1
Année Neuvième.
PRIX D'ABBONKBMfeNT PARAN;
Italie . . . , r, ü
Tou8 l^s^pajS' dé rünion i* ,
da posta ... > fí
Amérique . . » &
Oû 8'«bo)»ne :
l^our chez MM. leh
pasteurs et Îes libraires de
Torre Peliice.
Pour TA’iœiénîiîîfrau Bureau d‘A d*
miniatiÀtiou.
N. 33.
i7 Août 1883
ÜsQÈ OU ptufiieiire numétii»’éÎpfKt
rés, demandés avant le tfras-e T0:eent chÉtóun.
Annonces: i5ceniïJïio»parHgnei
I,es tsftvoi* ¿'ûï^perti ie
lettre recommandée p« pa*
mandais’ siirjîe Bbi^eaiif
rosa Avfienttna. ‘
yovtr laiBÊDA=C'ï'10N Va'^/éltó-■
ainsi A laDirec'içr du Témoin,
Pomarëtitb ÎÎMnbri‘lo). Itâllb*:»: •
Pour r ADMINTSTRATJOI^Î adçes*
ser ainsi; A riAâlm'iiiëti^atioiii dhi.
Témoin, Pomarelto (Pinerolp;
Italie. ■ -'1 gIU
LE
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ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Parai SSaivt chaque Vendredi
J i. i/ i
Mr/f
Eoui me 3Í»'«.!''iâmoiUs. .Aîî.tbs 1, JS.
ÍU tîsrifé avîec la engrifé. ^;
il 'Août.'.Soire ’ÉvahgôlisalioQ. — Cdrnêpotidokes!'— Séance du Corps occlésiaslique; — Dn cliamp do l’évangélisation. —
Los nègres nous devancent au royaume dé
Diüit. — Ci(86flttrs pour la Bourse Pellegria
— Ei&amen de brevet. — Souscription. —
■Annoncés.
j‘i fi ■
IT Août
ËVAKelLismoi'i
I.
Nos' jepifes frères qui travaillent
dans le champ de la mission vaudoise en Italie, ont pu croire,
quelques-uns môme l’ont dit, que
lorsqu’on habite les Vallées et que
l’onm’en est peut être jamais sorti,
on n’est pas conopétent pour ap.
précior sainement cette œuvre,,
pour en connaître les difficultés
toute.s spéciales, pour suggérer
les meilleures méthodes, pour
prescrire en Assemblée Synodale
iijp J.;
les mpsures les plus jgrg.pres à,
la iaive progresser. j... '
Op pourrait avec tout autant,ilet
raison affirajer le contraire, et
soutenir que lorsqu’on assiste
d’une certaine diataneq ^i;,une bar
taille on en discerne les péripé-'
ties beaucoup mieux que celui qui,
est engagé dans la mêlée , et que,
ceuxi dont la personne est intéf,
ressée à une mesure à adopter,
n’en sont pas toujours leS' meilrj
leurs jiuges. y,,;
.Mais à quoi bon discuter 1, ¡0%
sujet? Le fait est que le ooPiCpqçë
de tous ceux qui ont qeeuri lf’%5
vancement du règne de l'Evangileî
est également nécessaire .qt q^f»
c’est à la condition de,.le dpcaef;
san.s réserve, cornmo sanssomptioo, qu’ils auront la jgiç.'|d.e;
constater des succès dans.une entreprise de laquelle ¡il».!n’attendent aucune gloire personnallci)
m ai s U n i q ue m en t la gl oire d pJ>i en.
Le momenti nous sembla venu,
de présenter quelques considérations et de suggérer quelques idées
2
1
nouvelles sur une question capitale pour l'Eglise Vaudoise; nous
le^rfaisons avec le secret espoir
quetill elles ne sont pas favorablement accueillies, elles provoqueront du moins une discussion
utile à la quelle le Témoin ouvre,
dès maintenant, ses modestes colonnes.
Aucune; oeuvre humaine ne s’accoinplitlsans Ouvriers , et plus elle
est excellente,’plus aussi devront;,
l’être les instruments à employer.
— Avant d’être ministre de laparole, il faut avoir été élève d'une
école élémentaire et paroissiale.
C’est là que nous voudrions voir,
pastéürs'èt régents, étudier avec
soin le petit personnel confié à
leurs soins, choisir par la pensée
les jéun'és garçons <^ui leur paraissent àVbir les aptitudes reqtiièéi^'pour la carrière des études,
les suivre année après année, les
encourager, sans toutefois leur
parler encore d'une vocation dont
ils ne comprendraient pas l’importance extrême. Les parents devraient aussi être insensiblement
préparés et encouragés. —Il nous
paraîtpresqu’aussi nécessaire que,
dès' l’école de la paroisse, on détourne des études les enfants failSfée;‘d’iBtelÎigénce ou de santé,
©’ést un grand service à rendre
li'’>eux-raêmes et à l’Eglise qui n’a
rîèüî à gagner, à s’enrichir de
jeunes invalides, fussent-ils même
excellemment doués.
‘Ce premier triage doit être suivi
d’dh'ftecondj (îês les premières annéèSldu Collège; d’un troisième
pour les élèves de neuvième année. A cette cond.ition il deviendra
toujours plus rare qu’il en faille
un dernier à l'école de théologie.
Si les soldats d’élite sont désirables partout, ils sont indispensables dans l’œuvre d’évangélisation en pays romains; à moins
que les ouvriers qui y sont employés n’éprouvent aucun scrupule à se considérer, au bout de
peu d’années de travail, comme
les petits pasteurs de paroisses
ou d’églises microscopiques. Comme ce serait leur faire injure de
les en supposer capables, ce serait de leur part une véritable
trahison que de le faire.
L’examen qui précède la consécration est une dernière épreuve
qui peut encore, au dernier moment, arrêter le candidat qui ne,
serait pas jugé apte aux fonctions
du ministère, ou sufiBsamment
préparé pour en remplir avec
fruit les difficiles fonctions. Mais
nous connaissons par notre propre
expérience combien il en coûte
pour obéir à ses plus intimes convictions dans l’accomplissement
de ce devoir ; par quelles considérations , d’un ordre,„¡très peu
spirituel, on se laisse facilement
gagner, et par quelle fausse application de la charité fjui espère
tout, l’on cherche parfois à justifier sa faiblesse. Nous avons
d'onc besoin de rappeler à nousmêmes aussi bien qu’à tous ceux
avec qui nous partageons la solennelle responsabilité d’introduire de jeunes frères dans la
carrière du ministère actif de
l’Evangile, cette exhortation de
Paul : « N’impose les mains à personne avec précipitation ». Si l'œu-
3
^259..,.
vre d’un ministre est bénie, c’est
lui seul qui sera honoré. Si elle
n'est pas en édification, ou si elle
est simplement stérile, c’est en
très grande partie, jusqu’il ceu.x
qui lui ont reconnu l’aptitude è
cette œuvre, qu’on en fera remonter la faute, ou le déshonneur.
Avant d’en venir au cœur même
du sujet que nous nous sommes
proposé d’étudier et aux quelques desiderata que nous ne sommes pas seuls' à rêver, nous
croyons utile d’ajouter quelques
mots à l'usage spécialement des
imposilionnaires, c’est-à-dire, de
ceux qui ont demandé et reçu
l’imposition des mains. ■— Le Synode a bien fait, pensons-nous,
en abolissant la condition d’avoir
préalablement reçu une vocation,
.soit d’une paroisse, soit du Comité
d’évangélisation. — Ce dernier se
trouvait , dans la plupart des cas,
daiis l’aliernative de prendre à
.son service un ouvrier qui lui
était à peu près inconnu, ou d’éloigner de la carrière du ministère un homme d'un mérite peu
apparent, mais réel. Il vaut donc
mieux que^ chacun décide pour
lui-même si le moment est venu
de se soumettre à l’épreuve, mais
eq ayant aussi la pleine responsabilité du champ de travail dans
lequel il pourra exercer .son ministère.
A ce propos il nous paraît extrêmement important d’établir
bien clairement que l'imposition
des mains ne confère pas à nos
ministres le th'oü d’être appelés
par une paroisse, ou employés
par :1e Comité d’évangélisation.
Comme à ce, droit acquis par le
ministre, .correspondrait nécessairement le devoir des paroisses
de l’appeler et du Comité d’Evàngélisation de le prendre à sou
service, il ne pourrait plus être
question ni de libre nomination
par les paroisses ni de responsabilité du Comité, puisque dans
les deu.x cas l’ouvrier serait imposé, — Cela paraît extrêmement,
simple, et cependant nous savons
que telle n’est pas l’opinion générale des impositionnaires. Ils
sont bien plutôt portés à dire:
Nous sommes consacrés, donneznous du travail et un salaire. —
Il n’y a pas de poste vacant: —Créez-en un. -- La caisse est vide:
— Cherebez de l’argent I . ,
Nous exprimons crûment et un
peu brutalement la pensée que
nous avons bien souvent entendu
émettre comme une sorte d’a^i-‘
xioine; et cela parcequ'il;. importe de' s’entendre une bonne
fois à ce sujet, afin de prévenir,
si possible, les illusions et les
désappointements toujours pénibles, môme à ceux qui n'en souffrent pas personnellement.
®orrc0ponbnncc
l,a Tour, le Ifi apût 1883.
Trôs-honoré et cher Monsieur le
Dircclènr,
Vous apprendrez avec le même
plaisir que j’éprouve à vous l’écrire,
que nous avons eu hier, à l’Envers
de La Tour, une des plus belles/’é/es
du jS août, que l’on puisse souhaiter.
4
'i/w\^\/'^wwwvww’
560 ..
Le lieu choisi pour la réunion était
des iplus convenables, grâce à l’arnabilité de notre frère E. Hugon, qui
nous a permis de nous installer, tout
près de l’école, sous ses superbes
cbâlaigners. Le temps, qui paraissait peu rassurant, n’a pas empêché
le monde d’accourir, puisque l’assemblée se composait d'environ un millier de personnes, qui, presque toutes,
ont attendu la fin de la séance de
l’apfès midi. C’est vous dire que les
deux séances ont été remplies et
attrayantes.
La lecture’ de la parole de Dieu
(GAtÀtES v) à été suivie de deux discours qui ne seront pas oubliés de
si tôt, nous l’espérons. M, Appia avec
Teiïtrain et la ricbe.sse de pensées
qui le caractérise, et M. le professeur
Tron, avec la précision et le cœur
qu’on lui connaît, nous ont entretenus de la liberté et de l’usage que
•doit en faire le chrétien, le Vaudois.
Ces discours ne peuvent être résumés.
Notre cher frère, M, Weitzecker a
.déployé une grande carte de l’Afrique,
que l’on a suspendue aux branches
•d'un chataîgner, et nous a rappelé
-les merveilles que l’Evangile a accomplies dans ce pays , notamment an
Lessoulo, pendant ce dernier demisiècle, qui prouve que la terre classique dû l’esclavage, devient'un pays
de liberté avec l’Evangile. II a lu
quelques versets dans le N. T. Lessouto, pour donner une idée de celte
langue, qui nous paraît aussi harmonieuse que notre belle langue italienne, bien que nous n’y comprenions pas un seul mot. M, W. a lu
aussi quelques lettres do l’excellent M.
Coitlard; et h l’ouïe qu’il fait saluer
ses amis des Vallées, il y a ^cu dans,
rassemblée un sentimeniîde vive;joie.
Ayant M. Calvino pour guide, l'assemblée, revenue des vastes déserts
africains, a visité, avec M'' C. et le
char biblique, quelques cités italiennes, se réjouissant d’apprendre que
presque partout il est des cœurs qui
s’ouvrent à la lumière de la Parole
de Dieu.
La séance de [’après midi a été
inaugurée par un discours du président de la Commission d’Evangélisation. M’’ M. Proebet a intéressé lu
nombreuse assemblée par le récit de
son récent voyage on Suède et de sa
visite a LL. MM. le roi et la reine
de ce pays. Nous transportant de
Stockholm .à Rome, M'’ P. a invité
les Vaiidois à la procliaine dédicace
du temple que Dieii nous accorde
d’ouvrir à la prédication de l’Evangile dans celle ville même d’où sont
partis contre nos pères tant de décrets d’extermination. Tous les chrétiens des Vallées doivent, par leurs
prières, coopérer au développement
de la mission à Rome, dans le nouveau temple.
A peine de retour d’une iournée
clans la Suisse italienne, qu’il a faite
dans le but de visiter les quelques
églises évangéliques qui datent du
temps de la Réforme, M. le professeur Comba donne des détails très
intéressants sur tout ce qu’il a vu.
Même il y a parmi ces congrégations,
telle église qui souhaiterait fort qu’uii
ministre vaudois consenlU à devenir
son conducteur spirituel.
11 était déjà quatre héùres, lorsque
M. Aug. Malan prit la parole pour
donner un aperçu de'l’œuvre qui se
poursuit, avec succès, par le moyen
de notre Eglise, dans la grande île
de, Sicile. Nous y comptons onze églises qui toutes marchent dans la foi.
5
...261..
''.■\''/WvrfW'--..'
■« si'.iwwvv.-''
Des faits et des anecdotes cités par
M'^ M., montrent de quels sacrifices
sont capables ceux qui ont donné leur
cœur à Jésus-Christ.
Une collecte, en faveur du temple
de Rome a rendu fr, lObJi, preuve
que rassemblée avait compris.
Que Dieu nous donne des journées
comme celle d’hier!
P. P.
Shnee du corps ecclèsia sii pc
Jeudi dernier 9 août le corps ecclésiastique s’est réuni dans la bibliothèque du Collège de La Tour pour
procéder à l’examen de quatre candidats au S. Ministère, et à la nomination des commissions examinatrices.
Les candidats sont MM. Henry Vinay
de Villesèche, Jean Daniel Jourdan de
La .Tour, Adolphe Combe d’Angrogne
et’ François lioslan de Pral, tous
sortis de notre école de Théologie
de Florence, Les sujets choisis, séance
tenante, par le corps ecclésiastique
sont les suivants: La parole de Dieu,
l’expiation, la loi sous l'économie de
la grâce et le ministère. Les pasteuns
étaient au nombre de trente environ
et le public fort restreint. Les candidats ont rendu compte de leur foi
avec des mérites divers, et tous ont
été admis+1 prononcer leur sermon
d’épreuve.
Messieurs J. D. Jourdan et A. Combe
doivent prêcher à La Tour jeudi 16,
courant à 10 heures du matin et respectivement sur Romains ni 30 et
V Jean n, 2 (Impartie). Messieurs
IL Vinay et F. Rostan vont être entendus a Villesèche le même jour et
la même heure sur 1® Thessal ii,
13 et Hébr. vm, 10.
Le corps des pasteurs a procédé
en outre à la nomination des commissions examinatrides de la gestion
de nos adminiM>’ations, comme suit;
Pour la Table Vaudoise, Messieurs
Auguste Meille, J. P. Micol, Félix
Muslon et Paul Meille.
Pour le Comité d’Evangélisation,
Messieurs B. Gardiol, Dan. Gay junior, Elisée Costabel et Naïf TouVn.
Pour la Commission des hôpitaux,
Messieurs Auguste Malan, Philippe
Rostan, Spirilo Maggiore el David
Marauda.
Dii ditiinii de l'Evaiigélisalioii
[.’alliance évangélique X MILAN
Le num, ,30 de {’Italia Evangelica
contient quelques données intéressantes sur la marche de l’alliançe
évangélique milanaise. Quoique lès
premières tentatives en vue de l’union aient été faites dès 1874, ce
n’est qu’il partir du mois d’octobre
1878' que l’alliance a commencé une
vie calme et régulière et «je puis
afiirmer, écrit JP N. E. Rosa, que
les vrais fondateurs de celle œuvre
bénie, ont été les pasteurs Turino et
bongo des Vaudois, Borgia des Libres,
Filippini des Wesleyens, Pasquet des
Bap listes».
Au commencement de 1881, le Comité de l’Alliance, après avoir imploré le secours du Seigneur, songea
aux moyens de faire une œuvre commune la où l’Evangile n’avait pas
encore clé annoncé. Cette décision
fut acceptée il Punanimilé par les
membres, et, grâce an secours du
Comité Continental de Londres* put
recevoir uri commencement d’exécution.
La première ville choisie comme
champ de travail fut celle de Lodi
où l’on parvint à louer un ibéâlrc
Erivé et â tenir des conférences.
’heure cependant n’était pas favorable, les autorités locales n’ayant
pas permis de service pour le soir,
par la raison que le théâtre se trouvait au 1^ étage. IVIalgré cela, dès le
mois de. juin dernier les pasteurs de
Milan se sont rendus à Lodi, deux à
6
deux, pour y présider des assemblées
modestes mais recueillies, de 80 à
00 auditeurs, li est à remarquer
qu’on ne les a pas attirés par des
conférences polémiques.
Un pas de pins sera fait dés le
mois d’octobre prochain, époque où
s’ouvriront, dans une salle au rez-dechaussée, des conférences du soir.
Et comme de cette manière, il faudra
toujours qu’un ministre se trouve à
Lodi, le dimanche soir, il a été convenu que se.s collègues le remplacel'aienl dans sa chaire à Milan.
Lorsque une église aura été formée
h Lodi elle sera laissée libre de s’adjoindre à telle dcnominalion qu’elle
trouvera bon.
Sauf pour ce dernier point, qui
' pourra être la source de quelques
jnconvénienls, nous ne pouvons que
nous réjouir de l’esprit fraternel et
entreprênant qui régne au sein de
l’alliance milanaise. ' ■
, VAINES REDITES.
L’instituleur évangéliste C, raconte
le fait suivant que nous empruntons
à la Rivista Crisliana,
« A Roccalagliala, un cei'tain G. G.,
paralytique des jambes, écoula allcntivement l’évangile. D’un côlé de son
„J. lit se trouvaient trois baguettes de
frêne, avec des signes et des croix,
.le lui demandai ce que signifiaient
ces baguettes. Tout d’abord il ne voulut. pas le dire; mais comme j’rnsislais,
il me dit; Ces baguettes sont une
dévotion à la Madonne du Mont sacré
de Varatlo, les signes sont des AvéMaria et les petites croix des Paienôtres. Je dois réciter ces prières
trois fois le jour et trois fois la nuit.
C’est ainsi que j’oblrendrai le salut
de l’âme et la santé du corps.
» — Qui vous a donné celle recette ?
» — Le prêtre.
» — Croyez-vous faire une chose
agréable à Dieu ?
» — Je n’en sais rien.
» —Vous sentez-vous soulagé qiiaqd
vous avez récité ces prières ?
» —Pas beaucoup; même il m’arrive souvent de m’endormir en les
faisant.
» — Voulez-vous que je vous lise
quelques passages de la Bible qui
condamnent vos baguelles?
B — Volontiers ».
_ Après la lecture et une conversation, les baguettes furent jetées et le
malade se réjouit de savoir que Jésus
est « le seul nom donné aux hommes
par lequel il nous faille être sauvés ».
Abeille.'
Les nègres iiuus (ievancenl
un royanme de Dien
Nous empruntons ce qui va suivre
au iium. du mois d’août du journal
de l’ünilé des Frères.
La paroisse nègre morave de Paramaribo, Capitale de la Guyane hollandaise, louche au nombre de 10,000
âmes. En 1778 une chapelle fut construite pour servir de lieu de culte
aux 52 nègres alors baptisés. L’année
suivante il fallut l’agrandir car le
nombre des chrétiens avait atteint le
chiffre de 141. En 1812, nouvel élargissement de l’édifice pour recevoir
une assemblée de 7 à 800 personnes.
Quatorze ans plus lard, l’église comptait 2260 membres et la vieille chapelle, définitivement insuffisante, céda
la place à un temple aux dimensions
assez vastes. Les mais de celle construction s’élevèrent à la somme de
près de 50,000 fr, dont les deux tiers
furent recueillis par des souscriptions
volontaires parmi les membres dé la
paroisse.
Inauguré en 1828, ce temple était
alors, à Paramaribo, le seul lieu de
culte où l’Evangile de Christ le Sauveur
du monde fût annoncé aux nègres dans
leur idiome, car toutes les autres congrégations, catholique, réformée, Itrihérienne, se servaient pour la prédication de la langue hollandaise.
Quoi d’étonnant que, grâce à celle
7
.263.-
circonstance, il y eût une affluence
toujours plus grande à la chapelle
rnorave et qu’ainsi l’Eglise des frères
se soit accrue rapidement.
En 1848 elle possédait à Paramaribo
4861 membres; vingt ans plus tard
6352. —Deux fois agrandi, le temple
gagna les proportions qu’il a conservées jusqu’à aujourd’hui. Hélas! elle
ne contient encorequeSOOOpersonnes,
savoir un nombre de beaucoup inférieur à celui qui voudrait venir s’y
édifier, car la paroisse qui en 1879
ne comptait encore q;^ue 6804 membres
en comptait, en 1882, 9447, et aura
dès lors atteint le chiffre de 10,000.
Rien de plus remarquable que la
bénédiction que le Seigneur a fait
reposer sur la chapelle de Paramaribo! Nous voudrions pouvoir la montrer à nos lecteurs entourée de ses superbes palmiers et remplie, jusqu’à
la dernière place, d’une assemblée
vêtue de blanc, recueillie défiant le
Seigneur-..,. Et cependant ce n’est
qu’avec angoisse que nos frères missionnaires voient approcher les jours
de fête. Ils savent quUw, la chapelle
qu’Hs peuvent offrira leurs paroissiens
ne BUrat pas. Quel soulagement, quand
tout s’est passé sans trouble et que
les cultes n’ont pas été dérangés par
les grandes foules restées debout devant les portes de l’édifie^ (Heureux
missionnaires, heureux pàstlêurs!).
....Tout considéré j’mous ne voyons
pas d’autre moyen pour remédier aux
grands besoins qui se présentent, que
de construire une seconde chapelle
au centre de Paramaribo. Du reste
la considération de ne pouvoir loger
8400 personnes dans une chapelle
qui n’en contient que 3000 n’est pas
la seule qui lib'ls pousse à la réalisation de notre projet j L’essentiel
serait d’avoir deux paroisses distinctes,
l’expérience nous ayant prouvé que
la cure d’âmes est impossible en face
dés'foules. Or jamais il ne nous sera
permis de ne pas suivre do près ceux
que le Seigneur nous a conûés pour
les conduire individuellement à Jésus.
¡\oDveaii proeéttë de lavage
Les effets nuisibles des savons de
soude et de polas.se ont amené l’emploi d’une, nouvelle méthode de lavage aujourd’hui fort répandue en
AlFemagne et en Belgique.
On dissout deux livres de savon
dans douze litres d’eau aussi chaude
que la main peut la supporter. On y
ajoute une cuillerée de térébenihine et
trois à'acqua ammoniaca dont il faut
bien .secouer le mélange. On Iqisse
tremper le linge dans cette préparation deux ou trois Irenres, en ayant
soin de tenir la chaudière hernîétiquemenl fermée. Ensuite on lave et
ron rince, l’étoffe comme à l’ordinaire. La préparation peut servir une
seconde fois eh y ajoutant moitié
autant de térébenihine et d’ammoniaque. Ce procédé épargne beaucoup
de temps, de peine et de combustible. Le li.ssu dos vêtements n’est pas
endommagé et il n’est point nécessaire de les frotter sur la planclfe,
tandis que la propreté ainsi .obtenue
est parfaite. ,,
L’ammoniaque cl la lérébèiithine
possèdent de grandes qualités détersives sans effets nuisibles. L’ammoniaque s’évapore après le lavage, et
l’odeur de la térébenthine, si l’on
n’a pas dépassé la mesure voulue,
disparait pendant que le linge est à
sécher.
(Eglise Libre).
tomen de [ïievet
Sur la demande qui lui en a été
présentée, la Table a fixé à la seconde
moitié de septembre un examen dit
de Brevet pour lés régents de l’Eglise.
Le jour en sera ultérieurement fixé,
et l'es aspirants devront faire parvenir
leur demande écrite avant le 15 du
même mois.
8
—.......................264,..
■1/
GAncours pour la Banrse l*eile$frin
La Commission des Hôpitaux nous
charge d’annoncer F ouverture du
concours pour la Bourse Peltegrin.
Le Réglement relatif à ceite Bourse
à été imprimé avec le compte rendu
du Synode de 1874, aussi bien que
séparément, ensorle que les intéressés
pourront facilement en avoir connaissance. Nous en rappelons cependant
les dispositions principales.
«1. La Borsa Pellegrino è destinata
esclusivamente ad allievi valdesi aspiranti alla professione di medico-chirurgo, di farmacista o di notaio, i
quali assumono l’impegno morale di
esercitare la loro professione nelle
valli se vi è un posto vacante, soiloscrivendo una dichiarazione in questo senso....
Î 2. Il concorso .vi farà:
a) Per tìtoli quando i concorrenli
abbiano fatti i loro studi preparatori
rieflo stesso stabilimento, e vi abbiano
subite insieme le prove finali.
h) Per esami quando gli aspiranti
escono da stabilimenti o da classi
diverse.
» 3.11 vincitore all’esame di concorso
s’intenderà in po.ssesso della Borsa
per la durata re.golare della preparazione universitaria, a patto pero clie
esso ottenga annualmente l’aUeslalo
di aver frequentali i corsi e subiti
gli esami annuali.
» 4. Agli allievi per la carriera medico-chirurgica, pei quali è richiesto
il diploma di iieema hceale, olteniilo
Û] un collegio delh) Stalo, sarà accordalo un-^emesire della Borsa per
prepararsi all’esame occorrente.
j 5.La Borsa che è di lire mille verrà
pagata, a trimestri maturati dal tesoriere dell’Ospedale valdese, dietro
mandalo della Direzione».
L’examen aura lieu dans le courant
du mois d’octobre, au jour qui sera
ultérieurement fixé. Les aspirants doivent se faire inscrire auprès du pré
sident, du vice-président ou du secrétaire de la Commission (Messieurs
D. Pellegrin, P. Lanlaret et B. Tron)
avant le 15 septembre prochain
SÜÜSCRIPTION
ert famir du Collétje Veudois.
Montant des list. préc. Fr. 2511, 55
MmN. T. . . . . . », 8,^
M. le pasteur Bonhôr par
M, le pasteur,!. P. Pons » 3(1 70
La souscription .sera close au prochain numéro: Quiconque a voulu y
prendre part en aura eu le temps,
fût-il au fond de rAinérique.
En terminant celle du Collège et
sans oublier le bazar qui en sera la
continuation et le couronnement,
nous ouvrons dès aujourd’hui, celle
en faveur des réchappes du désasire
de Casamicciola encouragé par quelques amis et persuadé que, malgré
leur petit nombre et leur pauvreté
relative, les Vaiidois ont le devoir
de s’associer à l’œuvre remarquablement belle à laquelle a donné naissance une calamité sans précédents.
En ft»¥cur <1« t'nsHniicctola
La Direction du Témoin . : Fr, 10
M'-H.B. . , ; . 5
. i j ; » t V •
I UitftîllC-- . ■■
On nous prie de rapjpeler aux personnes intéressées que d’après le
règlement modifié l’anné,e dernière,
la rentrée générale des livres de la
Bibliothèque pastorale doit avoir lieu
le 15 août courant.
En x KST ii o K EHT, (>>'/•« n/ et.i dm i n istraleu r
Pignerül, lmp. Clitaulore et Maacarrili