1
Année XIV®
"Pfiir BfÀBONIfEÌaBN.T PJÎR
Italie ! 11 tr 1 . - iVi ' ' 4 ■ '!■ 3
Toti,b les pays d©:;L'ün^oi|i (3e
' ' ' poke ’ ■ ' J ' ’ • . ' ' . » ’ il
4mci?^ç.p ail 8n(i ■ ''' (*■
Ot>'s*àl>omreîi ' ! i- ' ‘ ‘
Au bureau d'Artmiu^atyation'^
OhoK MM. les Pa.stéurs ;
Ohoz M. Jirnest Robert ^Pifyiierol)
et à la Librairie Cniatitore et
Mascarelli ^Pignerôl).
L*alt''>eiiement part du 1- Janvier
et 88 paie d’avance.
N. i8.
4 Mai 1888
KuméroB séparé* demandés avant
le tirage 10 centlraes.oliaon'ni»
Aiîwottfîes: 20 centimes par ligne
pour une seule fols, — Í6 oen.,
times de 2 à 5 fols et 10 oen
times pour 6 fols et au dessus.
S'adresser pour la Rédat^tlon et
ridinfulstrAtioii á M. Le Pasteur H. Bqsio — Gm'mainClmon ("Plnerolo j Italie.
Tout changement d‘ adresse est
payé 0,25 contime.s.
T : E M ( ) IN
ÉCHO OES VALLÉES VAUDOiSES
paraissant chaque Vendredi
îfi vé\’iié wee la dniritè. Epii. iv, 16,
••••11' r, 'r !:I, ! ; Î.' ■ . ' - ;
,roMj jjf seren (e.\ìioù.is. Aotb.» T 8.
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*,Éri 'soriani 'au Vatican.'-- EŸÎdigSlIsation.
Missions. pbrptiiïjue''Viiiidplse
Rpyuo pólilíqüe. P Souscription,
Avis.
- Èu ,sortant du ,Vatiôan
■ .................... . ...
,1, ; ; ,i •• .If ?6 ayiil 1888.
.Chers Frères des Vallées,
Avahl tout je dois vdus présent,er
mes litres. Je ,suis Vatidois, né aux
Vallées, membre'd.e'la pvaroisse qui
se trouve au centre de notre petit
pàW, .cl s'il y ávail parítrii noq.s des
tribus j'’ajQÜl'ei:ais ifue {“appiirtiens h
cellp de Benjamin.' Ali point de vue
hi.si'o,i'iqtièi 'qiVelqii’tié' 'nous fait', deséqndre htlH qufmti .dir plits jeune
deé‘fils d'n palriarché Jacob. Et si
l’qb"réfléchit à ée qu’ont fait et font
póiir'nbuB les pmis chrétiens des difféi'en’léà |p.ifüefe du' monde hous pouvons bj'én' tiéuS àfipélëf lés Bénjamins
fié l’Egiisé. Ühivefselle de Christ.
ll.'.ll’ '!p ■ *, ( *
■L.iis.sez-moi maintenant vous dire
ce qui me pèse sur le i cœur. J’ai
quitté il n’y a p.as lo.ngtemps le Vatican,
car, cédant moi aussi à la curiosité,
j’ai voulu visiter l’exposition des cadeaux que le pape a reçus à l’occasion
de son jubilé sacerdotal.
' J’aimerais avoir la plume de De
Amicis pour décrire mes impressions
ef les sentiments qui se sont succédés
dan.s mon cœur. A la vue de St. Pierre,
despalaisdu Vatican et de l’Exposition,
lin Anfjrougiiin se serait écrié; Giourn
de mei giozmiU Exclamation qui dit
beaucoup quand elle ne dit pas tout.
L’entrée à l’Exposition est gratuite.
Les cadeaux exposés occupent plusieurs immenses salles et quelques
galeries du Vatican. Ils sont classés
par pays pour les différents étals
d’Europe, et par continentvS pour les
autres parties du monde. Chacun des
donateurs peut retrouver son cadeau
sous le nom du diocèse auquel il
appartient, Le diocèse de Pignerol
occupe sa place aussi dans cette vaste
manifestation d’attachement au pape.
Entr’aulres choses, il â envoyé â
Léon xiH quatre coupes en or.
Les cadeaux des souverains et de
la noblesse de ce monde occupent
nature!lement la place d’honneur.
Parmi les têtes couronnées, dcux'B’ont
pas répondu à l’appel et ce sont, le
roi de Suède et notre bien-aimé
Humbert, Un bravo de cœur à tous
les deux !
Un autre bravo, et celui-ci en fait
dé goût, il faut l’envoyer en Amérique
au président des Etats-Unis qui s’est
limité à faire tenir au pape une copie
de leur constitution.
2
.,138^
Je vous fais grâces de l’énumération
des différentes catégories de ces cadeaux qui représentent la valeur de
plusieurs centaines de millions de
francs. 11 y a de tout ce qu’on peut
imaginer ici bas. L’agriculture, l’induslrie, le commerce gt les beaux
arts y sont largement représentés.
Il y a même.des armes, des cloches,
de.s filets, des barques, du suci'e, du
café, des saucis.'ïons, du vin, du fromage et..., le aquelclle d’une baleine,
si je ne me trompe. Si le pape voulait
changer d’air et entreprendre un
voyage à l’étranger il ne pourrait pas,
avec ses effets, remplir la dixième
partie des vali-Ses qa’on lui a donnée,s.
Les liqueurs pour le remettre du
mal de mer sont aussi très abondantes.
Depuis une des salles de l’Exposition
on a une vue superbe .sur les immenses jardins du Vatican, En voyant
tontes ces richesses, ces immenses
propriétés en immeubles et celte liberté dc^ parler, de [uiblier et d’agir
que le.palpe possède, une seule question s'impose: « Si c’est ici c^ue loge
16 pauvre et le prhoHnier, o u est la
demeure du riche et de l’homme
libre?».
I *
J’aurais aimé avoir avec moi ceux
qui ont écrit et prêché que la papauté était dans l’agonie et que le
catholicisme se mourait, pour leur
môntfcr du'doigt que les faits avaient
eu soin de prouver tout le contraire.
Quanta moi, je n’ai convoité ni
pour ma famille ni pour mon église
aucune de tonies ces richesses. C’est
une leçon que Dieu donne à son égtise entière et pins pdrticiilièi'emenl
à l’Eglise Vaudoise. A nous d’en profiter,
*. Je suis sorti du Vatican avec une
fouleode beaux projets, tout en me
disant : Nous allons faire mieux que ça;
lorsque la vue du palais de l’inquisition mè fit frissonner,-i réveillant
en fnoi des sentimenls que j’ai eu de
la peine à dompter. Au fur et à mesure que je m’éloignais du Vatican
je me disais: «C’est de là, de là, que
sont sortis ces nombreux décrets de
persécution et de mort contre nos
ancêtres. Et malgré tout ce mouvement, tous ces pèlerins, tontes ces
richesses c’est encore de là que vient
la mort; c’est là que loge l’ennemi
de la vérité, l’ennemi de notre église,
l’ennemi de notre pairie».
Je pensais à toutes ces choses et
sans m’en apercevoir et comme sortant
d’un rêve je me trouve sur la place
du Château St. Ange. Mon cœur reçoit une nouvelle secousse, car c’est
sur cette place que le 9 septembre
1560 J. L. Pascal pasteur vagdois en
Calabre fut brûlé vivant. Es-tu digne
de l’appeler descendant de ces martyrs de la foi chrétienne, me demandais-je? Le souvenir de ces horribles
cruaulés réveilla en moi des senlimenl.s qui ne pourraient certes pas
supporter un seul des rayons de l’Evangile du pardon
A la vue de notre beau temple en
via Nazipnale, les nuages se dissipèrent
et mon. cceur rentra en possession de
son calme habituel,. En admirant notre
belle bâtisse je me suis laissé aller
à faire maintes comparaisons .sur le
passé et sur l’avenir entre les deux
églises catholique et vaudoise, les
seules qui jusqu’ici aient donné de
la besogne à nos historiens italiens.
Cédant alors', à'un mouvement involontaire, je frappai des mains, et
m’écriai: «Comme les temps ont changé!
que Dieu en soit loué!» :
s* *
Mais revenons a nos moutons. «Nous
allons faire mieux que !ça » n’esl-ce
pas, chei’s frères Vaudois?
L’année prochaine aura lieu la fêle
du bicentenaire du retour de l’exil
de nos pères. Nos deux principales
administrations ont déjà mis la main
à l’œuvre pour nous préparer de
magnifiques projets. 11 nous faut, et
sans tarder, porter la'nôlreà la bourse
pour mettre iios adminisli'ateurs' en
mesure d’en commencer l’exécution.
Il ne s’agit pas de la glorification
d’aucun homme vu que nous n’avons
personne, ni parmi no» morts, ni
parmi nos vivants,qui courre le risque
d’avoir une statue au milieu de nous.
11 .s’agit de la gloire de Dieu seul.
Et si nous avons l’honneur d’être
3
-----139.....
enfants des niarlyrs, le privilège de
connaître dès notre enfance l’Evangile,
et si nous possédons le don si précieux
de la liberté religieuse, c’est à Dieu
seul qu’en revient la gloire. Il s’agit,
avant tout, de témoigner publiquement notre profonde reconnaissance
envers le Seigneur; et de le faire,
entr’autres choses, par l’érection de
monuments qui prouvent au monde,
et surtout à notre peuple, la fidélité
de nos pères comrpe chrétiens et
comme citoyens.
Il s’agit surtout de construire, à
La Tour, la « Maison Vaudoise » modeste monument qui n’aura rien de
provoquant, sera très utile à l’église,
et donnera d’excellentes leçons aux
générations futures. L’occasion, pour
le faire, ne pourrait être plus propice. A nos yeux, le jubilé Vaudois
(ça en sera un) vaudra tous ceux
des papes passés et futurs. Nous ne
permettrons pas qu’on dise de nous
que les Vaudois sont moins attachés
A leur religion et aux souvenirs de
leurs pères que les catholiques le
sont à leur pape et à leur église.
Nous ne permettrons pas qu’on dise
que là où nos pères ont su verser
leur sang, nous refusons de donner
notre pite. Il s’agit de démontrer que
la foi en Dieu et la mémoire des
souffrances de nos pères ne sont pas
encore éteintes dans le cœur des
Vaudois.
Noblesse oblige; que chacun donc
apporte volontairement son oifrande,
donnant son épi, sa gerbe, son agneau,
sa, pièce de monnaie. Pour une fois,
répondons gaiement aux délégués de
l’Eglise. « Voici ma pierre, je l’avais
préparée et vous la donne avec plaisir».
Que les riches donnent largement en
sacrifiant la valeur d’un plat par jour
et d’une toilette pendant un an entier.
Et que les plqs pauvres donnent généreusement en renonçant au vin et
au tabac pendant six mois seulement.
Tout le monde va avoir [ les yeux
sur nous, les catholiques comme les
protestants. J.ls vont tous nous peser
^ar ce que nous serons capables de
ikire. Ce que nous allons faire faisonsle bien et dans un esprit de lecon
naissance envers Dieu. Donnons avec
le sentiment qu’une, occasion aussi
propice ne sera jamais plus, offerte
à nui d’entre nous. Parmi les legs
que nous ferons à nos, petits enfants
transmettons-leur quelque cliose qui
soit digne de notre pa.ssé et de notre
avenir.
N’allons pas mettre un de nos futurs
historiens dans la douloureuse nécessité de devoir dire des Vaudois de
18H9: « qu’ils n’ont été ni reconnais-,
sants, ni généreux». ! .
Chers frères Vaudois des Vallées,
de l’Italie évangélisée et de l’étranger,
faisons à l’appel de la Table et du
Comité d’Evangélisaiion . l’accueil le,,
plus favorable. Mettons oes messieurs
dans l’embarras du choix; obligeonsles de nous dire ce que Moïse fit publier aux Israélites : «s N’apportez plus
rien ».
Laissez-rnoi espérer que vous serez
de mon avis et que tous, grands et:
petit.?, riches et pauvres, sans avoir
vu l'Exposition des cadeaux faits au
pape, vous concourrez à la réalisation
de la, dtivïne:. Mous allons faire mieux
que ça.
Un Vam3o,is ,/■
de naissance et de cœur, ,
Evang-élisation
Vérone, .ivril 1888:
La fosse de notre cher frère DaM’Ora
était à peine comblée, que je reçus
de Monzambano la triste nouvelle
qu’un autre vieillard, de 74 ans,
compagnon de noire ami défunt, et
comme lui ayant embrassé l’Evangile
dans sa vieillesse, venait, de mourir
après quelques heures seulement de
maladie. « Accourez, di.sait ,1a carte
postale, car on a déjà fait chercher
iç curé, et, parait-ii, on fensevelira
comme catholique romain».
Le soir même il ne fallait plus
songer au départ, c'élail du reste le
jeudi soir et nous avions le culte. Je
pus décider quelques perspnnes à
m’accompagner pour démontrer aux
Monzambanais que nous savons no.u.s
4
fio
imposer des sacrifices lorsqu’il s’agit
d’accompagner à la dernière demeure:
un des nôtres. ' i
Le lendemain malin, à 5 h.,-à la
station de Porte-neuve, je conslatai
avec joie que nous étions dix , et nous
partîmes pour Peschiera. o :
Ceux qui avaient de bonnes jambes
s’acheminèrent à pieds, ¡»’étant pas
de ce nombre, je pris une voilure et
Mr Pianlelli m’accompagna. Nous
arrivâmes les premiers à Morizambano
vers 7 1|2 h.
Je n’étais pas sans appréhension,
quoique confiant en Celui qui’ est'
Toiil-Puissaht et nous dit : «Ne crains
points. Je notai, en travèrsânt le
pays, quelque chose d’insolite, beaucoup plus de monde vqulîj l’ordinaire,:' quelques paysans'endimanchés
quoique ce fût un vendredi,'; de.s:
groupes causant dans la rue et suri
la place publique, eil je m’attendais
presque à voir irirriyer: le oonvoÌMifu+i
nèbre, curé en: tête, de notre vieu-xj
Marco Tosadofi,, recoruw. de itolil In
monde eomnio Évangélique mais dont
Ja fille et le gendre sont catholiques
romains.
Je fns soulagé d’un grand poids
lorsque, descendu de voilure, mon
hôtesse me dit que Marco était dans
sa bière et qu’on nous allmdaü pour
l’ensevelir,-,! qu’il devait y avoir sous
peu un autre enterrement calliolique
(voilà pourquoi tant de monde dans
Îe pays) et qii'après, il y aurait ,1e
nôtre. En al tendant , nos amis arhvèrent et nous pûmes prend t e quelque
chose dont chacun sentait le besòidi'
Nos frères de Monzambano (ils iie soht
plus que trois maintenant, dans le
pays), nous apprirent que Marco,
sentant sa fin prochaine lorsque le'
soir précédent on le reconduisit chez
lui, se rccoriimandii à l’un de ses amis
le dernièr vieillard Evangélique du
pays, en lui disant: «Tenciime »'c’est
à dire: Veillez sur moi. ' '
La fille voyant que son père allait
mourir, envoya chercher le curé,
celui-ci ai't'iva quelqnes instantç après
avec tout son attirail, mais trop
lard. Marcò avait rendu son âme à;
Dieu sans être tourmenté. Le prêlrè'
a lors s’adressa à la femme qiïi'seignàiit
Marco etis'a'filléguralade aiissiiieUnlui
d'il qu’elle deitait jurér au besoin qiiç
M'aroo lu i: même aval l désiré ïeskbnforib
dé la Céligion oatholiqne ..lavaiiiihde
mourir, ,1-r- et, avait'ifail a.pp0leiF'!',le
prêtre. l'Gelle bonde femme eut le bo®
sens de ne pas -voutoiri jurer le faux.,
Le prêtre alors'tâta du! mari'jr mais:
il trouva à qui'parlierricauueeluisciiv
luii'dlt! ouvertement 'qU'C ic’étaiiiu Hnie:
honte, deirvenlr^icpour ' un écro dè
cinq francs, proposer'Uneubhose'fp',‘1
réille, ®n faux senwenl!"' n.^'' M
■ Le gen'érer duiurciwi'' alla.'ohete id
citrécpoiir mmbimx' ItenieriîemeiTUcü.
exprima le 'dètile ' quie'''lesi'Vlaiiÿeb!sit[
(sic) p'ouiTàientibi’éni'vC'hir poiriuebsé*
velif; son îboaU'lpère;i Ivil qu’ilc éKait;
des jeursv et qu’on: les'âvail averlisil
«Et quîmd ils vienduaiieril, réi-i
pondit le savn’ti'homme j' ondes prend:
à coups'■'de- bftlonsi (leg'nalq), uésugen^-:
là''et ils ntÿ»rôtoucneronlupl!dÉ‘*inaq
"'U- Jè'Ti’aiîpasieiïvre d’alleréh galèrej»
MK lé curêv-répondil motro bommbî
si'vouBiivOulcz' y alléri', voiiÈi-’-mêniiei!
servez-vous ( padrone). 'i ' ■ »
Je tiens; ces détailstdii'gandue luK
rïîênïGi *'■' '<iii iK.f r.i iiup
Lorsqu’Cnsui'le'dMr;'t''l'ei curé 'éuti
pt'épa ré,i pou r #oti-e homrrtè, iinmompl'e
de'^T fi', 'pour frails' dtenleriemeiiird
celui-ti’'seureii'l’a! en ôrahiàn'ida d&téc
et'désirant de totft!'sOnîüœuT qim'lss'
Vangdisli vin.ssent pour ensevélitusO’rt
béau-pète/d'. :,iîj :‘i-i''(hi .’.lu/.
îlS' vinréut' en effet'.' 'Vers
nous nous rendîme.Slou8 à la maisurt’
morluai'Çe; L'e Igeridfê' nous* accueil lit
foi'i bien'et fût sht’prtS'd’e voirc'titîç
si' nombreuse dépdiàcion -^et taiit';.(ie'
messieuns ventis"de 'VérOHé,''',La("‘fi'llej
alilêè me fît appeler, Olie'me racorilà’
en P1 eUrant 1 a murl dé s6h pètb ‘ ‘Si
bon, si affcclueûx, et, me reeoinmiiiida qu’il fût ébsève'li'M« cowntô im
chrétien V. N’en ' *déi(t ïei* pasy lui di's-jè)'
et après l’ayôrr''rétoési'n'andéé'àiDièhr
je'desceridis ; Ift éourhéiaii fileînéide
monde, les fnmineg, ' en ■' majotité*',
at cou ru es de ldut'd& C®'i/e//i>."'Je*'fia
méILre la'ibîèré d'ans la Cour, puis'i«
i priai les frères"dé l’■entoü1‘er',■*et'' w
public d’écouter nos prières; Je lus
5
■ U1..
lesi Ps. 'Slv'el 'lâOg puis S'GohI’
je leupi: espl'iqu»i, eOltiiTlenl' nousaiiflii ndus dision«;' \e"Misêréré
Deprofundisi>> rnîiis en'e ftaHeri', ■ el
O'Om'mPirtl 1« naiivt'« niirbunV fulo
o'omnrertf, le paiïvi'ô' pécJi^etiV ciìiè â
nîickiii ’ ) ' iti^mììA)i« n IV i^?îiiï/4 n tfj
Dieü';i iiibpl'ove'sbn pai'don, son salùt;
et comment Dieu, lui a rëpdhduvéh
donnant Christ, son Unique, notre
seul Souverain Sàcri/icateur, Médiateur > et iSau.veuT’,"' et comment celui
qui' cl'oi-t eniUlii a la’ vié' éternelle.
Quoinotreiifrère MarcO' avhjt.Crü; et
quq rioui?me tfoirtioni pas qu’il ne fût
bien'heufeûx ' auprès deq Sôn Sauveu r.
Je: ' 'IU8 ■ i iensiiite • Ie bètiU ' éhant’ ' de
RoaingnoovO beati' sU nel' cielô f
Redenti del Signore — je dis <M1otre‘
Péreu'ipiuiS'iiJeuiiieredo'liiV ét la' béii’é*
didlion^n;;il i', -ill !u')i:l";Ml')ni.iln .
;iU\8ss'(MMilïlêe de' lphW de 100 pBhsdrioes' écjoutâ*' avt;c'''la plus grande
at'tètïiioh.-" ;•! >
^'Un beati soleiU'avait' süécêdé à*
l- UMerse' d'-auparavanl.'U‘Nou&''inoUè
aohèmiwâmes iver.s le 'ôiitieiîère,! ^sdivis
par la foule, avec plus ou moins.
d’oi'dire.'i'Je hte mis à la tête du convoi
aveei le igendiie',‘'iet nous ■ traV'ersamBs
leu paysoiiPasi ' la mordre' lliSullëq
pliusieuiid' noiia saluèrent." Ed qjadSiint'
devantnli’îEgliiie Romaine; ii' y 'Ont Îa'
noiiei eoihique; les ip'remièr.s porleivrï
,firênl, peut-êlKeùnconsctemment,l’acte
d’y ■'vioiiilo'ir'entrer «tirùitlt diri(tob
(■'malroRez droit j^s’ècria udè voix dert
rùèîre ' ' wet l'p I us Îe u i'.s s e m i l'e rt 0 à'
rivct'i ■''' i'i lUiiui'i''' : ■ '
Au' ichardp tldr'cep'OO; jraVaf8'"de:
noiiiveaui devant hioi une’beHè àssedV
bléei èl ' jie leiri'iparfai SUT la rOsui'^-l
rdclio'n! le't ‘In Vie EternelIë!' '' i■ «i uun
*'INmis'! retèuiifnâmes‘"drih'8'l, lé' 'phys
escortés ipar uhoi foule"bienvèillante'
inmlip qii ;;'Mt'O'lei Curé',' derrière'‘sa'
fenêtre !,iim'orWpiaii'r'Sesb'ouaill'es que
^’éUnenl i égarétis en nous' isuivant.i
Ainsi, grâces'àiDieu‘etlpai“' s*a pnife'*-^Vfïiéi iJniigryèulionh ‘nps‘ erdinfes'^se
obangèrent fen un Vrai^(.rwmplfO. Qu’Il*
Veuille' bénir'les' prtroleà prOhôricêés'
décider* l'Ieii ânies à accepterI’Evdii'-'
Ijile comme'i'Boiirce 'unique de salut
etldifjl;yfe éternelle. ' ''Iî./i. ü "O *
.-.'.il liO/T.-. I i; '‘ViEm-.iiLoNfe
. '*'P -•i::lli( ■ I‘t.irt 'ni I". ■ ■
Missions"
- - i 'V ' ‘I•mI ' < 1 r
Zambèze. —‘ Délails'eæit'àits' dSin'é
h'ilrc' 'àe Mr. ' JüUa' à ’sa ''fdîkilté'. '
'!'iiriiir 1 : .. ; iilii ■: : I ./ mi. ■ .i. i
>..i| , K(ifX-unij,ula, (,&] sf^tewfyre 1^S7, ,
Ufeisiveté forcée''à laquelle nous
sommes réduits ibi commence'à nous
lasser, d'autant plus 'qu’à Seshébê
nous attend'line rude besogne, surtout si nous laissons avancer la m*auvaise saison, Ici, pas moyen de rien
faire; à cause du bagage qui nous
entôurê nous ne pouvons pas ¡nènie
nous écarter ppui’ faire|quelque'|jromenade eirprendre u’n'*pen dò ’mottiveniènti ' Tou tés cé*s ' jon'rnées ■ passées
ont été assez unifor|Tifes."Les visiteurs
n’pn't [jamais matìqUé 'Ot, grâces“ft
èuii, ' nous; avons'* pu 'iormer*'notre
bassê^cOuv et ajduiër quelque^ peliled
chévi’eS" à'ino'D’'é ttOfumencement "dé
trOupeaü'."En■ *fait’dé p'a'in j'il ne 'rièuy
resife"qu’Tin deiâ'i-she ■de[farîn'(^''; nbud
s O m m eìi a'U[ cp m nue rtc e idp n l d e I a* s a i ittn,
et ait Zambèze pas'''riioyérid’acbèter
un* grain de blé. Nous' èn avons* bien
cortìmÓHdéj deux ",saes à'* 'Mangwatu ,■
rddië 'Îls' né pPUrrOnt en tous cas'*pâ.8
nob’S’ parven ir* àvarl l j Ui'rt prochai n.' ' Jé
në 'Saie trop*' cOmmfent ' ¡¡otis* “fèroha
d’ici là. Gé sont'les’soucis du ménage'!’
Mais, de gifeçei'tie'noiis pjaignèz pas;
nous rt'’en avons murbesOîn.’ '
'il''commencé à' Tairp"lbl'meuserîient
ébaUd; pendant deux'jOurs’nous*avons
etì* 42“ centi grades; Quë* n'a’Vons''nOns
un peu dé ’Vofre neige I NOüSàbinmèô
cëperidani moins éprouvés',que’'nous'
né' PaUriorts'ëife. L’appétiî's’ën ressent
urt ’peü' et'quelquefois'fés ‘mùuxv'dè’
têtë''arriveriti','' mais b'ien de' plus."l.'-**
Jàmais"|e"n’a’i' yn de ‘mendiauis
aussi 'effrontés et' persistants qüe les
Zambézie'tis qui nous entourënt."'Ils
né péüvent d'ire deux mots sans "g
i n .sére t [u n e demà n d è. v Moruti, kea
cüpa setsiba, sëfahà, t'ôükou', \■co^^bou
etcl'’c>â- di niissionnairë je demande
dû c’alicol'y des pérlës un ùiouChoiiv
lirte poiiyértüf'é* etcì » -Tout ée qu’ils
vbüs ■vO'iènt', ils vous 'le ' demandent.
Nous eri'fefeôn.s e'ü^ deux ou 'trois qui
pendani'*1éël sepi:'jours de la sémaine
n’o'ni pas manqlié mil 'seul matin *de
1
6
,142.
venir mendier le même objet. Vraiment la patience e.<ît ce dont nous
avons le plus besoin ici.
Anjonrd’hui nous avons enfin la
joie de voir noire séjour ici loucher
à sa fin: ce malin, arrivaieni les
quatre wagons; de retour de leur
premier voyage,à Seshéké. Nous .espérons (aire, Lundi, avec eux, après
onze mois, noire dernière étape de
la Tour à Seshéké.
' Mamhova.' i.O sepièmlire.
Quel coin que ce Marnbova! Une,
vaste plaine ou la présence de trois
ou quatre arbres ne fait que mieux
ressortir lU; nudité du paysage. A
gauche, a quelque distance, serpente
une petite ligne bleue, c’e.-l le fleuve;
À droite et en ayant, la lisière des
forêts passablement éloignées; au milieu de celle plaine une quantité de
bulles, couvertes de chaume, a.ssez
bien construites, groupées par quatre,
cinq, dix, d’une manière bien disséminée, Voilà Mîtmbova. Elle a bien
le type africainnu ,, sec et ibrûlaril,;
Nous y arrivions ce malin, deux heures
et demie après avoir quilté Kaznngula,
dans la wagqnette tirée par dix bœufs.
Les autres voitures nous y avaient
devancé dès samedi soir. A mesure
que nous approchions des huttes,
une foule de formes noiies, en sortaient »en courant pour nous voir, de
plus près. C’était surloiit amusant de
voir les mamans avec leur poupons
sur le dos, courant comme les autres,
comme si de l'ien n’était. Il y en
avait de bien jeunes: des fillettes de
quatorze à quinze ans qui porlepl
déjà le fardeau d’une famille; mais
elfes n’cuU pas l’air malheureuses
pour loiil cela. Parfois nous rencontrions de.s visages tout à-fail sympa:
lliiques, il nous est même arrivé dè
dire: «Comme celle maman est jolicn.
..Dès que nous fûmes arrêtés, la
fouie des curieux augmenta encorè;,
comme s’ils n’avaient jamais yu de
figure Jblanclie. An milieu de tout
çft,nionde,^, nous étions d’abord un
peu cmbarii;assés ; notre déjeûner était
prêt et que faire! Nous prîmes bravement notre parti et fîmes un petit
repas devant ce public; intéressant.
Us étaient une cinquantaine entre
hommes, femmes et enfanis et j’aurais
bien aimé comprendre toutes les remarques faites sur le compte des deux
acteurs de la scène. Chaque bouchée
était l’objet d’une critique. '
Ks.ifiJke, 16 octùl/j'e 1S87.
Voilà plus d’un mois que j’ai conir
meneé celte lettre, et qui sait que
je n’y ajoute encore quelque chose
dans un deux mois d’ici, avant que
se présente une occasion de l’expédier.
C’est, le Zambèze: on ne compte;plus
les jours, c’est à peine si on compte
les mois. i.
Mais si le temps a marché depuis le'
commencement de ces lignes, les
choses aussi ont bien changé poW
nous: la page de Kazungula a cédé
la place à celle de Seshéké, le bâton
de pèlerin a été mis an repos pouf
quelques bons mois, et la, vie missionnaire a enfin commencé en plein
pour nous.
, Nous arrivions ici;je 21 septembre
à 0 h. du soir, accueillis en Vieux
amis par les. Jeanmairet, Nous, voici
enfin chez nous, non plus dans une
maison roulante, mais dansmne mai«
sonnette à deux chambres: c’est plus
que nous n’espérions trouver ici. Elles,
étaient renaplies de caisses à l’adresse
de Mr. Coillard et nous avons employé
deux semaines à Jes charger sur lés
wagons pour Séfoula et à les rem-i
placer par une partie des nôtresSans deux chaises,et deux fauteuils
pliants, notre ameublement est tout'
composé de caisses recouvertes de
cretonne joliment arrangée. Pour la
troisième semaine, nous nous mîmes
lout-à-fiiil à notre ménage; les jour-:
nées passèrent comme le vent, et«'
ployées presque uniquement à l’installation des petites, choses.
Nous voici à la fin de la quatrième,
et quoique rnifle et une choses soient
encore à faire,, nous nous sentón*^
maintenant casés. Pendant tout ce
temps les travaux de jardinage ont;
aussi bien avancé: tonl est défrieb®
et presque prêt à recevoir les se-,
menees aux premières pluies, qui
7
U3
viendront dans deux ou trois se*
fnaines. Avant cela, ,jé dois encore
construire des abris pour le cheval,
les chèvres et la basse-cour. Je compte
aussi bâtir une petite maison pour les
provisions, afin d’être plus au largfe ici
et aussi pour acquérir un peu d’expérience pour le moment où il:faudra
élever notre propre maison. L’emplacement de la nouvelle station sera
fixé par la conférence que nous tiendrons en Septembre à Séfoula, s’il
plaît ^ Dieu.
Le matériel joue donc assez son
rôle dans notre vie; compter sur
l’aide des indigènes estime pure chimère; ils ne savent absolument rien
faire par eux-mêmes. Heureusement
que pour commencer nous sommes
auprès d’amis qui ont déjà fait leurs
premières armes. Ici, en fait d’outils,
on n’a que ce que l’on apporte avec
soi.
Quant à l’œuvre en elle-même, elle
est des plus difficiles, surtout à cause
de Morantsiane, jeune homme assez
nul et dont le cœur n’est pas du tout
ençlin aux choses d’En-Uaul. Non
Seulement i,l,|0’a aucune envie d’apprendre, mais il est encore jaloux
de tous ceux qui savent quelque chose;
aussi personne n’ose-t-il venir se faire
instruire: il risquerait tout simplement sa vie. Mon école compte cependant deux fils de chefs. Nous avons
deux cultes chaque dimanche, que
nous tenons alternativement Jeanniairel et moi. Pour le moment je
parle en français et Jeanmairet me
traduit; mais j’espère parler bientôt
directement en sessouto. Morantsiane
y vient le plus souvent, ainsi que
quelques-uns des principaux chefs,
Surtout Ralaii que nous préférons de
oeaucoup aux autres.
Sur semaine, nous leur faisons deux
t>u trois visites au village Quelques"ns viennent aussi de temps en lemps
"ous voir;. nous les faisons alors
"Sseoir devant notre porte et nous
"fusons de notre mieux.
fi décembre 1H87.
Tous les nouveaux venus ont eu la
"èvre, sauf Marie; quant à moi, me
voici, grâces à Dieu, au quatrième
jour de convalescence. Pour moi du
moins, voici en quoi consistait celle
fièvre du Zambèze: c’est une extrême
faiblesse générale, accompagnée de
maux de cœur et de tôle, quelquefois
de fris.sohs. On ne souffre pas beaucoup mais-on on s’ennuie à mort. Les
pauvres Jeanmairet l'ont presque chaque semaine soit l’un soit l’autre,
et je crains un peu que cela ne devienne mon cas, mainlenant que je
suis dans le courant. Mais avec janvier
finit presque la mauvaise saison.
Comme nous nous réjouissons a la
pensée de respirer un air un peu plus
frais. '
En attendant, l’eau fraîche du fleuve
devient chaque jour plus inappréciable.
Clvraniquc Sllituboioe.
CoSMOPOUTA. ■— Mr. le pasteur
Bounous écrit: Il y a quelque lemps
que les réparations à notre templeécole sont finieis'. Il resterait bîen
encore quelque chose à arranger à
rinlérreur, mais comme les dépenses
ont dépassé lés prévisions, Je rie sais
si nous pourrons le faire maSnldrianl.
Nous avons en tout cas, un lieu de
culte assez jolj et je vois avec plaisir
qu’fl se remplit presque enlièremcril,
quoiqu’il soit de 24 mètres cnrrc.s
plus grand que le précéderil.
An commencement de féviuer j’aî
été jusqu’à la ville du Carmelo, qui'
se trouve :i 140 kilom. pour y visiter
une famille vaudoisc. Au retour J’ai
vu quelques familles anglaises qui sé
Irouvaieni sur ma route. Ces visifeè
aux disséminés me font toujours plu.s
sentir le besoin que nous aurions
d’avoir une maison pour recevoir les
jeunes gens qui sont trop éloignés
pour suivre l’inslniclion religieuse;
mai,s....
Au commencement de mars, j’ai
repris mes courses, sirspendues pendant les grands Iravanx de la campagne et j’ai pu déjà vi.siier tous mes
groupes.
8
J 44.
',7^ 'tJp.ft exploaion. de ' cjypiV;
nijle, 'pii, ij:p,ne matière.'pnêlope,';ati
fpYv Tihurljii^à RpmpV.P ffiinii coûter
ia .yi«-au!.Prince de ,'NapJès ,el à 'in
bpp' noipbi'e d’oiïiciers supérieui's. ba
plu'parl, .en .ont, élé quilles ..pour, .j.a.
pepr^.ei quclquesriips pour des blessures .ptup.^.on moins’légères,|—D’un
antre côlé. ip Capitole a éléje lbéàtre,,
spehes l,nmuijlti'j^^es,exlrêiueniqD.l
rfigçéjLtablè^’,tq„'co,nsei)’|,jCOmiTiunà),
(jlevfril délibérer sui-'aipe dernan,de d,e
cçps.ipp ,,r|[g'iri,; ernp|’qcép).é.nl'i,sur , Iq
« plàco’des’'Fleùrs » {Campo di Fipri.).
pqnrj.un ir)onnmeni-i à ,(ériger à da
mé,n),9ire de Oiordano Bi;unoj Gqrnrii.P,
les’ cl'éi’icaux sont en majorité' d.ans
le conseil, el cela par la faute ou
la négligence des électeurs libéraux
d,e ^_^Qi>pilal]g^-^ mje,. fouifi .çonfidértTObr,■ pdt'iiir Ifrqiterté' beailcobp' d’éludinnls, assislail à la séance publiquq du eorisçil, et coinme elle-a
e'u.( 1,0 ,grand,,t,orj. youloir inlimidpn
le|i|,àf|yersa,i,rqç du ;(prnjep,,,il en
rés.Uillé une scène lumiiltiieuse à l;i
sèanpe. ,
G’,o.si-<injoiird’bLii mêm'e que le.conseil dçvra délibérer définilivemeni,
(Bllfip. nos soldats sont en route
p.opr. rentrer , en Italie,, ne, laissant à
Mnssapua, et localités voisines que le
slriçf,,nécessaire .pour garder sûrement
les po.sitions acq-nises,. G'csl le rpîijpf,
général Baldissera q,ui,,esl ■ i;,evêlu dii
cornnpandemenl atipi'ême ,de,Snli;oupes
i,l,alienri.es, eu, .,A,rrique. Si, nos soldats
n’ppl, .pas,.été, a,u , feti jqiïs ,onl,,,bra.ver
ment,,,(H| gai,el,nenl |S,nnpQi't,é J,es,.| feux
ardeiiLs du. spieil des,,.tropiqqe,s,,, ce.
quj est pr'oba'fdenicrtt, b,eaiiGQup,.,pJ,iis
.'ile. ................ .... ...... ,ii
I I i . ' ‘ i 1 ■, IU ‘ ■ I I ' ! ! I ! 11,
■ lËn.le>s antionS du ibou-,
1 a n gi s n 10 s Q n.lr .déc i d é m en I.. e n b a i.Æis'è.
et .it j’ia iieuid’espérerj, pour te repos'.
et.p6Hi)i' la prQspériilô de notre voisine,,
que la sociélé qui a fourni les fpïids>
de ,1a campagne iboulangisJ* ne renirerij jamais.¡dans scs. 'avances, soit
que son bni atl été uno-simple spé-culation financière, 'soit qn’il ait élé.
le renversement de la Répnbliquej._
Me. Gifrijol s’acquitte delta limatiiêne
la;, p,Lus c.OiTl’eclè dei sonnEÔlje de iPréi
sidenti démocpatiqueiî, îj -.•iììì ìi
.MttenênffÈUB. La' Visite-‘dé la
ReSnei d’Angleterre û-Berlin bui a eu,
entr’atflres effets,celui ddbonsolidè'r 1®
position' deuMr.c de :Bismark'; xe’ qui
nei veuilméllementrdiré que ceux quii
ne''tiii onti janiais témoigné 'iqu’iin-e
froide antipathiev se - seront pris- à
l’aimer; ce que lui-même ne demande
pas. >, ........ U'- -u''‘ib
L’état de santé de F Ffnpef'odU
n’éveiHe pas d’inquieUideSj 'pour-ile
moment. ^ìhui -lïi.b 'l'i')
;;,;,(."::''íícibiR¿É ^^abît
Ma.di)mç,,C’,-.,B(pcli,wilh.j.. . .Fr, £rO,-r
î uo'l ■''( '•!')> c'e !!'■
La fami né Long de Pignerol roraiéi?cie.:de tout son,tcœup lesn.nambreux nmis-iqui, à.il’occasioiii dfc la
mort de:iCioaobieii.-aiimô«. 1 -•.oV.:<-U -t'
Mi'ii )ib -Ali'Ciyer Longu-*"!’
lni’'ont‘téMbi^né, sOif[eh ifiTérvéliánt
aux funérailles, soi^ail’ti'ément, leur
rraternelle .affcctiob et Sÿfiipalhie.' I
-,. J.-LJ-tt'jvàaiawiwtpm^i'LiL’wéiw^ i%i rtwÉaiMBWa—¿¿¿KWWi*
■vj.i' ‘.(r! ' , |- .| ;■ ■
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,.'Là*conférence des, Fg|íses',¡dn
S.'i|iiu.i Marti,q..s,ei réunira D,.,y,,, á P'mf.
le, li/ndi 14 courantii vers Ü lie.u’pcs,
dw, rnaljp, - .iSujel:
PertsioiiÉiat’-ponr fil-les de.'Past'
leurs, de Régents ¡et de Missi-riniiaires;
saris■inoyens,' à -Maenkedorf (-tac -dì’
Z-ñ-rich').-i' ' up I".Pi,,‘i lili-' i.
Fondé en 1869,- cel étahltissemcnt'
forrñe.. suivant les cas, idesu instilU'
Iricepl, dés bonnes d’enfant, deS'mai*'
tresses d’ouvrageS' manuels,-eic..
S-adressen pour reiiseignemenls f
Md« .Minna Wailden Direttride, iou à
MM. .I. n. Turin, pasteur à Gênes,
et .1. M. TmtiN-BoEfl à Turin.
KiiNpsT üoliiiirT ...íJemií,. ,, __
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.-Pignerol,, trap. Chiantotfe-Mascar.elli. -'i*