissance l’offre
de l’ancien Poët et du diacre Fontana
de se charger, à tour, de cette dernière. La question si et jusqu’ à quel
point les Unions chrétiennes doivent
être sous la dépendance de l’église et
du pasteur a aussi été débattue, mais’
sans aboutir à une conclusion, faute de
temps. La séance sera reprise dimanche
prochain, dans l’après-midi, à SainteMarguerite.
Saint-Jean. Mercredi 4 courant,
M. et M.me Furhrman missionnaires
nous ont quittés, salués à la gare encore
au nom de la paroisse par le pasteur.
Ils comptent s’ embarquer D. V. à
Southampton le 4 Mai.
— Jeudi 5, M. le pasteur Aug. Jahier
nous a répété à S.t Jean la seconde
conférence sur M.me Joséphine Bufler,
Nous regrettons que la configuration
spéciale de la paroisse (disséminée sur
plusieurs kilomètres de territoire ) ne
nous permette pas dès que le mauvais
temps s’en mêle d’avoir aux conférences
des auditoires bondés ; mais ceux qui
existe, se forme et se développe au sein
des diverses Eglises du temps présent,
mais qui ne peut être identifiée avec
aucune d’entre elle. Cette Eglise est
l’épouse de l’Agneau, elle se manifestera en son temps, et tous les rachetés
de Jésus-Christ y trouveront leur place,
bien que sur la terre ils aient appartenu
à des Eglises différentes, et souvent en
antagonisme les unes avec les autres.
La grande prostituée est une fausse
Eglise, une épouse adultère. Elle est
formée par tous les membres infidèles
de toutes les Eglises.
Le mélange du temps présent ne doit
pas durer à toujours, les Eglises disparaîtront, et chacun de leurs membres
trouvera sa place ou chez la grande
prostituée qui sera consummée, ou chez
l’épouse de l’Agneau qui jouira éternellement de la gloire de son céleste
Epoux.
1
3° Babylone.
a) Dans l’Ancien Testament Babylone est la personnification de l’ennemi
séculaire d’Israël. La Babylone du Nouveau Testament, Rome la ville aux
sept collines est la personnification des
ennemis mortels de l’Eglise de JésusChrist.
Bien que Babylone semble désigner
ici une localité spéciale, exactement
déterminée, il faut noter que toutes les
nations ont bu du vin de fureur de son
impudicité, que les rois de la terre se
3
VÆ-i*? ~ . - Vi
3
t
i#
JjK>s
: ont pu venir Jeudi dernier ont beaucoup joui et remercient sincèrement le
-ÿ conférencier.
NouYcIles et faits divers
^ -------------------------
— Nous lisons dans la Trihuna du
: 4 avril ; « Le concours à la chaire de.
' *
professeur de langue française dans le
_,,R. Institut d’études commerciales à
Rome a été'défini par la désignation
de deux seuls candidats, MM. Edouard
' Kowalsky et Emile Tron, sur 21 concourants». Nos félicitations au jeune
^ professeur vaudois qui se fait honneur.
L’église de Tunis a célébré, le
jour de Pâques, le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation, par une prédication et une conférence de M. le
’ professeur Allier, de Paris. M. Allier
devait aussi visiter Diserte, où M. Henri
Pons de Maneille, poursuit une oeuvre
parmi les Français et a ouvert aussi
une salle d’évangélisation en faveur des
Italiens, œuvre qui promet beaucoup.
— Pour clore sans déficit son exercice financier, le Comité des Missions
de Paris devait encore recevoir le 26
mars, 294.884 francs. Vu la coïncidence
des fêtes de Pâques, la clôture définitive, n’a eu lieu que le 3 avril.
— Thomas Spurgeon, le frère et
le digne successeur, du grand prédicateur, a donné, pour raison de santé, sa
démission de pasteur du Tabernacle à
Londres. Les diacres de sa grande
Eglise espèrent encore qu’ils pourront
- le persuader à prendre de longues vacances sur- le Littoral, pour rentrer
ensuite en fonctions.
— Le Messager des Messagers de mars
parle de 523 cas de colportage en 1906
où la Bible distribuée ou vendue s’est
ouvert sa propre voie sans aucune autre
préparation ou introduction. Un colporteur écrit: «Une femme a trouvé
si intéressant l’Evangile qu’elle m’avait
acheté que, à la prochaine rencontre,
elle m’a acheté le Nouveau Testament.
Puis, en le lisant, elle le trouva si beau
qu’une troisième fois elle m’acheta la
' sont prostitués avec elle ; et que les
marchands de la terre se sont enrichis
de l’abondance de son luxe. L’empire
de Rome s’étend jusqu’aux extrémités
de la terre. Le crime dont Babylone se
rend coupable est un crime universel,
c’est l’adultère spirituel commis par tous
ceux qui portent le nom de Jésus comme
étant l’Epoux dé leurs âmes, lui rendent un culte extérieur, mais dont les
cœurs,sont remplis de l’amour du monde
ennemi de Dieu.
è) Le nom de Babylone est un nom
mystique qui marque le sujet de sa condamnation. Ce nom signifie confusion:
Confusion entre l’Eglise et l’Etat ; confusion entre’ les affaires religieuses et
civiles ; confusion entre les enfants de
Dieu et le monde. Cette Babylone ou
ville de confusion réunit dans ses murailles tous ceux qui participent au crime
de prostitution spirituelle de la femme
assise sui^'la bête écarlate.
Il existe une parenté très étroite entre la grande prostituée et Babjdone
la grande. Sur le front de la femme se
trouve écrit un nom : Babylone la
grande. Il est même dit explicitement :
La femme que tu as vue, c’est la grande
ville qui a la royauté sur les rois de
la terre (XVII, 5-18). D’un autre côté
la femme nous est représentée comme
assise sur la Fête, sur la ville aux sept
collines, et son jugement est distinct
de celui de Babylone, et le précède.
Bible. » Autre trait intéressant : Dans
23 cas, l’an dernier, la Bible a été vendue par un colporteur à une personne
qui la cherchait depuis des années, sans
savoir où ni comment se la procurer.
— Les Samaritains, lisons-nous dans
l'Eglise Chrétienne, sont encore au nombre de quelques familles groupées non
loin de la montagne de Garizim. Ils
vivent pauvrement de subsides anglais
et américains. En ce moment leur patriarche Isaac Ben-Amram est à Londres où il cherche, dit-on, à vendre
250.000 fr. un précieux manuscrit du
Pentateuque très connu des savants et
qui remonte à une haute antiquité.
— Il existe en Angleterre une ligue
de l’anti-cigarette qui compte plus
de 6000 jeunes gens. Ils ont fait le
vœu de ne pas fumer jusqu’à vingt-un
ans; Plus de 1000 branches de la ligue
ont été organisées avec des réunions
hebdomadaires, qui sont des centres de
vie athlétique, sociale et intellectuelle.
Revue Folitiiiue
ITALIE
L’accueil que notre roi reçoit en Grèce,
où il s’est rendu cette semaine pour restituer au roi Georges la visite que celui-ci
lui fit l’automne dernier, ne pourrait être
plus chaleureux et enthousiaste. Partout
des ovations, des arcs de triomphe, des
drapeaux, des foules délirantes. Le roi
accompagné des ministres- des affaires
étrangères et de la marine, MM. Tittoni
et Mirabelle, et d’une nombreuse suite,
s’est embarqué à Tárente, à bord du
Trinacria, qui s’est dirigé vers la Grèce
escorté par plusieurs cuirassés et torpilleurs de l’escadre de la Méditerranée.
L’escadre grecque est venue à la rencontre de l’escadre italienne en face du
port du Pirée où le roi Georges lui-même
attendait son hôte-. Les fêtes succèdent
au fêtes. En visitant les magnifiques
ruines d’Athènes, et les précieux monuments qui font la gloire de la ville et
de ses musées, notre roi a pu montrer
Il y a, à la fois, identité et distinction entre la femme et Babylone. La
femme est l’image de la fausse Eglise,
soit du pouvoir spirituel qui domine
sur Rome, Babylone est l’image du
pouvoir politique ou temporel dé la
même ville. Mais ces deux états, spirituel et temporel, n’en forrrient qu’un
seul, puisqu’il y a une entente parfaite
entre les deux, et que souvent même
ces deux principes ou ces deux pouvoirs sont représentés par les mêmes
personnes, et tous ceux qui sont soumis à un de ces pouvoirs le sont forcément aussi à l’autre. C’est tout juste
en cela que consiste le péché de fornication de l’Eglise.
c) Ce qu’il ne faut pas oublier cependant, c’est que, une partie dn peuple
de Dieu se trouve encore, et jusque
vers la fin des temps, dans ce milieu
si peu favorable au développement de
la vraie piété (XVIII, 4). Il s’y trouve
comme autrefois Israël à Babylone dans
un état d’esclavage. De nos jours cet
esclavage est plus ou moins volontaire,
mais plusieurs redoutent la délivrance
plus qu’ils ne la désirent.
Il n’y a point d’espérance pour Babylone, elle sera totalement détruite ;
aussi faut-il que les serviteurs de Dieu
se hâtent d’en sortir avant qu’il soit
trop tard.
4® La nouwlle Jéi usalem (XXII).
a) L’Eglise de Jésus-Christ, sur le
aux savants eiceroni l’étendue et la profondeur de ses connaissances historiques
et archéologiques. Au grand dîner de
gala on a échangé les toasts obligés. En
renouvelant l’expression de sa profonde
et sincères reconnaissance pour l’accueil
si bienveillant trouvé a^ome, le roi de
Grèce remercie notre roi d’avoir donné
au peuple hellène l’occasion d’affirmer
une fois de plus ses sentiments de vive
sympathie pour la noble nation italienne.
Des sentiments analogues ont été exprimés par notre roi qui s’est dit «heureux d’affirmer ces sentiments, une fois
de plus, sur le sol sacré de la Grèce où
personne ne pourrait se sentir étranger.
Un peuple qui vante dés traditions aussi
illustres ne peut manquer d’avoir un
brillant avenir ».
ETRANGER
Autre entrevue royale en Espagne.
Le roi Alphonse et le roi Edouard d’Angleterre se sont rencontrés sur mer, au
large de la ville de Carthagène. Ils ont
échangé des visites, des invitations à
déjeuner, des toasts. Les ministres qui
accompagnaient les deux souverains à
bord ont eu aussi de longues conversations. Cette rencontre ne peut manquer
d’avoir une importance politique particulière ; il s’agit probablement de l’entente
anglo-espagnole qui existe déjà de fait
quoiqu’elle n’àit pas encore été officiellement confirmée ni ratifiée par aucun
traité. On dit que le roi d’Angleterre
veut poursuivre son voyage sur la Méditerranée, toucher Tanger avant de se
rendre à Malte. Tout ceci doit certainement avoir quelques rapports à la question brûlante du Maroc.
Hollande. L’ouverture de la deuxième
conférence de la Haye, dont on parle
depuis si longteiiips, vient d’être fixée
pour le 15 juin. Il paraît que 43 puissances y ont été invitées, entre autres
les républiques de l’Amérique du Sud et
la Corée. Les travaux ne dureront pas
moins de six semaines. La plupart des
puissances européennes ont déjà nommé
leurs délégués à ce Congrès, qui marquera,
on l’espère, un pas décisif pour la cause
point d’entrer dans la gloire éternelle,
est représentée sous une double image :
celle d’une épouse parée pour son époux
avec lequel elle vient de contracter une
alliance éternelle, et celle d’une ville
la nouvelle et sainte Jérusalem. Déjà
précédemment nous avons vu, que la
fausse Eglise était aussi représentée sous
les deux images, d’une femme et d’une
ville, La femme, la grande prostituée
et la ville Babylone la grande, qui forment dans leur union la mère des fornications, ont disparu pour toujours.
L’Eglise, femme de l’Agneau, cité sainte,
règne seule et sans rivale dans la terre
nouvelle et sous les nouveaux deux.
à) Jérusalem, depuis la construction
du temple de Salomon, est considérée
comme le centre du royaume de Dieu,
le lieu où Dieu a établi sa demeure
parmi les hommes. Les Juifs en rejetant le Fils de Dieu, qui est venu au
nom du Père purifier sa maison, ont
amené immédiatement le déchirement
du voile qui cachait le lieu très saint,
et 40 ans après, la destruction du temple et de la ville elle-même. Mais c’est
à Jérusalem que l’Eglise chrétienne a
été fondée au jour de la Pentecôte, et.
c’est cette Eglise qui a été la mère de
toutes les autres Eglises.
La Jérusalem terrestre a été détruite
à cause de la rébellion des Juifs, mais
•Dieu a préparé une nouvelle Jéru.salem,
la Jérusalem céleste et sainte, qui re
de la paix. Le programme des travaux,
préparé par la Russie qui a cette fois
aussi pris l’initiative de la convocation
de la conférence, a été accepté par toutes
les puissances, mais trois d’entre elles,
l’Angleterre, l’Espagne et les Etats-Unis
ont suggéré l’idée de le compléter, ce
programme, par la question de la limitation des armements. Toutefois elles ne
sont pas même d’accord entre elles sur
l’application du principe en question,
qui ne sera probablement pas discuté,
vu r attitude franchement hostile de
l’Allemagne, et les réserves ambiguës
des autres puissances, l’Italie comprise.
E. L.
SOTTOSCRIZIONE
Ri FONDO "MSTTEO PROCHET.,
PER
SCUOLA MAESTRI EVANGELISTI
(Seconda lista)
Somma precedente L. 1226,95
Prof. Enrico Bosio, D. D., Firenze 100
Prof. Giovanni Luzzi, D. D., » 100
Prof. Giovanni Rostagno, » 100
Signor Augusto Meille, » 100 '
Dott. Enrico Meynier, Direttore
Rinnovamento, Roma 100
Signor Federico Balmas, Sam
pierdarena 100
Signora E. de Thierry, Genova 20
Thomas Scott Esq., Glasgow, L. st. I. 25
Miss L. E. S. Scott, » • » I. 25
Famiglia S. Bottalla, colportore,
Palermo 26
L. 1922,95
Ab. payés et non quittancés.
1907 : Mary Wright, Bolton; Genre Alexandre,
Bovile; Constantin ancien, Pomaret; H Gaydou,
Pomaret; Bertalot pasteur, Massel; Jeanne Tron,
Grange Didier; Matthieu, Champ-la-Salse; Clotilde Ayres, Gênes (2,50) ; P. Viglîelm, Fontaines ;
Al. Micol, Laurens-Maneille; V.ve J. Peyran,
Baisse-Maueille.
PENSÉE
L’occasion de faire des heureux est
plus rare qu’on ne le pense ; la punition
de l’avoir manquée est de ne plus la
retrouver. J. J. Rousseau.
cevra dans son enceinte tous les membres du peuple de Dieu, Juifs et Gentils. Dieu habitera en réalité dans la
nouvelle Jérusalem, et chacun pourra
contempler sa face paternelle, qui est
un rassasiement de joie à jamais,
c) L’Eglise est maintenant arrivée au
terme de ses combats et de son pèlerinage. Toutes les choses vieilles sont
passées. Le mal a disparu ; la mort avec
tous les maux qui la précèdent, qui
l’accompagnent et la suivent, a été engloutie pour toujours. Les élus, vivant
de la vie nouvelle dans leurs âmes
sanctifiées, et dans leurs corps ressuscités et glorifiés, habitent une terre
délivrée, elle aussi, de tout esclavage
de corruption et de vanité. Une parfaite harmonie est rétablie entre Dieu
et les hommee sauvés, entre le ciel et
la terre. Rien de souillé n’est entré
dans le séjour des bienheureux et aucune tentation ne pourra les y atteindre.
Tous les symboles religieux ont cédé
la place à la pleine réalité : les temples et tous les lieux de culte ne s’y
rencontrent plus, car Dieu est visiblement présent partout, et éclaire et réchauffe, par l’éclat de sa gloire et de
celle de l’Agneau, tous les citoyens de
la Jérusalem céleste. Les serviteurs de
Dieu le servent, ils vdient sa face, son
nom est écrit sur leur front, et ils régneront-aux siècles des siècles, (fitv).
A. Rivoir, gérant.
i'
s
4
4
A partir du 1®>" Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFÍA ALPINA, Via Arnaud N® 31, pour |
tout ce qui regarde les annonces, remerciements ou communications payantes, à insérer sur L’Echo des Vallées.
'l'ÀRIII'
DES PETITES ANNONCES
Par ligne ou espace de ligne
en caractères ordinaires :
Pour la première fois...............15 centimes
De la 2® à la 5® fois (conséc.) . 10 „
Pour 6 fois et plus . „ 5 „
Pour 6 mois on un an prix à forfait
COllUllCITWIS ET I1101CES
S’adresser à l’IMPRlMEKlK ALPINE
Coneessioimaire de la 4® page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro de la même semaine.
DES GRANDES ANNONCES
Pour un an..............L. 2,00 la ligne
„ 6 mois . „ 1,25 „
3 „................. 0.70
„ 4 numéros . . . 0,30 „
LABORATORIO DI MARMI E PIETRE
D’OQNI GENERE
DI
nORQLW VINCENZO
TORINO - IS e 17, via PL Quinto, 15 e 17 - TORINO
>
C
<v
*5.
<
<v
'O
o
c
nj
a
E
o
*C ^
a IS
É
03
Û.
V3
CO
c
o
Ph
c3
3
cr
b
%
s
o
3
>
ÿ Ô
P
0>
U
a
(0
T3
(D •4-1
O ÛJ
>
IO
C
o
<oJ
.X3
Q.
_l
<
<
.b 'O
<
oc
ai CD
D." D. RIVOIR
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS LES JOURS
dans l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET RATELIERS ARTIFICIELS
JIl.'VXS XmDP03R,‘TJL.3(Nr‘r
Au seul dépôt des Saintes Ecritures autorisé par la Société Biblique Britannique et Etrangère, les pasteurs et maîtres d’école, trouveront les exemplaires
qu’ ils désirent, à des prix modérés. GOSS ancien, Rue Garibaldi.,
AMERICAN DENTIST
Dr> JOHN BIAVA, 2 Quintino Sella, Milano.
Diplomato in Italia, Svizzera e New York
Denti senza placche. Otturazioni. Corone
in oro.'Deutìere. Estrazione senza dolore.
;h
O)
o
co
2;
O
PJ
O
H
Ü
TERRENO FABBRICABILE
>
c
0^
Q- ftì
C
3
1/1
3
O
o
* ctS
o
•TD
iO
<V
o
'd
73
3
O
>
0)
>
3
O
G
3
o
3
cr
(U
'U
o
CN
c/3
3
O
C/}
c«
o
C
c
o
co
Ih
0)
a
u
3
cr
co
0)
Ü
c
o
c
c
3
"3
CT
co
CTj
O
o
u
cu
co
0)
Oi
H-1
3
3
o
>
2 ^
3
di m. q. 1850 a 160 metri dalla stazione di Luserna S. Giovanni.
Rivolgersi al Geom. P. Gay, incaricato.
HÔTEL DE L’OURS
TORINO IMÒlvIvICAlv
ENTIÈREMENT REMIS A NEUF
Service de Restaurant — Chambres et appartements — Arrangements
pour familles — Salons et salles pour fêtes et diners.
JEAN JOUVE, nouveau propriétaire.
J
W
Oh
GO
3
O)
GO
• fH
P.4
tí
O
fe
W
ctí:
o
3
<3
U
3 a?
ft ^
ft GO
3 3
Q
tí
<!
H
tí
tí
tí
©
^1
m
m
tí
<íl
m
GO
3
3
• fH
tí
tí
œ
co
tí
tí
Q
<¡
1^
©
fe
fe
co
■'a
Torre Pellice — Imp. Alpine
Socie ià Bancaria Italiana
Società Anonima col Capitale Sociale L. 50.000.000 versato
{^ociai^bjì IMIIvÀIVO
Genova, Torino, Como, Pinerolo, Alessandria, Cuneo, Chieri, Nizza Monferrato, Novi Liyure e Venezia
La AGENZIA DI PINEROLO
Rappresentante della Banca d’Italia, del Banco di Napoli e del Banco di Sicilia
con Servizio di Tesoreria Aliiitare
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
i Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, I.ettere-circolari di credito per
tutti i paesi ; ■
A C a U l.s T A Valute metalliche, divise, Biglietti Banca esteri ;
S’ I N C À R I C A della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
» del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
* della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, eWarrants;
APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
FA Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici.e merci;
SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito; dette cassette vengono cedute in abbuonamento al prezzo annuo di:
L. 20 per Cassette piccole (altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
L. 30 per Cassette grandi (altezza cm. 26 X 25 di larghezza, profondità cm. 50).
AVVERTENZE:
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ coupons „ e titoli estratti, esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato in tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
.i.
(«S’
ai.
SJ
^p-1
Q
'T30,
o
Oh
cr"
(U
ítí
O
'OX.
g à
M
tí
tí
tí
<1
O
en
CD
O
CD
O
o
tí
'tfX
ft
ft
1ft ,
ft ^
P
o
a.
'Ih
œ
-pq m
tí t
<33
1ft
O
ft ^
cu
73
73
03
tí
H
w
o
c
CD
cq
o
?
cd
0)
(D
J»)
tí
tí
Q
73
Oi
-d
o
CS
<
ftl
T3
U4
Q
3
L
A
03
tí
O
H
P
dP
o>
Th
P
tí 73
tí "
"ft
.'oa
tí
<¡
tí
o
12,
o
O
O
in
03
O
Pl
03
03
(U
ft
ft
tí
tí
-tí
1>
en
Ci:^
W
>
o
o
tí
o
03
c)
tí
'(!)
Is
1