1
Compte-courant avec la Posta
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de poste............» 6
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Chez MM. les Pasteurs ;
Chez M iCrnest Robert (Pignerol)
el à rirnprimerie Alpina ¿\
Torre Pellice.
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et se pale d’avance.
Année XVIII. N. 35.
25 Août 1892
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
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pour une seule fois — 16 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la BétUcilon àM.
le Pasl.H. Meille, Torre Pellice
et pour rÀdnilniBtration à M
Elisée Costabel, TorrePellice»
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ÉCHO HES VALLÉES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serez témoins, .let. I, 8 Suivantla vérité avec la charité. Epli. IV, t5. Que ton règne vienne. Matth. VI,10
M » III III n i r e :
Comiimnication Ofticielle — Conseils aux
parents — t.lue Missions des RR. Pères
Capiicitis (lans le Val S. Martin —Evangélisation — Correspondance : Question do... noms! Dr Prociiot. D.r Lan
taret _ Ciironiquc Vaiidoi.se — Union
de deux Eglises en Hollande — Progrès merveilleux — Revue Politique —
Pour les ouvriers do S. Germain —
Annonces.
COIVliyiUNICATlON OFFICIELLE
Messiers les pasteurs sont priés
d’annoncer, dn liant de la chaire,
deux dimanches consécutifs,rjue MM.
les candidals IJaiÜi. Léger de Villesèclie, IJeni'i Fornei'on de Pignero),
Albei't Costahel et Louis Roslan de
S.t Jean, recevi'ont, D. V., l’imposition (les mains au service d’ouverture du Synode, qui aura lieu, dans
le Temple de La Tour, le 5 Septembre [U'ochain, à 2 li. de l’aprôs
midi.
Torre Pellice, 25 Août 1892.
Pour la Table:
J. P. Pons,, Modérateur.
CONSEILS AUX PARENTS
(Allocution qui devait être prononcée
à la rôle du 15- Août).
Je viens vou.s parler de tout ce
que vous avez de plus précieux sur
la terre, de ce qui est
vous procurer
des joies ou à
vives peines, i
tant que Dieu
certainemeiiL
ce qui est destiné à
ici-bus les plus granvous causeï' les plus
e ce dépôt si imporvoos a confié et dont
il vous demandera
jour.
enfants, élevez-les avec .sa
compte au dernier
Vos
gesse, selon l’esprit du Seigneur et
pour cela: 1) Réllécbissez tontes les
fois que vous avez un ordre à leur
donner. Ne leur commandez que ce
qui est bon et ce qu’ils peuvent faire.
Ne les écrasez pas par des ordres
trop nombreux et ti'op lourds; ne
les étonnez pas par des ordres conIradictoires; ne les scandalisez pas
par des ordres, pour obéir auxquels
ils devraient pécher contre Dieu.
Mais une fois l’ordre donné; ne le
retirez ni en tout ni en partie; exigez une obéissance prompte et complète. La grande plainte de nos jours
c’est que les jeunes gens, à peine
adolescents, n’obéissent plus à leurs
pères et à leurs mères. Savez-vous
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-S,
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aJ
2
274 -
pourquoi ils n’obéissent plus? c’est
qu’ils n’ont jamais obéi. Donuez-rnoi
un enfiuit dont on ait exigé une
obéissance entière jus(|u’à douze ans,
et il obéira jusqu’à 16, justju’à 20,
jusqu’à sa sortie do la maison paternelle. Mais il faut que cette obéissance le père et la mère soient d’accoid pour la demander; que l'un ne
llécbisse pas lorsque l’auti'e voudrait
demeurer i'erme.
2). Surveillez vos enfants; sachez toujours où ils sont et ce qu’ils
font; lenez-k's toujours occu[>és, très
occupés et si possible au nioven de
travaux réguliers. Qu’ils aient, cela
va sans dire, leurs moments de repos et de jeux, mais que ces moments soient bien réglés, .le n’oserai
y)as dire que le travail est le pèie
de la vertu, mais j’ose dire que l’oisiveté est la mère du vice. Surveillez aussi la compagnie qu’ils fréquentent et si vous savez de tel
jeune garçon que malheureusement il est paresseux et vicieux,
défendez absolument à vos enfants
de devenir .ses intime.s. N’e.st-co [>ns,
vous ne songeriez pas à donner alternativement à vos eid'ants une
bonne écuelle de soupe et un verre
contenant un liquide empoisonné.
Eh bien! à quoi serviront le bon
exemple et les bons conseils que
vous vous ellbrcez do leur donner,
si après ils vont se corrompre au
moyen des mauvai.ses paroles et des
mauvais exemples d’un camarade?
3). Contrôlez ave(; soin toutes
les réponses de vos enfanis. Ne vous
laissez [ras raconter des mensonges ;
n’ayez pas l’air de croire à la vél'acité de votre enfant lorsque vous
n’y croyez pas. Descendez avec lui
à travers les broussailles du mensonge jusqu’au sol nu mais sûi' de la
réalité. Par des.sus tous les antres
défauts, combattez chez vos bien-aimés la duplicité, la fausseté. Celui-ci
est le plus grand de tous; en eO'et
il sert de couverture à tous les autres.
4). Quelque mal (jue vous dé
couvriez dans la vie de votr e enfant,
ne le laissez Jamais passer sans le
lui avoir fait remarquer et sans l’avoir puni. Il faut que, ¡rar la punition, l’ertfanl comprenne que ce qu’il
ü fait ce n’est pas bien, et ce n'est
pas non plus rien, mais que c’est
mal. Réglez les puuUions avec soin,
d’après la faute, d’après le caractère
de celui qui doit la recevoir’. Ne punissez jamais étant en colér’e, La
purritiorr pas.'-'ée, ne r'eslez pas froids,
ne gai'dez pas rancune, rendez tout
de .suite à votre eril'ant toute votre
atieclion.
5) Vivez le plus [rossible avec
vos ertfants. Ceci s’adresse surtout
aux pères. Quoi? vous prétendez que
vos onfatiis vous aiment; que |iar
la suite ils deviennent la iumièi’e et
l’apimi de votre vieil âge; mais s’ils
rre vous connaissent pas; mais si
vous n’êtes pour ertx qu’un étranger; mais s’ils ne voierrt en vous
qit'urr j)er‘.sonnage dislrail, soucieux,
qui vient s’as.scoir un moment à table pour di.s[)ar'aîLi'e bien vile, comment voulez-vous (]u’ils s’allachenl
à vous? Réllécbissez à cela cl lors
môme que vos occupations seraient
très nombreuses et très absorbantes,
vous li'ouver'cz, j’en suis sûr, le moyen de [rermettre à vos ertfants d’être plus souvent, plus longleraps
avec vous, de se mettre davantage
à votre vie, d’essayer de leurs oaresse.s auprès de vgu.s, d’étendre leur
pelile main et de sentir quel cœur
cbaud et actif bat pour eux dans
voire poilritre. Surtout le dimattehe,
oli! le dimanche, ne le donnez pas
au.x alVaires, ne le donnez pas à l'aubei’ge, ne le livrez pas aux étrangers.
Que le dimanche soit [tour Dieu cl
pour vos enfants!
6) . Con.sei’vez tous vus droits
auprès de vos etifatrls. Cottservez
surtout le droit suprême qui vous
revient, d’êtr’e leurs maîires dattsles
choses de Tàme et de Dieu. Il faut
que plus lard, ert pensarrt à vous, il.«
se ra[)pelleirt que vous lisiez, que
peut èti'e vous épeliez ensemble la
3
~ 275
parole île Dieu. Il faut que dès maiiiteviaiil, vous paraissiez à leurs yeux
comme le messager du Seigueiir.
Oh! comme alors vos eiiianls vous
re.sppcleraient et vous aimei'aient
davantage.
7). Priez pour vos enfants et
priez pour von.s en vue do vos enfants Deroaiidez-lmi la sagesse nécessaire pour les élever. Demandez
Lui qn’ Il les élève lui-même,
qu’il le.s préserve du mal, qu’ il
change leur cœur, f|u’ii implante de
bonne heure dans leurs âmes la
haine pour tout ce qui est fau.x et
corrompu, la crainte et l’amour de
Dieu, et la pitié pour tout ce ipii
soutire ici-bas.
8) . Parlez et agissez en présence
de vo.s enfants de manière a ce que,
sans dommage aucim pour leur âme,
ils puissent répéter chacune de vos
paroles, imiter chacune de vos actions.
9) . Mais,pour pouvoir lire avec eux
la pai'ole <le Dieu et la leur e.xpliqiier, pour pouvoir intercéder [tour
eux et poui' pouvoir leur être en
exemple, il faudra auparavant vous
cnuvei tir. Y av. z-vous pensé, chers
parents? Votre dureié de cœur, voire ré.sislance au repentir devenant
une cause de perriitiou éternelle pour
vos enfanis ! Non cela ne peut pas
être. Vous pouvez consentir a perir
vous-même, mais vous ne pouvez
consentir à ce <|ue vo.s enlauls péri.sscnt. Convertissez-vous donc poni’
qu’ils soient convertiis!
H. M.
Ufie Mission des RR, Pères Capucins
nAN,s LE Val S. Martin
(1596-1058)
(Siiile}.
Vers le lO'i-O, les fi'ére.s Jerôme
de Pamparato et Bonavcntnre fondèrent an Périer un collège calholiqüe dans le Itut d’y attirer de jeunes
Vaudois; mais voici tout à coup
sortir de Ierre, à Villeséche, un col
lège rival, dont le maître est un cer
lain Jean l.omhard, lequel, suivant
le Eafionantim, « après avoir ¡tillé
le trésor d’un couvent dont il était
le sacristain, aurait abjuré la foi romaine pour y revenir ensuite, quille
a être chassé par les Minori Os^ervanli de Luserne parce ([u’il s’enfonçait dans le fumier fétide d’une
conduite dépravée et pai'cequ’il puait déjà trop ». Quelle foi mérite ce
certilicat moral nous est prouvé par
la suite (lu jugement que les moines poi'Lent sur lui.
« Étant donc expulsé du Val fmserne il vint dans la Vallée du f'érier, et à Villeséche il ouvrit une
(averne plutôt qu’un gymnase, se
pro|)osanL de faire [lerdre la raison
aux enfants calvinistes. Comme un
nécromacien, en elTel, il enseignait
à scs disciples -les lettres, [ilns avec
un art magique qu’avec nn art méthodique. Il occupait aussi la chaire
pestilentielle de Pseudo'Lîinistre et
vendait an peuple des impiélés liérétiijiies. Ce scélérat s’opjiosait âprement au catholicisme et ceux qui
pensaient ou désiraient se laire catholiques, il les poursuivait de caresses, de menaces, pour ne rien
dire de fails pins iniques. Il poursuivait d’une haine iirécoriciliahle la
vierge mère de Dieu, reine des anges; il déluslait son culte avec une
exécration salanique, vomissant d’orri!)les hinsphèmes contre la mère de
Dieu, et ne supportait eti aucune
manière que son nom saci’é Kit invoipiô ».
Comme on le voit, avec nn adversaii'e si redoutabte, il n’y avait
pas à transiger; aussi le fr. Jerôme
se rendit-il à Turin pour obtenir
contre lui un décret d’expulsion. A
celle nouvelle les anciens, le.s diacres et les principaux calvinistes de,
la Vallée se réunirent et (irent tout
leur possible, au moyen d’avances,
rl’humljles hommages, pour persuader aux moines de leur laisser leur
conducteur (pourquoi donc lenaienl
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- 276
ils lellement à un pareil scéléral,?);
ils eurent recoui’s ensuite aux menaces et fr, Jerôme se plaint même
qu’une nuit on essaya d’abattre sa
porte,Toute tentative ayant été vaine,
ils prirent leur maître et te conduisirent à Praly, espérant qu’il y écliapperait à l'œil inquisiteur des moines,
Ils se trompaient. La haine du couvent le poursuivait et obtenait des
autorités un nouveau décret fl'expulsion qui l’obligea a sortir du
territoire de la Vallée Noire (St.
Martin). On croyait s’en être débarrassé déiinitivemont, quand le voilà
reparaître à Pinacbe. Celte fois, c’est
le tour de la « sentinelle de Pprou.se»,
fr. Maurice, de se mettre en chasse.
Il obtient un troisième décret d’expulsion du tribunal de Pignerol,
C’est le dernier, car désormais le
fauve est aux abois. Entende?., je
vous prie, les jappements triomphaux
de la meute: « L’ex-moine apostat,
ayant appris qu’une nouvelle émigration lui était imposée, se voyant,
comme une balayure ou plutôt comme un anathème hérétique, chassé
et rejeté ignominieusement de partout, gémissant de désespoii', furieux
de rage, atteint de fièvre, fut, au
bout de quelque jours, trouvé mort
dans la paille et ainsi eut un terme
cette abomination ».
Quant à nous nous disons: Appello ævtim fulurum. Le grand jour des
rétributious nous dira si le pauvre
Maître Jean était bien cet être infect
que nous dépeignent les moines ou
s'il n’était pas plutôt un martyr de
Christ qui, après avoir été chas.sé de
lieu en lieu comme une liêle immonde et féroce, remit sur celte
paille où il s’élait laissé choir, son
âme fatiguée mais restée Jusqu’à la
fin fidèle, entre les mains de son
Sauveur.
(.À suivre).
EVANGELISATION
Cuneo, Rectification. — Dans noire article sur l’Evangélisation du
ISI^^ 33, nous avons dit (p.ie les églises de Cuneo, de Nice, de Biella et
de Piedicavallo n’avaient pas envoyé
de rappoit à la conférence de Gênes
traduisant ainsi : « Ci rincresce
» di non aver solfoccliio inilbrma» zioni delle due chiese di Nizza, di
» quella di Cuneo eie. ». (Bol)elliiio
N*" 8). M. Cardon nous prie de dii'e
qu’il a lu le rapport sur l’église de
Cuneo à la Coniéreiice, et qu’il en
a envoyé un extrait à la per.sonne
chargée d’en référer au Bolleititw,
extrait qui, sernble-t-il, n’est pas parvenu à destination.
CORRESPONDANCE
Question de... noms!
Chei' Monsievr,
M. le prof. Combe, me fait, ilans
Yltalia Evang. du J3 coui'., le reproche d’avoir gâté son nom de famille en l’écrivant sous sa forme
française ou vaudoise, dans le dernier arlicle bibliographique du Bulletin 9“ de la Société d’hisloire vaudoise. Perrnettez-moi, pour ma décharge, de vous transcrire l’acte de
naissance de M, C. I.exluellemenl
extrait des arclîives de la parois.se
Vaudoi.se de S. Germain le 16 août
1892.
«Ifan 1839, le vingt-neuf du mois
de seplembre, à 10 heures du malin, en la Commune de S. Germain,
il a été présenté à nous Pasteur du
Culte protestant un enfant du sexe
masculin, né le trente un du mois
d’Aoust, à onze heures du matin dans
cette Commune, fils de Jean Pierre
Combe de Jean, de profession, régent demeurant à, S. Germain et de
Jeanne Vinçon de Pieire son épouse
en légilime mariage demeurant à
S. Germain, auquel il a été adrai-
5
; ; .," ’ \ '"I ■’il
- 2'it —
nhlt'é le baptême par le soussigné
et ont été donnés les noms de Jean
Pierre Emile ayant été parrain Barthélemi Malan feu Guillaume professeur, demeurant à St. Jean et
marraine, qui a représenté iiOuise
Sehleioher demeurant à S. .reaii,
Malie Vinçon de Piei're de profession agricultrice.
L’indication de la naissance a été
faite par Jean Pierre Combe père de
l’enfant.
Signature du pasteur
J. J.qs Bonjour. »
Je déclare pour ma part qu’il
m’ est bien iiidiiférent d’appeler
Mr. Combe ou Mr. Gomba le prof,
de théol. liistor. de Florence, de
même qu’il m’est indilTérent d’écrire
Rilietti au lieu de Ribet, Pellegrini
au lieu de Pellegrin, Cocorda au
lieu de Coucourde, Bosio au lieu de
Beux ou de Bueus, Longo au lieu
de Long, Romano au lieu de Roman,
Vola au lieu de Voile, Calvino au
lieu de Chauvieü... mais s’il s’agit
de savoir laquelle des deux formes
est la vraie, je crois pouvoir affirmer
que c’est celle de Combe, Ribet,
Pellegrin, Bueus, Long, Roman,
Voile, Cbauvie... Lorsqu’un nom de
famille a telle ou telle forme pendant deux ou trois générations, j’ai
bien lieu de croire qu’il y a prescription et aucune des ilalianisations
sus-indiquées n’ayant été faite par
voie légale, je dis qu’elles sont tou
tes abusives et partant erronées. 11
sera peut-être utile pour l’bisloire
vaudoise de faire précisément une
étude de cette mélamorphosomanie
vaudoise moderne, c.-à-d. de la ma
nie vaudoise de changer la forme
de.s noms de famille; et cela, « afin
de ne pas faire perdre la patience
aux investigateurs de I’ avenir ».
Quanta Mr. Comité ou Com.ba, il se
passera, .selon moi, quelques générations avant qu’il puisse êti’e confondu avec d’aulre.s E. Combe. Il
est sut generis.
ALEX. VINAY.
M. le D’’ Prochet nous prie d’exprimer la vive reconnaissance de la
Coramifîsion d’Evangélisation aux
personnes qui ont donné, aux So naillett.es, pour l’œuvre d’Italie et
aux ami.s qui ont eu la bonté de
recueillir ces dons.
M/ le Docteur Lanlaret nous prie
de remercier en son nom tous les
amis qui l’ont soutenu et le souliendront encore de leurs prières, et
toutes les personnes qui, à des titres
divei's, lui ont donné des preuves si
précieuses de leur sympathie chrétienne dans l’épreuve douloureuse
qui vient de le frapper lui et toute
sa famille.
ClIKOItliaUE VAUnOISE
La Tour. — Nous apprenons avec
plaisir, qu’on suite du concours |)ublié iL y a quelque temps par la
Table, M*" Coïsson qui, depuis trois
ans était chargé de donner les cours
deBible, de Français et de Géographie dans le Gymnase inférieur, vient
d’étre nommé professeur régulier
pour ces Ijrancbes d’enseignement.
— L’As.semblée paroissiale a nommé comme ses députés au Synode
MM, l’avocat J. Vola et le docteur
D, Jourdan.
X
Saint Jean. — Les candidats, MM.
A. Costabel et L. Rostan ont prêché,
Mercredi dernier, leur sermon d’épreuve, dans le temple de cette paroisse, devant un auditoire assez
nombreux et une Commis,sion de J5
pasteurs. M. Costabel a prêché sur
1 Timotb. I, 10 et M. Rostan sur
Hébr. XI1, 14. Les deux sermons
ont été acceptés à runanimité.
— Dimanche dernier, l’A.ssemblée
paroissiale, après avoir entendu lecture du rapport du Consistoire, a
élu comme députés au prochain Sy
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node MM. J. D. flougn percppleiir
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vOiig insliluteui'.
X
Saint Germain. — Lrb caii(lldal.s
MM. G. I.éger el. fl. Fornero)i 0!it.
prêciié eux aussi leuf sei'tnoii d’épreuvc, Mercredi malin à 10 heures,
dariB le l.emple, le premier sur I
Pieri'e [, 'IS, '19; le second sui' 1 Goi'.
IX, 'J6. Dix-sept. pasteurs élaient
présenl,.s, et les sermons furent acceptés, le premier à runanimilé, et
le second avec '13 voles.
PoMARET. — Lundi dernier '15
coui'ant, un cortège de G à 800 personnes accompagnait à sa dernière
demeiii'e la dépouille mortelle d’Ktieiiiie Liiiitaret, repris à sa furnille
et à ses amis, à l’âge de 27 ans!
Qui l’eût dit quand, il y a deux
mois et demi à peine, ces rnème.s
amis se ¡¡ressaient autour de doux
jeunes couples rayonnants de honhenr et souhaitaient à ce frère et
à cette sœur jumeaux, (jui avaient
tenu à CB (jue leur mariage eût lieu
le même jour, toute sorle de hénédictions! Et maintenant.... pauvre
jeune veuve! pauvre vénéré pèi'e!
Et le.s regrels n’ont pas élé moins
sentis et moins unanimes en dehors
du cercle de la (amille. Après avoir
payé, comme soldat alpino, son trii)ut à la patrie, il n’y avait pas longtemps qu’il rerapli.s,sait les fonctions
de secrétaire dans la grande fahrirjue
Jermi-Ganzoni de Pérouse, que déjà
il .s’était ac(]uis non seulement l’estime et l’apprécialion de ses supérieurs, mais l'alïection et la couliauce
de.s ouyriers, dont il s’élait fait autant d’arni.s. Nature honne, aimaide,
rappelant celle de l’oncle dont il
portait le nom, il élait (oujours si
empressé à rendre service, <|u’ii
était devenu le favori de chacun. El
on l’a lifen vu tlans celle circonstance doulo-ireu.se; presque la moitié
du convoi funèbre, précédé des ban
nières de la Société des Ouvriers et
de la Société Militaire, était composé
de calholiques de toutes les conditions, r(ui écoutèrent avec beaucoup
d'allenlion et de respect le,s exhortations et les appels ipie leur adressèrent successivement en italien ,
dans le temple du Pomarot, MM.
Pascal et J. P. Pons en prenant pour
(exic Hébreux IV, 10et 11. Monsieur
A. Gay avait fait à la maison mortuaire un culte pour la famille; M’’
IVivüir adressa aussi en français à
l’assemblée réunie dans le temple
queli[m?s paroles de .souvenir affectueux pour celui dont, on déploi'ail
la perle, et M. Micol lotmiiia par
la prièi'e. ’ .
El mainlenant que Dieu fasse Iaù
CO (pie les hommes, malgré leur
bonne voionlé, no peuvent et no savent faire dans ce.s circonstances douloureuses. Qu'Il vienne «remplir de Sa [laix le vide» de ces pauvres cœui's meuriris, et comme les
souffrances ont abondé en eux,
(¡lie la consolation abonde aussi
[lar Glirist. Notre vénéré fi'ère, M'’
le D“’ l.anlaret et loiilo sa famille,
peuvent" être assurés que c’est la
prière (¡ui s’élève pour eux de tous
les cœnr.s.
L'IiÉn de den é|ta en Hollande
Le IG juin 1892 les Synodes de
«l’Eglise Chrétienne réformée de
Hollande » et le Synode de.s «Eglises
réformées de Hollande » (touli's deuxéglises indépendanles de l’Etat),
tinrent leur dernière séance et s’ajournèrent sine die.
Le lendemain matin, 17 Juin, le
nouveau Synode de l’Egli.se unie se
réunissait dans le temple de Kei.sersgraclit (Amsterdam) qui peut contenir 20Ô0 personnes. Une foule se
massait aux portes, et à l’intérieur
pas une place (¡ui ne fût occupée.
Plusieurs hommes éminents prirent
7
f
k
— 279
la pai'ole; mnis l’allenlion du |)ul)lic
se poi'tail surloul sur le vénérable
D.r Van Velsen (pii est le dernier
survivant de la pelile bande d’arnis
chrétiens (|ui l'orina le |)remier noyau
de l’Eglise Gbrétienne Rél'ormée; il
eut lui-rnême beaucoup à soul'lrir,
il fut souvent arrêlé et puni à cause
de ses travaux évangéliipies. 11 était
trop faillie maintenant [loni' prendre
la parole, mais on transpoiia son
fauteuil dans une place en vue, de
manière à ce (]ue tout le monde
])ût arrêter les yeux sur lui.
li’evénemeut aU(.]uel nous faisons
allusion est remarqualde. G’est la
première fois, en effet, qu’une union
spontanée de deux églises s’effectue
sui' le Gonlinent Eui'opéen. La nouvelle église compte 700 congrégations
et environ 400.000 membres el adbérenis.
Sa confession de foi est striclement
calviniste.
Extr. du Qnarierly Ueyislir.
Progrès merveilleux
naulé de 50 000 âmes dont 30.000
communiants et catéchumènes. Pendant ces ipiatr'e dernières années
nous avons vu accourir vers nous
des âmes anxieuses en nombre toujours croissant; et ce mouvement
se maintient dans toute son énergie.
Nous recevons mainlenant plus de
prosélytes en un mois, ipje nous
n’en recevions au|)aravant en dix
années. Le soleil qui s’est levé sur
vos tètes, ce matin, s’était couché
hiei' au soir sur cinquante nouveaux
convertis de l’autre côté du globe,
(.|,ii venaient d’échanger le service
(les idoles avec celui du Dieu vivant,
et chaipie jour que vous passerez
ici, vous en verrez venir autres cinquante. I.oi'sque, je retournerai à
mon ciiamp de travail, je m’attends
à saluer 10.000 nouveaux convertis,
et cela avec autant d'assurance qqe
je m’attends à trouver les montagnes à leui' [ilace et les étoiles faisant la garde dans le ciel silencieux.
En vérité Dieu fait de grandes choses parmi nous, et nous demandons
à. l'église toute entière de se réjouir
avec nous de ces signes manifestes
de Sa faveur.
L’évêquü Thoburn de l’Inde a prononcé, dans la deuxième conférence
générale méthodiste, un discours
qui a produit une impre.ssion extiaordinaire: « Dieu », a-t-il dit, « a
béni nos tidèles ouvi ieis et je suis
ou ne peut plus heureux d'avoir à
vous parler de quatre années de
progré.s constant et de [irospérité
ininterrom|iue. La pelile conférence
Malaisienne a triplé le nombre de
ses membres depuis qu’elle a été
éi'igce en mission indépendante en
1888; la coîiférence du lîeugale a
pur (leux fois doulrlé le nom lire de
ses membre.^; tandistjue la grande
et ancienne conférence de l’Inde du
Nord, la mère de toutes les autres
a plus que quadru|jlé en (juatre années le nombre de ses membres
déji'qalors si considérable. Nous avons i
maintenant dans l’iude une cornmu
Ucviic P(»lili<|ui!
--------f
lialio — Le roi a assisté le 23
et le 24 aux manœuvres entre Valgrisanche et la Tliuile, le 28 il ira
à Livourne pour rinauguration du
monument (le Victor Émanuel, le
30 au soir à Füligno pour les grandes manœuvre.s, le 8 Septembre à
Gênes pour la grande revue navale.
— Il parait (]ue Giolitti ne [)rononcera [>as de discours dans aucun
bamiuet; il préfère avoir recours à
la presse pour faire connaître son,
programme.
— Le 21, ia.izzatli a prononcé un
discoiu’s très important sur l'averur
des classes ouvrières, à Dergarno.
Dans les Romagnes et en Sicile
on signale des cas de brigandage.
■ ■
1
;ñ
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'ê
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3fi.h'
te.:
Wf■■
^■:v'
■;■ >V'
- 280
IjB Gouvernement a envoyé un renfort de police.
-- Le député de Turin Vincenzo
De Maria est mort ie 21.
France — 11 est maintenant décidé que la France enverra à Gênes
une flotte compo.sée de 4 navires
commandés par l'amiral Reunier.
— La grande l'êle franco-ru.sse de
bienfaisance des Tuileries a dû être
fermée. Ce n’était, parait-il, qu’une
spéculation de bas étage.
Aiig;lcterre — Gladstone a présenté le nouveau ministère libéral
à la reine.
Suisse. — Le village de Grindelv\'ald (Oberland Dernois) a été
tout entier la proie des flammes.
POUR LES OUVRIERS OE S. GERMAIN
Total (rectifié) . L, 206,15
A. Bertalot, régetit (Angrogne) 0,50
A. Baltnas, pa.sleur
P. Odin de Daniel
Jean Long
’ D, Bonnet
SusetLe Bonnet
Marg. Revel .
B. iny Chauvie (Serre)
Mai'g. Jourdan
M. D. Peyrot, pasteur (Turin)
Skupcina . . »
Mad,® Ferrero-Revel »
3
0,50
2 2 —
1 _
2__
0,50
5~
14
10
M® et M® J.Weitzecker (La Tour) 5 ~
Total Fi'. 252,65
La souscription sera close avec le
prochain numéro. Les donateurs C[ui
arriveraient en retard pourront faire,
parvenir directement leur oflVande
à M. G. A. Tron pasteur à S. Germain.
rAk'.'Æi-.;,:
Celui-ci nous communique a^oir
reçu les dons suivants;
Église Vaudoise de Livourne L 35 —
M‘‘ et M® Martelli, Florence 20 —
Carlo Fassiola, Tuiin 2 —
«t!SW)MlcyRVCl1WBB>Qi3U£ttC!SBHtnOTPZU:«ftSjO^Jti(9ÌRB'ummrKEl3iaKm
AV I s
On demande une bonne auprès
de quatre enfants. S’adresser à M,
le pasteur D. Buffa, 4 Via Mazzini,
Roma.
La vente annuelle en faveur de.s
Missions et de l’évangélisation aura
lieu, D. V., le 1 Septembre à 3 h,
de l’a près raidi, dans le jardin de
la maison Muslon, aux Turins, Bel
lonati, Luserna San Giovanni.
IL Y AURA UN BUFFET
l.A Direction.
SUISSE FRANÇAISE
Dans une bonne pension de jeunes Demoiselles à Morges (Canton
de Vaud), on recevrait encore quelques élèves.
Facilité d’appretuii’e l’anglais et
de fréquenter une excellente école
Supérieure.
S’adres.ser pour renseignements :
à M. le pasteur H. Medie, Torre
Pedice; à M.rne L. Peyrot, aux Maraudes (Toi're Pedice); à M.rne Anna
Turin, Via Carlo Alberto, Torino.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pedice — Imprimerie Alpina