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B. Léger, pasteur
2 copies
5 Février 1904
N. 6.
L’ECHO DES VALLEES
OHÀQU® vÎB>3s:r>i«;:^i>i
Prix d’abonnement par an :
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, a mables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (PMI. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
Le premier Congrès d’Etudiants chrétiens
Missions — Correspondance --Vaudois d’Amérique — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Revue
Politique.
ZZZZS’ZZZZÏZZZZZZZZZZZZZZÿZZZ
Le premier Congrès
d’Etudiants Ctirétiens
« Homme de peu de foi, pourquoi-as-tu
douté». C’est le mot qui nous revient
à la mémoire après le Congrès de Rome.
Si, avant l’ouverture du Congrès le
doute germait dans nos cœurs, habitues
à oublier les nombreuses preuves que
MOUS avions maintes fois reçues de la
bienveillance de Dieu, maintenant le
süccès du Congrès est là pour nous
dire que si nous voulions seulement
"‘mettre notre confiance en l’intervention
directe, actuelle de l’Esprit de Dieu
dans nos faibles efforts, nous verrions
des choses merveilleuses, même dans
notre Italie, qui paraît si réfractaire
à toute action religieuse.
De Turin, de la Tour, de Parme, de
Milan, de Bologne, de Florence, de
Rome, de Naples, de Catane, de Palerme, étaient accourus les Congressistes,
étudiants et professeurs appartenant aux
diverses églises qui travaillent à la
diffusion de l’Evangile en Italie. Et ils
s’en sont retournés avec le sentiment de
s’aimer les uns les autres plus qu’ ils
ne le pensaient et avec la pensée consolante de ne pas se sentir isolés, meme
dans le monde en grande partie sceptique des instituts d’études supérieures.
Le Congrès a eu quelque chose de
caractéristique avant tout dans le fait
que la personne et la parole du Christ
se sont montrées encore puissantes
pour réchauffer le cœur de la jeunesse
italienne, qui, dans son ensemble, paraissait et paraît devenue le refuge de
la paresse religieuse. Il l’a été aussi
par le fait qu’il a montré la tendance
à dégager le champ religieux de toute
prévention politique et patriotique, de
telle sorte que qMnd le drapeau de
Christ est arboré, aucun autre ne soit
levé pour en paraître le protecteur ou
le protégé.
L’incident qui a marqué l’ouverture
du Congrès par le non envoi d’un
télégramme aux autorités politiques, a
consacré l’opinion que les idées de constitution politique selon l’une ou l’autre
forme de gouvernement, ne doivent
pas avoir part dans les manifestations
officielles d’une réunion de croyants,
et ne peuyent être l’objet d’une délibération sanctionnée par un vote de la
majorité. Comme on l’a bien dit à Rome
dans un Congrès chrétien — et c’est
là sa supériorité sur les autres — il doit
y avoir ce qui seul peut unir et conservateurs et libéraux, et royalites et
républicains et socialistes et anarchistes,
le sentiment de vouloir travailler pour
Christ et avec Christ.
C’est le matin du 22 janvier que le
Congrès s’est ouvert. Après les salutations chaleureuses de M. le D.r Rob.
Brochet pour l’U, C. des J. Gens, et
de M. Giacomo Falorni pour la section
Etudiants de la même Association, laquelle donnait l’hospitalité au Congrès,
on a lu les adhésions. Ensuite M. Mott
seciétaire général de l’Association universelle des Etudiants Chrétiens, a parlé
du mouvement parmi les étudiants dans
le monde entier. Il serait difficile de
rapporter ici la longue série de faits
que la parole vigoureuse de M. Mott
a fait passer devant nos yeux. Bornons-nous à dire que le mouvement,
commencé il y a peu d’années, a produit
dans des centaines d’Universités la
formation de nombreux groupes de
jeunes gens, des mieux doués, décidés
à travailler directement ou indirectement à la propagation de l’Evangile.
L’effet a été considérable dans le champ
des Missions et pour la formation du
caractère moral et spirituel des jeunes
chrétiens qui fréquentent les Universités ;
et même dans les pays où l’on pouvait
le moins espérer, même là où l’on
pouvait douter qu’ il se trouvât deux
ou trois, ou même un seul étudiant
décidé à être un témoin de Christ, là
même les fruits n’ont pas manqué.
La séance de l’après midi a été occupée par une allocution de M. le professeur Hlippini, « Romano de Roma»
aux délégués étrangers, et une étude
de M. le professeur Pierre Bovet, de
Neuchâtel, sur la prière privée et en
commun.
Le soir du même jour, une nombreuse
assemblée, dans le temple vaudois, entendait de courtes observations de MM.
Bani, Grilli et Falchi, sur le problème
religieux en Italie.
Le 23, au matin, le docteur Walling
Clark, reprenant le sujet traité par M.
Mott, a parlé du mouvement parmi
les étudiants en Italie, des éléments
qu’ il a été pos.sible d’y trouver dès
maintenant et de ce qu’on peut en
espérer pour l’avenir. M. le prof. Jahier
a parlé des divers moyens de susciter
les études religieuses en Italie, de la
question de la présence de 1’ élément
religieux dans l’enseignement élémentaire, secondaire et supérieur, et de la
presse religieuse, périodique ou non ;
question qui fut en partie discutée l’après midi.
On a entendu ensuite d’intéressants
rapports sur des sujets particuliers : de
M. Jules Rambaud, secrétaire des Sociétés françaises, sur les études bibliques
parmi les étudiants ; de M. Ferreri, secrétaire de l’U. C. de J. G. de Rome,
sur l’organisation pratique des Cercles
d’Etudiants chrétiens ; et de M. Mott
sur les secrets du succès ou de l’insuccès d’un Cercle d’Etudiants chrétiens.
Dans la séance de l’après-midi, au
cours de laquelle le Congrès eut le
plaisir d’entendre la chaude parole de
M. le prof. Labanca, de l’Université de
Naples, eut lieu la discussion générale
sur le problème des études religieuses
et sur la manière d’organiser les étudiants. Par un ordre du jour rédigé
par MM Falchi, Giampiccoli et Laderchi, et adopté après une dissussion animée, le Congrès, persuadé que l’heure
est venue d’un mouvement parmi les
étudiants italiens est d’avis que ce mouvement doit être initié de suite sur les
bases suivantes :
1. Là où une U. C. de J. G. existe
que le mouvemant se fasse dans son
sein, sous forme de section.
2. S’il n’y a pas d’U. C. de J. G.,
que les étudiants qui adhèrent au mouvement se groupent en cercle autonome
et s’occupent de fonder une Association de Jeunes Gens.
3. Que les Comités locaux étudient
eux-mêmes le meilleur système de travail pratique.
4. Le Comité national des Unions
Chrétiennes de J. G. est prié de déléguer provisoirement trois personnes
pour favoriser et surveiller le mouvement.
Deux études, de M. le prof. Bovet,
sur « les expériences des Cercles chrétiens de jeunes gens en Suisse et en
France » et de M. le prof. Falorni, sur
la « finalité des études religieuses », closent la laborieuse séance.
Le soir, réunion dans la vaste et
belle salle méthodiste de Via Venti Settenihre, avec un beau discours de M.
le prof. Luzzi, le digne président du
Congrès, sur l’importance des études
religieuses en Italie, et un rapport de
M. Falchi sur les difficultés et les moyens
présents pour un mouvement religieux
parmi les étudiants d’Italie.
Dimanche 24, dans l’après-midi, on
entend les chaudes allocutions des délégués étrangers, et le soir, à la séance
de clôture, M. Mott adresse encore au
Congrès des paroles riches de conseils
pratiques.
Sur la proposition de M. Giampiccoli, accueillie par d’unanimes applaudissements, on vote des remerciements
au Dr. Clark pour le soin avec lequel
il a organisé le premier Congrès des
Etudiants Chrétiens.
Des prédications avaient été faites
le matin dans les diverses églises, et
à 5 h. ip, M. le pasteur Giampiccoli
a fait une magnifique conférence dans
le temple vaudois, sur « les prophètes
modernes des jeunes gens ». Par une ingénieuse synthèse de leurs doctrines il a
su faire vivre devant le très nombreux
auditoire, les personnalités de Spencer,
de Nitzsche et de Tolstoï, plaçant en
face de chacune d’elles la figure du
Christ Sauveur.
M. Falchi.
MI®
Au 25 janvier, la situation financière
de la Société de Paris était la suivante ;
Restaient à recevoir jusqu’au 31 mars :
Pour l’œuvre générale fr. 402.000
» le Zambèze 80.000
» Madagascar 222.000
Total 704.000
soit"^à peu ’près, la même somme qui
manquait, à pareille époque, en 1903.
Les nouvelles du Zambèze sont plus
réjouissantes cette semaine. M. Ad.
Jalla écrit, en date du 7 décembre,
que, arrivé à Loatile le i.r, il y avait
trouvé l’état des choses moins grave
qu’il ne lui avait été dépeint. Sauf un,
les professants sont tous demeurés fidèles. L’école, sur laquelle un mauvais
esprit avait passé, était rentrée dans
l’ordre depuis la veille, grâce à une
forte semonce faite par le Ngambela
le 27 novembre, et suivie de la fustigation de 4 ou 5 des plus coupables.
Le roi assiste aux cultes et a montré, avec son missionnaire, la même
affabilité que jadis, tandis que, depuis
longtemps, il n’avait pas remis les pieds
sur la station. Il s’y est rendu dans sa
voiture, tirée par quatre chevaux pour
laquelle, il a donné ordre de réparer
la chaussée qui relie la station à la
capitale.
L’école du dimanche, qui avait été
désertée, était de nouveau très nombreuse. M. Jalla y rétablit les groupes,
système introduit jadis par Madamè
Emma Jalla, et tombé depuis en désuétude.
« C’est dire, ajoute M. Jalla, que nous
remontons la pente à grands pas. Dieu
en soit loué. »
M. Coillard, arrivé à Nalolo, était
attendu le lendemain à Loatile, où le
roi lui préparait une réception solennelle.
La santé du corps missionnaire était
bonne, sauf à Séfoula où M. et M.me
Berger éteient au lit avec une dyssenterie tenace.
M. Jalla a rouvert l’école d’évangélistes et commencé un internat de gar-
2
.• '
çons comme l’ont tous ses collègues.
M. Louis Jalla, et Mlle Glauser étaient
arrivés, dans la nuit du nouvel-an à
Boulawayo. La vaste plaine était tellement détrempée par les pluies que le
train précédant celui de nos voyageurs
avait enfoncé et déraillé, et quelques
voyageurs avaient été blessés. Après
avoir expédié au Musée Carignan, à
Turin, plusieurs caisses de curiosités
d’histoire naturelle, M. Jalla est reparti
pour le Cap, où il a installé M.lle
Glauser sur le bateau partant le 6 janvier. La malade était toujours assez
misérable, quoique mieux qu’à son départ du Zambèze.
Après 14 ans de séjour au Lessouto,
M. Pascal se dispose aussi à prendre
un an de congé en Europe avec sa
famille. Il doit réunir aujourd’hui, 5
février, son dernier consistoire, à la
présence de M. Bertschy, missionnaire
et directeur de l’école industrielle de
Léloaleng, qui aura la charge intérimaire de l’église de la Sébapala, le
Rodoret du Lessouto. La station ellemême sera la résidence d’un évangéliste.
Avant de partir, M. Pascal doit revoir
toutes ses annexes et restaurer plusieurs bâtisses pour ne pas avoir la
surprise de ne trouver que des décombres à son retour, à cause de l’incurie
des noirs quand ils sont laissés à euxmêmes. Ce n’ est donc que dans la
première quinzaine de mars qu’il pense
se mettre en route pour l’Europe,
avec sa famille et un enfant Christol.
Après leur passage à Paris, ils s’empresseront de se rendre au sein de
leurs familles, à Strasbourg et aux
Eontaines. Nous leur souhaitons, dès
ce jour, une cordiale bienvenue.
Dans une récente tournée en Allemagne, M. le capitaine Alfred Bertrand
a réussi à intéresser à la mission du Zambèze un nombreux public à Wiesbaden,
Francfort, Heidelberg, Hambourg, Berlin, Breslau, Posen, Fi'iedrichsdorf, Ha nau, Mannehim, Magdébourg, Dresde
Rawitch, Lissa et Kônig.sberg. Quatre
Zambésias sont fomdées en principe.
M. Dryander, premier prédicateur de
cour à Berlin a engagé M. Bertrand
à revenir et le grand duc de Bade l’a
recommandé au Consistoire supérieur
de Prusse.
La mission romande au Transvaal
qui a beaucoup souffert de la guerre,
est menacée de voir le nouveau gouvernement changer en réserve pour le
gibier le territoire où se trouvent ses
stations de Mhinga et Shilouvâne, avec
l’école d’évangélistes. Quant aux nègres,
on les parquerait dans les réserves,
comme les Peaux-Rouges aux EtatsUnis. Et puis ?
On annonce que Ménélik aurait émis
un décret condamnant à la servitude
perpétuelle tout Abyssin qui changera
de religion. Il a informé le vicaire
apostolique latin qu’il ne devait exercer son ministère qu’ auprès de ses
coreligionnaires, sous peine d’expulsion.
COBRESPÛMDâlCE
Marseille, :10 Jaiiv. 1904.
Espérant être agréable aux lecteurs
de VEcho, je me permets de vous envoyer quelques nouvelles concernant les
Vaudois qui sont à Marseille.
Grâce à l’Union Chrétienne nous
avons eu, avec grand plaisir, notre arbre de Noël en .son temps, on était en
assez grand nombre quoique tous ceux
__ b
qui auraient pu y venir n’y soient pas
venus.
Grâce à l’amabilité bien connue de
M. Geisendorff secondé par ses collaborateurs de ru. C. la soirée a été
des mieux réussies et il est à e.spérer
qu’il en résultera quelque chose de bon ;
toujours nous en gardons un bon souvenir.
On prépare maintenant une soirée
pour le 17 Février; c’est toujours l’U.
C. qui en fait les frais, et afin qu’une
large part soit donnée à cette fête agréable à tout bon Vaudois, les membres
de ru. ont bien voulu changer pour
ce soir là une de leurs précieuses séan
ces et s’associer à nous.
Que l’Union Chrétienne et en particulier son dévoué secrétaire général M.
Geisendorff reçoivent par l’intermédiaire
de VEcho, nos remerciments sincères,
pour toute la peine qu’ils se donnent
pour nous Vaudois.
Je dois vous dire aussi que nous
avons décidé, d’accord avec M. Geisendorff, de faire appel à tous les Vaudois,
les jeunes gens en particulier, de se
réunir le troisième dimanche du mois,
après midi, pour s’entretenir ensemble
de ce qui a trait à la vie spirituelle et à
notre devoir de faire briller le fiambeau
divin devant le monde comme l’ont
fait nos ancêtres dans les temps de la
persécution.
Ces réunions seront toujours, ou du
moins jusqu’à nouvel avis, tenues dans
le local de l’U. C. mis obligeamment
à notre disposition.
Dieu veuille que ces réunions aient
quelques bons résultats.
S’il m’est possible je vous donnerai
des nouvelles de notre soirée du 17
Février en même temps que des réunions projetées.
J’espère que beaucoup de Vaudois
répondront à notre appel et se trouveront le 17 Février, à 10 heures du
soir, dans le local de l’U. C., 114, Rue
de Rome. Dites à vos lecteurs des
Vallées qu’ils pensent à nous ce soir-là.
Un Vaudois.
Turin le 20 Janvier 1904.
Monsieur,
Le supplément au N.® 17 de «l’Echo
des Vallées» du 29 Avril 1897 s’occupe entièrement du « Fonds Brochet »
pour une Bourse de Maître Evangéliste. Le capital recueilli dans ce but
avait déjà atteint à cette époque une
jolie somme, quoique 1’ on fût encore
loin des 25.000 f.rs retenus nécessaires
pour établir définitivement la bourse...
Mon but en traçant ces lignes est
de savoir par votre moyen si la somme
souscrite a été encaissée, par qui, et à
combien elle se monte aiijourd’hui avec
la cumulation des intérêts.
Je lirai volontiers une réponse dans
un des prochains N.os de VEcho -, en
attendant je vous prie d’agi éer. Monsieur, mes salutations bien cordiales.
Joseph Brochet.
M. lè Modérateur, à qui nous avons
démandé des renseignements, nous a
répondu que les sommes encaissées jusqu’au mois d’octobre 1902 avaient été
0 10
pour un total de L; 400 de rente (valeur
nominale), titres transmis au président
de la Commission à la date ci-dessus.
Nous ne sachions pas que de nouveaux
dons aient grossi la somme depuis lors.
Nous serions heureux si la lettre de
notre correspondant, en remettant l’objet
à l’ordre du jour pouvait provoquer de
nouvelles offrandes.
Réd.
VÜQSOIS £K MtBWE
Les 21 et 22 décembre ont eu lieu
les examens au Collège de Coloilia
Valdense à la présence de sept délégués de l’Université de Montevideo.
Les examens ont été très satisfaisants,
surtout dans les classes de sciences du
Docteur H. Bons.
Nous avons parlé naguère de jeunes
Vaudois d’Amérique qui ont embrassé
la médecine et d’autres carrières libérales. Un autre. Oscar Griot, suit les
cours de théologie à Mercedes et s’est
déjà fait entendre dans le beau temple
de La Baz.
La Union Valdense publie les noms
de 47 jeunes gens de Colonia Valdense
qui ont signé l’engagement de vivre
purement. Quelle force pour l’Eglise s’ils
gardent leur promesse en s’appuyant
non sur eux-mêmes, mais sur Dieu !
A Cosmopolita, 21 nouveaux membres ont été reçus dans l’église le 6
décembre ; le dimanche suivant, M.
Bounous avait le bonheur d’en admettre 11 autres à Riachuelo, deux desquels sont sortis du papisme.
Les salutistes et les sabbatistes tâchent de s’implanter dans ces colonies.
Fuissent-elles accepter les éléments de
réveil et de zèle qui anime sans doute
ces prédicateurs itinérants sans rompre
pour cela cette union qui fait leur force.
La Union Valdense, qui voit augmenter le nombre de ses abonnés dans
la vaste Diaspora vaudoise de langue
espagnole, prépare un supplément pour
le 17 février.
Du 22 au 24 février aura lieu, aux
Ombues de Lavalle, la Conférence
des Eglises vaudoises de l’Amérique du Sud précédée d’un dimanche
solennel de prédication avec S. Cène.
M. le pasteur Philippe Ghigo, qui a
naguère quitté son poste d’Alejandra a
accepté une chaire de professeur au Collège français de .la Bointe-aux-Trembles,
près Montréal, Canada.
Les Vaudois et autres colons protestants de Tarariras et environs, dans
un rayon de 5 kilomètres, comptent 331
enfants entre 5 et 15 ans, pour lesquels il n’existe qu’une école, ouverte
4 mois de l’année et dirigée par Jean
Etienne Janavel. Elle n’a été suivie
que par 20 élèves ; les autres croissent,
dit un correspondant, comme les brebis à la campagne. Il y a eu en 1903
quinze naissances de Vaudois. D’autres
colons arrivant, ces frères sentent le
besoin de pourvoir, mieux que par le
passé, aux besoins de l’instruction.
C lï d O ]\l Q U %
Banquet politique. Le banquet offert à M. .Soulier a eu plein succès.
Tous les syndics des communes qui
font partie du Collège de Briquéras
avaient donné leur adhésion pour faire
partie du comité promoteur, et près de
deux cents électeurs ont pris part au
banquet. 1\L Giolitti, président du Con.seil, a exprimé par un télégramme à
M. Soulier et par une lettre au présisident du Comité, des sentiments de
cordiale amitié envers le représentant
du Collège dont il fait lui-même partie.
MM. les députés Facta et MarsengoBastia ont aussi envoyé des lettres af
fectueuses ; ainsi que MM. le sous^
fet Dalmazzi, l’avocat Foët, conseijlèr
provincial, les députés Santini et Cij^
meni et d’autres encore.
Nous ne pouvons rendre compte q
brièvement du remarquable discou
prononcé par M. Soulier. Après un
posé sommaire des principaux évén|
ments politiques qui se sont succéd
dans notre patrie pendant la période la^
plus récente de son histoire, l’oratiei
a montré les progrès remarquables q^
l’Italie a pu réaliser ces dernières àil
nées ; les finances de l’Etat rendu
prospères comme elles ne l’avaient j;
mais été, la rente au-dessus du pail
le change au pair, l’Italie estimée' ç|
respectée au dehors. A ces progrès aci
r
complis par l’Etat correspondent’de
réels progrès dans l’économie national^
dans l’agriculture, l’industrie, le comí
merce. Nos émigrants, qui en arrivaiif
par exemple, dans l’Amérique du SucÇ
y sont d’abord dans des conditions d’infériorité par rapport à ceux des autres
nations, parviennent souvent par leur a(i
tivité et leur intelligence à occuper une
place distinguée. C’est ce que no’ûs
voyons surtout dans la République Atí
gentine.
Ce n’est pas que les ombres manqueiC
au tableau. L’instruction n’a pas prô^
gressé comme elle aurait dû et le nombre des illettrés, surtout dans les pro
vinces méridionales, est toujours cons^
dérable. Les impôts sont lourds, l’e:
de régionalisme et la préoccupatica
des intérêts particuliers et locaux pf^
valent trop souvent sur les vrais intérêt
nationaux, ce qui rend difficile des ré^
^y"v r. y-g ...... .... .... ... ^ ... .C... « «gftXjwri
formes qu’il serait urgent de fairéf^
l’instruction supérieure a une tendant^
trop théorique, le nombre des unive^'
sités ou facultés universitaires est fiX“
cessif en proportion des besoins etlc|
instituts industriels, commerciaux et)
agricoles sont par contre en nombre
beaucoup trop restreint. En outre, lei^
commerçants italiens n’ont pas toujoui^
au dehors cette réputation d’honnêteté
qui est la première condition de succèsi
M. Soulier passe ensuite en revue le^
divers problèmes qui s’imposent au gou-i
vernement présidé par M. GiolLtti, .auquel il a pleine confiance pour son esprit franchement libéral et démocratique,
Il parle de la conversion de la renié
qui assurera une économie de 46 rail
lions ; de la question des chemins de
fer, au sujet de laquelle, sans avoiï
d’avance des idées très arrêtées, il pen
che plutôt pour l’exercice d’Etat ; dei
réformes urgentes dans l’instruction pù;
blique, élémentaire surtout ; des réformes sociales, de la question du midij
etc. Il parle de ces divers objets et
homme qui a une vue bien claire de Ji
situation, des sentiments sincèrement dé
mocratiques et une pleine conscienci
des devoirs qui incombent à un repré;
sentant du peuple à l’heure présente.
Il termine par un confiant « sursm
corda ! » en invitant ses auditeurs à boirt
à la santé du Roi et de la famille royali
et à la prospérité de l’Italie. i l
La seule chose que nous ayons ,et
à regretter, c’est que l’étroitesse du lo;
cal par rapport au nombre des convivd
(dont un grand nombre avaient dû
dîner dans d’autres salles) ait quelque
peu nui au recueillement et au sileneè
et, probablement,, empêché plusieurs di
suivre l’orateur dans sa belle et clairi
exposition. Il n’était pas facile à tpql
ce monde de trouver place dans
salle, et ce n’est pas sans bruit qu’oi
.se pressait aux portes.
Nous sommes heureux que l’occasi
3
-4:'
^,^'qfferte à notre honorable député
deSer à électeurs et de les renJpr d’une manière si claire et si
^lète sur l’œuvre à laquelle il est
appelé ,é collaborer par sa présence à
la Chambre.
S^été «la Balziglia». Cette soiété^hi®*^ connue de tous ceux qui
ont &sé par le Collège a tenu samedi
soir ^séance annuelle célébrant son
8.e anniversaire. Au lieu de quelques
invitations personnelles, le bureau avait
année adressé une invitation publique par le moyen de VJMo et de
Yfyÿiiatot'e Âlpino- Aussi la salle était
^gniplie d’auditeurs des deux sexes,
atèn# et sympathiques, qui ont suivi
a4c mtérêt travaux et discussions. Nous
aWs.AU avec plaisir que, tout en cultivant les belles lettres, nos étudiants,
quelques-uns du moins, se donnent à
désuétudes spéciales sur des sujets scientifiques et initient ainsi, dès le lycée,
cette spécialisation des études qui est
aujourd’hui de plus en plus nécessaire.
Ils 6H continueront ps-s moins, comme
on le leur a recommandé, à soigner la
foi;mq/de bous leurs travaux, quelle
qu^en Mit nature
scientifique, tout comme un ouvrage
d’imagination, devrait etre une œuvre
littéraire par la forme et le style.
Un rapport soigneusemement rédigé
a lété présenté par le bureau sur la
marche de la société pendant 1 annee
- éœulée. Le nombre des travaux écrits
pu’*oraux qui ont été faits en société
s’est-élevé à une centaine. Ce n’est pas
peu, pour une société qui actuellement
Compte quatorze membres, dont la plus
grande partie du temps est prise par
leurs tâches au Collège.
Le chant n’a pas eu, comme d hay^^kp^.- sa- place dans le programme
^(^jia soirée. Des difficultés qui, à juger
du”dehors, ne nous paraissent pas difficiles à vraincre, ont empêché quelque
témps nos jeunes amis de cultiver cette
branche dans leurs séances ordinaires.
Nous espérons qu’ ils la reprendront,
eoinrne ils y ont été vivement encouragés par des « aînés » qui conservent
toujours un bon souvenir du chant de
laîBalsille.
Une autre société de jeunes élèves
du Collège, V «■ Eco dcllo Studio», s, a.us^i
tenu dernièrement sa séance anniversaire. Là aussi on travaille, dans un
^amp plus restreint, et l’on se prépare
aux luttes de la vie.
Société d’utilité publiqtie. — La
■ Section de la Tour a tenu une séi ihee lundi soir. Elle a décidé, comme les années passées de prendre 1 i
, nitiative d’un banquet populaire le 17
■ février. Elle a entendu le rapport de
H. Louis Jourdan sur le Bureau de
location de villas et appartements,
dont les services sont de plus en plus
appréciés, puisque la plupart des appartements loués à des étrangers pen
- saison d’été dans la vallée
l’ont été par l’intermédiaire du Bureau.
Ïæs ¿étrangers viennent volontiers pasSér l’été à la Tour et environs ; il est
i^^ulement à regretter que le nombre
‘*déé villas et appartements disponnibles
oe soit pas plus grand; on n’aurait pas
'.-dé peine à les louer.
M. le professeur Ribet a lu un tra
- sàil très interressant sur l’esprit de solida
Nous, espérons en donner la par’,_';^pjqjrincipale dans notre prochain nu
WComme conclusion , de la discussion
a suivi la lecture de ce travail,
- S
on a adopté un ordre du jour recommandant à tous les membres de la
Société de faire leur possible pour
propager les idées de solidarité au
sein de la population vaudoise, où l’esprit de solidarité manque presque totalement.
On a touché encore à plusieurs autres points, se rapportant à l’ordre et
la propreté dans l’intérieur et aux
abords de la ville, à la protection des
oiseaux — sujet sur lequel il ne faut
pas se lasser d’insister — aux moyens
d’intéresser davantage les agriculteurs
aux idées que propage la société etc.
— La S. d’U. Publique a cette année encore, pris l’initiative du banquet
traditionnel du 17 février. Le Comité
organisateur, constitué à cet effet, est
formé comme suit : MM. Goss, ancien
président, Chev. D. Bertin, syndic, J.
Sibille, conseiller, Pierre Poët, J. J.
Jourdan, directeur des écoles, Jean Jouve
et Louis Jourdan.
On s’inscrit soit auprès des membres
du Comité soit à l’Hôtel de l’Ours où
le banquet aura lieu mercredi 17 c.
à midi et demi.
La cote personnelle est de 2 fr.
Le Comité.
— M. le missionnaire Coïsson nous
prie d’avertir les parents ou amis des
missionnaires du Zambèze qui désireraient leur faire des envois à l’occasion
de son prochain départ, de bien vouloir
les lui faire parvenir avec 3 listes détaillées du contenu, dans le courant de
février.
Villar. — Dimanche missionnaire.
Dimanche dernier, 31 janvier, cette
Eglise eut l’avantage, d’avoir au milieu
d’elle le missionnaire Coïsson. Le matin
à l’heure ordinaire, dans le temple M.
Coïsson adressa de pressants appels
à l’auditoire, ensuite le soir, dans la
Grande Ecole, il nous décrivit très bien
et familièrement les mœurs grossières
des populations païennes parmi lesquelles il a pu annoncer l’Evangile, et
termina en parlant des difficultés et des
résultats obtenus, Inutile de vous dire
que l’Ecole contenant 300 personnes
environ était bondée d’auditeurs, venus
même , des quartiers les plus reculés de
la paroisse pour entendre le missionnaire. Aux deux services il y eut des
collectes pour l’œuvre du Zambèze, qui
produisirent la somme totale de L.
47,20. — Que Dieu bénisse et accompagne notre cher M. Coïsson. X.
Nouvelles et faits divers
Au sein du Comité italien contre
la traite des blanches, nous relevons
avec plaisir les noms de M.me h. lurin
et de MM. Robert Prochet et F. Turin.
Le nouveau pape a interdit l’usage
de la langue vulgaire dans la musique
d’église et les cérémonies liturgiques;
il interdit également la participation
des femmes à la musique sacrée et
prescrit de les remplacer par des enfants. Dans sa préoccupation de retourner aux premiers siècles, que ne remonte-t-il jusqu’aux dogmes bibliques
de l’Eglise primitive ?
Ce n’est qu’en 1835 que les ouvrages
de Galilée ont été effacés du catalogue de l’Index et que l’Eglise romaine
a ainsi permis à ses fidèles de croire
que la terre tourne.
En revanche, le clergé n’est jamais
à bout d’expédients pour enrichir le
bilan de la superstition. Dans plusieurs localités de la Sicile, on trouve
des sanctuaires où les dévots vont rechercher la protection des anime d,ecollate, c’est à dire des malfaiteurs qui ont
fini sur le gibet. A Paceco, par ex.,
dans la province de Trapani, le plus
connu de ces esprits protecteurs est
celui de F. Frusteri, décapité en 1817
pour avoir tué sa mère !
Est-il étonnant que la jeunesse, que
l’on cherche à ramener en plein MoyenAge, regimbe? I.e 3 c., 70 séminaristes de S. Marco Argentano, fatigués
de la cruauté de leur directeur, l’ont
chassé nu-pieds et sans chapeau. Cet
Inquisiteur, né quelques siècles trop
tard, a dû se réfugier chez, le syndic.
L’évêque à fermé le séminaire.
La dernière Conférence Sanitaire
Internationale réunie à Paris a décidé
de réduire les quarantaines à un maximum de 5 jours pour la peste et le
choléra. D’autre part, la désinfection
dss navires et des effets sera faite d’une
façon moins rudimentaire et ridicule.
Les vieux catholiques suisses continuent à s’étendre. Leur évêque Herzog vient de consacrer une nouvelle
église à Bienne.
Le Conseil fédéral vient d’expulser
les Congréganistes de la Croix de
Jésus qui, chassés de France, s’étaient
établis- à Vallorbe. Le Conseil a chargé
de l’éxécution de cet arrêté le gouvernement de Vaud, qui s’est montré en
ce qui le concerne, très coulant vis-àvis de trois pensionnats analogues établis récemment entre Nyon et la frontière genevoise.
M. Kündig, de Genève, a publié une
carte postale illustrée contre l’absinthe. Elle représente cette plante
gracieuse dont l’homme fait un si déplorable usage. A côté, une déclaration
du docteur Legrain concernant les dangereuses conséquences de la liqueur
maudite.
Le ig, mourait à Reims le pasteur
Henri Lauga, à l’âge de 56 ans i\2.
Né au Lessouto où son père était missionnaire, il reçut toute son éducation
en France; Il a desservi les églises de
Montcarret (Dordogne) et de Reims
où son ministère a été exceptionnellement béni. Des circonstances de famille
l’avaient empêché, à son grand regret,
de devenir missionnaire. Mais en i8g6
il répondit avec empressement au Comité
de Paris qui l’appelait à partir pour
Madagascar. En face des ruines causées
par les Jésuites, il s’y montra actif,
énergique, courageux, habile organisateur. Rentré en France, il sut exciter
l’intérêt de plusieurs pour cette grande
œuvre. Encore vigoureux, il a été enlevé
par une écorchure insignifiante du pouce
qui a amené un empoisonnement du
sang, et en quelques jours la mort.
L’œuvre des prêtres convertis vient
de faire une grave perte par la mort
de J. B. Corneloup, enlevé le 14 janvier, à 38 ans. Né à Lyon, il était entré . de bonne heure dans l’ordre des
Oblats de Marie Immaculée. Il raconte
dans une brochure, comment, après de
longs combats, il a fini par s’évader
de son couvent pour embrasser l’Evangile. Envoyé à Neuchâtel pour y étudier
la théologie protestante, il collabora
ensuite avec le pasteur Robert à l’œuvre d’évangélisation de Pons. Enfin,
depuis quelques années, il dirigeait la
maison hospitalière de Courbevoie pour
les Prêtres convertis.
J s
Une mort, qui a couronné dignement
une longue épreuve chrétiennement supportée, a été celle de H. J. Hana,
membre de l’église wallone d’Amsterdam, décédé le 30 décembre. Depuis
20 ans il souffrait d’une paralysie tellement générale qu’ il fallait le transporter d’une chambre à 1’ autre dans
une chaise roulante. Par contre, son
esprit et son cœur étaient pleins d’activité et de vie, en même temps que
d’une résignation confiante en la bonté
de Dieu. M. Hana était fort instruit et
connaissait, outre le hollandais, le français, l’allemand et l’anglais. Il avait
été l’un des rédacteurs du Standart et
a traduit en hollandais les ouvrages de
Bettex, 300 sermons de Talmage et
l’ouvrage de F. Thomas : « Notre corps
et ses destinées ». Il a pu ainsi soutenir
matériellement sa nombreuse famille
et mûrir sa piété par des lectures qui
devaient lui tenir lieu de culte public.
Puisse cet exemple être un encouragement et un stimulant pour ceux que
telle ou telle épreuve semble avoir
condamné à l’inaction et à l’isolement.
Quoique les Américains du Nord ne
soient pas tendres, en général pour les
nègres, leur position a cependant bien
changé. Il y a 40 ans, aucun nègre
n’était propriétaire dans le Sud, maintenant ils possèdent terres, maisons et
autres biens évalués à 4 milliards.
Vers 1864, il n’y en avait pas i o(o
qui sût lire ; il y a aujourd’hui le 40 op
des adultes, tandis que le 50 010 des
enfants suit les écoles. Ils comptent 800
médecins, 300 avocats, 30.000 maîtres
d’école, 300.000 livres, 450 journaux
et revues.
M. Andrew Carnegie a consacré à
ses dons, en 1903 cent cinq millions.
C’est avec raison que la Vie Nouvelle
l’appelle un privilégié.
MINPRVA RIVISTA DELLE RIVISTE
mim.nVIA N. S — Anno XIV.
ROMA — Via Tomacelli, 15 — ROMA
Sommario del N. 8.
Rivista delle Riviste: Il meccanismo
della vita moderna : I grandi alberghi
— L’insegnamento per mezzo dell’immagine e le proiezioni luminose — Gli
stipendi dei professori d’università —
Il palazzo di un Faraone egiziano —
Le università commerciali in Germania
— Il progresso dell’automobilismo —
Attraverso le Riviste italiane : La stella
di Betlemme — L’arte del disegno in
Leonardo da Vinei e Rafaello Sanzio
— Per disciplinare l’erezione dei monumenti — Per il movimento dei forestieri in Italia — « La Guardia al
Reno » di Clara Viebig — La crisi cattolica e l’abate Loisy — L’operaio
ebreo in Inghilterra — La psicologia
del linciaggio — La parola « Lombardia » — Il capo d’anno nel Giappone
— Questioni del giorno : L’incendio della
Biblioteca Nazionale di Torino —,.H
Convegno di Torino — Costantino
Nigra (Rip.) — Spigolature — Fra libri
vecchi e nuovi — Rassegna settimanale
della stampa : La neutralizzazione della
Danimarca -- La religione di Napoleone — L’industria del vetro in F'rancia
— Perchè leggiamo romanzi — I guadagni di Sara Bernhardt — Nansen e
lo sport — Una lettera di Costantino
Nigra — Edoardo Zeller.
4
— 4
Revue Politique
La Chambre est réunie depuis tantôt
huit jours mais aucune question épineuse
n’est venue jusqu’ ici troubler la tranquillité des séances. Les sujets de haute
politique, les projets d’importance capitale
viendront plus tard ; pour le moment on
ne s’ occupe à Monteeitorio que d’arguments d’intérêt médiocre, aussi les discussions sont-elles peu animées. Dans,
une des dernières séances on a voté au
scrutin secret les modifications aux rôles
organiques du personnel de l’administration financière et commencé l’examen
du rôle du ministère des Travaux Publics.
Le projet que le ministre Orlando a
présenté sur les examens des écoles secondaires sera discuté prochainement, ainsi
que celui d’initiative du ministre de la
guerre ayant pour but d’indemniser les
officiers et les employés qui se trouvaient
en Afrique lors des dernières guerres, de
triste mémoire, et pour lequel M. Mirri
demande un million.
Mardi 2 c. le Sénat était réuni en
Haute Cour de Justice pour juger un
de ses membres, le sénateur Oliveri,
accusé d’avoir contrevenu à 1a loi des
accidents du travail, en négligeant d’assurer un des ouvriers de son établissement
métallurgique (Personne n’ ignore que,
de par la loi un sénateur ne peut être
jugé par les tribunaux ordinaires.) L’ouvrier en question, sans ordres préalables
en voulant mettre en mouvement un
moteur à gaz provoqua une explosion
qui lui produisit des ustious' de pre
mier degré dont il est parfaitement
guéri. L’ accident n’ aurait donc pas dû
avoir d’autres suites, d’autant plus que
M. Oliveri avait indemnisé son dépendant, mais r opinion publique s’étant
emparée de la chose, la justice a cru
devoir intervenir et le sénateur a été
cité a comparaître devant la Haute Cour
qui vient de l’absoudre avec une déclaration de non-lieu. Dans quelques jours
la Cour sera nouvellement réunie pour
se prononcer sur un cas bien autrement
grave, celui du sénateur d’Antona, accusé
d’avoir par sa négligence au cours d’une
opération chirurgicale, causé la mort d’un
de ses clients.
Il semble définitivement établi que
M. Loubet va rendre sa visite à notre
Roi dans le courant du mois d’avril Aussi
a-t-on commencé les préparatifs pour
le recevoir dignement, à Rome où il
séjournera quelques jours, et à Turin,
la première grande ville du royaume qui
se trouvera sur son passage. Il est de
moins en moins probable que M. Loubet
demande une audience à Pie X, audience
que le pape n’accorderait qu’ à de certaines conditions incompatibles avec la
dignité d’un chef d’état. Mais ne jurons
de rien : d’ici là M. le président pourrait bien changer d’avis.... si les intérêts
de la politique l’exigeaient.
—■ Tandis que les diplomates russes
préparent la réponse à la dernière note
du Japon, les généraux et le ministre
de la guerre ne chôment pas. En effet,
à toute éventualité, la Russie va mobiliser tous les réservistes de 1’ Extrême
Orient et réquisitionner tous les chevaux
de la même région. En février, 50.000 h.
viendront renforcer la garnison de Vladivostock. Voilà qui est plus ou moins
rassurant de la part de gens qui protestent de voiloir la paix à tout prix. Aussi
les Japonais habitant la Mandchourie
orientale sont-ils rudement affectés de
tous ces préparatifs belliqueux et se disposent à quitter rapidement le pays.
Cependant, la fameuse réponse de la
Russie, que l’Europe attendait avec tant
d’anxiété vient d’être communiquée aux
principales chancelleries, et on affirme
qu’ elle contient plusieurs concessions
voulues par le czar. Cette dernière note
laisse r impression que la guerre sera
évitée ; et, disent maintenant les Russes
si guerre il y aura toute la responsabilité
retombera sur le Japon. Vous voyez que
nous sommes à bon port. Il ne' reste
qu’à souhaiter de voir le Japon redevenir
sage.... à la façon russe.
— Le 2 c. a eu lieu au parlement
anglais l’ouverture solennelle de la session législative avec le discours du Trône
de rigueur. Edouard VU se plaît à relever la cordialité des rapports entre
l’Angleterre et les autres puissances, notamment avec la France et l’Italie qui
viennent de conclure un traité d’arbitrage avec la Grande-Bretagne. Quant à
la guerre du Somaliland, le roi est d’avis
qu’ après les dernières victoires, il y a
lieu d’espérer que la puissance du Mullah
sera bientôt écrasée. Il ajoute en outre
que l’Angleterre va s’employer de toutes
ses forces pour éviter la guerre russojaponaise.
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8.49 12.34 15.48 19.26
9.1 12.44 15.54 19.40
9.6 12.49 , 19.45
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