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O.uarante,-lroisièm.e annyéie.
18 Décembre 1908.
N. 51.
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HO DES miEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaucloises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etrarifrer..........................................» 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . > 4
AIlemagiie, Âuti iche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danenriark,
Egypte, HolJaride, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne............................. 3,00
Or s’abonne: à Torre Pollice au bureau d'administration et à
r Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Pour toutes les annonces, s’adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. _____________
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toürn, prof.. Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J Coïsson, prof., Torre Pelltce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. _ j ic r
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cenine seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
Avis — Coramunicalion officielle — Circulaire
de la Commission du Chant Sacré — Ephéméiides vaudoises — De Colonia Valdense
— Lettre de Florence — Chronique —
Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Nouvelles politiques.
AVIS
Il est à peine besoin de rappeler
encore à nos abonnés retardataires
que nous attendons toujours le prix
de leur abonnement pour 1908, voire
même pour 1007!! Quelle autre sommation exigent ils avant de se mettre
eii règle ? Quant aux autres, ils nous
rendraient un vrai service en renouvelant au plus tôt, c. à d. avant le 15
janvier, leur abonnement pour 1909.
L’Administrateur.
-.CÛWIMUNICATION OFFICIELLE
Nous sommes contents de porter à
la connaissance de MM. les pasteurs
des Vallées, que grâce aux bons offices de notre frère M. Auguste Meille,
la Société Biblique de Londres met
à notre disposition des Bibles de ma1-iage au prix de 4 francs, payables
à échéances espacées.
Monsieur le pasteur Pascal de Pignerol veut bien se charger de prendre chez lui le Dépôt de ces Bibles
afin d'en faciliter la diffusion dans
toutés nos paroisses, à mesure qu’elles
lui seront demandées.
Messieurs les pasteurs sont priés de
faire connaître le plus tôt possible à
Monsieur Pascal le nombre approximatif des exemplaires de ces Bibles
de mariage qui leur est nécessaire
pendant une année, et cela pour éviter les frais d’envois trop fréquents.
Torre Pellice, le 15 Déc. 1908.
J.-P. Pons, Modb
CIRCULAIRE
DE LA COMIWISSION DU CHANT SACRÉ
-A MM. les Pasteurs, Directeurs
d*Ecoles du Dimanche et Présidents
d’Unions Chrétiennes.
dVonorés (^ÏTessieurs et chers Stères,
La Conférence des Vallées, réunie
à St-Jean les 2 et 3 Juin dernier, a
confirmé la Commission du Chant
Sacré nommée en 1907 (MM. les pasteurs Ern. Giampiccoli, président, Aug.
Jahier et Eug. Revel), auxquels elle
a adjoint MM. Phil. Peyrot et Alex.
Rivoir instituteurs, et M"'-’Fanny Revel
et Joséphine Arnoulet institutrices.
, ha même Conférence a chargé la
nouvelle Commission de visiter de
nouveau, autant que possible, les différentes Ecoles du Dimauche et les
différentes paroisses, d’organiser des
réunions ou fêtes annuelles de Chant
Sacré pour la jeunesse, avec programme en partie libre et en partie
imposé, en ayant soin de choisir l’époque la plus favorable, et en mettant
un petit « souvenir » à la disposition
de chaque groupe qui prendra part
à ces réunions.
Et enfin la Conféi'ence a recommandé vivement à tous les pasteurs,
régents, présidents et présidentes d’Unions Chrétiennes d’appuyer les différentes initiatives que la Commission
pourra prendre.
Pour s’acquitter de son mandat, la
nouvelle Commission du Chant Sacré
s’est réunie à Pignerol, Jeudi 3 Décembre, et â pris les délibérations
suivantes : ,
1) - Visiter, dans le courant de
l’hiver, le plus grand nombré possible
d’Eglises et d’Ecoles du Dimanche,
tenant, partout où elle le pourra, des
réunions spéciales sur le chant, aven
le bienveillant concours de tous ceux
qui voudront bien l’aider dans cette
tâche.
2) - Organiser trois Réunions, ou
Fêtes de Chant Sacré pour les élèves
des Ecolgs du Dimanche: à La Tour,
pour le Val Pélis; à St.-Germain, poulie Val Pérouse, et au Perrier, poulie Val St.-Martin.
Ces fêtes auront lieu D. V. dans la
première quinzaine d’Avril, à une date
qui sera fixée par la Commission, d’accord avec les pasteurs intéressés, et
indiquée plus tard dans les colonnes
de VEcho.
Quatre cantiques y .seront exécutés,
dont deux laissés au choix des directeurs des Ecoles. Les cantiques
choisis par la Commission sont les
suivants du Recueil français: le 176“°,
Comme un phare sur la plage, et le
266”°, Oh ! qu’il est beau le jour que
Dieu donne à la terre! Ils devront
être chantés par cœur, à une ou
plusieurs voix, au choix des exécutànts.
Comme nous désirons offrir quelque
chose à tous les enfants qui prendront
part à ces fêtes, nous recevrons avec
reconnaissance les dons que voudront
bien nous transmettre, dans ce but,
toutes les personnes qui s’intéressent
à l’amélioration du chaut sacré dans
nos Vallées.
Quant à vous, Messieurs et Frères,
qui ètes convaincus que la question
du chant sacré est de la plus haute
importance pour le bien-être moral
et religieux de notre population en
général et de "notre jeunesse en par
ticulier, vous ne nous marchanderez
pas, nous en sommes convaincus, votre
sympathie et votre appui.
Veuillez agréer nos salutations bien
cordiales.
Le 7 Décembre 1908.
Les membres
de la Commission du Chant Sacré.
NB. - Nous vous prions, quand vous exercerez les cantiques indiqués, de tenir compte
des modifications snivantes: 1) Au cantique
176“°, enlever la syncope à la 3“°, 7“°, 11™°
et I5“° mesures, c. à d. s’en tenir à la mélodie italienne (11° 273);
2) Au cantique 2C6™°, à la 6“° mesure, faire
de la première note une noire pointée, au
lieu d’une croche pointée.
ÉPHÊMERIDES VAUDOISES
I 5 Déeciiibrc.
Les députés Vaudois pour la Patente
de Turin.
Huit ans s’étaient écoulés depuis
que les envoyés de la Suisse avaient
obtenu aux Vaudois la Patente de
Pignerol (18 Août 1655), quand une
nouvelle persécution furieuse, déchaînée contre les Vaudois par le comte
de Bagnolo, poussa nos amis Suisses
à envoyer de nouveaux ambassadeurs
au duc de Savoie pour tâcher de
mettre fin à une guerre désastreuse
pour les deux partis.
Il y avait 8 mois que Bagnolo, le
marquis d’Angrogne, Fleury et son
successeur St. Daraian, avec leurs troupes et des hordes de bandits, se battaient contre Janavel et sa troupe de
bannis sans pouvoir les vaincre, quand
Gaspard Hirzel de Zurich et Gabriel
Weiss de Berne arrivèrent à Turin au
commencement de Novembre l663,
accompagnés de leur secrétaire Jean
Henri Hirzel.
Le clergé de Turin ameuta bien
vite le peuple contr’eux et il fallut
que le duc intervînt pour garantir la
sûreté de ces ambassadeurs en leur
donnant de bonnes gardes (Léger II,
305). Le duc exigea s’ils voulaient
traiter avec lui qu’ils s’abstinssent de
traiter avec les Vaudois, qu’il considérait comme des rebelles et leur
permit seulement d’envoyer aux Vallées leur secrétaire pour en ramener
des députés Vaudois, qui vinssent discuter en contradictoire avec ses ministres en présence des ambassadeurs.
Le secrétaire Hirzel vint donc aux
Vallées le 16 Novembre, muni d’un
sauf-conduit daté du 14 pour tous les
députés qu’il amènerait avec lui. Le
25 Nov. il était déjà de retour à Turin... mais tout seul; car les Vaudois,
ne pouvant pas se fier à ce sauf-conduit aussi longtemps que le duc était
l’esclave de la Propaganda, avaient
refusé d’envoyer aucun des leurs dans
la gueule du loup. Le duc dès le 26
protesta contre cette méfiance auprès
des ambassadeurs; ce qui les poussa
à envoyer une seconde fois leur secrétaire aux Vallées avec de plus pressantes insistances.
Il lui fallut 15 jours pour décider
les Vaudois à vaincre leur répugnance.
Enfin le 15 Décembre il était de retour à Turin en compagnie de 8 députés Vaudois: Pierre Baile et David
Léger, pasteurs, et Jacques Bastie (St.
Jean), J. André Michelin (La Tour),
David Martina (Bobi), Jacques Jahier
(Pramol), François et David Laurens
(Clos).
Et le 17 Décembre commençaient
à l’hôtel de ville de Turin les conférences avec les ministres du duc. 0,n
tint séance ensuite le 21, le 30, le 31
Décembre 1663, le 5, le 16, le 17 et
le 20 Janvier 1664.
Le 10 Février la Patente de Turin
était rédigée et l’assemblée des députés de toutes les Vallées, tenue à
Costabelle le 12 Février, l’acceptait
et nommait 7 députés pour la signer.
Le 14 Février le duc signait la Patente et 4 députés (des 7 nommés)
l’acceptaient au nom des Vallées; à
savoir les pasteurs Pierre Baile et
Daniel Ripert et les députés David
Laurens et J.n André Michelin.
Un procès-verbal très riche de pièces justificatives fut dressé de ces
conférences par le secrétaire des ministres du duc et par celui des ambassadeurs et publié par l’imprimeur
du duc à Turin en 1664 sous le titre:
« Conférences faictes à Turin dans
l’Hostel de Ville, 'en présence de Messieurs les ambassadeurs Suisses entre
les ministres de S. A. R. et les députés des Vallées de Luserne >.
Teofilo Gay.
DE COLONiA VALDENSE
■ I
« He reservado mi primera visita
para los Valdenses porque son agri-cultores ». Ces paroles furent adresr
sées à un colon vaudois par S. E. le
président de l’Uruguay, D’’ Claudio
Williman, qui a bien voulu se rendre
à Colonia Valdense avec son escorte
et une partie du IIP de Cavalerie,
pour assister au Cinquantenaire, et
dont la présence a puissamment contribué au succès de la fête.
M. Williman est arrivé à la Colonie
Suisse le mercredi 28 octobre à 2 h.
Bon nombre de personnes des deux
Colonies, Vaudoise et Suisse, ont été
le recevoir ; les enfants des écoles de
la. Colonie Suisse ont chanté, à sa sortie de la gare, l’hymne national.
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r I A l'Hôtel Suisse, où le président est
descendu, les enfants des écoles primaires de Colonia Vaidense, rangés
^ dans la cour, Font salué avec un viI- goureux et retentissant : « Viva el
. Presidente de la República » / suivi
du chant de l’hymne national, qui leur
a valu les applaudissements du Président et de sa suite. Une fillette de
M. le pasteur Ugon a adressé, au nom
de ses condisciples, quelques paroles
à Madame Williman et lui a présenté
un magnifique bouquet. Les enfants
avaient été préparés pour cela par
M.lle A. Ugon, aidée des maîtres et
maîtresses d’école.
Une pluie abondante et longtemps
attendue tomba le jeudi 29 et arrosa
ces contrées qui en avaient grand besoin, car il n’avait pas plu depuis
deux njois et la sécheresse se faisait
sentir. On craignit d’abord que la fête
n’en fût. compromise le lendemain,
mais ce fut plutôt le contraire. Il y
eut peut-être bien quelques personnes
des plus éloignées qui furent retenues
chez elles, mais leur nombre doit avoir
été bien petit — et la pluie était si
nécessaire !
Ce même jour, 29 octobre, M. le
Président recevait tous les pasteurs
vaudois de l’Amérique du Sud. Cette
audience avait été demandée par M.
Ugon dans le désir de présenter à
M. Williman les pasteurs qu’il ne connaissait pas encore et de lui exprimer la joie qu’éprouvaient tous les
Vaudois de voir au milieu d’eux le
Président de la République. L’entretien fut empreint de la plus grande
cdrdialité et se termina par le vermouth offert par, S. E.
Le vendredi 30, le temps était redevenu splendide; le soleil et le vent
eurent vite fait de sécher les chemins,
et le programme de la journée put
être exécuté selon les prévisions et
comme s’il n’avait pas plu, sauf la visite présidentielle qui dut être renvoyée à l’après-midi.
Le village de La Paz, si paisible
d’ordinaire,4tait singulièrement animé
ce jour-là. Le monde s’étant réuni devant la maison de la « Sociedad Cosmopolita de Socorros Mutuos, le IIP
de cavalerie défila devant cette assemblée qui répondit par de retentissants vivat / Deux fanfares égayaient
la fête de leurs joyeux concerts; une
d’elles mérite une mention spéciale,
c’est celle que dirige, à Artilleros, M.
Louis Long et qui est formée presque
totalement d’éléments vaudois. Elle
joua tout le jour, et le soir encore,
gratuitement, bien entendu.
De la maison de la Société, on se
dirigea en colonne, musique en tête,
vers la place du village où le monde
se pressa pour entendre les orateurs.
M. L. Jourdan prononça des paroles
émues à l’adresse des fondateurs survivants de la Colonie, pi'ésents à la
fête. M. Léger parla ensuite en français, rappelant aux Vaudois trois dated-rmémorables dans l’histoire de notre peuple.
A midi on se disperse en petits
groupes, chacun ayant sa place assignée, pour faire honneur au dîner qui
avait été préparé, Vasado con cuero.
Vers 2 heures il se forma un groupe
de jeunes gens à cheval qui se transportèrent jusqu’au temple du Centre,
où ils se formèrent en colonne pour
attendre le Président et l’accompagner
à La Paz. M. Ugon, avec le savoir
faire qu’on lui connaît, disposa en
bon ordre cette troupe de cavaliers
peu habitués à la discipline militaire.
A l’arrivée de S. E. les hourras à la
République et au premier Magistrat
de la nation retentirent. M. Williman
s’arrêta pour saluer M. et M.me Ugon
qui offi'irent à M.me Williman un superbe bouquet. Le Président voulut
bien permettre aux Vaudois de lui
faire escorte, ordonnant à sa garde
de se retirer en arrière. Nos jeunes
gens étaient fiers de cet honneur et
de cette marque de confiance.
Quand la voiture présidentielle, portant M. et M.me Williman, leurs petits enfants et M. Barbaroux, secrétaire du Président, arriva à La Paz,
l’enthousiasme fut à son comble. Plusieurs milliers de personnes se pressaient sur la place et des deux côtés
de la rue; faisant haie au Président
et à son escorte. Les hourras et les
vivats se mêlaient aux sons retentissants des instruments de musique. Le
spectacle était imposant et indescriptible.
M. Williman descendit de sa voiture et fit à pied le tour de la place,
les autorités pouvant à peine lui ouvrir un passage au milieu de cette
masse humaine. Ce fut quelque chose
de touchant, dans sa simplicité, que
cette promenade du Président, presque
emporté par la foule, n’ayant à ses
côtés que son secrétaire et un ou deux
officiers de son escorte, et donnant
ainsi à ses citoyens Vaudois un témoignage de confiance dont ils se souviendront toujours avec la plus vive
reconnaissance, j
Vers 4 h. 1[2, après avoir accepté
une tasse de thé qui lui fut offerte
dans un salon expressément arrangé
pour cela, le Président se retii-a, non
sans avoir fait encore un tour-dans
le village voisin de Nueva Helvecia.
Sur la place, avant son arrivée, plu. sieurs orateurs' avaient fait entendre
des paroles éloquentes et incisives, les
uns rappelant des faits de l’histoire
vaudoise, les autres insistant sur nos
devoirs actuels dans l’Amérique du
Sud, d’autres parlant des péripéties
de la fondation de notre première colonie, de la mission des Vaudois en
Amérique comme élément de progrès
et de p'rospérité pour le pays. C'étaieut
MM. H. Pon.s, P. Bounous, P. Besson,
B. A. Pons, P. Davit, M. Dalmas, M.
Falguei’as, rédacteur du journal «7tco
Rosarino». Des jeunes gens chantèrent un cantique d’occasion « pour le
Cinquantenaire » et une jolie chanson
«La paix et la guerre», ainsi que
l’hymne national.
L’après-midi de ce même jour, une
Commission de 6 ou 7 personnes, déléguées par les commei'çants du Rosario et d’autres habitants du voisinage, fut reçue par le D-- Williman.
On lui présenta un magnifique album
rempli de signatures. M. Emile Ugon
lut un discours pour exposer le but
de cette visite et Tardent désir de la
population de l’endroit, que le fleuve
Rosario soit canalisé et rendu navigable jusqu’au Port Concordia, ce
qui faciliterait énormément l’écoulement des pj-oduits et le commerce local. Le Président se montra tout disposé à faire exécuter ce travail qu’on
souhaite de voir bientôt accompli.
Dans la matinée du 31 octobre, M.
Williman quitta ces lieux pour retourner à la Capitale, laissant chez
tous le (meilleur et le plus précieux
souvenir de sa visite. Les enfants de
la Colonie Suisse, rangés devant Técole, le saluèrent encore et lui offri
rent un bouquet. Beaucoup se rendirent
à la station pour le voir encore. Au
Rosario, de même, les enfants des
écoles chantèrent des cantiques et récitèi'ent des poésies. Beaucoup de personnes étaient accoui’ues pour saluer
le Président qui était, descendu du
wagon. A Cosmopolita, enfants et adultes s’étaient réunis en plein canvpo.
Le train s’ari êta et M. Williman descendit. M. Bounous le salua au nom
de tous, les enfants chantèrent et jetèrent des fleurs en poussant des cris
de joie. Le Président serrait la main
à tous ceux qui s’approchaient pour
le saluer.
De là il se dirigea vers le port du
Sauce, où il visita les importantes
fabriques d’étoffes et de papier qui s’y
trouvent. On lui offrit un lunch, les
écoliers vinrent le saluer; il repartit
Taprès-midi en bateau pour Colonia,
chef-lieu du Département; on alla le
saluer à bord, car il ne descendit pas
du bateau, et le dimanche 1‘' novembre, notre Président était de retour à
Montevideo, sans aucun incident désagréable et, croyons-nous, satisfait
de sa visite à notre Colonie. Que Dieu
soit loué. jq
LETTRE DE FLORENCE
Mardi, 8 cour., dans l’église des
Frères » de via Vigna Vecchia, a
eu lieu la commémoration du centenaire de la naissance du comte Piero
Gulcciardini.C) Après quelques mots
d’introduction do M. Bianciardi, qui
piésidait la réunion, et une prière de
M. J. Longo, M. Zanini nous lut un
petit discours, dans lequel il retraça
brièvement l’histoire de la famille
Guicciardini et les caractéristiques,
qui rendaient sévère et noble la figure du comte, son ancien et fidèle
' ami.
M. Aug. Meille nous parla ensuite,
comme ancien représentant de la Société Bibl. Brit. et Etrang. Il dit a^c
Ad. Monod que la vie des hommes de
Dieu est une parole de Dieu et, citant
trois faits tirés de la vie du comte,
il nous fit voir quel exemple d’amour
et de dévouement pour la cause de
Christ nous avons en lui.
M. le xjrofesseur Bosio nous dit que^
tout en ne partageant pas entièrement
les idées religieuses de celui, dont on
célébi-ait le centenaire, il en admirait
toutefois le caractère profondément
chrétien et le grand désir de faire
connaître l’évangile à toute âme qui
en avait besoin. C’est pour cela qu’il
participait très volontiers à cette fête
comme pasteur de l’Eglise Vaudoise,
qui s’est aussi efforcée et s’efforce
encore de répandre l’Evangile au milieu des ténèbres du catholicisme.
Vint ensuite M. Rostaguo, professeur d’histoire ecclésiastique. Il rendit hommage à la mémoire du comte,
qui panni ses mérites eut celui d’avoir
su collectionner de précieux documents sur l’histoire de la réforme en
Italie. D’autres considérations et d’autres appels nous furent adressés par
M. Manfredini de Ferrare et M. Pult,
représentant de l’église des « Frères »
de via Nazionale.
On entendit aussi des chœurs, exécutés par des enfant de l’Institut Co
(1) De.seei([Iaiit du célèbre historien François
Guicciardini, il naquit à Florence le 21 juillet
1808. Ayant accepté le prote.'itantisme, il fut
exilé par le grand-duc en 1851 et il ne put
retourner que quelques années plus tard dans
sa patrie, où il cessa de vivre le 23 mars 188S.
mandi et par des orphelines, et un
cantique chanté par nos étudiants en
Théologie. La simple et touchante
commémoration fut close par une
prière de M. Rochat. g.d.p.
CHRONIQUE
la Tour. Nous avons la douleur
d’annoncer la mort de l’Ancien Barthélemi Goss, décédé mardi matin à
l’âge de 77 ans. M. Goss était bien
connu, non seulement à la Tour, mais
dans les paroisses voisines, par sa
piété et par son activité chrétienne.
Nqus exprimons à M“'’ Goss, gravement
malade elle-même, et à toute sa famille notre plus vive sympathie.
Baptêmes: Raymond
Severino (29 Nov.),' Monnet Catherine,
Marguerite, Adèle, Hélène (8 Déc.),
Jalla Jean (14 Déc.).
Villar l»élîs. Visite d’Eglise. Dimanche 6 Décembre eut lieu la visite
de cette Eglise sous la présidence de
M. Soulier, pasteur à Villesèche, et
secrétaire de la Commission Exécutive. Le prof. D. Ricca, v.-président,
qui devait accompagner M. Soulier,
n’ayant pas pu venir, ce fut M. Jahier
pasteur, président de la même Commission qui le^ remplaça.
Rien de particulièrement saillant à
relever; on constata toutefois que la
vie religieuse se manifestait dans beaucoup de membres de l’Eglise, et se
développait dans d’autres; et on ren
dit le- meilleur des témoignages au
pasteur et aux autres membres du
Consistoire.
M. Jahier n’ayant pu se trouver au
milieu de nous, que jaour la visite
proprement dite, ce fut M. Soulier,
qui dirigea, ce même jour, l’école du
dimanche, la réunion pour la jeunesse,
et la réunion du soir a la grande école.
Pendant les trois jours qui précédèrent la visite d’Eglise, il y eut dans
tous les quartiers de la paroisse, et
toujours avec la présence de MM. les
pasteurs Soulier et H. ’Tron, jusqu’à
deux réunions par jour, et très bien
fréquentées. A cette occasion, outre
les pasteurs, quelques laïques de Bobi,
La Tour et St-Jean adressèrent aussi
des appels aux nombreux assistants.
Election de cinq anciens. Dimanche dernier, 13 Décembre, après le
culte principal, l’assemblée électorale
procéda à la nomination de cinq anciens. Le corps électoral presqàie unanime réélut J. J. Bonjour comme ancien du quartier de Subiasc; Jean D.l
Allio comme ancien du quartier du
Saiet; Jean Daniel Frache pour celui
du Chalmis, et Etienne Allio pour celui du Iheynaud. Quant au quartier
des Garins, dépourvu d’anciens depuis
quelque temps, l’assemblée électorale
porta son choix sur M. Josué Vigne
déjà diacre. J. B
Turin. On nous annonce la mort
de M.me Veuve Vincenza Morglia née
Bertola, décédée mardi soir, à Tâge
de 76 ans. Nous exprimons notre vive
sympathie à ses nombi'eux enfants et
petits-enfants, en particulier à notre
ami Vincent Morglia.
Vaudois d’Amérique. M. Etienne
Pavarin au nom des Vaudois de Colonia Alexandra (Rép. Ai-gentine) désire, par le moyen de l’Echo, manifester la vive reconnaissance qu’ils
ressentent pour la visite que leur a
faite, au nom de l’Eglise mère, M. le
vice-modérateur B. Léger, Et l’Echo
se fait bien volontiers le porte-voixde sentiments si nobles. - '
-m
■
I
3
1 .
Nouvelles et faits divers
— Le 5 c. s’éteignait à Pozzuoli
Madame Sciarelli, la veuve du pasteur bien connu qui, après être sorti
du clergé romain, fournit, -pendant
plus de 40 ans, un ministère actif
dans les rangs de l’église wesleyenne.
— L’ouverture dé la galerie du Siraplon a attiré .à Domodossola un
surcroît; de population venant tant de
l’Italie que de la Suisse. On y trouve
un nombre de pi'otestants qui va croissant; aussi'l’Eglise qu’y dirige M. Louis
Bossi, cherche-t-elle à se procurer des
moyens qui lui permettent de bâtir un
temple élégant et suffisamment spacieux, et dont les dépendances offidraient des locaux pour le presbytère,
les écoles, les Unions, etc.
— On vient d’ouvrir à Trieste un
petit hospice évangélique, dû à la munificence de la comtesse Latour, qui
a déjà fondé il y a plusieurs années,
les florissantes écoles de Eussiz.
— La- plupart des paroisses des
Hautes-Alpes ont été visitées, dans
le courant de novembre, par les visiteurs synodaux de la XX'’ circonscrip
tion. M. Charbonnel, pasteur à S. Laurent du Gros, s’est rendu à Freissinière, et M. Bravaix, de Trescléoux,
à Arvieu et Pien'egrosse (Queyras).
M. Henri Pons,, de Maneille, naguère
évangéliste à Biserte et actuellement
pasteur à Kosan, a été iiOTiimé pour
occuper le poste d’Arvieu, vacant
depuis trois mois par le départ de M.
Léonard.
— On annonce de Lyon la démission de M. Léopold Monod, pasteur
de l’Eglise libre de cette ville depuis
environ do ans.
Dans sa séance du 7 c., le Co
mité des Missions de Paris a voté
le budjet pour le prochain exercice.
Le total est le même que l’actuel, soit
980.000 francs, sur lesquels on a cependant pu voter une allocation de
1.000 francs pour le pasteur de Xouméa, l’île des déportés, et le traitement d’un second missionnaire au Sénégal, popr seconder le vaillant missionnaire Drancourt, seul à la brèche
depuis trop flongtemps. Aux Eglises
de ratifier ces décisions par leurs dons.
LIVRES ET JOURNAUX
D. AlcoCk: Gabrielle - Histoire d’une
fiancée au temps de Calvin -Jelieher,
Genève - Fr. 3,60.
L’auteur, si favorablement connu eliez nous
par d’autres pubIication.s du même genre, nous
retrace dans cei élégant vol. de SÜO pages
environ, quelques épisodes fort intéressants
de la vie de Calvin et des luttes religieuses
de l’époque. Mais c’est encore une histoire
d’amour, un roman enfin, vont, nous dire les
mères par trop timorées. Oui, c’est un roman
mais du genre historico-religieux, à la fois
édifiant et instructif, que nous n’héstterions
pas à placer entre les mains de toute jeune
fille. Les aventures, d'ailleurs captivantes, de
Gabrielle Bertiielier, de Norbert de Colaincqurt,
de Louis de Marsae n’ont rien de troublant,
absolument rien qui pui.sse exalter les imaginations de notie jeunesse.
Rose di Natale - Novelle - Casa
editrice metodista, Roma - L. 1,50.
Ce charmant petit vol. de f30 p. renferme
4 jolies nouvelles traduites du français et de
l’allemand, à savoir: Rusellina de Joiianim,
Spyri; Tonino dr Kandergrund du môme
auteur; ¡1 primo albero di natale di Dani,
de L. Andié; Ventiquattro dicembre de M“'®
E. Bersier. Ces contes de Noël pour jeunes
enfants, rendus en bonne lanfçue italienne,
s’appliquerit 'sùriout à mettre en relief les
beaux cotés du caractère des petits héi-os dont
ils nous retracent l’histoire, et sont de ce
chef particulièrement éducatifs. Nous nous
faisons par conséquent un devoir de les recommander comme livre d'étren e.s hux parents et aux direcieurs île nos écoles du bimanche. ]. c.
A. Monod - Discours sur le débit
oratoire. Paris - Librairie ' Protestante.
Ce discours, pi;qnoneé il y a près de soixantedix ans, à l’ouverture d’un cours de débit
oratoire à la faculté de théologie protestante
de Montauban, a été tiré à part après avoir
paru dans la Revue Chrétienne à'octohre
et novembre 1908). Et on a bien fait; non
seulement parce qu’on écoute toujours volontiers la voix puissante et encore fraîche
d’Ad. Monod, qui vous parle par sa propre
expérience, mais encore parce que dans cette
brocliure on trouve lésumé en peu de pages
les régies le.< plus importantes pour ceux qui
se préparent au saint Ministère de la Parole
et qui, par un bon débit oratoire, désirent
attirer un plus grand nombre d'âmes à Dieu. '
Will.
Sondez les Ecritures. Pain quotidien, extrait spirituel, instructif,
édifiant de la Bible. Paris, Fischbacher. (Joli volume de 394 pages,
relié en toile, doré sur tranche).
Ce Recueil contient, pour chacun des 3o5
jours de l’année, un choix de neuf versets
bibliques se rapportant au moins d'une manière générale à un même sujet. L’auteur
« une Orand'mère », qui a trouvé dans la Bible sa coe.-'olation aux heures sombre.-», offre
ce petit livre « aux isoIé.s, aux affligés, aux
simple.«, à tous ceux que le Maître appelle en
leur disani: Venez a moi! ». L’idée de donner
exactemoiil et toujours neuf versets pour chaque jour, pai-aitra curieuse, d’autant plus qu’il
faut souvent deux ou plusieurs versets pour
donner un sens; mais le lecteur ne le remarquerait peut-être pas, si raïUeur ne l’en avait
elle-même averti. ,
« Ce petit livre, » dit une note qui suit la
Dédicace, « est donné à ceux qui ti’ont pas
d’argent. Pour ceux qui en ont., ils se vend au
profit des pauvres vieilles, qui ne peuvent plus
travailler. »
Adolfo Baci. Otto Cori per Natale.
Firenze, Tipogr. Claudiana, 1908.
L'atUeur bien connu des Cori Liturgici et
de beaucoup d'autres compositions de musique
religieuses, offre à nos églises évangéliques
une nouvelle série de huit chants, sur des paroles tirées textuellement de la Bible, poulies quai re dimanches avant Noël, pour Noël,
polirle Non vol-an etpourl es dimanclies qui suivent chacune do ces deux fêtes. Ces morceaux
sont plus courts, et aussi plus faciles, que la
plupart des Cori Liturgici, mais ce sont également des chœurs, dont l’effet est dans l'harmoiiie et l'ensemble des parties bien plus que
dans la mélodie elle-même. Ils ne pourront
pas ilici ement être chantés dans la plupart
de nos çongrégations telles qu’elles sont actuellement, mais ils seront, pour autant qtie
nous pouvons en juger par une première et
rapide lecture, d'un fort, bd effet et contribueront à l’édification, partout où ils pourront
être exécutés par un ensemble de voix exercées, et bien dirigées. Nous«leur souhaitons
bon succès.
Cadeau de ü%oii%’el-rlii.
Les deux plus récents ouvrages
d’Histoire Vaudoise pai- Teofilo Gay:
1. Eroine Valdesi (20monologues
de femmes distinguées dans l’histoire
Vaudoise). Prix: 1 franc.
2. Esquisse d’Histoire Vaudoise eu 2 parties (1 - Les Vaudois
hors des Vallées. 2 - Les Vaudois dès
Vallées). Prix: 5 francs.
Seront envoyés pour le Nouvel-An,
franco de port pour 3 fr. 50 à quiconque les demandera à la Tipografia
Alpina, Torre Pellice, avant la fin
de l’année, par vaglia postale.
Ceux qui désire'nt donner ces livres
comme cadeau à des amis, ii’out qu’à
indiquer clairement le nom et l’adresse de ces amis en envoyant le
Vaglia de demande, et la Tipografia
Alpina se charge de l’expédition/"rafìco
aux adresses indiquées. Pour l’étranger, ajouter 50 centimes, pour le port.
Santa Cecilia.
Rivista Mensuale di Musica Sacra e Liturgica
- Torino.
Dicembre 1908.
D. Gui rrini - Luca Mareiizio - Cronaca roiiiaii;' - N-itizie iiaiiiiiic - KeceiisiOiii - Collau'll — Haiter M. - fi-ailHiu della Cotupo.-»!zione .-aera. - Musi« a. Vìì-oma - T- ( cata pastorale per organo. - Bolzoni - La ricreazione,
coro a due voci virili.
Conferenze e Prolusioni.
Sommariò del N. 24.
La politica nei «Promessi Sposi »; prolusione a un corso libero sul romanzo storico
nella R. Università di Palermo, del professor
Vittorio Graziadei — I problemi dell’igiene
moderna come scienza sperimentaie e come
dottrina sociale, prolusione al corso d’igiene
nella R. Università di Parma, del professor
E Bertarelli. — Conferenze e Conferenzieri;
G. Antona-Tiaversi, C. Salvioni, C. F. Gabra,
A. De Giovanni, P. Barbèra, M. Govi. — Indice
del Volume I.
IVouvellcs politiques
Après les séances mémorables consacrées à la discussion de la politique étrangère, la Chambre est rentrée dans l’ordre, c’est à dire que
depuis lors les 9 dixièmes de nos représentants n’ont garde de troubler
par leur présence la tranquillité de
Montecitorio. Aussi passe-t-on le temps
en interrogations ou interpellations
aux différents ministres, ou dans l’examen de lois de mince importance,,
j’entends de lois qui ne sauraient infiuer sur l’équilibre du ministère. H
nous faut cependant mentionner la
séance de vendredi dernier où M.
Carcano a lu à l’assemblée son exposition financière. Vous ne voudriez
certes pas que je vous la résume ici,
ni que je vous en reproduise les conclusions. Mais nous tenons pourtant à
souligner les passages où il est dit
que, vu l’augmentation de tous les chapitres du budget, il ne faut pas songer aux dégrèvements en général, ni
à la suppression du droit d’entrée des
blés en particulier. Le bilan de l’exercice 1907-1908 a réalisé un excédent
de recettes de 36 millions de francs.
L’cxercice en cours ne soldera plus
que par 5 millions d’économies, ainsi
que celui de 1909-1910. M. Carcano
constate, chiffres eu main, la marche
ascendante du pays vers plus de richesse et de bien être. Le commerce,
l’industrie et l’agriculture réalisent
chaque année des progrès fort sensibles. Enfin le ministre annonce Témission d’un nouvel emprunt au 3,50
0[0, destiné aux ch: de fer.
— Malgré toute la bonne volonté
dont il a fait preuve jusqu’ici, il semblerait que le ministre de la guerre
M. Casana n’est pas à la hauteur de
sa tâche. On lui reproche de se laisser influencer soit par Tétat-major soit
par les gros bonnets du Conseil supérieur, et surtout de ne pas avoir
su réaliser une seule des grandes réformes qu’on attendait de lui. Mais
on a probablement tort, car pour réformer et réorganiser, il faut de l’argent, et %i Ton s’obstine à le lui refuser, il me semble que sa responsabilité est suffisamment dégagée de ce
côté-là. Je ne dirai pas qu’il faille
l’absoudre, par contre, en ce qui concerne toutes ces questions profondément regrettables qu’on dénomme affaire Ranzi, affaire Rogier, affaire
Mangiagalli et que sais-je encore, où
même des profanes comme nous découvrent le parti pris, l’injustice
voulue des gros bonnets militaires au
préjudice d’officiers distingués tels que
ceux que nous avons nommés. M. Casana qui, en sa qualité de ministre,
aurait dû veiller à ce que l’esprit de
la loi ne fût pas violé, s’est laissé
traîner à la remorque par ses subordonnés, et cela n’a certes pas ajouté
à son prestige dans Tannée. Son soussecrétaire, le général Segato, quelque
peu compromis, par simple impru
dence et par esprit de camaraderie,
dans l’affaire Mangiagalli, vient de
démissionner.
— On signale une nouvelle soi-disant brillante opération militaire de
nos troupes du Bénadir. Le 26 nov.,
le major Rossi, à la tête de 500 ascaris, surprit 3 villages occupés par
les rebelles, au N. de Afgoi, fit 32
prisonniers et captura 150 têtes de
gros bétail.
— Voici, si la chose peut vous intéresser, les noms des nouveaux
lauréats des prix Nobel dont chacun a touché la somme rondelette de
192.000 fr. : Prof. Rutherford (Manchester) chimie; Prof. Metchnihoff (Paris)
et Ehrlicb (Francfort) médecine; Lippmann (Paris) physique; Swinburne
(Angleterre) poésie; Arnoldsen (Suède)
et Bajer (Danemark) paix.
. — Rien de nouveau au sujet de la
politique des Balkans, si ce n’est
que l’Autriche qui avait, paraît-il,
compté sur la non convocation d’une
conférence internationale, semble
maintenant convaincue de sa nécessité
pour résoudre définitivement la question de l’annexion et toutes celles qui
s’y rattachent. Elle est maintenant en
pourparlers avec la Turquie et la
Russie dans le but de fixer ensemble
quelles doivent être les questions sur
lesquelles la conférence aura à se
prononcer.
— En Turquie, les élections politiques sont enfin terminées, pour la
plus grande tranquillité de toutes les
nationalités de l’empire. La séance
d’inauguration du parlement n’aura
lieu que demain, jeudi, et il a été
décidé, dans une réunion préliminaire,
que le Sultan y renouvellera le serment de fidélité à la Constitution,
— M. le comte Mouravieff, ambassadeur de Russie à la cour d’Italie
est mort subitement à Rome lundi
14 C-, au cours d’une visite faite à
une personne dont le nom est encore
inconnu et qui logeait au Splendid
Hôtel. On rapproche cette fin quasi
mystérieuse de M. Mourawieff, par les
circonstances dans lesquelles elle se
serait produite, de celle d’un homme
politique ti'ès haut placé survenue il
y a une dizaine d’années en France.
L’ambassadeur défunt, qui n’avait que
56 ans, a contribué par son tact, sa
prudence et sa sagesse à une meilleure entente entre son pays et le
nôtre, et comme tel Usera vivement
regretté en Italie. — L’illustre sénateur Brusa, professeur de droit pénal
à l’Université de Turin a été subitement emporté aussi, le même jour par
une attaque d’apoplexie, à Rome, tandis qu’il assistait à une séance de la
Commission de statistique judiciaire.
j c.
INFORMATIONS
La seconde course postale de Bobi à la Tpnr,
qui commençait à 5 h. du soir, vient d’être
transportée à 1 h. Ii2 pour Bobi, 2 h. pour
le Villar, et 2 li2 pour l’arrivée à la Tour.
Celle du matin partira de Bobi à 5 U2 pour
arriver à la Tour à 6,15.
PENSEE.
L’activité est le véritable plaisir de
la vie, ou, pour mieux dire, la vie
elle-même. IF. Schlegel.
Ab, payés cl non qiiillancés.
L.Ferrerò, Turin (09); Mylius, Turin (08-09).
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