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26 Janvier 1917
N. 4.
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PARAISSANT CHAQUÉ VENDREDI
Prix d'abonneinieiit pili' smT
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie . . . .
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Al^emhgttè, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
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selon Accord de Vienne . . . . , . 1 3,—
Pt. 3
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iTtnprimerie Alpine;
Pastenrs.
Pellice an bureau d’adnlinistration et à
dans tontes les paroisses, chez MM. les
L’abonnement se paye d'ayance.
Pour tontes les annonces, s'adresser à l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. ___________
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Thon, past., Torre-Pellice
et pour l’Administration à M. J. ColSSON, prol. Torre Pelltce.
Tout changement d’adresse coûte centimes, sauf ceux du
commencement de l’année. '
Les changements non accompagnés de la somme de 15 centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vrues, honnêtes, {nstes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE : Avis important — L’Attente
— Nos Aumôniers et nos Soldats —
Université de St-Andrews — Reconnaissance — Fonds pour les Ouvriers
de l'Eglise et des Etablissements d’instruction secondaire — Chronique vaudoise —' Nouvelles politiques.
AVIS IMPORTANT.
A partir du prochain N° (2 février
19 17)'nous allons supprimer le journal
à tous les retardataires qui ne sont pas
en règle pour 1916. J'aime à croire que
nos abonnés d’Europe.et des deux Amé
ritiues en prendront bonne note et qu’ils
ne vont pas se formaliser d'une mesure
radicale que les circonstances nous imposent.
A partir du premier numéro de juillet,
le journal séra pareillement supprimé à
tous lés abonnés qui ne seront pas en
règle pour 1917.
L’Administration.
•I L’ATTENTE.
Ps. XXVII, 14.
À la naissance du Christ un certain
nombre d’Israélites pieux attendaient
l’accomplissement de la promesse faite
par Dieu à Abraham, aux patriarches
et aux prophètes, c’est à dire la venue de
Jésus. Parmi ces Juifs nous trouvons le
vieillard Siméon, fidèle dans toutes ses
voies, qui, poussé par l’Esprit de Dieu
dans le temple, peut contempler l’enfant
Jésus, le prendre dans ses bras, le bénir,
en prononçant un des plus beaux cantiques que nous connaissions, feimébn
avait attendu et son attente a’âvait pas
été vaine.
U attente voilà une chose à laquelle
nous devons nous préparer, car nous ne
pourrons jamais obtenir à l’instant tout
ce que nous pouvons désirer bu ce ¡qui
nous est nécéssaire.
Il y a une attente fiévreuse, impatiente,
présomptueuse que nous répütôns dangereuse et qui fait plus de mal que de
bien. Il est vrai que parfois, dans ce bas,
c’est parce que le doute s’en mêle, et alors
nous comprenons cet état d’âme qui est
désespérant. Que Dieu nous en délivre.
Il y a l’attente calme, raisonnable, que
nous comparons à l’action du leVain
, dans la pâte. Il serait inutile, insensé,
d’aitendre que la pâte se lève avant le
temps voulu- son action n’est pas douteüsé,'mais en teirips et lieu. Tout comme
il serait inutile de réclamer lè lever du
soleil avant î’heüre fixée, il en est ainsi
de rattéhte calme qui sait patienter et
que nous licommandons.
Il y a l’attente joyeuse qui permet à
notre activité d’allér son train, qui est
sûre de son fait. Dans ce cas la vie n’est
pas un fardeau, rien h’est'pénible, on va
de l’avant avec la certitude que tout ce
que l’on attend et qui est légitime se réa'"^'liiséra.'■
Il y a enfin l’attente de la paix, qui
est la condamnation de toute anxiété, de
toute àngoisse. C’était certainement l’attente du vieillard Siméon, celle d’un
Abraham, celle des mages d’Orient.
C’est aussi l’attente du Chrétien, ferme
au poste, attendant la volonté de Dieu
qui se réalisera pour le bien de ses enfants.
IL L’attente a pour objet quelque
chose qui noup concerne personnellement, qui échappe aux yeux des hommes et qui peut nous faire passer par des
angoisses déchirantes; puissions-nous
attendre avec patience, calme et paix,
qu’il s’agisse de nous ou de nos bienaimés.
L’attente peut avoir pour objet un intérêt local, qui nous tient à cœur; même
en ceci sachons nous posséder.
' L’attente peut avoir pour objet un
événement grave, tel que la guerre, les
ruines qui en sont les conséquences, les
deuils, événement terrible qui met en
jeu une quantité d’intérêts: Ah ! je
comprends ici une certaine fièvre, un
peu d’impatience, et cependant c’est encore avec calme que nous devons savoir
attendre le dénouement de cette lutte
sanglante.
L’attente peut enfin avoir pour objet
quelque chose de mondial, qui concerne
toute l’humanité, qui doit profiter à
tous, et nous ne saurions nous en désintéresser.
Mais il y a surtout une attente qui
s’impose à tous, c’est Valiente religieuse.
Siméon, Anne la prophétesse, les mages
d’Orient, les Israélites pieux attendaient
la venue du Christ et leur attente n’a
; pas,été déçue. Nous attendons le triomphe de la vérité, de la justice, du bon
droit ; pouvons-nous hésiter un seul instant en doutant de sa réalisation ? Nous
attendons le triomphe du règne de Christ
sur la terre ; malgré toutes les apparences
contraires, malgré le triomphe^apparent
de Satan et de ses légions, il n’y a pas
l’Ombre d’un doute à cet égard. Le monde
sera éélairé par la lumière qui est descendue du ciel et qui a été manifestée en
Christ. Nous attendons notre propre saluL si déjà nous ne le possédons pas, nous
attendons celui de nos bien-aimés, et
tout comme pour Monique, la mère de
Saint-Augustin, la réponse viendra.
Il y a. une autre attente, c’est celle de
la seconde venue de Christ. Viens bientôt,
dit l’Eglise; viens bientôt répètent les
chrétiens. Cette attente était la force de
l’Eglise primitive, qui a été même trop
loin à cet égard; par contre, c'est notre
point faible, signe évident d’indifférence, de froideur.
Dans tous lès cas il y a une attente qui
s’impose, celle de notfe-départ pour aller
à la rencontre de Jésus dans l’éternité.
Attchdôns aVec calme, avec joie et avec
paix cette heure solennelle, en répétant
souvent les paroles du cantique:
Sur cette terre, où tu veux que j’habite,
O mon Sauveur f mon Dieu ! je suis à toi l
Et dans le ciel, où ta grâce m’invite.
Encore à toi, toujours à toi.
C. A. Tron.
Nos luürs et nos Soldats.
Glanures. 17-1-917.
Nous sommes à M..., pas loin des batteries autrichiennes. Je vais visiter une
batterie à nous, commandée par un officier vaudois sur la poitrine duquel brille
le ruban bleu. La batterie est admirablement dissimulée. J’entre dans une espèce de caveau où sont disséminés les
« brande » des artilleurs. C’est leur chambre à coucher. Sur le mur’l’image d’une
Madone et une petite lampe allumée en
dessous. Je me garde bien de faire des
reproches. Si cela indique l’ignorance et
la superstition, cela dénote aussi la présence de la foi. Je m’approche d’eux
avec un Nouveau Testament dont nous
lisons ensemble quelques pages. À mon
départ ils me remercient de leur avoir
enseigné les deux versets si beaux : « Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés
et chargés.,.», et l’autre: «Diéu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent,
l’adorent en esprit et en vérité».
' * ■
« ♦
Nous sommes sur une fradoHa. Le
voyage est long et fatigant. Les soldats
entassés blasphèment horriblement. Un
caporal major sé sent mal à son aise dans
ce milieu. C’est un chrétien sincère et il
.ne peut souffrir qu’on blasphème ainsi
le nom de son Dieu. Que faire? Des reproches ? le moment n’est pas favorable,
car les soldats sont excités. Un sermon?
on n’y fera pas attention. Pourtant il sent
qu’il doit faire quelque chose. Dieu le lui
ordonne.
Mais que faire ? Il lui vient une inspiration, Prétextant une chaleur imaginaire, il enlève sa giubba et découvre un
; jersey rouge, sur lequel tout le monde
peut lire en gros caractères ; Dio è amore.
Ÿoulez-vous le croire ? Le silence se fait
comme par enchantement et notre caporal major put expliquer à son aise
bien des choses qui ne seront pas perdues, nous en sommés certains. Mais ce
qui est admirable, c’est que pendant
tout le voyage, personne iie penêa plus
à blasphémer, ou si quelqu’un s’oubliait,
on l’obligeait à se taire. La morale ?
d’est que le peuple est toujours prêt à
respecter et même à profiter lorsqu’il se
trouve en présence d’une foi sincère et
agissante. C’est nous qui sommes des
gens de petite foi. O Dieu, augmente
notre foi !
Je suis dans un hôpital où je vais visiter un Soldat blessé. En lui je reconnais
avec plaisir un de mes anciens catéchumènes. Je vois que lui aussi est content
de me voir. Il me regarde timidement
et en rougissant me dit: «J’étais trop
coquin, alors, mais maintenant !... ».
Je bénis Dieu pour le: « mais maintenant... » si spontané, car c’est pour moi
un vrai programme de vie chrétienne.
•!>
♦ *
Notizie dei nostri Militari (17-1-917).
Soldati automobilisti Vinay Cesare di
Villasecca e Bernard Emilio di Pomaretto,
‘ stanno bene — Sig.na Margherita Monnet, dama della C. R. I. al Seminario di
Cividale — Soldato d’artiglieria Romano
Francesco di Pinerolo — Soldato Negrin
Giovanni di Bobbio Pellice, ferito nella
regione lombare e Pellegrin Enrico per
congelamento piedi (1° e 3° grado), ricoverati all’ospedale contumaciale di
Palmanova, stanno meglio e presto saranno evacuati in Italia — Capitano alpini Carlo Ei/nard,'all’ospedale Seminario di Udine, migliora lentamente e segue cure elettriche — Il tenente del genio Fernando Voila, si è recato a Villa
Vicentina per un corso ufficiali — Il soldato automobilista Rostaing di Prarostino — Soldato di fanteria Conterno
Michele della Chiesa di Genova, ricoverato all’ospedale da campo 069, reparto
Lazzaretto, è in via di guarigione — Il
sottotenente medico Nicola De Pertis
della Missione Svedese in Eritrea. Salutano cordialmente parenti ed amici.
Cappellano Valdese E. Bertalot.
Hi
H» *
Pour faciliter la tâche de nos aumôniers
et de nos soldais, nous insérons les adresses
suivantes qui sont d’une grande utilité:
Comitato per l’Assistenza Morale e
Spirituale dei Militari Evangelici - Torino - Via Pio Quinto, 15.
Ufficio Assistenza Religiosa ai Militari
Evangelici - Udine - Via delle Fornaci, 12.
Cappellano Evangelico Valdese della
2® e 3»' Armata: capitano Eli Bertalot 12, Via delle Fornaci - Udine.
Cappellano Evangelico Valdese del
Battaglione Pinerolo (3° Alpini): tenente Enrico Pascal.
Cappellano Evangelico Valdese della
1® Armata: tenente Arnaldo Comba 3,
Vicolo Quadrelli - Verona.
Cappellano Evangelico Valdese della
4«' Armata: tenente Davide Bosio, Ospedale Militare di Riserva - Belluno.
Aiuto^cappellano Evangelico Valdese,
per la 2“ e S» Armata: sig. Alberto Fuhrmann - 12, Via delle Fornaci - Udine.
*
• *
— Il bombardiere Peyronel Enrico fa
salutare i genitori, il pastore sig. B. Soulier ed il sindaco Bonjour assicurandoli
, della sua perfetta salute.
— Il cappellano Pascal scrive (9-1-17).
Prima di partire dal fronte per la mia
licenza ho avuto il piacere a Natale e
nei giorni seguenti di visitare parecchie
2
compagnie dei miei battaglioni e di tenere ovunque dei brevi culti. I soldati
nostri ancora quest’anno hanno gradito
il regalo offerto dal Comitato e m’hanno
pregato di esternargli la loro sentita riconoscenza. Lo stato di salute dei nostri
soldati è buono.
*
Hi 3H
L’alpino Reynaud G. Giacomo da Piano
d’Arta è stato mandato all’ospedale di
Gemona; l’alpino Clot Pietro dall’ospedale Civile di Tolmezzo è stato trasferto
al Convalescenziario di S. Daniele del
Friuli; l’alpino Jahier Levi che era alr Infermeria avanzata N“ 28 è quasi guarito; l’alpino Reynaud Giovanni scrive
dall’ospedale civile di Pontremoli che
migliora.
Univeisité de St. Andrews - Écosse
PRIX DU TRUST «WALKER»
pour un ESSAI SUR LA PRIÈRE.
Dans les temps douloureux et tragiques
que nous vivons, les questions religieuses
et morales s’imposent plus impérieusement que jamais. Celle de la prière et de
son rôle dans la vie quotidienne se dégage
prédominante. Nombreux aujourd’ hui
sont partout ceux qui puisent force et
consolation dans la prière et le recueillement intérieur. Le moment nous paraît
donc venu d’approfondir la portée et l’efflcacité de cette tendance, et de rasseiribler les idées et les expériences de ceux
qui, ayant réalisé pour eux-mêmes l’importance et la puissance de la prière,
voudraient communiquer aux autres ce
qu’ils en ont reçu.
C’est dans ce but, et avec l’intention
de rendre accessibles à tous, en les publiant en forme d’un recueil, les pensées
qui leur sembleront les plus profitables
et les plus bienfaisantes, que les administrateurs du Trust Walker instituent
un concours sur le sujet suivant:
LA PRIÈRE; Importance, réalité et
puissance de la prière; son rôle et sa valeur pour l’individu, pour 1’ Eglise et
pour l’Etat; son pouvoir dans la vie quotidienne et dans la guérison des maladies,
ainsi qu’aux heures de détresse et de
danger national; son rôle dans la formation de l’idéal national et le progrès du
monde.
La longueur des manuscrits n’est pas
limitée. À titre d’indication, on prévoit
environ 4.000 à 6.000 mots.
Un prix de 100 livres sterling (2.500
frs.) sera alloué à l’essai le plus largement bienfaisant. Le concours est ouvert
à tous, sans distinction de nationalité,
de langue, et de confession.
(N.B. — Les administrateurs du Trust
pourront, à leur discrétion, conférer d’autres prix secondaires).
I CONDITIONS DU CONCOURS.
1. Chaque essai doit être enfermé dans
un paquet cacheté portant à l’extérieur
une devise choisie par le concurrent et
les mots suivants: «Walker Trust - Essay
on Prayer (Open Prize) ». Le nom et
l’adresse du candidat au concours ne
doivent figurer ni sur l’essai, ni sur le
paquet cacheté, mais on joindra à l’essai
une enveloppe cachetée portant la devise
du dit à l’extérieur, et, à l’intérieur son
nom et son adresse avec la déclaration
signée que cet essai est bien son œuvre
propre.
2. Les administrateurs du Trust Walke
auront le droit de publier les essais qui
auront été couronnés, et ils se réservent
ca droit exclusif durant une période d’un
an à partir du l.er juin 1917.
3. Les essais doivent être écrits, si possible, à la machine, sur un seul côté du
papier
4. Les administrateurs du Trust Walke
ont plein pouvoir pour décerner les prix.
5. Les essais doivent être entre les
mains du Secrétaire, The University,’
St. Andrews, Ecosse, avant le l.er juin
1917.
Le résultat du concours sera publié'
dans YAthenaeum d’octobre 1917, dans
le Times du 17 octobre, et dans le British
, Weeklg de la semaine, qui .se termine le
20 octobre 1917.
Andrew Bennett, secrétaire.
RECONNAISSANCE.
S’il est vrai que nos soldats sont d’excellents soldats et se distinguent par leur
hardiesse à l’assaut, et par leur bonne
conduite au repos, il est aussi vrai que
ceux qui sont restés à la maison, non seulement ne les oublient pas, mais font au
contraire tout ce qui dépend d’eux pour
les soutenir, les aider moralement et matériellement, les encourager de toute manière. Et cette œuvre d’amour et de dévouement est surtout l’œuvre des dames
et des jeunes filles des différentes Unions
Chrétiennes. Nous leur devons une parole de remerciement.
Une parole reconnaissante nous l’adressons avant tout au Comité de Turin
qui est une vraie providence pour les militaires évangéliques. Leur cadeau de
Noël a été un succès et a fait palpiter bien
des habitants des tranchées, de joie et
de reconnaissance. Nous attendons avec
impatience le nouvel Elenco, afin de pouvoir mieux découvrir et mieux suivre nos
militaires. Nous saisissons l’occasion pour
envoyer à M.lle Marguerite Turin l’expression de notre vive reconnaissance
pour tout ce qu’elle a fait en faveur des
militaires et nous faisons en même temps
les meilleurs vœux pour son complet rétablissement.
Nous avons reçu quantité d’objets soit
pour les hôpitaux du front soit pour les
soldats. Voici la liste de quelques donateurs ;
1° M.me Vonviller, présidente du Comité de préparation des dames Suisses de
Milan (à plusieurs reprises).
2° M.me Meynier, présidente de la
« Lega Femminile délia Chiesa Valdese
di Pisa » (à plusieurs reprises).
3° M.me Ginoulhiac, présidente du
Comité des dames Anglaises de Milan.
4° De M. le pasteur V. A. Costabel
(Mrs. Colgate de New-York).
5° De M. le pasteur V. A. Costabel,
frs. 150 (Ecoles du dimanche d’une Eglise
Evangélique de New-York).
6° Francs 50 de la part de la « Lega
Femminile Valdese di Milano » pour la
fête de Noël 1916 des militaires de
Ronchi, Mosse et Gorizia.
7° Du Laboratorio Camperio (à plusieurs reprises).
8° De M.me Lidia Triulzi - 130, Via
Cento Stelle - Firenze (à plusieurs reprises).
9« De M.lle Arias - Protection de la
jeune fille - Turin.
10° De M. le prof. Giov. Luzzi, Florence: Nouveaux Testaments, Psaumes,
etc., et à plusieurs reprises.
11° Francs 10 de la part du sergent V..
Comando Supremo.
12° De la part du Rev. Dr. James M.
Bruce, New-York.
Ces objets ont été distribués soit aux
hôpitaux du front, soit aux soldats du
Carso, soit aux alpins de la Carnia. Il
nous reste encore quelques objets en
laine que nous serons heureux de faire
parvenir aux soldats qui en ont besoin
et qui les demandent.
Nous remercions aussi les dames de
l’Eglise Evangélique de Udine qui ont
bien voulu nous aider à préparer les paquets pour les soldats. È> Bertsxot.
. Fonds pur les Ouvriers de l’Eollse
et dès Etablissements d’instruction secondaire ’
XIV* LISTA DI SOTTOSCBIZIONL*
Riporto delta XIIl^ Lista L. 122.582,40 .
Sig. Luigi Cignoni, di Portolongone » 500,—
Totale della XJV» Lista L. 123.082,40
chronioi^udoisF
COLONIA VALDENSE. Lès nouvelles qui nous parviennent de l’Uruguay
ne sont pas bien brillantes. Il paraîtrait
que les sauterelles sont arrivées en masses serrées et ont commis des dégâts sensibles.
— La visite faite par une délégation de
la Commission Exécutive aux Vaudois
disséminés vient de se terminer. Nos
frères ont été reçus partout avec joie et
ont fait du bien par leur visite. La délégation a été plus que jamais persuadée
de consacrer un homme à cette mission
si importante’
ENVERS PORTES. Nous lisons dans
l’Eco del Chisone la triste nouvelle de la
mort du soldat Jules Combe de David
et de Martinat Susanne, blessé sur le
champ de bataille et décédé à l’hôpital.
Nous adressons aux parents nos condoléances sincères. Ce jeune défenseur de
la patrie appartenait à la classe du 1896.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Les sous-lieutenants Théophile Pons
et Grill Jean envoient cinq francs chacun pour r « Echo du Soldat » et font
saluer les amis. Les soldats Gaston Geymet et Michel Andrion qui réclament le
changement d’adresse, seront exaucés;
les soldats Jean Menusan, Josué Ribet,
Bounous Jean envoient leurs remerciements et leurs salutations.
— Zona di guerra, le 26-12-1916.
Très cher M.r Tron,
Je m’empresse de vous faire la réponse,
pour vous dire que j’ai reçu votre aimable journal Y Echo des Vallées qu’il y a
déjà bien longtemps que je n’ai plus lu;
maintenant je puis le lire et savoir des
nouvelles de nos chères Vallées et les
nouvelles de mes chers amis qui sont
comme moi sous les drapeaux. Je leur
souhaite une bonne et heureuse année.
Mes plus sincères salutations.
Votre dévoué Massel Ernesto.
Je vous souhaite une bonne année à
vous, mon cher M.r Tron, et à votre chère
Dame, et que Dieu nous protège.
— Du front, le 26-12-916.
Très honoré M.r Tron,
Avec mes bonnes nou'velles, je sens le
devoir d’envoyer à voi s, ainsi qu’à M. le
directeur de Y Avvisatore, l’expression
émue de ma vive et profonde reconnaissance pour l’envoi de Y Echo et de Y Avvisatore, que vous voulez bien me continuer.
Je tiens à vous répéter que je considère
comme un privilège et un bienfait, que
de recevoir régulièrement ces chers journaux. — Veuillez, en outre, agréer mes
meilleurs vœux de sauté et de bonheur
pour vous et Madame, personnellement
et de prospérité pour la paroisse et les
établissements d’instructions secondaire
de notre belle et chère capitale vaiidoise.
Votre dévoué Em. Griset.
— Modène, ce 28-12-16.
Bien cher M.r Tron,
J’ai écrit, ces jours-ci, à presque tous
mes anciens professeurs, et je ne veux
pas laisser terminer l’année sans vous
avoir participé, à vous aussi, mes souhaits les plus sincères..T’aimerais bien vous
écrire, plus longuement, mais nous avons
les minutes tellement comptées que ça
m’est vraiment impossible de le faire. —
Je vois Grill presque tous les soirs, et
nous passons très souvent notre courte
heure dé liberté ensemble. Ici, à la Caserne Ciro Menotti, dans la 14.me compagnie, il y a un fils du pasteur Billour
de Ventimiglia; nous sommes devenus
4’«xG6lI«iita amis, «L lorsque nous ne
voulons pas sortir, nous passons nôtre
soirée ensemblè. Nous ne savons encore
riten à‘l’égard de la durée des cours, mais
ol| prévoit que si 1^ choses ne s’arrangent pas^ on finira vers le commencement
de mars.
Veuillez bien participer à M.me 'Î'ron
mes plus sincères respects et pour vbus,
recevez toute la reconnaissance et ¡[’affection de votre ancien élève très dévoué
Albert Revel.
— Trincea, 31-12-16.
Egregio Sig. Tron,
Ho ricevuto per mezzo delle gentili sue
aiutanti le sig.ne Bernoulli i saluti ed
auguri suoi e di tutta la Jeunesse e le posso
assicurare che è sempre con vivo piacere
che ricevo le prove del ricordo continuo
che i miei amici e conoscenti hanno per
me. È quindi con animo riconoscente che
da queste vette redente del Trentino ove
‘ la natura ed il nemico infuriano contro
di noi, mando per mezzo suo,^egregio
sig. Tron, i miei più affettuosi saluti unitamente agli auguri più fervidi per l’anno
nuovo !
Quassù veramente niente ci ricorda
che stiamo trascorrendo una settimana
di feste. Si continua la solita vita di
trincea, non posso neanche più dire monotona, perchè ormai è diventata per
tutti noi vecchi del fronte cosa talmente
abituale che ci riescer molto difficile immaginare 0 per megli© dire ricordare
un’altra vita più comoda ed allegra.
La salute però è ottima sempre, anzi
credo che le fatiche ed i disagi ci abbiano
irrobustiti in modo tale da diventare più
forti dei macigni che difendiamo. Per
conto mio sono oramai sei mesi filati che
faccio in trincea colla mia sezione di mitragliatrici senza un giorno di riposo:
potrà quindi facilmente immaginare con
quale impazienza io aspetti la tanto desiderata licenza invernale.
Rinnovando i miei più sentiti auguri
distintamente riverisco Lei e la sig.ra
Tron. — Suo dev.mo
Tenente Davide Jalla.
IRIS. On mande de l’Argentine la
nouvelle que M. le pasteur Ernest Tron
vient d’être réformé à cause de sa vue
basse. Notre Eglise d’iris voit ainsi,
avec plaisir, le ministère de son conducteur assuré, et Dieu veuille que ce soit
pour de longues années !
LA TOUR. Le Comité du journal Y Avvisatore a désigné comme son rédacteur
en chef M. le prof. Jean Ribet.
— Nous avons eu le plaisir d’entendre
au culte principal, le 14 janvier, M. le
pasteur B. Gardiol, de Bobi, qui a prêché
sur la pêche miraculeuse; et dimanche
dernier M. le missionnaire A. Jalla, qui
nous a retracé les souffrances des missionnaires au milieu des payens. Nous
remercions sincèrement nos deux collègués.
— Dimanche soir, à Ste-Marguerite,
MM. les étudiants Mathieu et Rostagno,
de la « Pra-del-Torno », ont plaidé avec
éloquenceet chaleur la causedes Missions.
Il y avait un assez bon auditoire. L’activité de la « Pra-del-Torno» nous fait plaisir et nous lui souhaitons une grande
prospérité.
— Le Rapport sur le Refuge Roi Charles-Albert vient de paraître. Les malades sont au nombre de 48. Les Vallées
ont donné à cette œuvre frs. 26.946 et
la Suisse frs. 7.369. — 30 lits sont complètement assurés et deux autres le
seront sous peu. En 1916 ce sont quatre
nouveaux lits qui sont venus s’ajouter
à ceux qui existaient déjà. Cette œuvre
a été bénie d’une manière spéciale.
PRAMOL. Le soldat Long Augusto
(sussistenza) se trouve au Convalescenziario di Tre vignano (Udiae). Le lusilier
Ernest Bounous aussi se trouve dans un
hôpital avec une « infezione sublombare »,
Nous formons, pour l’un et pour l’autre,
les vœux les plus sincères. pg.
ROCHEPLATE. Les journaux apportent la nouvelle du décès du soldat David
3
f
Forncron, ;fUs du Syndic et neveu du pasteur Forneron, de Coazze, tombé au
chaflip ‘d’honneur. <le jeune homme appartenait à la classe du 1897 et était fort
apprécié par son caractère et sa bonté.
Nous adressons aux parents en deuil nos
sincères condoléances.
ROME. Le Giornak d’Italia nous apporte la nouvelle que le père Michelangelo Draghetto, un franciscain, en prêchant
dans l’église de S. .Andrea délia Valle, a
su arracher à son auditoire des applaudissements bien nourris, à cause de son
éloquence, de son discours patriotique
et surtout à cause de la déclaration que
le Pape avait toute sa sympathie pour
les Alliés. Le public, enthousiasmé, a
voulu faire une démonstration. Nous félicitons le moine franciscain d’avoir su
être un patriote, anais pouvons-nous
compter sur sa déclaration ? S’il en était'
ainsi, qu’on cache cette découverte aux
fidèles Autrichiens et aux chers alliés les
Turcs, car qui sait ce qui pourrait en résulter 1
— M. Burgess, dans VEvangelista, revient sur la question des aumôniers, et
ne peut pas se persuader que les cinq
pasteurs Vaudois revêtus de cette charge
soient vraiment des aumôniers comme
ceux d’Angleterre. Evidemment non, ce
sont des aumôniers vaudois et italiens,
cela nous suffit. Qu’il s’adresse à l’aumônier Pascal pour s’assurer si vraiment
il suit les soldats sur le champ de bataille, peut-être pourra-t-il obtenir ^des
explications probantes. — Quant à laisser croire en Angleterre que les Vaudois
sont seuls à évangéliser l’Italie, nous
pouvons assurer M. Burgess que cela
n’est pas ainsi,*et que toujours, après
avoir présenté l’œuvre faite par l’Eglise
Vaudoise, nous mentionnons les Eglises
sœurs qui, elles aussi, ont le privilège de
travailler à la même œuvre.
SAINT-GERMAIN. Nous reproduisons ce qui suit du Rapport annuel sur
* l’Asile des Vieillards » :
Nous venons de traverser une année
bien pénible, à tous égards. La guerre
impitoyable qui s’est déchaînée il y a
plus de deux ans, n’est pas seulement funeste aux vaillants soldats qui se battent
pour la patrie, mais elle l’est encore aux
jeunes et aux vieillards qui souffrent de
ses terribles conséquences. Le renchérissement effrayant des vivres et des combustibles a presque doublé nos dépenses
et il a fallu se restreindre en supprimant
le sucre, la viande et une quantité de choses qui auraient bien fait plaisir à nos
amis de l’Asile. C’est la guerre, et il faut
bien souffrir tous ensemble, en attendant
la délivrance. Nous avons dû refuser une
quantité de demandes, faute de place, et
cependant nous avons, en 1916, ajouté
18 nouveaux membres à la famille déjà
bien nombreuse ¡actuellement nous comptons 51 vieillards et, avec la directrice et
la domestique, 53 personnes.
L’intérêt du public pour l’Asile va en
augmentant, et c’est ce qui nous console
au milieu de nos difficultés et de notre
responsabilité. Quatre Communes : Massel
Mandile, Saint-Germain et Prarustin ont
.. coBipiis l’utilité de l’Asile; d’autre part
les Églises d’Amérique, Pralg, PerrierManeille, Pramol, Saint-Germain, Pigneroli Bobi et La Tour ont tenu à nous manifester leur sympathie par des dons que
noua apprécions hautement. — Quant
aux amis et bienfaiteurs nous ne saurons
jamais assez les remercier. Vos noms,
chers frères, figurent dans ce Rapport,
mais nous les avons écrits surtout dans
notre cœur. Nous avons un bon nombre
d’œuvrés de bienfaisance aux Vallées,
et toutes méritent notre appui et nos
prières, mais l’Asile des Vieillards, pro
priété de la 'Table, est appelé à rendre des
services signalés aux Vallées comme dans
notre patrie; les portes étant ouvertes à
toute la famille protestante italienne et
meme de l’étranger.
Les dépenses se sont élevées à une somme de frs. 11.645,81 dont frs. 3.392,25
pour pain, 1416 pour lait, 900 pour fromage, 1417 pour vin, 791 pour bois.^l
Les entrées se sont élevées à frs. 9.298,10
dont frs. 6.220,60 versés par les vieillards
eux-mêmes ; les autres recettes sont dues
à des réserves et à des dons annuels.
Nous clôturons l’année avec un déficit
de frs. 1.347,71.
Dons et souscriptions: M. J. B. Bosio,
frs. 5 - M.me Hugon-Muris, La Tour, 3 M.me Cocito, Turin, 20 - Capitaine GreenSutton, 20 - Commune de Massel, 15 M. Bosio-Gay, La Tour, 50 - Mrs. Bluett,
Id., 10 - Chev. P. Fontana-Roux, Milan, 20 - Prof. Balme, Pignerol, 5 - M.
Amato Jaffa, Turin, 50 <- M. Ch. Decker,
Id., 50 - M, Amato Jaffa, 1915, Id., 50 Un ami, de Rome, 100 - M. J. D. Ri-voir,
prof -, in memoriam, 50-M.,M.meetM.lle
Bauer, Gênes, 150 - M. Carlo Vitale, Id.,
200 - V. P. F., 50 - Colonia Valdense, Uruguay, 86 - M. E. Balmas, Monett, 5 M.lle Caroline Hugon, La 'Tour, 15 - M.
Daniel Jôtirdan, Id., 10 - Commune de
Prarustin, 25 - M. Robert, tailleur, 100 Eglise de Valdese, N. C., 40,30 - In memoriam de Mary Wood-Bertin, La Tour,
25 - Sœur Lydie Pasquet, Turin, 10 M. D. Gaydou, ancien, La Tour, 10 - M.
B. Fontana, diacre. Id., 5 - Commune de
Massel, 15 - Commune de Maneille, 30 M.me "Travers-Muris, La Tour, 2,50 - M.
Berger Jean Et., Ombues, 6,10 - M. F.
Pascal, St-Germain, 50 - M.lle Bertoch,
Varezzo, 10 - M.me Albert Rostan, Turin, 80 - M.lle Amandine Vinçon, St-Germain, 10 - Eglise de Belgrano, 61,50 Anonyme, de Pramol, 10 - Eglise de Cosmopolita-Tarariras-Iris, 281,94 - Eglise
de Bobi, 15 - Eglise de Perrier-Maneille,
10 - Eglise de Pramol, 5 - Eglise de StGermain, 20 - Eglise de Pignerol, 10 Eglise de La Tour, 20 - M.lle Elise Thei1er, St-Germain, 25 - J. J. R. et L. R.,
Id., 25 - A. R., Id., 25 - H. A. J., La Tour,
5 - Mrs. Pdlmyre Brice-Monnet, Bristol,
250 - M. Ant. Bertalot, Abbadia, 15 M. Pavarin, Argentine, 100 - M. T. Mathieu, régent, La Tour, 5 - Capitano Zaccaro, Brindisi, 50 - Sig. Oliva, Genova,
50 - M.lle Balmas, St-Germain, 5 - M.me
C. Gaydou, Massel, 16 - Un ami, de Bobi,
25. — Total frs. 2412,34.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L.
Meille — 16“® Liste:
M.lle Alice Revel . . Frs. 5,—•
M.me Clçanthe Cocito . » 25,—
M. et M.me Terruzzi . » 25,—
M.me et M.lle Laura . » 15,—
M.me Césarine Goss-Rostain » 15,—
Frs. 85,—
Listes précédentes » 12.849,75
Total Frs. 12.934,75
TARARIRAS. On nous apprend que
M. le pasteur Jules Tron a été exonéré du
service militaire, après une visite médicale.
VILLAR. Pas de nouvelles, bonnes
nouvelles. — Eh bien, oui, si tel lecteur
de l’Echo observant notre silence prolongé a rappelé le vieil adage il ne s’est
pas trompé. Les nouvelles de l’Eglise du
Villar sont bonnes, voire même très bonnes, et le nouveau pasteur a de nombreux
motifs d’encouragement. — En effet ce
n’est pas seulement à l’occasion des grandes solennités chrétiennes que nous avons
des assemblées imposantes par le nombre et le recueillement, mais chaque dimanche excepté lorsque le temps est très
mauvais. — Nous signalons avec joie le
fait que le côté du temple réservé aux
hommes se remplit tout aussi bien que
celui des femmes. Des réunions nombreuses et fort bien fréquentées ont lieu dans^.
toutes les écoles. Outre celles que le pasteur-peut présider, il y à dans la plupart
des quartiers des réunions hebdomadaires présidées par un membre du Consis*toire ou pW un simple membre de l’Eglise. Quant à la réunion bi-mensuelle
des Mères de famille elle est florissante.
La moyenne des présences s’élève maintenant à la cinquantaine. Nous pouvons
aussi, grâce à Dieu, donner des nouvelles
réjouissantes de nos écoles du dimanche,
de nos catéchumènes et de nos Unions
chrétiennes. La Parole du Seigneur a
donc « un libre cours » parmi nous ; puisse-t-elle y être aussi « partout glorifiée 1 ».
— Nous bénissons Dieu de ce que, généralement parlant, nous avons de bonnes
nouvelles de nos chers soldats. Un fort
noyau de sœurs de la paroisse, à la tête
duquel se trouve notre excellente institutrice M.lle Bonnet, vaillante autant
que humble, travaille sans relâche en
leur faveur, et les paquets envoyés au
front se suivent à de très courts intervalles. Tout soldat ressortissant de cette
paroisse qui demande quelques articles
d’habillement en laine, est assuré d’avance que, dans la mesure du possible,
son désir sera satisfait. — Nous tenons
aussi à répéter une fois encore à nos héroïques défenseurs que l’Eglise entière
les suit par la pensée avec la plus grande
affection, les recommandant sans cesse
au trône de la Grâces B. S.
:\louvelIes politiques.
Les chutes de neige entravent l’activité des belligérants, et surtout dans les
zones montagneuses de notre front. Entre le Sarca et l’Adige sur les pentes du
Pasubio, dans le secteur du Lagazuoi,
autour de Ranziano sur le Carso, nos artilleries ont gêné les mouvements ennemis, et nos patrouilles ont harcelé *les
lignes ennemies au moyen de lancement
de bombes, et fait quelques prisonniers.
Dans la région de Plava et sur le Carso
l’activité de nos patrouilles a donné lieu
à de petites rencontres avec, des gtoupes
ennemis de reconnaissance. Nous avons
enlevé quelques prisonniers. Sur Je Carso
l’artillerie adverse a exécuté des concentrations de feux intenses et prolongés
contre nos lignes du secteur entre le Frigide et la route d’Oppachiasella à Castagnevizza. Elle fut vigoureusement
contrebattue par notre artillerie qui, par
ses tirs efficaces de barrage, a arrêté et
dispersé des groupements ennemis qui
tentaient de s’avancer contre nos positions.
— Le Ministère des colonies annonce
un succès de nos troupes en Tripolitaine.
Le fameux agitateur du Gebel, Suleimanel-Baruni, était revepu, en.; Tçipolitaine,
avec|de l’argent des Turco-Allemands
pouUotganiser et diriger une révolte contre TItalie. Il avait réuni une armée de
rebelles forte de près de 6000, hommes,
qui menaçait Zuara. Contre ces rebelles
le général Ameglio envoyait le général
Latini afin de défendre* les populations
fidèles et briser la coalition ennemie.
La lutte fut âpre, mais Tenveloppement de l’aile gauche des ennemis décida
de notre victoire. Les rebelles furent repoussés et mis en fuite. La poursuite
amena une nouvelle bataille près de Agilah et une nouvelle déroute de l’ennemi.
Les pertes montent à plusieurs centaines
de morts et plus de mille blessés. Nos
pertes sont très légères. •
— La bataille se poursuit en Roumanie où la résistance russe sur la ligriè'*^û
Séreth ne faiblit pas. La canonnade est
toujours intense près de Riga et en Galicie. Sur le Danube bombardement réciproque auquel prend part avec succès
la flotte russo-roumaine.
— Un corsaire allemand avait reparu
dans les eaux de l’Atlantique et coulé
plusieurs bâtiments anglais et français.
Ce pirate a été détruit par un croiseur
anglais au large de Para dans le Brésil.
—- Le Président des Etats-Unis a prononcé devant le Sénat un discours très
important sur la question de la paix. Il
pense que la paix entre les nations doit
être établie sur de nouvelles bases. Il faut
abandonner la politique de l’équilibre et
des alliances des groupes particuliers.
Toutes les puissances doivent être unies:
les accords internationaux ne suffisent
pas à maintenir la paix entre les nations;
il faut organiser une force supérieure qui
empêche toute velléité de provoquer une
nouvelle guerre. La guerre actuelle doit
finir (c’est le président Wilson qui parle)
sans qu’il n’y ait ni vainqueurs ni vaincus, aucune raison d’humiliation et de
rancune. L’égalité, la liberté de commerce et de navigation, la sécurité intérieure de toutes les nations, grandes et
petites, doivent être garanties; chaque
peuple doit pouvoir déterminer sa propre
politique et se développer sans craintes
ni menaces.
— Un décret de notre gouvernement
autorise l’émission du quatrième meprunt de guerre à 5 %, exempt de tout
impôt présent et futur et inconvertible
jusqu’en 1931.
Le prix d’émission est de L. 90. La
souscription sera ouverte dans le royaume depuis le 5 février jusqu’au 25. Les
versements pourront être effectués en
or et en titres publics émis par les Etats
étrangers, en coupons des titres publics
italiens avec échéance au premier avril
et au premier juillet, et en bons du trésor à des conditions très favorables. La
conversion des titres des emprunts précédents pourra s’effectuer jusqu’au 30
avril.
Les porteurs des titres des deux premiers emprunts 4,50 pour cent devront
payer une prime de L. 2,50; pour les titres de l’emprunt 5 % les porteurs jouiront d’une prime fixée à L. 3 pour cent.
E. L.
Ab. payés et non anittancés.
1917: M.me Boër, Ua Tour - B. Revel,
past., Gênes - D. Brache, Turin - V.ve J. D.
Hugon, Ua Tour - Marg.te Geymonat, Bobi
- Famille Nicolet, Ontario - A. Genre, Bovile - Th. Bleynat, Pomaret - Uavinia Valdata, Arenzano - J. E. Grill f. Philibert,
Pral - V.ve Henri Bertetto, Envers-Pinache
- Prof. D. Monnet, St-Germain - M. Malan,
Guidizzolo - B. Arcangeli, Milan - Luigi
Rivoire, Turin - G. Balma, Racconigi - Ab.
postal, Genève - J. Bonin (Rounc), SaintGermain-Elise Puy (Bessé), Villar- BertinDalmas, Id. - Davit-Pontana, Id. - Antoine
Gras, Id. - Jean Caïrus, Id. - Alexis Balmas.
past., Venise.
Pour l’( Echo des soldats ».
Famille Nicolet, Canada Fr. 10,—
Sous-lieutenant Théophile Pons » 5,—
» » Jean Grill » 5,—
Docteur Prochet, Rome » 5,—
PETITE POSTE.
Genève. M. Benech: envoyé cliché et lettre par M.me Gay.
Cannes. M. Bleynat: Liste publiée dans
l’avant dernier numéro. Merci.
Faêt. M. P. Peyrot: rien reçu.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
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ridona in breve tempo e senza disturbi
Al CAPELLI BI.ft.NCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIWIITIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendone il nutrimento neces.sario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo .e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — Una sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
AITT-ÌE-STATO
Signori MIGONE <S C. — Milano
Finalmente ho potuto trovare una preparazione che
Oli ridonasse ai capeili ed alla barba li colore primitivo,
la freschezza e la btllezza della gioventù senza avere il
minima disturbo nell’applicazinne.
Un» sol» bottiglia della vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco.
Sono pienamente convinto che questa vostra specialità non è una tintura, ma un’acqua che
non macchia nè la bianchen», nè la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
acomptrire totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei caoeili, tanto che ora essi
non cadono pKi, mentre corsi il pericolo di diventare calvo. peiraNI ENRICO
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