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Soixante-troisième année.
22 Avril 1Ô27
N» 16
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DES VALLEES
PAEAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEN.^l4T]
Par an
L.
Pour 6 mois
6,
12.
Italie (y compris les Vallées) et Colonies . . . . L. 10,—
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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Le paradoxe de la Yie.
«Celui qui cherchera à sauver sa
vie,la pcicira, et celui qui la perdi'a
la retTOUvera ». Luc XVII, 33.
...Jamais l’homme naturel ne reconnaîtra
/ ‘'.-''rectement la valeur de la vie spirituelle.
le peut pas, car, s’il le pouvait, il ne
<ïl:
ait plus ce qu’il est. Cette vie n’existe
pour celui qui est né, de nouveau.
Qi|aiid l’homme a passé par là, il sait que
ealdestinée étant désormais fondée sur le
Dieu vivant, il est entré, par cela même,
dans le règne de la vie impérissable et plus
vivante. Alors l’énigme de l’Evangile est
résolue, le paradoxe essentiel est dissipé.
Hors de là, il y a obscurité complète.
L'homme ignore l’existence de ces ténèbres
parce qu’il y est né et n’en est jamais
sorti. Mais le jour où il entre en contact
conscient avec le Dieu vivant, il connaît
son erreur ; il fait aussitôt la différence
entre les ténèbres ,et la lumière. L’aube
d’un jour sans fin commence à luire. Et,
sans aucun amoindrissement de ses facultés naturelles, mais par illumination de
Fesprit, il voit la valeur des choses de ce
monde baisser tout à coup, tandis que la
valeur des réalités invisibles grandit prodigieTJsement. Cela ne se fait ni par ensorcellement ni par abêtissement, ni par hyix)crisie, mais cela se fait parce qu’un sens
nouveau est mis en fonction. Ce sens nouveau révèle l’imperfection radicale de la
vie naturelle et s'applique à une forme de
vie meilleure que celle d’un être plongé
dans l’égoïsme et l’orgueil. L’horizon terrestre, avec tous les obj.ets visibles qu’ü
contient, ne nous suffit plus. Des aspirations surnaturelles nous agitent. Des voix
profondes nous disent que nous allons vers
des rivages incomparables ; elles nous di^
sent d’avoir confiance, d’espérer et d’agir
dans la paix et l’amour. Et, dans la mesure nîême, où la foi, l’espérance et l’amour
nous animent, nous progressons dans la
vie impérissable et plus vivante.
Aux abords d’un château du Piémont,
il est une allée de vieux saules. Dans le
tronc évidé de chacun de ces arbres pousse
un jeune chêne. Le vieux saule vit encore,
mais le jeune chêne planté à son intérieur
plonge ses racines à travers lui et va se
nourrir de la substance du sol qui lui est
destinée ; il s’en nourrira jusqu’à ce que
la vie soit épuisée dans l’arbre auquel il
survivra. Symbole frappant du rapport qui
existe en nous entre la vie que nous perdons et celle que nous retrouvons et voyons
grandir sans fin. Ces deux vies coexistent
d’abord. EUes sont concentriques. La plus
intérieure n’apparaît qu’après l'autre,
mais elle seule possède le germe de la vie
impérissable vivifié par un contact conscient avec le lEHeu vivant. Et, depuis lors,
ce germe croît et transforme lentement
notre vieux cœur pétri du limon de la
terre. Un monde nouveau s’ouvre désormais à notre regard spiritudl ; il nous révèle des splendeurs insoupçonnées, des richesses incoAnues.
Que dirons-nous de cette,vie qui ne soit
au-dessous ou à côté de ce que le croyant
pressent ou entrevoit ? Que dirons-nous
qui ne soit imprécis et insuffisant, mais
non absurde, ni ridicule, ni faux ? Ce ne
sont pas des chimères spirituelles. Ce sont
des réalités indéfinissables pour notre vo«aibuJeiire, si neuves et si originales qu’elles
nous paraissent incompréhensibles, tandis
qu’elles ne sont qu’inexprimables. Mais
nous avons une représentation humaine de
cette vie vraiment vivante : Jésus le-Christ,
le Fils du Dieu vivant. Il est le gage et
la promesse qu’elle est offerte à tous les
hommes. Il en a manifesté les caractères
essentiels qui peuvent nous la rendre désirable dans l'harmonie de son âme, dans
la transparente pureté de sa conscience,
dans l’intensité de ses compassions, dans
l’ardeur de ses espérances, dans sa confiance filiale, dans son optimisme vainqueur, dans sa passion rédemptrice, dans
le rayonnement de sa beauté morale, dans
la force créatrice de son amour. La vie
vraiment vivante est dès à présent la vie
de Jésus le Christ.
C’est toujours à Jésus que nous ramènent les chemins de la vie quand nous en
cherchons la direction idéale. Il est au lieu
de croisement de toutes les routes pour
nous montrer la direction à suivre. Il nous
est impossible de l’éviter, dès que . nous
l’avons rencontré une fois. Il faut nous
rapprocher de lui ou nous éloigner de lui.
Nous n’alons vers un autre but que pour
le fuir, lùi. Il est au centre de notre vie.
Il est présent dans le cœur des croyants
et dans le oœuj- des incroyants qui ont vécu
dans le rayonnement de son action. Il est
le pôle attractif des uns, le pôle répulsif
des autres. Ce n'est pas pour un nouvel
idéal, impossible à définir et à distinguer
de l’idéal donné dans l’Evangile, que l’incroyant s’agite. Non. C’est pour se soustraire à ce vieil et toujours jeune idéal
révété.en Jésus. C’est contre le Christ, contre son,influence, contre sa grandeur, contre son règne qu’est inconsciemment dirigé
tout le train de guerre de l’incroyant. C’est
par raison de cœur qu’il est incroyant, et
Cette raison n’est pas celle de l’amour. Ce
n’est pas la raison qui nie pas plus que
ce n’est elle qui affirme. C’est le cœur qui
refuse de se donner, parce que le cœur
veut sauver sa vie et qu’il la perdra. En
se donnant à la vie vraiment vivante, il
se ærait renoncé, c’est vrai, il aurait perdu
jsa vie, mais il l’aurait retrouvée, enrichie
’.par l’union intime et indissoluble avec la
plus vivante personnalité qui ait jamais
vécu sur la terre, qui vit à jamais dans
, les cieux. Mais, et c’est là notre espérance
suprême, le Christ animant les croyants
triomphera par l'amour de toutes les résistances humaines et élèvera toutes les
âmes à la vie impérissable et parfaite, car
l’amour est tout puissant par le sacrifice.
V Ernest Rostan.
Le major Odin, d’Angrogne.
Nous avons rappelé, il y a quelque temps,
l’existence agitée, mais non sans gloire,
d’Etienne Bertin, qui fut le principal personnage d’Angrogne dans la deuxième moitié du 17.me siècle. On peut bien assigner
le second rang à son beau-frère Pierre Odin.
Le nom Odin, d’origine germanique ou
Scandinave, a sans doute été apporté jusque dans nos montagnes par les Langiobards, pour lesquels il représentait le héros national divinisé.
La plus ancienne trace dans nos Vallées
en est. le nom de Villar Aldino ou.Pra Oudin, qui est devenu avec le temps Prustin
et enfin Prarustin. Mais le nid d’où ont
essaimé les quarante et plus de familles
qui porteni actuellement ce nom est le hameau des Odins, placé au cœur du vallon
d'Angrogne, à deux pas de la châtaigneraie de Chanforan, et à 5 minutes de la
Ghieisa dla tana. Au nombre de ceux qui
y vivaient au commencement du lîmie siècle, se trouvait Jean Odin, mort peut-être
de la peste, et en tous cas avant 1638, laissant deux fils déjà influents dans la com'mune : ü ComewJnhüe Stefano, qui fut syndic à plusieurs reprises, et ü ComendabUe
Davzele, secrétaire d’Angrogne au moins
dès 1651. Nous n’avons pas trouvé le nom
de sa femme, la mère de notre héros.
Daniel Odin était déjà mort en 1667,
laissant quatre fils, les Comendabüi egregîo
M.r Pietro, Stefano, BaHdomeo e Davide.
Parmi leurs sœurs, rappelons madame
Marguerite, qui épousa le pasteur de la
paroisse, Jean Michelin, et mourut dans
l’année tragique 1686.
Outre les bienâ qu’il hérita de son
père, Pierre en acquit plusieurs de ceux
qu’avaient laissés les familles disparues
lors de la peste. En 1674, il était propriétaire aux Odins et environs (Jouves, Fessons, Combalet), au Vëngie, à Carlevà, à
Ca dar Bec, au Parias, à la Peefaiera. Il
avait une vigne au Piantà, un fourest à
Coutaroun, au Bagnaou et au Peiroun de
l’Arcia.
* Il épousa, en 1659, Madeleine, fiUe ae
Laurent Buffa et de Marguerite Rivoire ;
sa sœur aînée, Jeanne, avait épousé Etienne
Bertin, déjà nommé. EUes eurent 200 1.
de dot chacune, ainsi que leurs deux autres sœurs. Madeleine Odin mourut en novembre 1675, laissant cinq jeunes orphelins : Daniel, Jean, Marie, Laurent et
Marguerite.
Odin se remaria, peut-être dès avant
l’exil, avec Marguerite Bertot, qui lui apporta en dot 200 1. et une vi'gna sous Roccia ManéouA ; BUe lui survécut.
Le Conseü communal se composait alors
d’un certain nombre de consuls ou conseillers, ayant à leur tête deux syndics, toujours pris l’un deçà, l’autre au-delà du
Vëngie, division remontant au partage
qu’en avaient fait, plusieurs siècles auparavant, les seigneurs de Luserne.
La partie haute, dite la Seigneurie de
' Mômbron, avait en 1676 Pierre Odin pour
syndic, tandis que son beau-frère, .Etienne
Bertin, était syndic pour la partie inférieure, appelée la Seigneurie de Nice et
CampiUon. Ils entraient en fonction le 2
février, jour de la Chandeleur, les conseillers à NoëL — 'A partir de 1682, Pierre
Odin fut lussi ancien de son quartier.
Nous ne savons rien de lui au cours des
luttes sanglantes de 1686 ni pendant les
trois années d'exil. En tous cas, il prit part
à la Rentrée, comme simple combattant,
laissant le commandement des Vaudois
d’Angrogne à trois capitaines, plus jeunes
que lui, Laurent Buffa, Etienne Frache et
Michel Bertin, son neveu.
Mais la considération dont ü jouissait,
et la vaillance dont il avait sans doute
donné maintes preuves lui valurent un
honneur plus grand encore. Le 2 septenabre 1689, à l’occasion du serment de Sibaud, lorsqjue fut créé le grade de major
pour donner un aide à Turel et à Arnaud
dans le commandement général, .au Heu de
promouvoir un des 19 capitaines, ce poste
de confiance fut offert à Odin. Depuis lors,
il contresigne les lettres officielles écrites
par Arnaud, durant le siège de la BalsiHe,
il accompagne son chef auprès du Duc, auquel ils apportent le courrier pris sur les
Français à Sestrières et il entend de la
bouche du Souverain les belles promesses,
qui ne devaient pas être maintenues.
L’accord était conclu avec le Duc, œaia
la guerre avec la F’rance continuait avec
acharnement. Odin, en qualité 'li’ancien,
était député d’Angrogne au synode de 1694,
en même temps que son grade dq Major
des VaUées, reconnu par le Duc, l’appelait
à exposer sa vie contre les troupes de
Catinat. ''
La paix, signée à Ryswick en 1697, ne
fut pas de longue durée. En 1700 éclata
la longue guerre de succession d’Espagne,
au cours de laquelle, à la fin de juin 1704,
la PeuiUade occupa la Vallée de S. Martin,
S. Germain et iPramol et voulut traverser
Angrogne pour s’emparer du Val Luseme.
C’était le l.er juillet. Odin accourut à la
tête des hommes qu’il put réunir et se
posta sur le Bal de la Vachère, appelé de
nos jours lè Castelet, position déjà signar
■ lêé’par mairit combat èri 1655,1663 et 1686.
Le major. Odin fit des prodiges de valeur contre les forces prépondérantes de
l’armée française, jusqu'à ce qu’il reçut
une blessure très grave à la tête. Dès qu’on
put le faire, on le mit en sûreté, avec l’assistance du chirurgien Goanta on l’apporta
chez lui, aux Odins, où le pasteur Laurent
Malanot vint lui apporter les consolations
de la religion. Comme son état empirait,
il dicta son testament au pasteur, en l’absence du notaire, devant plusieurs témoins,
parmi lesquels le capitaine Laurent Buffa.
C’était le isoir. du 2 juillet, aile ore 20 ;
le mourant était étendu sur un peu de
foin dans sa cuisine donnant sur la galerie. Il lègue à la Bourse des pauvres 16 l.<
rappelé sa première femme, dont il lui
reste un fils, messer Giovanni, et une’ fiHe,
Marie, mariée en 1694 à David Catre, et
qui a eu 1XK)0 1. de dot. De son épouse aotueUe, il a un fils, Barthélemi. Ses autres
enfants, Daniel, Laurent et Marguerite,
avaient sans doute péri dans la lugubre
année 1686.
Son frère aîné, héritier des qualités militaires de son père, était Heutenant en
1710 ; mais peu après, il commença à vendre à droite et à gauche ses propriétés,
puis à voyager. Il avait épousé, le 8 décembre 1694, Susanne Pinier, feu le S.r
Samuel, chirurgien de Nyon, en Suisse.
C’est sans doute ce qui l’attira dans ce
pays, d'où ü revenait en 1719. Son humeur aventureuse passa à ses enfants.
Pierre, né en 1695, époux en 1725 de Marguerite, fiHe du capitaine Buffa, mourait
en 1746 à la Tour de Londres, nous ignoirons dans quelles circonstances. Jeanne,
née en 1698, mourait à Suse en 1749.
C’est le S.r Barthélemi, le fils cadet du
major, qui a continué la Ugnée de son père
dans le hameau des Odins. J. J.
Vedere in
4* pagina il
ülalmio ielle PililillaziDiil
della Libreria «LA LUCE».
2
II HIP HE DE DOCH DI MiGE
Il s’est réuni le 14 courant. C’est le second Camp Unioniste qui s’est réuni dans
cet endroit, et il marque un progrès réel
sur le premier, soit comme durée, soit comme programme,, soit ¡pour le nombre des
participants, ¡Et le progrès est dû aussi
à l’infatigable activité du pasteur Lodovico
iVergnano et de l’avocat Cesare Gay, les
organisateurs de cette belle réunion.
L’endroit est vraiment magnifique : un
petit village a:\ix maisonnettes blanches au
pied du promontoire, escarpé de Monte
Marcello où les eaux de la Magra viennent ,
se jeter dans la mer. Et en face se déroulent les majestueuses Alpi Apuane, toutes
blanches de marbre ; puis à leurs pieds la
plaine florissante de la Lunigiana, où se
détachent les villes de Sargana, de Carrara,
de Massa et des centaines de maisons épeirses par la campagne ; et enfin la longue
côte de la mer, ourlée de la ligne brune
des bois de pins, dé la ligne blanche des
ondes: un panorama magnifique, inondé, en
ce jour de Pâques, de soleil et d'effluves
printaniers.
Et c’est dans ce décor qu’eut liieu le
Camp. Les participants furent une quarantaine avec une moyenne d’une vingtaine par jour, parmi lesquels nous citons
les professeurs Falchi et Attilio Jalla, l’ingénieur Eynard, membres du Comité National ; les secrétaires généraux Gay, Sibille, IDe Nicola ; les pasteurs Eertinatti,
Vergnano, Ghiselli, Castiglione ; les avocats G. E. Meille et Berillo ; le prof. Silvio
Pons et de jeunes unionistes venus de la
Lombardie, de la Toscane, de Rome, de
l’Italie méridionale. Et les journées passèrent rapides et joyeuses entre études, méditations, discussions, promenades, courses
en barques, et en un sentiment d’affectueuse fraternité, unissant tous les participants comme en une seule famille.
Le matin, après déjeuner, les Campistes
se réunissaient pour un petit cidte dirigé
par le prof. Falchi. Puis suivaient les études, qu’on reprenait après-midi ou le soir :
le prof. A. Jalla exposa les courants éducatifs en Italie durant le ^Risorgimento )Vazionale, choisissant comme figures typiques
Lambruschini, Mazzini, D’Azeglio ; le prof.
Pons lut quelques Carmi de Pascoli ; M. De
Nicola traita du nom et des directions religieuses des A. C. D. G. ; M. Favellini parla
du ^Bulletin Uniomste ; l’avocat Gay exposa
l’œuvre des A. C. D. G. italiennes durant
ces derniers trois ans ; le prof. Sibille
énonça quelques idées au sujet de l’orpanisation unioniste nationale. Toutes les études furent suivies de discussions vives et
intéressantes.
Dans les matinées du Vendredi Saint et
de Pâques, l’avocat G. E. Meille, avec une
profonde inspiration religieuse, commémora la mort et la résurrection de Jésus,
mettant en évidence leur valeur essentielle
pour la vie de îesprit. Et le soir de Pâques les Campistes se réunirent pour la
célébration de la Sainte-Cène. Ce furent
des moments de profonde émotion religieuse, qui laissèrent des traces inoubliables dans chaque participant.
Maintenant les Campistes se sont quittés pour retourner à leurs occupations resI>ectives. Mais le lien de fraternité qui les
a unis et l’inspiration religieuse qui les
a mûris demeurent, et vont témoigner de
la bonté de ces Camps Unionistes pour la
formation de la foi et du caractère de notre jeunesse. a. .7.
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Frugiude — Corso Porta Nuova, 24 - Milano (12) — Telefono N. 53-4)1 — Corrispondenza : Casella Postale 792 — Tdogranuni : Eco Stampa.
Echos du Zambèze.
La moisson attend les moissonneurs ;!
Des six stations du Zambèze, cinq sont
en souffrance faute d’ouvriers. Séshdké attend, depuis avril 1926, le successeur du
regretté A: Lageard. M.me Lageard a vaillamment continué l’œuVre de son mari jusqu’en ¡février dernier. Elle. rentre ces
jours-ci en ¡Europe pour voir, avec ses quatre grands fils, quelles dispositions elle doit
prendre pour ravenir.
Le docteur Reutter, aidé de M.Ue Ferrier,
s’efforce de cumuler les fonctions de ntissionnaire à Séshéké, tout en réorganisant
l’œuvre médicale à laquelle le Gouvernement a promis son généreux concours.
L’internat de jeunes filles que M,Ues Dogimont et Giugles ont été autorisées à fonder est encore à l’étude. Celui de Mabumbu
a été inauguré en janvier, mais M.lles Saucon et Graziella Jalla, seules à la tâche
i>a,rmi les titulaires de stations et directrices d’internat, sont débordées,d’ouvrage.
Les mis.sionnaires de Lealui et de Lukona, quoique fatigués par cinq années de
Zamibèze, liésitent à rentrer vu le manque
de renfort. Les Seguin vont prendre leur
premier congé et le florissant internat de
garçons qu’ils ont fondé . en 1925 devra
peut-être se clore en leur absence. Mi, Roby
Coïsson a dû éç^ourter son année de stage
à Sefula pour se préparer à diriger l’importante station de Lealui pendant le congé
de son titulaire. Et voici ce qu’écrit M. A.
Jalla, en date du 23 février :
«Comme toujours, le travail nous déborde. En plus de divers manuelis à préparer, d’un recueil de cantiques à compléter, le départ de Roby Coïsson nous laisse
la responsabilité de 2iC4) élèves de l’école de
station à ajouter a.ux prédications, catéchismes et réunions multiples. M.me Jalla
a heureusement pu se charger du soin des
malades et de la correspondance avec les
annexes pour les que.stions scolaires. Nous
avons 13 annexes, et on travaille à la 14.me.
Nous avons inspecté les églises et les écoles de Nalolo, Siloana et Senanga, quatre
heures de Zambèze au-delà de Siloana ; nous
avons remonté son affluent, le Lueti, ofi
une nouvelle annexe est en voie de fondation. Litianyana, cousin du roi, est le chef
de cette région, les Portugais l’ayant cliassé
de leur territoire. Nous y avons été à la
demande du Gouvernement, et la population nous a très bien reçus ; âls sont si
heureux d’avoir bientôt une église, qu’ils
ont aussitôt commencé à rassembler les
matériaux. Ignorance et superstition y régnent encore en maîtresses absolues, etc. ».
Tous ces appels se passent de commentaire.
Le 24 mai, le candidat Bfurger, destiné
au Zambèze, sera consacré ,à Dombresson.
La consécration de Jean Lageard, à Tarre
Pellice, suivra de près. Mais qu’etst cela,
pour tant de gens q^ü réclament des ouvriers ? Oh jeunes gens des Vallées, le Maître de, la Moisson réclame votre concours.
N’entendez-vous pas sa voix ?
Louis Jalla, missionnaire.
Madame FRÉD. CHURCHILL.
Nous recevons d’Amérique la triste nouvelle du départ de M.me F. Churdiill, de
Bbston.
Cette fervente amie des Vaudois a été
pendant longtemps l’âme du Comité Vaudois de Boston, la mieux renseignée de ce
qui avait lieu dans les Vallées et dans notre œuvre d’évangélisatïon. Efie a visité
plusieurs fois l’Italie, et nous nous rappelons avec reconnaissance sa dernière visite,
qui eut lieu il y a trois ans. Elle fit un
séjour de trois mois à La Tour, avec sa
fille, et se rendit jusqu’à Prali. Elle quitta
l’Italie pour se rendre en France, qu’éUe
aimait aussi> beaucoup ; elle visita, en venant de Cannes, l’Asile de Bordighera, auquel elle s’était affectionnée, et retourna
à Boston.
I^a maladie qui devait la conduire au
tombeau, l’obligea à se retirer du Comité
exécutif, mais sa fUle prit sa place. Au mois
de février Dieu l’a rappelée à Lu|i'. Cè dé
part laisse un grand; vide dans le Comité
de Boston et dans les rangs de nos amis j
nous souîimtons que d'autres prennent sa
place et que la tournée de M. Guido Comba
contribue à obtenir ce résultat.
Nous exprimons à Miss Churchill notre
vive sympathie chrétienne. C. A. TiîqN.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION PQUa LES COLLtOES VAUOOIS.
Listes précédentes L.
M.mes et M.rs :
Veuve Noélie Malan, Turin »
In memoriam prof. N. Toum:
Alice Tourn, Milan, L. 100 Gustave Tourn, Id., 100- Emile
Tourn, Salto, 100 - Nella Tourn,
Milan, 100 - Flora Tourn, Id.,
59 - Eline Tourn, Id., 50 Elisa Tourn, Id., 50 = »
Arthur Peyrot, Gênes »
Adolphe Mûris, Milan »
Pref. Giosuè lEalrna, Pi'gnerol »
L. G.) Luserne Saint-Jean »
Marie Costabel, Id. »
L. C. M., par M. Arthirr Muston »
Cav. dott. Ettorre, Milan »
Attüio Arias, pasteur »
C. D., Livourne »
R. S., Id. »
Henri Jahier, Saint-Germain »
Alexis et Marie Restan, Frali,
en souvenir de leur mère »
Eléonore Caffarel, Saint-Jean »
82.557,80
l.OCD,—
550,
100,
100,
100,
50,
50,
100,
100,
100,
50,
50,
50,
50,
50,
(A suivre).
Total L. 85.057,80
ANGROGNE. Le dimanche de Pâques le
temple de Saint-Laurent offrait un coup
d’œil qui nous rappelait les anciens temps
où le monde ne trouvait plus de place dans
les grandes occasions. Qu’il faisait bon de
voir toutes ces coiffes qui, hélas ! ne sortent plus souvent des armoires. Ah ! pourquoi les assembl,ées ne sont-elles pas toujours aussi nombreuses qu’elles le sont à
Pâques et à Noël ! La chose serait bien
possible. Et qu€(l encouragement pour le
Pasteur et les membres d’église réguliers !
Le nonabre de ceux qui s’approchèrent
de la Table du Seigneur a été très encourageant aussi.
La Chorale, dirigée par M.me Pons, nous
a chanté un chœur d’occasion, bien réussi
malgré le nombre restreint des choi'alistes.
Un merci à ces aimables chanteurs pour
ce chant, ainsi que iiour celui très émouvant chanté le Aréndredi Saint, à l’occasion
de la réception des catéchumènes.
— Dans l’après-imidi a eu .lieu, au Serre,
le service qui se tient habituellement le
matin, suivi d’une « séance récréative » offerte par les jeunes, fiUes et garçons, qui
ont suivi les cours de langue anglaise donnés à l’Union des jeunes gens par M.(He
Gaydou. Il y eut même une récitation en
anglais. Public très nombreux (150 jjersonnes environ).
— Samedi, 16 courant, eut lieu la bé
nédiction du mariage de Jourdan Lauris
avec Joséphine Coïsson. (Quartier CoïssouRicca). A. D. M.
LA. 'FOUIR. Les cultes de la Semaine
Sainte ont réuni des auditoires extraordinairement nombreux : dans le temple des
Coppiers, le Dimanche des Rameaux, mec
service de Sainte-Cène (coupe commune);
le JeïuM Saint, au soir, dans le temple neu/(
culte liturgique avec un deuxième service
de Sainte-Cène (coupe individuelle) et 150
communiants, au bas mot ; culte du Vendredi Saint — et .réception des catéchumènes — avec un discours touchant et impressif de notre Pasteur, qui a dû remuer
profondément les cœurs et les consiciences
des jeunes recrues ; culte de Pâques avec
un temple bondé comme on ne le voit que
les jours d’ouverture du Synode et où des
dizaines d’auditeurs ont dû rester debout
dans les couloirs. La cérémonie est rehaussée par l’exécution d'un beau chœur de
circonstance, .chanté par notre Chorale.
Distribution de la Sainte-Cène (coupe commune) avec 200 participants environ. Avec
les communiants des Côppilers et du Jeudi
Saint, voilà donc 450 personnes environ
qui ont pris part à la Sainte-Cène. Nous ne
disons pas que ce soit là un thermomètre
infaiUiblè de la Bp^iritualité de l’éghse, mai.
le fait est des plus réjouissants et fait
bien augurer de la paroisse.
Autre fait réjouissant et significatif :
la collecte faite à l’issue du cuite de Pâques,
à la porte du .temple, en faveur de l’Bvan-;
gélisation, a donné le joli total de L. 860.
Lundi 25 avril, à 20 h. 30, dans la"
salle de l’Armée du Salut - Via Vittorio'
Emanuele - aura lieu une réunion spéciale.^
présidée par le major W. Alex. Ebbs, chef;
territorial, accompagné par l’adjudant Sa-;,
sen, secrétaire des œuvres de la jeunesse.
NEW-YORK. Le 10 février décédait, à
l’âge de 78 ans, M. Antoine Garrón, natif <
de la Ville de Prali, favorablement connu;
dans la colonie et qui eut une vie des plus,
actives. j
Son fils Henri désire remercier, par le
moyen de TEcko, toutes les personnes qui
ont pris part à ses funérailles et en particulier ceux qui ont pris soin de lui durant sa longue maladie.
PRARUSTIN. Actes litui^iques du trimestre janvier-mars li927. Ba.ptêmes\ Gaudin Nelda de César (Ciabot bas) - Pagefe
Oreste d’Emest (Ciusa) - 'Pons Olga de
Lévi (Vernei) - Clmrvet lima et Cle.lia de
François (Rua de Prarustin) - Gay Valdo.l
Vittoria et Félix d’Emmanuel (Buffe) Bianciotto Remo et Délia de Frédéric (La
Lia) - Bouchard Attüio Michel feu Jacques!
Henri (Ciarvet).
Mariages : Chanlforan Henri (Romans))
et Pa.gtore Adelphine (Pracoustans), le 161
janvier - Rostagno Emile (Pianots) et Zuc- '
caro Emma (Prapistoun), le 19 mars. ^
Ensevelissements : Gaudin Marie, femmei
de Avondet César,, juge de paix, 66 ans ;
(Poli), le 9 janvier - Martinat Augustin,
73 ans (PIrima), le 13 janvier - Gaudin
Lévi, 33 ans (Pralarossa), le 17 janvier Gaudin Caroline, femme de Avondet Paul, ;
68 ans (Rua de Prarustin), le 18 janvier
Avondet Jeanne veuve Gardiol, 70 ans i
(Ciarvet), le 26 janvier - Rodet Aiexan-^
dre, mari de Gaudin Anna, 67 ans ('La
Rina), le 27 janvier - Gaudin. Jean .Louis,
facteur rural, mari de Forneron Marie, 54
ans (Molere), le l.er mars - Constantin
Jacques, mari de Beux Catherine, 72 ans
(Coularei), le 2 mars - Bouchard JacquesHenri, mari de Marino Marie, 54 ans (Ciar- ;
vet), le 4 maris - Avondet Paul, veuf de .
Gaudin Caroline, 68 ans (Rua de Prarus- ;’
tin), le 6 mars - Roman Paul, mari de Pasquet Marthe, 81 ans (Cardouna), le 10 |
mars - Constantin Susette, veuve de Constantin Michel, 83 ans (Ciusa), le 20 mars
- Pasquet Henri, 74 ans (Nel), le 29 mars
- Bleynat Henri de Jacques, mari de Gardiol Pauline (Ixrmbarda), le 31 mars.
— Le Dimanche des Rameaux notre église'
a eu la joie d’admettre dans son sein 29
jeunes frères et sœurs, qui ont fait leur
première Communion le jour de Pâques.
A ces deux solennités, auxquelles assistait
beaucoup de monde, les cultes ont été rehaussés par l’exécution de quelques chœurs
de circonstance de la part de la Chorale
«11 Risveglio », sous la direction de'
M. Vicino.
Dans une réunion — très intéressante
de l’après-midi du Dimanche des Rameaux, les mères de famille et les jeunes
filias unionistes de la paroisse ont souhaité
la bienvenue dans l’église aux nouvelles,
recrues. A. J.
RODORET. Au cuite du Vendredi Saint,
10 catéchumènes ont été reçus dans l’église
et admis à la SaintesCène : une bonne
assemblée a pris part à l’émouvante
cérémonie.
Le jour de Pâques le temple était littéralement bondé ; plus de la moitié des présents s’approchèrent de la Table Sainte, et
le culte, édifiant, laisse dans tous les participants un doux souvenir.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
'Aiprès sept ans de séjour à l’Asüe, IDièu a
rappelé à Lui M,me Amélie Mourglia fée
Liischer, veuve du major Mourglia, de
Rorà. Elle a beaucoup Souffert, avec une
grande résignation ; son départ a été pour
eUe une délivrance.
— Nous avons reçu les dons suivants
3
MfS
k
}*'?
pour l’œuvre : M. Héli Bertalot, pasteur,
P L. 25 - M. B. A^ondet, 20 - M. F.,Peyronel,
en souvenir du chev, D. Peyronel, 50 - RI
G. R.» 50 - M.nie Leidheuser, en souvenir
de M.me Judità Rostan, 150 - M.me Gardiol, en souvenir de sa sœur, liOO - M.me
David Comibe, Colonia Valdense, en souvenir de son mari, originaire de Saint-Germain, 110 - M. Alexandre Pastre, Colonia
(Valdense, Il - M. J. P. Long,,Id., llOi - M.
Henri Plavan, Id„ 66 - - M. Alphonse Griot,
Id., 44 - M. Louis Jourdan, Id., 400 - M. J. P.
Maurin, La Paz, 22 - M. Henri Travers, Id.,
22 - M. Pierre Maurin, Id., 44 - M. Etienne
Ricca, Id., 55 - N. 'N., La Tour, 6.
(Nous exprimons à tous ces chers amis
notre plus vive reconnaissance, en les remerciant cordialement. C. A. Tron.
SAINT-JEAN. Une nornbreuse assistance
entourait, le jour du Vendredi Saint, les
28 catéchumènes, 16 jeunes filles, dont une
provenant du catholicisme, et 12 garçons,
qui allaient être confirmés et reçus comme
nouveaux meusbres d’église.
Après un discours de M. Tron, riche en
enseignements, la solennité de la cérémonie a été rehaussée par le chant d’un beau
chœur à deux voix de la part des Unionistes.
— Le dimanche de Pâques, journée
éblouissante. I.je temple rqgorgeait de fidèles venus de tous les quartiers de la paroisse. Ce n’e,st qu’en ajoutant de nombreux bancs et chaises isupplémentaires
que presque tout le monde a pu prendre
place. Le message du Pasteur, ce jour-là,
était : « Christ est vraiment ressuscité ».
La Chorale, maintenant forte de plus de
510 voix et dirigée par M. le prof. A, Tron,
a concouru à l’édification de l’église en
exécutant à la perifection, ou peu s’en faut,
un chœur de Mendelssohn, que le public
a vivement apprécié.
— Mercredi, 13 courant, a eu lieu l’ensevelissement de Frache Augmte, âgé de
71 ans, décédé à l’Asile des Vieillards. Notre sympathie à la famille en deuil.
1
— Nous apprenons que le notaire,
M. l'avocat Umberto Eynard, ^^ent d’être
transféré à Luserne Saint Jean ; et nous
voulons le féliciter et lui souhaiter une
nombreuse clientèle. x.
IVoiivelIcif de la Semaine.
Italie. La Vlll.me foire internationale de
Milan a été inaugurée le 12 courant, à la
présence du Duc de Bergamo et des autorités de la Ville. Plus grandiose encore que
l>ar le passé, elle constitue une vraie petite ville qui est, pour ainsi dire, éclose
par enchantement sur l’emplacement de
l’ancienne « Piazza d’Armi », avec une centaine, presque, de constructions en maçonnerie, dont quelques-unes sont de vrais palais. 14 Etats y sont représentés, et les
exposants sont au nombre de 6.0CO.
Elle a été visitée aussi, le 18 courant,
par r/(ow. Mussolini, qui a passé les quelques jours de repos qu’il s’est concédé à
I occasion des fêtes de Pâques, à Milan.
II s est particulièrement intéressé au Stand
de 1 agriculture et à ceux des plus renommées ¡fabriques nationales d’autos. Accueilli
avec enthousiasme, il a manifesté sa satisfaction à 1 organisateur de la grandiose
manifestation, l’ing. PimiceUi, avec l’espoir
qu’il y ait, chaque année, un progrès réel
et remarqxiable.
— Etranger. Un budget eoæeptûmnel est
celui que le Chancelier de l’Elchiquier a présenté, pour l’approbation, à la Chambre
des Communes. En voici les chiffres : aux
entrées, 834.800.(X)0 livras sterling, contre
833.4i00.000 aux sorties, avec un actif de
presque 140 millions de lires. Si l’on pense
que ce budget vient après la terrible grève
de l'année passée, qui a duré plus de 7
mois, on ne peut pas ne pais admirer un
peuple qui fait de tels efforts pour arriver
à clore avec un Ixmi un budget si formi^fclle, se montant à 84 milliards de lires
italiennes !
— Ije comte Manzoni a été envoyé, en
i qualité d’ambassadeur, à Paris, et il vient
d’être reçu par le président de la république, M. Doumergue, auquel il a présenté
les lettres de créance de S. M. le Roi d’Italie. On a prononcé, de part et d’autre, de
bonnes paroles qui seront, nous l’espérons
sincèrement, suivies de très bons résultats
dans les relations réciproques des deux
grandes puissances méditerranéennes.
— Les Soviets ont envoyé une note de
protestation contre le Gouvernement de
Pékin, au sujet de l’invasion et des per
quisitions faites à l’ambassade russe. Ils
ont même posé, pour la reprise des relations diplomatiques interrompues, des conditions à remplir ; celles-ci, entre autres :
1" éloignement immédiat des soldats chinois qui président actuellement le siège de
l’attaché russe à iPékin ; 2" mise en liberté
de tous ceux qui ont été arrêtés ; 3° restitution immédiate de tous les documents
séquestrés. Mais la Chine sera-t-elle disposée à accepter ces conditions péremptoireSj
étant donné qu’elle assure d’avoir en main
des documents très compromettants sur
l’activité des envoyés de Moscou ?
— Après quelques semaines de pourparlers, les cinq puissances de l’Entente
S8 sont mises d’accord sur l’envoi, au Gouvernement cantonáis, d’une note collective
sur les (faits de Nanking, dont nous nous
sommes occupés en son temps. Cette note
exige : la punition des chefs des troupes
qui ont commis les meurtres, les violences
et les dommages déplorés ; des excuses of- •
ficieUes, par écrit, de la part du général
en chef des nationalistes ; la promesse formelle de s’abstenir de toute violence, à l’avenir ; réparation complète, enfin, des dommages subis par les résidents étrangers,
pendant les faits mentionnés. Le Gouvernement cantonáis, pour gagner du temps,
a répondu séparément aux cinq puissances
qui avaient envoyé la note précédente, et
attend une contre-réponse qui ne sera pas
définitive non plus, mais qui demandera
une réplique, et ainsi de suite.
— Nous avons écrit autrefois que c’est
l'heure de l’aviation: en effet, outre les
nombreuses initiatives que l’on connaît
déjà, voici ce qu’annoncent, depuis l’Amérique, les correspondants de nos journaux
politiques : la préparation de cinq on six
appareils qui s’apprêtent, indépendamment l’un de l’autre et pilotés par les meilleurs « as » américains, à traverser en un
seul trait l'Atlantique, de New-York à Paris. La France, à son tour, se prépare très
activement pouïr le même vol; ce qui fait
que nous assisterons bientôt à ce dueli magnifique entre la nation la plus riche et
celle qui a, peut-être, le plus d’amour-propre : à qui la victoire ?
—■ Une crise politique a éclaté en Lithuanie, où le Gouvernement du président
Woldemares a été battu à la Diète par 10
voix contre 30. La cause de la votation a
été l’arrestation advenue, malgré les prén
rogatives parlementaires, d’un député socialiste. Il est probable qu’on doive en arriver à une dictature militaire.
— Un autre Gouvernement en crise et
qui a dû démissionner, est celui de la Y ougoslavie : celui qui lui succède a été formé
en très peu de temps et sur des bases apparemment plus larges et par conséquent
plus solides.
— L’état de santé du roi Ferdina^td, de
Bulgarie, n’offre désormais plus de préoccupations, et l’on peut considérer le roi
comme hors me danger: ce qui a un peu
tranquillisé les divers partis politiques du
pays.
— Un désastreux cyclone s'est abattu
sur le Texas, où des vilages entiers ont
été complètement détruits ; les morts somment à 300 et les dommages sont très considérables aussi.
— Tandis qu’un tremblement de terre
a jeté la terreur dans le Chili, le Maroc
espagnol a été dévasté par un ouragan formidable et d’une violence exceptionnelle,
sur la côte, spécialement. Plusieurs navires
ont été lancés sur le rivage par la furie
de la tempête, et d’autres sont coulés sans
qu’on pût en secourir les équipages. Le
nombre des victimes n’est pas encore
connu. De Riverai s’est immédiatement
rendu sur place, malgré les dangers.
P- .?•
Nouvelles religieuses et faits divers.
La croix à M. Albin Feyron. Paris, 25
mars 1927. L’Armée du Salut, si souvent
à la peine, vient d’être à l’honneur. Aussi
le Palais de la Femme, cette admirable
maison qui reçoit et protège plus de 800
jeunes filles. isolées dans Paris, était-il illuminé comme pour un jour de fête.
Au cours d’une réunion du Comité d’honneur M. Georges Rissler, président du musée social, l'emit, au nom du Président de
la République, la croix de la Légion d’honneur à M. Albin Peyron, commissaire général de TArmée du Salut.
Redire ,1a portée de l’œuvre entreprise
par M. et M.me Albin Peyron, c’est redire
combien de miséreux, de sans-taudis ont
trouve de réconfort, grâce à leur inlassable dévouement.
La Légion d’honneur, faite pour honorer
ceux qui la portent, sera honorée elle aussi
de compter dans son sein un homme qui
donne toute sa vie à la grande misère
humaine. {Le Journal).
Etats-Unis. L’orateur religieux qui a eu
le plus d’omditeurs. On a dit très justement que la T. S. F. rendrait toute sa valeur à l’art oratoire qui avait subi une
éclipse, à cause de la grande presse, au
cours de la dernière génération. La puissance d’action des orateurs religieux se
trouve singulièrement accrue depuis quelques années, à cause de ,1a radiophonie.
Qu’on en juge par la réputation de l’actuel
président de la Fédération des Eglises du
Christ aux Etats-Unis, le pasteur docteur
S. Parkes Cadman, dont on estime que les
auditoires oscillent, chaque dimanche, entre
un et deux millions d’auditeurs.
Bien’ avant qu’on parle de T. S. F., il
était l’orateur attitré de l’U. C. de J. G. du
quartier de Bedford à Brooklyn, N. Y. Il
vient d’y reprendre son ministère, chaque
din^nche, à 15 h. 30. Les six plus grandes
stations de T. S. P. du centre et de l’est
des Etats-Unis transmettent son discours
aux foules avides de l’enteqdre, du Canada
jusqu’au golfe du .Mexique et de l’Atlantique au [Pacifique.
Il n’est pas impossible que d’ici quelque
temps les amateurs de T. S. F. asiatiques
et européens entendent lêgulièrement le
grand orateur religieux de l’Amérique du
Nord.
***
H: h:
Angleterrk. A l’occasion du cent-vingttroisième anniversaire de la Société Biblique Britannique et Etrangère, un grand
meeting avait été organisé au GuidhaU. Le
Lord Maire, venu dans son carrosse avec
sa suite, y assistait. Il a déclaré qu’il ne
pouvait imaginer ce que serait rAngleterre
sans la Bible, dont l’influence est aussi
nécessaire à la vie de la nation que l’air
qu’elle respire. Insistant sur la grandeur
de l’œuvre de la Société, qui a traduit
l’Ecriture en 592 langues ou dialectes, il
a fait connaître que plus de quatre millions d’exemplaires des Livres saints ont
été répandus en Chine au cours de l’année
dernière. Les dépenses se sont élevées à
44O.C1OO livres sterling, dépassant de beaucoup les recettes.
Après le discours du Lord Maire, sa fille.
Miss Janet Blades, a procédé au partage
du traditionnel gâteau géant, couronné
d’une allégorie représentant un petit garçon conduisant un agneau et un lion, avec
la devise : « Et un petit erifant les conduira... ». Chacun des enfants présents a
eu sa part du gâteau.
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L’auteur expose successivement l’origine,
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Traité fort original, où l’auteur s’est proposé de montrer ce que les visites d’un
pasteur à ses paroissiens, trop souvent
considérées comme un délassement, supposent au contraire de préparation préalable, de fatigue physique, de patience et
d’efforts spirituels chez celui qui y voit une
•dos principales raisons d’être de son ministère et le meilleur moyen de la cure
d’âme. Grâce à ces lignes, de nombreux
paroissiens se feront, sans doute, une idée
plus juste de,l’activité de leur pasteur et
lui faciliteront cette partie de sa tâche. A
recommander chaudement, tant aux pasteurs qu’aux laïques qui savent en apprécier les visites.
Préjugés et malentendus (2.me édition),
par M. Ai:.fred Westi’HAL. 1 brochure
in-8 de 24 p. (Prix : 0 fr. 30 ; le cent :
25 frs.)..
On se plaint de plus en plus, surtout
dans les paroisses de campagne, de l’abandon du culte par les hommes. Il semible
qu’un parti pris les retienne hors du temple, où ils ne veulent plus entrer. D’où
peut venir ce parti pris ? De quels préjugés, issus eux-mêmes de quels malentendus ? C’est ce qu’un laïc Men, connu dans
notre protestantisme,, M. Alfred Westphal,
a recherché dans cette broêhure. Ce traité
mérite d’être répandu largement dans toutes les paroisses où sévit l’abstentionnisme
masculin au culte dominical.
Juste ce qu’ü vous faut (3.me édition), par
M. le missionnaire F^éd. Chrustol. 1
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FeuMes populaires, par E Favre. 16 feuilles de 4 p. (Prix de chaque feuiUe :
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20 frs.).
Réédition de 16 récits, toujours d’actualité, s’adressant : à ceux qui s’endorment
dans de trompeuses illusions (Les somruwubules. Nous sommes de .braves gens. Atteindre son but, manquer,son but. Tu nous
déranges. Le père Madré, Im corde de sauvetage, Le Maelstrom, Les dumtewrs éthiopiens, Il faut que cela change) ; à la car
serne (Il soutient le feu), etc. La modicité
du prix de ces feuilles permet d’en faire
d'amples distributions.
* * «
Prof. IDott. GIO.SÜÈ Balma: EmmmwdhPhilibert ou là France et l’Italie au JCVI.me
siècle - Roman historique d’Alexandre
Dumas — Extraits à l’usage des écoles
secondaires d’Italie.
Une réduction donc d’un roman historique — historique à la Dumas — qui n’est
certes pas parmi les meilleurs du célèbre
romancier français mais que, vu le sujet,
le prof. Balma juge devoir intéresser tout
spécialement les jeunes lecteurs italiens,.
L’ouvrage est. accompagné de notes ou plutôt de la traduction de beaucoup de locur
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia
VALLI VALDESI.
aNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLrCE - Pastore : Enrico Ttoil S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore: Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G, Miegge, candidato teoL
PERRERO - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Combai.
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvie. ■
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jaliier.
RICLAREITO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. teol.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S.-GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
TILLAR PELLICE - Pastoie : Bari. Soulier.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado Jalla,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 8, Riie Croix de VlUe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno. ivi,
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Caisa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via (Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
BASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasuio, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangeliftì - Sig. G. Scarinci,
evangelista. Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
CUNEO - Culto ogni Domenica, aUe ore 15.30,
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro Varvelli, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani,’ ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - PaMeynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli 6 - Pastore : Corrado Jalla, Casa Benco, Via
Flanatica, Piume (15).
FORANO j Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
«ENOVA - Chiesa: Via Assarotti - PastoreA. Simeoni, Via Curtatone, 2.
CROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. AzzareUi, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUOCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 17.45 - Pastore
emerito: A. Muston, Via MontebeUo 8
Livorno. ’ ’
LUGANO - Pastore: Giovanni Grim, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore •
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Priore : V. Alterto Cnstabel, Via Telesio,
22. ^ ^ Chiesa di Vìa Fabbri, "9 - Pastor© i
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
KAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, SO - Pastore :
Alberto Prochet, ivL
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: S.
OoluccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Sig. Amato Billour, evangelista.
PIANI DI VALLECROSlA - Pastore : Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Cliiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour ■ - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maiirin, ivi.
SANREMO - ChieSa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi. i«
SAVONA - Chiesa: Corso Cristoforo Colombo,
13 - Pa,store : G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Colucei.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Beri, evangelista, ivi.
TARANTO - Chie.sa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miseia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele TI
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Cliiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Berti ii atti. ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore : B. Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
n culto principale si ceiebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DT PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léser, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Pioma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Lnngo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Peli ice Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : Sig. V. Alberto Costabel, presidente ; sig. Davide Bosio, sig. Valeriane
Perazzi, dott. Enrico Meynier, prof. Ernesto Comba, si.g. Paolo Bosio. prof. T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Pre.sicle : Prof. D. Jàhier.
SCUOLA LATINA - Porharetto - Direttore :
L. Marauda, Pi n croio.
CONVI’TTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore E. Grill.
(XINVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice ; Siig.na SoUa Rostan.
CONVI'TTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
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VALDESI - Torre PeUice - Presidente :
Prof. Giovanni Lalla.
OSPEDALE VAT.DE.SE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Ciigny.
OSPEDALE VAT.DE.SE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida. Beri. #
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