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Soixante-dixième année - Anno XII".
2 Février 3.934
N" 5
TOBR^Pï^^î
PARAISSANT CHAQibî VENDREDI
VALLEES
PRIX D'ABONNEMENT: Par an:
Italie et Colonies italienne^...................L. 10,—
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On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de ITcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
■ 'J . .
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micou - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N» 2 Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le numéro : O centimes O
Que toutes les choses vraies, hopuêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Fhilipp. IV, 8).
pom lil m IHTMllilIBR
LUMIÈRE.
« Que votre lumière brille devant
les hommes». Matthieu V, 16.
Que serait la vie sans la lumière ? Privée de lumière, la plante pâlit et s’étiofe ;
l’animal plongé dans les profondeurs de la
mer où nul rayon n’atteint, devient aveu^
gle, le caractère! s’assom,brit comme le
temps quand celui-ci persiste à être à
la pluie.
La lumière, c’est la vie. Et nous ne
pouvons nous imaginer cefcci sans celle-là.
Or Jésus a dit : « Je suis la lumière du
monde ». Il est aussi indispensable à la
vie spirituelle que le soleil l’est à la vie
p,hysique. Il révèle l’homme à lui-même.
Il donne le pourquoi de cette créature
étrange iqu’on appelle le roi de la création;, et qui, capable de s’élever sur les
sommets les plus vertigineux de la' pensée et de la vie de l’esprit, s’abaisse parfois plus bas que la brute.
On parle souvent d’évolution. Je ne
comprends rien à une évolution qui aboutit à un monde dei jouisseurs, d’homnœs
de plaisir ou d’axgent, pas même à des
César, des Alexandre ou des Napoléon. Je
comprends déjà mieux une évolution qui
aboutit à des génies comme Michel-^Ange,
Rembrandt, Bach ou Beethoven. Mais c’est
l’évolution de quelques géants isolés.
Je ne comprends tout à fait que lorsque dans la personne de Jésus m’apparaît
l’homme qui se sacrifie pour poursuivre et
achever l’œuvre de Dieu, le « pour quoi »
de notre humanité. Je comprends que l’humanité vraie, celle qu’incarne dans sa personne unique l’homme qui est la Lumière,
ne peut conquérir le inoinde et parvenir
à son parfait achèvement qu’en conquérant un à un chaque individu et en s’épanouissant en lui.
3: « ÿ
L’affirmation de Jésus : « Vous êtes la
lumière du monde», devient le corollaire
de son autre affirmation : « Je suis la Lumière du monde ».
Un chrétien n’est pas autre chose que
la créature hum.aine qui laisse transparaître en elle quelque chose de la lumière
du Christ, quelqu’un surtout qui éclaire
parce qu'fl est éclairé, quelqu’un qui ayant
vu clair sur la vraie vie, dont l’essence
est d'aiiher, c’est-à-dire de se donner tout
entier, veut communiquer cette clarté
aüx autres.
Qu’est-ce que cette « lumière de la vie »
que Jésus procure à ceux qui viennent
après lui et le suivent ? C'est le « Vanité
des vanités » de l'Ecclésiaste prononcé sur
toutes les valeurs que recherche le mcHide:
richesses, gloire, fortune, science même
quand elle n’est pas conscience. Car en
définitive, que reste-t-ili de ce capital mort,
eh fait de vie éternelle ?
Rien, ou, dans les cas les plus favorables, presque rien..
Tandis que si, à la lumière du Christ,
vous comprenez que la seule vie intérieure
vaut pour réternité, que donner cette vie
conquise intérieurement, la' perdre par
amour, c’est la retrouver, vous avez amassé
dans le ciel un de ces trésors que ni la
rouille ni lés voleurs ne peuvent atteindre
et détruire.
A la lumière du Christ, le chrétien saisit
que ces mots qui sonnent si mal aux oreil
les du monde : luttes, épreuves, maladie,
mort, peuvent se transformer en ces mots
magnifiques : victoire, acceptation, soumission, résurrection et vie éternelle.
Voilà quelques-uns des rayons que jette
sur la vie celui qui est la Lumière.
H» H» »i»
Il nous fait comprendre' plus encore. La
prière qu’il a enseignée à ses disciples :
Ton règne vienne ! » ne peut s’accomplir
sur la terre que par la collaboration des
enfants de Dieu, et ce monde de ténèbres
où s’agite la destinée humaine ne peut
s’éclairer que par ces flambeaux vivants
qui empruntent leur éclat à la vie rayonnainite du Maître.
C’est donc un ordre péremptoire qu’il
donne, quand il dit : « Que votre lumière
luise devant les hommes ». Le diamant
dans sa gangue devrait, semble-t-il, puisque dans sa substance il est identique au
diamant poli, avoir la même valeur que
celui-ci. N’est-il pas comme lui du carbone
pur distillé ? Oui, sans doute. Mais il ne
prend de valeur qu’autant qu’il brille de
müle feux apirœ avoir été dépouülé de
tout ce qui l’enveloppait d’un manteau
opaque.
Ainsi des âmes chrétiennes. Il faut que
dépouülées, souvent au prix de grandes
souiïrances, de toute gangue terrestre,
elles brillent comme de purs diamants,,
façonnées par la. douleur.
« Par ta lumière nous voyons la lumière », disait le psaJmiste. Et nous pouvons le répéter du Christ. Mais il nous
dit : « Que votre lumière briUe devant les
hommes ». Nous sommes comme la lampe
électrique que traverse un courant. Sans
elle la lumière ne brillerait pas. L’action
du Christ glorifié existe en dehors de nous,
■ mais lele n’apparaît aux yeux du monde
qu’au travers dé nous. Chaque lampe
garde son éclat ; chaque individu sa
personnalité.
Quelle responsabilité, mais aussi quel
merveilleux privilège,' ide se dire que la
gloire du Père qui est dans les cieux dépend de la manière dont chaque chrétien
aura fait luire sa lumière devant les hommes et leur aura permis de voir cette
œuvre, qui concentre en elle tout ce que
Jésus désigne par ce mot « bonnes ceuvres » : une viei normale toute faite d’ooéissance à Dieu, de confiance en lui et de
dévouement pour les frères.
Louis Mallette - Genève.
(Extrait de Ecowbe... - Méditatims).
0)
Demc opuscules vont paraître pour la
céMbraticm de notre bette fête vauxioise.
Uun est rédigé en français par le professeur Jean Jatta et est intitulé : Le second
exil et les Cobnies Vaudoises d’Allemagne ; Vautre, en languie italienne, est dû
à la plume du professeur David Jahier.
Sujet: La così detta Guerra dei Banditi
(1655-1686). Le prix est fixé à L. 0,50
l'exemplaire, auquel ü faut ajouter les
frais de poste. '
Ceux qui les désirent sont priés de le
faire savoir tout de suite à la Tipografia
Alpina - Torre Pellice (Torino), en indiquant s’ils veulent l’opuscule italien ou
le français.
raVinment dn Christ.
, L’Eglise attend le retour du Christ.
Mais cette attente est toute théorique et
officielle, même chez maints adventistes et
chiMastes. Ce sont les dits vierges endormïés. Et si Tune d’eles s’éveiUe, pour æcouer les autres, elle se trouve en présience
des moqueurs prédits par Tapôtre Pierre,
qqi demandent : « Où est la promesse de
son avènement ? Car, depuis que nos pères
sont morts, toutes les choses demeurent
comme elles étaient depuis la création ».
Et là-dessus, on passe outre, et Ton recommence à ronfler, et il est fort à craindre qu'l ne leur arrive comme aux contemporains de Noé, et de Lot.
Le même Apôtre, prévoyant l’oubli dans
lequel .seraient tenues les prophéties à
notre époque, dit aussi que nous devons
teïur pour certaine la parole prophétique,
à laquellef nous ferons bien de prêter attention, comme à une lampe qui briUe
dans un lieu obscur. Il s’agit ici des proidiéties de l'Ancien Testament. Quant à
celles de l’Apocalypse, livre regardé p;ar
certains comme scellé et incompréhensibb,
Tapôtre Jeau (Apoc. I, 3), dit ; «Heureux
Îui qui lit et ceux qui gardent les proéties écrites dans ce livre, car le temps
ést proche ». Or Jésus a promis de revenir
(Jean XIV) preindre les siens, et il ne
peut pas mentir. Et si le temps était proche dix-neuf siècles passés, il est infiniment plus proche aujourd’hui.
Il en avait déjà été de même de la première venue de Christ, lannoncée eUe aussi
par les prophètes, mais mal interprétée,
et perdue de vue par la masse du peuple
d’Israël, restée indifférente; seule une
petite minorité l’attendait, ayant retenu
l’annonce que sa venue aurait lieu 483 ans
après Tordre émané per Cyrus touchant
le retour des captifs, de Babybne à Jérusafem, et la reconstruction du temple.
Le vieux Siméon, et Anne la prophétesse,
étaient du nombre de ceux qui attendaient
la venue du Messie; aussi Siméon, venu
au temple, pair un mouvement de l’Esprit,
prit-il le petit enfant dans ses bras, et
s’écria : « Seigneur, tu laisses maintenant
ton serviteur aller en paix, car mes yeux
ont vu ton salut ». (La version allemande
de Luther dit: «ton sauveur»).
Mai.% dans fe courant du dernier demisiècle, en contraste frappant avec certains
sectaires, prétentieux autant qu’ignorants,
qui en étaient arrivés à s’attribuer le monopole des prophéties, et de leurs intei>
prétations, arbitraires et parfois absurdes, est surgie, dans le monde anglo-saxon,
toute une pléiade de commentateurs studieux autant que pieux et intègres, qui
ont remis eù honneur T^ude intégrale et
objective ides textes sacrés, soit des prophéties de l’Ancien et du Nouveau Testament ; non pas à « prédire » l’avenir
comme telle ou telle chiarc/veggente sonr
nambula de la rue, à prix fixe, mais à
déterminer, « avec crainte et tremblement» quelques-unes des dates les plus
probables, où doivent s'accomplir certains
signes précurseurs qui doivent précéder
et accompagner la Parousie ou retour du
Christ, et l’enlèvement de son Eglise.
Naturellement, ü ne s’agit pas des églises constituées et officielles, protestantes
(1) Oet article n’engage que son auteur.
R£li>.
ou catholiques, en bloc, ni même des nombreux « petits troupeaux » qui s’arrogent
le monopole du salut, et vouent tous les
autres à la perdition. Mais îl s’agit de
l’Eglise spirituelle du Christ, c’est à dire
de tous ceux qui ont passé par la fournaise de la repentance, dont les noms sont
écrits dans son Livre, et qui auront aimé
et attendu sa venue. C’est alors que Tun
sera pris et Tautre laissé, soit dans un
lit, )dans un champ, ou au moulin.
Au nombre des principaux étudiants du
grand problème de la prochaine apparition
du Christ glorifié, Tun des plus connus
fut le savant et pieux docteur Grattan
Guinness, de Londres, qui consacra plus
de quarante ans à Tétudei des prophéties
relatives à la venue du Chirist et au retour
d’Israël dans la terre promise. Les deux
volumes qu’il publia en 1886 à Londres,
sur ce sujet, ont fait époque dans le monde
théologique et religieux. En lui se résume,
pour ainsi dire, Topinbn de la plupart
de Ses émules anglo-saxons sur ce vaste
sujet, qui remplit des bibliothèques
entières.
Tous annoncent, et bs plus récents remarquent, une anabgie frappante entre
les événements qui se sont succédé de 606
à 585-86 avant Jésus-Christ dans l’espace
de vingt-et-un ans qui ont marqué le commencement, le dévèbppement, puis la fin
de l’effroyable tragédie de la chute du
royaume de Juda, et les événements annoncé pour la fin des temps des Gentils,
c’est-à-dire les vingt-et-un ans allant de
1914 à 1934-35. Selon les conclusions auxquelles sont arrivés les auteurs sus-mentionnés, pendant les dernières années du
19® siècb et les premières du 20®, ils sont
presqu’unanimes à annoncer des événements d’une importance universelle en
1914, 1917, 1924 et 1934-35, comme pendant des événements représentés par le
premier siège de Jérusalem en 607 avant
Jésus-Christ, du 2® en 604, du 3® en 598,
et du 4® et dernier siège, la destruction
du temple, et les derniers captifs, y comprb le roi Ezéchias, aveuglé, emmenés à
Babybne, le rejet final d’Israël, en 585-86.
Puis Tavènement des Gentils, représentés
par Nébucadnetsar, et la première des quatre grandes monarchies universelles, symbolisées dans la vision de Nébucadnetsar
et la statue dont il devait être la tête
d’or, et aussi dans la vision ide Daniel et
les quatre animaux sortant de la mer,
dont fe premier était un lion. C’est alors,
au rejet d’Israël, que devait commencer
les temps des Gentils, lesquels devaient
durer « sept temps », c’est-à-dire sept fois
360 jours prophétiques, chaque «jour»
indiquant une année. C’est dire que les
temps des Gentils devaient durer sept fois
360 ans, soit 2520 ans. Lesquels ont fini
leur cours en 1914 ; or en 1914 a commencé la fin des temps des Gemtilis, et leur
achèvement final doit s’accomplir 21 ans
plus tard, soit en 1934-35. Et c’est abrs
qu’Israël retournera à son Dieu et sera
réintégré dans la Terre Promise, et qu’aiura
lieu le retour du Christ dans sa gloire,
pour régner avec les siens, sur le trône
de David, pour mille ans, tandis que bs
natbns seront presque anéanties par la
guerre, la famine, les épidémies, et bs
révolutions. Les événements importants
annoncés pour les 21 ans en question seraient, la guerre qui éclate en 1914, comme premier coup de hache qui doit ébran-
2
lےr Tarbre des natiotis jusque dqms ses
racines.' ^
Le deiuxième événement, ^ 19i7, autre
la révolution ruisse, a amené la conquête
de la Pfdestin© par les anglais, la délivrance de Jérusalem du joug musulman,
le draj)eau de David arboré sur la tour
de Si<m, ^rès 2520 ans d’absence, la Déchratim Balfaur, qui déclarait, au nom
du gouvernement britannique^ la Pales' tine ouverte à Fimmiigration juive.
Le troisième événement, en 1924, était
représenté par l'abolition définitive du Caliphait mahométaai, et du sultanat, qui avait
pesé si longtemips sur le pays dei Canaan.
Quel sera l'événement final’, en, 19S4-35,
dernière des vingt-et-tune années annoncées comme pendant, mais en sens inverse,
de 'la 21«fet dernière année de Jérusalem ?
^î;.,.Nqus ne pouvons rien en dire. Mais
les nombreux commentateurs sus-mentionnés sont d’avfe que ce sera, une répétition
des jours de Noé, ou de Sodome, et le retour du Christ. Eki effet, Dieu a rejeté
Israël à cause de son incurable idolâtrie.
Or, rbumanité actuelle, depuis Nébucadnetsar, et à triamers les 2520 ans de grâce
que Dieu lui a accordés, n’est-eUle pas aussi
idolâtre que l’Israël ancien ? Sains parler
des pa"ens d’Afrique et d’iAsie, la soî-disant église chrétienne, dans ses nombreuses ramifications, n’adore-t-ele pas avec
passion le veau d’or ? N’est-elle pas, de
fait, aussi corrompue et remplie d’extortions que les contemporains de Noé ? La
« Sainte Mère Eglise » n’eët-eMe pas complètement inféodée au culte des images,
des icones, des saints, des statues, des cru• cifix, des hosties consacrées ? Et les églises
protestantes sontHelles moins indifférentes,
ont-elles moins d’incrédule, d’hypocrites,
d’avare et de « pécheurs repetables »
que n’en conitient le « giron » catholique ?
Il est de faits étrange, mais parfois
significatifs. Ainsi, quiconque sait assez de
grec pour en déchiffrer l’alphabet, sait
que le lettre grecques ont ime vajeur
numérique. Si vous prenez fes lettre greque du mot « Fils' ¡de Dieu.» (iwios Tou
Theou) et que vous fes additionniez, vous
aurez pour total 1934. Ce serait donc l’année du Fils de Dieu.
Est-ce une pure coïncidence ?
Mais quelqu’un pourra dire que tout
ce qui précède n’est que la pensée de
prédicateurs et des mômiers. Aussi n’et-il
pas superflu de- citer ici, très succintement, 1 opinion de ipjhisieurs la;que de
renommée mondiale, sur la fin prochaine
du monide actuel, prélirtiinaâre de la Parousie. Ainsi Sir George Pimh, qui fut
longtemps chancelier de l’Echiquier de
l’empire britannique, a dit entre autre
que le monde actuel est à la veille d’un
désastre universèL Son émule Sir AuUand
Geddes dit qU'un monde est en train de
périr. L’iUustre américain H. G. WÆs proclame que le navire de notre civilisation
est en train de sombrer. Sir Philip Gibb's
sent que. nous allons être engloutis dans
reffondrement de' l'Europe. Sir Frmcîs
Oribble écrit que la plus, parfaite civilisation du monde est en train de se suicider. Le grand égyptologue /. Frank
MaUheim voit dans les indications bibliques, et de la Grande Pyramide, la certitude du retour du Christ et l’enlèvement de l’Eglse pas plus tavd que le 16
septembre 1936, mais probablement beaucoup plus tôt. L'illustre George D. Smith
proclame que nous sommes dans les toutes dernières années de l’âge de l’Evangile et de la grâce, et que l’avènement du
Christ est très proche, et il décrit les signes précurseurs d’un effroyable cataclism© universel, et la fin de l’humanité
actuelle. ^
Et du reste, ces signes sont apparents
à qui a des yeux pour voir, et des oreililles
pour eoitendre : la misérable faillite des
mille et une conférences de' la paix et du
désarmem^t, continuent à leurrer les pepptes pendant que l'épée de Damoclès, bien
affilée, pend sur la tête des Etats. Que
toit la Société des Nations ? Un journal
aa^glais l'appelle «Société id'inactKHi», Un
ambre l’appelle « cadaivre puant qu’il faudrait enterrer sans retard». Romain Rol
land, français, illustre auteur de Au desms de la mêlée, vi«it de publiér un nouvel ouvrage intitulé ; L’âme emhantée, ,
dalTis lequel (p. 34) il appelle la dite So-^ '
ciété des Naitionis « la sinistre bouffonnerie de Genève».
Et notre Duce, dans son discours au ré- ■;
cent Comiglio ddle Corpomidom, a répété
pour la centième fois son exhortation aux ' î
Grande Phiissaiticesi de mettre de côté
leurs ressentiments ©t leura plans ambi-îj v
'tiieux, et de s’entendre pour le salut de V
la civilisation 'européenne, sérieusement'
menacée, «le danger étant très pressant ,
pour tous ». . **
— En effet, une étinceïïe imprudente
peut mettre le feu aux_ poudres. Et où
irions-nous finir ?
Les opinions sus-mentionnées et les
grands noms qu’elles repréëentent, pourraieint être multipliés à l’infini. Et ce ne
sont pas des ignorants ni des fous, m,ais
quelques-tms des plus grands penseurs, »
hommes d’Etat, savants, qui dénoncent au
monde entier les dangers mortels que court
notre humainité impie et impénitente.
Veillons et prions, et secouons les dormeurs qui nous entourent. « Heureux les
serviteurs que le Maître trouvera veillant
quand il reviendra, à l’heure que nous ne
savons pas ». T, D. M.
LE VAUDOIS VAINQUEUR
III.
Le eolosse atteint.
La quantité négligeable dont on non^
gratifie si complaisarrimient, a euten Italie
plus d’influence qu’on ne pense et qu’on
ne veut admettre. Nous avons fait remarquar dans un article précédent que partout nous avons des églises, ou des stntiam où l’Evangile de Christ est prêche :
c’est un rœidtat dont nous devons remer cier Dieu. Mais le visible, ne donne pas
une idée complète des fruits^de notre oeuvre d’évangélisation, et les adversaire^
nous reprochent continuellement luotrç
petit nombre et nous nient même le droit
de nous .appeler une église. Laissons leur
cette satisfaction et examinons quelque
faits.
Tout d’abord nous ne comprenons pas
pourquoi on prend à partie une quantite
négligeable, pourquoi le pape même, le
haut clergé les prêtres, lia presse cléricale s’occUipent de nous et nous font une
telle réclame. Si nous ne sommes rien, le
danger que nous représeintons doit être
minime, donc on devrait nous laisser en
paix !
Mais sous cette apparence de méprisj
se cache une préoccupation, qui est en
même temps une app'réciation dont nous
pouvons être fiers ; c’est la confession involontaire, mais évidente et réelle, que
notre oeuvre n’a pas été vaine dans lé
Seigneur. Le levain (en petite quantité !)
a agi sur la' grande masse de pâte, et
que Ton ne nous .accuse pas d’orgueil si
nous afRimons que s’il y a aujourd’hui un
catholicisme meilleur, et plus éclairé, plus
disposé à faire connaître l’Evangile, notus
ne ^mmes pas étrangers à ce chanigemeont.
Du reste, qu’on, se le diseï : si la Réforme
a sauvé le Christianisme, dans bien des
pays l’Evangélisme continue à être'un aiguillon bienfaisant pour le Catholicisme.
Il est même étonnant qu’on ne soit pas
assez généreux pour le reconnaître et pour
admettre que l’Evangélisme italien est un
collaborateur.
Citons à Tappui de notre thèse quelques faits.
L’Eglise Catholique ne s’était jamais
occupée ni préoccupée de la diffusion des
&iintes Ecritures : ele fait quelque chose
dans ce sens mailnitenant, mais à qui remonte l’honneur de l’initiative ? Aux évangéliques : lès catholiques du reste l’ont
reconnu eux-^mêmes et dans un de leurs
congrès de VEvamgüe, ils ont remarqué
qu’il ne falait pas laisser entièrement aux
agences iH-otestantes le soin de distribuer
la Parole de Dieu parmi fe peuple.
Autre fait : plufflêurs (personnes nées
dans fe catholicisme, inafe dégoûtées du
formalisme r<xnain, avaient perdu la foi
et brisé tout raipport avec l'églite. C’est,
notre culte simple, austère, mais foncîèrement évangélique, qui les a ramenées
à,.fe foi, soit qu’eUeB se soient unies à nous,
■soit qu’elfes soient restées 'dans l’église de
leur baptême.,
L’Eco <M Chimne (20 janvier 1934-XII)
nous appelfe « setta... misera e vuota di
grandi idiealità religiose e sociali ». Le papier s’imprime de tout ce qu’on veut,
mais notre confrère démontre dé ne pas
connaître ou de ne point vouloir connaître ce qu'a fait notre petit peuple pour
la grande patrie, afin qu’elle fût toujours
-plus grande.
Inutile de revenir sur l’importance
d’,avoir donné l’Evangile au peuple italien, ce qui ne s’expliquer.aît pas — serait
absurde même — sans une « iidealità
religiosai ».
- Quelques rem.arques sur 1© terraJin social : ici nous pouvons affirmer que nous
avons été des précurseurs. En fait de culture nos Vallées ne connaissent depuis
longtemips l’analphabétisme et de nos écoles ont largement profité les catholiques,
Nos établissements de 'bienfaisance, avec
des moyens très limités, ont toujours été
admirés pour leur ordre, leur propreté,
et pour 1 esprit de liberté religieuse, qui
y est de rigueur lorsqu’on y admet des
catholiques.
J’ai passé quatre ans à Florence et j’ai
PU observer que tes Evangéliques ont toujours été les premiers dans les bonnes initiatives : les premiers dans la lutte contre
1e blasphème, contre l’acoolisme (c’est à un
pasteur vaudois, M. Rochat, que revient
l’honneur d’avoir initié cette campagne);
les premiers à organiser des dispensari
medici et des cucine economiche.
L’appréciation sus-mentionnée doit être
passablement offensante pour tous les Vaudois, qui, avec leur propre église dans fe
besoin, donnent généreusement pour toutes les. bonnes œuvres, y compris celles
caf boHques.
Eaut-il rappeler aussi que depuis longtemps nous célébrons te « dimanche de la
Mère »? Il a fallu. 1e Gouvernement Fasciste pour en int.roduire et généraliser
la célébriation chez ceux qui prétendent
prendre toutes les bonnes initiatives !
Nioub pourrions donner d’autres exemptes et citer d’autres faits, mais nous ne
tenons pas à eonvaitacre ceux qui ferment
les yeux pour ne point voir, et se bouchent les oreilles pour ne point entendre.
Nous continuerons cependant à travailler et a lutter avec la conviction profonde
que notre œuvre n’a pas été vaine par le
passé, que la mission que Dieu nous a
confiée est pour te bien de notre patrié.
Quelle que soit l'attitude à notre égard,
nous donnerons ce que nous avons de meillepr, afin que notre passage dam la, piltrie
terrestre qui nous esit échue, puisse être
en bénédiction : quant à la récompense,
nous ne l’attendons pas des hommes, mais
de Dieu, et pour l’heure il nous suffit
d’avoir la conscience de servir fidèlement,
(A suivi'e).
ne; dis jamais...
Ne dis jamais, à propos :
De tes lectures : « Je ne suis plus un
enfant »,
De tes parents : « Ils retardent ».
De ton travail : « Il ne faut pas s’en
faire »,
De tes plaisirs : « On n’a qu’une vie ».
De ton avenir : « J’aurai de la veine ».
Des autrœ : « Qu’ils s’arrangent ».
De tes défauts : « C’est mon tempérament ».
De tes fautes : « C’est plus fort que
moi ».
De tes échecs : «Le sort m’en veut».
De ta prière : « Je n’ai pas le temps ».
Cela, vois-tu, ce sont les mots qui tuent :
qui tuent la vertu, qui tuent Peffort, qui
tuent l’amour, qui tuent Tâme.
Cela, vois-tu, c’est le programme des
apathiques, des inutiles, (te viveurs.
Donc, pas te tien, {L’Amxyre),
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIÏILE dal 22 al 28 Gennaio 1934-XIL
Nascite N» 2 — Decessi N" 1
GENÈVE. Nous venons de recevoir la
douloureuse nouvelle âe la mort du pasteur M. Frédéric Dalmms, originaire de
Prairuistin, où son père vit encore.
M. Balmas avait fait toutes ses études
en Italie et fut pendant plusieurs années
pasteur vaudois dans différentes Icicalités,
entre autres Turin et Perrier ; puis il
avait accepté l'appel de la paroisse de Carouge, près de Genève.
Il est mort le 27 janvier, à Montana,
après' ulne longue maladie, et les funérailles se sont déroulées lundi 29, dans* l’église de Carouge, dont il était pajsteur.
Nous apprenons que la Colonie Vaudoise
die Genève! a été particulièrement touchée
par ce départ ; te jour même de sa mort
il devait y avoir la réunion générale des
Vaudois et quelqu'un avait préparé, à
l’adresse de M. Balm,as, une carte qui aurait dû être signée par tous les assistants.
Il n’a plus reçu ce témoignage de. syprpathie et de solidarité (,<;
Nous avons eu l’occasion de bien le connaître pendant son stage au Perrier et
d’en apprécier Itamabilité.
Il ne. nous reste qu’à exprimer le idus
vif regret pour sa, mort et à assurer à
son vieux père, à sa damie et à ses enfants, que nous sommes avec eux par le
cœur en cette .heure de deuil. '
La lettre suivante nous est envoyée par
wn Vaudois de Genève :
La Colonie Vaudoise de Genève a été
très éprouvée ces derniers temps par le
départ de plusieurs de ses membres.
Nous rappellerons le souvenir de Barba
Giordan, qui s’est éteint après une heureuse vieillesse ; puis ces dernières semaines un autre doyen nous quittait, M. Jean
Combe, de Pramol, ancien'gardiétt du Parc
de l’Ariana, décédé à 8-3 ans. Un autre
départ bien senti a été celui de M.me GayBertin, la veuve du toujours regretté professeur Henri Gay. Enfin la Socié'té a
perdu aussi son dévoué vice-président,
M. Paiil Pasquet, enlevé subitement à
54 ans.
Mais le deuil qui a le plus affecté notre
Colonie, c’est le décès tout récent du pasteur Frédéric Balmas, qui a terminé sa
carrière après une longue maladie supportée avec vaillance, et que les efforts
de la science n’ont pu vaincre.
Venu à Genève il y a une quinzaine
d’années, Frédéric Bahnas se donna tout
entier à sa tâche, et voua tous ses instants à sa paroisse de Carouge de l’Eglise
Libre. Il y exerÇa un ministère béni et
apprécié surtout pour son activité en faveur de la jeunesse.
Il était devenu le père spirituel de 1%^
Colonie Vaudoise, qui avait souvent recours à son ministère surtout pour les
funérailles. Très absorbé par les devoirs
de son pastorat, il n’oubliait pas les Vallées où il aimait aller chaque été revoir
son père bienraimé et tous les membres
de sa famille.
Le lundi, 29 janvier, l’église de Carouge
était bondée de fidèles paroissiens venus
pour donner un dernier adieu à leur conducteur spirituel. Au premier rang, entourée de la sympathie générale, avait
pris place la famille du défunt ; à côté
de M.me Balmas et de ses enfants, se trouvait le vénérable père Balmas, qui malgré ;
son âge, avait voulu venir de Prarustin
pour voir encore son fils affectionné.
Les Pasteurs de l’Eglise Libre rendirent hommage à l’activité et au zèle de |
leur regretté collègue, puis le présidents
de la Commission exécutive^ le colonel ;
Charte» Briquet, ainsi que M. Sauter, pré-J
sident du Conseil de Paroisse, apporté-j
rent des paroles de sympathie à la to- j
mille en deuil Enfin M. Benech, président ’
de la Société des Vaudois de Genève, ap-j
porta les messages affectueux de tous leSj
Vaudois et rappela tout ce que M. Balmas
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avait fait pour eux en les exhortant toujours à rester attachés à l’Efelise Vau(loise
et awx Vallées natales.
Maintenant notre ami Bahnas repose
dans le petit cimetière de Carouge, dans
ce coin de terre genevoise qu’il aimait
comme sa seconde patrie et où il a dépensé sans compter les forces de son cœur,
ainsi que ses forces physiques, avec une
ardeur qui a peut-être hâté sa fin.
Son souvenir demeure vivant dans le
cteur de tous les Vaudois de Genève.
LA TOUR, lAu culte du matin des dimanches 4, 11 et 18 février, seront prêchés trois sermons se rapportant à la fête
vaudoise. Le sujet du discours de ce dimanche prochain est : La vomtion du peuple vauxîois. >
— Dimanche prochain, à 20 heures, M. le
prof. Jean Jalla fera, dans la grande saUe
de Sainte-Marguerite, une conférence sur
GuUlcmme le Taciturne.
— La réunion de la « Jeunesse » a été
bien encourageante par le nombre des
jeunes qui y ont participé — 150 au bas
mot — et intéressante par le programme
de la soirée. Les dons de la Jeunesse, faits
à cette occasion pour l’église, ont donné
. un ’x)n résultat, que nous communiquerons à la prochaine féunion.
— Par une fête intime les enfants de
l’école du dimanche du TaiUaré ont voulu
dire à* M.lle Anita Mathieu leur reconnaissance pour le travail spirituel qu’eUe
a fait pour et avec eux durant dix-huit
ans. Le Consistoire aussi la remercie
vivement.
— Le Seigneur a retiré de ce monde
M.me Delphine Revel veuve Revél. Elle
avait eu ces derniers temps une existence
fort tracassée. C’est une délivrance que
Dieu lui a accordée en la faisant déloger
d’ici-bas. Notre sympathie va à la famille
en deuil.
MESSINE. Le pasteur Colucci, après
une longue maladie et deux opérations,
a pu reprendre en partie son travail
d’église; lia Table lui a cependant donné
comme aide le candidat Panascia.
— Le 28 décembre on a rappelé, par
un culte spécial, le XXV® anniversaire
du tremblement qui idétruisit Messine, et
dans lequel périrent plusieurs membres
d’église, y comptris ' le papteur Adolphe
Gliauvie et sa famille.
MILAN. M. Charles RoUier expose à la
« Galleria delle Tre Arti », du 19 janvier
au 3 février, une belle collection de dessins et de tableaux, qui poirtent l’empreinte
de son ondine vaudoise et de sa foi
chrétienne.
Nous lisons quelques sujets qui nous
touchent de prèfe : Bobbio Pdlice : gente
in istrada, La piccola diaconessa, Piazza
a Bobbio Pdlice, Dieu est parmi nam, etc.
Nous souhaitons à notre coreligionnaire
lîeaucoup d’encouragement.
PRAMOL. Mardi, 16 janvier, nous avons
accompagné au champ du repos la dépouille
mortelle de notre frère Jean Balmcùs, de
Peumian, décédé à Tâge de 65 ans.
Nous exprimions à la famille frappée
par le deuil notre sincère sympathie.
— Bieri qu’un peu en reitapd, nous annonçons aux Pramolins qui ne résident
pas dans la paroisse que la fête de Noël
s’est déroulée avec un plein succès. Nous
avons vivement joui en entendant les
chants et les récitations des i>6tits enfalatB ; et nous remercions ceux qui, d’une
manière ou de l’autre, ont collaboré avec
le Pasteur pour la bonne réussite de lâ
fête.
SAN BEMO. La circulaire de Septuagésîme nous informe que le dimanche 4 fêwier sera une journée spéciale pour
l’église. M. le paateuir chev. Albert Prochet, de Nice, y présidera le culte du matin et y donnera une conférence l’aprèsmidi.
— M. Janni continue avec succès sa campagne d’évangélisation et ses conférence
du vendredi soir scmt bien suivies.
— Le jour de Noël deux nouveaux membres ont été admis dans l’église, où ils
avaient fait des expériences religieuses
supérieures qui des ont poussés à s’y rattacher d’une façon directe.
— Le Pasteur de San Remo fait .brâiéficier de sa culture et de son éloquence
d’autres villes ; dernièrement il s’est rendu
à Turin et à Pignerol où il a parlé sous
les auspices des A. C. D. G.
VILLESÈCHE, Nos vieillards s’en vont.
Dimanche dernier, 28 janvier, à 3 heures
de Taprèe-midi, un grand nombre de parents et d’amis accompagnaient au cimetière la dépouille mortelle de notre cher
frère Boumus Barthdemy, entré dans le
repos du Seigneur le 26 janvier, à l’âge
de 90 ans, à Combegarin.
Barba Barthélermy était notre frère aîné
dans la paroisse ; il laisse de lui le souvenir d’un homme qui, comme l’Apôtre,
avait appris à être coûtent de, l’état dans
lequel il se trouvait.
Nous renouvelons à la famiUe affligée
notre sympathie chrétienne.
Fails Nouvelles.
Allemagne. La situation rmwale de Karl
Barth. Le journal ainglais Britisch Weekly
s’intéresse tout particulièrement au professeur Karl Barth et à sa théologie. Dans
un de ses derniers articles, il déclarait
qu’fis sont des mffliiers en Grande Bretagne et en Amérique ceux qui se préoccupent de la situation de l’iHustre théologien. Si l’on venait à lui faire le moindre
mal, l’opinion publique n’admettrait aucune excuse de ses adversaires.
Le cas de Karl Bairth est considéré comme ime píeme de touche du Gouvernement actuel d’Allemagne, d’autant plus
que Barth s’est abstenu de toùte espèce
de politique. Il a donné à César ce qui
est à César, mais à Dieu ce qui est à Dieu.
La Brîtisch Wedcly termine son article
en disant ; « Ce qui pourrait advenir à
Karl Barth de la part du Gouvernement
allem,and aurait aux yeux du monde entier une signification décisive».
Le bruit court par ailleurs que le Gouvernement aurait suspendu Karl Barth
,de ses fonctions professorales. Mais il convient d’attendre une confirmatioh' dé cette
nouvelle. (S. p. p.).
» H: « '
SüTSSB. Une exposition révélatrice. Il
Vient d y avoir à Genève, pendant quinze
jours, une exposition priVée de documents
relatifs à la campagne mondiiale des SansDieu. On y a, vu, fort bien présentée, toute
1 organisa,tion ide la campagne dirigée par
Moscou dans le mon,de entier pour la destruction du christianiBme et de toute foi
religieuse, pufe lœ tristes fruits de cet
athéisme en Russie, enfin les efforts entrepris pour la défense du christianisme.
On évalue' a 5000 le nombre des personnes qui, à Genève, ont visité cette exposition. Accesible aux saules personnes
ayant^une invitation, eeUte-ci a' cependant
suscité un assez vif mécontentement dans
les milieux socialistes et surtout communistes. Iæ, Président du Conseil d’Etat l’a
attaquée dans le Tramil et au Grand Con^il. Samedi 20 janvier, dernier jour de
1 exposition, un groupe de communistes a
réussi, par un moyen détourné, à y pénétrer et a causé du, scandale qui a nécessité
1 mterventiou de la police.
L’exposition va être transférœ à Lausanne, puis danis d’autres villes. Elle présente le plus vif intérêt et doit être vi- ■
sitée de tous ceux qui veulent se documenter sur le mouvement des Sans-Dieu.
(S. p. p.).
H: » «
^ Dzmonche des ÎMtsstons. Selon une tradition déjà ancienne^ le dernier dimanche
de janvier a été reseñé aux Missions.
Etant donné l’activité néfaste des SamsDieu dans les terres de mission, il est de
plœ en plus important que les chrétiens
reoiOUihlent ide zèle et fde libéralité iroiir
soutenir le travail de conquête spirituel
que poursuivent les missionnaires
(S. p. p.).
CHUQUE CHnSE h SJ PUCE.
Un ^m■set biblique qui n’est pas à sa
place.
Nous lisons (Evangile et Liberté) que,
dans un bourg protestant des Cêvennes,
un homme pieux a fait inscrire au dessus
du cadran solaire de sa maison : « Vms
ne savez ni le jom- ni Vhmre ».
« Eîxemple frappant d© cette naïveté de
la foi qui ne ooniirenid pas — et eSe a
tort — qu’un peu de prudence avisée est
néoessaîre pour éviter qu'on plaisante des
paroles de TEvangfle».
La Bible.
Une jeune fille chrétienne, qui valait
ide termiinar son instruction religieuse,
s’était engagée chez des étrangers et se
pr^iaxait à faire avec eux un assez long
voyage. Toutes garanties morales lui
a\^ent été données, et la place était, au
point de vue matériêli, avantageuse. Au
moment de fermer sa maUe, la jeune fille
y déposa encore sa Bible. Le père de ses
ifuturs maîtres, qui se trouvait dans la
chambre, lui dit alors :
■— Votre malle est déjà lourde; vous
pourriez laisser cei vieux livre ici. Dans
la ipjaice où vous allez, oU n’a que faire
d’une Bible.
Cette observation, quoique faite sur un
ton bienveillant, troubla à tel point la
jeune fille, que le lendemain elle renonçait
à son engagement. Les avantages matériels qui lui étaient offerte avaient perdu
toute valeur à ses yeux, car, pensaît-elle,
là où la Bible est jugée mutile, les droits
d^^la con»;ience courent les plus grands
danglers.
« Que servirait-il à un homme de gagner
le monde entier, s’il perdait son âme ? »,
disait Jésus (Matthieu XVI, 26).
(Sdidarité Sociale).
^ ( hors de ROME.
L’Association Ministérielle Protestante
Italienne, à New-York, comprend une centaine de Pasteurs, dit le Smuday Schod
Times. Le président est le pasteur Aristide Mialinverni, autrefois prêtre et rédacteur d'une revue oatholiquç romaine. Sa
conversion eut lieu de la manière suivante : Quand d était prêtre dans une
ville italienne, ü découvrit qu’un ouvrier
revenu d’^Amérique prêchait l’Evangile à
^ parents et à ses laimis. Pour cek, il le
ieprit, mais l’ouvrier lui répondit avec
e telle hardiesse et une si grande intelce, qu’il en fut étonné. Il fut encore
Èus surpris quand ce laïque sans éducapon le défia de discuter en public avec lui.
te prêtre lui ¡promit qu’l irait demander
la permiîssion à son évêque et qu’il acceptait le défi pour se procurer le plaisir d’une
victoire facile. Mais Tévêque était Mgr BonomdUi, de Crémone, qui était de tout
cœur Un ami de l’Evangile. A la gr,ande
surprise du curé^ il dit : « Non, je ne
peux pas vous permettre ce débat, car je
suis persuadé que sur le terrain, de la
Bible et de l’Evangile les protestante ont
toujours raison ».
Cela poussa M. MaÜnvemi à penser et
à étudier, et son exode de Rome ne tarda
pas à avoir lieu. (L’Au/roTe).
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Monsieur Jean Eæîvel remercie toutes
les personnes qui ont bien voulu lui témoigner leur sympathie à l’occasion du
départ de sa chère mère
DELPHINE REYEL.
Torre ^ellice, 27 janvier 1934.
La famiglia del Pastore
FEDERICO BALMAS
annunzia a^ì amici ed alla Chiesa la dipartita immatura del suo caro, avvenuta
il 27 Gennaio, à Montana (Svizzera).
Madame Lydie Ooïsison et ses filles, touchées par la démonstration de sympathie
qui leur a été dknmée à Voccasixm du départ pour la Patrie céleste de leur cher
LAURENT CUISSON
remercient toutes les personnes qui ont
pris part à leur deUü, et d’wne façon particulière les voisins qui les ont aidées dans
la douloureuse circonstance, et Sœur EUr
genia Tourn.
Envers-Pinache, 29 janvier 1934.
La veuve et les parents du regretté
PAUL JOUVE
remercient toutes les aimables personnes
qui ont bien voulu leur témoigner leur
sympathie à l'occasion du deuil qui les a
frappés.
Luserne St-Jean (les Basties), 31-1-1934.
Abonnements payés et Dons.
(Le ^don^i est entre ■puvetithôses).
1934 : Gay Eniaimele, Buffa, Prarostino, 1933
(0,50) - Gaudin-Gay; Adelipa, Colombin, Id. Pon s E michetta, Torino (5) - Pons Jean, Sabanat Eymet (13,40) - Lydie Long, S. Fous,
Rhône - Mumeiithalefr-Richard G., Catania (2)
- Gay Gaio, Vernerò, Napoli - Trebino Susanna, Genova (5) - Peyronel Elisa, Riclaretto (1) - Vinay Leonardo, Id. (¡2) - Ferro
Adèle, Lyon - Ferro Cesare, Villasecca Superioie - Viglielmo Pierre, Riciaretto - OrUl
Etienne, Id. (2) - dot LévJ^, Id. (2) - Bounouis Auguste, Id. - Giraud Cliarles, Id. (0,50)
- Barai Edouard, Id. - Clot Frédéric, Id. Bou,nous J. Piene, Id., 1932 et 1933 - Maresciallo Peyronel Enrico, S. Germano Chisone Long Alexis, Gianassoni, Id., (5) - Trcm Beniamino, Ville, Id., et 1932-1933 - Ghigo Abele,
Id. - Vinçon Aldo, Omeg.ua - Vinçon Guido,
ViUe, S. Germano, 1933 - Vinçon EUsa, Id. (2)
- Bleynat .Ulserto, Id. (2) - Meynier Alberto,
Id. (3) - JaMer Federico, Id. - Balmas Giulio,
Id. - Balmas-Turin Paolina, Id. (2) - I,ong
Eli, Id. - Jahier Clementina, Gorgie, Id. - Grill
Enrico, Id. - Bounouis Enrico, Id. - Vinçon
Albina, Id. - Ducliène Paolina, Id. - Beuï
Barili., Id. - Cardon Elisabetta, Id. - Bonnette Luigia, Id. - Bostan Lisette, Id. - Bley
nat Emilio, Id., 1933 - Rostan François, Nice
- Long Alexa^ididne, Genève - Long Emilio,
Ville, S. iGermano Chisone - Revel Fanny, Id.
(2) - Laiitelme Ernesto, Gianassoni, Id., et
1933 - Bounous Maria, Volavllla, Id., 1933 (2) Jahier Levi, Mondoni, Id. - Jourdan EmdLo,
Id. - Bouichard Célestine, Id., 1933 (2) - Bonin
Alberto, VUlar Perosa, (3) - Salce, Famiglia,
Id. (2) - Comba Giacomo fu Prancesco, Inverso Porte - GaUian Maria, Chiabrandi, Id.
- Lantelme Alberto, Gqndini, S. Germano Chisone - Rostan Cesare, Id. - Ferrier Alberto, Id.
- Soulier Leon tin a. Costabella, Pr.amollo - Long
G. G., Molino N., Id. - Rey.naud Luigia, Ciasal,
Id. - Bounous Clément, Menusan, S. Germano
- Bouchard Maddalena, Bernardi, Id. - Bounous Eli, Balmas, Id. - Balmas Silvia, Ciampet,
Id. - Bouchard G. G., Dormigliosi, Id. - Ritet
Alexandre, Id. (1) - Justet Alexandre, Pian,
Inverso rinasca - Constantin Louis, Id. - Constantin Louis, Saret, Id. - Constantin 'Alex., Id. Rochon Ferdinand, Bois, Id. - Travers Jacqiueline. Gamba, Id. - Genre Elise, Chenevières,
Id. - Constantin Alice, Saret, Id. - Vinçoai Stefano, Savoia, S. Germano - Bouctiaré Stefano,
Sagna, Id., 1933 - Robert Cliarles, Id. - Bounous Alterto, Gondinl, Id. - Dina Fossat, Villar
Ferosa, 1933 - Avondet Barth., Gaydou, Inverso
Porte - Bleynat Marie, Baracca, Id. - Martinat Louis, Cliiotasso, Id. - Combe Paul, Martihat, Id. - Comte Charlé.s, Id. Bleynat--'
Conte Marie, Bleynat, Id. - Marguerite
4
Bertalot-Pons, Pomai'etto - Autoinette GrlP, Pel’osa'Argentina (3) - Henriette Rostan, Genève
(1) - Ribet Autoine, Pomaretto - Grill Carlo,
Penosa Argentina (2) - Castagna Caterina, Inverso .Piuasca - Bertolin Jean, Id. - Pana Darius, Id. (2) - Biertalnüo ved._ Maa-ia, Id. Baret J. Daniel, Pomaretto - Bleynat Jean,
Id, - Doct. A. Ooucóurde, Id., 1933 - Bleynat
Giulio, Pomaretto - Chambón Pauüne, Dohn,
Inverso Piuasca, 1933 - Chambón Miche], Grangie, Id., 1933 (2) - Jahier Félicie, Poroai-etto
- Bleynat Thomas, Id. (l) - Bleynat Jeanne,
-Id. - Genre Susanne, Id. - Ribet Henri, Id.
Balmas V., Id. - Bernard Giacomo, Id., 1933 Peyrot Giovanni, Id., 1933 - Revel Lidia, Id. Rostagno Luigi, Id. (2) - Baret Alberto, Inverso Plnasca (2) - Bertet EmiRo, Id. - Pons
Lidia, Id., et 1933 - Rostan Pia, Perosa Argentina - Jalùer Emilio, Id. - Lageard Alessandro, Id. - Chauvie Jenny, Pomaretto - Poët
J. Pierre, Idi. - Corsini Albertina, Milano, et
1933 - Gustavo Margiunti, Torino - Carlo De
Regibus, Id. - Louise Constantin, Angrogna Anita et Esther Bertalot, Id. - Augustine Jourdan, Id. - Fanny Malan, Id. - Marie Odin, Id.
- Robert Nisbet, Id. - HéU Gaydou, Id. - Louise
Léger, Valdese, N. C. - Pascal Jacques Henri,
Id. - J. D. Pascal, Id. - Be^ijamln Pascal, Id.
Susanne Vinay, Id. - Long Imes, Luserna
S. Giov. - Malanot-Combe Marie, Id. (1) - Cattaneo Felice, Genova-Sampièrdarena - Rostagno Esther, Torino (2) - Tobler Corradini, Firenze (2) - Peyronel Alberto, Riclaretto, et
1933 - Maddalena FonouH, Torino - Juvalta
ved. Mma, Aosta, 1933 . Pons Arnaldo, Id. Goss Victor, Rorà - Luigina JaUa, Luserna
S. Giov. - Alberto Pons, Valdese - Etienne
Bouchard, Id. - Susanne Pons, Id. - Benjamin
Giraud, Id. - Prof. Emanuele Grill, Milano (3)
Louis Combe, Marseille (2) - Jacques Long,
Saint-Menet - Phüippe GrUl, Marseille (2) Pasteur Martin Favenc, Id. (2) - Veuve H.
Peyronel, Id., et 1933 (,6) - Cesar Peyronel, Id. i3) - Rosalie Rivoire, Id. (5,50) -Paul Soulier, Lourmarin, Vaucluse (2) - Union
Vaudoise, Marseille (2) - Rostan Henri, Frali
- GrUl Philippine, Id. - Richard Madeleine, Id.
- Grill François feu Pierre, id. - Richard Jean,
Id. - François Perrou, New-York - Pablo Balmas, Sola, E. R., 1933 - Louis Martinat, Id.,
1933 - Juan Roman, Id., 1933 - Julio Rostan,
Rosario Tala, 1933 - Teodlo Rostan, Id., 1938 Juan E. Rostan, MansiQa, 1933 - Marie Pons,
Chicago 111. - Henriette Malan, StraubviUe,
N. D. - Mûris Ernest, Chicago HI. - Revel
Henri, Genève - Jahier 'Alice, Torre Penice Rossi-Ribet M., S. Germano Chlsone - Borione
Susanna, Torino (2) - Lantaret Giovanna, Firenze (2) - Bleynat Lamy, Torre Péllice Í2)
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' Pastore ; Giovanni Tron.
ROR'A - Cand. Teol. Arturo Rostagno,
■ Pastore : Enrico Tron, J.
■ Pastore ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto aUe
16- Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOS’PA - Chiesa : 3, Rue Croix de VRIe - Pastore : Giovanni Miegge.
BAM - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorinà, Via Mlrabello.
BORDroHERA - Chiesa : Piani di VaUecrosia
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
dei Mille, 4 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
^^"^Za^rarn" Cungregazlone, Casa
biscia.
^"^^PastorÌ^f^ - ^«sa : Via Maida, 15 Pastore . C. 'ixmavia, ivi
CASALE MONFERRATO - 'chiesa : Via Filippo MeUana. 3.
CASTELVENERE - Chiesa’ Evangelica
“““Sii; '■ «•
CIIIETl - Chiesa Evayigellca.
Evangelica - Da Torre Pelllce.
“„¡ido’Sà..'"“ ••
CORATO - Chiesa Valdese: Via Garibaldi Pastore : Giuseppe Castiglione.
COURMAYEUR ^ anesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 5i Pastore ; V. Somraani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
forano - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
EmUio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROPPE - Chiesa Evangelica - Da Caltanissetta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
T A Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi'
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore •
Attilio Arias, ivi. . ‘
LUOCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUl, Viale
Pranscini, 11. ’
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento, '
isol. 122« ^
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni in ConcaPiazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rosta’
gno Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Cand
Teol. TuUio Vinay. — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore ; Francesco
Peyronei, Piazzale Libia, 5.
napoli - Chiesa - Pastore; Mariano Morescblni, Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEVV-YORK - Prima Chiesa Valdese - Pastore •
Pietro Griglio, 18 West - 123 rd Street.
NIZZA - Chiesa : Rue GiolTredo, 50 - Pastore •
Alberto Prodi et, ivi.
PUGLIA - Pastore ; Alberto Ribet.
PACHINO - Cliiesa Evangelica.
PALERMO - (Mesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
■c^lio Eynard, ivi.
PESC(1 LAN CIANO - Chiesa Evangelica - EvangeLsta C. A. Arnoulet.
VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
■ ^i®sa : Via Carlo Alberto.
^ Eerna, 15 - Pastore: Al
Puhrmann, Via Dema, 17.
■ Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore: Enrico Pascal, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi, 149.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Evangelista dott. Amato Bilìour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore; Paolo Bosio,. Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore; Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evaiigeli.sta Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore •
Ugo Janpi, ivi.
SCHIAVI D ABRUZZO - Chiesa Evangelica
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUI, ivi.
TARANTO - Chiesa - Pastore : Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori : Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. Teol. Achille Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa; Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastoie ; Giov. Bertinatti, ivi
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : Arnaldo Comba, da
Brescia.
VIITORTA - Chiesa Evangelica - Pastore • Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
CONVm’O MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davidi; Forneron,
ISTITUTO PEMAIINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore ; Pastore Davide Pons.
ORFANOTRCIPIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.iia Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Som/mani.
OSPEDALI VALDESI - a l’orre PeUice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede ; Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giiovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
artigianelli VALDESI - Torino - Via BertlioUet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (126) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pelllce - Preside: Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynier, Antonio Rostan, Professore Edoardo Longo.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto 'Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Evangelista Emii
lio Ganz.
OMBUES DE LAVALLE-(X)L0NIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de LavaUe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de CoIonia) - Evangelista Diego Nimmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée périodiquement.
Argentina.
COLONI4 IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, P. C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Eraldo Lageard, Estación WUdermuth, P. 0. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Proviiida de
Santa Fé).
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