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SOMMAIRE:
Alfred Bœgner — M. Jacob Forneron — Parle
à la terre — Un ministre de grâce et
justice modèle — Chronique vaudoise —
Nouvelles et faits divers — Bibliographie
Feuilleton: Le trésor de grand prix —
Nouvelles politiques.
M. ALFRED BŒGNER
Nos lecteurs nous saurons gré, si
nous ajoutons deux mots à la nouvelle
donnée dans notre dernier numéro. M.
Bœgner était né en 1851 à Strasbourg
et quand, en suite de la guerre du
1870, l’Alsace fut cédée à l’Allemagne,
il n’hésita pas à servir sa patrie blessée. En 1875, il avait achevé ses études théologiques, qu’il avait commencées à Strasbourg et poursuivies à
Montauban. Il entra alors dans la famille de M. Edmond de Pressensé, dont
il épousa la seconde fille. Cinq ans
durant, il exerça le ministère dans le
département de l’Aisne, à Fresnay-leGrand. En 1879, il était nommé sousdirecteur de la Société des Missions.
En 1882, il succédait à M. Casalis en
qualité de directeur. — Depuis son
entrée en charge, la mission s’étendit
au Zambèze, au Congo, à la NouvelleCalédonie et surtout à Madagascar. Il
paya de sa personne en se rendant
dans cette grande île et il se dépensa
à un tel point, que sa santé se ressentit
toujours par la suite de ce grand effort. Il était un de ces hommes qui
se donnent tout entiers à l’œuvre dont
ils prennent la charge. Pendant plus
de trente ans il vécut pour la mission et l’on peut dire que la mission
vécut, dans une large mesure, par lui.
C’était un.homme au cœur chaud, au
cœur tendre, au cœur fort. La mort
l’a atteint en chaire, à la Rochelle,
après avoir prononcé un sermon très
édifiant.
Ses obsèques ont été célébrées au
temple de la Rédemption à Paris et
l’on entendit avec émotion MM. Jean
Meyer, B. Couve et JeanBianquis. Quoique'appartenant au culte luthérien,
les pasteurs des différentes dénominations accoururent pour témoigner leur
reconnaissance à la mémoire de celui
qui s’était consacré d’une manière si
noble à la cause de Christ parmi les
payens. Le corps a été transporté ensuite au cimetière de Châtillon où a
eu lieu l’inhumation. Que Dieu soutienne la veuve et les orphelins; que
Dieu bénisse plus que jamais la Société des missions. C. A. Trün.
M. JACOB FORNERON
Il est parti pour une patrie meilleure, accompagné des regrets sincèpés de toute une population qui avait
appris, depuis de longues années, à
l’aimer et à l’estimer. On n’oubliera
pas de si tôt sa vénérable et si belle
figure où le sourire de l’homme bon
s’épanouissait ; ni l’optimiste invétéré,
à l’âme candide, ne soup^nnant même
pas le mal, s’appUqpfânt à mettre en
relief les pi&lles' qualités de son prochain, et ne voyant jamais que celleslà; ni l’homme toujours prêt à rendre
service ; ni le bon samaritain au chevet des malades de toute condition;
ni l’esclave de multiples devoirs qu’il
accomplissait joyeusement et surtout
avec un désintéressement toujours plus
rare.
M. Forneron a été tout cela et quelque autre chose encore. Il a été sans
contredit l’homme le plus populaire
de la Tour et l’un des plus favorablement connus de nos Vallées. Et à quoi
devons-nous attribuer cette popularité
de bon aloi ? A ses talents indiscutables d’éducateur? Peut-être. — A sa
belle prestance ? Un peu aussir Maie
je n’hésite pas à en rechercher la
cause principale dans sa bonté inépuisable, dans sa bienveillance qui ne
connut pas de bornes. M. Forneron a
surtout été un grand brave homme,
et c’est à ses nobles qualités morales
que la foule immense accourue vendredi dernier à ses funérailles a voulu
rendre hommage.
M. Jacob Forneron naquit à Prarustin le P septembre 1836. Ses études
à l’Ecole Normale de la Tour où il eut
entre autres condisciples son constant
et fidèle ami le prof. Malan de Gênes,
furent interrompues par le service militaire ; et ce n’est qu’à son retour de
l’armée qu’il put les reprendre et les
achever, si nos informations sont exactes. Il fut successivement maître d’école à Villesèche et à Pramol, régentévangéliste à Brescia, Il épouse en
1863 M"® Julie Bert de la Tour. En
1864 il est nommé régent paroissial et
communal à St-Jean, où ses anciens
élèves vénèrent toujours sa mémoire.
De 1868 à 1872 il est chargé de la
direction de l’école vaudoise de Venise. Enfin, en 1872, M. Forneron est
nommé régent communal de la Tour
et c’est ici qu’il achèvera sa carrière
active en 1902.
C’est donc à la Tour, où il s’établit
dans la force de l’âge, dans le plein
épanouissement de ses talents pédagogiques que l’expérience avait enrichis,
qu’il a donné toute son énergie, tout
son enthousiasme d’éducateur par vocation ; c’est ici qu’il s’est dépensé généreusement pendant 30 ans en déployant une activité tout bonnement
extraordinaire. Quelle tâche! Des classes de 70 à 80 élèves, fractionnées parfois en trois divisions avec un horaire
journalier d’au moins 6 heures; des
leçons de 2 heures tous les jours à
l’orphelinat ; des leçons de chant à la
jeunesse; des réunions à présider; le
service au Temple, son école du Dimanche aux Appiots!... En voilà plus
qu’il n’en faudrait pour écraser un
athlète même. Aussi lorsqu’à l’âge de
66 ans, il a dû prendre sa retraite,
totalement épuisé, personne n’a songé
à lui dire qu’il ne méritait pas de se
reposer.
M. Forneron a aimé le chant avec
passion et Ta fait aimer à la Tour. Il
a chanté et fait chanter à VEcho du
Vallon, une chorale qui préparait des
chants pour toutes solennités ainsi que
des soirées payantes de bienfaisance,
et dont il fut le fondateur. Il a enseigné le chant à l’orphelinat, à l’école
de méthode, sans parler de son école
de Ste-Marguerite. M. Forneron a eu
en outre une prédilection aussi pour
la gymnastique qu’il a pour ainsi dire
intiiiduite aux Vallées et qu’il enseignait avec enthousiasme dans sa propre classe, au Pensionnat et à l’Ecole
de Méthode.
En renouvelant à la famille affligée
nos sincères condoléances, nous avons
l’assurance d’interpréter les sentiments
d’estime et d’affection sincères des nombreux amis de celui que nous regretterons toujours. J. G.
PARLE À LA TERRE
« Je rends grâce à Dieu de m’avoir
tellement détaché des choses de ce
monde, que je ne ferais plus deux pas
pour aller voir les chutes du Rhin ou
celles du Niagara », disait un chrétien,
du reste pieux et sincère, à celui qui
lui parlait avec enthousiasme des beautés merveilleuses de la nature.
Il n’avait pas compris que la nature est l’œuvre de Dieu et que sa
puissance éternelle et sa divinité, se
voient comme à l’œil depuis la création du monde quand on les considère
dans ses ouvrages.
Il n’avait pas trouvé dans sa Bible
la belle et profonde pensée du poète
de la souffrance: « Parle à la terre et
elle t’instruiras. — En effet la terre
et l’univers dans leur langage particulier répètent à celui qui comprend
leurs accents: travaille, sois généreux,
sois fidèle, crois.
1" La goutte d’eau qui s’évapore, se
condense dans l’atmosphère, tombe sur
la terre, la fertilise, glisse vers le fond
de la Vallée pour s’élever encore dans
l’espace; la grenaille de cuivre qui
s’oxide sans cesse ; le vent qui souffle
sur le champ de blé, ou poursuit un
nuage noir sur l’horizon, tempère le
climat ou transporte sur ses ailes le
pollen fécondateur de la plante ; 1 onde
qui succède à l’onde, détruit la plage
pour la construire plus loin, pulvérise
les écueils escarpés, creuse ou remplit
les ports, porte au loin • les colosses
modernes ou les engloutit dans un accès de rage; les monades qui se reproduisent en raison de 16 millions
par jours et sont parfois des agents
utiles à la vie, sont plus souvent des
instruments de mort quand elles s appellent: typhus, peste ou choléra; le
travail et l’agitation fébrile de la nature, les mouvements continuels et
l’activité de tous les éléments à celui
qui écoute et réfléchit, ils répètent :
travaille.
2“ Les campagnes, où la moisson
jaunit, les collines qui, année après
année, offrent à l’homme leurs produits
précieux ; l’arbre qui cherche dans les
profondeurs de la terre le liquide qui
remplira les cellules de ses fruits et
demande à la lumière les couleurs riches et variées de ses fleurs et de ses
feuilles à celui qui a cultivé le sol,
arrosé la terre ou sarclé le blé, ils
répètent en chœur: sois généreux.
3® Le soleil qui parcourt son orbite
à travers les espaces infinis du ciel,
arrive toujours avec une régularité
surprenante à briller sur notre horizon-à l’heure et à la minute prévue
avec une anticipation de plusieurs siècles; la pierre et la goutte de pluie
qui obéissent aux lois de la gravité
établies dès le commencement des siècles, répètent eux-aussi, aux descendants d’Adam infidèles et indisciplinés
rebelles et ingrats, un ordre souvent
inconnu: sois fidèle.
4” « J’ai vu les traces des pas du
Créateur » s’écria Linné, le créateur
des sciences naturelles, en découvrant
les lois de la disposition des feuilles
autour de la tige. — Dans l’infiniment
grand, dans l’univers que la lumière
traverse après des millions d’années,
comme dans l’infiniment petit, dans
les bacilles qui mesurent à peine des
milliers de millimètres, naissent, vivent et meurent; dans les formes variées et admirables des êtres vivants
nous voyons les traces des pas du Créateur ; nous entendons l’écho de la voix
de Dieu qui révèle à l’homme l’amour
et la puissance du Créateur, sa justice
et sa miséricorde et nous répète la
parole centrale de l’Evangile: crois.
« Parle à la terre et elle t’instruira ».
(Job XII, 8). Henri Pons.
Un ministre île orâce et justice mndÈle
M. Carton de Wiart, actuellement
ministre de la justice en Belgique et
peBdant (]^uel<5|ue temila président dQ
J
2
Ja Ligue, patriotique belge eontre l’alcoolisme, a visité récemûient la prison
de Saint-Gilles et la nouvelle prison
de Foi'est. i
Réunis les prisonniers, au nombre
de plus de 600 dans la grande chapelle, S. E. Carton de Wiart a prononcé devant cet étrange auditoire ce
qu’on peut appeler un sermon — par
son contenu et le lieu où il a été prononcé, fit une profonde impression sur
les prisonniers.
Il leur a dit qu’il s’adressait à eux,
non seulement comme ministre de la
justice, mais comme un homme parlant à d’autres hommes malheureux.
< Ne désespérez jamais. Celui qui désespère, et celui-là seul est définitivement perdu ».
Il leur a expliqué la possibilité de
la réhabilitation qui s’ouvre pour tout
condamné qui s’est bien conduit pendant le terme de cinq ans, après l’expiration de sa peine.
Puis il a insisté sur le devoir des
prisonniers de mettre leur réclusion
à profit pour s’efforcer de devenir meilleurs. Il les a conjurés de se prémunir par le travail et par la réflexion
contre les ennemis qui les guetteront
à leur sortie : la paresse, le jeu, l’immoralité et l’abus des boissons.
II leur a montré le rôle redoutable
de l’alcoolisme dans la folie, la criminalité et la misère et ses tristes effets
sur le buveur et sur sa descendance.
Enfin il a commenté cette parole du
philosophe Allemand Kant: les deux
plus grandes jouissances pour l’homme
étaient un beau ciel libre au dessus
de sa tête et aussi la paix d’une bonne
conscience.
Il leur recommanda encore de se
rendre dignes, en renouvelant leur
conscience, de reprendre un jour dans
la vie libre un rôle utile pour eux,
pour leur famille, pour la société ».
Heureux les pays qui ont un ministre de grâce et justice semblable à M.
Carton de Wiart, qui non seulement
a du cœur, mais croît que même les
délinquants, les criminels en ont aussi,
et qu’ils sont capables de comprendre
et de répondre au langage du cœur.
Qu’on aurait voulu entendre dans
ce discours le nom de Jésus, « l’ami
des pécheurs » ! Il eût été si bien à sa
place! Et quel beau texte pour une
telle assemblée que l’appel du Sauveur :
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous soulagerai.
Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos
die vos âmes ». G. R.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Tour. La réunion mensuelle de
notre jeunesse, malgré le temps qui
était à la pluie, a été nombreuse. Nous
entendîmes avec plaisir M. A. Jalla
sur l’émigration, M. le candidat Jules
Tron sur l’aviation et M. le pasteur
Tron sur la véracité et sur l’utilité
des jeunes gens dans l’Eglise. Le tout
a été précédé d’un exercice de chant
sous la direction de M. A. Rivoir.
O M. le pasteur Tron tînt une conférence dimanche soir, au pensionnat,
sur le père Hyacinthe Loyson, le considérant comme prédicateur, réformateur et utopiste.
C Les obsèques de M. Jacob Forneron ont été vendredi dernier, comme
on s’y attendait, imposantes. On évalue à 1250 personnes ceux qui ont pris
part à o«tte ^poüitratjpii ^'affection»
Ont parlé : à la maison, M. J. D. Ilugon ;
au temple : MM, les pasteurs Tron et
Gardiol, A, Rivoir et prof. Jahier ; au
cimetière; MM. Capello, l’huissier judiciare, D. Chauvie, A. Jahier pasteur,
après quoi le pasteur Tron remercia
l’auditoire et donna la bénédiction.
lVew«York. Confére^tce CM (P. G.).
Le 8 février, au soir, un nombreux
public composé pour la plupart de Vaudois, se pressait dans la grande salle
de 1’« Union chrétienne (française) des
jeunes gens », pour entendre la parole,
pleine d’enthousiasme, de M. le pasteur
A. Clôt, délégué de l’Eglise Vaudoise
aux Etats-Unis. Dans moins d’une heure
l’orateur, désormais bien connu dans
le monde évangélique américain, nous
a fait parcourir l’Italie d’un bout à
l’autre, nous donnant, avec l’aide d’un
bon nombre de projections lumineuses,
une idée complète, quoique sommaire,
du passé et du présent de notre Eglise.
Le double but qu’il s’était proposé ;
éveiller dans son auditoire l’intérêt
pour l’œuvre d’évangélisation quepoursuit l’Eglise Vaudoise en Italie et collecter pour cette œuvre, une bonne
somme d’argent, ce double but, dis-je,
M. Clôt l’a pleinement atteint, si l’on
doit en juger des applaudissements
fréquents et nourris qu’a suscité son
discours et du produit de la collecte.
Très habile dans sa partie, M. Clôt a
même trouvé le moyen de nous faire
mettre deux fois la main à la poche...
sans nous indisposer. C’est que le cas
qu’il nous a présenté, à la fin de sa
conférence, méritait toute notre sympathie : il s’agissait d’une famille vaudoise tombée dans le besoin en Amérique... Ainsi entre les deux collectes
ou, plutôt, entre la vente des billets
d’entrée et la collecte qui a été faite
pour cette pauvre famille on a rej^nt
la somme de 56 dollars et 25 cent.
Ce beau résultat, cependant, ne se
serait pas obtenu sans le concours de
l’Union et en particulier de son vaillant directeur, M. L. Bichsel, qui a dirigé la soirée et nous a aidé de toutes
façons. Aussi nous tenons à le remercier encore une fois et à lui répéter
que nous ne demandons pas mieux que
nos jeunes gens fréquentent l’Union et
en deviennent des membres actifs.
Paris. M. Emile Tron, professeur
de français à l’Institut Technique de
Rome est actuellement à Paris, vainqueur d’un concours pour une bourse
de perfectionnement à l’étranger. Nous
félicitons sincèrement notre distingué
compatriote pour le succès obtenu sur
de nombreux compétiteurs, et nous
espérons que puisque un Vaudois a
été le premier à remporter ce prix
nouvellement institué par le Gouvernement, son exemple sera suivi par
les nombreux professeurs vaudois qui
enseignent dans nos écoles secondaires. Quenosjeunes diplômés n’oublient
pas de se mettre sur les rangs poulie concours de l’année prochaine, et
que la victoire reste encore à un Vaudois ! L
Plata. Les nouvelles que
nous recevons de nos colonies du Sud
sont bonnes. La récolte du froment et
du lin a été, il est vrai, inférieure à
ce que l’on espérait, mais par contre
les prix élevés compensent en partie
les pertes produites par les grandes
pluies, qui de tous côtés ont fait déborder les fleuves et les torrents. —
Le bétail se vend à des prix qu’il n’avaitjamais atteint et l’exportation vers
Tripoli, si c’est exact qu’elle aille commencerv contribuera encore à ôlçver
les prix au grand avantage des agri
culteurs et estancieros.
S La propriété achetée avec le produit du Fonds de Reconnaissance a été
louée et donne, dès cette année, le
6 0[0 du capital.
Q Eugène Rivoir écrit à la Union
Valdense que les colons établis à Mirasol. Pampas Central, doivent abandonner les propriétés qu’ils avaient
achetées. — Le M. allemand qui leur
avait vendu le * campo » les trompa
en leur donnant des titres sans valeur.
Ce sont des 100 milles francs complètement perdus, par 30 familles, dont
plusieurs sont vaudoises.
S La Union Valdense annonce la
mort du régent Jean Bouissa, mort sur
la brèche, de Catherine Costabel-Lageard de l'Envers Pinache et de Anne
Bonjour- Courdin.
Mt^Germaiii. Le dernier dimanche
.de février M“® Furhman-Vola, a visité
les Unionistes, en donnant une conférence sur les Missions.
S Le P mars est décédé à l’Asile
des Vieillards Antoine Bounous, âgé
de 94 ans. Il a été un des premiers
admis dans cette maison hospitalière,
où il a habité pendant 17 ans; il était
originaire de Rioclaret.
S Nous accusons réception, avec reconnaissance, des dons suivants:
M. J. J. Jourdan, de la Tour frs. 5 M™ Cath. Pizzardi, veuve, la Tour frs.
5 - M. Daniel Soulier, Provo City frs.
5 - M. J. H. Long, Id. frs. 2,60 - M“®
Marguerite Reynaud, Id. frs. 5,10 M“® veuve Bouchard-Costabelle par
M“® Combe, frs. 25.
Turin Nous apprenons avec douleur le départ de M“® Antoinette De
Fernex, enlevée samedi dernier, à l’affection de sa famille et de son Eglise.
Nous exprimons à ses enfants et aux
parents notre vive sympathie chrétienne.
S Maison de relèvement - Villino
Fede. Deux mots sur cette œuvre que
nous désirons encourager pour le bien
qu’elle fait aux victimes du péché et
de l’iniquité des hommes.
Le Villino avait au U janvier 1911
trois jeunes filles et au cours de l’année 23 ont été admises. Dix-neuf d’entre elles sont Italiennes, trois sont Allemandes, une Suissesse. Voici quelques faits:
L’histoire de H. est compliquée mais
encourageante. Lorsqu’elle nous arriva, elle se rebellait à sa destinée;
point d’amour pour l’enfant, ^cause de
tous ses malheurs; peu à peu non une
piété de forme mais une œuvre sérieuse se fit en elle et avouant plus
tard par quelles ténèbres elle avait
passé, « ...si je ne vous avais pas rencontré, — dit-elle — j’aurais trouvé
moyen de tuer celui qui ne m’a fait
que des promesses ». Maintenant son
enfant est devenu le rayon de soleil
de sa vie solitaire et c’est pour lui
qu’elle travaille sans relâche.
Il était nuit lorsque la pauvre V. vint
frapper à notre porte dans le plus grand
dénuement, affamée et souffrante. Le
temps pour son entrée à la Maternité
n’était pas venu et aucun hôpital n’aurait pu lui ouvrir ses portes. Elle parut
apprécier les soins et l’affection que
nous lui prodigâmes mais lorsqu’elle
fut ¿uérie, la propreté, la vie de travail et d’habitudes régulières lui parurent inacceptables, elle voulut goûter
encore une fois la pauvre vie qu’elle
venait de quitter et selon notre habitude, après lui en avoir montré le
danger, nous la laissâme partir. Peu
après elle mourait à l’hôpital après
avoir donné le jour à son enfant. Nous
sommes heureux de l’avoir reçue et
.croyons que malgré les apparences
cela n’a pas été en vain.
Bien différente se montra E. : active,
capable, elle nous arriva, cependant
triste et découragée. Rien ne l’assombrissait comme d’entendre parler de
l’enfant qu’elle allait mettre au monde:
son avenir paraissait décoloré car, repoussée par ses parents et sans nouvelles de celui qui aurait dû la protéger on ne la voyait pas sourire. Nous
eûmes la joie d’obtenir un rapprochement, de mettre le mot de la réconciliation et à l’heure où nous écrivons
ces lignes elle est une heureuse épouse
et une mère desireuse de remplir tous
ses devoirs. C’est ainsi que sur notre
route quelques roses ont fleuri qui
nous enseigne à compter de moins en
moins sur nos forces et de plus en
plus sur Celui dont la bonté à notre
égard ne s’est pas montrée de temps
en temps, dans de grandes occasions,
mais chaque matin pour le combat de
la journée.
Nous trouvant quelques fois en face
d’illettrés, nous avons, cette année,
donné plus d’importance à la partie
.nteilectuelle en organisant des leçons
régulières deux fois par semaine.
Mlle Schweizer, notre fidèle et précieuse aide de l’année dernière, a dû
nous quitter pour des devoirs de famille, mais nous savons que nous pouvons toujours compter sur son profond
attachement pour Villino Fede et l’en
remercions. C’est Mlle Fries, l’ex-directrice de la maison de Relèvement de
Versoix et agente du Relèvement moral à Genève qui l’a remplacée et nous
tenons à lui dire combien est grande
notre reconnaissance pour les forces
qu’elle consacre à notre chère Maison.
Notre famille a compté des malades
et nous avons encore eu l’occasion
d’apprécier à sa juste valeur le dévoûement de nos docteurs MM. Malan
et Pugno et leur complet disintéressement et nous leur adressons un chaleureux merci ainsi qu’à tous ceux
qui nous ont facilité cette tâche par
leurs dons et leurs sympathie.
tt. et A. B.-G.
Villar. Le dimanche 25 février a
été pour notre Eglise le dimanche du
chant. Ce jour-là, M. le pasteur Eug.
Revel, président de la Commission du
Chant Sacré, nous a fait visite et, aux
écoles du dimanche du centre, au culte
principal, au catéchisme public et à
la réunion du soir, il a chaudement
invité ses auditeurs à chanter, à chanter beaucoup et à chanter bien.
La soirée récréative du 17 février
a été répétée deux fois et dans la
grande école — toujours trop petite
pour des occasions semblables — a
réuni beaucoup de monde. Ces trois
soirées nous ont permis de commencer
un petit fonds qui, augmenté des dons
que les amis voudront bien nous faire,
nous permettra l’achat d’un harmonium pour le temple.
© Dimanche dernier, à 7 1J2 heures
du soir, dans la grande école bondée
d’auditeurs attentifs, M. le prof. Falchi a fait sa conférence sur la Maison
de Jéhovah. Les belles projections lumineuses qui accompagnaient les explications et les exhortations du conférencier ont vivement intéressé le
public qui, par la bouche du président
de l’Union chrétienne de jeunes gens
de la Ville, a remercié M. Falchi pour
aon excellente soirée. Une collecte en
3
faveur du Lit des Unions au Refuge
Charles Albert a produit L. 9,20.
A. J.
Ü Une lettre de M. Pelene, nous
prie d’exprimer sa profonde sympathie à M. le notaire C. A. Forneron,
pour le grand deuil qui vient de le
frapper.
Nouvelles et faits divers
Angleterre. M. Bonar Law, le chef
du parti Unioniste, qui a remplacé M.
Balfour, vient de prononcer un violent
discours contre le parti libéral et le
gouvernement, auquel Lloyd George
n’a pas tardé à riposter vertement.
S M. Winston Churchill ne voulant
pas donner gain de cause au parti
conservateur en Irlande, quoique ne
pouvant pas parler dans la grande
salle municipale, a prononcé son discours dans une immense tente, dressée expressément, à cet effet. Nous
sommes heureux que tout se soit passé
avec calme, sans que le sang ait été
versé.
8 Une députation composée de députés au parlement et de quatre évêques s’est rendue à St. Pétersbourg,
où elle a eu un accueil cordial de la
part des parlementaires et des autorités civiles et religieuses. On regrette
que les nonconformistes n’aient pas eu
une place officielle dans cette députation, mais il paraît que le parti anglican voulait profiter de l’occasion
pour son*der le terrain auprès des orthodoxes et proposer l’Union des deux
Eglises. L’Eglise Orthodoxe, cependant,
n’en veut rien, et nous plaignons les
Anglicans qui paraissent malheureux
de ne pas pouvoir s’unir aux Orthodoxes ou aux Romains; pourquoi ne
pas regarder du côté de leurs frères
Anglais eux-mêmes ?
8 La mort du duc de Fife qui était
le beau-frère du roi et un grand libéral, vient de plonger dans le deuil
la famille royale, qui, de retour des
Indes aurait dû être l’objet de grandes fêtes.
Freissinière. La commission générale d’évangélisation met à la disposition du Synode des Alpes et du
Jura, pendant quatre semaines, M. le
pasteur Lorriaux, de Sancerre.
Il doit se trouver à Mens le 3 mars,
à Tréminis le 10, pour se rendre ensuite dans les Hautes-Alpes. Parmi les
églises qui bénéficieront surtout de son
ministère se trouve la vaste paroisse
comprenant Freissinière, Guillestre,
Vars et les disséminés de Briançon
et Embrun, paroisse demeurée vacante
depuis plusieurs mois par le départ
de M. Seguin.
Le protestantisme hongrois. Le gouvernement de Hongrie vient de créer
deux universités nouvelles, l’une à
Uebreczin, l’autre à Pressbourg, ce
qui signifie qu’il y aura enfin deux
Facultés de théologie protestante,l’une
calviniste, celle de Uebreczin, l’autre
luthérienne, celle de Pressbourg élevée
au rang universitaire, ou dans d’autres termes, autorisée à distribuer des
grades d’université. « Toute la Hongrie
calviniste et luthérienne est joyeuse:
ce qui se comprend bien dans l’état
actuel des choses, où tout notre pauvre pays est inondé des flots du catholicisme réactionnaire et violent et
du radicalisme juif et immoral ».
BIBLIOGRAPHIE
Inès Piacentini Ferreri. Sulla via
del Maestro - Novella. Casa Editrice Metodista, Via Firenze, 38
Roina. Prezzo: L. una.
Le temps nous manque souvent, pour lire
avec attention, les livres qui sont livrés au
public. Ce n'est pas le cas pour celui que nous
venons d'indiquer. Nous l’avons lu avec plaisir
et il nous a laissé une excellente impre.ssioii.
Il s’agit d’une jeune maîtresse d’école, qui par
la faillite du père, a dû quitter la capitale
pour accepter une modeste place à la campagne. Elle accepte sa mission avec courage,
(ait 1« eoniialssanoe du flls de l'assesseur de
la Commune, l’épouse pour améliorer sa condition matérielle, est lâchement abandonnée,
arrivée à la connaissance de Christ, sauve celui
qui aurait dû être frappé et le reconduit sur
la voie du devoir et du bonheur. Ce livre peut
être placé dans toutes les maisons et dans toutes les bibliothèques paroissiales. Comme il
est écrit en langue italienne, il ne pourra que
faire du bien à notre pauvre peuple qui n’est
pas gâté en fait de bons livres.
Urbain Olivier. La fille du forestier.
Georges Bridel & 0“ - Lausanne.
Prix : un franc.
Voici un autre livre à conseiller et à lire.
Qui ne connait Urbain Olivier, l’auteur favori
des gens de la campagne ? On a décidé de
rééditer ses ouvrageisà un prix populaire, et
celui-ci est le premier de la série. Avis donc
à ceux qui veulent s’instruire et se faire du
bien.
Minerva
Sommario del i5 febbraio 19 i2.
Questioni del giorno : Precedenti - Isterismo
francese - Stampa e Governo - Contegno italiano - In Africa - Scandali a Napoli - Cimeli
della guerra — Note e Noterelle — Rivista
delle Riviste: La forza delle relazioni internazionali - La supremazia nel Mediterraneo L’esercito belga - I Tedeschi a scuola - Il patriottismo in Inghilterra e in altri paesi - L’avvenire economico e sociale dell’aviazione - Rismarck e il diritto elettorale - I nuovi successi
della chimica - La guerra italo-turca e il colera - I canti popolari d’Alsazia - II delitto di
Lord Byron - I venti più grandi homini del
mondo - Robert Louis Stevenson - La mutualità francese - Il culto del serpente nell’Inghilterra antica - L’industria dal tantalio - La
popolazione della Francia secondo il censimento del 1911 — Leggendo e annotando —
Fra libri vecchi e nuovi — Et ab hic et ab
■hoc : Le iscrizioni « dum dum » - Fra Riviste
e giornali. '
(■74) LE
TRESOR DE GRANO PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Quelle ne fut pas leur consternation quand
en arrivant au château, ils apprirent que Marguerite n’était pas rentrée. M“® Mactavish
s’efforçait de les rassurer, quand M. Baldi arriva à son tour, couvert de poussière et l’air
fort soucieux. En revenant de sa course à Tivoli, il avait appris à l’écurie que M‘*® Marguerite avait donné ordre au vieux cocher
Mathieu d’atteler le landeau; il avait supposé
d’abord que c’était pour l’usage de M“® Smith,
mais... Le pauvre homme avait perdu son sangfroid habituel.
— J’ai peur, dit-il.
Il s’arrêta net en voyant le visage bouleversé d’Eisa.
Je vais aller jusqu’à la gare, reprit-il, et si
là j’apprend que je dois poursuivre mon voyage
jusqu’à Rome je vous télégraphierai.
— Laissez-moi aller avec vous. Monsieur
Baldi, demanda Bruce.
— Il vaudrait mieux, je crois que vous restiez au château. Monsieur. 11 n’y a ici que
quelques femmes...
— Je comprends: vous trouvez qu’il faut
un homme, en cas de besoin.
— El puis, continua Baldi en baissant la
voix, si par malheur le père Gaspard se présentait, vous aideriez Sansone à le mettre à
la porte.
— Entendu, riposta le jeune homme. Je vous
promets que je monterai la garde.
Bruce se posta sous la véranda, en compagnie de Bruno. Sansone, non loin de là, pouvait faire une petite sieste, pendant qu’Elsa
cherchait un refuge auprès de sa fidèle bonne.
Celle-ci s’efforçait de faire taire ses appréhensions pour calmer celles de sa petite maîtresse.
M"® Smith ne cessait d’énumérer tous les accidents qui pourrait arriver à Marguerite, mais
M™® Mactavish et Henri savaient au fond du
cœur que la pauvre enfant était exposée à
de bien plus grands dangers.
Bruce surveilait surtout l’avenue principale,
oubliant qu’on pouvait arriver au château par
différents chemins; Bruno, avec son ouïe fine,
donna l’alarme; en se retournant. Bruce vit
un homme en soutane qui sortait du bois voisin; il n’ésita pas à venir se placer sur les
marches du perron.
— Bonjour, jeune Monsieur, dit le nouveau
Venu de sa voix la plus suave.
— Bonjour, Monsieur Gaspard; j’ai le regret
de vopa dire que ma cousine ne peut pas vous
recevoir.
L’ecclésiastique salua.
— Nous avons des malades dans la maison,
poursuivit-il d’une voix assez élevée, non pour
réveiller Sansone, mais fi^our amener Eisa.
— Bes malades ? répéta le jésuite. Est-ce
Mademoiselle qui est malade?
Bruce fit un signe affirmatif.
— Q’est-ce qui peut avoir causé cette maladie î demanda le prêtre, troublé par ce contretemps inattendu.
— De mauvaises nouvelles suffisent parfois
à rendre les gens malades, fut la réponse énigmatique.
— De mauvaises nouvelles? répéta comme
un perroquet le père Gaspard en dévisageant
son interlocuteur. Quand est-ce que M“® Marguerite s’est alitée ? ,
(A suivre).
IVouyelles politiques
Deux combats importants cette semaine en Afrique. Le premier à Homs,
à Test de Tripoli où nos troupes ont
occupé la montagne de Mergheb, forte
position à 5 km. de la ville, où les
Turcs-Arabes s’étaient retranchés au
nombre de 5000. Nos soldats les ont
repoussés après une journée de combat
et sans souffrir de grandes pertes. Mais
malheureusement dans un nouveau
combat à Derna les pertes de notre
côté ont été assez fortes. Les télégrammes officiels donnent une soixantaine
de morts, trente blessés sérieusement
et une centaine de soldats avec de légères blessures. Plusieurs officiers sont
tombés sur le champ de bataille. L’ennemi a été encore repoussé avec des
pertes beaucoup plus considérables que
les nôtres. Mais il se prépare probablement à de nouvelles attaques puisque tous ses efforts semblent se concentrer en Cirénaïque et précisément
autour de Derna.
Le sénateur De Martino, gouverneur
duBénadir, communique que la région
de Scidle a été occupée pacifiquement
et annexée à notre colonie de la Somalie. C’est donc toute la vallée de
l’Uebi Scebeli qui entre ainsi sous notre sphère d’infiuence.
L’amiral Aubry, commandant en chef
de nos forces navales en Afrique, est
mort lundi à Tárente à bord du navire amiral Vittorio Emanuele. C^est
une grave perte pour notre pays et
rémotion a été très grande: au Sénat
et à la Chambre des députés on a fait
une commémoration émue du défunt
qui avait donné dans toute sa carrière
des preuves de bravoure. H n’était âgé
que de G3 ans, étant né à Naples en
1849. Le commandement suprême des
forces maritimes a été confié à l’amiral Faravelli, actuellement chef de la
deuxième escadre.
La proposition de la Russie aux puissances pour une intervention à Constantinople en vue de la paix, a été
prise en considération par quelquesunes d’entre elles, mais on n’est pas
d’accord sur la forme et les moyens
de cette médiation. Le conseil des ministres ottomans a publié une note pour
repousser d’avance toute tentative de
médiation et toute intervention basée
sur la reconnaissance des demandes
italiennes, c’est à dire sur le maintien
de la souveraineté de l’Italie en Tripoli taine.
Par 266 voix contre 79 la Chambre
des députés a adopté au scrutin secret
le projet de monopole des assurances
sur la vie, tel que la commission parlementaire l’avait modifié dès le printemps dernier. La discussion a été très
calme et rapide, sans incidents, l’opposition constitutiopnelle ayant re
noncé à la lutte contre le Ministère.
A la suite des troubles éclatés parmi
les étudiants universitaires de Naples
le ministre de l’instruction publique
a donné l’ordre de fermer l’Université
pour un mois. Les bâtiments sont occupés militairementpour prévenir d’au-'
tres troubles. Le ministre a stigmatisé
sévèrement la conduite de ces jeunes
gens qui font de la bagarre pendant
que leurs frères versent leur sang sur
les champs de bataille.
La grève des mineurs en Angleterre,
menacée depuis longtemps, est un fait
accompli depuis le premier mars. Toutes les mines de houille sont fermées
et malgré les énormes réserves de
charbon accumulées par les compagnies, la disette commence à se faire
sentir. Les compagnies des chemins
de fer ont dû réduire les services, plusieurs usines et fabriques se sont fermées, et les particuliers commencent
aussi à souffrir du manque de combustible pour le chauffage et la cuisine.
Le gouvernement travaille pour résoudre le conflit dont les conséquences
très graves pour l’Angleterre, se répercutent aussi sur le commerce et
l’industrie des pays étrangers. On invoque des mesures coercitives pour
contraindre les grévistes et les compagnies à se mettre d’accord, ne pouvant pas admettre que l’intérêt d’une
classe trouble la vie de toute la nation.
La plupart des propriétaires sont disposés à céder si le gouvernement lui
même fixera le minimum des salaires,
mais ils ne veulent pas se plier aux
exigences exorbitantes des grévistes,
dont les prétentions varient suivant
les districts. Une des causes les plus
importantes du conflit est aussi le renchérissement de la vie en général, tandis que le prix du charbon a baissé
et le salaire du mineur est réglé par
le prix du charbon. Mais ce qui a accentué la lutte et empêché une solution qui serait très probablement intervenue depuisTôngtemps c’est la propagande des politiciens et des meneurs
socialistes, qui là comme ailleurs ont
débordé les chefs des corporations ouvrières, hommes raisonnables et conciliants. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
Pedro Tourn, Alejandra, 1912-13 - Céline
Gardiol, Genève (reçu 3 fr., manque 2 fr., car
c’est 5 fr. pour l’étranger), 1912.
C.-A. Tron, Directeur-res'ponsahl.e.
La famiglia FORNBRON, commossa e riconoscente della grande dimostrazione data al suo compianto
Estinto, ringrazia sentitamente tutte
le persone che ne accompagnarono la
salma al campo del riposo e quelle
che, per corrispondenza, parteciparono
al dolore della famiglia. Speciali ringraziamenti a quanti dissero delle
virtù délVEstinto, al Coro, alle Società
intervenute con bandiera, alla scolaresca, al Corpo insegnante, all’Orfanotrofio ed a quelle gentili persone che
offrirono splendide corone.
Ringrazia infine profondamente l’ottimo D' Trossarelli per le illuminate
e sollecite sue cure ed il caro amico
Sig. Stefano Eynard, che assistette il
compianto genitore amorevolmente ed
assiduamente durante la sua lunga
malattia. Chiede poi venia a chi, per
involontaria dimenticanza, non fosse
pervenuta la lettera di partecipazione.
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