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SoixîKite-douÂÎème année ^
24 Janvier 1^-XIV
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L’ ECHO DES VATIEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
POUR U YiR mmmu
Christ Yit en moi.
Ep. aux Gâtâtes II, 20.
L’ânoie de Saint-Paul a été une âme
contemplative par excellence. Saint-Paul
a été len même temps un grand homme
d’action, d’une trempe héroïque et un
grand mystique. Sbn mysticisme alimentait ses forces spirituelles et son ardeur
ckns la jiutte. L’apôltre contemplait le
Christ des yeux de la pensée. Il se sentait
attiré vers lui. Il s’approchait de lui chaque jour davantage. 31 vivait dans son
intimité. C'est en vertu de cette intimité,
qu’il accomplit 3e grand prodige de son
existence : il lui semble être transformé
peu à peu à l’image de l’Etre qu’il contemple hvec adoration. Un Esprit qui
n’est pas son lesprit descend sur lui et
domine sa volonté ; des affections qui ne
sont fias les siennes et qui l’étonnent par
leur puissance pénètrent dans son cœur :
les pulsations d’une vie qui n’est pas sa
vie se font sentir dans son âme. Sa communion avec Christ est telle qu’il sent,
qu’ü touche la vie divine., que la vie du
Rédempteur se sqbstitue^en une certaine
mesure à la sienne et qu'il peut s’écrier
dans son ravissement : Ce n’est plus moi
qui vis, mais Christ vit en moi.
Christ vit en moi!.,. Non, je ne puis,
3© n’ose prononcer ces sublimes paroles.
Kt pourtant, 3a fragilité de ma nature
est telle, que s’il m’arrive de pouvoir accomplir quelque chose à la gloire de l’Eternel, je sens que ce n’est pas moi qui le
fais, mais Christ qui, en cet instant, vit
en moi.
Christ vit en moi ! Si je ne puis l’affirmer comme l’affirmait l’apôtre, je puis
du moins' le désirer d’un désir grand et
pur comme une prière.
Tu le vois, ô Seigneur, j'ai soif de bonté,
soif de justice et de lumière. J’ai soif de
ta vie en moi. Je voudrais croire, je voudrais espérer, je voudrais aimer toujours
davantage ; je voudrais sentir dans mon
âme le souffle puissant de ton Saint
Esprit. Ecoute, ô Seigneur, la voix de mon
désir ; dans ta miséricorde infinie, écoute.
G. ROSTAGNO: Piàpressa a Te, Signar!...
(Traduction d’EvA Lecomte).
Nous annonçons aux lecteurs que
George ¥, roi d’Angleterre
est décédé le 20 courant.
Un grand monarque et un homme
d’élite disparaît avec Lui : aussi
voulons-nous nous associer au deuil
de la Grande-Bretagne, où nous comptons de nombreux amis, et auxquels
tout particulièrement nous adressons
nos sincères condoléances. *
f”' Il n'y a qu’un pas de la certitude victorieuse à l’orgueil spiTiiuel, de la foi triomphale à l’exaltation déréglée, de la séparation du péché au jugement impitoyable
sur le prochain, du Capitole de la saipteté à la Roche Tarpéknne de la défaillance. h CadiER.
Le centenaire du Collèie.
Nous allons célébrer cette année, D. v.,
le centenaire du Colège die La Tour,
ou pour mieux dire le centenaire de l’édifice du CoUègie, un des plus beaux ornements de notre Quartier Latin.
L’inauguration de rétablissement eut
lieu le l.er mars 1831 ; mais pendant quelques années il vécut humblement dans
une maison de louage, en attendant sa
propre bâtisse, qui fut inaugurée seulement les premiers jours de juin 1836.
Il y a donc quelque actualité à s’occuper du Collège, cette année ; d’autant
plus que cet établissement traverse une
crise financière formidable, qui en menace
sérieusement l’avenir. C’est bien le moment d’y attirer l’attention de tous ceux
qui l’apprécient, soit pour les avantages
qu’ils peuvent en avoir tirés ©ux-mêmes,
soit pour les grands services qu’il a déjà
rendus et qu’il peut rendre encore à nos
Vallées.
Commengons par nous demander :: à
queUe date et à qui remmte la première
idée du Collège Vaudois ?
Ü nous semble entendre plusieurs lecteurs nous répondre : « Pas difficile, à la
venue aux Vallées du bienfaiteur GiUy,
auquel nous devons le Collège ! ».
Pas exact. Le docteur Gil{y, dès sa
première visite* en 1823 comprit fla nécessité, pour les Vaudois, d’avoir un institut
d’instruction complet ; et à sa seconde visite, len 1829, il en proposa le projet, à l’effectuation duquel ü mit aussitôt la main.
Mais il faut remonter plus haut, pour
trouver la première origine du projiet.
Quelqu’un répond alors : « Vrai, le mérite se doit à l'ex-Modérateur et puis SousPréfet Pierre Geymet ! Je me souviens d’avoir lu autrefois dlans L’Echo qu’il fut
« le premier projeteur de notre Collège ».
—^ Pas encore. Un plus versé dans l’histoire, après réflexion, dira : « mais c’est
l’historien Brez, qui, dans son Histoire deis
Eglises VaudXnses, a proposé l’institution
d’un Collège à La Tour !
— B,ien dit. Mais on pourrait encore
remonter p(us haut, jusqu’en 1768, lorsque le Commissaire hollandais Samuel Châtelain et le Modérateur Jacques Peyran
projetèrent la fondation d’un Collège, comme ils l’appelèrent pour la première fois,
à la place de l’ancienne Ecole Générale
des Vallées, sombrée depuis quelques années : une maison construite aux Coppiers,
capable de contenir l’appartement du professeur et des chambres pour loger de
dix à douze pensionnaires ; cela à la charge
des Communes, les frais de l’école restant à la charge du Comité WaUon. Le
projet n’eut pas die chance ; on n’eut pas
la main heureuse en choisissant son premier recteur ; et l’école rapetSssée devint
l’Ecole Latine qui vivota plusieurs années
sans donner la satisfaction qu’on en attendait.
Cependant c’est' en vérité au jeune historien Brez que remonte lé projet du Collègfi H est bon que notJs fassions connaissance de cet ' historien, car il est fort peu
connu.
Jacques Brez appartenait à une famille distinguée de La Tour ; il fit aes
premières études à l'Ecole Latine, sous le
jeune recteur Geymet, puis ils les poursuivit à Lausanne et à Genève, en étu
diant distingué mais un peu revêche envers ses professeurs. Ne se sentant pas
d’abord taillé pour le Ministère, il se plaça
comme gouverneur dans une Maison à
Utrecht; puis il demanda au Synodle de
Rotterdam de subir ses examens, en 179.'^,
et y fut consacré pasteur, sous la condition qu’il servirait son Elglise Vaudoise,
au besoin. Sur ces entrefaites îl fut nommé 3.me pasteur à MiddéLboorg, prit femme et s’établit en Hollande.
Mais il avait mis son cœur, dès l’âge
ûe seize ans, à notre histoire. Après dix
années de travail, il réussit à publier son
Histoire des Eglises Vavdoises, à Paris,
à ilia date du 13 janvier 1796. C’est l’ouvrage d’un jeune enthousiaste de son sujet,
qui croit à l’origine apostolique des Vaudois et qui tient comme très probable que
. Calvin lui-même était d’origine vaudoise,
tout comme le célèbre Lollard était originaire de nos Vallées. ^ D'azUeurs », comme écrivait un sien ami, « c’ est un homme d’un vrai mérite et qui a une belle
^•et élégante plume».
; Venons à oe qui nous intéreæie. Il consacre tout un chapitre de son Histoire à
'son projet d’instituer un Collège dans les
Vallées, «, pcwr l’instruction de la jeunesse en général et en particulier pour les
jeunes gens qui se vouent à la prédication». Et pourquoi ? Pour soustraire nos
jeunes étudiants qui se rendent à l’étranger aux 'tentations des grandes villes, qui
souvent les déroutent ou les retardent, et
pour leur donner une préparation théologique plus en harmonie avec nos traditions vaudoises. Il s’agit, selon lui, d’agrandir les deux Ecoles Latines alors existantes, en y ajoutant les classes de Réthorique, d© Philosophie et de Théologie.
Il faudra, pour cela, réunir les neuf bourses suisses destinées à des étudiants vaudois (cinq à Lausanne, deux à Genève et
deux à Bâle), et recourir à l’étranger
pour des subsides en faveur de la nouvelle école. Son regard se tournait tout
spécialement vers le Comité Wallon qui
avait déjà pris sur lui tous les frais de
l’Ecole Latine.
Un projet intéressant qui resta suspendu en l’air, sans que personne le prît
au sérieux. Le projeteur se fixa à l’étranger ; ses contemporains ne crurent pas
le moment propice pour adopter scm projet, et on attendit des temps meilleurs
pour le reprendre et tenter son exécution.
Nous arrivons ainsi au Sous-Préfet Geymet, dont nous parlerons prochainement.
David Jahiek.
LE DIMANCHE.
Les jouirs de la semaine m'apparaissent
comme unie chambre noirci© par la fumée.
Le dimanche en est la fenêtre iluminée
par laqueite on peut regarder dans le
vaste inonde, et entrevoir l’éternité. Autrefois nous disions : « Donnas le dimanche à votre âme ! ». Aujourd’hui nous
nous écrions « Donnez votre âme au dimanche,!,». Il n’eSt pas seulement un jour
d© repos. Il doit être davantage. Le jour
de semaine est le terrain sombre et rugueux sur lequel le dimanche s'appuie,
comm© sur un© échelle de Jacob, par kquélilfâ maint cœur humain s'élève doucement vers le ciel. Pieere Roseggêr.
Le Drotest;
se
Les médecins de la presse catholique
annoncent que le protestantisma n’a plus
aucune vitalité, que le chaos de ses nombreuses dénominations en a miné et sapé
les fondements, que le processus de disgrégation s’accentue toujours plus, qu'îl
est en plein© dissolution, tant du point
de vue doctrinal que moral, que nombre
dé prollfe^ants désjprientips ise tournent
vers Rome et que, pour conclure, sa perte,
sa ruine, sa mort, sont sûres, et cela, à
brève échéance.
La diagnose serait troublante si elle
était faite par des docteurs de... confiance,
mais nous, les condamnés à morL devons
faire quelques réserves, afin de ne point
mourir de peur.
S’ensuiLil cependant que nous ne devions tenir aucun compte des remarques
que l’on fait sur nous ? Un adversaire,
quoique intéressé et peu bénévole, peut
aisément dire des vérités, quoiqu’il ne dise
pas toute 3a vérité.
Examinons donc un instant les présages
du monde catholique sur le sort du protestantisme : oelui-ci ,se meurt-il, comme
on le proclame dans la presse cléricale ?
est-ü condamné à périr, faute d’un solide
fondement doctrinal et d'une saine morale ?
Nous n© voulons nullement choyer l’iddle du protestantisme ; ü n’y a point
d’idoles chez nous et l’infaitibilité n’est
pas dans notre camp ; aussi reconnaissonsnous que le protestantisme n’est pas ce
qu’il devrait être et que ses nombreuæs
dénominations et sectes, souvent jalouses
les unes des autres et travaillant dans un
esprit d© concurrence, sont un spectacle
rien moins qu’édifiant. Mais quelle religion, quelle dénomination religieuse - y
compris le catholicisme - sont ce qu’elles
devraient être ? Les inculpations sont aisées, mais il faudrait les documenter, les
prouver par des faits» Or ks preuves dont on
se sert contre nous sont absolument fictices
et ne résistent pas à un examen consciencieux.
Plus de bases du point de vue doctrinal,
dit-on : l’affirmation se fonde surtout sur
le fait des différences existant entre les
diverses dénomiiiations. C’est qu’on ne
veut pas reconnaître que malgré les diveïsités extérieures, le protestantisme - au
moins dans ses principales branches représente une unité qu’on ne peut nier,
qu’il n'est pas honnête de nier.
N’ârrive-t-on pas jusqu’au point d’affirmer que nous avons pulvérisé la Bible,
et qu’il ne reste plus rien des bases scrip-^.
turaies ?
L’inculpation n© pourrait être plus absurde et plus fausse; la Réforme s’est
affirmée comme un retour aux sources
bibliques, tout comme la RemissancB s'affirmait comme un retour aux sources des
lettres anciennes, gréco-latines.
Mais, va-t-on s'écrier : Depuis la Réforme, des siècles se sont écoulés, et les choses ont bien changé ! Nous remarquons
cependant que l’amour de la Bible ne s'est
pas éteint chez le protestantisme — pourquoi le méconnaître? — qui a remis en
honneur les Saintes Ecriture^ et qui, aujourd’hui encore, les répand dans le monde
K.
2
s»
L’Ecbo des Vallées - Vendredi 24 Janvier 1936-XIV
dans des proportions infiniment supérieures à celles du catholicisme, quoique
celui-ci ne puisse plus s'en désintéresser
comme dans le passé.
Le protestantisme, dit-on, ne croit plus
à la Bible.
Et alors, comment expliqxiez-vous qu’une
seule société, la Société Biblique Britannique et Etrangjère, ait pourvu à la faire
traduire en müe (environ) langues et
dialectes, et répande dans te monde
entier par millions d’exemplaires (10 à
12 millions par an) ? Ne croient-ÿs plus
à la Bible les nombreux donateiUÆ qui encouragent et soxïtiennent cette magnifique entreprise ? Ce serait drôle de donner
de be|l et bon argent pour une chose à laquelle on ne croit pas !
Que tous les protestants aiment la Bible, la Usent, s’en inspirent, on ne pourrait certes l’affirmer, mais le protestantisme reste le défenseur des Saintes Lettres, et ceJiesei sont la vraie base doctrinale, sur laquelle sont fondées toutes ses
confessions de foi.
* * *
Et lia morale protestante est-elle vraiment re’âchée ?
Voilà une inculpation qu'il serait bien
difficile de prouver : un honnête homme
doit se garder de certaines affirmations.
Toute îa vérité et toute la sainteté ne se
sont pas partagé la surface du globe par
zone distinctes, qu’on pourrait représenter par des couleurs saillantes, sans
bandes nuancées.
Le catholicisme soutient que le protes• tantisme n’attribue aucime vaiteur aux
bonnes œuvres, en d’autres termes, à la
conduite ; dès lors il tire les conséquences
de son préjugé : la morale protestante ne
peut qu’être relâchée.
Mais tes préjugés ne sont pas les faits.
Le protestantisme insiste, il est vrai, sur
la foi comme seul moyen de salut, mais il
s’agit d’une foi agissante, d’une foi qui
renouvelle l'homme,' le sanctifie, le inet en
mesure d’obtenir la grâce dé la croix rédemptrice. Il a harmoniquement cwijugué
la doctrine paulinienne mettant l'accent
sur la valeur de la foi, avec la doctrine
pratique énoncée par Saint-Jacques.
« La foi sans les oeuvres est morte ».
L'inculpation, du reste,, est si ancienne
qu’iü est superflu de s’en occuper : que
n'n-t-on pas dit contre Luther, contre
CfiJlvin, contre tous les Réformateurs ?
On a essayé de ternir leur renommée en
les attequant du côté moral, ne pouvant
les abattre autrement. I)s ont cependrnt
survécu et aujourd’hui, même dies auteurs
catholiques lem rendent justice.
Nous n'entrons pas dans d'autres détails pour le moment, mais nous tenons
à affirmer que le protestantisme est loin
de mourir, et que malgré ses défauts et ses
faiblesses — c’est le propre de toute institution ici-bas — ü ne manque pas de
vitalité, comme semble du reste l’indiquer,
la démangeaison adversaire de nous voir
flambés !
(A suivre).
PERSONALIA.
Dimanche, 19 courant, le foyer de notre collègue et collaborateur, M. le pasteur Albert Ricca, a été réjoui par l’arrivée
du petit Paid.
Nous nous réjouissons avec les heureux
parents et formulons les meilleurs voeux
pouf le nouveau-né.
ni * ifi
M. le comm. Manfredo Long vient de
perdre sa mère Madame Amis Long-Martin
décédée à Sèvrres, (France) le 15 janvier,
à l’âge de 86 ans.
Nous lui exprinaons ainsi qu^aux ncmbreux parents de la défunte notre vive
sympathie.
Une ccmscience est plus forte que cent
témoignages.
Il n’est pas d’homme, si méchant, qui
n'ait en sod quelque chose de bon.
Par suite de l’initiative du Comité de
Groupe des U. C. V., le pasteur G. Bertinatti fera une tournée de conférences aux
Vallées Vaudoises, sur l’œuvre d’évangélisation. Le programme en est le suivant:
Mercredi 29 janvier, à Saint-Sécond ; le
30, à Pignerol; le 31 à Saint-Barthélemy
de Prarustin; le samedi l.er février’ à
Torre Pelliee (Aula Magna) ; le dimanche
2 février, culte à Torre Pelliee, à 10 h. 30;
le soir, â Saint-Jean. Nous annoncerons
dans le prochain numéro du journal la
suite de la tournée.
— Le dimanche 12 courant une réunion très intéressante eut lieu à Torre
Pelliee, dans le local de l’U. C. J. F., à
laquelle prirent part des groupes représentant plusieurs Unions Chrétiennes de
la Vallée. Après un culte présidé par le
prof. Falchi, le pasteur Guido Rivoir
développa le sujet mis à l’ordre du jour ;
l’oeuvre et les activités des Unions rurales.
Cette exposition fut suivie d’un intéressant échange d’idées. Un merci chaleureux est dû à l’Union de j. F. pour sa
réception cordiale. La prochaine réunion
a été fixée au dimanche 2 mars. Dès à
présent nous y invitons les Unionistes
de la Vallée.
— Toutes les Unions Vaudoises sont
priées de contribuer de quelque façon
à la publication du volume qui, pour le
XVII février se prépare à la mémoire du
vénéré prof. Jean Jalla, consacrant, si possible, une séance à la commémoration
de ce grand et illustre ami des Unions.
F. G. V.
Le Comité de Groupe des Unions Vaudoises des VaiÜées vient d’organiser un
« Convegno » qui aura dieu, D. v., à SaintLaurent d’Angrogne, le dimanche 2 février.
Ce 1« Convegno » a pour but d’intensifier la vie spirituelle de la jeunesse vaudoise, de l’instruire au point de vue de la
connaissances biblique, et de resserrer les
liens qui' id^à unistsent entre elles tes
unions de la Fédération.
La journée, que dès à présent nous demandons à Dieu de bénir, commencera par
le culte à 10 h. 30, présidé par le chef
de Groupe^ Ensuite, à 14 h., trois personnes, dûment chargées, présenteront
une étude sur le sujet suivant :
LA BIBLE ; sa formation, son autorité,
sa valeur pour l’homme.
Ce sujet est d’im intérêt capital pour
fa vie religieuse de nos familles et de nos
communautés ; il nous rappellera ce que
doit être la Parole de Dieu à Î’égard de
notre conduite chrétienne, avec quel esprit
d’amour et d’humfité nous devons la sonder et la méditer, en vue de notre bonheur
terrestre et de notre salut étemel.
C’est pourquoi nous espérons qu'un
grand nombre de jeunes gens, désireux de
mieux (»nnaître ks principes fondamentaux die leur foi évangélique chrétienne,
puissent venir à Angrogne le 2 février,
et jouir d’une bonne, agréable, utile journée.
Le Convegno aura lieu même en cas
de mauvais temps... que chacun donc se
prépare à aKdomplor queiqute (palcri|Bc€i
pourvu de ne pas manquer à cette rencontre.
La Paroisse mettra un local à la disposition de la jeunesse à l’heure du repas !
Prière est faite d’apporter le receuil de
cantiques français. E. Rostan.
Gaîté de cœur.
Si le matin, à ton lever, tu es réjoui
par un sourire aimable, une bonne parole,
un petit segTrioe qui t’est rendu, ton cœur
restera inondé de joie pour toute la
journée. Immermann.
Il est plus facile de changer une chose
que de la rendre meilleure.
loi da XYll Féftiet.
Au sujet de la publication à la mémoire du vénéré prof. Jean Jalla, lancée
par la Société • La Baiziglia », le Comité fait observer que les souscriptions à
L. 1 le volume sont réservées exclusivement aux Paroisses et aux Organisations
religieuses, à l’occasion du XVII février,
dans le but d’encouragersa diffusion parmi
les familles vaudoises. Naturellement les
amis et admirateurs qui auront contribué
par un don à la publication du livre, en
recevront l’hommage d’un exemplaire. Le
livre sera en vente à L. 3.
' « Sü #
MM. les pasteurs sont priés de bien
vouloir faire parvenir au plus tôt à ia
Tipografia Alpina S. A. - Torre Pelliee les
cartes postales de souscription au volume
d’articles de M. le prof. Jean Jalla, qui
doit être distribué pour le XVII Février.
CHRONIQUE VÂUDOISB
DONS R
EgUS
En souvenir du professeur
Jean falla : Sig. Bartolomeo
Pascal (a mezzo Comm. D.
Jahier), per l’Orfanotrofio L. 100,
per il Collegio » 100,
per la Società di Studi Valdesi » 100,
$ ÿ
Pour le Collège :
N. N., Saint-Jean, en souvenir
de mon cher professeur
Jean Jalla L. 25,—
» « «
LA TOUR. Ce mardi dernier a eu lieu
l’ensevebssement de M.rae Hoegendofer
veuve Chauvie. Notre sœur était très
connue à La Tour, où ele jouissait de
bea'ucoup d’estime et où elle avait établi des Mens d’amitié avec de nombreuses
personnes.
Nous tenons à redire aux parents notre
vive sympathie chrétienne.
PERRIER-MANEILLE, Après huit jours
d’existence sur cette terre la petite Blanche
Lydie Genre du Serre de Maneüle a été
rappelée au ciel le 16 courant. Sur les
parents qui étaient rentrés de France
pour la vemae de leur bébé, nous demandbns à Dieu de faire descendre Ses précieuses consolations.
POMARET' Dimanche, 12 janvier, devant une nombreuse assistance de mamans
et de demoiselles, M.me Maghit Coïsson,
missionnairie en retraite, nous a donnéde fort intéressantes nouvelles sur le champ
de travail missionnaire du Zambèse. Le
résultat de lia collecte qui suivit fournit
la preuve de l’intérêt pour tes œuvres missionnaires suscité dans l’assemblée par
M.me Coïsson à laquelle nous disons
encore nrercî.
★ Dimanche dernier, dans la, grande
saiïte du Convitto quelques membres de
l’Union de Saint Germain nous ont égayés
par la récitation d'une comédie qu’ils ont
jouée, nous pourrions dire, en artistes.
Nous les en remercions vivement.
SAINT-JE AN. Nous enregistrons les départs suivants, au Refuge Roi Charles
Albert : Fostel Catherine, de Bobi, décédée
le 11 janvier à l’âge de 50 ans, Pasquet
Susanne, de Saint-Second, décédée le 12
janvier à l’âge de 88 ans et Jourdan Marie
de La Tour, décédée le 15 janvier à l’âge
de 78 ans.
Aux parents affligés notre sincère sympathie.
★ Nous remercions N. N. pour les dons
généreiix que nous distribuerons selon ses
indications.
★ As3>e des Vieillards: Nous accusons réception avec reconnaissance des dons suivants : MM.mes CaroMne et Dora Fontana
Roxix, Mÿan L 175 - M. Angelo Peranzoni,
20 - Famille Appia, 100 - M. D. Gaydou,
10 - M.lte Susanne Fenou|l en souvenir de
son cher filleul Celso Fenouil, 200 - N.N.
&imb-J^n, 10.
TURIN, Nous apprenons par le Pio
edo Mes&iggero que M. le çhev. Gustave
Comba, qui avait été nommé membre du
Consistoire tout dernièrement, quitte
Turin pour Rome.
La lettre-circulaire de la paroisse exprime ses regrets pour ce départ.
★ Une fête organisée en faveur des
soldats vaudois par l’Union de Jeunesse
et par 3e « Nido », a très bien réussi.
Une trentaine de soldats étaient présents : le programma se déroula dans une
atmosphère de grande cordizdité.
Le candidat M. E. Micol ouvrit la fête
par un culte fort approprié. Des assistants, quatre allaient partir pour l’A. O.
et furent entourés de la plus vive sympathie.
VILLAR, Cultes et réunions d’appel.
Les premières semaines de la nouvelle
année ont été caractérisées, par un encourageant progrès dans la participation
générale à Üa vie d© l’EgMse.
Les cultes et les réunions dans tous les
quartiers nous semblent mieux fréquentés
que par 1e passé et une vibrante atmosphère y règne partout. Serait-ce te
signe d’xm renouveau de vie ? Nous le
demandons à Dieu.
Notre reconnaissance s’adresse tout spécialement à notre cher ocflègue M. te Pasteur Ermano Rostan de Pramol qui nous
a fait, du 10 au 12 courant, ime visite
bénie, en nous adressant, dans des locaux
bondés d’auditeurs, au Serre, au Teynaud,
à la Piantà et au Culte dcaninical, des
appels pressants à la conversion et à la
vie nouvelle, tesquis ont trouvé le chemin
des cœurs.
Que Dieu accomplisse dans tes âmes et
dans les vies l’œuvre qu’H a commencée.
'kParmi les jeunes, aussi, il semble se
manifester des signes de vitalité nouvelle.
Un vide douloureux qui, depuis 17 ans,
s’était creusé dans Oa famille de nos Unions
de jeimes, s’est comblé,, dans ces dernières
semaines, par (la résurrection de l’Union
chrétienne de Buffa, qui a repris, avec
un nouvel enthousiasme, sa belle mission
parmi la jeunesse d© l’Envers.
Elle a enrôlé déjà 46 membres et s’est
nommé un bureau qui ne paraît pas avoir
l’intention de dormir.
Et maintenant, en avant, chers frères,
et que l’esprit de Dieu soit sur nous tous
pour le triomphe de sa cause !
★ Rappel soudain. Notre frère Paul
Ernest Bouissa de Paul, du Teynaud, a
été appelé à quitter sa compagne et ses
trois chers enfants, le soir du 4 janvier,
après une courte maladie. Notre ami
n’avait que 36 ans.
Aux obsèques qui eurent lieu le 6 cour,
une foute immense d’amis, parmi lesquels beaucoup d’ouvriers des Etablissements Mazzonis de Torre Pelliee, où notre frère était employé depuis une quinzaine d’années, a rendu un émouvant témoignage de sympathie, à la famille si
douleureusement éprouvée par 1e départ
de son chef.
Notre sympathie sincère à la chère famil(.e Bouïssa sur laquelle nous invoquons
l’Esprit de consolation et de force.
y.
Revue de la Presse.
«Le Temps» — Paris, 9 janvier 1936
— a un article qui nous intéresse. Il est
intitulé : « De Turin au Cd de Sestrîère »
et a comme sous-titre : « Souvenirs des
Vaudois ».
Après avoir décrit la vile de Turin et,
rendu hommagé au «\sentimenit .hatfib''
nal ites Piémontais », après avoir loué là
beauté des champs de neige et l’excèllente
organisation du Sestrière, l’auteur, Favre
Ij6 Bret, consacre une bonne partie de
l’article aux Vaudois, laquelle nous reproduisons, non pour l’histoire mais pour l'esprit qui l'anime.
* * *
En attendant l’autobus qui doit le reconduire à Sestrière, l’étranger prendra plaisir à s'entrenir avec qudques habitants
de Traverses. Tout le monde dans Je vil-
3
L'Echo des Vallées - Vendredi 24 Janviei* 1936-XIV
3
läge parie couramment te français et l’on
ne demande ^u’à retracer la noble et trafrique histoire de ces Vaudois dont le souvenir est resté si vivant dans la contrée.
Sur les flancs de ces montagnes qui se prêtent maintenant aux pîaisirs des hivernants se dérouflèrant pendant des siècles
de cruels combats, des massacres, des scènes pathétiques. C’est dans ces vallées piémontaises que, pour la première fois, des
chrétiens disciples de QLaude de Turin,
prédicateur iconoclaste, furent mis à mort
par d'autres chrétiens pour une différence de doctrine. Un siècle plus tard,
entraînés par Pierre Valdo, tous les membres dispersés des groupements détachés
de l’Eglise die Rome se fondèrent en une
secte ayant un caractère purement eia:étique : les Vaudois, protestants avant la
lettre.
Ce mouvement, on le sait, finit par se localiser dans les Alpes Cottiennes, sur le
versant piémontais, les Vaudois recher(liant la protection de la chaîne die montagne qui s’étend entre lie Grassier (3170
mètres) et le Rasin ‘ (3067 mètres) et comprend la Rognosa (3277 mètres) et le col
die Sestrière. Pour des raisons économiques. les dissidents furent tout d’abord
bien accueiUis dans un pays qui venait
c’être complètement dévasté par les Sarrasins. Ifs s’installèrent en partie le long
du Pélis ou dans les Vais de Luseme, de
Pérouse, d’Oubc,, etc. Mais les iiersécutions, qui devaient se poursuivre pendant des centaines d’années, pour ¡es fair.s
rentrer dans le giron de l’Eglise romaine
ou les supprimer, ne tardèrent pas à s’abattre sur eux. Si parfois, grâce à im prince
charitable ou distrait par ses affaires
extérieures, ou bien encore si Louis XI ou
Louis XII, rois de France, leur accordant
une protection trop lointaine pour être
longtemps efficace, ils pouvaient obtenir
la liberté de culte, ce n’était qu’une brève
accalmie dans une tempête qui essaya en*
vain, pendant cinq cents ans, de les anéantir comptetement. Des inquisiteurs, tel Pácelo de Savigliano, des papes tel Paul IV,
faisaient organiser des expéditions punitives en recommandant à la soldatesque
« d’agir avec cruauté ». On imagine sans .
peine les horribles conséquences de ces
ordres à une époque où le soldat mercenaire laissait, sans qu’on l’en priât, se
déchaîner en lui les pires instincts! de sauvagerie et de brutaSité.
C’est ainsi qu’un BorelK avec des bandes de pillards franchit le col Sestrière et.
pendant douze jours dévasta le haut du val
Cluzon, exterminant avec férocité 1^ in
fortunés Vaudois. Ceux qui purent s’échapper s’enfuirent sur l'Albergian couvert de neige. Plusieurs périrent de froid
pendant les nuits hivernales passées à
3000 mètres dans un repli de montagne
qui porte encore le nom de « Clos des
morts ». Tel fut le sort de cinquante des
quatre-vingts enfants que leurs mènes
avaient apportés dans .leurs beroeauxrt
Charles I, duc de Savoie, accompagné de
1800 soldats bien armés, chassait comme un
gibier oes malheureux qui* n’avaient pour
se protéger qu’un bouclier en écorce. Uù
comte de la Trinité et ses « Pâques Piémontaises», effroyable massacre qui émut
tous lies gouvernements de l'Europe, les
dragonnades, la lourde oppression d'un
Victor-Àmédée, trois exils, rien ne fuc
épargné, à ceux qui restaient fidèles à
la croyance de leurs aïeux, hommes aux
mœurs simples et austères. Tout ce que
la foi, l'amour du coin de terre natal, peut
engendrer de courage chez l'homme, on
le trouve chez les Vaudois. Accablés de
tous les maux pendant cinq siècles, tortures ,phy;siques (dont la moindre était
souvent le bûcher, tortures morales, rapts
d’enfants, séparations des familles, exactions de toutes sortes, ils eurent cependant assez de résistance pour se per*
pétuer jusqu’en 1848, année qui marquî
leur indëpendence. Aujourd’hui encore on
compte plus d’une flizaine de milliers de
Vaudois, parlant le français (1), et répartis entre quelques paroisses piémontaisesi
(1) et mieUc ritalietrffîÉn).
£a foi à r^jirenVc.
Dans un monde où l'indifférence religieuse devient toujours plus générale et où
l’opportunisme joue un si grand rôte, il
est bienfaisant et réconfortant de rencontrer encore des gens qui souffrent —
et joyeusement, quoique cela semble contradictoire — pour leur foi.
Le Bulletin du Mouvement Evangélîlique Russe, publie une lettre, que nous
reproduisons en grande partie, et qui,
sans doute, poussera tes lecteurs à une plus
fervente fidélité et contribuera à les guérir du spleen.
«Mes bien-airaés... Avant tout, je vous
dirai que je me sens tout à fait bien ; je
suis heureuse et en bonne santé. Je me
réjouis en Dieu et Lui rends grâces pour
toutes choses.
Je vois réellement que tout ce quTl
envoie est bon et ne doit servir qu’à nous
rapprccher davantage les uns des autres
et à nous imir plus complètement à Lui.
Notre communion doit être celle de tous
les instants et nous avons à enlever de
notre chemin tous les obstacles qui empêcheraient cette union qui doit atteindre
la perfection Là-Haut.
Les conditions extérieures difficiles et
incroyables nous sont extrêmement utiles
pour notre vie spirituelle ; elles servent à
purifier et à illuminer l’homme intérieur.
Celui qui s’efforce sincèrement et ardemment de croître dans 'la connaissance du
Seigneur et dans l’amour de Dieu ne peuc
que se réjouir dans toutes les difficultés,
dans tes épreuves et les ennuis, car ce
sont pour lui des occasions de monter plus
haut...
Les gens de ce monde cherchent te plaisir et la satisfaction personnelle. Le but
de leur vie, c’est une existence aisée et
paisible. Quant à nous, si nous sommes
réellement à Christ et si la vie de Christ
est en nous, nous nous réjouissons dans
les difficultés, dans tes privations matérielles et tes persécutions des hommes, et
nous acceptons toutes les souffrances avec
une entière soumission et avec joie, puisqu’elles servent avant tout à nous rapprocher de Christ et à nous rendre conformes à Son image (Rom. XVIII,' 9).
Et Jésus-Christ n’avait pas un lieu où
reposer Sa tête. Il a été repoussé, méprisé. Il a supporté les outrages, les moqueries ; Il a subi l’ignominie et la honte
comme te diernier des malfaiteurs ; Il est
mort sous te poids terrible de nos péchés
qu’il avait pris sur Lui, « Homme de douleur ». Et nous sommes ses enfants. Christ
a dit à ses disciples : « Le serviteur n’est
pas plus grand que son Maître ; s’ils m’ont
persécuté, ils vous persécuteront aussi»
(Jean XV, 20).
Oui,, et que sont nos épreuves nuUes
et insignifiantes, les pérégrinations de notre vie, en comparaison des souffrances
profondes et réelles de Christ et celles
de ses témoins et martyrs des premiers
siècles, et même des siècles qui ont suivi
jusqu’à nos jours ! Et si nous sommes à
Christ, nous devons être participants de
cette doulour universelle. Ce que nous
appelons nos souffrances ne peut paraître
souffrance que si nous oublions Christ et
ses vrais serviteurs, et que nous concentrons toute notre attention sur notre petite vie, mesquine et étroite, pour en faire
un centre de gravité, que nous contem-^
pions notre vie à travers un verre grossissant et que nous apprécions tout à la
mesure bornée de nos sentiments personnels...
...Je ne puis décrire en détail tout ce
qui est arrivé ; cela est impossible dans
une seule lettre.
...Lorsque je me suis trouvée à Boutyrki (la prison pour les condamnés aux
travaux forcés), tout étrange'que cela
puisse paraître, je fus envahie par un sentiment de liberté et par la présence de
Dieu. Im prison ne représentait pas
pour nous ce qu’elle est pour, les
botehévistes : malheur et souffrance.
Nous nous y trouvions aussi heureux et
aussi joyeux que partout ailleurs...
...J’ai passé le premier mois dans l’une
des cellules que l’on appelle « Joks » et
qui sont destinées aux femmes solitaires ;
mais je n’y étais pas seule; nous étions
quatre, toutes croyantes. Je restai ensuite
deux mois dans un cachot commun occupé par vingt-cinq prisonniers, des croyants pour la plupart ; ces conditions rendirent cet emprisonnement agréable...
...L'on nous emmena de Moscou le 7
juin et j’arrivai dans mon lieu d’exil le
30 juillet. Il faut dire en général que,tout
paraît beaucoup plus effrayant dé loin;
mais il n’y a dans tout cela rien de bien
terrible en réalité. Nous nous réjouissions
en route ; je me réjouis encore ici à O...
Si j’étais exilée pour la vie., il n’y aurait
encore rien de terrible en cela ; n’est-il
pas parfaitement égal d’occuper une place
ou l’autre de notre globe terrestre ?...
L’homme peut accomplir sa destinée et
s’approcher de Dieu partout où il se trouve.
Je rends grâces à Dieu pour toutes choses. Il ne nous envoie que ce qui est nécessaire à notre bien, à notre perfectionnement C'est un bien suprême que d’aimer Dieu. Je rends grâces à Dieu pour
tout ce qu’l a accompli. Gloire au Seigneur «Jésus-Chflist !... Que puis-je vous
dire de plus, sinon que je suis heureuse,
très heureuse.
...La prison me paraissait quelque
chose d’effrayant, et lorsque je m’y trouvai par la force des circonstances, je coristatai que la prison n'a rien de terrible
la vie se continue, mais dans d’autres conditions. Et nous qui croyons en Dieu et
Lui appartenons, nous considérons tout
ce qui nous arrive de cette manière... Puisque Dieu nous a placés dans de telles conditions, c’est donc que cela est indispensable pour notre perfectionnement, pour
.îiotre bien et pour le bien de ceux qui nous
entourent. En outre, plus grandes sont les
difficultés, les persécutions et les souffrances que nous rencontrons sur notre
chemin terrestre, plus grandè aussi est
la grâce de Dieu envers nous, puisque
c’est dans les afflictions et les épreuves
supportées avec actions de grâces que
nou|s devenons conformes à l’image de
Jésus-Christ, qui n’avait pas un lieu où
reposer Sa tête et qui fut appelé « l’Hommie de dèuelurs».
...Je ne vous parle pas de notre lieu
d’exil. En effet, il s» trouve ici des gens
qui y passent toute leur vie et qui y
vivent convenablement. Pourquoi donc n’y
vivrions-nous pas ?...
T..Je vous embrasse bien fort, mes bienaimés. Que le Seigneur vous garde. Votre
S.». •
Fails el Nouvelles.
Allemagne. Un mot d’ordre. Dans un
Communiqué aux Unions allemandes, l’Association des secrétaires dit ce qui suit :
« Nous ne saurions renoncer à la communion fratemeille qui existe partout où J’EvangUe est proclamé avec force et autorité, même si la forme en est variabj»Nous ne saurions renoncer à notre but,
qui est de présenter à toute la jeunesse
de notre peuple aimé la parole de Dieu,
et pour cd’a de découvrir inlassablement
et avec amour de nouvelles voiesL
Nous ne saurions renoncer à nous réunir, dans nos foyers, en groupe pu en fa*müle, pour lire lia parole de Dieu, pour
prier, et pour nous fortifier les uns les
autres dans notre esprit fraternél.
Nous ne saurions renoncer à la préparation néoessaine pour accomplir notre
tâche, à la formation et à d’approfondissement spirituels de jeunes hommes, qui sont
prêts à se mettre au service de leurs frères en tant que témoins de Jésus.
La nuée de témoins, qui nous environne, nous exhor1;e à la fidélité à l’héritage de nos pères, et à regarder à JésuBChrist, lie chef et le consommateur de notre foi.
Avec une joyeuse assurance, nous demandons à tous nos frères de demeurer
fermes au poste que Dieu a assigné à chacun, car nous ne sommes pas de ceux qui
fléchissent et marchent à la perdition,
mais de ceux qui croient, et qui sauvent
des âmes. Laissons-là toute pusillanimité,
et tout découragement, confiants dans la
force que nous dispense (te Maître, et so^ivenons-nous que Ton ne pept bien le servir que dans iùi joie,
(Service d’information U. C.. J. G.).
«•i
Amériqde. Une nouvelle revue théologique. La maison d’éditions Wülett-CIark,
de Chicago, publie une nouvelle revue
thédogique. trimedltriellile Christendom.
TEglise chrétienne doit s’intéreiæer à la
cdture internationale, d’où la nécessité
d'études théologîques, moraites, philosophiques, artistiques, littéraires, politiques et
économiques faites du point de vue chrétien. Le rédacteur ‘de cette revue est M.
Chartes Qlayton Morrisson. Elle ne veut
pas être l’organe d’une tendance, mais
une tribune largement ouverte.
Le premier numéro contient des articles de l’archevêque d’York, du philosophe W. E. Hockinig (I^ civilisation a-teUe encore besoin de religion ?), du professeur John C. Bennett (La morale esit-eïle
relative ?), du professeur Paul TiFich (I^
religion natureWe et la religion révélée),
etc. On s’abonne pour 3 dollars par appée
à cette adresse : Christendom - 44Ö So.
Dearborn Street - Chicago, Illinois.
(Semaine Religieuses).
4! 4: )|i
Autriche. Une délégation des universitaires protestants de Vienne a fait observer au recteur de TUniversité que les
cours obligatoires de pédagogie philosophique étaient donnés exclusivement par
des professeurs appartenant à la stricte
observance catholique-romaine. A la suite
de cette démarche, le doyen de ia Faculté
de théologie protestante a été chargé de
donner ces cours du point de vue protestant pour les étudiants protestants.
(S. P. P.).
« n:
Chine. Une équipe d'évangélistes. Les
j^ésultate æquis pair l’équipe |d'éva(ngéh
listes chinois — des laïques — envoyée
par le Comité National des U. C. J. G.,
dans les principaux centres d’étudiants,
sont trte enanirageants. Les membres de
cette équipe président à des allocutions,
à des discussions privées ou publiques, et
à des entretiens personnels. Les sujets
principalement abordés sont ceux ayant
trait à la conception fondamentale de la
vie, à la science et à la religion, et au salut social de la nation. Toutes les forces
chrétiennes des villes visitées se sont unies
pour cette œuvre. A Changcha et à Cutchang, les directeurs de l'instruction publique ont personnel)’ement recommandé
aux élèves des écoles supérieures du gouvernement de suivre les réunions. Partout les évangélistes ont été favorablement impressionnés par l’accueil que leur
ont fait les étudiants des écoles laïques.
La presse a généreusement annoncé les
conférences, et publié des comptes-rendus
très complets. Le Comité National avait
édité une série de livres et de brochures
en vue de effort d'évangélSsation.
(Service kInformation U. C. J. G.).
*
Mandchourie. Arrestation de chrétiens.
Les autorités japonaises ont fait, ces dernier temps, de nombreuses arrestations en
Mandchourie. Parmi elles, on comptait
trente chrétiens de Moukden, dont trois
membres du Comité directeur et deux secrétaires de J’U. C. J. F., deux pasteurs
éminents (jadis membres du Conseil national chrétien de Chine ; Tun de ces derniers est actuellement mcdérateur de TEglise presbytérienne unie de Mandchourie),
huit docteurs et gardes-malades de Thopital missionnaire, un professeur du séminaire théologique. Ces arrestations se
produisirent à minuit, au moment même
où Ton procédait de même à Chinhsien,
où quinze chrétiens, y compris p(Iusleurs
chefs de file unionistes, furent emprisonnés. (Il n’a pas été possible de connaître
le motif de ces arrestations. H est significatif qu’elles se soient produites hors des
territoires sous le contrôle des autorités
du Mandchoukouo, et que toutes les personnes en caus© appartiennent à des organisations en relation avec tes associations similaires à l’extérieur. On pense que
les autorités militaires japonaises ont surtout voulu intimider la population.
(Service d'information U. C. J. G.).
» «
Palestine. Un missionnaire écossais en
Palestine, cité par M. Paul Le Seur dans
le Hiodmeg, écrit : La situation spirituelle des Juifs est très intéressante. Jusqu’à ces dernières années, c’était un grossier matérialisme. Après de nombreuses
difficultés et disputes on commence à com-
4
■■•V ,.. "iiiV.Vj. .
■ -rf
]Ì^Éého des ValléesVwdredi 17 Janvier 1936-XIV
f ■ .'■ - • :
pnendre qu’il faut au Sionisme une base spirituelle s'il veut subsister, ôn commence aussi à se demander ce que signifie
ïa ^ tempête qui a fondu sur le Judiüsme,
Qn' cherche inaintenant quel pourrait ^être
ce fondement spirituiel et beaueot© posent la question de savoir, ce que le Christianisme pourrait leur donner à l'heure
actuefflle, Plusieurs liœnt le Nouveau Testament. Parmi les jeunes Juifs venus
d'Allemagne il y a un mouvement remarquable en faveur de Jésus, mais qui se
produit à ^'intérieur du Judaïsme et qui
ne signifie pas un passage de là religion
juive au Christianisme. «Nous autres
Juifs, disait demièrement une jeune Juive,
docteur en médecine,, en somrnes à une
nouvelle explication avec le Christ, nous
ne pourrons y échapper. Mais c'est notre
affaire, il ne faut pas que les missionnaifes cherchent à nous influencer». L'avenir est riche d’espérances !
(Journal Réügiewo).
* «
Mort du Patriarche de Constantinople.
Le Patriarche œcuménique 'de Constiuitinople, Photius Maniatis, est mort le dimanche 29 décembre 1935, après de longues souffrances, à l'âge de 62 ans. Quand
il fut unanimement choisi pour occuper
ce poste après Basile III, en autonne 1929,
ü y avait 1000 ans que le nom de Photius
n’àvait point été porté par un patriarche.
Il a pris une grande part au mouvement
œcuménique.
Peu avant sa mort, il avait accordé l’autonomie à l’Eglise grecque-orthodoxe de
Lettonie, réglant ainsi la question de l’indépendance de cette Eglise à l’égard du
patriarcat de Moscou, de la même manière
que précédemment pour 1^ Eglises finlandaise, polonaise et estonienne. Il avait
aussi constitué un comité scientifique pour
l'étude des questions liturgiques.
(S. Œ. P. I.).
pnnnnnnnnnnnnnnnnn
An lien de pierres, des fleors.
J’étais alors un petit gamin ; et étendu
sur l'herbe de l’alpage, je jouissais de la
nature. Au travers des petits trous de
mon chapeau de paiifie que j’avais mis sur
ma figure, je regardais filtrer les rayons
de soleil!, et je m’étonnais que ces rayons,
d'habitude ai lumineux,, prissent maintenant les couteurs rouges, bleues et jatuiés
de l’iris. Tout autour de moi, les moucherons, les âbeSles et les grillons, sans cesse,
bourdonnaient et crissaient à qui mieux
mieux. J’essayais de les imiter et m’étcwinais de ne pouvoir obtenir les sons aigus
qu’ils émiettaient Tout à coup, je me
rappelais que mon père m’avait commandé de recueillir, dans un panier, les
pierres éparses dans la prairie. Mais
j’avais oublié la corbeilla et je ne pouvais pourtant pas mettre des pierres dans
mon chai>eauL J’aurais pu les rama^er,
et le pltis simpie aurait été de les jeter
dans le champ du voisin ; mais cela ne
me parut pas chose permfee.
Tandis que je réfléchissais de la sorte,
j'entendis le bourdonnement d’un frelon, un de ces gros frelons tous noirs,
dont le corselet est blanc. En bourdonnant, ü vxilait sans repos, se posant de
temps en temps sur ime pierre, et quand
il la quittait, à la place de la pierre je
pouva» voir une grande fleur jaune. Alors
je me levais, et suivant le freflon dans
sa course, je ramassais touties ces fleura
et les plaçais dans , mon chapeau. Lorsque,
chargé de la sorte, je rentrais à la maison, mon père, debout près de la fontaine,
s’écria :
— Garnement, qu’est-ce que aeJa signifie ? où as-tu mis les pierres ?
— Il n’y en avait point : le bourdon les
a ^traruaformées en fleurs !
Alors, furieux, il leva la main et
m’inveétiva :
— Quelles frimes me racontes-tu là ?
— LaiÊpe donc — dit ma mère;. — Na
vois-tu pas que c’est un enfant privilégié ?
Au lieu de pierres il trouve des fleurs.
Ma vie durant, ce mot de ma mère m’a
été d'un grand encouragement. Quand je
devais accomplir quelque affaire préoccupante ou difficile, je me disais ;
—- Qui sait qu'en fin de compte tu ne
trouveras pap des fleurs.
{Traduit de Î’aUentmtd). ^
Les parents et la famille du regretté
Paul Emest Boulssa de Paul
Monsieur Manfredo Long et sa famille,
Turin ; MadameMireitt Hei nersdorff-Long
et sa famille, Düsseldorf; Mademoiselle
Renée Long, Sèvres ; Madame Pso\a Laurenti-Long et son mari, Rome ; Madame
Grace Mackenzie Veuve Long et sa famille, Milan ; ont la douleur d’annoncer
la perte douleureuse de leur bten-aimée
mère, belle-mère, grand’mère et arrièregrand’mère
Madanie MIAIS LONG-MAIITIR
décédée à l’âge de 86 ans, le 15 janvier
1936.
« Parce que tu nj'as été en aide,
6 Eternel, je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes».
Ps. Lxm, 8.
78f I^ue de Vilie-d*Avray • Sèvres Francf.
COMUNE DI TORRE PELLIGE.
STATO CIVILE dal 13 al 19 Geanaio 1936-XIV,
Nascite N® 2 — Decessi N® 1
Se taire, souffrir, éviter et supporter,
ne se plaindre de et à peraonne, ne jamais douter de Dieu, sont te armes infaillibite pour vaincre les difficultés de
chaque journée.
mmmmmmmmmmmmmmmmmm
Abonnements payés et Dons.
(JLe don est éntre parentheses).
1936: Poët, Marseille (2,65) - Pierre Pontet,
Id. (2,70) - Guglielmet Albert, Id. (2,65) - Vicino
Lidia, Torre Penice (5) - Odio Eugenio, Luserna
S. G. (1) - Bonjour Margherita, Angrogna (2) Avondetto Federico, T orino (5) - Barai Alberto,
Inverso Pinasca - Giretti Edoardo, BricherasiO
- Baridon Paolo, Torino (5) - Geymonat Josué,
Ramsayville O. (Canada) - Pons Alina, Grugliasco - Olivetti-Revel Luisa, Ivrea (10) - Subilia
A., Bussigny - Paschetto Adolfo, Luserna S. G.
(2) - Chauvie Pierre, Bobbio Pellice (5)-Aguet
Vera, Grotta Ferrata (20)-Erminia Ghigo, Milano (5) - Rostan J., Torre Felice (0,50) - Godino Guido, Chiomonte (2) - Eynard Stefano,
Torino - Costabel Maria, Luserna S. G. (10) Durand David, Carpentras (7) - Rivoiro Emanuele, Torre Penice (10) - Pellegrini Fernando,
Torino (10) - Long Alfredo, Perosa Argentina
(5) - Ercone Rina, Pomaro Monferrato (2) - Sanders Rosie ved. Ayassot, Torino (2) - Jahier Eli,
Torre Pellice (10) - Selli Ninette, S. Germano
Chisone (5) - Griot Giovanni, Milano - Bogetto
Clementina, Torino - Pascal Enrico, Como (5)
- Fontana-Roux Carolina, Milano (15) - Bertalot
Antoine, Angrogna (2) - Bertin Giulio, Colonia
Eritrea (1° semestre 1936)- Garrou Alba, Poslllipo (Napoli) - Elisa Lantaret, Pomarelto - Ved.
Pons Giorgio, S. Terenzo Mare (1,50) - Revel
Ester, Torre Pellice - Forneron Maria, TorinoRobert Jean, New York, 1935 - Soulier Genève - Vinay E., Carmagnola (5) - ZuniflO Nicolò, Genova-Nervi - Comité Protestant Français, Paris • Buffa Lìdia, Angrogna (1) - Giaime
Jean, Torre Pellice (1) - Benech Rosine ved. Pavarin, Luserna S. G. (2) - Comba Adolfo, Torre
Peliice (10) - Bert Gustavo, S. Germano Chi.
sene - Bonnet Lina, Torino - Balmas Medina,
Pancalieri (5) - Buffa Mery Puy, Fort Aiguille,
(6) - Ferrerò Luigi, Torino (10)- Susanna Dreher, Malnate (20) - Malan Noëlle, Sampierdarena
(10) - Marauda Alice, Oetiova (5) - Louis Rivbir,
Maison Alfort, Seine (1) - Bounous Barthélemy,
Cannes (17) - Peyronel Jeanne, Id. (17) - Fenouil
Maddalena, Torino - Adolfo Vola, Pinerolo Charbonnier-Grill Margherita, Torre Pellice (3)
- 'Margiunti Paolo, Id. (5) - Malan Alina, Luserna S. G. (2) - Malan Lina, Id. (2) - Malan
Brama, Id. (2) - Long Giuseppe, Id. (5) - Jourdan Luigia ved. Eynard, Torre Pellice (2) - Ribet Maria, Id. (5) - Eynard Stefano, Id, (2) Sommani Anna, Firenze - Tourn Emilia, Roma
- GiampìccolT Margherita, Asciano - Mingardi
Arturo, Vittoria - Bertinat Giovanni, Torino (2).
(A suivre).
expriment . leur reconnaissance émue à
, toutes les personnes qui leur ont témoigné :
de la sympathie, à l’occasion de leur ’
grande épreuve. - =» '
Teynaud du Villar, le 10 janvier 1936.
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5. Longo - In mezzo ai fanciulli . . . >
fotte Corion - La leggenda del biancospino . »
S. Longo - Luce . . . . . . »
E. Fasanari-Celll - 11 mio nido . . . . »
E. Lecomte - Paola, ossia la Piccola Valdese . »
N. Donini-Baffa - La terra e l'aratro , . »
‘ Cartelli Biblici con disegni colorati, d’Autore-cm. 32 x 40, a testi vari
Gesù benedice i fanciulli • Quadro biblico - Riproduzione fotografica * cmi 35x45
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