1
Année XII®.
PRIX U’ABONNiaiENT PAR AN
Italie . . . . , L. 3
Tous les pays de rUuion do
poste . . . • » 6
Amérique du Sud . . . » D
On s'abonne;
Au bureau d.'Administraition;
niiez MH. le'3 Pasteiirs ,
Chez, H. Ernes'; Robert ( Pîjîiierol) et
à la Librairie Chiantore et
Hiiscarelli ( Pignernl ).
L'abonnement part du Janvier
et se paie d'avance.
X. as.
Numéros séparés demandés avànt
le tirage 10 eentimee chacun.
AnHOucdi: 20 ceptinies pai; ligne
pour une seule foîs^ —15 centimes de 2 à & fQîü et 10 centimes pour 0 fois et aù dofesus.
S'adresser pour la Itédiictioti et
l’Adminlislhriition à. M. le Pasteur H. Rosio — Safnt ffarnu«'«ClitsoH (Pinerolo) Italie.
Tout changement cl'adrosse est
paye 0,'25 centimes.
'iLJs
•«c
rrass
LE T
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
lotis im suivez téimtiiÿ. Acras 1, 8.
ht venté t.tvee ht cinü'iié. Em. 15.
Csr3
Seîî
csa
A-WIS.
Nous rappelons aux abonnés qui n’ ont pas encore
soldé leur abonnement de
1886 que le 30 JÜïUï approche, et ,que nous comptons
sur leur ponetualité.
Sonamairo.
.Asi,u'ns,ioii. — Jlissions. — Impôt sur le
Une. —ü(i ai'Kütïionl on faveur des pto'(tessious. •— il y a deux ui'Uls au.s. —
liiWiogrflipMo'. CuWenio fwiur la Cure
(le Oo.smUpètita'. Chrtmique mudoiiii.
—( Owvnàgeft reçus. — Annonces
ASCEPiSIO^
Lire Luc XXIV. 45-53.
Loisqii' un ai-chllecle bâtit une
église, il n’a d,0 repos que lorsqu’il
ta voit achevée avec soin, El|c Iç sera
quand la dernière pierre, sera placée,
lorsque la grande flèche du clocher
siélancera vers le ciel, au dessus de
tous les édifices de la ville, comme
pour dire aux mortels: 5wrsMm Corda
(Les cœurs en haut!)
• L’Ascension est la dernière pierre
du magnifique édifice spirituel de la
Rédemption. Jésus aurait pu dispa-’
raître sans le dire à ses disciples;
mais dans ee cas son oÈuvre eût été
inachevée, et le monde n'aiFrait pas
manqué de dire: « Il est pourtant
mort ce grand maître des Chrétiens !
il séra enterré dans quelque coin de
la Galilée: sa première mort n’a été
qu’apparente, sa seconde est réelle;
Mais Fhisloîre de Jésus ne se perd
pas dans le vide ou l’irtcoanu. Nous
savons où il est, ses disciples Font
vu monter an ciel entouré de gloire.
Toutefois, avant de se manifester
aiiîi siens dans celte gloire, Jésus
les invite à jeter un regard sur le
passé. Faieons-ie avec eux, ce sera
une bonne préparation pour la Pentecûle dont nous avons tant besoin.
Tout ce qu’ils voient dans ce passé
depuis la création du monde jusqu’à
la réauiTection de leur maître pro.
2
-^'VV'./WWWwWWV
J90,
clame le grand nom de Jésiis-Clirisl!
Dieu, les prophètes, les peuples, la
nature même lui rendent hommage.
Et pourtant, ce n’esl qu’aprôs que
Jésus s’est manifesté à ses disciples,
à diverses reprises, comme le ressuscité, le vainqueur de la mort, que
ceux-ci comprennent les Ecritures. O
gens d’un cœur tardif <à croire.
Notons en outre que cette intelligence^
des prophéties ne vient pas de leur
propre cœur, mais qu’elle leur est
communiquée par l’esprit du Seigneur:
« Alors il leur ouvrit l’esprit pour
leur faire entendre les Ecritures».
,Cela nous montre combien nous,
si faibles et si sujets à errer, avons
besoin du donde l’Esprit pour comprendre les saintes Ecritures. L’Esprit
est pour nous ce qu’est la lampe qui
guide le mineur dans les galeries
mystérieuses où les filets d’or abondent. Sans celte lumière il n’en distinguera pas un seul.
Au moment solennel d’arriver au
but. Christ montre encore une fois
aux siens le chemin qui l’y a conduit.
Il rappelle ses souiTrauces et sa mort,
l’abîme d’angoisse qu’il a traversé
pour parvenir à la hauteur où il se
trouve. ; ;l
Pourquoi s’esL-il soumis .à tant de
privations? Parce « qu’il est écrit», et
pour lui la parole que nous nommons
de Moïse ou des prophètes c’est la
paroléj, la volonté révélée du Père.
Il a accepté, lui notre divin modèle,
ce qu’elle a eu d’apparemment dur
pour lui, les sentences qui le frappaient pour nous, et maintenant il
bénéficie de ses plus précieuses promesses. Sa résurrection glorieuse a
cohfondu ses ennemis, son Ascension va réjouir son église.
A nous aussi la parole de Dieu dit:
Par la mort à la vie! Par la' lutte à
la victoire; Elle nous prêche au nom
de Christ la repentance, et celle-ci
ne peut être séparée d’une profonde
souffrance morale. Celui auquel le
Saint Esprit a révélé sa faute et sa
misère en est témoin. Aussi longtemps
que son orgueil résiste à la voix
intérieure qui le pousse à l’humiliation,
Dieu lui résiste à son tour, ce n’est
que lorsqu’il est,,humilié , froissé et
brisé de cœur que Dieu i lui fait
grâce. (Ps. 51il9>. ' G’eslj ce combat
entre l’âme orgueilleuse qui se résout
si dilBcilement à lâcher le visible
pour l’invisible, et son Sauveur qui
l’aime, qui a fait dire à un Chrétien
que l’Esprit de Dieu fait de l’homme
un galérien avant d’en faire un racheté.
Ne nous trompons point; si celte humilité ne se trouve pas en nous, point
de grâce! pas moyen d’arriver aux
portes du ciel où il faut beaucoup
se baisser pour pouvoir entrer. —
Ce n’est que lorsque nous-nous
sentirons étrangers au milieu ' du
monde, enfants prodigues exilés par
iiolre propre faute, que nous sentirons notre cœur tressaillir de joie
en lisant les paroles: « ciel, patrie,
qiaison du père » que nous' trouvons
si souvent dans la Bible.
Le ciel! peut dire le Chrétien, c’est
là où je rencontrerai Jésus, mon
sauveur que j’aime sans avoir jamais
vu. C’est là qu’il prie pour moi, et qu’il
me prépare une place, c’est le pays
du bonheur, où mes bien-airnés ressuscitent, c’est la maison bien connue
du Père ôû rien ne me manquera, où
je pourrai le servir plus, fidèlernsnl
qu’ici bas, et poûr toujours.
Mais la fêle de l’.Ascension ne fait
pas seulement venir le mal du pays
dans le cœur de l’enfant de Dieli.
11 en faut un peu pour nous, de ce
3
„191.
mal béni, qui nous attire en haut;
mais prenons garde qu’il ne devienne
la source de vaines contemplations,
et de soupirs inutiles. Elle le pousse
à profiter du temps qui lui reste à
passer sur cette terre pour le service
do son maître. En regardant autour
de lui, il voil des foules d’exilés
qui ne pensent pas à leur patrie, et
cherchent même à l’oublier en s’étourdissant par de vains plaisirs. Les laissera-t-il périr dans l’exil? Ne fera-til rien pour eux? '
A l’œuvre Chrétiens! « Pour nous,
nous nous conduisons comme étant
bourgeois des cieux d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur
Jésus-Christ. « (Philip. IV 20).
DA.
Missions
P Le plus, vaste état délimité par le
fleiive Limpopo, dans l’Afrique méridionale, est sansjidoule le Transvaal.
Cette république doif ^son ■ nom au
fleuve Vaal (affluent de l’Orange) qui
en forme le confin Sud. Pour que le
lecteur puisse se faire une idée exacte
de sa position, nous dirons qu’elle
est entourée par le désert du Kalaihani fit, le pays de Griquas à l’Ouest;
par .l’Etat libre; de l’Orange, le Lessoulo et Natal au Sud, lé pays des
Zoulous à l’Est, et au Nord par les
Matèbèlés, Gwamba (ümzila). — Prétoria en est la capitale, et dès l’année
4869 nous y trouvons une chapelle
évangélique dépendant de la Mission
de Berlin. — Plusieurs sociétés travaillèrent oii travaillent encore à l’extension du règne de Christ dans i ce
vaste’pays. Nous ne parlerons’ici que
l’œuvre poursuivie par la Mission de
la Suisse Romande, dont un intéressant
compte-rendu a été donné au dèi’nier
Synode dô l’église libre du Canton Vaud
ouvert à Morges le 17 mai.
C’est en 1872 que cette Eglise envoya ses deux premiers missionnaires
(MM. E. Creux et P. Bertboud) en
Afrique, à la suite d’un appel deM.
Mabille qui demandait des ouvriers
pour le Lessoulo. Quoique au service
de la Société de Paris, ces missionnaires étaient entretenus par leur
église et ils correspondaient directement avec .elle. Deux années aprô.s
nous les voyons établis dans le. district des Spelonken et il se constitue
dans le canton de Vnud.une société
de Missions indépendante de celle de
Paris (le 28 avril 1874), sociélé, qui
se nomme aujourd’hui «Mission des
Eglises libres de la Suisse Romande ».
Elle est soutenue par les églises libres
ou indépendantes de Vaud* Neuchâtel
et Genève.
Nous empruntons à l’excellènt ouvrage de Burckhardt et Grundemann
les données suivantes sur le champ
de Mission de celte Société:
Les montagnes et collines des Spelonken s’étendent, vis-à-vis du Zoutpansberg, sur un espace d’environ
six lieues-, du Sud-Ouest au Nord-Est.
Soixanle-et-quinzc lieues les séparent
de Prétoria. C’est une contrée pittoresque, fertile, coupée par des cours
d’eau et des collines boisées où viennent,se grouper les huttes des natifs.
Le climat en est généralement salubre;
toutefois, dans les parties basses, on'
est facilement atteint de la fièvre.
Les variations de température y
sont brusques et fréquentes. A une
chaleur accablanle de 35° et plus,
peut succéder, dans la même journée,
un froid qui rend nécessaires les vêtements d’hiver. — La flore de la
contrée est riche et variée. Les fauves
4
WVMWWWS«iV\A/WWWVWW%A V
-,192.
ont disparu des Spelonken; en re»vanche les serpents y abondent et les
termines y font des ravages consido-'
râbles. L’hyène s’aventure, en quête
d’une proie, jusqu’auprès des habitations que doivent protéger d:es
cliiens vigilants.
Les habitants du pays appartionnent
pour la plupart, environ 10000
— à la grande famille des Gwambas
ou Batongas, dont l’origine est encore
incertaine et qui s’étend jusque sur
les bords du lac Nyassa. Leur langue,
le shigwamba, a été mise par écrit
potii' la première fois par les missionnaires Vaudois, qui ont déjà traduit
en cette langue des portions de l’Ancien
et du nouveau Testament, publié des
cantiques et quelques petits écrits religieux. D’un naturel fier, les Gwambas
aiment la guerre et la rapine. Ils ne
' s’attachent pas au sol comme les Bassontos; leurs huiles, construites avec
des roseaux et de l’herbe plâtrée de
terre, ne durent guère. Le maïs, la
patate et l’arachide forment leur noirrrilûre essentielle. Une bière grossière
leur sert de boisson quand il ne se
contentent pas d’eau. Une grande corruption règne au milieu de ce pauvre
peuple; leur vie se passe à faire deux
choses, écrivait un missionnaire: travailler pour les Boers ou les chercheurs
de diamants et acheter des femmes.
Comme toujours, les premiers pas
furent pénibles. Quelques maisonnettes
Oit huttes, construites par les missionnaires et leurs aides, voilà tout
ce qu’étaient, au début, les stations
de Valdezia et d’Elim. La situation
troublée et précaire du Transvaal
rendait les approvisionnements difficilesetoccasionoail de graves embarras
et même des dangers pour la mission.
A plusieurs reprises, les missionnaires furent, en outre, douloureu
seraent frappés par la maladie et par
la mort,
Malgrécelaroouvreafaildes progrès
fort réjouissants; deux stations: Valdezia et Elim avec leurs annexes jCîiî:celona, Barolta e en sont la
preuve. De bonnes nouvelles en ont
été données au Synode. L^Eglisc compte
aux Spelonken 70 communiants, 480
catéchumènes, 292 chrétiens adultes
et 201 enfants de chrétiens , en toiit
donc 74S adeptes.
La fréquentation du culte est bonne,
on aime le dimanche; les fêtes chrétiennes impressionnent vivement les
payens.
Le besoin dhme nouvelle station
plus au Sud, est vivement senti, mais
l'emplacement n’est pas encore définitivement fixé.
La Société possède de grandes propriétés aux Spelonken,
Elle espérait pou voir fournir par celle
entreprise de l’ouvi’age aux chrétiens
natifs et les empêcher d’aller se perdre,
corps et âme, dans les mines de
diamants. Maintenant rexploilation
agricole a dû être supprimée, caison rendement était bien inférieur
aux sacrifices qu’elle cèutiait. Gela
tient à la crise agricole qui s’étend
jusques dans ces régions lointaines.
Un fait que nous mentionnons en
terminant est bien propre à réjouir
le cœur de nos amis Suisses: deroièrement unnouveau district s’est ouvert
à leur activité missionnaire: c’est
celui du chef Magoud, à l’Ouest du
Lirapopo, sur les bords de la mer.
— Les Missionnaires H. Berthoud et
E. Thomas qui se sont rendus, an
mois de juillet, de l’année passée,
auprès des descendants de ce chef
(car lui-même est mort) racontent en
termes’ émus l’aceucil repu auprès de
celte tribu. Les cœurs semblent avides
5
493
recevoi'F la divine semence de i’évangile. L’œuvre préparalnce de l’évangéliste Yosefa qui avait précédé les
missionnaires, a été abondamment bénie, et loulsemble indiquer que c’est
de ce côté que le Seigneur veut que la
mission de la Suisse Romande étende
son activité. d. p.
Impôt sur le luxe
Une jeune personne avait de très
Jolis pendants d’oreille qui lui avaient coûté bien cher. Elle les admii'ait
quelquefois devant le miroir, et arrangeait sa coiffure de manière que
ces ornements ne fussent pas invisibles au public.
Voilà un fripon qui vient par derrière pendant qu’elle traverse la rúe,
cl qui lui' arrache d'uu trait les précieux bijoux et aussi une partie de
la chair des oreilles auxquelles ils
étaient suspendus.
,‘La pauvre fille s’en retourna à la
maison tout ensanglantée, et fort
triste.
Elle venait de payer un impôt sur
le luxe. E. B.
lin firgameiit en fitveiir des processions
Nous ne sommes pas partisan des
processions religieuses, El l’argument
que noùs mettons sous les yeux des:
lecteurs n’est pas de nature à nous
convaincre. Il est cependant tiré de
la relation de l’iion. Gurcio, membre
de la défunte Commission diargée
d’examiner le projet de loi sur la
sûreté publique, L’hon. CurcLo est
partisan de la liberté presque absolue
des processions. Voici ses .raisons:
« Il ne paraîtrail, dit-il, ni prudent,
ni i juste, ni sage de défendre d’une
manière absolue soit la foi, soit les
processions, car on violerait, sans un
motif sérieux, la liberté de conscience,
on foulerait aux pieds le droitde réunion et l’on priverait les populations
des campagnes d’une pieuse habitude
qui est pour elles en même temps
un délassement (uno svago) et presque
une explosion vivante de l’élégance
des jeunes paysans ou ouvriers, surtout dans certaines provinces où le
zèle pour les processions est poussé
au point qu’il y a des gens qui paient
pour avoir le plaisir de se soumettre à
la dure fatigue de porter l’image d’un
saint, une croix, nn dais, — vêtus
pour celle occasion de leurs plus beaux
babils, sous un ciel serein, au milieu
d’une nuée de fleurs et de parfums cl
charmés par léchant deshymaes sacrés
et le son des mélodies religieuses
Le plaidoyer ressemble à la cause
qu’il défend; c’est un mélange hybride
de sacré et de frivole.
Bibliog'rapbiie
Les Deux Babylones, ou identité
de l'Eglise Romaine et du culte de
Nemrod et de Sémiramis. — Illustré
de 61 gravures; par A. Hislop,
traduit de l’anglais par J. J. E.
Cerisier, pasteur. — Librairie Paul
Monnerat — Paris — 1886.
Un de nos collaborateurs a parlé
déjà de cet important- ouvragecidans
le N° 7 de cette année. Si’ "nous y
revenons c’est pour annonceii faux
lecteurs du Témoin qui seraient désireux de se le procurer qu’ils le
pourront recevoir franco en envoyant
à M. Paul Monnerat , 48 Rue de Lille,
Paris — cinq francs au lieu de fr.
7,50 qui est le prix ordinaire de ce
beau volume do 487 pages in 8.®
6
494
Voici le jugement qu’a porté sur
ce livre un homme compétent, M.
■Frank Puaux père: « .... Il est à la
fois l’œuvre d’un chrétien et celle
d’un savant doublé d’un érudit...
Avec le livre du Df Ilislop on arrive
à la certitude que les dogmes et les
cérémonies de l’Eglise romaine sont
calqués sur ceux des païens de la
Rome papale, copistes ii leur tour
des dogmes et des cérémonies des
Babyloniens et des Chaldéens. Un
livre tel que celui du D’’ Hislop,
unique en son genre, manquait à
notre littérature religieuse.
Il y a deux cents ans
8 juin i686. — Victor Amédée H
quille les Vallées complètement désoTéfes’et rentre à Turin, acclamé comme
Vainqueur par ses courtisans, mais,
nous aimons à le croire, comme l’observe un écrivain piémonlais, «peu
reconnaissant, pour de semblables
triomphes, au Roi français qui l’avait
forcé à lancer ses troupes contre des
sujets tranquilles qui n’avaient plus
été, depuis nombre d’années, recherchés pour leurs croyances».
CollÊCle pour h Cure tie Cosmopolita
!‘1I, : ——
On se rappelle que , _au Synode dernier, M. le pasteur Hiigon de Colonia
Vaidense fit un appel à toutes les
personnes désireuses de concourir à
l'extinction du déficit de mille francs
qui pesait encore sur le modeste presbytère élevé dans la Colonie Cosmopolita et consistant en trois pièces
bien simples. L’appel [fut entendu,
une souscription fut ouverte inmédia
lemenl et M. Hiigou nous prie d’en
communiquer le résultat aux lecteurs
du Témoin afin d’être déchargé de
toute responsabilité vis-à-vis des donateurs.
Alb. Revel prof., fr. lO; .1. P. Pons
past., fr. 5; L. Eynard ing., fr. 5;
Arthur Muston, fr. 40; B Gardiol fr. 5;
F. Cardon, fr. 40; H, Bosio, fr. 5;
E. Malan, fr. 5; ,1. P. Meille, fr. 40;
Dav. Peyrol, fr. 40; Et. Bonnet fr. 5;
II. Meille, fr. 5; Dan. Gay, fr. 5 ;
Pierre Lantarel, fr. 20; A. Meille fr. ,5;
B. Pons, fr. 40; II. Meille, fr. 40';.î.
P’ Micol, fr. 40; Henri Tron, fr. 5;
J. D. A. Hugon , fr. 5; P.. Geymonat,
fl’./ 40; Aiig. Malan, fr. 40; J. D.
Jourdan, fr. 2; E. Costabel, fr. G;
J. D. Charbonnier, fr. 5; J. Vola avv.,
fr. 40; Ernest Turin, fr. 40; Emile
Long., fr. 5; Jean Pons, fr. 5; A.
Vinay, fr. 5; A. B.‘Trpn, fr. 40;
Jaques Long, fr. 5; P. Meynier, fr.
5; Ph. Rostan, fr. 5; D. B. Muston,
fr. 5; Dan. Gay jun. fr. 5; B. Revel,
fr. 40; J. J. Maranda, fr. 5; Ab.
Tron, fr. 5; T, Chauvie fr. 5 ; D.
Cougn-Reymondel, fr. 5 ; J. B. Olivet,
fr. 40; Gustave de Fernex, fr. 25;
M. Peyrot, fr. 5; B. Lairolle, fr. 5;
Marie Peyrot, fr. 10; Lina Meille, fr.
5; Anna Turin , fr. 5; Arthur Peyrol,
fr.[5; E, Verter, fr. 40; Jos. Arnoiilel,
Henr. Pasquet, fr. 5; Joseph Malan,
fr. 300; D. Villelm fr. 2; Benj Pons
fr. 5; Emile Coraba fr. 5; M. Monaslier fr. 3; Gins. Quattrini fr. 5;
Maiieo Prochel fr. 5; Tito - Chiesi
fr. 5; Paolo Calvino fr. 2; Jean Romano fr. 5; Ani. Gay fr. 5; Jacob
Forneron fr. 5; Félix Muston fr. 40;
J. B. Will 40; Adolphe Gautier : fr.
10; M. Prochet-Gonin fr. 40; S. Bérard Caffarel fr. 40; G. B. Bosio fr. 5;
EÎisa Meille fr. 20, Miss Bull fr. 5;
Giov. Pellai fr. 5; J. J. Rod. Tron
7
-----195-----
fr. 3; ]. P. Massel IV. 1; M, Frache
fi'. ‘2; P. Malan fr. 0,50.
Total Frs. 815,50.
SOUSCRIPTION
pour h,Temple d’Arvieux.
M. Félix Muston . . . , fr. 10
M. le past, B. Gardiol ...» 10
M. Elisée Coslabel ...» 3
^Ixronique ©auïïoise
POMARET.
'f*'L’assemblée paroissiale de Pomaret,
régiilicremenl convoquée pour s’occuper du projet d’ünion de l’Eglise
Vaudoise avec l’Eglise libre d’Italie,
a examiné et discuté, les dimanches
16 et 30 mai, les 13 articles de ce
projet et s’est prononcée comme suit
sur chacun d’eux et sur leur ensemble.
Art. 1. Quoique l’on ait prudemment retiré l’expression de fusion
pour le remplacer par le termeci’Mmon
complète qui n’en est', au fond, que
Péquivalent, l’assemblée regrette fort
que l’on n’ait pas songé à démontrer
il l’Eglise Vaudoise la nécessité de
cette union et son utilité, soit au
dedans, soit dans l’œuvre d’évangélisation; £lle ne trouve pas d’ailleurs
qu’il y ait lieu de voter sur cet article
avant d’avoir examiné les suivanis
qui expriment les conditions de l’union
demandée.
Art.'‘2. Ce n’est pas au moment
où le Comité Vaudois d’évangélisation
annonce qu’il a dû faire un emprunt
considérable aiin de pourvoir aux
besoins de l’année administrative courante, qu’il serait prudent pour l’Eglise. de’ prendre à sa charge des
ouvriers dont le nombre n’est pas
connu, lesquels sont pourvus d’un
honoraire qui ne l’est pas davantage;
et au moment où ce même Comité
s’est vu dans la dure nécessité do
supprimer quelques postes et de
renvoyer quelques-uns de ses ouvriers
évangélistes, il serait pliui que téméraire d’asspmer la responsabilité des
stations et des ouvriers d’une autre
Eglise.
L’Eglise Vaudoise n’est pas assez
riche pour partager avec d’autres les
très modestes avantages, où privilèges,
dont jouissent ses pasteurs et évangélistes, ou instituteurs évangélistes.
L’assemblée rejette donc cet article.
Art. 3. L’Eglise Vaudoise ne peut
pas admettre, ni comme un fait prochain, ni comme une éventualité
éloignée, une assemblée délibérante
supérieure à son Synode.
Art. 4. La Table ne peut représenter auprès du gouvernement que
l’Eglise Vaudoise seule et non unp
église connue sous un autre nom.
Art. 5. Si l’Eglise Vaudoise n’a
jamais songé à imposer son nom aux
églises formées par ses évangélistes,
elle ne renoncera jamais à faire en
son nom une œuvre d’évangélisation,
et il est très regrettable que tels de
ses ouvriers aie,nl cru bien faire en
le cachant, ce qui ne leur a valu ni
honneur ni succès.
Art. 6 et 7. Ces articles sont sans
importance pour l’Eglise Vaudoise.
Art. 8. L’assemblée ne peut pas
admettre que le réglement organique
de la mission vaudoise soit modifié
autrement que par le Synode, au fur
et à mesure que le besoin s’en fera
sentir.
Art. 9. L’Ecole de théologie de Florence est la propriété exclusive de
l’Eglise Vaudoise, qui en y admettant
des élèves appartenant à d’autres
Eglises, n’entend en partager la direction avec aucune d’elles.
Art. 10. L’assemblée paroissiale ne
pense pas que l’Eglise Vaudoise sente
aucun besoin pareil à celui que cet
article révèle chez ses auteurs,
8
î'
•>
-196.
Art. H. L’EgUsc Vaudoise tfa rien
à chatiger ce qui se pratique daqs
l’examen de sçs caudiduis au S.'iinl
Ministère.
Abt. 12. Rejeté avec le très vif
regfret qu’il ait été proposé.
Sana mécomaître ce qu’il y a d’impqyfflit dans sa co,utéssion de loi,
surtout quant à la forme, l’Eglise
Vaudoise ne sent nu! besoin de ta
modifier, opération délicate et dangereuse à laquelle on ne dpit sé
résoudre que lorsqu’eUe s’impose impérieusemènl..
A^rt, 13, A l’art, 13 le] qu’il est
conçu dans le projet , l’assernblée se
permet de substituer le suivant; —
L’Eglise Vaudoise conserve, en même
temps que- son nom, tous ses élablissenaents et édifices avec ses propriétés
de, quelque nature qû’elies soient.
L’assemblée paroissiale résume d
l’unanimilé ses observations et ses
résolutions dans la déclaration suivante; Le projet d’union, tel qu’il a
été con^n et soumis à l’examen dés
paroisses, doit demeurer sans effet
et l’Egüae Vaudoise ne saurait l’adopter. —> Mais celte Eglise laissa à
chaoiin la faculté de se rattacher à
elle, ou de s’ew détacher au mieux
do s,es intérêts, bien- entendu, en
itcceptanl ses conditions et non en
jiU’étendani lui en imposer.
Signés au Registre les membres du
Consistoire.
Pour copie conforme
P. Lantarkt, Pasteur.
Députation à l’étranger. — M> le
pîisteur J. P. Micol a été délégué par
loi Table pour représenter notre Eglise
à l’Assemblée annuelle de la Société
Evangélique de Genève qui doit
s’ouvtur le 17 .coiiFarit.»
Périer-Massel. — Les deux paroisses voisines, de Pérrer-Maneille eide
Massel, ont été visitées ensemble par
MM. les pasteurs Micol et Marauda.
Outre trois services de piédication,
il y a eu un service pour la|eunesse
dans le terírple de Mossel, qui a réuni
une 50^ de jeunes gens et 6 autres
réunions, dans les écoles du Bober’s,
delà Balsille, de Salse, du Périer,. des
Grangettes et du Groiiset.
La 1'* et la dernière de ces réunions, ont attiré un nombreux public,
Il_y avait, lé mardi à Sheirres, dans
l’école du Ci'orrset, toitlela population
du quartier. Les réunions , à la Balsille et aux Grangetles, ont laissé,
iur conli'aire, un peu à désirer, pour lo
r-rombre de personnes du lieu présent es;
une quinzaine environ. P.
Ouvrages reçus
Il rispetto dovuto al iknciiillo
dalla Educazione secondo la Bibbia,,
della signora M, D. — Traduzione
dal francese di G. B. — Firenié,
libreria Claudiana 1886. — 1 Voi. di
46 pag. in 12°.
Doctrines distiiictives des Églises
évangéliques protestantes et de l’Eglise catholique romaine. Tr’adoit de
l’allemand. — Paris, chez Pau! Monnerat. ,,
Br’ochure de 15 pages in 12°. —
Prix fr. 0,25.
Pool Rat>a«t le pasteur du désert.
— 1 vol. de 48 pag. in 12°. — Pâids,
chez Paul Monrieraf. * '
Prix B. 0,50; '■ i :
Explicalîoii Téinilierd de 1?Evaiigîle de Kfiint Matthieu. ■
Souvenir de.s leçons'bibliques de M,
le pasteur Bemolo à .ses oaieoirumènes;
par l’aulcui' de (r&ons la crüixr^ , —
Tome II. —Paris, chez Paul Monnerat,
1886. - Prix fr. 3.
Sa,|ni Paul sur ttJrre elsurmer
par 0. Funcke; Traduit par ,T. Gindraux pasteur. — Deuxième éditiôii
Paris, Paul MonneÎ'at. — 1885 —
Prix fr. 3,50.
A Toeuvre, parD. L. M'oody. Paris,
chez Paul Monnerat lîbrairg-édiLeur.
— 1886. — Un'vol. in 12"
Ernest IlonEiîT, Gérant
Pfgttcrot, Imprlm. Chiantere ot Mnscaretli