1
Soixante-deuxième année.
2 Juillet 1926
N» 27
. «
tH
iz:
P
S
I
g
8
VALLEES
VENDBEDI
Vallées Vaudoi^f
Italie (en dehors."
Etranger . . . i?’.! ,
Plusieurs abonnemt .. 3U la même adresse
Etats-Unis d’Amériqiië
% doli.
à Torre Pellice, au Bitreau d’Administration de l’Écho (Via
Ob ■'abonne i
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annoncea s’adresser au Bureau.du journal.
Tout changement d’adresse cofite 30 centimes, sauf ceux du commencementf
de l’année.
•m, La Nunéro: 25 centimes <wv
8
K
8
c!
c
H
Q
P
>
3
w
s
K
Que toutes les choses vraies, honnêtes, iustes. pures, aimables.... di^es de louange, occupent vos pensées (Phil. IV.
8).
SOYONSPONCTÜELS.
L’exactitude est la politesse des rois »,
aurait dit un ijour ¡Louis XVIII ; et le fin
Bodleau : « Ne vous faites jamais attendre:
celui qui attend songe à vos défauts».
'On connaît à ce propos le mot, non moins
fameux, du plus ponctuel des monarques,
Louix XIV, qui exigeait de ses subordournés la plus rigoureuse ponctualité : « J’ai
failli attendre », se serait-il écrié un jour,
sa.montre à la main, en rjegardant d’un
air Corroucé les conducteurs de ses voiturœ qui n’étaient arrivés qu’à l’heure
precise ;
La ponctualité est une vertu, modeste si
vous voulez, mais une vertu. L’homme
ponctuel est généralement un homme d’ordre, un homme qui connaît la valeur du
teipps et sait qu’en faisant chaque chose
à Ison heure, il ixjurra plus aisément s’acquitter de tous ses devoirs, surtout si nous
avons affaire à quelqu’un de fort occupé ;
c’est aussi un homme plein d’égards pour
ses semblables, estimant qu’on n’a pas le
droit de leur faire perdre leur temps par
notre faute. Il s’ensuit, dirait feu la Palisse, que l’homme non ponctuel est tout
juste le contraire : ennemi de l’ordre, peu
ménager kie son temps et de celui des aur
très, peu soucieux de se rendre agréable
à son prochain dont il affecte de mépriser
les droits les plus légitimes.
Et maintenant on pourrait se demander
si la ponctualité est une de nos vertus nar
tionales. ¡Les Anglais répondraient probablement que nous laissons, sous ce rapport,
quelque peu à désirer. Est-elle davantage
Une vertu plus particulièrement vaudoise ?
Nos lecteurs pouih-ont répondre après un
rapide examen de conscience et d’après
leurs expériences de chaque jour. Cela vaudra mieux qu’un jugement individuel qui
serait nécessairement ou trop optimiste ou
trop pessimiste. Mais nous songeons, malgré nous, à la fameuse « heure vaudoise »,
qui n’est pas de notre invention, qui date
de fort loin et qui doit indiscutablement
avoir été justifiée par les faits. Veuillez
remarquer que je mets le verbe au passé,
puisqu il en est qui prétendent que
1 « heure vaudoise » est en train de dispar
raître avec certaines vieilles mœurs que
nous n’allons pas regretter.
Vous vous souvenez, n’est-ce pas ? vous
les vieux, de nos enterrements de jadis
qu’on, fixait, mettons, pour dix heures du
matdnj Or, voici ce qui arrivait régulière1 iment. Un peu avant dix heures, la cloche
^au village avertissait, par son glas, nos
boimes ¡gens qu’il était temps de se pré
K*>arer pour se rendre à la maison mortuaire,
^^lors, sans se hâter, les hommes se dispo
;ent à se faire la barbe, après quoi on
eait de linge et de vêtements; les
èmmes mettaient leur coiffe, leur robe et
[eur tablier noirs et ensuite on s’acheminait
¡xjsément vers le domicile du défunt où le
K-xxrtège se formait vers les onze heures...
orsqu’il n’y avait pas d’accrocs. Et per^ sonne ne songeait à se plaindre et l'on ne
' se disait même pas qu’il aurait mieux valu,
lans ceS conditions, annoncer la cérémonie
I xïur onze heures. Mais, hâtons-nous d’ajoub ;er que tout cela est de l’histoire ancienne
que l’heure des enterrements est auaurd’hui mieux observée.
D y a cependant encore, chez nous et aür
'¡Surs, des pemonnes, assurément distin?:uées, estimant qu’il est de bon ton d’ar-'
river systématiquement en retard, après
tous les autres, à une convocation, à un
rendez-vous, là une réunion quelle qu’eUe
soit. Les malins vous disent que c’est pour
se faire remarquer, pour se distinguer du
menu f retin, mais nous savons que les malins ont un peu la manie d’éxagérer ! Le
fait est, cependant, que les' autres, les gens
simples, les ingénus qui sont là à l’heure
précise, sont obligés d’attendre le bon plaisir de ceux qui ont du temps à perdre, et
ce n’est pas toujours agréable.
Et ceux qui arrivent régulièrement, obstinément tard à l’égliseï! Il doit encore y
en avoir quelques-uns dans chacune de nos
Paroisses, et ü vaut la peine de leur consacrer quelques lignes. Jad^ — et je n’entend nullement remonter à l’êre dfes persécutions, puisqu’il s’agit de choses que les
plus âgés de mes lecteurs ont pu constater
dans certaines Paroisses — la ponctualité
à l’égard de nos services religieux laissait
beaucoup à désirer, surtout de la part des
hommes qui, réunis par groupes et devisant de choses et d’autres sur le préau du
temple ou sur' la petite place voisine,
voyaient bien le Pasteur s’acheminer, en
robe et rabat, vers la porte de l’église ;
mais ils se disaient qu’ü fallait lui laisser
tout le temps de monter en chaire, et de
prononcer les prières liturgiques, et au régent celui de lire la Bible et les Commandements. Au moment où le prédicateur am
nonçait le texte de son sermon, ils se décidaient enfin à entrer dans le temple ! Et
quand je dis ils, j’entends un nombre assez
considérable de fidèles, de très braves gens
au demeurant. Aujourd’hui les temps sont
meilleurs, cela va, bien mieux, sous ce rapport ; mais il nous reste des progrès à faire.
U en est encore quelques-uns que vous
voyez arriver régulièrement en retard,
peut-être piême parmi ceux qui liront ces
lignes et qui ne s’estiment pas pour cela
de moins bons chrétiens que ceux qui occupent déjà leur place à l’entrée du Pasteur. Mais il ne leur est jamais venu à l’idée
que ces « arrivées tardives » dérangent l’assemblée dans son ensemble, dérangent en
particulier les personnes qui doivent se déplacer pour faire place aux retardataires
et n’ajoutent certes pas à la solennité du
culte. Il peut arriver à chacrm de nous,
pour des circonstances indépendantes de
notre volonté, d’arriver UTie fois, par hasard, en retard ; mais il ne faudrait pas
en faire une habitude et surtout s’arranger
de façon à passer inaperçu au lieu de traverser toute la nef pour aller prendre place
dans un dœ premiers bancs. Je suppose
qu’il valait la peine de faire ces recommandations ayant pour objet le respect dû à
la maison de Dieu et la bonne marche
des cultes.
« L’exactitude est la politesse des rois »,
avons-nous dit en commençant. Complétons : l’exactitude est la politesse des gens
bien élevés, qui se font tm devoir de ne
jamais abuser de la patience et du temps
de leurs semblables : supérieurs, égaux.s.
et même inférieurs. j. c.
L'ECO DELLA STAMPA
il ben noto Ufficio di ritagli da giornali e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Italia
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Milano (12) - Corso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.
Chiedete condizioni e tariffe di abbonamento con semplice biglietto da visita.
Alberi Lageard.
II y a quelques semaines, l’Echo des Vallées annonçait la mort de M. le miæionnaire Albert Lageard, décédé subitement
à SéShéké le 14 avril 1926.
Nous sommes sûrs que quelques détails
sur la vie et sur la mort de ce vaillant serviteur dui Christ intéresseront les nombreux
amfe des Missions qui lisent cette feuille.
Mj a. Lageard naquit au Pomaret le 26
novembre 1872 ; il fit ses études classiques
à racole Latine et au Collège, avec une im
terruption de trois ans pour son service
militaire. Le 25 inai 1897 il pesa sa candidature au Comité de la Société des Missions
de Paris et suivit pendant trois ans les
cours de la Maison des Missions.
Consacré à Torre Pelhce le 6 septembre
par M. (Bianquis, il s’embarquait en avril
1901 pour l’Afrique avec sa jeune femme,
M.Ue J. Zenneck. Après une année de stage
à Béshéké, ü fut pendant plus de vingt
ans. le missionnaire de Nalolo où rœidait
la reine Mokwaé.
« Lageard reste ipour nous, écrit M. Burnier, ancien miæionnaire au Zambèze,
l’homme de Nalolo. Il a travaillé là dans
des difficultés spéciales à cet îlot perdu au
milieu de la plajne, loin des champs où la
population aime à vivre. Les circonstances
Pi'b’tiques du pays ont fait que Nalolo a
beaucoup perdu de son importance, mais
l’œuvre accompli© par notre ami n’en reste
pas moins une grande œuvre. Il faut avoir
connu le Nalolo d’autrefois, quand Moikwaé
était ipayenne et quand son mari, payen
également, était, sous des dehors aimables,
l’ennemi acharné des missionnaires! Si ja^
mais ü y a eu un terrain dur c’était celui-là
et on peut dire que si l’Evangile a fini par
toucher le cœur de la sanguinaire Mokwaé,
c’est, après le long travail de pionnier de
¡Béguin, à la patience inlassable de -Lageard
qu’est dlû ce résultat. Il n’a jamais douté
de la puissance de l’Evangile qui pouvait
toucher même Mokwaé, et il a eu la joie
de voir cette conversion, qui, pour ceux
qui l’avaient connue autrefois, est im vrai,
miracle» (Tiré du Journal des Missions juin 1926).
Au moment où se produisit la conversion
de la reine, M. Lageard se trouvait en Europe. Il repartait en 1922. Après deux ans
passés à Nalolo, auprès de la reine maintenant chrétienne, M. Lageard accepta de
prendre le poste de Séshéké, que le d.épart
de M. L. Jalla laissait sans missionnaire,
n se consacra aussitôt à son nouveau champ
d’activité, s’efforçant de développer de plus
en plus le réseau d’annexes créé autour
de la station par M. L. Jalla ; mais voici
qu’après xme année seulement la mort est
venue interrompre cette belle activité.
« Depuis quelques mois, écrit le docteur
Reutter qui travaillait à Séshéké avec M.
Lageard, son état m’inquiétait; il avait
assez souvent des crises d’angine de poitrine extrêmement angoissantes, provoquées par une émotion, une marche im peu
rapide ; je l’avais averti très sérieusement
de la nécessité de prendre du repos, ce
qu’il fit relativement... mais les nécessités
de l’œuvre le harcelaient et l’on peut lui
appliquer bien justement la parole ; « Le
zèle de ta maison me dévore »;
Et plus loin M. Reutter reprend : « Le
14 avril notre ami s’occupe de mettre de
l’ordre dans l’installation des Barrand (artisan missionnaire parti le dimanche précédent pour l’Europe). Il se fatigua un
peu, mais nous dînions le soir chez nos
amis, et tout paraissait normal ; à la fin
du repas, il passa dans la chajnbre à côté ;
nous entendîmes des gémissements, et le
trouvâmes tout pâle, horriblement angoissé ; je devinai et courus chercher le
nécessaire pour faire un© injection hypodermique, tandis qu’on l’étendait sur son
lit. Mais il n’y avait rien à faire, le cœur
s’arrêtait et tous les soins furent inutiles.
«Tous ceux qui le connaiseaient sont
dans la consternation et nous voyons combien ü était aimé. Tous les blancs et une
foule d’indigènes vinrent témoigner leur
chagrin et assister au service qui eut lieu
le lendemain à 4 heures du soir » {Journal
des Missions - juin 1926).
Ce qu’a été la douleur des indigènes en
perdant leur missionnaire, rien ne saurait
mieux l’exprimer que cette lettre adressée
au Comité de Paris par deux indigènes au
nom de toute la population de Béshêké :
« Nous misérables orphelins, chrétiens
de Séshéké, nous disons que nous sommes
entièrement tristes de la mort de notre
père en pieu, M. Lageard. Ohl vous nos
grands-pères (MM. du Comité), non, nous
ne pouvions pas nous attendre à ce qu’ü
nous quittât si brusquement; mais c’est
par la volonté de notre Seigneur, qu’il n’est
plus avec nous sur la terre. Pères, nous
croyons qu’il est maintenant en présence
de son Seigneur, car sa mort nous a prouvé
vraiment ce qu’ü n’a cessé de nous dire.
Nous savons seulement que maintenant
nous sommes froids et grelottants, nous
manquons de son lait si doux, car ü prenait soin de nous, ses enfants, à la manière
du Seigneur. Nous, les chrétiens, et tout
le monde, dans le paj^ tous ceux qui le
connaissaient, sont tristement affiigés. Nous
donc, étant orphelins, nous vous prions,
frères et sœurs de la Société des Missions
Evangéliquœ, de vous souvenir de nous devant notre Seigneur Jésus-Christ.
« Pères, notre dernière pensée, comme
conclusion de cette lettre, est pour espérer
que vous nous ferez la faveur d’un autre
père en Dieu... ».
Chers amis, lecteurs de l’Echo, nous en
sommes tous responsables, devant Pieu, de
ces orphelins, les enfants spirituels de notre compatriote, de celui qui a représenté
si vaiUamment, sur les bords dû Zambèze,
le Christ avant tout, mais aussi sa chère
Efelise Vaudoise. C’est un héritage sacré
qui nous est légué, et dont il nous Sera demiandé compte.
Et voici qu’au moment même où cet appel arrive au Comité, celui-ci est appelé à
faire face à un déficit énorme, qui iwurra
peut-être empêcher l’envoi des renforts si
impatiemment attendus au Zambèze et
ailleurs.
Eli bien, chers amis, honorons la mémoire
de ce pionnier courageux de l’Evangile que
fut M. Albert Lageard, non pas en dépœ
sant des fleurs sur sa tombe, mais en contribuant plus largement à l’œuvre qu’il a
tant aimée, afin que ses semailles si dures
n’aient pas été inutiles; et demandons à
Dieu de se susciter, au sein de notre peur
pie, des serviteurs et des servantes qui se
lèveront pour aller continuer cette œuvre
magnifique, et qui seront demain des « pères en Dieu » pour ces orphelins qui pleurent aujourd’hui leur missionnaire.
R. CoïssoNii
2
C0N5EIL5
poai< réfinde pi^fiiqoe de la paiole de Diea.
« Sondez les Ecritures ».
Jean V, 39.
Souviens-toi que la Parole du Sedgueur
doit être lue avec une sérieuse attention,
un profond respect ; étudiée avec amour ;
méditée a,vec recueillement et prière, pour
ensuite la pratiquer avec fidélité.
Quand tu as lu ,un paragraphe ou un
chapitre, pour mieux extraire le suc de ce
que tu viens de lire, recueille-toi et efforcetoi de répondre laux questions suivantes :
1° Qu’ai-je lu Sur la Divinité ? (JMeti le
'Père, Jésus-Christ, Füs de Dieu, et le
Saint-Esprit).
2" Qu’.ai-je lu à l’ég-ard du mande ? (l’univers dans son ensemble, les anges bons et
les ang’es déchus, le genre humain, etc.).
3® Qu’ai-je lu qui me conxîerne spécialement -moi-même ? (corps, âme et esprit).
4” Y a-t-il, dans le morceau que j’ai lu,
de bans exemples proposés à mon imitation,
ou de rmuvais exemples placés la pour mon
avertissement et pour m’apprendre à me
détourner du mal?
5“ Ai-je trou-vé dans ces versets quelque
commandement, quelque précepte ou quelque eanseîl que Dieu veut me donner ? M’y
indique-t-il quelque vertu que je dois acquérir, ou quelque péché contre lequel il
me faut être en garde ?
6“ Dans ce que je viens de lire Dieu me
fait-il des promesses, m’envoie-t-ü des consolations, me donne-t-il des encouragements?
7® Ou bien m’y fait-il des reprocha, des
avertissements, des menaces ?
8® Puis-je me souvenir de d’autres pasr
sages qui sont en relation avec celui que
je viens de lire, tet qui, rapprochés de celui-ci, m’aident à le bien comprendre et à
en préciser le sens ?
9® Les pensées et les jugements contenus
dans ce que je viens de lire sonfxils d’accord avec ce que l’on enseigne dans le
monde ou contraires ou différentsi
10® Quelle prière m’enseigne ou me suggéré la portion du Saint Livre que je viens
de lire ?
Lorscpi il s’agit de préparer une méditar
tion pour le cul-te de famille ou pour une
réumon, après avoir, pour ainsi dire, extrait et séparé par l’analyse ces éléments
divers, on les choisit, on les rassemble, on
les (Combine dans un ordre logique et oratoire, pour en former un discours régulier,
intéressant, plein de leçons pratiques, sûres, simiples et utiles à chacun de ceux q-ui
l’entendront. Jean Jacques Ribet.
UN TEMOIGNAGE COURAGEUX.
Nous l’avons lu dans La Stampa du 22
juin. Il s’agit d’un journal qui, comme
vous savez, n est pas toujours tendre pour
les protestants en général et leurs œuvres,
et le témoignage courageux en faveur du
protestantisme est de Luciano Magrini —■
nous allons retenir ce nom — qui, dans un
excellent article intitulé : Christ en Chine,
après avoir résumé l’œuvre missionnaire
des jésuites dans les siècles passés, les raisons pour lesquelles le christianisme avait
presque disparu & la fin du 18.me siède,
parle de la reprise de la proi>agande catholique en Chine dans le courant du dernier
dècle dont ü souligne les beaux résultats :
2.300.000 convertis (y compris les enfants),
1500 prêtres européens, 1083 prêtres indigènes. Et tout cela est bon ; nous sommes
dans l’ordre : il est fort naturel qu’un journal poli-tique italien exalte le catholicisme
et ses œuvres. Mais ce qui a agréablement
surpris les lecteurs protestants de la feuille
turinaise, ce fut de voir que M. Magrini
eut le courage et la loyauté d’entretenir le
public ausm des missions protestantes en
Chine et de le ¡faire en termes on ne peut
plus sympathiqiutes et de façon très équitable. Jugez-en plutôt.
« ...Il y a en Chine environ 600.000 protestants (M. Magrini ignore probablement
.que les protestants, dans leurs statistiques,
ne tiennent comp-te (jue des membres communiants, tandis que les catholiques calculent même les enfants au berceau) ; mais
leur influence sur la société chinoise dépasse de beaucoup leur force numérique.
Dans leurs différentes œuvres, sont occupés 6.500 étrangers et 25.000 chinois ; ils
ont dans leurs hôpitaux 460^ docteurs (dont
60 femmes), et 2000 infirmières; ils ont
quatorze Universités di^minées en Chine
et de nombreuses écoles, moyennes et primaires, fréquentées par 2^1.000 étudiants
et élèves avec environ 10.000 maîtres et
professeurs. La Y. M. C. A. y a 40 groupes
et 200 associations d’étudiants. Le missionnaire protestant établi en Chine avec sa
femme qui donne l’exemple d’épouse et de
mère, et exerce une influence particulière
sur l’élément féminin (c’est nous qui soulignons ,- Réd.), a apiDorté avec soi l’empreinte de la vie moderne et ne dédaigne
pas d’apprendre, entre autres choses, aux
Chinois, même les exercices de sport.
Les missionnaires protestants ont mené
avec une grande ténacité la lutte contre
l’opium et contre la déformation des pieds
des femmes qu’ils jugent contraire à la volonté de IDieu. Ils ont répandu les idées
occidentales dans les classes moyennes et
même populaires ; ils ont énormément contribué à améliorer le sort de la femme :
épouse et mère ; ils ont engagé Jes Chinois
convertis à instruire leurs enfants, à aimer et éduquer leurs filles... ; ils ont apporté un souffle de liberté dans l’élément
féminin : la jeune femme protestante chinoise ne se marie plus aveuglément.
« ...Les contrebandiers d’armes et d’opium,
les étrangers menant .une vie de dissipation
et n’ayant pas des scrupules excessifs à
l’endroit de leurs affaires ; toute cette bigarrée et inculte incrustation étrangère
qui, isolée dans son orgueil de race pendant de longues iannées, n’a rien compris
de la Chine, ayant pour unique idéal le gain
copieux et rapide par n’importe quel moyen, la conservation immuaMe du protocole
des boxers et l’a^ervissement politique et
économique de la Chine, s’indiigne contre
les mi^ionnaires américains et les accable
d’injures et d’insultes. Mais pour peu que
l’on examine dans un esprit objectif l’œuvre des missionnaires et de la grande majorité des intellectuels américains (protestants) qui se sont occupé et s’occupent
de la Chine, on ne tardera pas à reconnaître qu’ils ont écrit, dans l’histoire moderne
et dans les annales de la civilisation, le plus
haut titre de noblesse des Etats-Unis
d’Amérique ».
la llama,, lilaila et les Mneatsda jaai.
Avouons-le franchement, la presse d’aujourd’hui s’efforce pa,rfois d’être à la hauteur de sa tâche, en signalant non seulement les événemients qui touchent à la
politique, mais encore ce qui a trait à la
vie religieuse. Tout le monde a dû être
frapj)é par l’excellent article du professeur
Cosmo sur Luzzatti et le livre qu’il vient
de publier ; Dio e libertà. Nous avons senti
toutes les cordes du cœur vibrer, en lisant
ce que dit cet homme politique de la liberté
là où ü soutient hardiment la thèse de Cavour, si connue, si appréciée ; là où il veut
proclamer avec force, même dans ses vieux
jours, la liberté de conscience pour tous les
cultes. Luzzatti est un juif, mais qui a su,
par sa droiture et sa foi, gagner la sympathie de ses compatriotes italiens sans distinction de crédo, et fut au Parlement une
des personnalités les plus en vue.
Le grand Congrès Eueharistique de Chioago, qui s’est ouvert le 20 juin, a été relaté dans ses moindres détails. Sera-t-il vrai
que Cet immense déploiement de cérémonies, que la participation de huit cardinaux
et (Tun mülion de communiants au sacrement, donneront, dans un proche avenir,
un million de nouveaux adhérents à l’église
de Rome ? Sera-t-il vrai que désormais le
catholicisme occupera la première idace aux
Etats-Unis ? Nous nous permettons d’en
douter, et qui vivra verra. C. A. Tron.
Abonnements payés et Dons.
1926 : Baridon-Masi Pierre, New-York Multore Fanny, Id. - Rivoire Lisette, Id. Aw. Alessandro Mantica, Messina - Rostan
Henriette, Carouge, Genève - Trezzi ¡Lidia,
Napoli (5) - Boogwatson, .Edimburg (éch.
31 mai 1927 - 12,50) - Dubs Alfredo, Firenze (28,80).
CHRONIQUE VAUDOISE.
Dimanche 4 juillet aura lim, D. V., dans
le temple de La Tour, à 20 h. 30, la consécration au Saint Ministère de M. Robert
Coïsson, candidat missionnaire. La cérémonie sera ptrésidée p>ar M. le missionnaire
Daniel Couve, directeur de la Société des
Missions de Paris.
Tous les amis des Missions — c’est d dire
le public ordinaire et extraordinaire de nos
réunions religieuses — y sont cordialemeni
invités.
« HS «
LA TOUR. La Société Missionnaire PRA
DEL TORNO, de plus en plus populaire
parmi nous, a célébré dimanche soir, 27
courant, dans la, Salle du Synode, son, 43.me
anniversaire, par une séance publique fort
intéressante, présidée par l’étudiant du
Lycée Achille Deodato. ¡Dans son discours
d’introduction, vivement apprécié du nomr
breux public pour la chaleur communicative et la conviction qui en émanent, le
Président s’applique surtout à mettre en
rdielP le côté moral et spirituel de la Société, le bien qu’eUe fait à chacun de ses
membres, la bonne influence qu’elle exerce
et qu’elle doit exercer dans la lutte contre
le mal que notre jeunesse studieuse doit
entreprendre et mener courageusement,
surtout par les témoignages personnels et
le bon exemple. — Suit ,1a lecture du procès-verbal de la dernière séance anniversaire (secrétaire Ermanno Rostan).
Le rapport sur l’activité et la marche de
la Société durant la dernière année sociétaire, lu par le Président, est, comme toujoum, non seulement intéressant, mais fort
réjouissant pour tous les amis de l’œuvre.
Voici quelques appréciations et quelques
chiffres cueillis a,u hasard. Les membres
effectifs sont au nombre de 23, 1® honoraires d environ 500 (dont plusieurs' oublient (!) de payer leur’cotisation); la Société eut 23 séances, au cours desquelles
on entendit des études et méditations religieuses et de bonnes discussions sur des
sujets toujours en harmonie avec les buts
que poursuit la Société. La conduite (coTttegno) de tous les membres, durant ces
séances, fut des plus louable. Une vingtaine, au moins, de réunions de missions
ont été tenues dans tout autant de viUes
et de localités situées hors des VaUées, par
les soins de membres honoraires ou des Sections fondées çi et iM,. Avec Jes nombreuses
réunions que nos amis ont présidées dans
toutes nos Paroisses, nous arrivons au total
énorme de 97 réunions de missions, nous
informe le caissier Henri Gardiol dans son
rapport financier minutieusement détaillé ;
on encaisse, de ce chef Seulement, L. 2542.
Le total des entrées : contributions des
membres honoraires, dons, collectes, etc., se
monte là L. 6727, contre L„ 297 de frais divers, ce qui nous donne une encaisse nette
d’environ L. 6430, dépassant de L. 600 celle
de l’année dernière.
De très beaux résultats, comme vous
voyez’ et une très louable activité que MM.
le modérateur B. 'Léger, le prqf, J, JaUa et
le missionnaire qui va être consacré, Robert
Coisson, mettent en relief par leurs chaudes allocutions, de félicitations et d’encouragement à ne pas s’arrêter en si beau chemin. La belle et bonne séance est dose par
une fervente prière du Modérateur;
« « «
DEUX CAMPS UNIONISTES.
Le Vl.me Camp Alpin des U. C. de D. G.
aura lieu, cette année, au Prà, à m. 1732
d’altitude, dans un emplacement idéal, du
soir du 17 août au matin du 24. Prix total :
L, i90 par personne.
Le programme, très intéressant, comprend des études sur différents sujets littéraires, moraux, religieux, sociaux; trois
excusions (au Col de la Croix, au |Col Barant, au Bric Malaura, m. 2781) ; des jeux
de sport (foot-bajl, basket-baU, boules, etc.).
II est surtout inspiré, comme les précédents,
au but de préparer! les jeunes gens à une
activité plus intense et plus utile pour leur
Eglise, leur Union, leur (Patrie. Nous en
publierons prochainement un résumé plus
complet.
Les inscriptions peuvent être envoyées.
jusqu'au 15 juillet, à M. Attilio JaUa - Torre ^
Pélîee. ■.
i
Le (Groupe des U. C. de J. G. de la Vénitie a organisé de son côté ,un Camp, dit
14 au 24 juillet, à Tramonti di Sopra, -unei;
localité très pittoresque dans les mcflitar-i
gnes du Friuli, eutourée de forêts, à 426
m. d’altitude, à deux heures d’automobile
de la gare de Spilimbergo. Le programme,
¡æâgneusement préparé par le président,
M. le pasteur Bertinatti, ert très attrayant.^
Le prix! en est de L. 12 par jour (L. 15 pour
ceux qui s’y arrêtent moins de 5 jours),:
Tous les Unionistes et leurs amis sont cha^^
leureusement invités à ce Camp, qui constituera une très noble et utile préparation,
à l’activité chrétienne.
Pour informations et inscriptions s’adres-^
ser à M. J. Bertinatti - Palazzo Cavagnis
S. Maria Fôrmosa - Venezia.
S
NOUVELLES POLITIQUES.
Nous ne voyons pas beaucoup d’évén»-.;
roents dignes de mention dans la chronique
dies derniers huit jours, aussi nous seroiB'bref.
Le Conseil des Ministres vient d’approuver le règlement pour l’application des lois
sur le® Contrats collectifs du Travail qui
amènera l’institution du « Ministère des
Corporations » dont M. Mussolini sera en-,
"I
core le titulaire. U y aura 13 Corporations,'
à savoir : pour les patrons : agriculture;,
industrie, commerce, crédit, transports maritimes et transports terrestres ; pour les
travailleurs : les ouvriers de l’industrie, du
commerce, de l’agriculture, du crédit, des?
transports maritimes, des transports ter-!
restres - et travailleurs intellectuels; les,
métayers constitueront une corporation aus
tonome, mais, comme toutes les autreSi
« dans l’orbittt de la Confédération générale fasciste ». On attend maintenant leS ré^
Sultats tangibles de cette puissante organisation syndicale, peut-être unique en son
genre dans le monde entier.
— En Sicile, le préfet Mori poursuit avec
succès son œuvre d’épuration entreprise?^
contre la mafia et dont un de nos collaibo^
rateurs vous a entretenus dernièrement.
Une vaste opération de police dans les cam-(
pagnes de Baucina et Ventimiglia vient-d’aboutir à la découverte d’ossements de;
personnes -ayant disparu depuis plusieurs
années, à l’arrestation de 150 délinquants
et au séquestre de quantité d’armes et de,
munitions.
— L’énorme déficit de notre balance cotnmerdale continue à préoccuper nos hommes
d’Etat qui voudraient trouver un remède
à cet état de (choses inquiétant pour notre
avenir économique. A relever à ce propos
les sages paroles que M. Auguste Turatî
adressait dernièrement aux agriculteurs,
die la vallée du Pô réunis; en congrès à Bologne : « L’indépendance du pays ne peut
venir que de la terre, la bonne mère généreuse et prévoyante... Nous devons terv
ter tous les efforts pour que l’Italie trouvé!
les moyens de vivre modestement, maié
f
avec sérénité, dans ses confins, se bornant
à acheter uniquement à l’étranger ces ma-j
tières de première nécessité que son sol lui’
refuse ». Et, à ce propos, les premières nouvelles concernant les résultats de la «
taille du blé » sont plutôt réjouissantes
la surface cultivée est en très sensible ai
mentation ainsi que l’emploi des engraichimiques et des semeuses mécaniciues, e
l’on calcule sur une récolte allant de '53
56 millions de quintaux, supérieure à il
moyenne des 20 dernières années de 6 millions de quintaux.
— Faute de copie, les quotidiens se r
battent sur le crak colossal de la Ba'i
agricole de Parme, où, à ce qU’il paraî
on aurait découvert un déficit d’une centaine de millions de lires ! L’âme de l’institution, le comte Lusignaîii, ci-devant g
bonnet fasciste, et dernièrement'exp
du parti, a été arrêté, ainsi que les mei
bres du Conseil d’administration. On pi
tend que la justice Va exiger, -pour de bon]
que les coupables rembourænt de leurs
niers les créanciers de la banque dont 1<
plus petits recevraient le 100 0|0, affirment
les fascistes de l’endroit. Il faudra voir.
3
— De fortes secousses de tremblement
de terre ont dévasté, le 28 juin, maintes
' régions de l’île de Crète ; à ORhodes 2000
maisonB se sont écroulées. Les secousses se
'soait ég-alemient fait sentir, avec des effets
désastreux, dans plusieurs îles du Dodécar
nèse, au Caire et jusiqu’à Singapour. En
OaJabre et Sicile les secousses furent moins
violentes, et il y eut, heureusement, plus
' de peur que de mal, quoiqu'on ait à déplorer ça et là l’écroulement de quelques
édifices et plusieurs blessés. Il ¡n'y a heu‘ ïeusement pas de victimes humaines, mais
bn comprend que nos populations de Sicile
et Calabre, si fréquemmient éprouvées par
le terrible fléau, se tiennent sur le quivive.
— France. Le lO.me ministère Briand
fut enfin constitué, avec l’exclusion de
Poincaré, et l’inclusion de Caillaux en qualité de ministre des finances. Les: noms des
autres ministres ne diraient pas grand
chose à nos lecteurs et nous leur en faisons
grâce. M. Caillaux s’est donc adopsé rm
fardeau formidable et une immense responsabilité, mais à la condition d’avoir les
mains .libres et un pouvoir égal, au moins,
à celui du iPrésident du Conseil. Il se propose : 1° la réorganisation financière ; 2® la
diminution des dépenses ; 3" la stabilisation
du franc ; 4" le rassainissement de la trésorerie ; 5" l’examen pratique de l’accord de
Washington. C’est beaucoup, mais les amis
de la France lui souhaitent de grand cœur
d’être l’homme qui sortira son pays des
difficultés financières où il se débat depuis
de longs mois. c.
Echos de la Presse.
Une Société de VMstoire du Protestantisme Tchécoslovaque vient d’être fondée à
Prague lé 14 janvier, sous le nom de
« Blahoslavova (1) Spolecnost ». Dans la
grande œuvre de réorganisation générale
que la libération politique a rendue possible, une telle Société manquait encore
à l’ensemble du protestantisme tchécoslovaque. Cela ne veut pas dire qu’on ne s’y
occupât auparavant de l’histoire de Ja réforme tchèque ou de celle des Eglises issues de la tolérance de 1781. Plusieurs associations (surtout Comenium de 1888,
« Husuv dum » de 1894, « Sbor » de 1903
et Kostnicka ¡J^dnota de 1905 y consar
craient ¡une partie de leur activité, mais
la tâche plutôt scientifique exigeait xm organe spécial, surtout depuis: qu’une Faculté de théologie évangeliqüe avait été
créée à Prague en 1919 et qu’on avait célébré jles jubiife de Jean iHus (1915), de
Jérôme de Prqgue (1916), de la révolte
de 1618, de la catastrophe religieuse et na^
tionale de 1620, de la mort de Comenius
(1670), de Zizka (1424) et de la naissance
de iBlahosilav (1).
L’assemblée constitutive de la nouvelle
Société ,a été ouverte par le docteur F.
Hrejsa, professeur d’histoire de l’Eglise à
la Faculté de théologie, qui a été élu à
juste titre son président. Le docteur A.
Frinta de l’Université de Prague, a fait
une conférence sur les Société analogues à
l’étranger. H a transmis à l’assemblée les
bons vœux de la Société de l’histoire du
protestantisme français, qui l’avait nommé
rnembre associé et qui doit être considérée comme patronne vénérable et
modèle incoi^arable de la Société praguoise. [Après quoi on a élu membres
honoraires deux vétérans de rhistoire
tchéco-protestante, M. le docteiir G. A.
Skalsky, ancien professeur de la Faculté
protestante de Vienne, et le docteur J.
Vancura, traducteur et commentateur des
œuvres à’E. Denis. Il a été décidé entre
autres de publier tun Annuaire et de déployer toute l’activité selon les Statuts.
Voici l’adresse de la, Société, dont le secrétaire est un (jeune historien, M. Fr.
M. Bartos : Blahoslavova Spolecnost, Prague I, Klementinum, Husoya Fakulta
(Tchécoslovaquie).
(Du Courrier Protestant).
« !|! *
Wedey et ¡e chant. En tête d’un recueil
de cantiques publié en 1761 (lisons-nous
dans la Semaine Religieuse), Wesley, le
grand prédicateur anglais donne, au sujet
du chant, les conseils suivants, qui sont encore d’actualité :
(1) Jean Blahoslav (1.523-1571), qui étudia
à Wittenberg, Königsberg et Bâle, finalement
nfi Ides évêques des l’ünité Ides Frères, réorganisa son liistoriographie et ses archives après
l’incendie de 1546, qui anéantit la première
coUiection de documents relatifs à l’histoire de
cette Eglise (morave).
1“ Alpprenez ces airs avant de vouloir,
en connaître d’autres. Quand vous les saurez, apprenez-en tant que vous voudrez^
— 2" Chantea-les comme ils; sont imprimés,
sans y faire ni changements, ni corrections ; et si vous avez appris à les chanter
autrement, déshabitueæ-vous-en le plus
rapidement possible. — 3" iChantez tous.
Unissez votre voix à celle de vos frères.
Ne craignez pas un peu de fatigue. C’est
une croix qui se changera bientôt en bénédiction. — 4" Chantez avec entrain. Gardez-vous de paraître à demi-morts ou à
moitié endormis. N’ayez pas peur de votre
voix et ne craignez pas davantage d’être
entendus que iorque vous chantiez les
chants de Satan. — 5" Chantez modestement. Ne criez pas de manière à détruire
l’harmonie ; efforcez-vous d’unir vos voix
pour créer un ensemble mélodieux. — 6“
Chantez en mesure, sans courir ni traîner.
Surtout prenez garde de ne pas chanter
trop lentement ; rien n’est plus contagieux
que la paresse et il est grajnd temps de la
chasser du mifieu de nous. Chantez tous
nos airs avec la même vigueur qu’au début
de nos assemblées. — 7" Surtout, chantez
religieusement. Adressez à Dieu chaque
mot que vous prononcez. (Cherchez à lui
plaire plutôt qu’à vous-même ou à ceux
qui vous entourent. Faites attention au
sens de ce que vous chantez et ne (laissez
pœ la mélodie entraîner vos cœurs loin de
Dieu. Alors votre chant sera agréable au
Seigneur et ü le récompensera quand il
viendra sur les nuées; du ciel. {Semaine Religieuse, 2i0 mars 1926).
Le '¡mmverrmit religieux en Russie soviétiqm. La Semaine Religieuse, toujours
bien informée, emprunte au dernier numéro du Bulletin du Bureau central de
secours aux Eglises protestantes (Hands
across the Sea, mars 1926), les renseignements suivants concernant l’état religieux
dans la Russie soviétique ;
Un ^changement marqué s’est produit
dans l’attitude du gouvernement à Tégard
de la religion et plus spécialement de certaines Eglises protestantes. La Constitution russe garantit, en principe, la pleine
liberté religieuse, mais exige, de la part
des diveises organisations ecclésiastiques,
la reconnaissance et l’acceptation formelles
du régime soviétique. D’autre part,
l’athéisme est le crédo officiel du bolchévisme et les efforts de propagande antireligieuse du gouvernement se sont concentrés sur la jeune génération. Toute
instruction religieuse publique et coUeotiye a été longtemps interdite jusqu’à
1 âge de dix-huit ans. En empêchant ainsi
la jeunesse d’entrer en contact avec le
christianisme, les Soviets ont pratiqué une
politique destructrice de la vie spirituelle
et il n’est pas encore possible de mesurer
les conséquences qu’elle aura pour l’avenir
du peuple .russe.
Mais chez le RujsSe adulte, qui est par
nature profondément mystique, le sentiment religieux n’a (pu être tué. Ceux qui,
au cours des dernières années, ont pu rester en contact |avec la vie intime de la
Russie, nous disent qu’une vague religieuse
balaye le pays entier. Le gouvernement
est impuissant en prœence |de ces mouvements profonds. La politique anti-religieuse
des bolchévistes a eu certainement pour
effets bienfaisants de détruire beaucoup
de superstitions et de provoquer, dans
l’Eglise or^odoxe persécutée, un ,réveil de
la vie religieuse. Ce qui se passe dans
cette Eglise depuis quelque temps n’est
rien moins qu’une Réifonuation, due en
partie — conune nous venons de l’indi'quer
aux persécutions endurées, ma,is aussi
au rapprochement qui s’est effectué entre
l’Eglise orthodoxe et les communautés protestantes de Russie. Les prêtres orthodoxes commencent à prêcher i'Evângile,
alors que jusqu’ici ils se confinaient, dans
tm étroit ritualisme,. Il n’y a aucune rivalité malsaine, à l’heure présente, entre
l’ï^lise orthodoxe et les Elglises évangéliqxies. Les deux parties savent (que lé
champ qui s’ouvre devant elles est infiniment vaste et qu’il y a du travail
pour tous.
^ 4: ^
On évalue les protestants de Ru^ie à
huit millions environ. En 1923, le gouvernement demanda aux organisations évangéliques une déclaration écrite, indiquant
leur attitude envers l’Etat bolchévique.
Les Baptistes et les « Chrétiens de l’Evangile » décidèrent d’affirmer formellement
leur loyalisme à l’yard du gouvernement
actuel et, depuis lors, aucune entrave n’est
mise à leur œuvre d’évangélisation. L’évôque méthodiste Nuelsen, qui a visité la
Russie plusieurs fois depuis la guerre, affirme qu’il y règne aujourd’hui une plus
grande liberté religieuse qu’en Autriche
il y a quinze ans ou qu’en Saxe il y
a trente ans.
Chose remarquable, le réveil actuel a,
pour une bonne part, ses origines histo
riques dans la grande guerre. Les centaines de mille prisonniers rus^ en/ABemagne sont entrés en contact avec l’Evangile pendant leurs années de captivité;
beaucoup ont rapporté chez eux leur nouvelle foi religieuse et ont aipsi répandu
la bonne semence dans toutes les parties
de l’immense empire.
Les types les plus variés d’Eglises pro^ testantes sont représentés en Russie. Les
«Chrétiens de l’Eîvanigi]e» Sont apparentés aux Darbystes au point de vue des
idées ecclésiastiques : mais depuis quelque
temps ils se rapprochent lieaucoup des
^ Baptistes. Il y a aussi des communautés
’- mennonites. Quant aux Luthériens, ils ont
.toujours été assez nombreux, mais leur
, Eglise a beaucoup souffert de la Révolution. Ils se réorganisent aujourd’hui et
ont ouvert, en octobre 1925, un séminaire
thédogique luthérien à Lêninegrade. Le
nombre des étudiants inscrits était de
vingt-qiuatre à ce moment-Ià.
h: Hi «
Brésil. Une enquête récente démontre
qu’il y a, au Brésil, 712 ministres évangéliques régulièrement consacrés, exerçant
les uns les charges pastorales, les autres
des fonctions dans diverses commisions ou ,
affairs administrativs. Outre ces pasteurs
réguliers, il y a des missionnaires, des laïqus, ds profeseurs, des médecins, des
infirmiers qui permettent d’élever à un
millier les serviteurs de Dieu du culte
protestant. Il existe environ 250 bibliothèques, dépôts, et environ 40 journaux en
circulation. (Du Christianisme).
UNE LOI ORIGINALE.
Il paraît qu’au Pérou on ne badine pas
avec les écrivains soi-disant pornographiques... si la nouvelle rapportée par l’Opinion est authentique. On aurait donc promulgué une loi très sévère concernant le
commerce .dès livres qui outragent la pudeur des Péruviennes. D’après cette loi, les
auteurs et les éditeurs reconnus coupables
seraient frappés d’une amende équivalant
au prix de 1.500 exemplaires du livre incriminé. S’ils sont cependant dans l’impossibilité de la payer, ils seront dbligés d’exercer pendant 4 mois le métier de fossoyeurs
dans un cimetière.
Le métier exercé par les gens de lettres
qu’Hamlet rencontre au cimetière d’Blseneur ! Voilà qui irait bien ailleurs qu’au
Pérou !
* » *
(Herbes et plantes...).
Lou fiaun e Vënto (1) - Rënt la feo coumtënto - Lou hërgie alègre - E lou së^iam
soulèbre.
La pissëro e lou teigi (2) - Biitto ou â fiiëc
e vai t’eidôudâ â sovleigl.
Lou fioun e lou grisoun (3) - Fran croisse
lou sëglioun.
Tiro te ën lai soureUa - S’ tü vcHe qu’ îWH*
s’ fassën beUa (dit la fève, qui doit être
d^rsemée).
Tiro te ën soi fratél - S’ tü vole gu’ wm
s’ 'fassën bel (dit le haricot, qui veut
être planté à touffes). t. p.
(1) deux herbes dont la brebis est gourmande.
<2) socle des oiseleurs et tilleul : mauvais bois
de chauffage. ^
(3) plante de la famille des graminées, très
nourrissante.
PENSÉES.
Il y a, dans la dernière Cène, deux actes
du Christ aussi importants Tun que Tauttre, bien que le second paraisse avoir accar
paré toute la vénération des foules. Jésus
partage |le pain et fait circuler la coupe
en disant : « Prenez et mangez, ceci est
mon corps ; prenez et buvez, ceci est mon
sang ». Ces iparoles constituent Taxe de
tout le culte chrétien. Mais II avait d’abord
accompli un autre geste : Il avait bu et
mangé avec l’homme qui allait devenir son
assassin. Ce premier geste, perfection de
THomme, précède le second, perfection de
Dieu. N’est-il pas logique de penser que le
chrétien, avant de recevoir le sacrement,
doit d’abord se réconcilier avec ses ennemis ? Et de se demander comment une
communion peut être valable si le fidèle
n’a d’abord apaisé les haines, arrêté les
procès, indemnisé ceux auxquels il a fait
du tort ? SÊMDEti
DICTONS VAUDOIS.
(Prétextes, excuses, etc.).
Qui s’eicüso, s’accüso.
Qui a lou souspet a lou difet.
Qui fai coum soun vësin - A fai ni mal
m bin.
La gialino quë danto - L’ê eiquëllo qu’a
fait l’üou.
Quant lî coidoump soun plen - La sireisa
soun amara.
Eiquel quë vol amassa sa vèsso - A di qu’i
ÿVê ënrabbiâ.
Cattiva lavandera - Treuva mai ’'na bouna
pera. t. p.
Devenir humble est une entreprise presque impossible. Ei^iface d’un grand artiste,
d’un penseur sublime, d’un puissant industriel, se sentir fruste, inintelligent, faible,
ce n’est pas de l’humilité, c’est du bon
sens, c’est de la modratie. Mais lorsqu'on
subit en silence des attaques injustes en
se disant qu’on les a peut-être; méritées;
lorsque, croyant avoir raison, on se dit que
peut-être Ton voit faux ; lorsqu’on parvient
à dompter Tamour-propre qui se cabre :
alors on marche vers l’humilité. Et le signe qu’on est parvenu au fond de Cet abîme, c’est lorsque ni moqueries^ ni insultes,
ni injustice ne nous font plus rien ; elles
nous laissent insensibles ; c’est comme si
nous étions devenus trop petits, trop minuscules pour ¡qu’aucune flèche ne puisse
nous atteindre. 'Or, chacun de nos (pas dans
cette marche descendente, est un sacrifice.
SÈME.
Jean Coîstan, directeur-responsable
Terra Pallioa - Imprimarla Alpina
APPARTEMENT MEUBLÉ, rez-dechaussée, avec jardin, position magnifique, à dix minutes de la gare, à louer
pour les mois de juillet et août. Prix modérés. — S’adresser Tipografia Alpina.
I CONFEZIONI per SIGNORA
*■>*
2, Via Roma - XORINO - Via Roma, 39
*** I
»î»
❖
❖
*;*
❖
❖
❖
*> Visitate gii aitimi Modeiii deiia Nuova Moda Estiva per <*
I SPIAGGIA-CAMPAGNA-MONTAGNA I
Il più grandioso assortimento -1 prezzi più vantaggiosi ***
± = SIGNORE! andando a Torino non mancate di visitarla"
*t**l**l**t*^**t*'i**i***'i'*********^*'i****'i****'i****'*********Z‘'****l**ì'*X**l**^
4
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Davide Paris.
BOBBIO PELLICE - Pastore-; Enrico Tron, S.
liUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
WNERÒLÒ - .‘Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Ctomba.
'PRALI - Sig. Roberto Jahier, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Cliauvie.
'PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jaliier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO - Sig. Guido Miegge, canà. teol.
RORA’ - Pastore: Alberto Fuhrmann.
S. GERM. OHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE -PELLICE - Pastore : -Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; 'Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Coìsson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: ¡3, Ruo Croix de Ville Pastore; Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. ,T. R. Castiglione, Via Roberto da 'Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa ; IPiazza Funicolare, Palazzo
del 'Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - CMesa Evangelica - Sig. Amato
BiUour, evangelista.
BRESCIA Chiesa ; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, evang., ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa ; Via iMaida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
GASALE (MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa-: Via Naumachia, 22 - 'Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., (da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi. ■ I
CORATO - -Chiesa Evangelica ; Via Garibaldi Pastore,: G. Moggia.
COURMAYEUR Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici, evangelista.
FIRENZE - Chletsa : Via Serragli, 51 - ¡Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa; Via Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
PIUME - iChiesa-; Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : (Corso Botta, 5 - Pastore ;
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
■ LA -MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Ghiera : Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
LUOCA - Chiesa c Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore;
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benvenuto Celli, da Verona,
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore .: Emilio Corsani.
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V, Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI -, Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Oorsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa ; Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Ciiiesa Evangelica - Pastore: S.
Oolucci
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - .Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - 'Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Biliour, Asilo Evangelica
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Derria, 17.
RE,GGIO CALABRIA - (Chiesa: Piazza San
M.ar,oo, 4. I
RIESI - Chiesa Evangelica - ¡Pastore : Arturo
-Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica,
ROMA - jCliiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, VA Marianna Dionigi,, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
S ANREMO ^ Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa; Corso Crist. Colombo, 13
- Pastorei: G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - (Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour ^ Culto U -Martedì,
alle ore 18 - Pas-tore : S. Oolucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 r Sig. Gu,stavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - (Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiosa ; -Corso Vittofio Emanuele II
(angolo Via ^Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide IBosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.-, — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. pVIaggiore - -Pastore : G. Del Pes'co, Via S-corcola, ,535.
VENEZIA - Chiesa-: Palazzo Cavagnis (S,. -M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via 'K:gna (preisso il Duomo) - Pastore ; B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Boston, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 1-07, Roma (1)..
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : 1?. Rostagno,
Ern. Comba, T. Bongo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof- D.
JaMer, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre 'Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Boston.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente:
Prof. A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre -BeUice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice-: Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. -Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEM,MINILE - Torre Pel, lice - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Di<-ettrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto 'GouM)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ,PEMiMINILE VALDESE - VaRecrosia - Direttore: Pastore P. A. BiUour.
ASILO PEI VEIOCHI - Luserna S. Giovanni
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direziorw : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore : ^Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a queUe neUe
VaUi Valdosi: Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, ‘Grotte, Pachino, Palermo, Rìesi,
Rio Marina, Salilo, Sanremo, VaUecrosia,
Vittoria,
PUBBLICITÀ A PAGAMENTO »
Avvisi Commerciali : L. 0,50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. 0,15 per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
NOLEGGIO
AUTOMOBILI
FIAT
Luserna 8. Giovanni - Albergo Italia
SERVIZI SPECIALI
per MATRIMONI
e BATTESIMI
ÌLMATHNA LEPETIT
Polvere - Sciroppo - Compresse - Granulare
È IL MTGLIORF. ANTTDTARROTCO
R DISTNFETTANTF. INTESTINALE
Diarree estive > diarree infettive - enterocoliti - dissenterie
diarrea verde dei lattanti - lienterite
diarrea da dentizione
Teri&o - MHiàlO
In tutte le principali Farmacie
A. Sutter - Genova
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Cbimrgia
Specialista per le nialattie delia Bocca e dei Oepti
PINEROLO - Piazza S. Donato, 7
Telefono N®, 159
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLICE
ogni Venerdì dalle 8 alle 17
Piazza Cavonr, q - Casa Lavagmo.
PnbbHci« BERTOLONI - Mfluio
NOCERA-UMBRA
, (Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
Spazio disponibile