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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
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SOMMAIRE :
Le Ressuscité — Ephéniérides vaudoises
— Le miracle de San Gennaro — En
Macédoine — Nécrologie — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Livres
et Revues — Revue politique. —
Feuilleton: La Discipline ecclésiastique.
Le Ressuscité
I Cor. XV, 20.
La Résurrection du Christ est une
question de vie ou de mort pour le
chrétien. Est-il vraiment ressuscité ?
Dans ce cas la victoire est assurée ;
n’est-il pas ressuscité? il est toujours
sous le joug du péché, de la condamnation, de la mort. Dieu merci, la résurrection est un fait historique et les témoins sont là pour nous le prouver.
Nous avons le témoignage des femmes
se rendant au sépulcre ; celui de Marie
Madeleine ; celui de Pierre et Jean ;
celui des deux disciples d’Emmaüs ;
celui des lo apôtres; celui des ii. y
compris Thomas; celui de Joo disciples ; celui de Saul de Tarse et enfin
celui des soldats romains, payés par
les Juifs eux-mêmes.
Que peuvent dire les incrédules en
présence d’un si grand nombre de témoins ? Que peuvent les représentants
de la science qui veulent tout subtiliser
et nous laisser croire que le corps de
Christ ressuscité n’était qu’un corps spirituel ou son ombre ? Si Jésus n’était
pas ressuscité nous aurions en lui un
grand philanthrope, un ami du pauvre,
un modèle, un prophète, mais il ne serait
pas notre Sauveur, et par conséquent,
malgré tout, nous nous trouverions sous
le poids d’une grande illusion et déception fatale. Satan serait encore le
grand vainqueur et la mort le roi des
épouvantements ; nous pourrions pleurer
nos morts sans espoir de consolation.
Mais non, tous ces témoins ne sont
pas des hallucinés ni des trompeurs.
Il est impossible de comprendre le discours de Pierre, le jour de la Pentecôte, s’il n’a pas contemplé Jésus victorieux du tombeau ; impossible de
juger la joie d’un Etienne quand il est
tombé, lapidé par ses adversaires ; impossible de suivre toute cette armée de
martyrs qui se dirigent à la-croix avec
des chants de triomphe^ Tout cela serait une impossibilité, contraire à la
nature de l’homme.
Mais réjouissons-nous, le tombeau n’a
pas pu retenir sa victime ; Dieu n’a
pas permis que le Saint sentît la corruption ; Satan a bj^n été écrasé selon
la promesse faite par Dieu à Adam dans
1’ Eden.
Réjouissons-nous, Christ est vraiment
le Sauveur, le fils de Dieu, celui qui
a souffert l’ignominie de la croix, mais
non pas en vain.
Réjouissons-nous, car avec la résurrection de Christ la nôtre est assurée
puisqu’il est les prémices de la nouvelle
création.
Réjouissons-nous, car les séparations
ne sont que temporaires et bientôt aura
lieu la réunion de la grande famille des
rachetés par le précieux sang de l’agneau.
Réjouissons-nous et donnons gloire à
Dieu, car notre victoire est complète.
Que devons-nous faire de plus ? Ecoutons St. Paul : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses
qui sont en haut, où Christ est assis
à la droite de Dieu, affectionnez -vous
aux choses qui sont en haut, et non à
celles qui sont sur la terre ; car vous
êtes morts, et votre vie est cachée avec
Christ en Dieu». C. A.
EPIIIËËIDES YAODOISËS
18 Avril.
Martyre de Maurice Blanc
C’est le i8 Avril 1546 que Jean
Ménier d’Oppède arriva à Méiindol
avec ses croisés pour exécuter l’infame
édit émis par la cour d’Aix le 18 Novembre 1540, c’est à dire détruire la
ville et tous ses habitants.
Mais ceux-ci s’étaient enfuis à son
approche ; aussi tout heureux de ne
point trouver de résistance D’Oppède
s’en donna-t-il à cœur joie contre les
habitations abandonnées. Il y avait pourtant quelqu’un à Mérindol qui n’avait
pas fui, c’était un pauvre jeune homme
appelé Maurice Blanc. On eut vite fait
de se saisir de lui ; on le lia à un
olivier et il servit de cible aux coups
d’arquebuse des croisés. Lentolo rapporte qu’il tenait les yeux tournés vers
le ciel et s’écriait : « Seigneur Dieu, ces
gens m’ôtent cette vie pleine de misères, mais tu me donneras la vie éternelle par les mérites de mon Seigneur
Jésus-Christ, auquel soit gloire » (Historia, page 73). Les jeunes gens ont
de belles pages dans notre histoire. A
Montalto, en Calabre, les premiers martyrs furent aussi deux jeunes gens,
les frères Crispini. (Historia de Lentolo,
page 236).
Teofilo Gay.
Le miracle de San Gennaro
Naples tremblait à la vue de la tempête de feu, de la cendre chaude et des
lapilli qui, tombant sans relâche, couvraient les toits des maisons et les rues
de la ville, obscurcissant le ciel. L’on en
tendait les mugissements du Vésuve, et
des flots irrités de la mer, pendant que
les tremblements de terre augmentaient
la terreur générale. Le peuple a une foi
absolue en S. Janvier, qui est leur saint
le vrai protecteur de la ville, habitué
à céder toujours à leurs prières, comme
un père généreux qui finit toujours
par céder aux supplications de toute
la famille. Quand les Napolitains veulent un miracle, il faut que S. Janvier
cède à leurs prières. Chaque maison
en a une statue de stuc, ou de papier
mâché, qu’ils prient à genoux, souvent
à grands cris et en pleurant, et si après
une heure de prières le Saint ne se
meut pas et ne fait pas le miracle demandé, on le blâme, on l’injurie, on
l’appelle faccia yialluta, et on le menace
de le jeter dans le puits.
Si pour plaire au peuple Garibaldi
a dû assister dans la Cathédrale, au
miracle de l’ébullition du sang, il ne
faut -pas s’étonner si le Duc d’Aoste,
bon catholique s’est courbé comme le
peuple devant le Saint.
Pendant que le Vésuve faisait entendre sa voix monstrueuse, et que les
cataractes du ciel semblaient s’ouvrir
pour verser un mortel déluge de feu,
toutes les Madones et les Saints avaient
déjà été portés en procession, suivis par
des milliers d’hommes et de femmes,
nu-pieds, la tête découverte, sous la
pluie de cendre, .se frappant la poitrine
et le front. Mais, ni les Madones, ni
les Saints, n’avaient répondu à l’appel,
la colère du ciel n’était pas apaisée,
le Vésuve rugissait toujours, inexorable
exécuteur de la colère divine. Que faire?
Qui pouvait accourir au secours de la
cité désolée, et fermer l’horrible gueule
enflammée du monstre ? Qui pouvait
arrêter ces torrents de feu et de sang ?
Un seul nom était sur la bouche de
tous, S. Janvier. Si nous réusissons,
disaients-ils, à tirer dehors de la cathédrale notre Saint, et le promener en
face du Vésuve destructeur, le coup
est fait. Mais le Saint était inaccessible
parce que, entouré de grands trésors,
accumulés par la vénération universelle,
il était bien fermé a clef. Mais que
sont ces choses terrestres en présence
du danger de toute la ville? L’esprit
ne pouvait penser qu’à la protection
de S. Gennaro. Il faut le prendre, et
le forcer à faire cesser le fléau. Et tous
de crier : Vulimmo ô Santa nuosto ! —
nous voulons notre Saint. — Ce cri se
répand par toute la ville. Le peuple
en tumulte accourt à la Cathédrale,
enfonce la porte, se précipite dans
l’Eglise, saisit l’image vénérée qui doit
opérer le miracle. Le voilà ce saint,
qui régnait comme un millionnaire, au
milieu de ses trésors I La lumières des
petites lampes fait brûler l’or et l’ar
gent et les diamants offerts au Saint.
Cette splendeur éblouit et séduit. Mais
cela appartient , au Saint,... Y toucher
serait un sacrilège... Le cœur tremble...
La foi vacille. Gn se dit que le Saint
n’a que faire de ces richesses.... Nous
avons de la foi, mais nous avons de la
famille... Ces gens hésitent... Ils ont des
scrupules... mais ils ont aussi des dettes.
L’un commence à saisir un ex voto,
un second en saisit un autre. Pendant
que le Saint est porté en procession,
quelques-uns se sont arrêtés et entre
tous, ils ont fait main basse sur le
trésor. Le saint n’y est plus, il ne voit
plus. S, Janvier est grand et généreux,
c’est notre saint, il ne nous en voudra
pas, et il saura nous pardonner, vu nos
grands besoins. '
D’après un correspondantndu “ Caffaro „.
D. T.
En Macédaine
Les grands événements qui sans cesse
se succèdent dans le monde, détournent
facilement l’opinion publique de l’état
toujours malheureux où continue à vivre la pauvre Macédoine.
L’institution de la gendarmerie européenne avait fait espérer que désormais les Macédoniens auraient la sécurité garantie pour leurs personnes et
pour leurs biens. Ces deux dernières
années de son exercice l’ont au contraire démontrée impuissante. Son action, sensible au début, se réduisit graduellement et, à l’heure actuelle, Hilmi
Pacha est parvenu à la rendre nulle,
en obligeant les officiers à rester dans
leur rôle de simples instructeurs, et le
plus souvent pas même obéis !
Les assassinats, les viols, les incendies et les pillages commis non seulement par les troupes turques, mais
aussi par des bandes d’Albanais, de
Grecs et des Serbes ont continué, sans
que les coupables aient été punis. •
Le Courrier de Sophia, qui m’est aimablement envoyé, vient de publier
une brochure de 80 pages: Fin d'année
rouge, qui est terriblement intéressante.
Elle contient la liste détaillée des
infortunés Bulgares qui ont dû succomber à cette continuelle persécution. Depuis le 28 Mars 1904 jusqu’au 19 Novembre 1905, non moins de 189 hommes ou garçons et 30 femmes ou fillettes ont été tués ou blessés par les
soldats turcs. — Du 14 Janvier 1904
au 30 Novembre 1905 les paisibles
Bulgares tués ou blessés par des bandes
ou des particuliers Turcs ou Albanais
étaient au nombre de 504, soit 470
hommes et 34 femmes. Des bandes
ou des terroristes grecs, du 14 Mai
1904 au 30 Novembre 1905 en tuèrent
ou blessèrent 522, soit 488 hommes et
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34 femmes. Des bandes serbes, du 22
Juillet 1904 au 12 Novembre 1905, en
tuèrent ou blessèrent aussi 48, soit 41
hommes et 7 femmes. Nous avons ainsi
un total de 1293 victimes, 1188 hommes et 105 femmes, en moins de deux
ans et dans des temps ordinaires 1
Un tel état de choses ne doit absolument pas continuer sous le contrôle des
soi-disant Grandes Puissances, civilisées
et chrétiennes.
Il faut que l’opinioh publique, que
la conscience de l’Europe et de l’Amérique se révoltent et obligent les Gouvernements intéressés à ne pas laisser
détruire complètement une population
douée de toute l’énergie nécessaire pour
un développement progressif et qui
n’aspire qu’à s’élever dans la civilisation et dans le progrès. E. E.
ÉCROLOGIE
Monsieur Edouard Coriualdi.
A l’âge avancé de 91 ans, le doyen
de notre Eglise de Nice, avait conservé
toutes ses facultés intellectuelles et c’est
à peine si son organisme, exceptionnellement robuste, s’était quelque peu
affaibli, ces derniers mois. Aussi son
départ a-t-il surpris un grand nombre
de ses amis qui espéraient tous que
cette personnalité si attachante serait
conservée, quelque temps encore, à l’affection de sa famille et au respect de
tous ceux qui connaissaient l’homme
aimable et distingué qu’était Edouard
Corinaldi. Et à Nice, *où notre cher et
vénéré ami s’était fixé en 1848, qui ne
le connaissait, pas ! Fondateur d’une
des grandes feuilles quotidiennes de la
ville que nous habitons, il avait assisté
et aidé au merveilleux essor de Nice.
Il en était devenu un des citoyens les
plus considérés et n’avait cessé d’y
propager et d’y défendre ses convictions
républicaines, par la plume et par la
parole. Les sociétés savantes et littéraires de Nice, comme les entreprises
financières de la reine du littoral français, s’honoraient de compter Edouard
Corinaldi parmi leur membres. Il fut
souvent même appelé à les présider :
La discipline ecclésiastique
I. Les données bibliques.
Nous laissons de côté l’Ancien Testament vu que le code mosaïque est à
la fois civil et religieux, et ne peut
être appliqué à une société comme l’Eglise chrétienne, fondée sur la libre
adhésion de ses membres. Le Nouveau
Testament nous fournit, du reste, des
données suffisantes, pouvant se grouper
autour de deux passages cardinaux de
manière à les corroborer ou' à les développer. De ces deux passages : Matth.
XVIII, 15-20 et I Cor. V, on peut,
sans peine, retirer les principales données bibliques à l’égard de la Discipline ecclésiastique.
1. Demande-t-on, d’abord, les preuves
de l’iNSTiTUTiON DIVINE de la Discipline ecclésiastique ? Elles abondent.
Éf) Les Eglises qui exercent la Discipline sont louées: celles qui ne l'exercent
pas sont blâmées par le Seigneur. Ephèse
est louée (Apoc. II, 2) parce qu’ elle
ne peut supporter les méchants ; Pergame et Thyatire sont blâmées parce
qu’elles tolèrent, l’une, les Nicolaïtes,
l’autre, la fausse prophétesse Jézabel.
Corinthe est blâmée parce qu’elle tolère un pécheur scandaleux, et Thessa
ses conseils et sa compétence, surtout
en matière d’économie politique, étaient
recherchés et reconnue de tous. D’origine italienne, M. Corinaldi, était né
à Bordeaux. Son, père était français
déjà et sa mère anglaise. Il épousa
lui-même une anglaise et parlait l’anglais avec autant de facilité que le
français qu’il parlait d'une manière exquise. Sa conversation, jusqu’à la fin,
eut un charme incomparable. D’une
grande érudition, la parole de M. Corinaldi éclairait tout ce qu’elle touchait
et on était vite séduit et conquis par
la profondeur et l’originalité de la pensée
de cet esprit si fin, étincelant et mesuré
à la fois. D’une courtoisie parfaite,
Edouard Corinaldi comptait peut-être
des adversaires, mais il n’avait certainement point d’ennemis. D’une grande
bienveillance et d’un abord facile, il
était l’ami de tous, aussi bien des humbles et des petits que des gens du
monde.
Que dire maintenant du chrétien,
humble, fidèle, éclairé et de l’administrateur capable que notre Eglise de
Nice a trouvé en Edouard Corinaldi
pendant de si longues années ? Tous
ceux qui l’ont connu savent la perte
que nous avons faite par sa disparition
et les centaines de personnes qui ont
assisté à ses funérailles, mardi dernier,
ont témoigné des regrets que laisse
après lui cet homme qui était demeuré
jeune de la jeunesse éternelle, qui est
celle du cœur. On comptait, dans le
convoi funèbre, un grand nombre des
notabilités de Nice, depuis ses hommes
politique jusqu’à ses professionnistes
les plus obscurs et beaucoup de dames.
Le char funèbre disparaissait sous les
fleurs envoyées de toutes parts. Au
Temple, le pasteur Malan auquel le
défunt était lié d’une vive amitié, présida un culte liturgique aussi simple
que possible pour ne point contrevenir
au désir exprimé par M. Corinaldi qu’il
ne fût pas prononcé de discours sur
son cercueil. Et au cimetière du Château, où reposent les restes mortels de
Gambetta, le grand patriote, au moment où la dépouille de notre ami
était confiée à la terre, le soussigné rap
lonique est exhortée à reprendre les
désordonnés.
b) Paul et les autres Apôtres exercent
la discipline. Il suffit de rappeler, pour
s’en convaincre, les exemples d’Ananias
et Saphira, de Simon le Magicien repris
par Pierre, de l’incestueux de Corinthe,
d’Hymenées et Alexandre excommuniés par Paul (i Tim. I, 19).
c) Paul ordonne avec autorité apostolique d'exercer la Discipline : « ôtez le
méchant du milieu de vous » I Cor.
V. « Prenez garde à ceux qui commettent les divisions et les scandales contre la doctrine». Rom. XVI. «Nous
vous prions de reprendre ceux qui sont
déréglés», I Thess. V, 14. «Nous vous
ordonnons au nom de notre Seigneur
Jésus-Christ, de vous séparer de tout
frère qui marche d’une manière déréglée», II Thess. III. Reprends publiquement ceux qui pèchent, i Tim. V, 20.
d) Enfin et surtout : Jésus-Christ, le
i
Chef de l'Eglise, ordonne d'exercer la discipline. Les Apôtres l’exercent « au nom
de Jesus-Christ et avec la puissance du
Seigneur Jésus » et Lui-même parle de
cette manière : « si ton frère a péché
contre toi (i) va reprends-le entre toi
et lui seul : s’il t’écoute tu as gagné
(1) Tischendorf avec les codes Sinatticus et
Vatican lit simplement : “ Si ton frère aura péché.
va...
pela les promesses du livre de vie qui
nous assurent qu’Edouard Corinaldi qui
avait mis tout son espoir en Jésus-Christ
— il le nommait, durant sa dernière et
courte maladie, « son cher Sauveur » —
était entré dans sa véritable patrie.
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie à M. le pasteur E. Corinaldi,
à M. W. Corinaldi, avocat, et à M.me
Dupraz-Corinaldi, de Lausanne,
E. P.
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Saint-Jean. — Les réunions tenues
chaque jour de la semaine sainte dans
les écoles de quartier ont été en général très fréquentées.
Le Vendredi Saint 43 catéchumènes
furent reçus dans l’église, sur les 46
qui s’étaient présentés à l’examen. Les
3 autres seront reçus s’il plaît à Dieu
à Pentecôte.
Le Dimanche de Pâques, la société
chorale chanta un fort beau chœur accompagné par le nouveau puissant harmonium donné par M.mes Pellegrin et
Galley, et plus de 200 personnes participèrent à la communion.
L’après-midi à 3 h. i\2 les Unions
Chrétiennes de jeunes gens et de jeunes
filles eurent dans la grande salle de la
maison vaudoise une belle réunion de
réception des catéchumènes qui venaient
de faire leur première communion. Il
y eut des prières, des chants, des discours du pasteur, du prof. Rivoir et
de M. Joseph Long, et puis des récitations... et une tasse de thé.
I.es jeunes invités avaient l’air tout
heureux de se voir entourés d’une si
attrayante affection chrétienne. Dieu
veuille en faire de bonnes et fidèles
recrues de nos Sociétés qui travaillent
au bien de la paroisse !
Refuge Ch. Albert. — On dit souvent: à tout péché miséricorde. En
voici pourtant un qu’à Pramol on aura
de la peine à pardonner. Cette paroisse
a fait, dans son sein, pendant l’hiver
dernier, une collecte en faveur du Refuge, et un membre du Consistoire est
venu en personne l’amener et la re
ton frère. S’il ne t’écoute pas prends
avec toi encore une ou deux personnes
afin que toute parole soit confirmée
par la bouche de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter dis-le à l’Eglise ; et s’il refuse d’écouter même
l’Eglise, regarde-le comme le païen et
le péager», Matth. XVIII, 15-20. —
En présence de ces exemples et de ces
préceptes il n’est pas possible, ce nous
semble, de mettre en doute l’institution
divine de la discipline ecclésiastique.
2. Si l’on recherche, en second lieu,
QUEL EST LE BUT pour lequel le Seigneur a institué la Discipline, l’Ecriture
Sainte nous indiquera un triple but :
a) Le bieu spirituel de la personne
disciplinée. « Gagner son frère », c’est là,
d’après la parole de Jésus-Christ, le but
de la répréhension privée et publique.
« Que l’esprit soit sauvé au dernier
jour», c’est là le but de l’excommunication prononcée par St. Paul contre
l’incestueux de Corinthe. « Qu’ils apprennent à ne point blasphémer», c’est
le but pour lequel Paul lîVre à Satan
Hyménée et Alexandre.
b) La préservation de l'Eglise : voilà
un second but clairement indiqué dans
la Parole de Dieu. Les mauvaises doctrines y sont comparées au levain ou
à la cancrène qui ronge le corps. De
même, les scandales tolérés sont com
mettre aux mains des sœurs. C’était
quatre beaux sacs pleins de châtaignes
et de pommes de terre, cadeau magnifique pour l’année qui coürt encore.
Tout le monde dans la maison en a
été agréablement surpris, et a béni Dieu
d’avoir inspiré aux amis de Pramol un
sacrifice qui rappelle de près celui de
la veuve et de sa pite; mais malheureusement sur le moment personne
n a pris la plume pour remercier les
donateurs. C’est une faute, mais ces
lignes, expression d’un regret sincère,
auront la vertu de l’effacer en bonne
partie. ^ r
Fêles des promotions. — Bon nombre
de parents et presque tous les élèves
de nos écoles se trouvaient dimanche
dernier dans le Temple pour prendre
part à la fête des promotions. M. François Giraudin, juge de paix et membre
de la Commission des Ecoles présidait.
On entendit d’abord de bonnes paroles
de la part de M. Tron pasteur et du
régent paroissial, après quoi vint la
lecture des résultats des examens. On
observe que la fréquentation des écoliers fut très satisfaisante puisque sur
352 inscrits 348 fréquentèrent avec profit les différentes classes, arrivant jus35 dans la 4.me instituée régulièrement l’automne dernier. X.
Soirée privée à l'Union Chrétienne, mixte,
du Teynaud. Sa.meài 7 Avril, la société
dans le but d’attirer plusieurs jeunes
gens dans son sein, avait invité les
parés (I Cor. V) à un levain qui communique sa saveur à toute la pâte, à
l’Eglise entière, et agit d’une manière
délétère par l’effet du mauvais exemple
et en abaissant le niveau moral dans
l’Eglise. « Un peu de levain, dit St.
Paul, fait lever toute la pâte ; ôtez donc
le vieux levain». «Reprends publiquement ceux qui pechent afin que les
autres aussi en aient de la crainte ».
c) L'Honneur de l'Evangile ên face
du monde est un troisième but que la
discipline peut concourir à atteindre.
L’Eglise est la lumière du monde, le
sel de la terre, mais si le sel perd sa
saveur il ne sert plus à rien qu’à être
foulé aux pieds. L’Eglise est la colonne
et l’appui de la vérité dans le monde;
mais à la condition de garder intact
et pur d’erreur ce bon dépôt. Or, la
discipline peut concourir à conserver
dans l’Eglise la lumière de la vérité et
le sel de la sainteté, sans lesquels elle
devient incapable d’accomplir sa mission dans le monde. Le St. Esprit fait
observer dans les Actes que la discipline, avec la sanction divine immédiate qu’elle reçut dans le cas d’Ananias et de Saphira, donna une crainte
salutaire, non seulement à l’Eglise, mais
aussi aux autres habitants de Jérusalem,
(Actes V). suivre).
ml
Villar. La présentation des catéchumènes.
Le 13 courant, jour du Vendredi Saint,
le pasteur présenta à l’Eglise les catéchumènes, les laissant, comme par le
passé, libres — mais responsables —de se présenter à la S.te Cène quand
ils le croiraient, leur faisant toutefois
noter que ceux qui s’approchent de la
Table du Seigneur doivent avoir abandonné le monde et ses convoitises. Dimanche, jour de Pâques, nous avons
noté qu’environ une dizaine d’entr’eux
se sont approchés de la Sainte Table.
Que Dieu bénisse et encourage nos
jeunes frères afin qu’ils persévèrent dans
la bonne voie ou ils se sont engagés.
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membres du quartier ainsi que les so“détés sœurs à assister à sa soirée.
Après le culte fait par le président
Pierre Bertinat, plusieurs dialogues, monologues, poésies et chants furent .exét cutés par une quinzaine de membres
dè l’union locale. Le président de la
I ^ciété des Chabriols, diacre Fontana,
et M. J- Jouve, vice-président de la
L société des Copiers, donnèrent quelques
bons conseils et encouragements à la
jeunesse. A 11 h. \\2, quatre membres
de la société des Copiers se joignirent
à 30 et quelques membres de la société
' locale pour une petite agape.
C Un unioniste.
*^Bobi. Depuis deux semaines l’église
de Bobi possède un bel harmonium,
don de M. et M.me Gardiol. Nous souhaitons qu’il contribue puissamment à
l’amélioration du chant.
Communication.
La Conférence de district du Pomaret
avait chargé M. le pasteur Hugon, de
Rora, de présenter à la Conférence qui
doit se réunir à Bobi dans le courant
de Juin, un rapport sur la discipline
- ecclésiastique. M. Hugon travaillant
actuellement dans le district de Toscane,
et ne pouvant par conséquent s’acquitter de sa tâche, la Commission exécutive estime qu’elle ne saurait mieux
faire- que s’en tenir au rapport imprimé
sur le même sujet, et lu au Synode de
1880 par M. le prof. Bosio alors pasteur à St. Germain. Après 26 ans la
question dont il s’occupe n’a nullement
vieilli, elle est plus que jamais actuelle.
Et comme nous estimous qu’on ne saurait mieux la traiter que ne l’a fait
l’auteur ci-dessus, nous avons prié M.
le Direct, de notre journal de publier
ce travail en feuilleton dans VEcho des
I Vallées, afin qu’il serve de base à la
discussion qui aura lieu à la prochaine
Conférence.
Le président de la Comm. exéc.
B. Gardiol.
Opéra balnearia G. P. Meille.
Cher Directeur,
Vous rendriez un véritable service
au soussigné, et aux intéressés, en rappelant par votre Journal que toutes les
demandes adressées ( à notre Comité )
pour bains de mer ou subsides doivent
être accompagnées d’un certificat medical ; même s’il s’agit d’une troisième
répétition de la cure.
Le terme extrême pour la présentation
de cès demandes est la fin de ce mois
d’Avril.
Votre bien dévoué:
D. Peyrot.
NouYelles et faits divers
— Le cyclone du 7 février, qui a
ravagé les îles de la Société, a merveilleusement épargné la mission de
Tahiti. Non seulement il n’y a eu
aucun accident de personne, mais les
immeubles sont à peu près intacts. La
perte est celle d’un grand nombre de
beaux arbres tordus, brisés ou déracinés.
Le Journal de,s, Missions d’avril aura
d’intéressants détails sur ce terrible
raz de marée.
LIVRES ET REVUES
L’école du dimanche enfantine.
{Collection des guides du moniteur), par
M.me Charles Biéler. — Paris, Société
des Ecoles du Dimanche.
M. Wilfred Monod conclut ainsi un
article bibliographi4ûe sur ce petit livre,
publié dans 1 ’ Eglise chrétienne : « En
résumé, cette publication fait grand
honneur à la société des écoles du dimanche. Nous souhaitons qu’elle soit
étudiée d’une manière approfondie dans
les réunions de moniteurs; et nous
souhaitons, surtout, à l’auteur, la joie
d’apprendre que la bonne semence,
'ainsi répandue, germe et fructifie pour
le -bien du petit peuple confié à nos
soins ».
Les grands problèmes de l’Au
Delà. Huit conférences, par M. le Pasteur Decoppet. Deuxième édition. Paris,
Fischbacher, 1906. Prix: 3 francs.
La Rivista Cristiana
Somtnario del N. d’Aprile.
H. T. Gag : La verità intorno a Lutero — G. Salma: La Barca — G. Lrommel e E. B. : La psicologia del perdono
— L. Colani : Rassegna mensile —
Dalle Riviste — Notizie spicciole.
Lumen de Luniine.
Sommario del N. d’Aprile
L’arbitrato e i protestanti — Sei
mesi di tenebre — Intorno al Papato
— La Bibbia e purgata »? — Bozzetti
.omiletici: A Filippi; Il nome di Dio;
La qualità d’un eletto — Per il pulpito
— I quaranta giorni dopo la risurrezione — Note bibliografiche — Nei
paesi del Corano — Squille ed echi.
Revue Politique
Il nous faut revenir sur la formidable
éruption du Vésuve qui, à un certain
point de vue, et si noua en avions le
loisir pourrait aussi nous inspirer des
réflexions d’ordre politique. Et d’abord
nous sommes heureux de constater que
le nombre des morts, qu’on évaluait à
cinq ou six cents personnes, n’atteint
probablement pas les trois cents. Les
gros villages qu’on nous donnait comme
totalement détruits ont réellement subi
des dégâts considérables, mais sauf Boscotrecase enseveli sous la lave, ils redeviendront habitables en bonne partie,
pour peu que les propriétaires consentent
à seconder le Gouvernement dans cette
grande œuvre de relèvement matériel et
moral. Car, il ne faut pas se faire des
illusions : l’éruption de lave et de pierres
incondescentes a cessé, la pluie de cendres n’atteint plu que les quelques rares
villages les plus rapprochés du cratère ;
mais les milliers d’habitations en ruines
demeurent, mais les riantes campagnes
ensevelies sous une épaisse couche de
cendres et de pierres vont être vouées
en partie à la stérilité. Des milliers d’hectares de terres cultivées, quoique moins
endommagées, ne produiront absolument
rien pour l’année en cours. Bref, si les
ravages n’ont pas été aussi terrible qu’on
l’avait d’abord appréhendé, ils sont encore
évalués à non moins de 60 millions de
francs.
Aussi les secours affluent-ils de tous
côtés, de l’Italie et de l’étranger. Le Roi
a donné 100 mille fr., la caisse d’épargne
de Milan 50.000, le pape, un peu trop
parcimonieux, 10.000, une colonie italienne de l’Amérique du N. 50.000. Les
municipes principaux s’inscrivent chacun
pour plusieurs milliers de fr. et leur
exemple est imité par les conseils provinciaux. Tous nos grands journaux ont
ouvert des souscriptions, et un bel élan
de générosité est signalé d’un bout à
l’autre de la péninsule. N’oublions pas
les précieuses condoléances des gouvernements étrangers, accompagnées, le plus
souvent, d’espèces sonnantes non moins
précieuses. Le gouvernement a de son
côté mis à la disposition du duc d’Aoste,
président du comité de secours siégeant
à Naples, un demi million pour les premiers besoins, et à peine le Parlement
sera-t-il rouvert, il déposera, comme pour
les Calabres, un projet de dégrèvement
de l’impôt foncier en faveur des sinistrés
et il proposera probablement que les
habitations soient reconstruites en grande
partie aux frais de l’Etat.
Nos malheureux concitoyens ne vont
donc plus dire qu’on les oublie et qu’on
ne fait rien pour eux. Si seulement ils
savaient s’aider un tout petit peu, sans
attendre tout de l’Etat et de la charité
publique ! Si le clergé et les classes
dirigeantes avaient conscience de leurs
devoirs ! Mais croiriez-vous qu’à la tête
des fuyards affolés, et avant que le
danger fût imminent, on remarquait toujours les prêtres, les syndics, les conseillers
municipaux désertant leur poste et laissant privés de directions et de conseils
les malheureux qui ne pouvaient ou ne
voulaient pas les suivre? Un de ces syndics
héroïques (!) s’en vint même réclamer à
grands cris auprès du Roi, le secours des
troupes pour le déblaiement des toits !
Et S. M., qui a voulu visiter tous les
lieux du désastre encourageant les uns,
excitant les autres, distribuant des secours
et des conseils, a stigmatisé comme il
pouvait le faire, après le bel exemple
qu’il donnait, la lâcheté des uns et des
autres. Oui, les prêtres même n’ont pas
été épargnés, et si maman n’est pas
contente, tant pis. Dois-je ajouter que,
à l’exemple du Roi et de la Reine, les
troupes ont été admirables de dévouement, comme toujours, et que sans leur
abnégation sans pareille, le sort de tant
de malheureux aurait été plus effroyable
encore ? Que les antimilitaristes à outrances se le disent. Et l’héroïque prof.
Matteucci, juché sur son observatoire, à
quelques centaines de mètres du cratère,
constamment enveloppé d’une pluie de
feu et de soufre, et qui a bravé le danger
en demeurant Adèle à son poste, n’est-il
pas digno de notre admiration ?
— L’Allemagne fait pis que de nous
bouder de ce que nous ne nous sommes
pas mis résolument de son côté à la
conférence d’Algésiras, elle nous menace,
nous provoque, et par l’organe de sa
presse officielle et par le canal de son
empereur. Tous saurez que Guillaume II,
dont les actes ne sont pas toujours réfléchis, vient de lancer un télégramme
au chancelier d’Autriche pour le remercier
vivement de l’appui que l’Autriche-Hongrie
a donné à Allemagne à ladite conférence,
se conduisant ainsi eh fidèle alliée, et
lui dire que, le cas échéant, on saura
se le rappeler. Ce qui veut tout bonnement dire : l’Italie a manqué à son devoir ; elle aura probablement un jour
des démêlés avec vous au sujet de la
péninsule des Balkans, et pour se vanger,
l’Allemagne fera pencher la balance de
votre côté. Peut-on être plus aimable et
plus clair ? Heureusement que notre conscience est tranquille, vu que toute l’Europe sait combien la prudence de M.
Visconti-Venosta a contribué à la solution
de la question du Maroc, et qu’il n’a
pris parti ni pour l’alliée, ni pour l’amie.
Mais voilà Guillaume aurait voulu nous
voir marcher à la baguette, comme ses
grenadiers de Poméranie. A remarquer
en outre que l’Allemagne a été la dernière nation à nous faire parvenir ses
condoléances pour la catastrophe du Vésuve, lorsqu’on sait que son empereur
veut toujours et partout arriver le premier.
— La grève des employés des postes
et télégraphes de Paris et de Lyon, qui
a duré plusieurs jours vient de finir,
tandis que celle des mineurs du bassin
du Nord, menace encore de s’étendre.
— A Lisbonne, l’équipage du vaisseau
amiral Dom Carlos s’est mutiné sous
prétexte que la discipline était trop sévère ; et les révoltés n’ont mis bas les
armes que lorsque le ministre de la marine
se fût angagé à remplacer tous leurs
officiers.
- Le duc des Abruzzes, accompagné
de MM. Cagni, Cavalli, Winspeare, Roccati. Sella et de 5 guides, s’est embarqué le 16 c. à Naples pour Mombasa
(Afrique Orientale). U se rendra dé là
au Victoria Nianza d’où il va entreprendre l’ascension du Buvenzori (5400 m.).
Le missionnaire anglais Maddotd a atteint
dernièrement la base du glacier à 4,500
m., mais personne jusqu’ici n’a foule au
pied le sommet de cette montagne gigantesque. Bonne chance !
FONDS DU JUBILÉ
de la Faculté de Théologie, Florence
Liste précédente (V. N. 7) L. 26.188,65
Moitié d’un legs de feu Miss
Jane Lumsdaine de Perth
(Ecosse) in memoriam de feu
son cher frère, le Dr. John
Lumsdaine L. st. 20. 14. n 520,30
Gay Edelberto p. M. Pascal 5
Jean H. Meille 25
Eglise de Syracuse i o
Collecte de Colonia Vaidense:
L. Jourdan Pesos 5
Rachel Griot i
Susanne Garrou 5°
Jean Pierre Long i
Bart. Armand-Hugon i
Jean E. Allio i
Paul Davyt i
Daniel Davyt 2
Théophile Davyt 2
Daniel Bertinat-Vernet 50
Coll, au Temp, du Centre 12,30
Pierre Barbaroux 4,70
Paul Artus 5°
Sus. Pons Garrou 50
Dan. Arduin 5°
Phil. A. Gardiol 6
Et. Negrin 5°
Alph. Griot 50
Jean Bonjour, anc. 2
jean Dan. Bonjour, diac. i
Alex. Pastre 50
David Berton 50
J. P. Geymonat, anc. i
J. P. Geymonat fils 50
Bonjour frères 3
Coll, au Temple de La Paz 1,55
Total pesos 50,55 263
Total L. 27.011,95
Les familles Griot-Charbonnier remercient toutes les personnes, spécialement MM. les membres de la Com^
mission, qui leur ont témoigné, de
différentes manières, leur sympathie
chrétienne à l’occasion de la mort de
leur très chère
Madeleine Charbonnier Yenve Bogetto
AVIS IMPORTANT
Il y a encore un grand nombre d’abonnés qui n’ont pas payé leur abonnement. En leur rappelant que l’abonnement se paye d’avance (voir l’en-tête du
journal), nous les prions de se mettre
en régie, au plus tôt, avec
L’Administration.
Ab. payés et non quittancés.
1906: Marg. Poët veuve Rostan, Pomaret;
Micol Louis, Massel,; Henri Poot, ex-anc., Perrier; Elisa Hensenberger, Naples (1907).
A. Rivoir, gérant.
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