1
Année Dixième.
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Pour Bureau'd’Ad
jialpUE«a;bln|k.
N. 31.
Us o\i pJusift.urs naraérps séti»rés, domaodés avast lo tirale 10 cent, chsoan. ■ /
A nuonces: 25 centimes pa/ iig»*•
f.e« envitis d'o-rgeM se foAV
] léih'ft yccom'mandeé' ou pat
mundals sur le Bureau de
j resa Argenlifia.
¡Polir la REDACTION B\^fe.ftseT
aÌJisi : A la Direction du Tetnói«»
rnmareuo fpinerele)
'O’jr J'ADMINÌSTRATIÒN adree
,1' Aoùi 1884
çor ftìnir; A rAd'iniqi«p.MÌpn4w
Tèi>ioin, PenriBVetto (Pinerólò)
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ÉCHO bes VALLÉES VAUDOISES
' • ^ '■ ' E^araissant chaque Vendredi
V^tfs i»f serez ¿¿moins. Aç^bs J, 6,
/a vérité avec lu rhat'Ue. EtB iv, lï>
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ü , , , I Somixï^lX’e.
Oonuriuiiicalion offlcielle. — if Août.
Orpmiselien de« Eglises vaudoises iet réfarniéaa iiu Wurtemberg de 17Q0 a 1827.
+Mîeérrea(p(MKÎawoe. — De Aîtiicis à Montevideo. — Echos de l'Evan^'gaÜôn, —
Nouvélles. religieuses. — Revue poUtque. —
Annonces.
J ‘ ï d ' -l '
■^■^r^wTr—
i • J
Cominunieation oMcielie
Le Corps des Pasteurs est convoqué à La Toqj, dans, la salle
de la bibliothèque idu Collège,
pôuj:' le jeddi' l'Î: 'août prochain ,
à huit heures dù matin-., : ,
Lé'biit de la'convocation est de
li . ..n . > ■» , - . \
procéder Asl’eiameu de foi des
dèiîxl candidats MM. D\ Jourdan
«t D. Cesan et de ,nominer les
Corn missions examinatrices de la
:gestion des;, différi“iiteS| adminis
trations de notre Eglise..
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1* Aoûlfc*
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Organisaüon des Eglises vaudeises
et réformêés^
dn Wurtemberg de 1^00 A
. . I —irV-f l-l'';. t'iiiaÎMA
LES SYNODES ÈT LA tÀbLE" 1
—— ' : ' a * .1 ^ fV
ISuite et fin). - '*
La charge de modérateur durait
J, _......
d’abord d’un synode ' à Dahtre ,
, . , ■ iiiD : i'f’.'j'ï/k.L..
mais celui de Durrtrientz
art.'s? ---- :Ajr!A’
23, décide, j9owr se cotyfor'^er
à la discipline, que J s,es atiriïiùtions ne dépassent p&s 'Îa‘âb^yée
mérae du synode. 'A''cet''^égàrd
on peut constater une iièkitâtiôn
et une lutte assez prolon^l^p elitre
les deux tendances du cOngrégà"
tionalisme et du presbytér^ânisme.
Le .Synode de [Cannst’adt'Îf0§é )
établit de nouveau que. l’autorité
dés officiers de la Table * subsiste
d’un Sy;h'pde à l’autre.''Vingt‘‘'àns
plus tard au synode deKnittlingeh,
(art. 1) on confirme la résolution
J
2
„242.
de celui de Diirrmentiî » en observant que dans l’intervalle d'un
synode à l’autre, l'on peut toujours s'adresser à la députation
vaudoise. Cette autorité qui servait d’intermédiaire entre les çommunautésréformées et le gouvernement grand-ducal essentiellement,
si non eiclusivement, pour les
questions matérielles, avait été
créée dès le commencement du
siècle en vue des communautés
vaudoises et se composait d’abord
de quatre, puis de trois membres
seulement, savoir d'un Conseiller
intime, d’un Conseiller d’Etat du
gouvernement et d’un Conseiller
ecclésiastique (Geheimrath, Regierungsrath et Kirchenrath). Enfin
le synode de Heimsheira en 1764,
art. 3, statue de nouveau et définitivement que le pouvoir du
modérateur et de ses collègues
subsiste d’un Synode à l’autre.
Le Synode conclut souverainement sur tout ce qui a trait à
l’Eglise, à la vie, aux institutions
ecclésiastiques. C’est k son tribunal que sont soumis tous les différends qui n’ont pu être vidés au
sein des Consistoires ; c’est au
Synode aussi qu’il appartient d’examiner les actes et délibérations
des communautés et de leurs consistoires et de prononcer en dernier ressort. Son pouvoir s’étend
aux latque.s comme aux ecclésiastiques qu'il peut punir par des
amendes en ai'gent, par la prison
(à l’aide du bras séculier, c.-à.-d.
du bailli du district), par l’exclusion temporaire de la sainte Cène,
ou la destitution. — Dans toutes
les questions d'écoles , et de com
ptabilité des communautés, le
synode a le dernier mot; comme
il lui appartient naturellement de
veiller au maintien de la pure
doctrine.
Les discussions et délibérations
synodales sont soumises à un ordre
sévère. « Celui qui, dans le Synode,
»aura parlé contre le bien ou
»rhonnéur de son frère , ’'qui aura
»pris la parole hors de son tour,
» qui ne se sera pas présenté au
»temps fixé, qui sort sans per» mission», payera 3 batz_ (0,45)
pour les pauvres. Quiconque ne
se comporte pas convenablement
est mis à la porte.
Les décisions synodales pour
être exécutoires, ont besoin de la
confirmation du souverain, comme
aussi la permission du gouvornement est requise pour 4a tenue
du Synode. . ' ' ,
®orrc0ponbattcc
Une observalioii Uès opporinne
... Le il juiiiet [S'il.
Mon cher Directeur,
Ne cherchez aucun autre motif à
mon silence prolongé que celui que
je vous ai allégué des le commencement: je répugne à parler lorsque je
n’ai rien à dire, et, paresseux de ma
nature, je renvoie bien souvent, soirs
prétexte d’y réüechir encore, ce que
je pourrais dire au moment même.
Ce que je crois avoir l’obligation de
soymeUre aujourd’hui aux lecteurs
vaudois de notre journal , n’est rien,
de nouveau, quoique des impressions
récentes se soient ajoutées à des expériences anciennes pour me décider à
3
-243
parler à noire petit public. La vérité
n’est jamais du goût de tout le monde
et je m’attends à n’être approuvé que
d’un petit nombre. Patience! si ce
sont les plus sérieux et les plus attachés
il notre chère église.
Tous ceux qui en portent le nom ne
le sont pds et il est infiniment triste
de devoir confesser que c’est parfois
dans son sein qu’elle a ses pires ennemis; je rn’explique.Me n’entends pas
parler des impies et des profanes qui
à l’occasion se moquent de tout ce
qui n’est pas une source de jouissance
matérielle et jettent de la boue sur
toutes les choses saintes. Ceux qui sont
descendus jusque là et qui s’en vantent
sans pudeur sont, Dieu soit loué, en
petit nombre, et s’il parviennent à
faire beaucoup de mal à notre église,
c’est non pas tant par leur influence
propre que par la connivence de gens
qui ne les suivent pas jusqu’au bout,
mais qui acceptent avec empressement
leur coopération pour atteindre un but,
qu’ils n’osent pas toujours avoir.
Ces hommes, beaucoup plus nombreux, dont je veux parler, non pas
idiots et ignorants, mais parfois aussi
intelligents et instruits, qui, ouvertement ou en secret, s’emploient non
pas à faciliter, mais à entraver les
oeuvres diverses que l’église a le devoir
d’accomplir, sont ceux qui méconnaissent enlièrcmeni la notion même
d’église, la confondant volontiers avec
la .société civile, ou la population d’une
localité, ayant avant tout comme elle
la mission de pourvoir aux intérêts
matériels de cette société.
pue la mission de l’église chrétienne
.soit principalement d'être la colonne
et l’appui de la vérité, de répandre
dans son sein et autour d'elle la bonne
semence de la vérité et la bonne odeur
de l'Evangile, c’est ce dont ils ne se
doutent pas, et s’ils l’ont su un jour,
ils l’ont oublié. Qu’elle s’occupe de
moraliser la population, d’inculquer
surtout aux petits et aux faibles la
soumission et le re.spect pour le supérieur; puisque par ses prières et
par les actes religieux qu’elle prescrit
et qu^elle préside, elle appelle sur le
peuple d’abondantes bénédictions tem
porelles et même spirituelles, rien de
mieux ; — mais qu’elle soit animée d’un
véritable esprit de prosélytisme, qu'elle
sente impérieusement le devoir de
chercher les âmes pour les amener au
salut, voilà ce qui leur semble un
fanatisme que l’Evangile ne prescrit
pas; ils manifestent fréquemment leur
désapprobation surtout d’une manière
indirecte, en prétendant, par exemple
que, au lieu d’évangéliser au loin, il
serait bien mieux de faire plus abondamment le même travail dans l’ihtéi'ieur de nos vallées, .le résume en
ces quelques mots ce que j’ai entendu
exprimer cent fois autour de moi.
Mais esL-cc bien leur allacliement
à l’église et leur zèle pour sa prospérité qui les pousse à parler ainsi?
il est permis d’en douter, lorsqu’on
les entend exprimer le regret qu’on
j dépense beaucoupd’argenlpour préparer aux éludes théologiques, piiispour
ces éludes mêmes, au lieu de l’employer
d’une manière, selon eux, plus profitable, en donnant aux jeunes gens
de nos vallées un enseignement plus
pratique, dans des écoles leclinique6.et
industrielles. C’est ici qu’ils montrent
évidemment le bout de l’oreille et
rpi’iis révèlent avec leur naïveté comique leur parfaite indifférence pour
l’avancement du règne de Dieu. LaisscK-les faire et bientôt tout ce qui ne
Care pas à gagner de l’argent sera
li de l’école et le ministère de la
parole, pour autant que cela dépendra
d’eux, sera réduit à la condition d’em
ploi communal. Si même on ne trouve
pas plus économique de .s’en passer.
Comme il m’est déjà arrivé plus
d’une fois de le faire oralement avec
tel d’entr’eux, je veux leur dire encore aujourd’hui ces deux choses. —
Comment osez-vous manifester aux
amis de notre église votre désapprobation de ce qu’ils font une œuvre
qui ne vous plait pas, mais qui leur
plaît beaucoup et pour laquelle ils
font de généreux sacrifices ? C’est
l’Evangile qu’ils aiment par dessus
tout et non pas les vaudois, et le jour
où ils seront persuadés que cet insInimenl ne répond plus au but, ils
se tourneront infailliblement ailleurs
4
,2ii...
■\r i-n.j-V'-J’vv W'
el it’o'us n’auroìis ancim droit de nous
plaindre.
2“ Von.ç règretlez que nous n’ayons
p,as quelque établissement dans nos vallées où un nombre assez grand déjeunes gens (jui n’ont aucun goût pour les
études liberales, ou qui n’ont pas la possibilité des’y livrer, pussenlsepréparer
aux carrières du commerce et des industries, Je ne crains pas de dire quejela
regrette comme vous. Mais ces regrets
ne nous mènent pas bien loin. Voulezvous atteindre ce but dont personne
ne conteste l’importance ? Faites de
deux choses l’une: trouvez quelque
philanthrope chrétien qui soit disposé
à fournir un capital suffisunl pour fon^
der et enlrelenir une pareille école. A
défaut de philanthrope étranger chérchez-en à l’intérieur, parmi ceux de
■ votre connaissance qui professent le
même principe que vous, ou qui manifestent le même scrupule que vous.
Vous êtes en bon nombre et vous
n’apparienez pas en général à la classe
pauvre. Prenez hardiment l’initiative
d’une oeuvre qui fous tient si fort è
cœur et si vous avez besoin, pour
l’amener à bonne fin, d’un généreux
coup de main, faiiesappel auxvaudois,
amis de l’évangélisation, et j’ose vous
promettre qu’ils ne seront pas sourds
à votre appel, vous prouvant par lù
que l’Evangile élargit le cœur et que
ceux qui l’aiment par dessus tout,
aiment aussi tout ce qui est bon el
iilile. Mais, par charité, cessez d’éire
jaloux de ce que des amis chrétiens
‘font pour nous et par nous pour la
propagation de l’Evangile,
Voire dévoué Y,
Florence, le 14 juillet 1884.
*
Monsieur le Diredlur,
Encore quelques lignes, s’il vous
ail, sur certaines questions qui
gagnent à être considérées avant
qu’elles se présentent au Synode.
11 s’eri présentera deux; le fameux
réglement d’uii Congrès voté à l'unanimité par l’Assemblée promottice de
l’union des églises italiennes, et la.
demande plus sérieuse d’union de la
part du Comité de l’Eglise Libre.
Si je pouvais me trouver au Synode,
je proposerais de prendre acte du
Vé«!ement du Congrès, et de passer
à l'ordre du jour, laissant à la Commission toute liberté et toute la
responsabilité. Car à Dieu ne plaise
que le Synode s’oppose à l’union des
frères et à leur coopération dans la
mission! Mais d’autre part, lui convient-il de s’engager les yeux fermés, dans une union qui réserve la
dé.sunion? — Les Baplisles se sont
enveloppés majestueusement dans la
dénomination liien trop étendue d’Union Chrétienne apostolique, et ont
arboré leur drapeau dans\e Teslimonio,
rétrécissant singulièrement le témoignage dans leur banlême. La Conférence Wesleyenne au Midi de ritalie
a modifié le sus-dit réglement et
sanctionné des paroles peu évangéliques et peu favorables à l'union,
ï Notre .dénomination ne doit pas se
perdre, dit le Îlev,. De Pretoro, JuO,
bon soldai aime savoir rhisioife du
drapeau sous lequel il combat; eh!
bien , nous aussi nous devons aimer
l’histoire de notre église et conserver
le nom de Wesleyens, pareeque ée
nom nous rappelle la gloire-deWe.sley,
son abnégation et son amour envers
Jesus-Ghrist, et que nous devons iious
y regarder comme dans un miroir »
“(ed in cui dobbiamo speccHiarciJ.
Qu’est-ce que cette gloire de riiorhmo
et ce miroir pour s’y contempler?
De ce pas, l’Italie aurait bientôt,
par l’évangélisationi un saint Jean
Wesley, qui ferait concurrence à
d’autres St. Jean! C’est la quintessence de la doctrine romaine sur les
saints: l’invocation n’est qu’une superfétation que le Concile de Trente
défend de regarder comme inutile.
Notre évangélisation ne veut d’autre
drapeau que l’évangile et la gloire
de Christ; elle ne présente d’autre
miroir que la Parole de DieUj. en
exhortant tout hotftme qui y considèi-e
sa face naturelle à ne pas oublier
quel il était. ,
5
L’unionmais la vérilé ! Et c’est,
bien au fond seulement l’eri'eiu’ qui
désuniL
Il en est autrement de l’Eglise
Libre dont fout le Comité a demandé
l’union parfaite, franche, et raisonnable , sans avoir démenti par un
seul acte et pour un seul instant,
depuis lors, sa demande qui attend
une réponse. Le Synode ne pourra,
je pense, qu’en exprimer sa satisfaction
et pourvoir aux moyens de conduire
à bon terme cet cxcetient projet.
Foire dévoué
P. Gkvmonat Prof.
3
De Amicis à Montevideo
Un ami nous envoie le N“ L37 (17
juin 1884) de Vlialia feuille quotidienne de Montevideo, et nous y
glanon.s quelques nouvelles qui intéresseront nos lecteurs.
Presque tout le numéro de ce grand
journal‘est consacré à De Atbicis,
ui a touché Montevideo à son retour
e Buenos-Ayrcs pour y donner quelques conférences .sur Victor Emanuel
et sur Garibaldi, éoiis y lisons des
résumés des conférences de l’illustre
écrivain, des compositions poétiques
très flatteuses pour lui, le discoufs
d’adieu adresse par lui à la colonie
italienne et de nombreux toasts portés
à son honneur dans un grand banquet où figuraient ontr’autres personnages marquants; Carlo De Castro
Ministre de l’Intérieur de la République de l’Uruguay, le Comte Greppi
consul générai d’Italie, l’illustre navigateur Giacomo Bove et tant d’autres. ■
U y avait aussi un vaudois, et
après l’avocat Micheli, le professeur
Ricaldoni, le professeur Scolti, l’on
vit surgir Monsieur Pierre Baridon che
salutò iti De Amicis, dit Vlialia,
lo strènuo pittore dei costumi dei Vaidesi, alla cui lotta eroica consacra
pagine stupende nel bel libro delle
Porté D’ItaLia. Il saluto a Óe Amieis
in nome dei Valdesi, riuscì oltremodo
accetto all'esimio Scìitlore e a tutti i
presenti, che volenterosi lo condivism'o,
dando plauso al signor Baridon.
Avant de donner sa dernière conférence à Montevideo, De Amicis accepta un autre banquet qui lui fut
ofl'erl par le Ministre de l’inlérieur.
et auquel assistèrent Son Excellence
le Président de la République, les
Minisireé, quelques Sénateurs et quelques Députés de l’Uruguay.
L’Uaha nous apprend en outre que
noti‘6 compatriote Monsieur Pierre
Baridon offrit à l’illustre auteur un
exemplaire de Vhisloire vaudoise qui
fut accepté avec reconnaissance.
De Amicis, est de retour depuis le
22 courant, et il va revenir à Pignerol
sur le Bastion Maücy pour s’y reposer
et pour y écrire sur l'Amérique Méridionale un livre que nous espérons
pouvoir lire prochainement.
E. B.
Echos de rEvangélisation
En attendant que VAbeille nous
serve quelques rayons du bon miel
auquel elle nous a accoutumés, savezvous qui nous a donné le 19 courant
des nouvelles du mouvement évangélique à Tende ?
— C’est rien moins que la Gazzetta
PiemotUese par le moyen d'une correspondance datée de Tende 16 juillet.
Dans les soirées du 24 et 2§ juin,
dit ce journal, deux ministres évangéliques tinrent leurs conférences —
comme ils le font depuis quelques
années — et nous parlèrent des
Vaudois du Piémont, de leurs colonies
dans la vallée de la Roia au XVI
siècle et sur les principes de la religion chrétienne d’après l’Evangile.
Il est bon d’observer, ajoute le journal
turinais, que ces conféTetices sónt
préférées par les meilleurs éléments
populaires, aux spectacles quedonnent
n*ii:A«4 îano ^ i rnÂfTtÔ holirA *k
les comédiens à la même heure et à
eu de distance du palais ou pérorent
es conférenciers. El pendant que les
P
le
6
........246.....
comédiens n’étaient entourés que par
des gamins et par quelques femmes,
les ministres protestants étaient écoutés par un public nombreux, composé
d’hommes intelligents et sérieux ,
parmi lesquels se trouvaient même
quelques personnages marquants.
Les orateurs évangéliques parlèrent
avec beaucoup de clarté, d’élégance
et de grâce ; de sorte qu’ils Titrent
écoulés jusqu’à la fm avec attention.
Voilà le témoignage que rendent à
notre œuvre, des hommes intelligents
et impartiaux. e. b.
itoumeUcs
ItXlie. — Un premier résultat
.pratique, qui est de nature à en
faire espérer d’autres encore de la
Conférence promotrice de l’Union des
Eglises qui a eu lieu à Florence en
avril dernier, est la réunion sous le
litre de Vnionc crisHana aposlolica
BatUsta di;S deux surintendances de
celte dénomination existant en Italie
et qui se sont données comme organe
commun un jnouveau journal aVant
pour litre : il iestimonio. Signe extérieur et sensible de celle union sera
l’impression , sous une seule rubrique
au lieu de deux, comme c’était le
cas jusqu’ici, dans VAnnuario Evangelico, de louics les Eglises des deux
dénominations qui auronlfail adhésion
au pqm et état de choses. Ce signe,
quoique> dans un sens, il ne dise
pas beaucoup, est pourtant quelque
chose, et, comme tout ce qui tend
à atténuer les divergences au lieu de
les accentuer, il doit être accueilli
avec satisfaction.
-• 11 existe à Genes, au soin de l’Eglise
évangel.ique vaudoi.se de celte vil le, une
école, sérale professionnelle, fi-équentée
en hiver,, par un bon nqmbi e d’élèves,
garçons et filles et qui semble avoir
donné déjà d’excellents résultats, surtout en fait de dessin. C’est ce qui
a paru la soirée du 9 juillet, dans
la quelle, en présence d’une nombreuse assemblée de membres de
l’Eglise,! de professeurs et de représenlanls de Sociétés diverses, furent
distribués les prix aux élèves les plus
méritants. Au nombre des travaux
jugés dignes de la médaillé d'argent
doré, le prix le plus élevé, se trouvait
le portrait du Piésidenl de la Commission d’Evangélisation, fondateur
de celte école et de son secrétaire.
Suisse. — Les., dépenses de la
Mission romande au sud de l’Afrique
.supportées par les Eglises libres des
trois cantons de Vaiid, de Neuchâtel
et de Genève, se sont élevées, l’année
dernière, à 84,000 fr.
— De.ç actes de sauvagerie plus
rebiiltanl.s encore que tous ceux qui
avaient été commis jusqu’ici, contre
les salutistes, ont eu Heu le dimanche
20 et lijndi 21 juillet à Bienne, dans
le canton de Berne.
Le soir de ce second jour en particulier, des pierres ont commencé à
être lancées contre la maisoh où se
tenait la réunion , et contre la maison
voisine,où se trouve l’imprimerie d’un
journal ami de la liberté religieuse.
Les carreaux qui restaient encore du
bombardement de la veille ont été
brisés au milieu des hoprras poussé.s
par la multitude; les portes de bois
et les volets de fer enfoncés, le mobilier et les instruments de musique
mis en pièces, ,les valises des officiers
pillées, leurs effets dispersés et déchirés, et les bancs neufs de la salle,
jetés, par les fenêtres, dans la rue.
et, de là, avec mille imprécations
dans la rivière la Suze.,.. Spectacles
plus honteux que celui que nous venons de retracer, pourrait-il être
donné surtout par des populations
appartenant à cette noble Suisse, la
terre classique de la liberté s’il en
fut'?
Frangé. — La santé du vaillant missionnaire de couleur, Mr. Taylor, au
service de la Société des missions de
Paris au Sénégal, qui avait, ainsi que
celle de son épouse, causé de granaes
appréhensions aux amis de cet œuvre,
est, grâces à Dieu, en voie de rétablissement.
— Le 13 juillet a eu Heu, dans la
chapelle Baptiste de la rue de Lille
7
à Paris, une consécration au St. Ministère, qui a donné lieu à des jugements assez divers; le candidat était
le fils' d’un pasteur Baptiste, Mr. Ph.
Vincent, destiné à occuper lui-même
une chaire Baptiste ii Paris, et le pasteur consacrant Mr. te professeur Lichtenberger, doyen de la Faculté de
théologie de Paris dans laquelle Mr.
Vincent a fait ses études et pris son
grade de bachelier.
ALLEM.4GÎSE. — Une des plus grandes
illustrations scientifiques de ce pays
qui est, par excellence, celui de la
science, le Dr. Lepsius, célèbre surtout comme égyptoloque, vient d’être
enlevé, par la mort à ses études. Mais
ce savant était aussi et surtout un
chrétien conVaincu et vitrant, si vivant
que le Dr. Koegel parlant sur sa tombe
a pu dire de lui devant l’immense et
illustre assemblée réunie au bord de
sa ‘tombe; — Jésus Christ a été le
» centre et le but de son existence et
» c’est pour cola qu’il a vécu et qu’il
y> est mort eu paix. Le Seigneur lui*5 rnênrê’ s’esl approché de sa couche
» quand; dimanche dernier nous avons
» célébré ensemble la sainte cène, et
» il a murmuré à son oreille: je mts
» donne ma paix ».
— IJn nouveau Dictionnaire biblique
illustré, paraissant à Galw en Vurlemberg, va faire venir l’eau à la bouche
à tous le pasteurs' et même à plus
d’un simple fidèle Jouis.sanl du privilège de connaître î’allemand, quand
ils sauront ce que nous avons nous
même appris de la Semaine religieuse
sur cette publication :
Rédacteurs : une vingtaine de théologiens parmi les plus distingués et les
plus pieux de l’Allemagne et de la
Suisse, et parfailemenl versé dans la
.science la plus actuelle.
Champ tilt nouveau'dictionnaire qui
comptera un millier de pages dp 2
colonnes, grand in 4“: histoire, biographie, archéologie, géographie biblique et orientale, plus la théologie
biblique. M
Ilhislraüom consistant en 2 grandes
cartes, un ‘certain nombre de plans,
ime vue cromolithographique de .lèiaaiaalem et 500-600 vignettes repré
sentant, d’après les sources les plus
authentiques, les sites, les monuments, les personnages, les anitriaux,
les plantes, les utensiles, les objets
de tout genre, dont il est question
dans la Bible.,
Et*tGul*dela.i;fpour 'lafsomme totale de‘10 l'r. 80 centimes, payables
en 8 fois, c’est-îi-d'ire à la réception
de chacune des livraisons grand, m 4“
dont se composera l’ouvrage complet !
On peut s’abonner à Genève , à la
librairie Burkhardl.
(ÎKronique Sllaubobe
Visite Pastorale. — Dimanche dernier une délégation de la Table composée du Modérateur et des deux
membres laïques, a fait au sein delà paroisse de La Tour la visite pastorale ordinaire prescrite par le
réglement. '■
Après le service divin, présidé par
le Modérateur qui a prêché sur Jean
V. .S9-40 cl auquel assistaient environ
500 personnes , l’assemblée invitée à
s’arrêter n’a pas paru comprendre
encore le dévoie de s’intéresser activement à ses propres affaires, puisqu’elle s’est trouvée réduite à une
soixantaine de membres, mais très
convenablement représentée par eux.
Aux questions ordinaires sur l’état
actuel de la paroisse, sur le progrès
de la vie chrétienne, sur ses manifestations diverses, sur l’instructiph,
il a été répondu par quelques orateurs d’une manière irès-salisfaisanle.
Les deux pasteurs ii l’activité'dévouée
et au zèle desquels on rend le meilleur témoignage, donnent des leur
côté, de concert avec les anciens, leurs
collaborateurs, de très intéressants
détails sur les nombreuses sociétés anciennes ou nouvelles, qui au sein de
la paroisse travaillent/.en faveur ,do
l’évangélisation italienne, de la mission au milieu des payens, des pau vres,
des enfants, etc. — Un béaii témoignage est rendu aux régents et maitresses d’école. ■ 1 ' . 4 '
8
-.-2i8.....
En résumé celte visite a été bonne
et intéressante pour la délégation de
la TîÂle.
Hetiue )>oitttque
Mtatie. — La politique chôme.
Les ministres Déprétis, Mancini et
Magliani ont quitté Rome pour se
rendre l’im à Rellagio, l’autre à Capodimonte et le troisième à Livorno.
L’hon. Morana a été nommé Secrétaire général au Ministère de l’Intérieur. L’hon. Racchia et l’hon. Guiccitirdini occuperont la même charge
aux Ministères de la marine et de
ragricuHiirc.
Le corijon sanitaire cl le.s quarantaines, élevées partout à sept jours,
ont été établis sur la frontière d’Auliliche comme ils l’étaient déjà sUr les
frontières de France et de Suisse. Le
nombre des ouvi'iers provenant de
France et soumis à ces mesures de
précaution est considérable. Plus d’un
millier de personnes se trouvent habituellement eri observation à Ventimiglia seulement. Ces mesures énergiques coulent près d’un million par
mois au Gouvernement. 11 n’y a,
jusqu’à maintenant, en Italie, que
des cas isolés de choléra ou de cholérine.
/P GoUége électoral de Turin. L’un
des trois députés de l'arrondissement
de Pignerol, M. te colonel Geymet
ayant été promu major-général, les
électeurs sont convoqués pour procéder au choi.x d’un dépitlé, dimanche
3 courant. Nul doute que M. Geymet
ne soit réélu à une grande majorité.
Vfnnee. — Le.s deux chambres
ont approuvé, avec des modifications,
le projet de révision de la Constitution.
— Le choléra paraît être en décroissance à Marseille et à Toulon. Mais il
s’est étendu à Arles et à bien d’autres
Iqealilés du midi de ia France.
AVIS.
La réunion du 15 août aura lieu,
Dieu voulant, au Villar, dans un bois
situé derrière l’école du Theynaiid. Le
culte commencera à neuf heures du
malin.
Le sujet proposé à notre méditation, contenu dans l’Ev. selon Saint
Jean, chap. xv^ est: Le lien entre
JôsUs et ses disciples.
Nous aurons, comme par le passé,
des discours sur lès missions et l’évangélisation.
• • ■ 'à' •■1--i•
Ania^Élo© '
MM. les Pasteurs et toutes les personnes autorisées par eux à prendre
des livre.s à la Ribliolhéque pastorale
sont priés de faire rentrer pour le
13 août prochain les ouvrages qu’ils
pourraient avoir auprès d’eux en ce
moment.
Le Bibliothécaire.
Le poste de maîtresse de l’école de
filles vaudoise de Pramol est vacant.
On demande une maîtresse munie du
diplôme du Gouvernement. S’adresser
pour les ofiVes de service elpour*les
conditions soit à M. le Syndic soit
au Président du Consistoire.
Ernest UouÉrt, Gérant et Administrateur,
Pignerol, impriin. Chiantore et Masesralfi.