1
Soixante-onzième aimée
29 Mara 193d-Xm
N* 13
gpebt. CHAQUE VENDBKDI
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Italie et Colonies italiennes .
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- Dans tbutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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cernent de l’année.
4> Le nnméro: 90 eentimes -o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...^ dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
le i'DisIèie de la Paiole de Dieo.
Ncruis reproduisons quelques passages
d’une conférence donnée par Karl Barth à
Vaumarcus et publiée par les « Cahiers
Protestants ». Kéd.
« Il est, bien entendu, souhaitable qu’un
pasteur (mieux, en termes plus réalistes :
un ministre de la Parole de Dieu) soit un
caractère moral et une personnalité religieuse, im homme de goût, cultivé un
penseur audacieux et en même temps
plein de respect envers les exigences du
bon sens, solidement établi en lui-même,
mais aussi ouvert aux joies et aux peines
de son~entourage immédiat ou lointain, un
homme de prière sincère et un travailleur
dispipliné, un homme très naturel mais
aussi très spirituel, un bon père de famille,
un bon citoyen et un bon patriote, mais
avec de larges horizonsk un homme qui vit
de tout son cœur dans et avec son temps,
c'eSti-à-dire qui en ressent les détresses et
les espérances comme les siennes propres,
et qui, quelle que soit la position qu’il
adopte sur cesi chapitres, puisse ainsi penser et parier à sœ contemporains comme
l’un des leurs. Il doit être capable d’aimer
chaque homme et y être prêt et par con-r
séquent capable de ne craâhdre aucun
' homme et résolu à Ce coüTa^é. Il doit être
libre et rester librei, mais libre aussi de
choisir et donc de se lier, de s’engager
sans réserve pour la bonne cause et de
s’y dévouer. Il doit avoir tout autant le
courage d’être seul que l’humilité du simple soldât qui se range dans le rang et
partage avec beaucoup d’autres les responsabilité du travail et du combat. Il
doit être prêt à l’attente silencieuse
comme à la plus grande activité, être un
homme de paix tout autant que, s’il le
faut, un lutteur. C’est la même nécessité
intérieure qui doit chaque jour lui inspir,
rer tantôt le sérieux le plus acharné, tan^
tôt l’onction la plus profonde, tantôt l’humour le plus franc. Il lui faut être parfaitement à l’aise dans la Bible et la dogmatique ; mais il lui faut avoir im jugement
politique et éprouver pour le cinéma et le
sport tout au moins une compréhension
sympathique. Il doit être un homme bien
élevé et cependant nullement bourgeois;
son cœur doit le porter vers le prolétariat ; mais, jtfâtement à cause de cela, il
ne doit avoir ni les sentiments ni les resisentiments prolétariens. Il faut qu’il comprenne les athées, il faut qu’il comprenne
les piétistes et mieux que les uns et les
autres ne se comprennent eux-mêmes. Par
nature, ou grâce à ses études scientifiques,
il doit être psychologue ; et cependant il
doit sans aucune psychologie, directement
et passionnément, savoir consoler et aussi
réprimander. Quand il fait de la cure
d’âmes, quand il enseigne ou quand il
prêche, il faut qu’il ait prient à l’esprit
son voisin malade et ses humbles problèmes domestiques aussi bien que le cours
majestueux des événements du monde et
de l’Efelise qui servent de cadre au destin de sa paroisse. Il doit s’adresser toujours à une situation réelle, mais toujours
d’en-Juiut; toujours à des hommes, mais
toujours de façon à leur dire davantage
que ce qu’ils pourrafent se-dire tout aussi
bien euxi-mêmes. Il doit savoir penser, parler et agir comme un prêtre, comme un
prophète et comme un pasteur ».
Après avoir montré que toutes ces cho
ses ne constituent pas le vrai ministère,
Karl Barth parle d’un autre facteur essentiel, seul* essentiel, et il continue :
« Quel est donc cet autre facteur ? Ici il
devrait être normal de rappeler tout simplement les mots par lesquels l’apôtre Paul
a désigné le fondement de a>n ministère et
en même temps du ministère de ses disciples et de leurs successeurs » (Hre 1 Tim. I,
12-16, et 2 Tim. I, 9-10). De ces passages,
nous retenons ce qui suit :
« Le ministère de la Parole de Dieu est,
avant tout et essentiellement, un service
dont nous avons nous-mêmes besoin, un
service que la Parole de Dieu nous a rendu,
nous rend et nous rendra. Non pas notre
Service, dont la Parole de Dieu aurait, elle,
besoin, que nous aurions à lui rendre et
que. nous pourrions lui rendre ! Non pas
un patronage que nous pourrions exercer
sur elle, non pas une réclame que nous
pourrions lui faire, non pas une défense
que nouB: aurions à en prfeenter comme
si nous étions ses avocats ! \Aussitôt que,
même le plus discrètement, nous nous considérons comme les protecteurs, lœ généreux et actifs amis ou les représentants
nécessaires de la Parole de Dieu, nous ne
sommes plus ses serviteur®. La Parole de
Dieu n'est pas « liée » (2 Tim. II, 9) quoi
qu’il en soit de nous. « Si nous sommes infidèles. Lui ! Il demeure fidèle, car II ne
peut se renier Lui-même» (2 Tint. II, 13).
« Le solide fondement est posé par Dieu »
(2 Tim. II, 19) . Ce n’est pas nous qui avons
à fonder et à bâtir la maison de Dieu,
« l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et
ï’appui de la vérité» (1 Tim. III, 15). Le
« témoignage du Seigneur » (2 Tim. I, 8)
qui fonde et bâtit cette Eghse est donné ;
il n’a besoin d’aucun complément ni d’aucune répétition, fi, a été fourni une fois
pour toutes « sous Ponce Pilate » (1 Tim.
VI, 13). Ce qui ^t «apparu», définitivement apparu, venu à la lumière dans laquelle nous vivons, c’est « la bonté de
Dieu et gon amour envers les hommes »
(Tite III, 4), et non pas notre bonté ou
notre amour envers tes hommes. Avant
que nous en soyons venus à ce curieux
projet d’étudier la théologie, avant que
nous vivions, avant tous les problèmes encourageants et décourageants de notre ministère et de notre vie, c’est Lui, comme
il nous est dit, «qui a détruit la mort».
Avant que notre question : Que pouvonsnous être et faire pour la Parole de Dieu ?
ait pu avoir aucun sens, ü demeure inébranlablement que Lui, le Seigneur, qui
est Lui-même la Parole de Dieu, JésusChrist, « s’est donné Lui-même pour nous,
et précisément d’abord pour nous, ses serviteur®, pour nous racheter' de toute iniquité et pour nous purifier, pour faire de
nous un peuple qui Lui appartienne en
propre» (Tite II, 14; 1 Tim. II, 6). Notre question : Que pouvons-nous être et
faire pour la Parole de Dieu ? ne saurait
donc avoir d’autre sens que celui-ci ¡:' Que
pouvons-nous être et faire en tant qu’hommes en faveur de qui ce Jésus-Christ a
véritablement existé et pour qui II a tout
fait ? Ce qui reste, après cela, c’est notre
service de la Parole de Dieu. Il est fondé
en ceci : que miséricorde nous a été faite,
que Jésus-Christ a montré en nous toute sa
patience. Et il consiste en ceci : que nous
sommes reconnaissaints, de cette reconnaissance qui! n’invoque et ne considère aucun
mérite en nous, et ne a>nge à aucune rê-i
compense. Il consiste en ceci : que nous
av<His besoin, complètement et au maximum, de Ltii, qui se somnet pour nous au
jugement étemel de Dieu devant lequel
nous ne pouvons pas nous présenter et
nous défendre nous-mêmes ; en ceci aussi :
que nous sommes par Lui totalement sauvés, soutenus, consolés, corrigés et réjouis.
Cette détresse c’est notre détresse ; cette
libération c’est notre libération. Et c’est
cela seul qui nous fait serviteurs de la
Parole de Dieu, « exempte de ceux qui croiront en Lui pour avoir la vie étemelle ».
(Test Jésus-Christ Lui-même qui fait de
nous ses serviteurs, et uniquement parce
qu'il est venu pour sauver tes pécheui®,
uniquement parce que ceci est vrai et
que, nous reconnaissons que c’est vrai ».
Karl Barth.
# Cddp Jean Cali ù Paria
' ctnltnaire de ÎInstiüm dirdtieie.
■ La préface de Calvin à la Bible d’OKvép»bliée en 1535, est son premier écrit
càsnu après sa conversion. Mai® la même
aimée, à peine âgé de 26 ans, il entreprenait d’écrire YInstitutkm de la Religion
(Î^péÈierme, qui est restée son chef-d’œuvie. Cet ouvrage monumental, docte et
gpofond par la pen^, est en même tenïtô
écrit avec clarté et avec vivacité, comme
tout ce qui' est k>rti de sa plume. Il demeure l’exposition fondamentale des doctrine réformées, surtout dans les éditions
successives, où Tauteur a toujours mieux
développé son sujet. Après l’avoir longtemps laissé de côté, les littérateurs français ont fini par reconnaître que Calvin
est aussi un des maîtres de la langue française, qui, au sortir du moyen âge, l’ont
comme transformée et en ont fait te véhicule principal de la pensée moderne.
C’InstitMÎtkm n’a, vu 1e jour qu’en 1536.
Ce quatrième centenaire sera célébré l’an
Piochain à Genève. Mais la PYance protestante a organisé, dès cette année, im Congrès d’études calviniennes et une Exposition Calvin. Cette dernière a été ouverte
du 1er au 31 mars ; te Congrès a duré du
13 au 15. Il s’^ tenu dans l’auditoire de
la Faculté de Théotogfe de Paris.
Il est impossible de résumer ici les conférences fouillées, prononcées par des auteurs spécialisés, sur les divers aspects de
la pensée et de l’action de cette personnalité, si riche enVmanifestatâons diversies.
Au reste, elles vont paraître en rm volume, au prix de dix franca M. E. Choisy,
professeur à l’Université de Genève, ouvre la série en parliant de Calvin et Vvmon
des Eglises. Il établit, avec force preuves,
que Cavin, en dépit de la rigidité qu’on
lui attribue biai à tort, s’eflt montré très
conciliant dans les essais de rapprocher
ment avec les ZwingH^is, tes Luthériens
et les Anglicans, dans te but d’empêcher
que le corps de Christ, qui est l’Eglise,
fût démembré, comme il ne Ta été que
trop par la rabies theohgica. Un public
choisi se presse dans la vaste salle et phi-i
sieurs personnes, messieurs et dam^œ,
prennent part à la discussion qui a suivi
chacune des conférôioee. La suivante est
celle de M. KuMfay, pasteur de la mission
hongroise à Paris, sur L’influence du Ceds
vinisme sur la Réforme hongroise. MM. J.
dourvoisier, pasteur à Genève, en parlant
des Catéchismes de Strasbourg et de Genève, et H. Strohl des Qucd,re ministères
à Strasbourg au temps de Calvin, font res
* sortir l’influence exercée par Bueer sur
Calvin, durant te séjour de celui-ci à Strasbourg, entre tes deux périodes de son activité à Genève. Sous la présidence de l’illustre professeur Kuyper, de l’Université
libre d’Aitfâterdàm, son collègue, M. Rutgers, traite le sujet : Le Calvinisme et
l’Etat chrétien, après quoi ces deux repréi^
sentants qualifii^ de la Hollande calviniste
reçoivent sotenneltement les insignes du
doctorat en théologie, entourés des doc^
teurs de la Faculté dans leurs brillants
atours.
L’étude sur Le Calvinisme et l’expérience religieuse est lue par M. Cadix, secrétaire de la Société calviniste de France.
M. A. Lecerf, président de cette même Société, celui que ses étudiants appellent te
père du calvinisme moderne, a pour sujet
Le Calvinisme et les sciences de la nature,
tandis que te professeur Wencelins, de
Pensylvanie, sous te titre Le Calvinisme
et l’art, montre, par de nombrfeuses cita-i
tiens, la capacité d’observation de Calvin
et son admiration pour les œuvres de la
création. Le célèbre Karl Barth, l’entendant énoncer son sujet, lui avait répondu :
Que trouverez-vous à dire? C’est qu’en
effet il n’est pas question de ce que nous
entendons sous te nom d’art, c’est-à-dire de
la peintuT>e, sculpture et architecture.
A!près d’aussi' copieux repas inteltectuels
d’une nourriture solide, qui forcent l'attention et parfois la fatiguent, c’est avec
délices qu’on écoute le dernier orateur,
M. Schmidt, lecteur à l'Université de Marbourg, parler avec une vivacité juvénite
dnCidvinisme et delà poésie religieuse au
XVB siècle. A côté de Clément Marot, bioi
connu par ses Psaumes, il nous révèle une
série de poètes inspirés, qui méritent, autant que les amis de Ronsard, d’être tirés
de l’oubli, en émaillant son exposition de
leur® vers harmoniem. D’autres sujets ont
été traités, à d’autres dates et dans d'^autrès locaux, sur l’éloquence française, la
théokgie uatureUei, les sacrements, en relation avec Calvin.
Entre temps, Tinfatîgabte M. J. Pannier, qinoique frappé, te matin du premier
jour du Congrès, par te décès de sa mère,
ne voulant pas que te programme annoncé
fût en souffrance, mou® fit les honneurs
de curiosités et raretés de la Bibliothèque
du protestantisme. Cependant, on renonça
à la réception que cette Société avait projetée. En revanche, il y en eut une offerte par la Faculté de Théologie. M. Pannier guida encore les congressistes dans te
quartier latin, iDustrant les souvenirs de
Calvin, à la Sorbonne et dans tes collèges
qui l’entourent. Le plus curieux est te (tellège Fortet, duquel demeure intacte une
antique tourelle, au haut de laquelle se
trouve la chambre d’où Calvin s’évada sur
tes toits pendant que te prévôt de justice
montait l’escalier pour l’arrêter.
C'esit encore M. Pannier qui nous accompagna à Nbyon, la patrie de Calvin. Cette
petite ville de Picardie, de 6.500 habitants^
rasée par les Allemands en 1918, se relève
à peine de ses ruines. La majestueuse cathédrale est loin d’être ramenée à son état
primitif. La maison de Calvin, qui avait
disparu, a été reconstruite d’après un dessin qu’on ai possédait. EJte renferme un
petit musée. Les poutres, qui soutiennent
l’étage, portent à leur extrémité les armoiries des Eglises calvinistes, entre autres
celles de l’Ifelise Vaudoise, qui a contribué à cette reconstruction.
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 29 Mars 1935-XÎII
•Wj
La veille, au soir, la vaste Sale
des Concerts du Conservatoire National
s’était remplie d'auditeurs que charma la
Chanterie de la Renaissance, en exécutant,
sous la direction de M. Expert, plusieurs
Psaumes de iMarot, mis en musique par
Goudimel, le maître de Palestrina. Ces mélodies, à quatre parties, composées avec im
art consommé, font de ces simples p§aumes des chœurs puissants, qui prouvait
combien les Huguenots^ malgré leur caractère sévère, goûtaient la musique î^rée.
Il y aurait trop de choses à dire si je
devaiis encore parler de l’Exposition Calvin, si riche et intéressante. Je terminerai
donc en disant que la gi&iéreuse hospitalité de Mlle Caroh'ne et de iM. Louis Appia, traditionnelle dans leur famille, m'h
permis de voir ou revoir plusieurs personnages marquants du protestantisme parisien, tels que MM. Hollard, Lambert, di^
recteur du Témoignage, doct. Morin,
M. Bianquis, qui n’oublie pas ses origines
sengUmine, M. Couve, qui porte le grave
souci de la Société d^ Missions, oppressée
par un déficit énorme, M. et M.me Raoul
Allier, fidèles amis des Vallées. M. Allier,
quoique bien atteint dans sa santé, poursuit avec persévérance son travail sur Religkm et Magie. M. Wilfred Monod, dont
la conversation, comme les écrits, élève
l’âmè dans une atmosphère d’adoration,
n’en a pas moins une activité dévorante.
Il est le fondateur des Veilleurs, congrégation libre de croyants qui ont pour but
de «mettre leur conduite journalière en
harmonie avec l’œprit des Béatitudes : esprit de Joie, de Simplicité, de Miséricorde >>.
Le dimanche 17 ramenait les Vaudois de
Paris dans la salle de l’église de M. Appia pour leur réunion mensuelle. Au sortir d’une dernière visite à l’Exposition
Calvin, j’arrivai à temps, avant leur dispersion, pour leur parler rapidement de
Calvin en relation avec les Vaudois et l’Italie : sa préface à la Bible de Chanforan,
sa visite à Ferrare, son retour, si discuté,
par la vallée d’Aoste, «son zèle à fournir
nos églises de pasteurs qui, en le quittant,
savaient d’aller s’exposer au martyre :
Vemon, Noël, Varagha, Pascal et oent autres, sa correspondance avec les église,
son conseil de ne pas résister par les armes aux 'Autorités, conseil que nœ pères
n’ont heureusement pas suivi, pour ne pas
livrer leurs familte aux hordes fanatiques
d’une soldatesque effrénée ; enfin, la der”
nière lettre française, que Calvin ait écrite,
un mois et demi avant sa mort, pour exciter la duchesse de Savoie — qui tenait
dans sa chambre le portrait de Calvin —
à intervenir auprès de son époux en faveur des réformés du Piémont. Les auditeurs, très attentifs, posèrent ensuite quelques questions, en particulier au sujet du
supplice de Servet.
C’était la réunion d’adieux de leur zélé
président, M. Ciolino, qui va enrichir de
son zèle le groupe des Vaudois de Londres.
L’Eglise Vaudoise doit une grande re^
connai®ance à M.lle et à 'M. Appia, qui
groupent nos frères, les encouragent à être
fidèles à leurs principes et développent
leur cœur et leur intelligence par des con^
versations intéressante et instructive.
J. Jalla.
' * « *
Une Rne Calvin à Paris ?
La célébration du IV® centenaire de la
publication de Ylnstitution chrétienne
semble rendre à Jean Calvin l’honneur
qu’il mérite.
Quelqu’un a pris l’initiative de faire
donner à une rue de Paris le nom de
Calvin.
Pourquoi pas ? Calvin et l’im de quar
tre plus greinds écrivains français du XVI®
siècle (à côtp de Montaigne, Rabelais et
Amyot) . A ce titre une rue de la viUe lufnière peut bien porter son nom.
Pensée.
La liberté ne se conserve que par le
travail, parce que le travail prodmt la
force; retirez la maléâictîon prononcée
contre les fils d’Adam, et ûs périront dams
la servitude. CHATEAUBBiAflîîD
{Mémoires d’Outre-Tombe).
/
le renosvean de l’église.
Sous ce titre a paru une importantebrochure (exactement 61 pages) due à la
plume de M Bnile Brunner, docteur en
théologie et professeur à la Faculté de /
Théologie de l’Université de Zurich. La
traduction française est du pasteuir J. E.
Siordet et est publiée par la maison d’édi-.
tions Labor de Genève. Prix : francs suis- ' '
ses 1,50 ; francs français 6.
Cette étude, qui fut présentée à la Con-', ’
férence cantonale des Pasteurs zürichois, le'
28 mai 1934, devrait retenir l’attention de ■
tous ceux qui s’intéressent encore à l’église.
Il s’aigit en effet d’un travail fouillé, pro- :
fond et sincère qui ne ménage pas les critiques, mais qui ne pèche pas non plus de
désespérance quant à la destinée de l’église, j;
Les 61 pages de la brochure à l’impression fine, Serrée, quoique claire, sont denses de pensée. '
Après uri regard sur la situation gé-'nérale de l’église à l’heure actuelle, sur-j
tout sur celle de l’Allemagne, l’auteur tàii
che de démontrer ce que doit être réglise,}''
en remontant aux définitions qu’en onti
données les Réformateurs. Inutile de vou-'
loir se cacher que ce que l’on appelle tou-:
jours du même nom ; l’église, a subi, au *
cours des siècles, plusieurs déformations. »■:
Nous n'insisterons pas sur cette partie
plutôt théoriqxie, ce qui nous mènerait^',
trop loin. Qu’il nous suffise de releverf
quelques-unes des affirmations les plus\
pratiques.
Tout d’abord, qui a le droit de s’appeler^
vraiment membre du corps de Christ
« Oelui-ilâ seulement qui est lié à Christ*;*
par une commiunion personnelle réelle, par’
fa foi. Non pas quiconque a été: baptisé,’
écoute la prédication, a reçu xme instruc- tion religieuse, paie l’impôt ecclésiastique,
se laisse nommer membre d’un Conseil, oc- '
cupe une fonction ecclésiastique parce qu'il s’intéresse à l'église ». ^
Où est l’Eglise véritable ? « Nous ne
sons pas que l’Eglise ^ là où l’Evangilet^
est enseigné correcitement. La doctrine esf^
bien loin d’être toute 1a Parole de Dieu..
Il est parfaitement possible que 1a pu|e
doctrine soit annoncée sans que Christ stj^t
présent par sa parole et son esprit ».
La véritable Eglise doit manifester sa
réalité spirituelle par d’autres « signes».
« Là où oes signes manquent, on peut ha
inférer que fa « pure doctrine » n’est pas
réellement fa parole de Dieu ». ■:
« Là où tu vois et entends prêcher la
Parole, croire à la Par de, la confesser iet
la mettre en pratique, là, à n’en pas dwter, doit être certainement une véritable
Eglise catholique sainte, un peuple chrétien saint, alors même qu’il serait peu
nombreux ».
L’auteur, après avoir affirmé que « nous
nous trouvons en face d’rm sécuifarisme
, complet... » et « que parler d’une Europe
chrétienne est une fiction insensée» établit ce que doit être l’Eglise. « En tout
premiqr lieu, l’Eglise doit redevenir tme
Eglise ». La rénovation de la pensée théologique, est une des conditions, mais « une
rénovatilCMi théologique n’assure pas à ellé
seule 1a rénovation de l’Eglise».
En second Ueu l’Eglise doit redevenir
missionnaire. « L’Eglise ne peut plus se
contenter de faire sonner les cloches et
d’attendre que les hommes viennent à rUp.
Elle doit de nouveau:, comme le missionnaire, aller à leur recherche... Car l’EgMse
du Christ est une Eglise missionnaire, et
ce devoir missionnaire est d’autant plus
pressant que le paganisme et le sous-paganisme sont tout proche et s’infiltrent déjà
dans ses communautés ».
Un trait important de cette église missionnaire c’est que chacun de ses memibres
doit être un missionnaire, fa prédication
en doit être « beaucoup moins rigide et
beaucoup plus simple que ceUe du culte
public, une prédication qui ressemble davantage aux enttiretiens personnels de fa
cure d’âme ».
Y a-t-il des raisons d’espérer xm retour
à l’Efelise ? « Le monde éprouve aujourd’hui une secrète nostalgie de l’Efelise, mais
à cette nostalgie il mêle une profonde
méfiance »,
Un heureux signe de réveil l’auteur le
voit dans le IMouvement des Groupes d’Oxford. « Le mouvement des Groupes, comme
chaque révolution spiritueUe dans l'Eglise,
est un fruit de fa détresse ».
Heurexix fruit cependant qui donne au
laïque 1a possibilité de travailler pour Dieu ;
« seul le théologien, celui qui a reçu une
cultwre théologique, peut prêcher. Mms le
laïque peut faire quelque chose, selon ce
qu'il a reçu : il peut raconter ce qui lui a
été donné par Christ... ». « Dans un monde
« sécularisé » à l’extrême, le témoignage
personnel s’est révélé comme un incomparable moyen d’évangélisation... ce témoignage raconté a fait merveille ».
iM. Brunner, fait des réserves sur bien
des points regardant le mouvement des
Groupes, inaÎB il ne peut que se réjouir
de cet effort de rénovation spirituelle qui
ne vise pas à 1a formation d’une église particulière, mais au réveil de toultes par le
réveil des âmes.
Que ceux qui veulent être mieux renseignés se procurent l’importante' étude
du docteur Brunner.
LA PRIÈRE DE LA FOI.
Au printemps de l’an 1875, Hudson Taylor, le fondateur de fa Mission dans l'intérieur de fa Chine, retournait à Londres
de Brighton, où il avait été diriger des
réunions. Sur le quai, il fut abordé par un
gentilhomme russe, qpi avait assisté à ses
réunions. Sachant que M. Taylor allait à
Londres, il manifesta le désir de voyager
avec lui.
iMais je n’ai qu’un biUet de troisième
classe, dit le mÎBsionnaire.
— Le mien me permet de voyager en
troisième aussi, répondit courtoisement son
interlocuteur.
Ayant trouvé providentiellement un
compartiment vide, ils y prirent place tous
deux et aussitôt le gentilhomme sortit de
son portefeuille un billet de banque, le tendit au missionnaire en disant : — Permettez-moi de vous donner cette petite somme
pour votre œuvre de Chine.
H. Taylor accepta ; mais ayant jeté un
regard isur le biUet, il pensa qu’il devait y
avoir erreur, car c’était un billet de cinquante livres sterling (1250 frs.). — Vous
vous méprenez, dit-il en rendant le billet,
c’iest sans doute cinq livres que vous vouliez me donner ?
Surpris, le gentilhomme lui dit : — C’est
bien cinq livres que je comptais vous dom
ner, mais Dieu a certainement voulu que
vous en receviez cinquante, c’est pourquoi
je vous prie de Ites garder. Je ne saurais
les reprendre. — Le prédicateur remercia.
On arriva à Londres. Efacore sous Tim'"
pression de ce qui venait de se passer,
H. Taylor regajgna 1a maison de la Mission et trouva tout son monde en train de
prier. Un envoi d’argent devait être effectué ce jour même, mais il manquait
quarante-neuf livres onze shillings pour
parfaire la somme nécessaire. On avait
donc décidé que tout le monde se mettrait
en prière pour demander à Dieu avec foi
la somme manquante.
Hudson Taylor posa sur fa table le précieux billet de cinquante livres, et devant
tous ceux qui, à genoux, l’avaient demandé
à Dieu, il raconta ce qui s’était passé dans
le train entre lui et le noble étranger.
Pou , ait-il y avoir un doute ? Dieu luimême avait entendu la demande de ses
enfants et avait répondu à la prière de
la foi.
« Que celui qui est sage... soit attentif
aux bontés de l’Eternel» {Ps. CVII).
{Viens et vois).
Per la Società di Storia Valdese.
Collette del 17 Febbraio.
Bergamo, L. 100 - Fiume, 37 - Roma,
Piazza Cavour, 150 - Biella, 10 - Riesi, 25
- Siracusa, 10 - Livorno, 50 - Prali, 35 PerrerréManiglia, 20 - Vallecrosia, 15 - Rodoretto, 26 - Milano (San Giovanni in
Conca), 200 - Efarano Sabino, 10 - Palermo,
50 - Torino, 150 - Verona, 40,75 - Brescia,
40 - Firenze (Chiese rixmite), 110 h Siala,
120 - Massello, 25 - PramoHo, 25 - Ponw
retto, 50 - Pinerolo, 50 1- Cerignofa, 6 - Orsara, 10 - Como, 40 - Trieste, 57 - Torre
Pefljice, 208 - Pisa, 15,
Grazie alle Chiese diligenti ; invilto aUe
altre di affrettare cortesemente il loro
invìo. Il Presidente ; Davide Jahier.
« SETTIMANA DI RINUNZIA i>.
SESTA USTA,
Chiesa di Napoli L. 1000,—
Giovanni Roncagliene, Tortona » 10,—
In memoria della cara mamma
Giuseppma Cantone, i figli » 25,—
Chiesa di Siena » 1332,—
» » Aosta » 153,—
» » Riesi (2® vers.) » 7,—
» » Messina (2® vers.) » 430,—
Stazione di Rocchenere » 26,—■
Chiesa di Caltanissetta » 38,—
Stazione di Piazza Armerina » 25,—
Diaspora di Grotte » 40,—
Chiesa di Palermo (2® vers.) » 187,70
Scuola Domenicale di Palermo » 37,30
Chiesa di Pomaretto (1® vers.) » 762,40
» » Como (1® vers.) » 1065,—
Le poche Chiese che non hanno ancora
comunicato il risultato della colletta per
la Settimana di rinunzia sono pregate di
farlo con fa massima sollecitudine.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 18 al 24 Marzo 1935-XIlI.
Nascite N® 1 — Decessi N® 4
CHRONIQUE VAUDOISE
PONS REQUS
Fleurs en souvenir de M.me Lisette TromRoman :
M.me L. Ferrerò et famille, Turin, pour l’Eglise de Bobbio
Penice L. 100,—
Une mère de famille de Bbbi,
pour l’évangélisation » 50,—
* * Ü:
Fleurs en souvenir de M.lle Rosalie Rivoire, de Rorà :
Pour le Refuge Roi CharlesAlbert ^ L. 63,50
(Cette somme nous est remise par M. D. Rivoire, de l’Union Vaudoise de Marseille).
» * ij:
Alice GayjGenre, N'eW-York, en
reconnaissance :
Pour l’Hôpital du Pomaret L. 100,—
» » de La Tour » 50,—
» l’Orphelinat » 50,—
« 4s
NEW-YORK (2® Eglise). La grande fête
vaudoise « iZy/7 février » 1935. C’est M. le
pasteur Guido Miegge qui: a bien voulu
commencer fa série des réunions pour fêter fa date mémorable du XVII.
Son sermon, que nous appellerons ime
homélie académique, a été à fa fois intéressant, instructif et inspirant.
L’après-midi, c’est notre cher collègue
de Montcifair, le pasteur et professeur Giovannino Tron, qui nous exposa très clairement le pourquoi de cette fête !
Parmi le groupe d’acteurs qui ont pris
part, et se sont distingués dans le Grand
Concert et fa pièce en deux actes, donnés
1 après-midi, nous voulons signaler les demoiselles Gardiol, Fernande Grill et Boury,
ainsi que la Chorale de l’Union Chrétienne
du Groupe FYançais {Int. Branch) sous la
direction de M. Délemond !
Le soir, à l’agape fraternelle de Maison Blanc, une soixantaine de personnes
prirent part. Pour bien clôturer notre
grande fête, notre ancien d’église, EVnifa
Pons, raviva 1a joie de notre enfance en J
nous rappelant les fabts allumés sur les
collines des Vallées Vaudoises et les colonnes d’enfant, drapeaux et tambours en
tête, se rendant au temple à travers les
neiges.
Le pasteur G. Tron nous amusa brièvement en nous racontant une historiette
d’origine calabraise.
Le pasteur remercia toutes les personnes ■
qui ont prêté leur gracieux concours pour
fa bonne réussite de la fête. Bart 11.
POMARET. La semaine dernière a été
une semaine d'e grandes épreuves pour
notre famille paroi^ale.
Mardi, 19 courant, c’est une de nos
sœurs bien-aimées, M.me Pons Henrî^te
née Bertalot, de Clos Chauvin (Elnvers-Pi-
3
I«*ak;ho des Vallées - Vendici 29 Mars 1935-XÏII
neiche), originaire de Pramol, qui nous
quittait pour la Patrie célestej après une
longue maladie, supportée avec foi, à Tâge
de 84 ans. Elle laisse son mari, très avancé
en âge lui aussi, complètement seul.
Jeudi 21, un cher petit enfant, le fils
de M. Rudy et iM.me Alice Benyr-Bahnas,
venait faire son apparition dans le monde
pour retourner bientôt après au ciel y attendre ses parents affliigés.
Dimanche, 24, un long cortège de parents et d’amis accompagnait au champ
du rejKfâ la dépouüle mortelle de notre
sœur Ribet Marie, décédée au Pomaret, à
l’âge de 62 ans.
La famille Anzaldi vient d’être plongée
dans une grande anxiété par l’accidenlt sur
le travaü, dont a été victime son chef,
M. Rocco, qui a dû être transporté d’urgence à Turin, où il se trouve en de graves conditions. Nous lui exprimons nos
meilleurs souhaits.
Que Dieu sanctifie toutes ces épreuves
et les fasse concourir au bien des âmes.
— Nous remercions M. Henri Geymet,
pasteur à Eorà, pour son aimablê visite,
et nous espérons le revoir au plus tôt.
PRAMOL, Depuis quelques mois, notre
temple était doué d’une excellente installation d’éclairage électrique, due à la générosité du «Consorzio Utenti PramoUo
Alto » ; mais nous n’avions jiunais eu l’occasion de signaler cétte nouveauté. Nous
le faisons à présent, à la suite d’une
agréable et bonne visite que vient dé
nous faire le pasteur de Rorà M. H. Gey^
met, qui a bien voulu s'arrêter au milieu de nous pendant quelques jours, nous a
adrœsé, au cours des réunions de quartier
et des cultes, de touchants apipéis qui, nous
l’espétrons et nous le demandons à Dieu,
ne resteront pas sans réponse. Avant de
se séparer de nous, il nous a parlé avec
force de l’évangélisation en général et de
J’œuvre qui s’accomplit particulièrement à
Felónica Po, église qu’il a desservie pendant quelques années ; conférence très intéressante, qu’un nombreux public a suivie avec une attention soutenue. C’est
ainsi que nous avons officiellement inauguré la nouvelle installation d’éclaiiragé
du temple. Nous exprimons encore notre
reconnaissance au « Consorzio », qui a eu
la généreuse idée d’offrir à l’%lise un don
si utile et si apprécié.
Il ne, nous reste qu’à remercier bien sincèrement M. Geymet pour æg messages et
qu’à lui dire notre fraternel au revoir !
PRARUSTIN. Nous avons eu le plaisir
d’entendre le pasteur de Sampierdarena,
M. Lupo, qui nous a fait beaucoup de bien
en mettant devant un magnifique auditoire
la responsabilité de tout vrai Vaudois :
l’évangélisation, par l’œuvre de notre
Eglise, mais surtout par notre exemple et
notre vie. Nous le remercions potu- sa
bonne visite.
— M. le professeur émérite Henri Forneron présida le cidte du dimanche 17, et
tint, l’après-midi, une causerie très intéressante sur Henri Arnaud, aux Vallées
et dans les colonies qu’il organisa au Wurtemberg. C’est un vrai dommage que sa
conférence sur Arnaud n’ait pas pu être
entendue par un plus grand nombre d’auditexirs, à cause du mauvais temps.
— La doyenne de notre paroisse vient
de nous quitter, à l’âge de 92 ans. Madetleine Robert vewe Pacchetto, du village
des Ser, était clouée à son lit depuis des
années et demandait à Dieu de la délivrer.
Le Seigneur l’a exaucée.
— Livia Long, de Cavouret, s’est unie
en mariage avec André Jean Santiano, du
Pont Saint-Martin. Nos meilleurs vœux
aux jeunes mariés. G. R.
ROME. Le rassemblement de la jeunesse
des Eglises Vaudoises, Baptistes et Wesléyennas, dont nous avons fait mention dans
notre numéro du 15 mars, a eu un brillant
succès.
Un grand nombre de jeunes se sont
pressés dans la grande salle de l’EgKse
Vaudoise de Piazza Cavour,
Le culte d'ouverture a été présidé par
M. ML Moreschini, pasteur vaudois à Naples, qui a développé le sujet :■ Celm qui a
les paroles de la vie étemelle.
L’après-midi, le pasteur baptiste M. I.
Rivera a dœuié une forte étude sur le réveü qui, rnalgtB sa longueur, a été suivie
avec une attention sout^ue, grâce à la richesse de la pensée et à la chaleur de la
diction.
Le soir, la salle ^.remplit encore et l’on
entend de nombreux messages de la part
des jeunes qui expriment leurs expérience religieuses.
Le pasteur M. Vergnano conclut par un
chaleureux discours, insistant sur la nécessité de renoncer à ce qui ne vaut pas
en fajvéur de ce qui vaut.
Ceux qui ont pris part à ce rassemblement ont été surpris et favorabtenent impressionnés par l’esprit hardi et profon-«
demient religieux qui anime la jeunesse
évangélique d’aujourd’hui EUe s’intéresse
passionnément aux problèmes religieux et
spirituelsL
Cette jeunesse sent l’unité spirituelle
au-dessus des barrières des dénominations.
Du reste le Comité organisateur et inspirateur ne fait aucune question d’organisation ecclésiastique ; il ne se préoccupe
que de réunir la jeunesse de toutes les
églises pour la ramener, toujours plus, aux
trésors communs de la Parole de Dieu.
Voilà des faits qui inspirent et encouragent. Ce n’est pas sans émotion et sans
espoir que nous lisons que la jeunesse
évangélique est aujourd’hui profondément
religieuse. Elle pourra être , ainsi la semence d’où germera la moisson du règne
de Dieu, dans un monde qui de chrétien
n’a plus que le nom.
Le intiment d’unité au-dessus des barrières confessionnelles, est aussi d’heureux
présage pour l’évangéliéme itaJirai.
Les temps sont graves, et la jeunesse
qui n a pas encore abaissé le drapeau de
l’idéal, a une grande opportunité et conséquemment une énorme responsabilité :
nous comptons sur elle, car nous n’avons
pas cessé d’espérer en Dieu, malgré la marée croissante, menaçante, du mal.
RORÀ. Pendant l’absence du Pasteur
qui rendait les visites des Pasteurs du
Pomaret et de Pramol, la chaire a été occupée successivement par le pasteur émérite M. D. Revel et par le professeur
M. Gino Costabel., Leurs bons messages ont
fait du bien, et le Pasteur titulaire, à son
retour, a pu s’en rendre compte par l’écho
qu il en a entendu. Miessage éloquent aussi
et qui mérite d’être souligné : l’esprit de
consécration et de sacrifice de ces chers
frères, qui pour favoriser l’activité au
sein de l'église, s'imposent si généreusement la marche longue et épuisante du
fond de la vallée jusqu’à Rlorà.
SAINT-GERMAIN. Le petit Fier Paido
eist venu réjouir de son sourire la famille
de M. et M.me Zagrebelschy-Vingon. Nous
félicitons vivement les parents et les
grands-parents, M. et M.mie Gustave Vinçon, notre Podestat.
— Au Chabrand, Hélène Gadian de Irma
et Louis est arrivée aussi pour réjouir son
petit frère E3io, Félicitatians,
Notre sœur Giovannina Rossi, après
de longues souffrances, supportées avec
une vraie foi de chrétienne, nous a quittés pour la Patrie céleste. (A' l’Asile, où elle
a passé des années bénies, on sentira longtemps le vide qu’elle a kisi^ car elle a Su
y donner un bel exemple de soumission.
VILLAR. Notre famille paroissiale, qui
avait, jusqu’ici, passé vm hiver exoeptionnellement clément, a été éprouvée, ces dernières semaines, par le départ de quatre
chers frères et sœurs. Deux frères aînés :
David, Daviit, des Rouets, qui, après une
courte maladie, s’est endormi en Dieu, le
27 février, à l’âge de 81 ans, et Etienne
Grant feu Daniel, de la Piantà, qui nous
a quittés, après des années de souffrances, le 8 mars, dans sa 72® année. Et deux
vaillantes mères de famiUe : Suzanne Oonnet mariée Garnier, de la Ruà, dont une
violente pnieumonie a brisé la fibre encore
forte, malgré ses 63 ans, le 20 courant, et
Henriette Lausaret née Michelin, des Peui,
qui, par la suite d’une opération chirui>
gicale, a dû se séparer ici-bas de sa jeune
famillette, le 22 courant, à l’âge de 41 ans.
Aux familles affligées pour la séparation
de ceux qu’elles ont beaucoup aimés, nous
renouvelons l’expression de notre sympar
thie émue. j.
Un pèlerinage
aux Vallées Vaudoises.
Depuis quelques années, les Unkms Cadettes de la Suisse rwnande inscrivent à
leur programme fétude d’une des belles
pages de l’histoire chrétienne.
Au cours de cet hiver 1934-1985, la tragique et glorieuse épopée des Vaudois du
Piémont est à l’ordre du jour des séances
des Unions Cadettes. L'Entraîneur, l’organe des chefs cadets, offre, mois après
mois, à ces chefs, un ou plusieurs plans de
séance, destinés à concentrer l’attentlion
des garçons sur la vie héroïque de ceux
qui luttèrent, pendant des siècles, pour
sauv^arder leur patrimoine de protestants. L’histoire de Pierre Valdo, de Jean
li^r, de Josué Janavel, d’Henri Arnaud,
ces preux défenseurs de la foi, est raccmtée, commentée, simplement, sobrement,
et les garçons qui participent à oes enfctietiens comprennent peut-être mieux la
grandeur d’un passé auquel il importe,
plus que jamais, de rester fidèle.
Baur couronner l’effort de cet hiver, la
Commifesion romande des Unions Cadettes
ItravâîEe à l’organisation d’im pèlerinage
aux Vallées Vaudoises. Le 3 août 1935, les
chefs des Unions Cadettes qui en auront
le loisir, accompagnés des parents et* amis
que l’aventure tentera, partiront de Genève pour Torre PeUice, où un culte solennèl sera célébré le dimanche 4 août.
Puis, pendant toute une semaine, jusqu’au
10 août, las pèlerins parcourront en auH
tomobüe ou à pied cette région des Vallées
dont chaque localité, chaque col et chaque cime rappeUmt quelques souvenirs
émouvants. {Journal Religieux).
■N.
pen^ee^ ^ui> le ménagé.
J’ai une question pour toi seul, mon
frère. Je la jette compie une sonde dans
■ton âme, pour en connaître la profondeur,
^Tu es jeune et tu désire enfant et mariage. OVDais je te demande : eaf-tu im
homme qui ait le droit de désirer un
enfant ?
Ea-tu le vainqueur de toi-même, le a>uverain de tes sens, le maître de tes vertus ? Telle est ma questipn.
Ou bien la bête et la nécessité parlentelles de ton désirt Ou bien l’isolement?
Ou bi(en la discorde avec toi-même ?
Je veux que ta victoire et ta liberté
aient le désir d’un enfant. Tu dois construire des monuments vivants à ta victoire
et à ta délivrance.
Tu dois construire plus haut que toi.
Mais il faut d’abord que tu sois construit
toi-même, rectangulaire de corps et d’âme.
Tu ne dois pas seulement te reproduire
et te provigner, tu dois aussi te planter
plus haut. Que le jardin de mariage te
serve à cela.
Tu dois créer un corps supérieur, im
premier mouvement, une roue qui roule
sur elleHmême ; tu dois créer un créateim.
Mariage : c’est ainsi que j’appelle la volonté à deux de créer l’iinique, qui est plus
que ceux qui l’ont créé...
Hélas, cette pauvreté de l’âme à deux !
Hélas, cette ordure de l’âme à deux ! Hélas, ce misérable contentement à deux !
Beaucoup de courtes folies, c’est ce que
vous appelez de l’amour ! Eît votre mariage
met fin à beaucoup de courtes folies pour
en faire une longue bêtise.
Soif du créatéfU', flèche et désir du Surhumain : dismoi, mon frère, esboe là la
volonté du maiiiage ? Je déclare saints une
telle volonté et im tel mariage !
Ainsi parlait .Zarathoustra.
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Rüdy et Alice Benyr-Balm.4S remercient vivement M. le pasteur Mathieu,
ainsi que toute la population du Pomaret,
pour l’affectueux témmgnage donné en la
doîdoureuse circonstance du décès de leur
cher petit ange
JEAN PIERRE
décédé au Pomaret le 21 mars 1935-XIII.
Le mari, les fils et tous les parents de
la regrettée
il
émus et reconnaissants pour le gfand
témoignage de sympathie et d’affection
rendu à leur bien-aimée, remercient toutes les personnes 'qui, de différentes mor
nières, ont pris part à leur grande doudeur.
Torre Pellice (Signouret), 25 mars 1935.
La famille HUGON, profondément émue
de la sympathie dont elle a été entourée
à l’occasion du départ pour la Patrie céleste de sa bienraimjée épouse et mère
VALENTINE
remercie vivement toutes les personnes
qui prirent part à sa grande douleur et
témoignèrent leur attachement à la chère
défunte pendant le cours de sa maladie.
Lm plus profonde reconnaissance de la
famiUe va surtout à Sœur Eva qui, avec
ses tendres soins .et sa grande affection
pour la chère malade, a su rendre moins
pénibles ses souffrances.
Torre Pellice, 27 mars 1985.
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» 5,24 6,36 7,- 7,53 13,14 17,38 19,04 20,25
> 5,47 6,50 7,26 8,05 13,33 18,01 19,20 20,49
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> 1,03 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32
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Villar P. • . 8,49 15,24 19,24 Chabriois »
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Pinasca
S. Sebastiano
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Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
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S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugeraf/àc;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo a
6,45 7,52 (1) 10,45 12,45 12,52 14,35 16,40 18,25
6,53 6,56 7,59 10,52 14,42 16,48 18,32
8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35
7,- 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38
7,03 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41
7,06 8,11 8,16 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44
— 11,07 13,08 14,59 17,03
7,14 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51
7,24 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58
7,32 7,35 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05
8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08
— — 11,34 13,36 15,29 17,28
7,45 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16
6,43 7,55 (1) 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56
6,46 7,58 — 12,08 13,59 16,23
6,51 8,03 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06
6,54 8,06 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09
7,- 8,10 9,15 12,23 l'4,15 16,45 18,16
7,07 8,17 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24
7,10 8,20 9,25 12,33 14,40 16,56
7,14 8,24 9,28 12,39 14,43 17,— 18,31
7,17 8,27 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34
7,20 8,30 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37
7,23 8,33 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40
7,26 8,36 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43
7,35 8,45 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50
(2K
19,50
19,57
20,
20.03
20,06
20,09
20,12
20,15
20,22
20,29
20,32
20.37
20,40
(2)
19,35
19.38
19,43
19,46
19,53
20,
20.03
20,08
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20,14
20,17
20,20
20,25
(1) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO.
Perosa Argentina
Perrero
Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : LorenzoRivoira.
MASSELLO - Pastore ; Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
FRALI - Cand. TeoL Lamy Cdìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRABOSTINO - Pastore; Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cand, Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Cand. TeoL A. PeyroneL
RORA’ - Pastore : Enrico Geymet.
S.GERM. CHISONE - Pastore ; Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ABBAZIA - c Chiesa di Cristo ». Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle - Pastore : Giovanni Mlegge, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa ; Viale Vittorio Emanuele, 4.
Pastore : Arnaldo Comba, Viale RtHua, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Oonsopzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei BaliUa, Casa
Pierina, Rióne S. Paolo.
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Qiiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 1 - Pastoie : .
Enrico Meynier, ivL
.BRINDISI - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Antonio Miscia.
CALTANISSETTIL,- Chiesa: Via Màida, 15 Pastore : C. Bona.via, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Via Filippo Mellana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Cliiesa Evangelica.
COAZZE - Chiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Rinaldo Malan, M.
OORATO - Oilesa Wdese : Corso Mazzini, 27 Pastore : Giuseppe Castiglione, ivi
COURMAYEUR - Cliiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - dhiesa Evangelica - Cand.
TeoL Beniamino Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51tj;
Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastcìe : Virgilio Sonimani - Ctoadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, lO.
FORANO - Chiesa - Pastore : Paolo OolÉBOt).
Forano Sabino (Rieti). **
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2. - ,
GROTTE - Chièsa - (¡frotte (Agrigento) - Da
Caltanissetta. «
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Cliiesa Evangelica.,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via-GaUi Tassi, 18. / • : ‘
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Madd¡lena, 57,
isolato 147 - Pastore : Seiffredo CblnetA
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - chiesa di S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore : Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Clhiesa - Pastore : Mariano Moreschini, Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - 405 West,
41 Street - Culto principale : 4 P. M. — Pastore Pietro Griglio : 18 West - 123 Street.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Ribet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore: Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Elio Eynard, ivL
PES(X)LANClANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - (Chiesa : Via Derno, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonla, 4 - Pastme : Enrico Pascal,
Via Possidonla, Casa Medici.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Beri.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA : Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Oiadiutore : Cand. TeoL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore : Paolo
BtKio, Via Marianna Dionigi, 67.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHPAVI D’ABRUZZO - Oiiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Reve^ ivi.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 16-20 (angolo
Via F. Di Palma - Pastoi e : Gustavo Bertin, Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Slraeoni, VUa Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodatò, ivi.
TRIESTE - (Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo Mingardì, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
Quattro Novembre, 107 - Roma (101)^
A. W. A. S. - Segretario (venerale : Pastore
Guido Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Hetro On»a,
42, Roma (126) - Professori : G. Bostagno,
Ernesto Comba, Davida Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside: Prof. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; Enrico Meynier,
SUvio Pons, Giovanni Bonnet, Mariano
Moresdilni.
CONVITTO MIASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Pomeron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons,.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto GouldJ
Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sammani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Thrin©
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Gr. Uff.
Paolo CanóbMo.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Qhisonei.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay,
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) .
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y CO^
LONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore Dar
niel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de La valle.
ROSARIO-BA^ER-COLLA-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista Emilio Ganz,
Colonia Valdenss.
DOLORES e S. SALVADOR - Pastore Giovanni
Tron.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to da
Rio Negro) - Pastore: da destinarsL
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandfl)
Pastore : da destinarsi.
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, EstacKSn Jaelnto Arauz, F. G 8<
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Carlo Alberto Grl(^
Estación Wildermuth, F. C. 0. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia de
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rica) a
Visitata periodicamente.