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Oinqaante-troisìòme année.
26*/Octobre 1917
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SOMMAIRE: De Jubilé de la Réformation
— A la ration — Jj’Echo dans la tranchée — Da page de nos Aumôniers et
de nos Soldats — Chronique vaudoise
— Nouvelles politiques.
Le Jubilé ée la RéloruiatiDU.
Le 31 octobre 1517 un moine appartenant à l’ordre des dominicains,
exaspéré de voir ses réclamations repoussées par les autorités ecclésiastiques, qui
fermaient les yeux sur l’état spirituel de
l’Eglise, envahie par la mondanité, la
corruption et l’idolâtrie, n’hésita pas à
afficher aux portes de la Ville de Wittemberg ses fameuses thèses, qui étaient un
défi à la papauté. A Rome on ne fit pas
d’abord attention à cet incendie qui venait d’être si violemment allumé, car on
croyait qu’il s’agissait seulement d’une
petite querelle de moines. Cependant,
cet incendie s’étendit avec la rapidité
de l’éclair envahissant toute l’Allemagne,
et gagnant les nations voisines.
Luther, ce petit moine dominicain,
était un homme honnête et sincère, pieux
et dominé par le désir d’être fidèle à son
Eglise. Eclairé par la parole de Dieu,
parvenu à la connaissance de Jésus, seul
Sauveur, après de grandes luttes et souffrances morales, prêt à tout perdre, au
prix de voir triompher la vérité, n’hésita
pas à se mesurer avec le colosse. Il ne
fut pas seul dans cette lutte gigantesque,
car soutenu par la puissance de Dieu, il
trouva le cœur de tout un peuple qui
vit en lui un héros et un libérateur. Soutenu par les princes qui connaissaient de
trop près les ambitions de Rome, il eut
le bonheur de donner au monde la plus
grande liberté qui corresponde aux besoins du cœur humain, la liberté religieuse, l’émancipation des âmes de la
puissance tyrannique d’un clergé ignorant et éloigné des sources de l’Evangile.
Tous nous connaissons à l’heure qu’il
est, quelles ont été les conséquences de
cette rébellion du moine allemand, qui
arracha au joug de Rome la moitié du
monde chrétien. Sur 200 millions de
Protestants, 80 appartiennent au Luthéranisme, ce qui signifie que c’est encore
la branche la plus nombreuse de Ja famille. — L’Allemagne, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Hollande, la Suisse,
l’Angleterre, et plus tard l’Amérique du
Nord et l’Australie, se déclarèrent ouvertement en faveur de la Réforme.
On ne peut pas faire à moins que de
reconnaître la puissance de ces peuples
qui ont accueilli les nouvelles idées de la
liberté religieuse. Instruction, commerce,
industrie, inventions, progrès et prospérité, civiüsation, voilà ce que l’on ne
peut nier aux nations réformées. Nous
attribuons tout cela au retour à l’Evangile, au respect de la liberté individuelle,
au salut gratuit par la foi.
V/aut-il la peine de rappeler le beau
geste de Luther et de nous occuper de
la réformation, aujourd’hui que tout
paraît être la négation du beau mouvement religieux du passé?
Notre foi serait bien faible et notre
ingratitude colossale si nous reculions
devant un devoir. Si aujourd’hui l’Allemagne' est en feu et a allumé la guerre
dans le monde entier; si aujourd’hui le
monde est divisé en deux camps ennemis
qui cherchent à se nuire le plus possible,
le monde chrétien sait se placer au-dessus
de toutes ces misères humaines qui sont
le résultat du péché, l’œuvre de Satan,
pour juger équitablement et reconnaître
les bienfaits de la réformation. Nous
avons la ferme persuasion qu’un Luther
et un Mélanchton ne sauraient approuver la guerre actuelle, et seraient aujourd’hui, comme alors, fidèles à l’Evangile,
à l’amour fraternel, au triomphe de la
justice et de la vérité. — Nous Vaudois,
qui avons passé par la fournaise ardente,
nous qui avons été les victimes de l’ignorance et de la superstition, nous qui pouvons juger de l’amour de Dieu à notre
égard, nous saurons plus que d’autres
apprécier les bienfaits de la Réformation, et nous saurons, surtout, nous approcher de Dieu avec une vive reconnaissance, en lui demandât d’éloigner de
nous les tentations de l’orgueil et de
l’ambition, en le suppliant de hâter la
fin du martyre actuel des peuples, nous
accordant une paix honorable, juste, répondant aux besoins des nations qui soupirent après la liberté religieuse et politique.
On a fixé le premier dimanche de novembre pour rappeler le jubilé de la réforme. Toutes les Eglises protestantes
feront leur possible pour que cette solennité soit célébrée avec dignité, humilité et foi. Le Synode a invité nos Eglises
à rappeler le grand événement par fine
prédication qui sera faite le premier dimanche de novembre dans tous nos
temples; nous saisirons cette occasion
pour faire connaître à notre peuple les
bienfaits de la Réformation, les héros de
ce mouvement en Allemagne, en Suisse,
en France et en Ecosse. Il ne faut pas
que nos anxiétés, nos douleurs, nos souffrances du temps présent nous fassent
oubher les grâces reçues dans le passé.
Pourquoi cette date ne servirait-elle pas
à nous ouvrir les yeux pour voir quel est
l’état de nos églises et de nos cœurs?
Pourquoi n’en profiterions-nous pas pour
. nous humilier, pour prendre de nouvelles
décisions, pour préparer le terrain à une
nouvelle humanité qui doit sortir de
cette conflagration mondiale? Pourquoi
ne verrions-nous pas les beaux jours du
passé, l’enthousiasme pénétrer au milieu
de nous en créant de nouvelles énergies?
Vaufiois, la nuit s’avance, et le jour
est bien près de paraître ; comment nous
trouvera ce jour? Soyons tous prêts pour
la mission que Dieu nous a confiée.
G. A. Tron.
—1^———————M
A LA RATION.
Il y a longtemps que nous entendons
parler de rationnement de l’Allemagne,
de^rAutriche, de l’Angleterre, des EtatsUnis et des pays neutres. Enfin, notre
tour est arrivé, et dès le 25 octobre la
carte va jouer son rôle. Carte pour le
sucre, le pain, le riz, les pâtes, et là où
la carte n’existe pas, on va tâtonnant,
cherchant à trouver le strict nécessaire.
Q^iie la carte soit tout ce qu’il y a de
plus agréable, nous ne pouvons pas le
dire, mais puisqu’elle est nécessaire,
qu’elle s’impose, acceptons-la avec courage, en regardant en face la difficulté
du moment. La ration va nous apprendre
l’économie, il ne s’agira plus de gaspiller;
la ration va nous montrer l’esprit de solidarité, chose que l’on a trop facilement
oubliée ; la ration va aussi nous enseigner
la sobriété, alliée puissante d’une bonne
santé. La ration a, de plus, l’avantage
de mettre l’ordre là où régnait le désordre,
en apprenant aux hommes à demander
à Dieu le pain quotidien. Oh! comme on
avait oubüé la prière du Maître! Oh!
comme on était devenu difficile!
N’allons donc pas voir tout en noir et
chassons l’esprit de révolte qui nous
pousse à tout critiquer. Le moment est
arrivé où il nous faut montrer un courage viril, où le patriotisme ne peut pas
être un vain mot. Oui, nous souffrons,
mais nous souffrons pour une cause
juste. Oui, nous trouvons que l’agonie
est bien longue, mais cette agonie ne
doit pas nous conduire à la mort, mais
à une nouvelle vie, à de nouvelles énergies, et plus la souffrance aura été longue
et plus aussi sera savourée la délivrance,
la victoire.
Nous acceptons donc avec courage le
rationnement, mais nous disons à nos
frères qui ne passent pas par cette
épreuye: gardez-vous de l’égoïsme et ne
profitez pas au delà de ce qui est juste
et raisonnable. Que le malheur ne soit
pas une source de rapacité, de convoitise
qui conduit à l’avarice, source de tous
nos maux, de nos disgrâces, de la guerre
actuelle. Spectator.
L’“Èeho„ dans les tranchées.
...Un brusque coup d’aile du sort nous
a violemment arrachés au milieu familier, à nos amis d’enfapce, à nos rochers
superbes, à nos chères Vallées, pour nous
jeter pêle-mêle au sein d’une humanité
très bigarrée. Ces régiments me font penser à l’habit du fameux général Mannaggia La Rocca. En effet, il y a des sardes
à l’œil un peu sauvage, des siciüens méfiants à l’excès, des napolitains à la hau
teur de leur renommée quant à leur prédilection pour les macaronis, des toscans
qui parlent comme des anges et vous
mettent dans le sac comme des démons,
e chi più ne ha più ne metta. Nous ne
nous plaignons pas, nous sommes trop
intelligents pour cela faire, mais n’empêche que quelque fois une nostalgie profonde nous surprend, un spleen aigu nous
saisit à la gorge et nous serre le cœur. On
ne peut s’en défendre, c’est plus fort que
vous, cela vous terrasse. C’est un désir
ardent de revoir les montagnes si connues,
de parcourir à nouveau les ruelles du
village natal. Vous dites qu’elles sont
sales ces ruelles, vous dites qu’elles sont
bordées par des tas de fumier, comme
dans les villes les allées sont bordées par
les arbres; eh bien ! c’est juste pour cela
que nous les en aimons davantage, à la
barbe de la logique ordinaire. Et puis
l’on sent le besoin de parler notre patois,
notre bon patois centenaire, auquel nous
recourons dans les jours solennels de
notre vie pour exprimer nos sentiments
les plus profonds et les plus déheats.
Mais impossible! autour de nous on n’entend que des baragoins qui font dresser
les cheveux sur la tête. Je ne nie pas
qu’ils seront à leur tour infiniment doux
pour d’autres oreilles, mais pas pour les
nôtres. Que faire? que dire? On s’assied
sur la première pierre qui s’offre à nous
et l’on s’écrie vaudoisement: Patience!
comme quelqu’un qui est rendu sage
par l’expérience de longs siècles de luttes
avec des ennemis acharnés, comme quelqu’un qui comprend qu’il est inutile de
regimber contre une volonté supérieure
et divine. L’on ne regimbe pas, mais l’aiguillon est dur et acérié tout de même et
il pénètre bien avant dans les chairs. Que
faire alors? doit-on se laisser entraîner
par un fatalisme aveugle eomme le fétu
de paille est emporté au gré du courant
du grand fleuve? Au sein de la mer en
tourmente surgit le bateau sauveur, un
gai rayon de soleil pour les noirs nuages,
c’est l’Echo des Vallées qui s’amène aux
tranchées,. Vous trouvez, lecteurs, que
j’exagère, à l’exception, naturellement,
du Directeur du journal, mais vous vous
trompez, aussi vrai que vous vous croyez
d’honnêtes gens.' Silence et observez.
Il s’approche, le soldat facteur, avec son
sac bedonnant suspendu à ses robustes
épaules et il s’approche avec circonspection. Il a de bonnes raisons pour cela
faire, car il doit passer par des endroits
découverts et d’un moment à l’autre il
peut être salué par quelque grenade intempestive ou par quelque raffica di mitragliatrice, selon les moments et selon
les humeurs. Mais il avance pourtant et
ne perd pas son temps car il sait très bien
que des centaines de cœurs le suivent
avec anxiété, non pas tant pour lui personnellement, hélas 1 mais surtout à
cause du précieux fardeau confié à ses
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soins. Enfin, tout courbé et ruisselant de
sueur, le voilà sain ët àa# dans là tranchée. On fait un'rapide triage, on donne
leur poste aux chefs ej ensuite l’on procède à la distribution générale. Personnè ’
né souffle mot — on apprend à maintenir
le silence dans les tranchées de première
ligne — mais'les cœurs battent à se
rompre dans les poitrines. Et qu’âtténdons-nous, nous autres soldats vaudois?-»
Nous répondons sans hésitation et unanimément: L'Echo des. Vallées! Et que
cherchons-nous dans l’Echo des Vallées?
Voici: Avant tout nous cherchons des*
nouvelles ayant trait aux frères qui com-•
battent comme nous pour la sainte cause
de la justice et de la liberté. Nous nous
sentons unis à eux par les liens de la souf-,,
franco et de la mort. Nous voulons connaître le nom de ces frères, peut-être personnellement inconnus, qui sont tombés
face à l’ennemi, pour graver leur nom
sur les tablettes de notre cœur, pour honorer leur mémoire, pour les aimer à
jamais. Nous voulons connaître les noms
de ceux qui souffrent dans les hôpitaux
soit pour blessures, soit pour maladies
contractées au front, et cela afin de sympathiser avec eux et de prier pour eux.
Nous voulons qu’un grand courant de
sympathie réciproque s’établisse de tranchée à tranchée, de région à région, dans
tout le vaste front et que le courant soit
une source de consolation, d’encouragement, de force morale pour tous les soldats vaudois. Et ce courant-là c’est VEcho
qui doit le former, le renforcer, le maintenir coûte que coûte. Voilà pourquoi nous
attendons avec tant d’anxiété VEcho.
Puis nous y cherchons anxieusement
des nouvelles des Vallées dans leur ensemble. Avec l’éloignement notre cœur
s’agrandit et les Vallées nous apparaissent comme notre Home sans distinction aucune de vallées, de communes, de
villages. Tout ce qui s’y passe nous intéresse: les naissances, les enterrements,
les mariages, les fêtes des Unions, le prix
du bétail, la vendange abondante ou maigrelette, enfin tout. Et lorsque nous ne
trouvons rien de notre paroisse particulière, nous nous sentons prêts à maugréer
contre notre Pasteur, correspondant
de VEcho. Est-ce que tout le monde dort
chez nous? Mais ne soyons pas malins,
il est peut-être occupé à des choses bien
plus importantes à nous inconnues.
Mais ce que nous cherchons par-dessus
tout, dans VEcho, c’est la note spirituelle.
D’ici nous voyons une buée s’élever des
marécages de la plaine. Cette buée
chargée de malaria. Autour de nous il y
a aussi une buée de malaria spirituelle.
Nous avons besoin d’un contrepoison
efficace. En présence du problème de la
mort et de la mort peut-être imminente,
nous nous sentons seuls, dans l’obscurité,
sans appui; nous nous sentons perdus.
Nous avons besoin dés bonnes paroles
de VEcho, pas de patois de Canaan, par
charité, mais des paroles qui soient l’écho
d’une intelligence éclairée par l’Esprit
divin, l’écho d’un cœur purifié par l’Espfit divin, d’un cœur brûlant d’amour,
de sacrifice. Soignez, soignez VEcho, pasteurs des Vallées, car vous pouvez, par
son moyen, faire un bien énorme, oui.
enorme.
18-10-1917.
Il Carso.
LapagedeisAiiiiiMmetdeNsSoliläts.
Notizie dei nostri militari: Osp. da
campo 001 asp. uff. Ceseri Silvestro (Firenze), reumatismo artritica — Convalescenziario di Trevignano, Monnet Pietro (Angrogna), mitragliere alpino; sta
molto meglio — Caporale Costantino
Emilio (Luserna S. G.), catarro bron
chiale, Osp. 238; va un po’ meglio —
Tenente Amedeo (Pramollo), feb
bre malarica/Osp. 037,^tornato al corpo
guarito:;— Tenente Alfredo Giocolii fRoma),*0#p. tappa di Portogonaro, febbre
malarica; sta un po’ meglio — Soldato
Mazzucconi FdiicPo (F’frèhze)', tornato al
còrpo guaritò — Soldato bersagliere
.ZÌiccaró A'/èssabdÌa (Prarostino), Convalescenziario di'Montebelluno ; sta meglio if
— Soldato betéàgliere Martinat Lamy
(Inverso Porte), Osp. delle Dpe TorriAlbàno (Padova) - febbre — Soldato
Luigi Posc/ieffo (Prarostino), Osp. da ,
guerra della Repubblica di San Marino; ,’^
febbre gastrica — Soldato Rivoira Giovanni (Rorà), Osp. guerra 035, après une
rechute commence à aller mieux de nou-veau — Soldato Clot Eli (Albarea di Villasecca), febbre gastrica; sta molto meglio; Osp. C. R. I. N° 35.
16-10-1917. E. Bertalot.
■— Mardi, 9 octobre 1917.
Mon cher et honoré M. Tron,
Vous excuserez si nous sommes restés
si longtemps sans.Vous écrire et vous
remercier pour l’envoi du journal VEcho
ainsi que des deux livres: La Guerra in
una visione delVanno d. C., et Sentinella, che dici ta délia notie? car nous
travaillons jour et nuit et avons à peine
le temps d’écrire chez nous, et qous profitons de ce jour de repos pour vous écrire
et vous faire savoir que VÈcho nous fait
défaut depuis un mois et cela nous réjouirait de le recevoir régulièrement, si
possible toutes les semaines comme avant.
Nous sommes toujours dans la région du
Monte Nero sur le Haut Isonzo, et devons
remonter en tranchée dans quelque jours.
La santé est bonne, ainsi que le moral
et nous espérons que la présente vous
trouvera en bonne santé, ainsi que votre
Dame; recevez cher et honoré M. Tron,
nos remerciements et salutations les plus
cordiales.
Vos^dévoués
Grill Etienne et Lebolo Raphaël.
— Zona di guerra, 10-10-17.
Egregio Sig. Direttore,
Sempre memore di lei e di tutte le gentili persone che con tanto affetto sempre
si ricordano di me e di tutti i compagni
Valdesi, che stanno compiendo il loro
dovere con fedeltà e abnegazione, invio a
tutti i miei più fervidi sentimenti di riconoscenza e di gratitudine. E sentitamente la ringrazio del regolare invio del
suo pregiato giornale VEcho, il dolce
messaggero delle mie care Valli.
La prego di voler inviare i miei più
affettuosi saluti ai miei cari genitori,
tutti gli amici e parenti di Massello,
oltre, al mio benemerito Pastore e famiglia, e a tutta la Cfiiesa, riunita.
Nuovamente ringraziandola, invio i
miei migliori auguri di perfetta salute
e di felicità a lei e alla sua stimatissima
Signora. — Voglia gràdire i miei più sinceri ossequi.
Per sempre suo dev.mo Adolfo Micol.
— Zona di guerra, li 12-10-17.
Très honoré M.r Tron,
Je suis heureux de pouvoir vous communiquer que je me trouve en très bonne
santé, Dieu merci, et je vous en souhaite
de même. Il y a déjà deux mardis que
je reçois VEcho toujours tant apprécié et
intéressant pour moi, et porteur de douces nouvelles dans la lecture duquel je
trouve, une vraie ressource de bonheur.
Je vous prie bien de vouloir transmettre
mes plus cordiales salutations aux compagnons combattants, à tous les amis
en la foi, et surtout aux parents et à
mes chers co-paroissiens:
Veuillez accepter mes plus cordiales
■ saïûtatiôns. *'• ' '
Votre dévoué Jean Rostan.
CHRONIQUE VAUDOISE
ENVERS PINACHE. M. Ribet Frédéric nous écrit une lettre fort touchante
pour nous annoncer la mort de son fils
unique Ferdinand, tombé au champ
d’honneur pour la patrie. C’est l’aumô
nier M. Adolphe Tron qui a présidé ses
fuiiéraillés, et le père tient à le remercier f
d’une manière particulière, ainsi que
tous ceux qüi se sont intéressés à son
cher fils. M. Frédéric Ribet accepte la
volonté de Dieu sans murmurer, aussi
ndus avons la’cértitude que Dieu le soutiendra dans sa cruelle épreuve et lui
accordera ses précieuses bénédictions. *
C’est de Dieu seul que vient le secours et’
la délivrance.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Rivoir Dater salue, remercie, a vu
avec plaisir les aumôniers Pascal et Bosio
(9-10); le vice-brigadier Bbunoüs Frédéric
jouit d’une bonne santé, ainsi que son
ami Henri Bertalot, de Pramol (9-10); le
sous-lieutenant A. Billour reçoit avec
plaisir le journal (11-10); Giovo Isidoro
et Gönnet Davide remercient et saluent
(11-10); Rostan PàoZo salue parents, famille et amis, et demande qu’on prie
pour les soldats: c’est ce que nous faisons
régulièrement (10-10); Long Alexis salue
son pasteur M. Grill, son frère et amis
(11-10); Rivoir Daniel reçoit irrégulièrement le journal: il attribue la faute à la
censure (13-10); Robert Philippe réclame
le journal qui lui sera envoyé, il est bien,
mais au front; Bosso Carlo, après deux
mois de convalescence, se trouve de nouveau au front: il est bien et demande le
journal (13-10); Eugenio Rostagno est
bien, toujours heureux de recevoir le
journal qui lui apporte un coin des Vallées, salue et remercie (15-10); Rostan
Jean, Grill Etienne, Adolphe Micol: merci
nous insérons; Grand Etienne est bien et
hors de dêtnger, salue (Î5-10); Jacques
Bouchard salue et est bien (15-10); Edouard Andrion a changé de batterie, est
bien, salue (16-10) ; Bertalot Jean remercie
très sincèrement et se délecte dans la
lecture du journal (16-10); Charbonnier
Ernest demande de suspendre momennément l’envoi du journal et salue (1510); Long Vito salue Eugène Reynaud,
son frère Adolphe et tous les amis (15-10) ;
M. le lieutenant Attilio Jalla a quitté
l’hôpital territorial pour le Comité régional de Bari comme aide du colonel
Cappelli. Son adresse est: Via De Giosa,
3, Bari; le sergent Frache Paul, du Villar, le caporal major Miegge Anseimo,
d’Angrogne, et Gay Albert, de Prarustin,
sont bien et envoient leurs plus cordiales
salutations aux parents et amis. ; Long
Frédéric salue, est bien et envoie ses souhaits aux soldats qui sont au front (1610); Ernest Plavan, de Pramol, est très
reconnaissant pour l’envoi du journal,
salue parents et amis.
Nous recevons du Comité de Turin:
Caduto per la patria. Dal cappellano *
sig. A. Tron, in data 15-10-1917:
Il caporale Ribet Ferdinando, dell’Inverso Pinasca, è spirato il giorno 13 di
questo mese all’ospedale da campo 221
dove era stato rieoverato per ileo-tifo
aggravato, dalla complicazione di una
polmonite. Oggi alle ore 16, presenti numerosi militari inviati a prestar gli estremi onori, ebbe luogo il servizio religioso
nel eimitero dell’ospedale da campo.
D’indole mite ed affettuosa, il caporale
Ribet Ferdinando rivelava nelle parole
e negli atti la serietà deH’anima sua avvezza, per lunga consuetudine, alle sante
influenze dello Spirito di Dio. Tre ore
prima della sua morte, rispondeva alle
mie domande ancor con lo stesso dolce
sorriso che d’un tratto illuminava il suo
volto solitamente velato da un leggero
pallore. Amato dai compagni, stimato
dai superiori, che più volte si compiacquero di elogiarlo in mia presenza, conservò fino alla fine le virtù di mente e di
cuore con le quali onorò, ed onora an
cora, il^n^e suo di cristiano e di valdese.
Ai genitsM afflitti, giunga l’espressione
detla nd^a più viva'ittmpatia.
Not|Zi^di mal^i X FERITI. Il pastore
sig. Rinaldo Malan ha visitato, iji un
ospedale a Roma, il soldato Davit Luigi.
Sta meglio ed incomincia ad alzarsi.
— Il soldato Frac/ie Aldo, da Par pia, è
‘stato trasferito àff’o'sp. militare di Foggia.
— Dal cappellano sig. A. Tron,,in data
15-10-1917. Militari ricoverati ih ospedali: Aspirante Meille Renaio, trasierito
da Udine all’ospedale militare di Asti;
soldato Frache Enrico, di Villar Pellice,
ferito alla manp destra,,.da, scheggia di
granata, un’ora prima di scendere a riposo, trasferito a Crema ; soldato Rivoira
Luigi, di Angrogna, febbre gastrica, traferito a Piacenza; soldato Rivoira Federico, di Prarostino, febbre reumatica e
deperimento organico, trasferito all’ospedale militare di Pordenone; caporale
Giordano Enrico, di Torre Pellice, ferito
al torace ed aU’addome, trasferito all’ospedale militare di Novara.
— Dallo stesso cappellano, in data
18A0-19;Ì7t il soldato Bounous Luigi,
del 163°fanteria, malato, catarro apicale,
trasferito all’ospedale militare di Alessandria. ,i
LA TOUR. Jeudi dernier a été un
beau jour pour nos Institutions d’instruction secondaire. Dès 2 heures on vit affluer à la porte du Collège les élèves qui
devaient prendre part aux promotions.
L’Aula Magna étant insuffisante pour
l’occasion, il a fallu émigrer à la Maison
Vaudoise. A 3 heures et 10 minutes, le
président de la Commission des Instituts
d’instruction secondaire, M. C. A. Tron,
ouvrit la séance par la lecture du Psaume I et d’un verset du chapitre iv aux
Philippiens, en présentant quelques observations sur nos privilèges, sur nos
droits et sur nos devoirs, invitant cette
belle jeunesse à les réaliser et en tirer
le plus grand profit possible. M.lle Adèle
Tron prononça ensuite le discours d’inauguration en traitant le sujet: « Après
la guerre ». Trois réformes sont requises
à l’égard des langues anciennes, de Vhistoire et du choix des professeurs. Ce discours bref et clair, a été salué par de vifs
applaudissements.
M. le modérateur E. Giampiccoli s’adressa enfin à ce splendide auditoire en
l’intéressant au plus haut degré par des
anecdotes qui avaient . pour but de
montrer qu’il faut travailler, bien travailler et encourager les professeurs.
Une quantité d’élèves ont obtenu des
prix. Cette belle fête a été close par une
prière de M. le pasteur B. Léger.
— Vendredi et samedi ont eu lieu les
examens pour l’obtention des bourses,
qui ont été assignées de la manière suivante: Bourse Gillet: Elio Eynard ; àourse
Burgess: Otto Vinay; Ziour.se Campbell
mafor: Aldo Costabel; bourse Campbell
minor: Ermanno Costabel.
— Nous avons sous les yeux un livre
que nous recommandons à tous ceux qui
désirent se familiariser avec la langue
anglaise. Il s’agit du Studio ragionato del
Vocabolario inglese, dû à la plurne du
prof. S. Tron. Ceux qui ont lu la Minerva et le jugement qu’en donne cette
importante revue, jugement très flatteur
pour l’auteur, auquel nous n’avons rien
à ajouter, pourront comprendre pourquoi
nous recommandons chaleureusement ce
vocabulaire que l’on peut se procurer à
la Typographie Alpine, . au prix de
frs. 2,50; par la poste frs. 3.
— Dimanche dernier M. le pasteur
Luigi Rostagno a occupé la chaire de La
Tour, en s’adressant à un auditoire qui
a su l’apprécier.
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ARIE
|EiL£iE!%uhdi matip,
1 a fàppelé à|:iLui l’âme de M.lle
Marie M'eîlle. Fraifpée d’ùne pâralysie"
lepte’ députéïquelflueR, années, ¡çlle a accepté son lot avec courage et foi, faisant
du bien à tous ceux qui lui rendirent
visite. Habitué^'» ä ée',.dorifer^ piour les
œuvres de Dieu.'il ïui a fallu un grand
effort pour se détacher de son travail ordinaire, qui était sa vie, mais il R fallu
s’y résigner, et elk se limita à suivre par
la pensée 'fe%-^paï Îa prièrê^'néux qui lui
succédèrent dans son-‘activité. “ ■
. - ht& Jeanes&e eut une place.d’honneur
dans sa vie, et nos jeunes filles du Pensionnat qui sont maintenant mères de :
famille n’oublierqnt jamais celle "qui a
su si bién iéé ihstruire flans le français,
l’histoire et la Bible.
Notre Ecole âu dimanche de Via Oliva,
qu’elle hérita fles mains de sa sœur Ca- .
roline fut sa grande joie et l’objet de ses
soins les plus assidus, Qbmme elle savait
parler au cœur des moniteurs et de,6¡enfants !
La Société des Missions fut sous sa direction prospère et bénie. Son bonheur
consistait à augmenter les ressources et
le nombre des membres. ti.
Son Eglise, à laquelle elle était très
attachée, a eu en elle un membre fidèle
et dévoué. Nous pouvons bien appliquer
à M.lle Marie Meille les paroles de Jésus
se référant à Marie : « Elle a fait ce qui
était en son pouvoir».
Ses obsèques ont eu lieu mercredi dernier, avec le concours d’un grand nombre
de paroissiens. — Que Dieu veuille-susciter un grand nombre de chrétiens fidèles,
désireux de le servir, comme l’a fait
M.lle Marie Meille. '~*^^**™”‘**^
—■ En souvenir de M.lle Marie Meille.
Quelques anciennes élèves et quelques
amies de M.lle Marie Meille, désirant lui
témoigner, autrement que par une couronne de fleurs, leur affection et leur "reconnaissance, ont initié une souscription,
dont le montant sera versé à la Société des ,
Demoiselles pour la protection de Venfance
pauvre, dont la défunte a été la fondatrice. — M.me Clémentine Maggiore, de
Torre Pellice, est chargée de recevoir les
dons.
Première liste: M.lle Marie , Peyrot,
L. 1,50 — M.me M. Balme-Van Aalst, 1,50
— M.lle Joséphine Arnoulet, maîtreSse,
2 — M.me E. Eynard-Malan, 2 — M.lle
A. Vinçon, 2 — M.me Marie DeckerPeyrot, 2 — M.lle Marie Maggiore, 2
M. me J. Tron-Roman, 5 — M.me M.
Geymet-Bésson, i;5t)”— M.mé’v'èuve Pàrander-Besson, 1,50 rr- M.nxe Aline RibetDecker, 2 — M.lle EÎisa'Tourn, 1 — M.me
P. Vo a-Rivoir, 2 — SÎ.me C. MaggioreTurin, 2 — M.lle Italia Malan, 2 — M.me
Florida Tron-Golay, 2 > M.me Anita
Turin, 10 — M.me Emma'Turin, 3-4M.me Marie Revel-Blanc, 2 — M.r Charles Vola, 3 — M.lle Hélène Gönnet, 1 —
M.me Octavie Poët, 1 — M.lle Lydie
Peyrot, 1 —- M.llç Emma Charbonnier, 1
— M.lle Elba Longo, 1 — M.lle F. Hôgendörfer, 2 — M.lle Pauline Peyrot, 2
— M.lle Alice Jahier, 2 — M.lle Emilia
,, Long, î-L M.lle Clëmentîrie Bonnet, 2 —
■ M.lle'Giulia Gilles, 1,50 M.lle Cécile
Coïsson, 1 — M.me Rachel Miegge, 2 —
M.me Dufand, 2 — M.llè Louise D'uranfl
2 — M.me Gay-Durand, 2— M.lle Ida
Gay,, 2. „ _ .
PALERMÊ.'NoWfrère Mario Pasquale n’est plus, ayant été appelé à
monter, plü0 haut.^ Né à Àgnone,^'de la
province de Potenza, il eut le privilège
de connaître la vérité dans ses pérégrinations à l’étranger. S’étant''eoiisacré à
l’horlogerie, il ht une fortune, en habitant tantôt au Caire, tantôt t Neuchâtel.
Ilfl^yait en vue de favoriser particulièrer a»,
ment s§ vjlle natale, mais ses concitoyens
ne le Secondèrent pas'dans ses vues, aussi,
au dernier moment, tout en n’oubliant ^
pas sa chère Aghone, il fit une large place
dans ses dernières volontés à ^ l’Eghse < j
Vaudoise, à l’^Eglisç Méthodiste. et à
l’Asile.'de Vallécrosia'. Tômbé malade à
Ruvo, il se rendit,.ensuite à Messine et
alla terminer ses jours à Palerme, entouré pat les soins du pasteur méthodiste,
le pasteur vaudpis se trouvant précisé
ment alors absent. — Notre frère Mario^
Pasquale s’est efforcé, pendant sa vie, de
rendre un bon témoignage à l’EVahgile.
PRALY. M. le pasteur F. Pegronel, de
Massel, a été chargé par la Table des
soins pastoraux de cette paroisse; c’est
M. le pasteur en retraite J. J. R. Tron,
qui s’est assumé la responsabilité de la •
paroisse de Massel, donnant par là un
exemple louable à tous ses collègues.
PRAMOL. Nos soldats. Le soldat du
génie Lonq Jean Jacques et l’artilleur
Long Charles ont eu une permission de
15 jours, et le caporal major des alpins
Sappé Jacques {Edvig) une permission
extraordinaire de 7 jours.
^ Ont eu la « licenza agricola » de 40
jours: le caporal fusilier Clôt Louis et le
caporal alpin Ribet Henri de Jean.
Sont ici en convalescence Long Auguste
{Louis) de la « sussistenza », pour 25 jours
et Guigou Henri, d’artillerie de montagne
pour 40. Après une longue convalescence
le soldat de f sanità » Long Emile feu Michel Barthélemi, est retourné à sa compagnie,':'à Turin.
Nous les suivons tous de nos meilleurs
vœux. el.
RODORET. m. le pasteur Emile Tron
quittant Rodoret, la V. Table a délibéré
de le remplacer par M. David Gaydou,
, ancien-évangéliste, qui quitte Viereng
pour se rendre dans ce nouveau champ
d’activité, où il travaillera avec son zèle
t'
habituel.
ROME, M- le pasteur Giovanni Rostat
‘ ÿno* vient de rentrer pour reprendre son
activité, pastorale.
— La V. Table, dans sa dernière séance
"à délibéré le transfert de M. Emile Tron
de Rodoret à Rome, pour le placer à la
tête du Gou,ld Home, où un grand travail
l’attend.
SAINT-JEAN. Un grave malheur vient
de plonger dans le deuil la famille Bertalot-Stallé des Malanots. M. Albert Bertalot,
.»fils 3e Jean Daniel, employé de bureau
à la Commune, propriétaire d’un atelier
de menuiserie bien achalandé, avait été
poussé par les circonstances actuelles à
se mettre au service de la Ditta Salchi
qui lui avait’confié là direction de la scierie de Bobi. Il n’était que depuis quelques
jours à son nouveau poste lorsque tout à
coup, jèüdi dérnièF^ sel compagnons s’aperçurent qu’il avait disparu. Après bien
des recherches lin ttouVà Soii cadavre
dans le canàl de la Scierie. Le pauvre Bertalot, à la suite d’un triste accident, dont
les détails sont restés complètement
ignorés, s’y était''misérablement noyé.
Les obsèques, présidées "par M. le pasteur Gardiol, eurent Îie u samedi matin
à 10 h., dans le temple de Bobi, en présence d’un-nombreux public et de beaucoup d’amis du défunt montés expressément de St-Jean. La Ditta Salchi et la
Société « d’Arti e Me stieri » ;de^'Luserne
St-Jean avaient emroyé de belïeSj couronnes.
Albert Bertalot avait J32 ans. Travailleur intelligeni: et assidu, caractère bon
et agréable, très affectionné à sa famille,
il sera pendant longtemps tegretté et il
laisse le meilleur souvenir dans tous ceux
qui l’ont connu.
4 A la jeune veuve, qui reste avec trois
enfants en'bas âge, et à toute la famille
Bertalot-Stallé, éprouvée d’une manière
si soudaine et violente, nous exprimons
notre ^ofonde sympathie. L. R.
, i
0VILLAR. Dimanche, 14 septembre,
notre Eglise reçut l’agréable visite de M.
et M.me Auguste Jahier, accompagnés
de deux de leurs enfants. Outre le culte
du matin, M. Jahier présida deux réu
nions dans l’après-midi dans le but de
faire mieux connaître la « Casa Italiana
delle Diaconesse in Torino » dont il est
maintenant le directeur. Les paroissiens,
accourus en grand nombre à ,ces trois
services, ont montré qu’ils revoyaient
avec plaisir leur aneien pasteur. Que
M. et M.me Jahier veuillent bien recevoir ici encore l’expression de notre vive
reconnaissance. '
'----La famille de notre cher frère, M.
Jean Michelin-Volat, dont l’unique garçon vient d’être moissonné par l’horrible
guerre, désire remercier de tout son cœur
les nombreux parents et amis qui, d’une
manière ou d’une autre, leur ont témoigné leur sympathie chrétienne dans leur
inimense épreuve. B. S.
IVouvelles politiques.
Sur tout le front activité de, nos patrouilles et actions habituelles des deux
artilleries. C’est ce que nous disent ordinairement les bulletins du général Ca- »
dorna qui relatent encore des« actions de
détail dans tous les secteurs. Pendant la
nuit du 17 au 18 l’action ennemie a été
particulièrement acharnée contre nos lignes entre la vallée du Posîna et celle
du Rio Freddo: après des attaques répétées en forces l’ennemi a occupé un de
nos postes avancés au nord du Monte
Maio et à fait irruption dans un autre
fi l’est de Colsari. Mais nous l’avons délogé de l’un et de l’autre et pris 43 prisonniers.
Dans les Giudicarie des groupes importants d’ennemis ont été dispersés au
Motite Moleña. Des tentatives de groupes ennemis contre Dosso Alto (Val Lagarina) et sur le Mont Granuda (Val
Fella) ont échoué. Au San Gabriele une
attaque à la grenade s’est brisée sous
nos tirs. Nos patrouilles ont repoussé des
groupes ennemis.
Des attaques à l’est de Selo sur le Carso
ont été promptement repoussées; au
nord de Selo nos patrouilles ont fait irruption dans les tranchées adverses et
les ont bouleversées. Une attaque ennemie précédée d’une longue préparation
d’artillerie qui s’étendait depuis Flondar
jusqu’à la mer, a été nettement enrayée
et l’ennemi a laissé quelques hommes
entre nos mains.
— Les Français et les Anglais ont réalisé un nouveau progrès dans les Flandres.
Ils occupent peu à peu les positions dominantes repoussant les contre-attaques
allemandes toujours vaines. Une nou»
y — Refuge Roi Charles-Albert.
lit Major Jean Ribet — 25me Liste:
Prof. Ricca et famille L. 10,—
Listes précédentes i 7.572,—
I Total L. 7.582,—
TURIN. Le Comité
d’Assistance de Turin
pour nos soldats est
trop connu pour que
nous résistions au plaisir de reproduire le
cliché qui a paru dans
La Luce et qui nous
fait contempler avec
plaisir les ¿traits d’un
certain nombre de ces
amis fidèles du soldat,
entre autres ceux du
président, M. Charles
Decker.
velle poussée en avant'^des Français’sur
un front de 8 km. et une profondeur de 3
leur a valu plus de 3000 prisonniers.
I?—' Cinq Zeppelins allemands du dernier modèle se sont perdus en France,
perte considérable si l’on pense aux dimensions énormes de ces engins de
guerre. L’un d’eux a été capturé intact,
deux autres incendiés par l’artillerie
anti-aérienne, un quatrième détruit par
l’équipage. Le dernier doit être tombé
dans la Méditerranée, ayant disparu
dans cette direction.
— Les Russes ont dû évacuer les îles
de Dago et de Oesel à l’entrée du golfe
de Riga. La marine allemande a déployé
une activité extraordinaire: la flotte
russe a résisté longuement à l’avance
ennemie, un -cuirassé allemand a sauté
sur une mine, mais les Allemands progressent quand même et ils seront prochainement maîtres des provinces baltiques.
■—■’’La Chambre a repris ses travaux.
Dès la première séance une proposition
des socialistes soulève la question de confiance et la proposition est repoussée, à
l’appel nominal, par 228 voix contre 50
et 16 abstentions. Le projet de quatre
douzièmes provisoires, déposé par le gouvernement, provoque une longue discussion qui dure depuis huit jours. La politique intérieure du cabinet est vivement blâmée par plusieurs orateurs, qui
attaquent le ministère sur la question du
ravitaillement, sur les exemptîonë ’tnilitaires et les permissions des soldats agriculteurs. Le ministre Orlando a répondu
le premier auk attaques portées contre
lui particulièrement par les interventionnistes qui lui teprochent d’être trop faible dans la répression des intrigues pacifistes. Son discours n’a pas satisfait les
oppôsiteurs. La situation reste encore
très embrouillée. Les différents groupes
se réunissent chaque jour pour discuter
l’attitude à prendre vis-à-vis du ministère Boselli qui semble chanceler sur ses
bases. Une crise ministérielle devient
toujours plus probable. E. L. '»
Pour r «Echo des Soldats».
M.me Jouve-Chauvie ^ fr. 5,—
Régent Long, Colonia Valdese » 10,—
Caporal-major Henri Long f. P. » 5,—
Ab. payés et non quittancés.
Marie Bouchard, Pramol fin 1917
J enny Long, » » »
Susanne Massel, Turin (reçu îr. 2,50 - manque 0,50) — Chanferan, Genève, fr. 3
(échoit .30. md 19^8).
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Les familles Lopresti, Turin,^ Cougn,
Dollfus ef Jallaonf ladouleur d’annoncer
la mort de
M,“"® Adèle Lopresti-Jalla
leur mère, sœur, nièce el cousine, décédée
à Genève le 17 Octobre.
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