1
Soixante-dixième année - Anno Xn®.
20 Avril 1934
N® 16
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
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O- Le niunéro: SO centimes -o
M
01
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablea,!..^ ■ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
mi LA TIB 1
Je [lois 9 la suiïivaoie île Ile
jenoisàfliasuHpeis
{Fragments de prédimtim
Pâques de cette année).
Tout ce que l’on peut dire sur un sujet
aussi mystérieux, ne se résume-t-il pas
dans un « ip|euib-être »?
— Non, meis amis, la Vie future est
une chose certaine !
Oh ! je ne me flatte pas itte pou^ir vous
en persuader ! Je vais essayer aujoutd’hui
la vote du raisonnement, mais je sais par
expérience qu’elle ne conduit pas toujours
aux résultats désirés. Je le comprenidis. Ce
n’est (pias, avant tout, par l’intellect que
les vérités rteligieuses se saisissent, c’est
par la conscience et plus encore par le
cœur. Je sais qu’il n’^ pas d’arguments
auxquels l’on ne puisse opposer deis arguntents ; et que, idlu rœte^ quand pne
personne ne vent pas se laisser convaincre, c’est perdre son temps que de discuter avec elle.
..J«-n’ai pas cette, idée de vons, d’anciUn
de vous, car ai vous étiez de ceux qui délibérément! ferment les yeux à la lumière,
vous ne seriez pas ici, je pense.
C’est pourquoi je vous dis : Eéoutez ;
écoutez les raisons, ou quelqu^unies des
raisons, que j’ai de croire à la survivance
de l’âme, à ma survivance personnelle.
S: * *
Vous m’entende'z : je dis « personnelle ».
En effet, je me crois pas seulement que
ce quantitatif d’énergie qui constitue ma
personne ne pourra, à l’acte de la mort,
disparaître d’une mianière absolue, mais
qu’il perdra tout simplement son individualité poun être absorbé par le) Grand
Tout, — non : .je crois quelque chose de
plus et dé mieux !
Voici uni vase pléin d’eau.' Brisez-le.
Qu’arrive-t-il ? L’eau se répiand, bien entendu; ellle perd sa forme, mais... mais
elle ne s’anéantit pias. C’est un axijame
scientifique que rien ne se perd dans l’uni■vers; tout se transforme, mais rieffi^ ne
se ipierd.
Elst-ce un phénomène pareil que j’entends par « guirvivanoe de l’ânie » ? Ah !
non : je crois quelque chose de plus et
de m ieux !
Considérez cet ambre. L’aji dernier il
était prospère, vigoureux, quelque chose
de beau à voit. Aujourd’hui, le voilà sec
du sommet à la racine. La vie qui était
en lui, s’est-elle anéantie ? Pas lei moins
du monde ! Sfe est rentrée dans le et
s’est dispersée dans les airs.
Est-ce là tout oe que je veux dire quandi
j’affîrnte que je crois à mai propre survivance ? Ah ! nom : je veux dire que, lorsque, au moiMiœti du demieir soupir, mon
e^rit se détachera de son emveloppe terrestre (un peu comttte! un prisonnier'sortant de sa cellule OU comme un locataire
quittant son habibatian) il continuera
d’exister en tant que vie individuelle, distincte de la vie ambiante ; ,pias à Fétat de
pur esprit, màis avec un corps nouveau,
fluidique, «^ritud», contenu en germe
dans le premier. Cette dernière pensée,
1lQ.utefois, ne doit pas nous occuper
aujourd’hui.
* * *
Vous me demandiez : Quelles considérations vous autorisent à croire une telle
chose ?
— Diverses considérations.
D’abord oele-ci :
L’Esprit (force consciente) crée la matière. Ce n’est pas la matière (force inconsciente) qui crée l’esprit. Vis-à-vis de
l’esprit, qu’est-ce que la matière ? Un
simple mediium, un moyen dont il se sert
pour agir, pour se communiquer.
Si l’esprit crée la matière, c’est donc
qu’il existe inidépendarament d’elle.
Tâchons de nous rènidre compte de cette
vérité.
On se figurait autrefois' que cette substance grise que nous applelolns le cerveau
engendre la pensée. Eît, par analogie, l’on
parla,it, par exemple, de l’orgue qui produit — disait-on — la musique. Le raisonnement était faux, car l’orgue ne produit pas la musique il la transmet, il
l’exprime, il l’intierprète à notre ouïe'et,
par l’ouïe, à notre âme. Mais la musique
elle-même, dans son essence, ne dépend
pas de l’orgue, car la musique elle est
dans l’âme du musicien.
I II en est de même en oe qui concerne
les rapports de la pensée ét du cerveau.
Que celui-ci et l’être corporel tout entier *
tombent en ruiniaS:, la pensée n’en subsiste .
pas moins, car la pensée elle est dans l’esprit de rhomme ; je dirai même que la
pensée c’est l’homme.
Cette idée, qui ne vous est certainement pas nouvelle, car quel est le traité
de psychologie populaire qui ne l’expose
sons une forme ou sous une autre, harmonise parfaitement, il me semble, avec
les paroles dlei Christ : « Ne craignez pas
ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui
ne peuvent -buer Tâme ». P. Griglio.
(Suite et fin aû prochain miméro).
Paroles d’un croyant
par LAMENNAIS.
Voilà un siècle que œ livre a été ppblié.
Il eut, brs de sa parution, un énorme retentissement, étant « en opposition avec
le système politique» du Saint-Siège; Oq
' fut le 23 avril 1834 que l’archevêque d©
Plaa-is, informé des projets de Lamennais .
et redoutant d’avance, sans te oonnaitre,
Fouvrage qu’il fait imprimer, lui demande
un éclaircissement par unie lettre pressante; mais affectueuse.
Lamennais lui répond, mais la semaine
suivante publie son livre.
Le 15 juillet te pape lance contre Fouvrage la buUe Singulari nos et condamne
iformeltement les Paroles d’tm oroycmt, « livre petit piar sofa volume, immense par
sa perversité ».
Il est impossible de parler, à propos de
ce livre, de plan et de composition bien
nette, mais il y a pourtant une suite sar
tisfaisante rattachant tes idées eteentieies.
«Que doivent être tes hommes? Le
« croyant » l’aperiçoit dans une Vision. FîIb
d'un même père, tes hommes sont essientieiltement des êtres égaux et des frères.
Ils doivent donc s’aimer en frères et cet
amour doit se manifester par l’aide mutuelle qu’ils se prêteront et que rend Péœssaine l’infirmité même de leur nature.
I Egalité, et par conséquent liberté, jusfîtice, amour, -telle est la loi.
f ■■ Que nous présente en regard la réalité ?
Des maîtres et des esclaves, des hommes
et des peuples chargés de chaînes par d’autres hommes et d’autres peuples, quoi7'qu’ils n’aient commis d’autre crime que
celui d’avoir voulu servir tes hommès et
f tes 'peuples ; l’organisation du salariat, qui
'l contraint le plus faible, s’il ne vent pas
mourir de faim, à accroître de son labeur
tes richesses du plus fort ; enfin, pour assurer la perpétuité du système, te mdlitariâne, oæ tyrans oppresseurs prenant
'dans chaque famille tes jeunes gens tes
fPtus robustes, et les instruisant dans le
métier des armes, séduisant leur esprit
par les mots dlhopnieur, de fidélité, d’obéissance passi'vie, afin, de dresser ces enfants
dU' peuple à enchaîner, à égorger leurs'
frères et leurs pères.
Gomment cette affreuse société ant-elle
.pu' s’établir ? Par la mine de la doctrine
du Christ. Mais, pour détacher fe peuple
^de la doctrine du Christ, ce sont les p,rê. très du Christ qu’il a falu employer :
■'pour qu’ils séduisissent te peuple en lui
préæntant comme' la doctrine la dérisipn
X de la dbctrine, tes oppresseurs les ont gaf gnés eux-mêmes avec des biens, des honl'^neurs et de la puîsaaince. Ainsi a été fondée la cité die Satan, perversion totale de
la cité de Dieu;
C’est la cité ide Dieu, où ne régneront,
d’ailteurs, Lamennais l’aiffirme, ni' te communisme, ni l’intolérance, qu’il faut maintenant travailler à rétablir eU' dépit des
excuses ou des atermoiements des hypocrites, des aveugtes et des timidiœ.
En attendant toutefois que- la société
nouvelle se réalise; puissent les âmes souffrantes se consoler par la méditation de
ceUe qui est réalisée'dans te ciel : qu’elles
o'uMient ce monde dl’appaJrences et cette
terre d’eXül où elles passent solitaires, et
que l’œil .intérieur contemple, à travers
tes voiles qui tes cachent aux yeux^ du
corps, les merveilles dlu mo|n(de réel et les
douceurs de la -vraie patrie».
(Tiré de l’étfujde de M. AnBEaiT CAHEDy,
dnns rHistodre de la langue et de la littérature françatees de L. Petit de
Jullevtlle).
L’on compfrend. aisément qu’une œu'vre
énonçant de tels principes ne pût plaire
ni au Gouvernement ni ati Saint-Siège;
d’où sa condamnation. Avant sa rupture
avec l’Eglise, Lamennate aurait confié
au pape te mandat d’extirper lès tyraur
nies pré'waa’icatrices pour leur substituer
le régime de Dieu : cette rupture accomplie,. il ne lui reste que comme dernier
refuge la conscience, et c’èst dans sa propre conscience que chaque homme trouvera la loi de Dieu qu’il .faut remettre
en honneur et faire triompher.
La' meilleuire partie, la plus durable
aussi sans dou’te, est celle formée par tes
paraboles et tes exhortations familières, à
la saveur évangélique ; l'Evangile lui a,
effet, servi de modèle et est te seul
. livre qui soit supérieur à ces excefientes
parties.
AUX CORRESPONDANTS. ,
A M. ; Reçu, merci. Prochainement.
T. W. R. : Oui.
Y a-l-il eu des euinr
aux Vallées?
Avant l’introduction du christianisme et
la victoire définitive de l'Evangile, te paganisme des anciens habitants des Vallées
présentait sans doute plusieurs des formes
de cruauté et d’ignorance des religions
primitives : l’abandon des enfants nés défectueux, la sorcellerie avec tes soupçons
qu’elle faisait naître et sa répression féroce, la croyance à nombre de puissances
malfaisamtes occupant les airs, ou tes cachettes dès montagnes.
Il paraîtrait même, d’après la tradition,
qu’il y ait eu quelques cas d’anthropophagie, toutefois sans qu’eUe ait été pratÎ!quée par l’ensemble de la population.
Les sorcières étaient souvent accusées
de rapts et ide meurtre d’enfants, et kc
torture leur faisait avouer des crimes,
qu'elles n’avajept pirobabtement pas commis et qu’elles expiaient sur te bûcher.
Les anciens Gaulois croyailent au jpomvoir occrdte ides dimem. Il en est resté
des traces dans les légendes sur le ôMSou.
Get être malfaisant se 'présentait sous la
forme d’'un gros hibou, qui suivait les passants attardés dans la nuit, en criant;
Dowmkm! (Donne-te-moi). On raconte
qu’,une femme, après avoir pa^é la 'veillée
chez une voisine, rentrait chez elle en
portant sur l’épaùle son. enfant dans un
berceau. EUe entendit le cri lugubre du
dmOM, répété avec insistance. Eînfin, impatientée, elle s’écria : Vèn-tëdourpülâ
(Viens te le prendre). Quellquies pas plus
loin; efle sentit que son fardeaai s’était
sensiblement .allégé. Elle posa te berceau
à terre et constata avec effroi que son
enfant avait diîspanu.
Mais d’autres récits légendaires rappellent de vr,ais cas de cannibali^e, dus non
point à te. faim, mais à l’attrait de te chair
humaine, et surtout enfantine. L’i^e est
appelé te magou.
Un de ces êtres barbares se tenait aux
environs de la DuchUéra, où l’on voit des
restes d’anciennes demeures, au pied du
Bois du Due, à Faët. Il réussit à enlever
une fillette à te Maisette et se retira, pour
te dévorer à son aise; à lâ Tourna, où te
ruisseau de tel Maîsette se détache du Riou
de CialaUcio. Comme il s’en revenait, la
mère te rit et lui reprocha amèrement son
crime. E répondit : Que m’arproudaou
vôtro fiUo? — L’ero giust d’ô e d’oussiüa,
c’est-à-dire : Que me reprochez-vous •votre
fille ? — Ce n’était qu’os et osselets.
Un autre wagon, qui occupait un creux
en -vue du Crouset, à Pr,ali, s’adonnait au
même genre de chasse. Une femme du village, contre l’a-ris de son mari, envoya sa
fillette chercher quelque chose à peu de
distance du hameau. Ils étaient à peine
rentrés dans te maison, quand l’ogre enleva l’enfant. Ne te voyant pas revenit,
le père accourut et tira un coup de fusil
dans la direction de te' tanière. L’ogre en
sortit alors en disant : « Je regrette bien
de n’avoir pu résister à te tentation. Si
tu avais tiré plus tôt, l’enfaut était
sauve». Il venait de l’étrangler,
S’ü y a quejquei chose de vrai au fond
de ces récits, on doit peut-être voir dans
ces magou, tes derniers survivants d'une
race disparue, qui luttaient en vain contre un instinct héréditaire.
Au reste, voir te volume ; Légendes et
traditions des Vallées VaudcAses - Bottega
deUa Carta - Torre Pellice, ou chez Fauteur.
J. Jaiaa.
2
Ii’ikîho dès Vallées > Vendiriedi 20 Avril 1934-XII
SETTIMANA DI RINUNZIA i».
^ /X“ Usta :
FiumiehAbbazia L. 400,—
Felonica Po » 400,—
Aosta' » 160,—
S. Giacomo degli Schiavoni 150,—
Carema (2» versamento) » 18,40
Ivrea (2” id.) » 15,Catapia (2“ id.) » 110,—
Italia Borzelli » 250,—
Ing. Emilio Eynard" » 50,—
Levy Tron » 16,20
PMouard Bellion » 18,50
Les Yienx amis s’en Tont.
Nous avons perdu, diemièremient, plusieurs amis aaiglafe, écossais et irlandais.
Entre autres le docteur Irwin, ancien secrétaire de lia Rdigiom Tfact Society, de
Londres.
Homme très aimable, très cultivé et très
distingué, il aimait notre patrie et notre
église : flfuoaque avancé en âge, il s’était
rois à étudier Titalien avec une demoiselle
vaudoise et avait fait de remairquables
progrès. C’est par son moyen que je fus
invité à parler à un déjeuner missionnaire auquel assistaient plxisietars personnalités de Londres.
• '
—- A Edûnbourg est décédé le docteur
Kennedy, notre ancien pnofessieUr à l’IJniversité et un bon ama de l’Eglise Vaudoise
pour laïquelile iî versait une contribution
régulièm
~ Un ' irlandais, le pasteur Colqiuhcmi,
a aussi été appelé par le Maître.
Nous avons eu l’ocoasioin de le rencontrer plusieurs fofe à Belfast, et nous avons
toujours admiré son intérêt paur notre
Ifelise ét son enthousiasme juvénile, malgré son âge avancé.
Nous dêpo^ns sur le tombeau de tous
ces anus la fleur de notre profonde
reconnaissance. '
« « «
C’est avec la plus vive douleur que nous
recevons la nouvelle de la mort du
Rev. William CoIqulioaB B. A.
décé^ à Belfast, le matin de Pâquœ.
Unissant à une profonde piété une vaste
culture, il avait été uni des prédicateurs
les plus distingués de l’Eglise presbytérienne »landaise, ^n influence spirituelle
sur les étudiants de TUniVersité en général et sur les étudiants en Tihéologie en
Particulier, a été énorme.
Nous avons pu nous rendre compte
nous-mêmes, dans nos tournées en Irlande,
de l’estime ét de la vénération générales
dont il jouissait. Tout dernièrement encore, im Pasteur irlandais nous disait :
« Votre Eglise a do la chance d’avoir poiur
ami M. Colquhoun ».
Car il était un ami véritable de FEglise
Vaudoise. H lui consacra les anné^ dé sa
.retraite. A l’âge de 77 ans fl étudia et
apprit l’italien avec le seul but d’être
en contact plus direct avec notre oeuvre
d’évangélisation. Il Msiait La Lme (et aussi
L'Echo), YHistcâre des Vcsudois du professeur Ernesto Comha, la Bible esi italien...
11 organisa en Irlande voie Waldensian
‘ Aid Society, et la grande préoccupatiiMi
de ses derniers jours fut de trouver quelqu’un qui continuât son œuvre.
Son hospitalité généreuse était offerte
aux d^égués vaudois elt il était fier d’avoir
eu, en juin dertner, notre modérateur, le
docteur Costalfel.
Nous exprimons notre sympathie à
M.me Colquhoun, qui nous écrit: «J'espère continuer l’œuvre de rnon mari pour
l’îfeldse Vaudoïse ». Alb. Ricca.
On se lasse de 'penser et même d’agir;
jamais on ne se lasse d’aimer, ni de le dire.
Auguste Comte.
Pour la paix
Appel des mères et des femmes
à tons les chefs spiritnels du monde.
Parce que nous sommes des [Mères, les
enfants du monde entier son* nos enfants:
noua les défendirons contre la haine et contre le massacre.
Parce que nous sommes des Femmes,
notre force à nous, croyantes ,ou incroyam
tes, c’est l’amour qui nous confère le privilège de toutes ks audaces, sans souci des
règles diplomatiques.
^ Aussi, dans 1’angoi.ssé qui nous étreint,
lançons-nous notre fervent apipefl aux chefs
religieux de toutes les confessions, au Pape,
aux Evêques» a,xqc Pasteurs, aux Rabbins,
aux chefs spirituels des groupes humains
de toutes races et de toutes philosophies,
à tous ceux qui, ayant une Foi ou un Idéal,
servent l’Esprit.
Sâns méconnaître ce quhls ont déjà fait
pour émouvoir l’apinion publique, du bord
.de l’abîme, nous.leur crions:
Le monde est en danger !
Nous, Feiramœ, nous ne^ comprendrons
jamais que les forces internationales de
mort intimident les forces spirituelles întemationaleB de vie.
C’est ie!n ces forces spirituelles que nous
voulons mettre notre confiance : dans un
élan unanime, au nom de toutes les enfances insouciantes et joyeuses, au nom
^ mères qui les regardent grapdir avecanxiété, nous les conjurons de donner,
elles le ipjenvient, elles le doivent, l’exemple de Tunion, sacrée entré elles toutes et
de mener, sans trêve, la lutte sublime pour
obtenir des gouvernemelnts responsables
que toutes les armiœ tombent ide toutes
les mains.
Pour les çyiatre-vingt mille Mères et Pemvies
groupées dans la Ligue Internationale
des Mères et des Educatrices pour la Paix :
A. EnJENiSCHENK-PATEV.
*l**l**l**l* *l**l**l**l**l* *t* *1* *1*
CHRONIQUE VAUDOISE .
DATI DEMOGRÀFICI DELLA PROVINCIA DI TORINO.
Nati . . Morti . Diminuzione popolazione Mese di Febbraio: Capoluogo Resto Provincia . 605 611 . 756 655 TOTALE 1216 1411
151 44 195-^
Nati . •. Morti . . Mese di Marzo : Capoluogo Resto Provincia . 671 684 . 728 632 TOTALE : 1355 1360 é;
Diminuzione popolazione 57 aumento 52 diminuz, 5 -V
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 9 al 15 Aprile 1934-XlI iv
Nascite N« 1 — Decessi N® 0 ' ’
File de Claiit des líeles dn dinmdie.
Nous rappelons que la Fête de Chant
des Ecdes du dimanche aura lieu jeudi,
26 courant, à 10 heures : pour le Val Cku
son, à Saint-Germain; pour le Val Pélis,
à La Tour.
COLONIA VALDENSE, le 19 mars 1934.
...J'ai eu le privilège d’assister à la Conférence, à Iris, notre plus grande aolonîe
de la Pampa.
Quel plaisir de revoir tant d’anijis, de
parents, die frères en la foi 1 k.
La Conférence s’est occupée assez longuement de la vie ^irîtuele dans nos
églises.
Nous avons été mis en face de nos déficits : fréquentation dn cuite en baisse,
le dimanche qui n’est plus le jour diu Seigneur, l’indifférence gagnant du terrain,
la mondanité qui envahit régMae, soif du
plaisir et des amusements, etc. Un tableen
bien noir et qui malheureusement est l'expnession de la réalité, de l'avis général.
Il y a partout, fl est vrai, un noyaiu fi' dèle ¡qui n’est pas content de cet état de
choses, qui le désapprouve même; mAís
il y manqiue un fort courant d'oppoedtiaoi
une voix qui crié ces choses et nous ramène à l’humiliation et à une plus fidèle
consécration^ à Dieu et à sai Parole.
Quelle responsabilité pour ceux qtii par
cette même Parole ét par lés secours du
Saint-Esprit sentent et voient ces choses,
dé faire entendre un son- clair, humble
et vibrant d’amour !
La Conférence a indiqué plusieurs remèdes : la cure d’âmes, après la prédication, les'visites aux familles, lés réunions
dans les maisons» la Bible et le culte de
famille, la prière, et le plus excellent d©
tous et seul efficace : Christ, qui nous
a été fait sagesse, justice, sanctification
et rédemption. Sans Taii nous ne pouvons
rien faire.
Pour ce qui regarde la vie matérielle,
on a eu une bonne récolte de blé cette
année, mais le prix est très bas. On a
aussi souffert beaucoup à cause de la sécheresse. Heureusement la, pluie nous a
visités les derniers jours et permet ainsi
aux colons de labourer leurs terres et les
préparer pour les semailles. Ils sont loin
d’être découragés.
Les colons venius des Yaléies’ sont déjà
rares. J’ai salué Clément Beux, maintenant marié et qui travaille une ferme,
François Berger, de Prali, et Emile Bbuchard. Plusieurs sont venus de TUruguay,
mais la plus grande partie sont déjà nés
à Iris. Les familles sont en général très
nombreuses, signe d’aisance et de prospérité. Il y a une jeunesse superbe qui
chante très bien sous la direction du pasteur M. Long.
— Ici dans TUruguay nous aAuns aussi
souffert du manque de pluie, mais la
récolte a été bonne en général, et lé
prix, fixé par le Gouvernement, est
rémunérateur.
— Par contre, la situation a été vraiment (désastreuse dans le nord de l’Argentine, parmi les disséminés, soit à cause
des sauterelles, soit surtout à cause de la
sécheresse.
Le cher frère David Gaimier m’écrit
que à Sain Gustavo plus de la moitié des
colons n’ont pas même récolté la semence,
et la première récolte de maïs a été entièrement perjdiœ. A cause du manque
d’herbe, les animaux sont très maigres
et ont dû être envoyés au loin chercher
des pâturages chez les estancieros (éleveurs de bœ,ti,aux). Il n’y a pas de travail et les gens courent d’un côté et d’autre, obligés souvent de mendier. M.me Lydie Toum, qui nous a visité dernièrement,
me disait que sa famille, ayant u(n moulin
à vent, devait fournit l’eau à plus de 20
familles, dont les sources étaient taries.
Aussi frère Garnier termine-til sa lettre
par ces paroles : « C’est l’année la plus
triste que nous ayons connue depuis que
nous sommes en Amérique ».
Il annonce aussi le départ die Marguerite Ribet mariée à Jacques Genre-Bert,
à l’âge de 43 ans, laissant une nombreuse
famflle de 12 enfants. Etimée de tous
par son caractère doux et pacifique, elle
reflétait l’image de Celui qu’elle aimalt
et qu’elle s’efforçait de faire aimer aux
siens et .autour d’elle.
— Cette année la Convention aura lieu
à Dotores, à la fin du mois, après l’inauguration du nouveau temple élevé dans
cette vile.
— Nos départs : Marie Durand, mariée
Morrisson, de 73 ans,, de Rorà, à San Gustavo (Entre-Rios). — Jacques Ricca, de 73
ans, de La Tour, à Tarariras. Il laisse une
nombreuse famifflb de 19 enfants (16 déjà
mariés), 73 petits-enfaints et 7 arrièrepetits-enfants. Pendant sa longue maladie,
fl a rendu un beau témoignage de foi» qui
a fait du bien à beaucoup. Il était prêt
et désireux de partir. — Fanny Svhüia
mariée Odin, de 69 ans, de Saint-Jean, à
Rosario Tala (Entre-Rios). Aveugle depuis
nombre d’années, ele avait la vue que
donne la foi, et cette foi l'a soutenue au
cours de sa longue épreuve. — Jean Rù
voire, de 90 ans, dta Vilar, à Barker (Cosmopolita). — Marguerite Davit veuve
Salomon, de 80 ans, de Bobi, à Tarariras.
— PaïuL Berger, die 62 ans, du Vfliar, à
Ombues d© Lavaile. L. Joüedian.
LA TOÜB. La Vén. Table avait donné
comme aide du Pasteur, durant la saison
d’hiver, M. l’évangéliste David Gaydou.
Tous ceux qui ont vu notre vénéré frère
à l’œuvre, savent quel (dévouement et
quelle conscience il met dans l’accomplissement de son travail. Et nous qui avons
eu le privilège de l’avoir cette année encore comme collaborateur, npus avons pu
apprécier l’activité qu’il a déployée pour
le bien de f église avec une admirable énergie. Au nom de la Paroisse, nous l'en remercions de tout cœur et demandons à
Dieu de bénir rouvr,agie de son serviteur,
qui, béni, veut être, comme il l’eSt réellement, un instrument de bénédictions.
j. t.
— Le Gmppo Sportive Studentesco a
donné, samedi, une soirée, à l’Aula Magna
du Collège. Au programme : une comédie
en 3 actfô, de C. Veneziani, L’Antenato,
et une farce de A. Gnagnatti, Un signore
eccezionale.
Les acteurs, presque tous des lycéens,
avec le gT,acieux concours de quelques demoiselles, ont interprété leur rôle avec
désinvolture.
Le public a goûté le contrasite entre le
passé et le présent qui forme le,.fond de
U Antenato.
POMABET, Départs. Dimanche, 8 courant, un cortège accompagnait à sa dernière demeure terrestre les restes mortels
de notre frère Charles Baret feu Jean,
des Cerisiers, décédé à l’Hôpital, à l’âge
de 50 .ans, après une existence agitég^t
une courte maladie.
Mardi, 10, un autre cortège, composé en
grande partie ide parents, d’amis et de connaissances, venus de Prali, lieu d’origine
de la déïûnte, se pressait sur la place du
telmple, pour rendre les derniers honneurs
à la idépouille mortelle de notre sœur
Marie Rostaing née Rc^tan, décédée à Turin, à l’âge de 60 ans.
Mie ,avait manifesté le désir d’être
transportée au Pomaret et inhumée dans
la fosse oû‘ TepciKUV'les TieBtes-'tî& f^^
père, le chev. Jean Daniel ROStan, décédé
en 1911.
Que le Père dœ consolations soutienne,
dans leur épreuve, les familles frappées
par ces deuils.
PBABÜSTIN. Au culte du vendredi
saint 13 nouvelles recrues ont été ajoutée atix nœmbres d’Eglise. Nous demandons à Dieu qu’elles soient fidèles aux
promesses solennelles qu’elles ont faites.
— Le jour de Pâques, notre frère Henri
Constantin, des Tilla, après une courte ;
maladie, nous laissait. Nos condoléances
aux affligfe.
— Bajptême : Yole Franca Godino d’Erniest et d’Ermeistine Forneron, des Barbé, l
— Quelques jeunes gens de l’Uniion ;;
Chrétienne ont accompagné à bicyclette ,
le Pasteur, qui Visitait l’Eglise de Coazze, ;
le dimanche 15 courant. Nous nous faisons
du bien en visitant les œuvres de l’évaitir
gélisation. G. R.
RORÀ. Après quelques jours de maladie, dimanche 8 courant, notTe jeune frère
Toum Cgrrado est décédé au « S. Giovanni », ide Turin.
Il était secrétaire de notre Union et
moniteur de l’école du dimanche. Nous
perdons ep lui un Unioniste actif et un
bon membre d’église. Sa mémoire restera
gravée dans le cœur de totis ceux qui l’ont
connu et aimé.
Que Dieu accorde Ses consolations à sa
chérie mère, à ses frères, à sa sœur et à
tous ceux qui le pleurent.
SADiT-QERMAIN. Asile des Vieillards.
En attendant la réunion du Comité qui
doit avoir leu dans le courant du mois,
nous sommes heureux d’accuser réception
des dons suivants pour l’Asile : M.Ue Caroline Hugon, ippur 1933 et 1934, L. 100
- Commune de Prali, 40 - Commune dfi
Massel, 40 - Commtune du Perrier, 100 M, ©t M.me Henri Goïsson, missionnaire, , J
Erythrée, 10 - Chev. off. av. Peyrot, 50 M. Jean et M.me Angustine Ghalrbofunier,
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L’Echo des Vallée» - Vendredi 20 Avril 1934-XII
- 20 - Eglise (du ViUlar, 60 - Sœurs Geyxnonat, New-York, 80 - Mathilde Perrabil«),
15 - D. B., Saint-Germain, 10 - M.U© AJe-xandrine Jac;umin, 150. C. A. Troin.
— Dimanche soir, 8 courant, nous avons
eiu le plaisir d’avoir au milieu de nous
M. Simeoni, piasteur à Turiti, qui a présidé le cuite du soir. Malgré le temps vraiment défavorable, l’auditoire était imposant. Nous remercions encore ¡M. Simeoni
pour son message très apprécié.
Nous avons terminé, par œ culte solennel, les rétmions du dimanche soir, au
temple. Ces réunions ont été fréquentées
pendant tout, l’hiver par un public très
ncHnbreux., •
— Plusieurs famiHfes de notre église ont
été appelées à passer à travers l’épreuve
du deuil.
Notre frère Silvio BcMnaus de Ludovic
est décédé à l’Hôpital du Pomaret, après
une longue' maladie, quelques mois seulement après le décès de sa compagne.
A l’âge de 25 ans, après pltm de huit
ans de souffrances patiemment sitpportées,
Louis Bouvier de Jean, de Costabella, s’est
endormi dans le Seigneur.
Enfin,, aussi .après une longue maladie,
notre frère Barthélemy Ccmtcmtm, de la
Marquise, est entré dans son repos.
Aux famiilles affligées nous renouvelons
l’expression de notre pltus vive sympathie.
— Une belle, intéressante fête de famille a été offerte, dimanche passé, aux
17 catéchumènes qui, le jour de Pâques,
se sont approchés pour la première fois
de la Table du Seigneur.
— Nos meilfeurs vœux aux jepnes amis
Silvio Travers de Jean et Henriette Botinoiis lie Louis, dont le mariage a été célébré dans notre temple le 31 du mois
dernier.
SAINT-JEAN. Sam^, 14 courant, a été
célébré, dans notre temipte, le mariage de
Revél Addphe et Albarin Albertine.
Que Dieu bénisse ces chers époux.
16 courant, une foule de' parants et d’amis accompagnait au cimetière
de Briquéras la dépouille mortelle de iiotre frère Etienne Coisson, décédé à SainteCatherine, à l’âge de 49 ans.
Que Dieùi répande Ses consolations sur
la veuve, sur les frères et les sœurs si
douloureusement frappés par ce deuil.
— Nous rappelons lencore la soirée de
bienfaisance organisée par l’Uiiion Chrétienne de Jeimes Gens, pour le soir dlu
samedi 21 avril, à 20 h. 30, dans la Sale
AJbarin. Prix : L. 3 et L. 2.
SICILE. Du 18 au 23 avril a lieu le
XII® Camp Unioniste de Taormina, sous
la idJrection du Comité de Groupe pour la
Sicile, constitué de MM. R. Borsari, T.
Bahna, D. Abate.
Le cuite d’ouverture a été présidé par
M. T. Balma.
Le prof. E. Buonaiuti y est attendu et
doit y donner quelques conférence.
n n n n nnnnp^n nnnnnnn
FACOLTÀ DI TEOLOGIA.
UH Usta:
Riesi
Brescia
Verona
Rodoretto
Como
Eiumie
Firenze, Via Serragli
Napoli
Prali
Cerignola
Catania
Corato
Vilar PeJlice
L.
25,38,35
34,50
16,132,—
55,—
145,—
50,—
20,—
20,—
99,—
25,50,—
VARIÉTÉ
On demandait à une femme chrétienne :
Pourquoi le biien vart-ii si lentement
dans le monde, alors que le mal marche
si vite ?
— C’est, réponidit-ele, parce que le bien
mante, tandis que le mal descend.
Faiis et Nouvelles.
Angleterbe. La lutte contre les tandis.
Le ministère de l’hygiètae vient de publier'
le détail ide son plan quinquennal de lutte
contre les taudis. Dans J’e^ace de cinq
ans, 270.000 maisons insalubres sercxnt dé^
truites et ^5.000 habitations seront construites, foumissaint des logements hygiénique et peu coûteux à 1.240.000 personnes. L’exécution de ce plan coûtera
115.000.000 de livries sterling. L’animateur
de l’œuvre est ML Geoffrey Shakespeare,
fils d’un chef .bien connu de l’Eglise haptiste, mort récemmeint: Il est question de
créer un département officiel dlu ministère
de l’hygiène, pour mener à bien la croisade, et de placer à sa tête M. Shakespeare.
(Semaine Religieuse). R. W.
***
— Il y a eu 100 ans, l’année passée, qu’à
Oxfoid des pasteurs et des laïques apipaa>
tenant à l’Eglise épiscopale ont réclamé
une conceiption plus sacramentelle de i’Eg'iise. A l’occasion de cette date, non seulement les membres du mouvement anglocatholique, .mais — ce qui aiurait été impossible il y a 50 ans — l’Eglise anglicane
tout^ entière, ont organisé de grandioses
manifestations ipour fêter cet anniversaire.
L’archevêque ide Canterbury et beaucoup
d’autres autori'tés ecclésiastiques ont fait
l’éloge de l’aniglo-catholicisme, sans toutefois oser nier complètement le droit
d’existence des tendances libérales et
évangéliques.
Parmi les fêtes organisées en l’hoinneur
des précurseurs dud'it mou'vement, il faut
citer le Elvensong (chant de la viple), qui
a eu lieu le 9 juillet sur la place de sport
idie White City. Il a frappé tout le monde
par sa pompe inoiuïe : assistance de prêtres orthodoxes grecs et de membres de
la Conférence économiîque mondiale ; l’évêqUe de Saint-Alban® marchant aous un
baldaquin et bénissant les pasteurs agenoüiHœ devant lui, eitte... Parmi les bannières d’Êgliise, on pouvait voir même
celle du iplape ! (Elle fut pourtant enlevée,
quand on s’aperçut de Ferreur). Durant
toute la semaine du KL15 juillet, des assemblées iainglo-catholiques oint été tenues,
au cours desquelles mainte piaTole dédaigneuse fut prononcée à l’égard du prœ
tjestantisme. Oh reprocha à ce dernier son
individualisme et son incapacité de fonder
' une vraie Eglise. La doctribe oalvitniiste
fut franchement traitée de fausse. On demanda en outre la conservation des éléments de la Sainte-Cène.
_ Un seul ^évêque a refusé sa participation aux fêtes précitées : le ddct. Barnes,
évêque ¡de Birmingham.
(Semeur Vandoîs).
^ «
Autriche. Le mouvement de conversions
au protestaintisme continue en Autriche.
Il a commencé il y a 35 ans. Pendant
seulemient une quinzaine, en février, à
Vienne, 2.120 conversions ont été enretgistrée auprès de 6 (sur 9) des paroisses
de la capitale. Dans la Basse-Autriche,
dans 7 paroisses (sur 13), 602 personnes
ont passé au protestantisme au début de
j.anvier. Il s’agit souvient (te personne détachées déjà deptuis un certain temps, du
romanismie, mais à qui l’injdifférenœ religieuse pesait. (Semeur VaxtJùdiM) .
» « «
AtiLEMAGifiE. Un conflit qui n’a pas
trouvé sa soMion. Dans le conilit pitoyable qui se déroule au sein de l’E^liso allemande, on a au moins la satisfaction d©
voir les dirigeants officiels se donner vraiment du mal, pour rester en contact avec
l’opinion protestante étrangère et pour
conserver aptant que possible leur sympatlue. Celle-ci a été très dimmuée par
la discrimination établie^ par ces autorités
pour des motifs raciaux entre tes Pasteurs, et par leur approbation de méthodes de co^ition. Le Comité administratif
du Conseil œcuméni(ïue du christianisme
pratique, dans sa réunion de Chich^ter,
en janvier dernier, a unanimement apPjrouvé une protestation contre ces agissements, protestation qui avait été adressée à Févêope du Reich, Muller, par l’évêque de Chichester, agissant en tant <ïue
président du Conseil œcuménique du christianisme pratique,
L'éveque du Reich répondit, une dizaine
de jours après, en envoyant (les représentants à Londres; ils se rencontrèrent avec
l’évêque de Chichester et expliquèrent de
leur mieux l’attitude ofiicielte. Ils arrivèrent à montrer que quelques-uns <tes pasteurs protestataires avaient été piuftôt intransigeants et un peu indiscrets, et il fut
décidé « d'organiser une étudie en commun,
dans un esprit franc et fraternd», dés
principes religieux et théologiquæ en
question. Quel(ïues-uns de ces problèmes
ont été énumérés; mais ils ne TOmpre
iraient pas la fameuse clause « nonar^rme», sur laquelle, aux yeux de l’évê9EÛe, il ne pouvait pas y avoir de discuBsion utile. Les représentants aJtemfl,ndp,
cependant, s’en allèrent satisfaits et répaadirmt apparemment l’idée que tout
bto dsûiB tes relations de l’E^lJse
évangélaque allémande avec les autres Eglises représentées au Conseil œcuménique.
^ L’CT'^pie de Chichester écrit aujourd’hui pour dissiper cette idée. L’indignati^ et la consternation se idéveilioppent à
1 étranger. L’évêque de Ghichester, qui a
donné une expression pfeine de tact, ma.i>
nette, des sentiments (tes observateurs
étrapgiârs, dit que les points qui ont été
soutevBB à la, réunion de Londres m’ont
pas été rasolus et causent encore tes plus
graves anxiétés. De plus, l’évêque MuIIct
a scandalisé à nouveau l’opmion étrang'ère par ses dëclaratioins récentes. Il y a
une sér ife continuelle de démissions et de
suspensions qui semblent viser à établir
un régime d’autocratie absolue dans le
Gouvernement de l’Eglise du Rei<di.
L’éveque de Ohichester a le droit, que
lui œnfère la présidence du Conseil œcurnÉnaque, de parler comme représentant
d’un corps important de protestan,ts et
d autres chrétiens, et il ,dé(dare qu’aussi
longtemps qu’il est question d’appliquer
le paragraphe aryen et aussi longtemps
qiue des mesures coercitives sont employées
contre des opposante puiiement spirituels,
les relations lentre l’Eglise évangélique
(iJtemande et tes autres Eglises ne peuvent-ê^ en aucun cas regardées comme
.■iatssfaisantes. Là où la li,berté de conscience et dei pensée est encore respectée
comme l’un idJes plus grands trésors de l’hu(nanité, cette ipirotestation renouvelée de
l’éyêque de Chichester sera accueillie avec
.¡oie et approuvée.
« « «
Le schisme de l’Eglise protestante de
IVestphalie. Le premier schisme formel
vi^t de se produire dans l’Eglise évangélique «unie» du Reich.
Le synodl© de l’Eglise de Westphalie
vfejnt de se constituer en synode libre
ajirès des séances tumultueiusieis et au
cqurs desquelles la police intervint sur la
rèquête des chrétiens-allemands.
. Le synode' de Westphalie est le seul sy
gévangélique d’Allemagne où tes chréaltemands soient en minorité ; il a
ar con^u^t, prendre m tout ceci
écidons juridiquement valables.
Tl vient d’ajdOpter une résolution refusant de reconnaître l’autorité de l’évêque
d’empire, et conlfiant la direction spirituelle des communautés éVan^liques de
Westphaliie à un «conseil fraternel», dont
la mission consiste à encourager lés prédicateurs et les ' liàîdues idans leur lutte
pour la pureté de la foi
Une paraisse de Westphalie a adre®é
" un télégramme au président d’empire, lui
demandant d’intervenir pour la protection des consciences chrétiennes.
Il semble quel l’Egüse d® Westphalie se
ran ge autour de la personnalité unanimement respectée du pasteur Bodjelschwingh
qui avait été (tesigné comme évêque d’-empire avant Mgr ¡Muller.
" Les luttes rdUgieuses qui divisent l’Eglise protestante n’ont aucun caractère
politique. Parmi les opposante de consciefnce, se trouvent d® nombreux nationaux-socialistes. En Westphalte particulièrement, des rniliciiens en uniforme assistent aux offices de pasteurs (dtei l’opposition.
. Le doyeu Bckert a été chargé provisoirement des foncticHis d’évêque luthéri|en
de Berlin, à la suite de la déniission du
docteur Karou, mis à la retraite sur sa
demande. (Le Temps).
* * *
Le conflit de l’Eglise protestante: wn
appel de l’évêque M^Mef atux pasteurs. A
l’occasion du veudredi saint, Févêque du .
Reich adresse un appel aux pasteurS de
l’Eglise protestante', tes iinvitaint à renoncer à l’opiposition qu’une grande partie
d’entre eux manifestent (ibntre lui.
M. MuHer ne semble pas croire lui-même au succès d® sa démarche . H déclare,
en effet, qu’il proclamerait vdlontfers une
aiTOsttei s’il avait la garantie cpi’eBe rar
mènerait la poits. Toutefois il n’en fera
rien, étant convaincu ç[ue ses adversaires
en profiteraient simpiement pour poursuivre la lutte par tous les moyens.
Les paroltes de Févêque n’ont (pie peu
de chance d’être entendues. H s’efforce de
transporter la (piereie sur te terrain de
l’organisaltion <te l’E^ise, organisation que
le régime niational-socialîste a étroitement
hée à ceDie d® l’Etat. Il se déclare complètement mortifié de constater que l’Eglise
évangélique ne s’est pas montrée à la' hauteur diu « formidable édatni du mouvement
national-socialiste » et reproidie à ses ajd^saires de n’avoir vu qu’un appétit de
domination, là où ü y avait une volonté
passionné -d’union aiviec le peuple. Les
pasteurs portés à l’individualisme n'ont
pas compinp la tendance du nouveau régime à la totalité. Les masses pop.ullaireB
considèrent avec rancœur dt avec mépris
tes luttes ecclésiaStiquies, car elles n’ont
jamais comprfe tes (ïuerellies dies prêtres.
M. MkjUfir annonce qu'il a donné des orj^ur que la ¡plupart (tes pasteurs
coUigdaife puissent être réintégrés s’ils
voûtent' bien se consacrer exclusivement
à leur ministère et s'abstenir de toute politique ecclésiastique. (Temps, 30 mars).
*»»
Nom connpiétons notre paragraphe allemand par kl Rectification minante, fournie par Z’« Evangieiisher Pressedienst » :
Certains journaux, à FétraUger, ont propagé dernièrement te bruit que Fou était
à la veille de conversions en masse au car
tholiidsme de pasteurs et de fidèles protestants aUçmandB. Le chiffre des pasteurs
qui était d'abord soi-disant de 600, est
tombé plus tard à 400, voire à 12. Un
bon nombre de quotidiéns (p. ex. de la
presse Scandinave) a d^à fait justiœ <te
ces bruits sensatteuneis. Le Temps déclare
dans son numéro du 10 avril : « Dans ¡tes
milieux du Vatican, on n’a aucune œnnai'ssance idie la présence à Rom© d’un
nombre imposant de pasteurs protestants
allemands qui aeraii^t venus pour préparer leur propre convetrsioin et celle de
leurs administrés, ainsi que le bruit en
a (couru à Fétrmger ». Les déductions politiques et politicoelcdlésiastiques dont on
n’a pas manqué d’eujoliver ces nouveles,
sont entièrement dénuées de fondement.
. Il y a toujours eU' et il y aura toujours
des conversicins de la religion protestante
à la cai^lique, et vice-versa, mais ce serait faire fausse route que d’attribuer
quelque unportlance aux conversions de
quelques individus qui, ayant toujours
ptenebé vers le cathoheisme; se sont maintenant décidés à (juitter te protestantisme,
et surtout ide vouloir établir un rapport
quelconque entre ces convemons et les
développements politico-ecclésiastiques en
Allemagne.
Les Familles ROSTAING-ROSTAN, profondément émues par le témoignage d affection rendu à lew bien-aîmée, remercient torn ceux qui ont partagé leur douleur et participé aux obsèques.
Elles remercient particulièrement Sœur
Lydia Perron qui, avec tant d’abnégation
et de bonté, a assiste l0ur chère malade
dans ses derniers moments, et qui a été
pour ¡a famille désdée une vraie providence divine.
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