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Soixante-troisième année - Anno VI".
30 Décembre 1927
N» 51
L
Ajt.
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par. an
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S'adresser: pour te Rédaction, au Directeur M. Jwn Coïssoi», professeur,
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N* 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
„n, Le Numéro: 25 centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. .>-dignes de louanges, occupent vos pensé ( ‘ ,
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bcs ^allées
; fidèle aux bonnes traditions, adresse, en
ce prernier jour d’une nouvelle année, ses
vœux les plus sincères à ses fidèles lec■ leurs, à tous ses lecteurs, groupés dans
'vDOs montagnes ou répandus dans le vaste
monde. Et s’il était permis de faire des
distinctions, il ajouterait qu’il met en
première ligne ses chers, précieux et fidèles collaborateurs et collaboratrices —
auxquels notre modeste feuille doit à peu
près tout ce qu’eüe est — sans oublier les
amis (fui le soutiennent de leur sympathie
m/orale et mains encore ceux qui s’emploient avec beaucoup de zèle à le répandre en lui trouvant de nouveaux abonnés.
Qu’üs veuillent trouver ici, une fois
de plus, l’expression de notre, profonde
reconnaissance.
Nous ne formons pas de nouveaux projets pour l’avenir, ni même un programme renouvelé et enrichi. Vu les occupa^
tiens multiples de celui qui a le lourd privilège de le diriger, il ne lui est guère possible de donner beaucoup plus qu’il n’a
donné jusqu’ici... et il reconnaît humblement que c’est trop peu. Mais parmi nos
milliers de lecteurs, des Vallées et du dehors, il y en aurait bien quelques dizaines
f. çrti ‘pourraient, en prenant place dans les
rangs clairsemés de nos collaborateurs actuels, contribuer, par de bons articles, à
rendre le journal plus intéressant, plus
varié et plus complet. C’est là un devoir
que nous leur mettons une fois de plus
sur la conscience. Que de choses bonnes,
utiles, instructives et édifiantes ne trouveraient-ils pas à dire aux mernbres de la
famille vaudmse dont Z’Echo voudrait, plus
que jamais, être le lien!
En attendant, « boun dî, boun an », et
que Dieu nous accompagne !
NOUVEL-AN
O Seigneur Eternel ! une nourelle année,
Par ta grande bonté, nous est encor donnée.
Ces paroles de notre cantique seront
chantées, dimanche prochain, par des milliers de voix, dans la maison de Dieu. Entrer dans une nouvelle année est une chose
■impressionnante ; c’est l’avenir qui s’ouvre
devant nous, mais aussi un passé qu’il faut
savoir oublier. Une nouvelle année, c’est
une étape de plus dans notre pèlerinage
terrestre que l’on salue par des voeux ar-i
’ dents, par des cadeaux, par des visites,
par des réunions familières, mais aussi par
un culte.
^Que nous dit-elle, cette nouvelle année ?
Que nous devons avant tout être reconnaissants envers Celui qui, dans sa bonté
infinie, a bien voulu garder et protéger
notre existence terrestre. Tandis que des
bommes forts et robustes ont été fauchés
par. la mort, nous sommes encore là pour
constater comibien est grand l’amour de
Uieu, qui veut nous bénir, en nous appelant à -son service et au salut étemel. Nous
sommes encore là pour admirer sa grande
bonté et sa patience, dans la joie comme
<lans l’épreuve, nous bénissant dans nos
familles, dans nos intérêts spirituels et
»vatériels, dans nos luttes contre Satan, en
ïious accordant la victoire et en nous faisant surmonter le mal par le bien. Oh !
oui, soyons reconnaissants et unissons-nous
au roi David pour nous écrier : « Mon âme,
bénis l’Eternél, et n’oublie aucun de ses
bienfaits ».
Que nous dit-elle cette nouvelle année ?
Que nous devons nous asseoir, nous recueillir en nous-mêmes, en nous demandant où nous en sommes. Il s’agit d’un
examen sérieux qu’il faut faire, pour les
choses de ce monde comme pour nos intérêts spirituels. Y a-t-il profit ou perte?
recul ou progrès ? Le déficit peut-'il se
combler ou nous acheminons-nous vers la
banqueroute? Le Nouvel-An est une grande
occasion pour nous inviter à cet examen
qu’absolument il ne faut pas renvoyer. Le
renvoi peut être une cause de ruine ou de
mort.
Que nous dit-elle cette nouvelle année ?
Que le temps est court. Les années passent
avec une rapidité vertigineuse; hier encore il nous semblait que nous étions du
nombre des jeunes, et aujourd’hui nous
constatons que la vieillesse est là, nous
réduisant à l’impuissance, nous mettant à
la merci de tous. Nous constatons avec
douleur et étonnement que le temps est
court en présence de ce qui nous reste à
faire ; comment réparer un passé tourmenté, comment compléter ce qui a été
commencé, comment proclamer la grâce de
Dieu, rendre notre témoignage, aimer Dieu,
aimer nos frères, manifester notre joie,
notre reconnaissance, notre humilité? Le
temps est court pour tous, jeunes et vieux.
Jeunes et vieux s’en vont ; oui, le temps
est court, très court.
Que nous dit-ielle encore cette nouvelle
année ? Que si le temps est court, il faut
nous hâter en redoublant d’ardeur et de
zèle pour achever notre tâche. Disons
d’abord aux découragés, à ceux qui ont
paru sombrer au milieu de la tempête, aux
affligés, aux mécontents de leur sort, à ceux
qui croient être l’objet d’une injustice :
Frères, tout n’est pas perdu. S’il y a des
déficits dans vos intérêts matériels, si la
faillite a frappé à votre porte, redoublez
de courage et d’énergie, car avec la nouvelle année, c’est une nouvelle vie qui s’ouvre devant vous. Rebroussez chemin, s’il
le faut, recommencez l’ascension, mais ne
perdez jamais courage. Votre dernier mot
n’est pas dit, et vous pouvez reprendre
votre place au milieu des heureux.
Mais c’est surtout au point de vue spirituel qu’il faut savoir réagir avec fermeté. Vous, les faibles, les douteurs, les
indolents, vous qui n’êtes pas au clair sur
le salut, hâtez-vous, jjéagissez tant qu’il
en est temps. Christ, dans son amour, vous
tend sa main. Ah ! saisissez-la, et dites :
« Je ne te laisserai point aller jusqu’à ce
que tu m’aies béni ». Dieu ne veut pas la
mort du pécheur, mais sa conversion et sa
vie. Dieu est amour, oui, mais faisons-en
l’expérience.
Redoublez d’ardeur, nous le disons aux
enfants de Dieu. Vous êtes heureux, en
paix avec Dieu et avec vos frères, mais
ce n’est pas assez. Sur vous pèse une lourde
responsabilité ; regardez autour de vous :
que d’âmes'à sauver qui périssent, que de
misères à soulager, que de larmes à sécher, que d’œuvres à fonder et à maintenir, que d’églises à fortifier ! Tout cela,
c’est l’œuvre qui vous attend, que Dieu
a placée devant vous.
Reconnaissance, examen de soi, brièveté
du temps, redoublement de zèle: voilà ce
que le 1928 réclame de nous tous. Heureux sont ceux qui le comprendront et en
feront leur profit. C. A. Tron.
A propos du ** Déficit
Il s’agit d’un déficit qui nous touche de
très près, chers lecteurs : celui de la Caisse
Centrale des Vallées, déficit chronique, se
renouvelant année après année et qu il
faut absolument faire disparaître. Un sujet de la plus haute importance, donc, un
problème à résoudre sans retard, que la
« Commission financière » spéciale est en
train de vous expliquer, de vous illustrer,
passez-moi le mot. Un membre de cette
Cœnmission me prie d’en écrire, à mon
tour, quelques mots dans notre journal,
et je ne puis décidément pas me dérober
à ce devoir... pénible. Non pas que j aie
la fatuité de croire que ma plaidoirie sera
plus eifficaxie que celle de nos amis, ni que
je vais trouver des arguments à ajouter
à ceux qu’ils vous exposent avec une éloquence passionnée ; mais afin qu’on ne dise
pas que YEcho ne prend qu’un médiocre
intéirêt à la question : tout ce qui a trait
à la vio spirituelle, ecclésiastique, intellectuelle et même matérielle des Vallées est
de son ressort.
U ne s’agit plus d'expliquer un , sujet
que la Circulaire adressée à chacune de
nos familles a exposé avec toute la clarté
voulue. On vous a dit que la Caisse des
v'aliees — une Caisse spéciale où l’on doit
puiser l’argent pour l’entretien complet
des Eglises des Vallées uniquement — a
un déficit annuel de tant, et qu’il faudrait,
qu’ü faut le combler, année après année,
en augmentant tos ou mieux nos contributions ordinaires de tant. En d’autres termes on vous dit : Vous avez, depuis quelque temps, commencé à donner plus généreusement que par le passé, mais cela ne
suffit pas : il faut donner un peu plus encore. Il n’y a rien de plus clair et même
les moins intelligents ont compris. Il faudra voir maintenant si la compréhension
ira jusqu’au relâchement des cordons de
la bourse. Tout est là.
Or, il y a ceux qui comprennent, plus
ceux qui ne comprennent pas, plus ceux
qui ne veulent pas comprendre. Nous n’allons pas nous arrêter longuement sur les
premiers : ils se rendent compte des besoins de leur Eglise ; ils savent qu’on ne
leur demande pas un don, mais une contribution en échange de ce qu’ils reçoivent
de l’Ejglise, une contribution analogue à
celle qu’ils versent ponctuellement — je
ne dis pas gaîment — au percepteur d’impôts i>our assurer les services de toute
sorte, de la Commune, de la Province ou
de l’Etat, dont l’activité serait paralysée
si nous ne payions régulièrement les inv
pôts. Et ces services de l’Eglise, la « Commission » vous les détaille ou va vous les
détailler, aussi je ne m’y arrête pas. Nous
disions donc qu’il y en a qui comprennent,
et il est à souhaiter que ce soit bientôt la
majorité... quoique nous soyons encore loin
de compte.
Ensuite il y a ceux — et combien nombreux ! — qui sont loin de contribuer en
proportion de leurs moyens, simplement
parce qu’ils ne comprennent pas. « On nous
a donné des siècles durant et nous n’avions
qu’à tendre la main : pourquoi venir tout
à coup renverser leis rôles. Nous savons
qu’il y a des fonds stables permettant de
payer les Pasteurs, et cela depuis toujours.
Qu’a-t-on fait de ces fonds ? ». — Rassurez-vous, ils sont toujours là, intacts. Seulement, le taux de l’intérêt étant demeuré
le même, tandis que la vie a augmenté de
quatre ou cinq fois, le traitement du Pasteur a forcément dû être élevé, si ce n’est
dans la même proportion, au moins de façon à ce qu’il puisse vivre et donner du
pain à ses enfants. Vous voyez donc que
les fonds stables auxquels vous faites allusion ne donnant plus que le quart ou le
tiers de ce qui est nécessaire. — « Rien à
répliquer là-dessus, ajoutentnils ; mais par
ces temps difficilas, ne croyez-vous pas que
les Pasteurs pourraient aussi se restreindre un peu dans leurs dépenses et se contenter d’une paye plus modeste ? Nous observons qu’ils s’habUlent eux, leurs dames
et leurs enfants bien mieux que nous ; que
leur maison est confortable ; qu’ils n’ont
pas à se priver de quantité de choses que
nous ne songeons même pas à nous procurer ; qu’ils ont les moyens de se payer
une domestique^ etc., etc. Vous voyez qu’ü
y aurait quelque chose à retrancher làdessus ! ».
N’est-^e pas que plusieurs d’entre vous
disent, ou, s’üs ne les disent pas, pensent
ces chose&-là? Aussi faut-il nous y arrêter un instant. Un Pasteur qui s’habillerait comme un paysan vous ferait honte ;
une damé de Pasteur ou ses.erfarts, ma’
nippés, seraient l’objet de la dérision et
peutiêtre du mépris de la paroisse. Et tout
cela parce que vous avez conscience de la
dignité, même extérieure, du ministère
pastoral. Vous voulez également que le
Pasteur puisse vous recevoir dans une
chambre un peu confortaible et suffisam*ment chauffée eu hiver, pour ne pas devoir recourir à l’étable du voisin. Vous
vous doutez aussi qu’un travail tout intellectuel, alterné avec des courses fatigantes, par tous les temps, à travers nos ham'caux, demande une nourriture im peu
plus soignée et plus substantielle que celle
qui suffit au rude travailleur des cham,ps.
Ensuite vous exigez, avec raison, que le
Pasteur se tienne au courant de ce qui se
passe dans le monde et qu’il continue à
s’instruire ; vous aimez qu’il corresponde
avec ses anciens catéchumènes, établis à
l’étranger ou enrôlés dans l’armée ; vous
trouveriez étrange que, dans toute souscription, qu’il s’agisse des besoins de
l’Eglise ou d’une collecte pour une œuvre
« civile » quelconque, le Pasteur ne contribuât pas généreusement... pour le bon
exemple (!) ou qu’il ne secourût de s®
deniers teilles misères cachées qu’ü est presque le seul à connaître. Veuillez calculer
tout ce que ces frais obligatoires — que
vous n’avez pas — représente. — « Mais,
la domestique, dites-vous, est-elle aussi
obligatoire ? ». — D’abord il faut savoir
que les dames de Pasteur ayant une domestique, sont désormais l’exception. Mais, y
en eût-il une dans chaque presbytère, que
nous ne nous en scandaliserions pas : dans
certaines cures, il faudrait une personne
exprès rien que pour ouvrir la porte à
toutes les personnes qpi viennent y heurter dans le courant de la journée !
Mais il y a plus. Et ici je demande toute
votre attention : l’Elvangile nous dit que
« l’ouvrier est dignie de son salaire » ; en
d’autres termes, rouvrier doit être rétribué d’après ses aptitudes et la nature de
son travail. Ainsi un maçon devra gagner
plus qu’un manœuvre, l’ingénieur plus que
le maçon, l’avocat plus que son copiste...
2
Et vous trouvez que cela eist juiste. Or,
comparez ce que gagne un avocat, un ingénieur, un pharmacien, un médecin —
toutes professions n’exigeant pas des études bien plus longues que celles du Pasteur — avec le salaire dont doit se contenter le Pasteur !
Comparez et concluiez ensuite. Ici les
malins vont m’arrêter en disant : « Le
pastorat n’est pas une profession ni un
métier comme tous les autres ; c’est, ce
doit être, un apostdat ». Parfaitement, et
malheur au Pasteur qui ne se considère
que comme un fonctionnaire quelconque !
malheur à la paroisse qui aurait un tel
Pasteur ! Mais, ces réserves faites, il vous
faut convenir que le Pasteur a le droit de
vivre, qu’il doit être au moins à l’abri du
■souci du pain quotidien, et que — je le répète encore — ce que vous offrez à l’Eglise
ne doit pas être considéré comme un don
ou une aumône au Pasteur, mais comme
une contribution volontaire pour son entretien. Je pourrais m’étendre longuement
là-dessus, si je n’avais hâte de mettre un
point final.
Enfin, il y a les irréductibleB, ceux qui
ne veulent pas comprendre, qui ne donnent jamais rien, ou jettent, une fois par
an, im misérable billet de 5 lires au collecteur, pour qu’on les laisse tranquilles.
J’ai dit aflleUrs que ce sont des assistés,
à comparer à ceux qui sont secourus par
la bourse des pauvres. Vous rbondissez de
colère en me lisant, mais je n’ai rien à
retirer. Ils se font baptiser, instruire (?)
au catéchisme, marier, enterrer, tout gratuitement, croyant en bonne foi, peut-être,
que tout cela leur est dû ! A la Commune
et dans n’importe quel bureau public, üs
payent sans rechigner pour le moindre petit « acte », pour le plus petit service ; il
n’y a que l’Eglise qui travaille pour le roi
de Prusse !
Et je m’arrête. Je crois en avoir dit assez pour démontrer la nécessité de faire
spontanément, joyeusement notre devoir
de contribuants aux oeuvres de l’Eglise,
qui nous a donné et nous donne beaucoup
plus que nous ne lui donnons, et surtout
que nous ne lui avons donné jusqu’ici.
j. c.
SOCIÉTÉ DÉS MISSIONS DÉ PARIS.
Nos nombreux lecteurs s’intéressant à
l’œuvre missionnaire, n’ignoraient pas
qu’un très grave déficit grevait sur la Société de Paris, depuis la clôture de son
dernier exercice financier. Les amis des
Missions des pays de langue française s’en
sont émus, et « le déficit n’est plus ».
L’heureuse nouvelle (est communiquée
par un « Message de Noël » que le Comité
de Paris adresse à ses fidèles amis de
France, Suisse et Italie, et duquel nous
extrayons ces passages significatifs : « ...La
Société des Missions peut faire aujourd’hui monter vers Dieu un chant d’action
de grâces et adreæer à tous ses amis l’expression émue de sa plus profonde reconnaissance. ...Que le réveil de l’intérêt missionnaire dont les Eghses viennent de donner une preuve magnifique, se poursuive,
sans hésitation ni arrêt, jusqu’au 31 mars
1928 ; et alors enfin la Société des Missions
pourra connaître une situation normale».
Cette pressante exhortation est motivée
par le fait que, si le déficit du dernier
exercice est comblé, les fonds (4 millions
de francs!) nécessaires à faire face aux
besoins de l’exercice en cours, doivent être
collectés dans les premiers mois de l’année
qui va s’ouvrir. C’est dire que la situation
n’est pas encore de tout repos et que les
appels du Comité sont amplement justifiés.
CERCASI CASCINOTTA, in piano o
bassa collina, territorio di Torre Pellice
o Luserna S. Giovanni o regioni immediatamente limitrofe : prati irrigui per
almeno due bovine, seminativo e vigneto
(eventualmente anche bosco), fino a una
decina di giornate in complesso.
Dirigere offerte al Geometra ROSTAGNO
- Via Roma - Torre Pellice.
F
LE PAYS.
(Fragments).
Petit peuple héroïque, et toujmrs laborieux.
Peuple de labcnirewrs, d’artisans et de pâtres.
Adorant l'Etemel sur l'autel des aïe/ux...
Tels étaient les Vawdois. Des pics audacieux
Accessibles à peine aux bouquetins folâtres.
Et les lois qu’édictaient les pontifes romains.
Les tenaient éloignés du^ reste des hmnains.
Des vallons retirés, des ravines sauvages.
De mousses et de fleurs par l’été revêtus ;
Des glaciers étemels, des rocs âpres et nus;
Des torrents écumcux, de verdoyants bocages.
Des bois profonds et noirs, de maint gibier peuplés;
De fertiles coteaux aux flancs ensoleillés ;
Des vignes, des bosquets, des champs et des prairies
Où paissent les troupeaiif de riches métairies ;
Des fermes, des vergers, des jardins, des hameaux
Qu’arrose en murmurant Veau de mille ruisseaux ;
Des bourgades, enfin, et de riants villages
Où la Maison de Dieu, depuis les anciens âges.
Tient la place d’honneur... Tel est le beau pays
Habité de tous temps par ce peuple paisible.
Dont le grand crime fut de tenir à sa Bible
Et de se la transmettre ainsi de père en fils...
T. D. M.
LES ORIGINES.
(Fragments).
%
C’est aux siècles lointains, et dans la mât profonde
Qui de son ombre épaisse enveloppait le monde,
Lorsque Rome payenne embrassait l’univers.
Et tenait les esprits et les cœurs dans les fers.
Que des croyants, fuyant les bourreaux et les villes.
Vinrent adorer Dieu dans ces vallons tranquilles;
Et qu’au pied des glaciers un foyer lumineux
Se formait, au contact de la clarté des deux;
Qu’au fond de mainte gorge obscure et solitaire.
Ignoré des humains, loin des bruits de la terre.
Ce peuple prit naissance, à l’ombre des sapins.
Mêlant ses hymnes saints à la voix des ravins.
Quand l’Eglise, plus tard, et d’un éclat pim pâle.
Se fit persécutrice avec Rome papale.
Vers un culte idolâtre entraînant ses enfants.
Et pour sauver les morts égorgeait les vivants,
Id venaient encor, après un long voyage.
Les enfants des martyrs échappés du naufrage...
T. D. M.
1^.
.A
La prière à table.
Chez MaUtrice on priait avant chaque
repas. En apprenant à marcher, à parler
et à manger seul, l’enfant avait balbutié
la prière qu’à tour de rôle ses frères et
sœurs adressaient au bon Dieu qui donne
le pain de chaque jour. Maurice avait
grandi et ,son tour était venu de dire :
« Mon âme, bénis l’Etemel ! que tout ce
qui est en moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis l’Etemel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ». Soit que le repas
fût servi à la table de famille, soit aux
champs ou à la forêt, le couvert dressé,
chacun se découvrait et l’un des petits
faisait la prière.
Le père avait répondu un jour à une
visite qui avait commencé à manger sa
soupe avant l’instant de recueillement :
« Le bon Dieu nous donne plusieurs fois
par jour la nourriture nécessaire, c’est
bien le moins qu’on lui dise ; Merci ».
Au sortir de l’école, après sa première
communion, Maurice fut engagé par un
paysan des Ormonts comme petit domestique. Au premier repas de midi, dès que la
soupe fut servie, le courageux jeune homme
joignit ses mains tandis que les autres
commensaux goûtaient déjà à la soupe et,
à voix basse, il fit sa prière comme à la
maison.
Quelques sourires et coups de coudes...
ce fut tout. Le isodr, un des enfants du
patron interrogea timidement sa mère. Le
lendemain, le chef de famille disait à Maurice : « Vous avez l’habitude de faire la
prière à la maison ?... Personne ne t’empêchera de le faire ici ». La semaine suivante,
à la demande de la maman, Maurice se
risqua, après des hésitations et des accès
de timidité, à prier à haute voix pour tout
le monde et chacun désormais prit l’habitude de se recueillir un instant avant chaque repas.
Au bout d’un an, Maurice rentra chez
ses parents. Le lendemain de son départ,
à l’heure du dîner, chacun joignit ses
mains... Un long silence... Maurice était
parti. Un regard du père à la fiUe aînée
qui, stimulée par l’exemple du courageux
petit domestique, osa prier : « Mon âme,
bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses
bienfaits ». Depuis ce temps, il y a dans
notre canton une famüle de plus qui sait
remercier Dieu.
Parents qui lisez cette histoire vraie, la
reconnaissance que vous développez au
cœur de vos enfants envers Dieu, qui bénit et donne, se manifestera peut-être un
jour envers vous. Qu’importe que l’on prie:
« Dieu nous bénisse et nous nourisse pour
Sa gloire, pour Son saint service, par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen !» ; ou
bien comme en Suisse allemande : « Viens,
Seigneur Jésus, sois notre hôte et bénis les
bienfaits que ta bonté nous accorde.
Amen ! » ; ou encore : « Nous te remera
cions. Seigneur, pour tous les biens que tu
nous donnes. Veuille que nous en usions
avec reconnaissance et dans ta crainte.
Amen ! » ; qu’importe, dis-je, telle ou telle
prière, pourvu qu’on prie. M. rœ R.
(Le Ralliement).
Le livre qni doit entrer dans tontes
les familles vandoises:
I. lALLA
LÉGENDES VAUDOISES - L. 1*
Pour les abonnés de l'Echo, L. lO.
Il
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈRES VAUDOIS.
Listes précédentes L. 129.762,65
M. le sénateur Davide Gior«
dano, Venise (2.me don) » 1.000,—
{A suivre).
Total L. 130.762,65
Le sénateur prof. Giordano, toujours
bon Vaudois, a voulu en outre nous faire
pai-venir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, la coquette somme de L. 500 pour nos
écoles de quartier ; ce dont nous lui sommes vivement reconnaissants.
Une série de conférences
sur l’alcoolisme et ses ravages sera tenue,
dans le courant du mois prochain, par
M. ring. Pastorello, bien connu dams toute
l’Italie comme secrétaire général du Co- .
mité National Antialcoolique et comme ardent propagandiste contre ce grand ennemi. Les conférences, données par l’initiative des Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens, auront lieu selon le programme suivant : samedi, 7 janvier, à Turin ; 8 janvier, à La Tour (Aula Magna), à 17 h.,
et à Saint-Jean (Salle Albarin), à 20 h.;
9 janvier, à Angrogne ; 10 janvier, à Pignerol ; 11 janvier, à Saint-Germain ; 12
janvier, au Pomaret.
Considérant l’autorité et la compétence ^
de l’orateur, les conlférences seront certainement très intéressantes. a. j.
>
i
BOBI. (Retardée). Les Unions Chrétiennes ont repris leurs activités.
L’A. Ç. D. G. a subi une transformation,
le Pasteur en ayant pris la direction, etc’est une quarantaine de membres qui se
réunissent chaque mercredi soir dans la
salle des jeunes gens. L’on dirait même
qu’il s’y est manifesté un réveil !
La seconde partie de la séance est consacrée au français : l’ancien livre de lecture triomphe ! Chaque membre y lit et
écoute attentivement les explications du
Président. Les amis du français peuvent
donc se réjouir, car à Bobi la langue française n’est pas oubliée.
— Le jour de Noël il n’y aura pas d’école
du dimanche ni de célébration de la SainteCène ; et c’est fort regrettable. La fête
des enfants, autour de l’arbre de Noël,
aura lieu à 2 heures de l’après-midi, le 25
courant. G. G.
LA TOUR. Les nombreuses réunions qui
eurent lieu dans tous les quartiers de la
paroisse à l’occasion des fêtes de Noël, ont
été fréquentées partout par un grand nombre de fidèles, ainsi que le culte de la veille
de Noël, au temple neuf. Partout l’on eut
des auditoires attentifs et recueillis.
Iæ jour de Noël, comme toujours, ime
assemblée imposante se pressait dans le
temple neuf ix)ur la célébration de la
grande solennité, et, comme toujours, on
pouvait y remarquer quantité de person
■ nés, des hommes surtout, qui n’occupent
pas souvent leur place en temps ordinaire.
Le culte est rehaussé par l’exécution, de ■
la part de notre Chorale, d’un beau Vieux I
. 1
Noël, un doux chant d’occasion, harmo- î
nieux, tout en nuances, que l’assemblée a ^
vivement goûté.
Bon nombre de personnes prennent pa/t,
à la Sainte-Cène, distribuée d’après l’an- ;
cien usage, tandis qu’au second service,
qui aura lieu la veille du Nouvel-An, toujours au temple neuf, la distribution sera
faite par coupes individuelles.
Dimanche, l.er janvier, le culte des Copiers, avec célébration de la Sainte-Cène
(coupe commune), sera présidé par M. le ;
pasteur doct. Th. Malan.
■ — Lundi 26 courant, à 2 L 1/2 dei -■
l’après-midi, arbre de Noël pour les en--s
fants des écoles du dimanche. Malgré la*
temps peu propice, il y eut beaucoup d’en-j
fants et un très nombreux public, et tout|
le monde a pu admirer un sapin majeS-J
tueux, illuminé et décoré avec beaucoup (
de goût. Nous ne nous arrêtons pas suT-j
la façon dont s’eist déroulé le programmé
— partout le même — de la jolie fête:*
allocution de circonstance du PasteurEv
chants, petits chœurs, récitations... le tout^
1
3
suivi de la distribution, à chacun des enfants, d’une brochure ou d’une gravure,
accompagnée des «gâteries» d’usage auxquelles les petits sont toujours sensibles.
— « Patronato Scolastico ». Tous les
-membres die cette institution sont instamment invités à participer à l’assemblée annuelle qui aura lieu à la Maison Communale, à 15 h. de vendredi, 30 courant, pour
la discussion et l’approbation du budget
pour l’an 1928 et pour des propositions et
communications éventuelles.
A défaut du nombre légal, la séance aura
lieu en seconde convocation, et sera vala.ble avec n’importe quel nombre de présents, une heure après.
Il est à souhaiter qu’un plus grand nombre de personnes s’intéresse à cette ins•titution, afin qu’elle puisse rendre de plus
grands services à l’école et aux écoliers
indigents.
— Personalia. M.Ue Dora Longo, fille du
jjrof. M. Edouard Longo, et ex-élève de no-tre Lycée, vient de subir avec succès, à
l’Université de Turin, son examen de diplôme (laurea) de docteur ès-lettres. Félicitations et meilleurs vœux ix)ur une
brillante carrière.
MANEILLE. Nous lisons dans le dernier
« Bulletin militaire » que le capitaine Jules
Martinat, ex-élève de notre Lycée, vient
A’être promu au grade de « maggiore »,
tout en demeurant attaché, pour le service, à l’Ecole de Guerre. Tous nos lecteurs
savent que le capitaine Martinat avait séjourné, pendant à peu près deux ans,
dans la république de l’Equador, où il avait
-été envoyé en mission par le Gouvernement italien.
Au sympathique « maggiore » Martinat
nos plus vives félicitations, accompagnées
de nos meilleurs vœux pour une toujours
plus brillante carrière.
MASSEL. (Retardée). Mieux vaut tard
que jamais, quand il s’agit de payer une
dette de reconnaissance. Et la dette est
-celle que nous avons envers M. Lupo pour
l’excellente réunion d’appel et d’évangéli■eation qu’il nous a donnée en parcourant
le Val Saintt-Martin. Cette réunion a laissé
un souvenir qui ne s’efifacera pas de sitôt.
— Dimanche 18 décembre, par un froid
intense et un clair soleil, un cortège de 200
personnes accompagnait au cimetière la
dépouille mortelle de M. Jean Micol, père
de l’avocat Micol, secrétaire communal au
Perrier, décédé, presque octogénaire, aux
Aiasses. C'est une sympathique figure des
anciens temps qui disparaît, laissant à
ceux qui l’ont connu un vif regret mêlé de
sérénité. Nos sincères condoléances à la famille affligée. M.
Institations Hospitalières Vaadoises.
Fleurs en souvenir de Sœur Jenny Cugny :
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LA STABILISATION LÉGALE DE LA LIRE.
La nouvelle du « retour de la lire à la
base or» est sans doute arrivée jusque
dans nos hameaux les plus reculés et aura
probablement intrigué nos bonnes gens.
Que signifie, au juste, cette stabilisation ?
En réalité, au point de vue de la finance
et du commerce intérieur, il n’y a pas
grand’chose de changé. Depuis plusieurs
mois nous avions la livre à 90, le dollar à
18 et le franc suisse à 350 environ. Le
décret de « stabilité » consacre définitivement cette cote des valeurs, par rapport
à notre lire, comme suit : L. 92,46 papier
pour une livre sterling, L. 19 pour un dollar et L. 3,66 papieV pour une lire or, et
abolit virtuellement le cours forcé.
Le retour de la lire à la base or aura
un heureux effet sur notre commerce avec
l’étranger, où l’on n’aura plus à se préoccuper des fluctuations du change. Tous
les achats et toutes les ventes vont être
conclus, dorénavant, en lires or, et les
échanges pourront être faits sans préoccupations de surprises désagréables. Avant
de se lancer dans l’entreprise, le Gouvernement a naturellement pris ses mesures :
la Banque d’Italie a accumulé une réserve
d’or pour une valeur de 5 milliards (or)
environ, et va être à même de lutter, le
cas échéant, avec la finance internationale
qui essayerait de faire baisser notre change,
désormais fixe.
Mais, ce qui va être compris de tout le
monde et dissiper toute préoccupation,
c’est que « les billets de banque et les
monnaies d’argent actuellement en circulation, continueront à avoir, dans le
royaume, leur pleine valeur légale ». Billets et monnaies continueront à circuler
comme par le passé, et seront acceptés par
les particuliers et par les Caisses publiques avec leur pleine valeur légale.
Le retour de la lire à la base or est
salué par la finance internationale comme
un heureux symptôme de la solidité des
finances de notre pays.
Nouvelles religieuses et faits divers.
Espagne. On nous demande souvent à
quoi en est, en Espa;gne, la question de la
liberté de conscience. Il nous est très douloureux de répondre que nous allons sous
ce rapport de mal en pis. Nos écoles sont
persécutées ; eUeis ont été fermées en Aragon, Estremadura et d’autres régions. Environ 12 écoles sont fermées actuellement,
dit le rapport de l’Bglise de Barcelone.
Le droit d’exercer notre propagande hors
des chapelles nous est de plus en plus contesté ; on en est arrivé à nous faire enlever le modeste écriteau qui les désigne,
comme cela est arrivé à une église baptiste.
D’autre part, une pauvre femme évangélique, invitée dans une maison catholique
à une discussion sur la religion, est enfermée actuellement pour avoir osé dire que,
selon l’Evangile, Marie eut d’autres fils
que Jésus. Après procès, elle est condamnée à deux ans de prison ! N’y a-t-il pas
un contraste (frappant entre l’attitude du
cléricalisme espagnol et celle du protestantisme qui domine dans d’autres pays ?
Dans ces derniers, toutes sortes de facilités
sont données aux catholiques pour exercer
leur propagande, comme, par exemple, à
Chicago, l’année dernière, en Angleterre et
aussi en Suisse, tandis qu’ici on nous condamne à une misérable tolérance que l’on
cherche à réduire encore ! Ne croyez pas
que ce soit là l’attitude du peuple espagnol
proprement dit. Les Espagnols sont généralement d’un caractère noble et généreux
et n’aiment pas l’intransigeance. Il s’agit
d’une minorité clérfcale qui s’appuie sur
la force et sur l’argent, et qui cherche constamment à exciter les autorités contre les
protestants. Prions Dieu en faveur de la
grande nécessité de la liberté de cultes en
Espagne ! A. A.
(Semeur Vaudois).
La Bible dans les paquebots. A Alexandrie et Port-Saïd, on peut trouver les colporteurs de la Société Biblique Britannique
et' Etrarugère tous les jours, visitant les
bateaux et s’efforçant de fournir de Bibles
toute une population qui se renouvelle sans
cesse, de nationidités et de croyances très
différentes. Pendant l’année 1926, 7694 volumes en 40 langues différentes ont été
vendus et 1500 bateaux de toutes tailles
ont été visités. Des livres distribués, 3257
étaient soit des Bibles, soit des Nouveaux
Testaments, presque 50 pour 100 du chiffre total. A Alexandrie, le colporteur
M. Georges Kaouistos entrepose son stok de
livres à l’institut des Marins. Il parcourt
bien des küomètres le long des quais, avec
autant de livres qu’il en peut porter, escaladant les bateaux par les passerelles qui les
réunissent à la rive. 11 faut une grande
force physique pour ce travail, de la per
a^rance et un bonne dose d’esprit chrétien. Un jour, il monta sur un bateau hollandais et y trouva un capitaine et des
officiers supérieurs lettons, d’autres officiers russes ; un cuisinier roumain et des
marins turcs. Il vendit une Bible en letton
et ume Bible et un Nouveau Testament en
russe; les livres furent payés en argent
turc. — A Port-Eaïd, les bâtiments sont
amarrés à des bouées, et on ne peut les
atteindre qu’au moyen d’un bateau. La
Société Biblique a un canot à moteur. Le
colporteur y monte, le remplit de livres,
et prend dans un sac ceux qu’il faut, et
dans la langue requise pour chaque bateau. Ceux-ci font le charbon, et le colporteur revient noir comme un ramoneur.
C’est ainsi qu’on peut trouver, de par le
monde, le colon en Australie, le soldat dans
la colonie lointaine, le commerçant, et même
le touriste sans souci autant que le marin
professionnel, munis d’exemplaires de la Bible, achetés dans l’un des ports d’Egypte.
(The Bible in the world, octobre 1927).
« %
Un service religieux interracial. —
C’est tout récemment que ce « Service
des Nations» a été célébré à Vancouver,
C. A., dans un des temples de l’Eglise unie.
Ce dimanche-là, presque toutes les races
du monde étaient représentées dans une
aasemblée de 1.5ÎK) personnes. Il y avait
des Hindous, avec leurs turbans noirs ou
leurs cheveux rasés ; des Nègres d’Afrique,
des Japonais, des Chinois et des Blancs
d’origine norvi^ienne, suédoise, irlandaise,
britannique et américaine.
Le pasteur noir U. S. Robinson prononça une allocution émouvante, en s’inspirant de ce texte des Psaumes ; « Qu’il
est beau pour des frères de demeurer ensemble ! ». Maintenant que la population
du monde croît si rapidement et que toutes
les régions habitables du globe ont été
déœuvertes, il faut plus que jamais vivre
près les uns des autre., dans la communion
de Celui qui ne fait pas acception de
personnes.
Le pasteur indien Clee-|Als, qui s’est
donné le nom anglais de Peter R. Kelly,
sut tout à la fois enthousiasmer et émouvoir son auditoire en racontant sa biographie et l’histoire de la tribu dont il est le
chef. En effet, ce chef de la tribu «Tlmda »,
ep Colombie britannique, est le pasteur de
. la « Nanaimo Indian United Church ».
D’une imposante prestance physique et
animé d’une foi conquérante, il a exhorté
ses auditeurs à devenir de plus en plus
semblables au Christ. Il a dit aussi combien
il était affligé du manque de compréhension qui règne si souvent à l’égard des
Indiens ; « Il y a soixante ans, les villes de
Victoria, de Westminster et de Nanaimo,
voisines de Vancouver, n’étaient que de
petites colonies, et mon peuple sauvage
et guerrier, errait à travers l’épaisse forêt
qui, aujourd’hui rasée, a cédé la place à
Vancouver, avec sa population d’un quart
de million d’habitants. Mon grand-père, et
ma grand’mère furent tués, fi. y a .bien des
années, dans une guerre civile ; des bras
de la femme mourante tomba un jeune
enfant. Cet eiifant devint ma mère »,
s’écria-t-il avec une émotion qui se communiqua à l’auditoire. L’éghse de ce pasteur
et chef indien est animée du véritable
esprit chrétien. Pour ériger son propre
lieu de culte, on trouva sans peine une
somme de cinq mille dollars, soit quarante
dollars par personne.
L’oraison dominicale fut prononcée en
chinois par le pasteur Y. N. Kwan, de
l’Eglise unie chinoise, en japonais, par le
pasteur K. Shimizu, en junjabi par M.
Kanshi Ram, de 1’« East Indian United
Church », enfin, en norvégien par le pasteur F. A. Scarvie, et en anglais par le
rév. C. A. Wiliams.
En commençant ce culte et en présentant à l’assemblée les différents pasteurs,
le rév. C. A. Williams dédara que ce service en commun avait pour but d’établir
la fraternité entre les diverses races du
monde, ce problème si touchant et si actuel pour ceux qui vivent sur la côte américaine du Pacifique, et afin d’établir ce
rapprochement et cette bonne volonté que
l’Evangile cherche à instituer parmi tous
les hommes. Il exprima le vœu que l’esprit
qui présidait â cette réunion se répandît
dans le monde entier et que disparussent
bientôt et à toujours les antaigonismes de
races si funestes.
La Colombie britannique est la province
canadienne la plus cosmopolite. Il n’est pas
sans intérêt pour tous ceux qui se préoccupent d’unir les peuples, de mettre en
lumière ce que font là-bas les Eglises pour
donner corps à leur mission pacificatrice
parmi les diverses races que le Canada
protège. Marcelle. Christen.
(Le Nord Protestant).
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La Palisse, que la première a eTi un nombre suffisant de petits lecteurs pour qu’on
jugeât à propos de la rééditer. Et cela
nous dispense de faire l’éloge du i)etit volume qui se recommande de luli-même.
Les aventures des deux protagonistes
frère et sœur — ne sont ni troublantes
ni bien compliquées, mais éminemment
éducatives et édifiantes. « Il ne s'agit pas,
nous avertit l’auteur, de deux anges d’une
bonté parfaite, mars de deux enfants qui
se corrigent de leurs défauts à l’école de
Jésus, leur modèle, et sous l’inspiration
de son Evangile ; deux enfants s’aimant
tendrement et ayant appris à souffrir avec
résignation ».
Une bonne lecture, un bon livre à acheter et à mettre entre les mains de vos
enfants.
Jean Ceîieen» direcCetuvresponsable
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« Pour moi, je .sais que mon Rédempteur est Vivant ».
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Lidia, Torino - Bounous Leopoldo, Id. (10)
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Noéhe, Id. (10) - Gaio Gay, Napoli - Ley
Ivan, Gavardo - Rostagno Luigi, Brescia Roland Mary, Pinerolo (5) - Trossarelli
Lina, Milano - M.Ue Monastier, Neuchâtel,
1” sem. 1928 - Sallaz Julie, Torre Pellice Ribet J. Pierre, Lyon (11,75) - Grill Philippe, Torre ReUice (5) - Grill Antoine,
Valdese - Martinat Henry, Id. - Schalck
Elisa, Torino - Muston L. C., Canada - Vigliano cav. Alberto, Luserna S. G. (5) Albarin Rosina, Id., et 1927 - Comba Giulio,
Torino (10) - Revel Robert, Paris. (36) Godino Jean, New-York, et 1927 (4,50) Bounous Federico, Borgone di Susa (2) Margherita Turin, Luserna S. G. (2,50) Dionisio dott. Edelenyi Szabó, Budapest Viglielm Henry, Marseñle - Albert Ghigo,
Id. - Gril Philippe, Id. - Vigbehn David,
Riclaretto - M. Peyronel v. Clot, Id. - Peyrot François, Id. - Genre^Eert Henry, Bovile - Charbonnier Julie, Torre Pelüce Chauvie M. Buffa, Angrogna - Malan Lamy, Id. (2) - Bonjour Marguerite, Bobbio
Pellice (2) - Barrai Alfred, Rhône, 1° sem.
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