1
Année XII®.
f'llix D'AÉONNÈ'iÎfei’ píll Áií' ' [
Italie t • ■ fi Ij>' a
Ïquh les i>;iyn de l'ünierl dti
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Atiniri'i.jTic ilu Suii . . » » ÍÍ
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On's'abonne : [
A u Ijni’eati! d'MfriilTiisifatloH ; : |
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à la Lihi-aiçiô CblaiiLo!;« et
AlaKcarnilli íiálpfBerol-)^ : : , ■ ■
paît “1-1 'li’ iÎauYÎQr ,
«t tto paie il'avAftco. ,
zcrrxzi
1886
N. 20.
' NunuM’os séparés deTnandos avant
'le tii-a«0 10 ceiUuues chaic\in;
' 2l> éüutiiji-'is par ligiui
poní- uno serifu fois.—1« ceii,tiine« do 'i à 5 fols et 10 Udil’’
tliuüg ponr 6 t'ois et au d(>saù.s.
S'ailresaor jjour la licdiidioiii et
!i : l'.AilàiiiiîsIratîcm il H..le l'ivsUiiir IT. Kn^sio — !^nùit fíortivtiuÜlííüQn {i'iuHi'olo) Italie.
IVat . (¡.Iiiingeiiitint d'adresse est
payé 0,‘25 e<diitimos.
ÉCHO Dis; vallées vaudoises
: Paçaiss'an.ti chaque Vendredi
Vüîts me serea témoine. Actiî.s 1, S. SitimHtj ki otrife /U'eu la di'ifUé. Ei’ii. iv, 15.
;nru;q ^ • j.
, , ^ •
!,os Viainjois t'i tes-. 0lei:li()iis.;[i»J|i,li(jii_4',s;
- Missiims. — il y-, a, ¡letix rPMls ans.
- llilüi'ognVi'itiil'. — üwMiiqué^tdiiddUc.'
- ttedièé Poltifàue.' Ailrteiiiré!'
Lfiei Vapfiois'
et leis' élections politiques
i/ltaliéifi’sf, en ce raonient, en
pleine.cagitâtioiin électnnileJ Les!
éllaefidns politiques ■ sont. fixées',
po ü r 1 d i (1 i jn-àn eh e. 23 ' ih aii. c oiura n ti
et 11 es! ; p-Arti'Ss ^ tt b 1 in 'l’œ ii vr a ; p o u r
afeâurfth, ipafi-tGidsi les; moyehs-, lé
trioi»jAè!ideSî:.caliidli;dats de leur'
oho'ki, -Ij!^
l/’oiï;: sdraàti. aseez- embarrasiié'
Iprsqu’o^ définir ces par
tis, en, faisant abstraction des personnes et qn se, préoccupant uriiqiieraent,,(J|^s'p,rinQ.ipe,s et des id,ée»,
q,u’ils sgutiennéut.. En dehors plu
parti radicq,} q,u,ijr(|garde la ^répur,
bjiqujç .pâ,radis,politique
vers lequel il voudrait pousser,
notre patrie, et du parti clérical
qui voudrait- rétablir,le pape-,sur
son trône et ramener Humbert I
à , FJo-rence, o'U' à,.Turin, —-, nous
n’avonsf guères que le grand parti
national que l'on, peut qualifier
de'iiôét’û'i- monarchique.
.He* dépitité'3 qui-se rangent sous
nette]¡bannière son-t loin, sans,
d'oute, d’avoir les môinës idées
en niatière d-^idministration intérieure, de financöß, (le politique,
internationale; mais le mallieur
est qfue le fractionnement actuel
dui parti national a pour base
beauGoup plus les sympathies perS-onnellas.et les intérêts régionaux,
que !’aifinité de.s idées,et des principes.: ^
De', là ce; caractère de confusion
inîéyitablç qu'offre la lutte, électorale, actuellej,. confusion: q.ue le
scrutin (te liste contribue encore
4 auginonter.
¥
* *
Dans notre collège, qui comprend
l'arrondissement de Pignerol, la
lutte ne se fait, pour le moment,
2
*166,
ni contre le radicalisme ni contre
l’ultramontanisme. Nul candidat
arborant la bannière de la république ou des concessions au Vatican n'aurait chance de réussir.
Le collège est libéral et monarchique jusqu'à la moelle.
I.a spécialité du collège de Pignerol réside dans le fait qu'il
embrasse les Vallées vaudoises,
c’est-à-dire le seul coin d’Italie où
le protestantisme soit en majorité.
Or, s’il est vrai que le Parlement
doitêtre l’image fidèle de la nation,
nul homme de bon sens ne trouvera déraisonnable que les vaudois
aient manifesté plus d’une fois le
désir d’avoir un des leurs à la
Chambre.
Il y a actuellement en Italie plus
de 60.000 protestants, Nous souhaiterions qu’une voix unissant
dans leur harmonie naturelle l’amour sincère de la liberté et une
ferme foi dans l’Evangile, fît entendre au sein d’un Parlement où
l’incrédulité, a tant d’avocats, la
noie chrétienne évangélique qui serait si bien à sa place dans les
questions qui regardent l'instruclidn de la jeunesse, la liberté religieuse, les Opere pie, les besoins
des classes ouvrières, etc. Nous
sommes de ceux qui ne voient pas
sans une vive inquiétude les progrès du radicalisme anti-chrétien
et qui croient que la prospérité
durable de notre patrie ne se trouvera, córamele disait Lanza, que
dans un «retour aux sources pures
de l’Evangile de Christ».
^ *
Mais cet idéal vaudois ne sera
peut-être pas delongteraps réalisé,
par la double raison qu'il n’est pas
facile de trouver un homme qui
y réponde, de tous points, et que,
l’eût-on môme découvert, les fractions non vaudoises du collège
n’auraient peut-être pas la générosité de lui donner leurs suffrages.
Est-ce à dire que nous devions
nous désintéresser de la lutte
électorale aussi longtemps que
nous n’avons pas l’espérance de
voir s’accomplir tous nos vœux?
Non certes.
Appelés à choisir parmi les nombreux candidats qüi’se présentent
dans notre collège, nous donnerons notre appui à ceux qui se
recommandent par les services
rendus au pays , par des capacités
spéciales, par leur position indépendante, et surtout parleur ferme
attachement à la monarchie et à
la liberté.
Le Commandeur L. TE6AS s’est
trop bien recommandé auprès des
électeurs par son esprit libéral,
par la fidélité avec laquelle il a
rempli son mandat et spécialement
défendu les intérêts de l’agriculture, pour qu'il soit nécessaire
d’insister sur les titres qu’il s’est
acquis à notre reconnaissance.
Le Général H. GEYMET a reçu
déjà, pendant ces dix dernières
années, tant de marques de confiance de la part de notre collège
et il a si bien montré, par sa conduite parlementaire, qu’il en était
digne, que sa réélection ne fait
pas de doute.
3
Le Cornra/ JULES PEYROT,
qui se présente pour la pre'mière
fois devant les électeurs, est loin
d’être un inconnu au milieu de
nous. Vaudois par son origine, il
a su conquérir, dans le monde
industriel et commercial, une telle
notoriété et une telle compétence,
qu’il remplit actuellement les importantes fonctions de vice-Président de la Chambre de commerce
de Turin. Le programme qu'il
vient de publier nous le montre
comme un libéral monarchique
convaincu et comme un défenseur
éclairé des intérêts de l’agriculture
et de l’industrie nationale.
Si, à cela, nous ajoutons que
le Commandeur Peyrot occupe une
position sociale indépendante et
qu’il possède une intelligence peu
commune des affaires, on ne s’étonnera pas que nous appuyons
franchement sa candidature auprès
de nos concitoyens.
.167
¡f
•k k
.avec les trois candidats que
nous recommandons, notre collège serait représenté èla Chambre
par des hommes qui ont chacun
leur spécialité. Le comrn. Tégas
est connu pour sa haute compétence dans les questions administratives; ^ Je géaàvnl Geymet est
une autorité’ dans “les questions
militaires etle comm. Peyrot connaît à fond ce qui a trait au
commerce et à Vindustrie.
H. B.
Missions.
Le dernier numéro du Journal des
Missions de Paris contieni des nouvelles
intéressantes de l’expédition du Zambèze. Monsieur et madame Coillard
qui ont rejoint, à la fin d’octobre
1885, M. Jeanmairel à Seshéké, se
sont décidés, bien malgré eux, à
s’arrêter dans celle station pour y
passer la saison des pluies, et attendre
que l’horizon politique se soit un peu
éclairci.
Des faits allarmanls se sont produits
avant le 1'' janvier. Le pauvre pays
des Barolsis continue à être en proie
à l’anarchie et à de cruelles guerres
civiles. — Robosi a pris une sanglante
revanche sur les partisans de rusiirpateur Mafhaha aidé en cela par une
troupe de marchands noirs venus de
la côte ou du Bihé (sur le fleuve
Cubango). Le carnage, même pour
des gens habitués à répandre le sang,
a été épouvantable.
Après cette victoire il y eut un
moment de répit. Les messages réitérés que le roi (Pmbosi) envoyait à
Seshéké assuraient les missionnaires
qu’il avait proclamé une amnistie
générale et regrettait les massacres
qui avaient eu lieu.
11 rétablit des relations apparemment
amicales avec le chef Moranlsianc,
lui conseilla de rentrer .à Seshéké,
d’y labourer ses champs et d’y vivre
en paix. On était venu se visiter
d’un camp à l’autre. Mais hélas! tout
cela ne servait qu’à cacher un complot. La nuit du 26 au 27 décembre,
les chefs du parti de Robosi qui
avaieht massé leurs gens dans les
bois, tombèrent sur le village de
Moranlsiané qui avait débandé ses
guerriers et s’y livrèrent à cœur joie
4
iV<yA
au carnage et au pillage. Des atroelles que la plume se refuse à décrire
ftirenl commises. Le pays est dans
une affreuse confusion et les volèurs
qui, parall-il, sont nombreux en tout
temps dans ces'payssont d’utlea*«dace inqualiüable depuis qu’il n’y a
plus d’autorité suprême reconnue.
«De jour, écrit Mr. G., ils viennent nous visiter, demandent à priser,
causent et 'font les aimables, et 'trouvent le moyen,là, sous Vos yeux,
de se faire glisser sous l’aisselle un
couleau, une liaclie, des serviettes
ou du calicot. De nuit, ils foycent
les plus fortes serrures et les meilleurs cadenas. Il ne respectent rien».
Le bétail des missionnaires n’est pas
resté intact devant leurs prouesses,
ils se le disputent avec les hyènes
et les Crocodiles qui foisonnent dans
la baie , et ont déjà happé les cochons
et les bons chiens gardiens des missionnaires.
Au milieu d’un tel pays et de telles
cii'conslances l’œil du Seigneur a vèillé
d’une manière visible sur nos‘'frères
et leur petit élabiissement. «La station, écrit encore Mr. G., ési un terrain neutre, une ville de refugel'Les
uns et les autres ont le sentiment
qn’ici on ne pourrait tuer personne.
Quand les chefs des deux partis se
rencontrent, ce n’est pas an village,
situé à un jet de pierre, ni dans
leurs propres maisons qu’ils vont;
il préfôrent s’arrêter ici même et s’y
construire des abris «s’ils doivent
passer la nuit».
D. A.
Il y a deux ceuts ans
mai 1686. — L’armée française
jointe à celle de Victor Amédée re
uos^y^pllje j’attaqie: |çontr.p,Ie3;Vaiifiois
,à DobijOt çn est; eppore .rtepuiissée.
,13 ffkßi. rrj. ^e ,q?arq,i}is de Pa,reH!es
irqy^rse le,,co] Julian et .prend,,les
Vapçlçis par ,ferrière., ¡Geux-çi dispersent sur les p’eules de la Sarcenà
et de; Garin.
i4 mai. — G’,Avoyër de,' |lerne
envoie aux paroisses du Canton et
apparemnierit aussi dans les' àifli'cs
Cantons évangéliques,, une cîVciilaire
pour recommandée là‘cêlébralion d’un
jeûne public accompagné de collecles
en faveur des Vaudbis.
16 maii. —'Di^part dé Luserne d’un
groupe de 160 captifs Vàudois attachés
deux à deux, aü 'nomljre desquels neuf
minislfes et Je capitaine SalVageot
qui a conservé le ''Souvenir de leurs
souffrances, datts'b'sgsji wemune. Le
peuple de Luserne leur crie au départ:
«Regardez encore .«ne. fois vos unontagnes, car vous nei.'!eâ verr.ez plus»
«Il y en avait plusieurs parmi nous
qui pleuraient ajoute Salvageot.
Le soir la troupe dort à Osasco.
. , , ,
- 17 ■mai. — Le ¡groupe Salvageot
arrive à 10 h.i du soir ù la s ci tadelle
de Turijti. Opi les, entasse daps une
chambre où ils étouifont dß;Qlialeui'.
I’RiEZJ\®ÜS?
Quesüon pour iè\raoraenl présciU.
' ' ■ . f i
«Je vous demande si vous priez,
parce que l'hàhiiv4e de la prière csl
UH des siqnes léè piu's certains du vrai
christianisme. Tous les enfants de Dieu
sur la terre se ressemblent à cet
égaj’d. Dès qu’il y a de la vie et
quelque réalité dans leur religion,
5
-lêà
Ü6 prientiile même ¡que l 1® ' ipretfiier
jisjpa /de ¡vieÿ'¡donné pat*: un /enfant
en venant au monde,:®sti 'lai'faiculté
de respirer; de même aussi, le premier acte de^iqut être né de noqveau,
o’est rd^ 'i î f ü ü f ï O 'i / i ■ ' ■
J’ai examiné attentivement la vie
des saints de Dieu, tejlq,qu’elle,nous
est'âécrî/,e dans la BiDIe. Je ne,peux
p'^ én timuver un .seul dans |,es Jiistoires, rapportées depuis la ûenèse
jiii;^qu'’a rAppcalypse, qui p’,ait été, un
homme de prière. J’y trouve parlo.ut
qu’un des. traits’caractéristiques, .des
saints, ciqst « qu‘ils^invoquen,l le Père,
qu’ils invoquent le nom du Seigneur
Jésus-Christ », et|,que le trait marquant des ,irn'piés, c’est ,dqu’ils n’in-'
voqueiit point rÉternel»., 1 con... 1,
2. PS. ii',' 4....... ,, ,'
Je ne nie pas. qu’un homme puisse
prier des,lèvres s.ansj,incéritéet sans
cœijr..^, vei;rq,,_^rafe,iinntU .qn
homme, s'îenfeppçr,d,^ps, spp,,,çahinpt;
et ouvrir 'spn ârïiq,'devant Dieu e,t en
secret, s’iVn^est pâ^,.pé'el)ementséripux.
Le,Sel^neur,1ûi-même a rnis son,sceau
siir'da'prière,,,comme la meilleure
preiiyè d’unè véritable pqnversion.
Quand il eayoyÿ-^pania’^' yeps Saul de
ïai's,e^^ il ne Un doppà,aucune autre
prfeuvc dh,\‘soii'changement de, cœur
que*ceÎJe-,ci‘,^^t^qiià|i/
Lectèiïr,, tehe?-Voïis à vous assurer'
SI vous êtes un vrai
,,aeyez
alors assuré qué‘,im^‘qqesiionjèe'ùune
des plus, imp,qii.aqtes;,:
<fj, à. Ryle).
, .'V
'Bi¿lÍQ§írápJ^e
V- ri
tes Tkfiftnbpyks' Frmddtó-^éiílrait
de Aile pôtU â’Ilàlià pàv Etí'. De!
Athicis* —' Tèà'dù'it de l’italièn avec
Bautorisation de l’auteur par Adolphe
Gautier i— Genève, Ch. Scuchardl,
1886.
Plusieurs de'nos lecteurs se’souviennent, sans doute, de l’aimable
député de la Société Evangélique de
Genève à notre'dernier Synode. Ce
genevois de'/te vieille-rûehe ,1 gardé
•un affectueux souvenir 'de sa visite
aux Vallées'et, connàis.sant à fond
Piialien ; îl a eu Ja ‘ bonne idée de
faire- connaître à‘-ses-''compatriotes
suisses et â bien d’autres • le 'heati
chapitré de De - Amicis intitulé les
« Thérmopyles Vaudofses ». La traduction, fort bien faite, de ce morceau a été publiée d’abord en feuilleton dans le tournât de Genève pnh
en une élégante brochure dbnt le
traducteur a-bien voulu'nous envoyer,
ainsi qu’à la SbCiélé d’H'istoire Vaiidoise eti à plusieurs-amis, un exem-plaire. ■/— «Qu’il nous permette de lui
offnir11 pmir*i:eetle« /bonne' œuvre et
pouMce isoimair nos remercîmenls
bien sentis.
,Ç/mrte. Gordon, un héi’QS, par F.
Gi'up Paris libr. Fischbaclier. ,3® Ed.
réviie et,,augmentée.-'1886. — ,M
librairie J,' P. Cilles de Torre-PeUipe
l’expédie franco pour fr. 3,50.
Ce beau volume de prés de 400
pages iri 12°, orné .d’ê trois caries et
de vingVbne gravuTes est dédié à la
Jéuhesse. li retrace en abrégé et en
'ayant Souvent recours à dés cîlaiions
de'lettres inédites , Îa''vie . si váriéO,
si belle et, hélas! si tôt mo'issDbnée
deicé ’héiros chrétien qui“ inqurut à
* Karioum' le 26 janvieè '1885, trahi
par un' général égyptien et après à'Voir
soutenu un ¿iège de 317 jours. Les
dei'nibrs mois tracés 'par'lui et adressés à sa sœur, le peignent: «Dieu
6
.170,
dirige tout et, comme tout contribue
à sa gloire et à notre bien, ^ue Sa
volonté soit faite! Je suis heureux et,
comme Lawrence, j’ai cherché à faire
mon devoir!» «La vie de cet homme
étonnant qui méprisant les richesses,
la gloire et les honneurs, s’oubliant
soi-même pour ne songer qu’à ses
semblables, heureux pourvp qu’il agît
et n’estimant aucun travail au dessous
de sa dignité, accomplissant les choses
les plus extraordinaires sans ostentation et sans obéir à aucun des mobiles qui inspirent les ambitieux;
toujours serein dans les épreuves de
la vie, plein d’entrain, d’humour et
de jovialité, jeune jusqu'au dernier
jour» — a partout donné de lui la
plus haute idée, — la vie d’un tel
homme, d'un tel chrétien, ne peut
qu’être bienfaisante pour la jeunesse.
Nous recommandons cordialement
ce volume aux bibliothèques paroissiales et à tous ceux qui aiment les
lectures à la fois saines et intéressantes.
Feuilles éparses d'un vieuæ cahier
d’étudiant. Poésies de T. D. Malan.
Genève chez E. Béroud. Prisfr. 1,50
au bénéflee de l’école du dimanche
italienne à Genève.
Ce petit volume de près de 80 pages
contient vingt-six morceaux de poésie
où l’auteur a fait vibrer trois cordes:
le charme qu’exercent sur un cœur
de jeune homme les beautés de la
nature, les joies et les tristesses de
l’amitié et les souvenirs patriotiques.
Le mérite de ces productions d’étudiant nous paraît consister essentiellement dans la forme correcte et
même élégante dont l’auleur a su les
revêtir.
Quant à la substance, nous n’y avons
su découvrir rien de bien nouveau ni
de bien marquant. !
®ir<m'u|ue SHaubotee
——' '' '
Saint-Germain. — Les réunions d’appel y ont été présidées du 9-11 courant
par MM. les pasteurs D. Gay de Prarustin et Ph. Rostan de Perrier-Maneille. Deux réunions du soir dans
la grande école ont eu pour but de
rappeler les souvenirs de 1686 et
d’adresser des conseils particuliers ù
la jeunesse. Elles ont été bien ' fréquentées aussi bien que celles qui
ont eu lieu dans tes écoles des Cheneviéres et des Balmas, el,jen plein
air, à la Combine.
La Tour. — Le consistoire vient
de publier son 3”® Rapport financier
d’où nous extrayons les données ciaprès; Les dix quartiers de la paroisse
ont fourni en 1885 pour frais de
culte, écoles et œuvres dé l’Eglise,
la somme de fr. 1534,15. Les souscriptions varient,, pour ces objets,
de fr, 200 à fr. 0,50 et le nombre
des souscripteurs s’est élevé de 256
à 263, ce qui, comme l’observe le
consistoire, n’est pas précisément un
progrès si l’on tient èompte de l’annexion du bourg des .ùppiots à la
paroisse de La Tour!
Une souscription extraordinaire destinée à solder l’achat du vieux
pensionnat où sont installées, depuis
trois ans, les écoles de, la Ville, a
fourni fr. 500, donnés par 25 membres de l’église.
Quant aux œuvres missionnaires,
.même en. tenant compte de ce que
peuvent avoir contribué occasionnel-
7
.A *V(
.171
lenient des personnes étrangères à
la paroisse, il est réjouissant de voir
quel intérêt elles continuent d’éveiller
chez les Vaudois de La Tour. Il a
été collecté, par M. le prof. B. Tron,
pour la mission du Zambèze fr. <427.
Plus deSOO francs, dont Ies5i6 fournis
par la Société de travail de via Uliva,
ont été donnés pour l’œuvre générale des missions de la Société de
Paris,, Près de fr. 600 ont été envoyés
à M. Weitzecker pour aider à l’entre"
tien des catéchistes indigènes du district de Léribé, et fr. 5<45 ont été
destinés à l’évangélisation italienne
que le rapport recommande d’une
manière spéciale vu la crise financière qu’elle traverse en ce moment.
Les collectes à la porte du temple
ont produit 815 francs. La diaconie
a reçu deux legs se montant à fr. 300.
Tous ces chiffres ont leur éloquence.
Puissent-ils provoquer à une sainte
jalousie tous ceux auxquels Dieu a
confié des biens à administrer.
Députations Vaudoises à l’étranger.
— M. Malt. Prochet, Président du
Comité d’Evangélisation, a reçu de
la Table le mandat de représenter
l’Eglise Vaudofee au Synode de l’Eglise Presbytérienne d’Angleterre, au
Synode de l’Eglise Presbytérienne Unie
d’Ecosse et aux Assemblées Générales
de l’Eglise Libre d’Ecosse et de l’Eglise Etablie d’Ecosse. Toutes ces Assemblées se tiennent dans le courant
du mois de Mai et les trois dernières
dans la ville d’Edimbourg.
M. le pasteur David Peyrot a été
également chargé de représenter notre
Eglise au Synode de l’Eglise Libre du
Canton de Vaud, s’ouvrant à Morges
le 17 Mai courant.
Clos de Villesèche. — MM. les
pasteurs J. P. Pons et B. Gardiol,
envoyés par la Table, ont présidé
sept services dans cette paroisse pendant les trois premiers jours de la
semaine courante. Outre le culte principal du dimanche présidé par M.
Gardiol il y en a eu un, immédiatement après dans le temple, consacré à la jeunesse qui s’y trouvait en
assez grand nombre; et le soir du
même jour une 3® réunion a eu lieu
dans la chapelle de Combe Garin, au
centre de Rioclarel. Le lundi et le
mardi des services ont été tenus au
Linsart (Faët), à Villesèche, aux Granges de Bouvil et dans l’école paroissiale des Clos, où la série de ces
réunions d’appel a été close par un
culte d’actions de grâces. Etant donnée
la saison avec les travaux pressants
de la campagne, les réunions ont été
fort bien fréquentées.
ViLLAH-PÉLis. — Nous annoncions,
la semaine dernière, que le vénéré
pasteur M. Malt. Gay du Villar venait
de donner, le 2 mai, sa démission
à la paroisse, cl ce n’est pas sans
quelque surprise, que nous avons
reçu la nouvelle de la nomination
de son successeur faite, huit jours
après, le dimanche 9 courant. Nous
félicitons noire ami M. le pasteur
Henri Tron de La Tour de l’appel
presque unanime qui vient de lui
être adressé (130 voix sur 38 votants).
La paroisse n’aurait pu faire un
meilleur choix, mais, quant à la
procédure, il nous semble qu’elle
aurait été plus correcte si le consistoire avait mis moins de hâte à
convoquer l’assemblée paroissiale pou r
la nomination du nouveau pasteur.
8
472;-------
Turin. — C’est dans la soirée du
4 courant que rassemblée paroissiale*,
convoquée du haut de la chaire et
même par dés circulaires irripriméés
portant-ics treize articles du prdfêt
d’union avec les modifications prò*'
posées par l’assemblée générale de
l’élise Li-hrc. et par , la- conférence
générale de Florence, s’ést réunie , ¡
dans la chapelle vaudoise pour donner
son avis sur ce projet. Aprè.s uttè ,
discussion qui s’est prolongéeljasqu’à
10. heures du soir;, .l’asséBahÎée- au
nombre d’environ 80 élec,taurs.,j.'a
voté, à l’unanimité des voix moins
sept, l’oi'dfe du joür ' qué 'voifciir
« L'assemblée des rnèmbrés élecieürs
de la Paroisse de Turin réunie pour
discuter le projet|;d’upion,;ep,li!ei,r¡E-t
glise vaudoise et l’Église tibre., tout
en se déclarant dès l’abord favorable
au principe'dé l’union, constate', avec
regret, que le projet soumis à- son
attention' ne-contient pas de données
sur l’Eglise. Libre sufiisantes pour la
mettre à même de disctiler avec pleine
connaissance de cause, — et renvoie
toute discussion à ce sujet jusqu’à
ce qu’elle ait pu obtenir de plus
amples éclaircissements».
Nous avons quelque peine à comprendre que l’une dés paroisses les
mieux placées poiïr se prodiirer tons
les renseignements désirables sur l’Eglise Libre en soit encore, après
tantôt deux ans que l’on parle d’union,
à demander des lumières. •
Lord Badstocki aftenu, là'furin, le
lundi 3 mai, deux réunions irès suî-.
vies et-abondamment bénies.
!);■
iRcü
iUl
ue |ïo
ic
iiftUe. — Les prochaines élections
sontla grande préoccupation des journaux! jwdesrcereles et des associations
polUiques, Tout autre sujet ne v,i,ent
qu’epjseconde ligne, , ‘
Nicoiera, Crispi, Zanardélli et Minghelti ont prononcé des discours, le
premier dans le Napolitain, le'sèiébhd'; ,
eu Sicile J. le troisième en Lombard iéet le .qualrième à Bologne.¡Oé aftamli»
jceluiide, Déprélis à Rome,,, H parajt
,fjue'qanarciélli et Cairoli font vploH:
trébs'dau'se c'ôblmüne aVeé les radicaux '
rêpublieaifié, pendlînP''qné Nicbtiéhif
pr'oelianlé;.les Ipî’inoipesndeis^ cPnsierva'-^
teui'^s à;IÎap,l;eiSi,.çe,qui!ne,|ee,0mp.âch©
pas d'être, tpus ensemble^ les ;chefs de,
la, {ientarebie. — Ba'ccarihi s’anpuye
siïV lés'radicadx dés R'ôinàgbes. ,
La santé de Béprélis laissé tPujotirs’
beaHûftiïp,à; désirer,■ . ■ i. /- .K »'
..Çielle de.,Minghetti| est,- aussi,fbiea
ébranlée; Gepeqdant - sp.p,,,discours a
été’fQèl app'recie et très à'pplaudi, ,
Lés aWba'séaaeur’s des'
grandes puissanoéSOntquililé'-AtbÊÎnes'.r
Il parait que la; Russie n'a; rien* fait
pour engager la Grôcp-ô donner'
tisfaclion aux autres; amb,ass.adeui;s,,
La güérre éptre la Grè'cq et l'a Xurquië
paraît inévitable. Selbri qiielbüe‘é '¡ournaus les hoslîliréi auraie'Ht''aéjà'cci'mmencé., La .flotte; des'i Pioissancesi a
étaDli, le bloc ,d§s,,por.tSi;eb desrCÔtes,
dé'la^Qre^,^,^,, ..
Æxinono©
La conférence des Eglises ,du ,'Val
St. Martin, se ré'ùqîrâ', D'. V. le mercredi; 'f 9 itiaî odiiràMÎ,' à''Rbdoéel.
Un service relï|:iyil^V d'àb’s léqdel
pi U sien rs > des ifrèi-;® : i préseb t s ’ ■ j,»ré n*-!
drpnl. ia parqlev. aura liiieliià 9 h€Hl,irHsi
dp matin, auj.tenipje,,^ .■,5. .,,^¡1
Lqs Mémbréà de,la GonjCerences’em.
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d’étofféi à TOrre , Pélliçé, rèçdivep|,
chaqdy samédi à PiWerbi', ffmdç
route de Fenmtvéüe'4'C6\ï\'^
missions poitii filagd dosiiainesé dfafection, d’étbifes,, tpi,aip.i;'e„};fjou;lure,',
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Pignerol, Imprim. Cbitfiridfé ' et ‘Îî^sclfellli