1
Cornpie-uourani avec U Poste
lux I)'AH0NN1CW*.NT OfcH Ì.N
Italie . ,. . Kr , S
Etratifer . *
^Mtiiiiagne, Aiit riijht'-HiiUgriii.
Btìlgique, lirtisil, Danitmark,
Kgyfiie . floliandè .
SnisHe , pur akonnernHnt
postai s^ÌciM \^Acco7-d de
Vùmne
on s’abuiHi*- :
^u bureau c|'Aiiiriiiii»li;alif>n .
Clhoz MM. U;6 Fasleure : tt à
l’imp. Alpina à Ton« Poilic.e.
[^■’aDonnenieiit se_ paye ^
AN^ÉE xxxm. N. 15,
Nuuieioij separe* rte;i apiles ava, l
ia urage, 10 cliaaun,
Anru'y>r^M ÍU Lttr-' 'tuaá pa, GSpace
de ligne poui 1 !iOÌa — ceU’
i.jubo ue 2 à y loia al Ip, cePUiUàs pour 6 loia et au desHu> .
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S adr«a&or pour ìa Kedacl-loD et
poni- r AtlnilniNlrallOn à M
Jean Jalla, pro,l.,Torre PtUUce.
fCi.
CfQ
Tout chiirigetnent d'adrasat coûte
ir>. centiinoF, sauf ceux du comûieuccniaiil de rantiée.
UKS VALLÉES VAIIDOISES
Paraissant chaque Jeudi
, ( n I IV Ií t III» t lì fl ri’tïU'i Vu-; a ne, MatlJi» A I, I
V(,iismeso™/.tcrii(iii^s.Acl,.M. S..ivantSivónU'!:iVücj:icl.ara^^^^ : ^ .
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l’i'uiiies — Lii S'iori'e <1ü llouvil - Lis»«
franntiisii île la moralité — Los Nestori ens et le suint syiiüilu — Nouvelles
reli^icti'Ses ‘— Obéir — liifôrniation.s ■
Revue politliiUü — Souscription Avis.
PÂQUES
¡relardèl
(I Cor. XV, H, 17.)
1/Eviuigilc d(ï tí. .libili iicus parie
de dt'ux léstini'r,lions (pii t'ilrenl
lieu à l'cii ilii *1^^ diskutee,
celle de I.azaie de Héllianie et celle
de Jésus. Ile lu seconde l’apôtrc
l>ie,.l dit: v. Chiiiil, nue fois ressuscilé des moria ne mcnrl pins. Lu
mori n'a pins d’empire, snr Ini ».
Quelle diil'érenee à e.el épaid entre
la résiirrecllüii du yutiveur et loules
les antres qui nous sont racontées
dans rKciituie Saltili'. I.azar-e lut
Iappelé à la vie par son divin arni
et tíauveui'. Mais Lazare resla ttéantnoitts ntt hoii'ime setnhlalile a lotis
les autres, tía vie lut prolongée de
qnelqiie.s années, l’endant ipieltpies
aitiiées il lut un témoin de la puis
sance et de l’amour do .léstis. Mais
il n’iût lias été viai de dite: « i.a
mort n’A pl»b d’empire sur Itii »,
Gomme Unit autre il (iDuvait eire
malade, s’allttiblir, vieillir, comme
tciil nuire, il dul, sans doute, mourir
une seconde (ois pour passer de la
vie lerreslre à relie des bienlicureox.
Jésus, au contraire, ti'élaiil pas ientré dans la vie hnmatiie terre.slie
ii’ii pas eu à en lesutiiir I>ar cette
voie donlüuieuse et .somlire._
Seiait-ce là toute la dillereiice ?
Non, celles, quel(|ue gtuiide (|uelle
soit c’est encore la moindre, L en
est une aiilre inlinimeiit plus imporlaiile et tpii a pour nous es
coiisétjuenees les plus graves, l.a
résurrection de I.azaie peut etre un
l'ait l'emartiualde, en récit peut nous .. . ;
intéresser vivement. 11 restera (ou-,
¡ours uti des réci(s les plus
cliatds de la Bible; U est 1res ii.se ev, ■
Iruclif par les etiseignemeids d(\ ^
Josiis auxquels il a (lonuc lieu.
nous ne le po.ssédions pas ce serait
assurément une grande perte. Gependaiit rEvoiigile n’en serait pas
moins l’Evangile, il n’aurait rien
perdu de sa loi ce, «le sa valeur pour
nous, «le sa juiissance divine pgui
te salut (le Ions ceux <]ui cioient
La résni'rectioii de l.azare est un
lait (¡ui ne nous regarde pas direc-
2
- 114 _
tement il ne concernait que le mort
lui-même, sa famille et ses amis.
Personne aujourd’liui ne sori"e à
fêter cet événement ni sui lout à en
faire une doctrine essetitielle de la
foi chrétienne. Essayez un instant
d’appliquer à ce fait quelques-unes
des déclarations de S. Paul concernant la résurrection de Jésus et vous
sentirez combien elles deviendraient
étranges, ridicules, fausses. Par exemple : (( Si Lazare n’est pas ressuscité
notre piédication est donc vaine et
votre foi est vaine aussi. et vous
êtes encore dans vos péchés », —
ou bien: « Lazare est ressuscité pour
notre justification ». Gela ne voudrait
rien dire parce que Lazare n’a pas
plus de rapports avec nous que l’un
quelconque des personnages sans
nombre dont parle l’histoire et qui
sont morts il y a des siècles. Au
contraire la mort et la résui-reclion
de Jésus ont avec nous le rapport
le plus direct; elles nous concernent
comme personnellement, je dirais
presque plus personnellement que
s’il s’agissait d’un membre de noli'e
famille. Dans toute l’histoire de l’hurnanilé depuis le commencement
jusqu’à nous je ne trouve qu’un .seul
fait qui nous concerne aussi personnellement et qui ait pour nous
des conséquences aussi grandes. Je
veux parler de la chute du premier
homme, son premier acte de désobéissance et de rébellion envers Dieu.
« Tous meurent en Adam ». En Adam
ce n’était pas un individu isolé qui
péchait, c’était toute cette immense
famille humaine qui était renfermée
en lui, qui devait sortir de lui
comme les branches d’un arbre
sortent du tronc, comme les feuilles
et les fleurs .sortent de leur tige.
Tout ce qui affecte le tronc, affecte
aussi les branches qui en croissent;
si le tronc est .sain et vigoureux les
branches le seront aussi, s’il est
inalade elles en souffrir ont; si ,au
lieu de cr'oître tout di'oit il se tord
et croît de tr'aver’.s elles dévielont
toutes do leur position primitive.
C’est ainsi qu’en ouvrant leut's cœurs
au péché nos premiers parents ont
en même temps corrompu cette iratrrre humairte que nous terrons d'eirx.
D’autre part « comme par un seul
homme le péché est entré dans le
monde et par le péché la mort, c'est
aussi par un seul homme que sont
venues la résurrection et la vie ».
Jésus est le second Adam, le chef
de l’humanité nouvelle, le tronc
nouveau sur lequel nous devons et
pouvons être grelfé.s par la foi pour
en recevoir une vie nouvelle et
divine. D’après S Paul rrous pouvons
« être faits tine même plante avec
Christ » par la foi. Nous n’avons
pus besoin d’être faits une même
plante avec Adam, nous le somme.s
nécessairement, qite nous le voulions
ou non. Mai.s la grâce de Dieu vient
prendre cette brunche stéiàle de
l’arbi'e empoisottné et, par la foi,
l’attache au cep de vie, ce vroi cep
hors duqirel nous ne pouvons porter
de bons fruits. Voilà pourquoi la
résurr'ection de Jésus nous inlér’esse
et nous louche nu premier chef.
Voilà pour-quoi l’Evangile ap[»lii(ue
au chi'étien tout ce qu’rl dit de Jésus Christ et nous parle d’êtr-e ci'ucifié avec Gltrisl, de moui'ir de sa
mort, de mourir au péché, d’être
enseveli avec lui, de ressusciter avec
lui et comme lui et d’entrer par là
dans une vie entièrement nouvelle
(Voir Romains VI, I à 11). Ah! si
Chi'ist n’élait pas ressuscité, si son
histoire s’était terminée au tombeau,
ce serait aussi devant un tombeau
que nous nous arrêterions nous
mêmes, c’est un tombeau qui serait
la fin de notre propre histoire ; pour
notre âme le tombeau du reraord.s,
du désespoir, de la mort seconde,
pour notre corps une fosse au cimetière, fosse à jamais fermée et
sur laijuelle personne ne pourrait
prononcer ni inscrire une parole d’espérance. (t Mais maintenant Christ
est ressuscité et il est devenu les
prémices de ceux qui sont morts».
Réjouissons-noua donc et fêtons celte
3
115
grande, celle magniCKiue nouvelle
!>vec une reconnaissance proronde
61 une joyeuse espérance.
LA GUERRE DE BOUVIL
(Vélail aux premiers jours d’avril
1848. Une nombreuse bande d’ouvriers sans Iravail avait quitté l-yon
poi'f traverser la Savoie pillant,
rnallrailanl comme en un pays conMUis. Le l'écit de leurs violences les
précédait, grossi par l’imagination
populaii-e. Une surexcitation extraordinaire s’empara de toutes les
populations de frontière qui croyaient
toujours voir arriver les « brigands»,
nommés après coup les Voraces de
Lyon.
Le 8 avril au matin, les ouvriers
des carrières de talc de la Roussa
(Roure) voyaient une 12® d’homrnes
sur le col de la Roussa. Sans s’informer davantage, ils-descendent au
Villaret et, tout elïarés, racontent
que les brigands arrivent. La nouvelle s’en répand comme une fusée,
chaque commune met sur pied ^sa
compagnie de garde nationale, qu’on
venait d’organiser fin mars. On s’informe à la Pérouse sans pouvoir rien
appreiidie. Alors on se dit: Les
envahisseurs auraient-ils adopté le
plan de l’armée de Câlinât en 1686
qui, par le col de la BuiTa, avait
surpris et écrasé nos pères ? Un
millier d’hommes se portent au dit
col, au sommet de Buuvil, on place
des sentinelles avec des bûcliers
prêts à être allumés en signe d’alarme.
lia nuit du 8 au 9 se passe sans
aventures, mais vers le matin, comme
les hommes se portaient en masse
* au col, les femmes restées auprès
des signaux .voient une bande arriver des hauteurs de S. Martin. On
allume les signaux, les compagnies
surprises accourent en désordre,
on ne sait .s’ils fuient ou s’ils attaquent... (|uand on reconnaît que les
envahisseurs ne sont autres (pie la
compagnie de Macel qui, après avoir
gardé le col du Clapier pendant
cette nuit glaciale, venait à la découverte.
On s’embrasse alors, on se réjouit,
l’on appi'end (pie toute cette panique
n’est causée (jue par un faux bruit
et la guerre de Bouvil finit sans
qu’un seul coup eût été tiré. Toute
la nuit, pendant (pie les uns enfouis.saieril dans des cachettes ce
qu’ils avaient de plus précieux, les
autorités avaient fait des balles (le
tous les objets en plomb ou étain
qu’ils avaient pu trouver. On rentre
maintenant dans les demeures un
instant troublées, et la journée linit
en réjouissances.
Voilà l’évènement dont le souvenir
réunis.sait de nombreuses personnes
dans la belle journée du 11 avril (î.
À. 40 h., aux Granges de Bouvil,
dans l’école bondée de monde, on
entend tour à tour des exhortations
de les pasteurs J. L-R. Trou,
iirof. Rivoir, Léger, Micol, A. Jahier,
et le récit de la guerre de la bouche de M. Henri Bert, ipii y
avait servi comme fourrier, f^es
écoliers des Clos, savamment diiigés
par M.“® C. Berlin et M, J- Massel,
entremêlent de beaux chants les paroles des orateurs. À 12 Vü, giâce
aux soins de l’infatigable M. Micol qui
a tenu à être présent maigre sa
santé éprouvée, une 30" de personnes se réuni-ssent à un banquet
fraternel dans l’école des Vrocs.
Outre M. Bert, les vétérans (le la
guerre sont représentés par barba
Pons de la Gardiole, qui porte vi-goureusement ses 82 ans. On entend
plus d’une allocution émue ou des
paroles de foi et de patriotisme torment un alliage heureux. Gardons-nous d’oublier M. Genre auquel est
due en bonne partie la réussite de
L’on descend ensuite par groupes
à Villeséche, puis aux Clos, où un
4
11(5 —
moiiesle 1j!)z:ii' a él.c àléj^aminenl
pi’ó])aré par Micnl el. ws ai.los
dévoilées. A .0 li. nouveau ro[>as dû
en eníier à laipcnéi'osilé de M. MicoL
À 8 lu le lemple se reupilil de paroissiens ipii nid.. été l'elcnus, :dans
la jonrnée, par les Iravaux pressanls
Un riouclarin.
Nous rxlnnions, lovjotirs sur ¡e
même sujet, es (¡ni suü d’une lettre ¡
qui nous est arrivée au . dernier
mornertl.
Ida Irnnpeipii revniiail de la "iiei're
de liniivil [lit, mironli'ée à Ville•sèrlie, inés-de la vieille église, par
(pn’lfpies représenliinl.s du .\^al l’élis
eL rnn rovinl ensenilile aux (lins où
le lia'/.ar avait, été .ouvh I sous la
direelion inielligenU; do M® Micol.
Vers le soir de nomhi'enx „onvives
se réuuii enl dans l’école do garçons
.cl, l’on Pidcndil pinsicnrs toasls.|iort.és |iar MM. ÍI. lîeri., .I. l). A jlugon,
• Villelrn, Genre, A. .lainer et lé.
Boniioi (|'ui remercia ponr^ le bon
accueil (|ue i’on reiçoii tnnjoui’.s à
Villescclie ef qui raconta ce. qui s’é
lait passé à Angro.gn(- le-jo.ur où
l’on faisail an Val S Mai Lin l’innocpide guerre de llouvil.
Un lion noyau de jeunes giui.s,
réunis sur le-préau du lemple, sous
la liircclion deM-i rinsl.iluleur Massel,
nous égaya p>ar ses cliants; la guerre
élairiinie et. les (dianls vcriaieiil a
propos.
A 8 lu le temple s’ouvrii ci. une
diornhreuse nsseinblée {mlondil (plaire allocnlions et |dusieurs prières.
M. le pasteur lîonuel.d’Augi cgne parla
de la liiinière (.le.iii 1, 5) (jiie nous
devons m(dtre à la [ilace d’Iionneur
■ ]'our qu’elle brille dans loii-s le.s
' raiurs dans nos Vallées cl au liiin,
' daiis noLré, champ d'Evangélisalion,
da'ns le sud de l'Ab'i(|uu au Zambèze, dans les deux Amériipjos,
parloul. eidjn où. se Ironvenl des
Vaudois.-M. le pasLçur A, Balmas
parla de celle libellé qui ne doil
pas ôiro une coiiverlure de malice,
mais une . délivrance du ])écbé el
des passions, qui nous pertnclle
de servir fidèlemenl Celui (loiil Idmoiir MOUS anVahebii ei. qui pe'd
seul nous, rcnclre vpaimeiil libres.
M, le pa.Sleiij’ llifgon explii|ua cominenl la lumière (lu chandelier vaii
dois ne peut briller avec la liberlé
désirable si les cœurs ne sonl l'ai’
cbangés el péiiélrès, jiar In vie caebéo avec .Gbr.isl en Dieu. M. le
pasl. Micol remeriîia ce-nx ipri élaieiil
venus (lu ilebors et exiiorla l’asseni"
Idée à profiler des eiiseignemenls
¡misés (laiis b»; parole de Dieu.
De lionnes ¡loigiiées de mains el
de.s remercîments anéclueiix exfU'i'
mèi'cnl lu :recoiiiiaissauce des Iréri'S
el des sœurs (le Villesécbo pour le
secours venu du debors pour b'
célébration du 50“ aiiidvbrsairo de
la guerre de lîouvil.
ÜQiie françaiSG de la moralité
De l’ai'lemeiit français a volé tout
(leriiièreraeirl, à une grande, maj()'
rilé, une loi puiiissanl do: l’emprisoimemenl de un mois à deux an«
el (rune amende (le 100 à :5.000 b'(¡uicoiuiuc « aura commis Ip délit
(l’otilrage aux bonnes mneurs ». Da
vente, '■p exliibilion, ralficbage, la
disli ibnlinii sur la, voie puldique,
¡mr.la pqsie ou aiilremeiil de toiH
olqel, (le boni livre, coiilraire aux
lionnes maeiirs ¡lourronl êire rô¡»rimées.
, Il élait ,lemps, s’écrie l-on en
France, (|u’on eût enfin les moyens
légaux, le.s armes nécaîssaires poin'
Iraqiier les « bandils de, la plume
el (lu crayon», pour punir l.esipourrisseurs (ràtitG.S; ! ,,:,i '
Celle vicloire (le du :ipùtï#!é sin'
les ex|)loileurs des imagitmiiiiinn imalades esl .due à .L’iniliativfi.qsHi; |irc)leslanlisme français et tout parti-
5
117
culièrement à lu « ligue française
tle la moralité s el à son^ orgaiie
* Relèvement f ocial » dirigé par
ie pasteur (iomte. Lé public a été
l’praiié, travaillé pendant bon nom
lire d’années, et les vaillants apôtres
d’ime si noble cause n’ont eii de
repos que lorsqu’ils ont eurm l'éussi
à faire voter la loi meuLionnée plus
Haut. Honneur au [lasleur Faliot
premier fondateur de la Ligue; honéeur à de Pressen.sé son illustre et
infatigable collaborateur; honneur
enlin au protestantisme (rançais qui
continue à être une force dans son
pays !
C’était bien aux Français.du reste
à élever la voix contre les pornogra|ibes vu (Rie le commerce d’ordures sous forme de livres immoraux est iloi'issant iin^peu partout
hélas ! mais surtout en l'rance. C est
la France qui a inondé et (jui monde
l'Püuiope de publications destinées
à Oélrir les âmes de notre jeunesse.
■ C’est cà l'école de Zola et. consorLs
que se soûl formés eu Italie aussi
latit d'écrivains dont le syle suinte la
pourrituie.
A quand la ligue « ilabenue » de
la moralité? Elle ne manquerait pas
de besogne.
]. c.
y^és! - La Russie politique s’empare
du meilleur port de la Chine el la
Russie religieuse reçoit dans son
sein 60 000 Nesloriens. Un Evêque,
un Archimandrite et Irois prêtres
vinrent en elTet d’Uroiiraiab, ville de
la Perse, soilioiter l,’honneiir_ d’êlre
admis dans le giron.de l’Eglise O.i'Uiodoxe, Celte fi'aclion de l’Eglise
chrétienne qui s'était séparée de
l’orthodoxie au 5’ siècle et qui avait
été soumise à Rome pendant quelques centaines d années lelouine
ainsi au troupeau duquel elle s’élail
séparée. Evidemment la politique de
Pierre le Grand tend à dominer, el
lentement mais sûrement jarogresse
cliaque jour davantage. Cminme les
évènements se succèdent avec une
rapidité verligiiieuse, il est bon que
les chrétiens veillent et redoublent
d’ardeur et de courage eu confessant
Christ et en Iravaülant pour l’avani cernent de son régne. C’est ce qu’on
fait en Angleterre, en Amérique et
1 c’est ce que nous devons bous pro1 poser dans nette chère patrie.
C. A. Tiu>n.
LES NEST0R1EN8 ET LE SMNT SÏNODE
'raudisque en Angleterre, bêlas,
une partie du clergé est aveuglee
au point de dépasser la gros.siere
idolâtrie de l’Eglise Romaine, tandisque les évangéliques sont consi'déi'é.s comme (les entêtés et .des
l'ehelles, la Russie comme un immense colosse, é'inhlil partout sa
puissance au point de vue p(alilique
et religieux. C’est peut être à cause
de cela que quelques évêiRies aip
glicans mendient auprès de l’Eglise
Orthodoxe riionneur d’êlre reconnus
comme dûment consacrés et hsp
Nouvelles Religieuses
M. el M.me f.oiiis Jalla ont débarqué heureusement au Cap de
Bonne Espérance le 23 mars.
— La Société des Missions de
Paris a pu, cette foi encore, terminer son année sans déficit.
Elle a reçu 733.832 fr, dont 408 589
pour l’œuvre générale, 166,483 pour
Madagascar, 130,547 pour le Zambèze.
- I.a Société Evangélique de
Erance il été fondée en 1833. Durant
ses soixante-quatre années^ d existence, elle a fait prêcher l’Evangile
dans près de 600 villes el 3.000 vil ■
lages. Elle a fondé,environ 80 écoles,
Îiâti plusieurs temples et presbytères.
Elle a créé un graïul nombre de
postes permanents qu’elle a ensuite
cédés aux diverses Eglises protes-
6
s»5
118
tantes, soit; 24 à l’Eglise réformée,
8 aux Eglises lilires, 2 aux Méllioclisles, i à l’Eglise lulhérieiiiie (le
poste de Saint-Denis). Elle a dépensé environ 7 millions 700.000
francs.
Elle vient de reconstituer son comité. Elle a actuellement à son service 32 agents, pasteurs, évangélistes
ou instituteurs ; elle entretient 19
stations, 57 annexes, 10 écoles; elle
fait visiter 370 communes,
Autriche. — A Vienne, capitale
de l’empire d’Autriche, il y a eu
dans les dix dernières années 196
protestants qui se sont faits catholiques. Par contre, 712 catholiques
se sont convertis au protestantisme.
{Eglise Chrétienne).
Angleterre. — La Société des
Traités religieux de J>ondres se prépare à célébrer son centenaire l’année prochaine. C’est, en elTet, le 9
mai 1799, que son fondateur, le Rév.
George Burdar, de Coventry, rallia
un certain nombre d’hommes, parmi
lesquels Rowland Hill et David Bogue, auteur d’un fameux'Alssai sur
l'inspiration du Nouveau-Testament,
à l’idée de répandre les ouvrages
religieux. Les amis de la Société
ont convoqué un meeting préparatoire, présidé par le Lord-Maire
de l.ondres, et au(|uel ont pris part
les per.sonnalilés les plus en vue.
La reine a écrit de sa villégiature
pour accepter le patronage de la
Société. Une dépense de 50.Ü00 livres
sterling était considérée comme nécessaire pour parer aux Irais du
centenaire: avarrt la fin de la séance,
30.000 livres étaient déjà souscrites
par tes assistants.
* (La vie nouvelle).
— On n’a pas oublié l’admirable
élan de charité qui s’est pr'oduit, au
sein de la nation anglaise, à l’occasiott de la famine qui a désolé les
Indes. La Commission financière de
la Mairie de Londres a reçu pour
cet objet, au total, une somme de
treize millions sept cent vingt'cinq
mille francsl L’organisation du Cd
mité de secour s a obtenu ce résullal
merveilletrx de ne dépenser qu’un
sou par livre sterling, pour faire
parvenir celte somme aux malheul'eux alfamés.
(Yie Nouvelle).
— La liberté a triomphé sur
l’esprit envahissant du cléticalis'
me. liOndres avait à rettouveler
jeudi pour 3 ans son school boar<^
ou commission scolaire. I.’éieclion
a tourné à l’avantage des pr-ogressistes, qui ont. 29 représentairts sur
les 55 membres dont se compose ce
corf)s. Les cléricaux de l’Eglise anglicane, unis aux prêtres romains,
voulaient élablir des écoles confessionnelles, c’est à dire enseigner
de fausses dcctrines avec l’argent
du public, au lieu de s’en tenir
simplement à la Bible et au symbôle
des apôtres. La majorité des électeurs londiniens ne tes a pas suivis,
et M. Diggle lui-même, leur chef,
est resté sur le carreau dans le
quartier de Marylebone. Nous nous
réjouissons d’une pai-eille victoire,
car elle est tout à l'avantage de I®
vérité et d’une bonne instructionHâtons-nous d’ajouter qu’elle est
due en partie aux Evangéliques de
l'Eglise anglicane qui, comme un
seul homme, ont voté avec les indépendants. Si seulement Salisbury
voulait ouvrir les yeux et rendi’C
justice à ces fi'ères qui depuis quelque temps sont traités comme des
parias 1 Que dire en effet de l’impudence catholique qui a réussi ù
Sheffietd, à Manchester et à S.l®
Hélène, à faire taire deux prêtres
corrvertis et à faire fermer les salles
où devaient se donner leurs conférences ? C’est avec raison que I®
lion d’Angleterre commence à rugi''
et qu’il ne tarder’a pas trop à fair®
entendre sa voix puissante.
Afrique du Sud. — I.e Conseil
fédéral des églises presbytérientreS
de l’Afrique du Sud s’est réuni dernièrement à Durban, dans le but
de s’entendre sur la formation d’un^
7
r
119
Eglise indépendante avec une as^®H)blée générale. Sur 53 églises,
33se monlrèient favorables à l'Union
^tles auti-es, spécialement indigènes,
se manifestèrent pas op(tosées
^^'une manière absolue. !! fut con'^enu de garder la confession de foi
3e Westminster ainsi que les règlements de l’Eglise Presbytérienne
3 Angleterre. Le Rev, John Smith
l^ut élu modérateur et la première
décision a été de faire appel aux
Eglises pour la formation d’un fonds
3e 500000 fiancs, dans le but d'organiser de nouvelles congrégations.
Chine. — On signale de toutes
parts des faits réjouissants. C’est
^'fisi que le missionnaire écossais M.
ï^oss a pu, en décembre dernier,
l^aptiser 44 indigènes de la Mands'^l'ourie, parmi lesquels 15 jeunes
S®ns d’une ville jusqu’ici réputée
absolument réfractaire à l’Evangile.
Ailleurs le missionnaire ii'landais
Eulton a baptisé 208 per.sonnes, dont
hommes. Dui'ant l’année passée,
I® missionnaire rhénan Dietricb a
baptisé 141 païens. Enfin, dans la
province de Fou-Kien, où furent
•fiassacrés, au mois d’août^ 1895,_ 9
Européens, les trois sociétés missionnaires qui sont à l’œuvre dans
*^otte contrée ont reçu jus(|u’à 20,000
demandes d’indigènes désireux de
•Recevoir le baptême. I jGl Société an ■
Blicane des missions, qui occupe 35
Ouvriers et ouvrières dans la pro^'fice, a pu à elle seule recevoir
0)000 indigènes lians l'Eglise pendant
1 année écoulée.
(Vie Nouvelle).
Sous la direction de l’archilecle
Elctz, de Zurich, on travaille apti^®ment à la restauration de la
i'oaison où naquit Zwingli, en 1484,
? A4/ildhaus. Rien ne sera changé
l’aspect de cette maison. Dans la
ohambre même où le Réformateur
‘'OÇut le jour, le plancher seul sera
''^mplacé. Sorrcabinet d’études sera
Ofué de gravures, de manu.^ciits et
^ùti'es documetils se rapportant à
^’Wingli, Les meubles et ustensiles
des autres pièces de sa demeure
.seront tous du XV“ siècle et bea,
coup .sont historiques.
(Eglise Libre).
- Les plus grandes églises du
monde sont: St-Pierre de Rome
qui contient 45,000^ personnes; le
dôme de Milati avec3T,000, St ïanl
lie Rome, 32,000; la calhédrale de
Cologne, 30,000; St-Paul de
25,000; Notre-Dame de Pans, 21 000;
lü moLivôllô cHll)6flriilG (¡G New-YOï K,
17 000 ; St-Elienue de Vienne, 12,000;
St-Marc de Vetiise, 7,000; NotreDame d’Einsiedeln, 6,500, l.ie Lahernacle de Spurgeon, à Londies,
6,000.
OBÉIR.
Obéir, c’est la condition fondamentale de toute vie chrétieumiNous ne pouvons pas régénérer nos
enfanis, mais si nous les avons formés à l’obéissance, ils auront au
fond du cœur le re.spect des choses
saintes, et la régénéralion du SaintEsprit se fera d’utie manière normale, insensible peut-être, mais assurée. Un homme qui s’est beaucoup
occupé des enfants a dit: «J’ai vu
bien des enfants intelligents, beau.\,
foi'l.s, devenir pins lard de mauvais
sujets, mais je n’ai jamais vu qu un
enfant obéissant tournât naal » . Un
autre pédagogue a dit (d’une manière un peu absolue peut-être, mais
qui ne détruit pas le fond de vérité de son assertion): «Un enfant
doit avoir appris à obéir avant sept
ans, sinon il n’y a plus rien à espérer de lui » .
INFORMATIONS.
I,a Commission électorale provinciale a
aDorouvé les listes électorales des communes de Lnserne &. Jean, Lusernette, Mas^l,
Salse, Cimbran, Faët, Bon vil, Portes, Pignerol.
— La junte provinciale a approuve la
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vente de plantes du «pio istituto parrocchiale » de Payé.
— La députation provinciale a accordé
au consorzio vétérinaire de S. Second le
sujjsido pour le triemiium 1897-99.
— Le conseil sanitaire provincial s'cst
déclaré favorable à la nomination de l’ôftieier sanita.ire de S. Second, proposé par
le conseil conopiunal.
— IjC conseil scolaire provincial a délibéré sur la demande de plusieurs eomraunos pour que les examens de «proscioglimento » se fassent en mai.
M. Jean Jacques Tron a été nommé
Juge de paix à Salse, et M. ■ Michel Forneron à Hocheplale.
— La foire de Pignerol aura lieu les 25,
2(3 et 27 avril.
_____ L’extraction au sort pour les conscrits de 1878 se fera le 7 mai à S. Second,
le 10 à S. Jean, le 11 à la Tour, le 12 au
Terrier, le 16 à la Pérouse, le f8 à Pignerol. L’enrôlement aura lieu à Pignerol
le 15 juin pour le mandement de S. Second, le 20 pour Luserne S. Jean, le 21
pour la Tour, le 22 pour le Perrier, le 24
pour Pérouse, le 28 pour Pignerol.
— Les militaires en congé des classes
suivantes seront rappelés sous les armes:
le 16 juillet pour 30 jours, l“ catég. 1871
d’artillerie de montagne; le 25 juillet pour
30 jours l" catég. 1866 et 1871 des alpins;
le 1 août pour jours i^ catég. 1871 et
1872 d’ai-tillerie de place; le 2l août pour.
25 jours le catég. 1866 et 1867 d’infanterie
et bersaoUeri des districts de Pignerol,
Turin etc; 1« catég. 1866, 67 et 68 mineurs
du génie des dits districts; le 26 août pour
20 jours le catég. )871 grenadiers, infanterie, bersaglieri, sanità et sussistenza,
sapeurs et mineurs du génie; le 1 octobre
pour 20 joiii's 10 catég. 1862 alpins; le 10
octobre pour 20 jours lo catég. 1871 artillerie de campagne et h cheval, sauf le
treno.
— Los grandes manœuvres auront lieu
en Piémont du 1 au 12 septembre, avec
la participation des coi'ps d’armée 1 et II
Iteviie Poliliqiie
que Giolitti, Sonnino et Baccelli se seraient
accordés provisoirement pour renverser I®.
ministère, déjà fort ébranlé sur se.s bases-,
Mais en politique ou ne peut jamais rie''
affirmer que lorsque les faits sont accorP'
plis.
Il ne SC passe presque pas de seniaipe.
sans qu'une noiivolLe commémoration p"',
triotique né .soit signalée. Le 11 c. les autorités civiles et militaires de la plupar*'
des provinces de la Vénétie, un grand nono'
bre de sociétés et une foule imraenée ,s®.
sont donné rendez-vous à Montebcllo pour
y commémorer le glorieux combat du o
avril 1848.
La solennelle inauguration de l’ExpositiPU
nationale do Turin aura lieu immanqua'
bleraent le l®r mai avec l’intervention de,
LL. MM, et de la famille royale.
C’est à peine si nous osons^ mentionne'’
encore le conflit Hispano-Américain : nous
ne relevons que des contradictions da'^s,
les journaux les mieux informés. L’arbJ7
trage du Pape en tous cas- n’a pas ete
accepte par les Etats-Unis et on n’en pari®
plus. Ce qui commence à être clair aussi
c'est que, malgré .ses fanfaronnades, l’LS"
pagne veut éviter la guerre; et comW®
gage de ses intentions pacifiques elle, “
accordé l'armistice aux insurgés cubains
et elle s’offre de soumettre la qiiestiou.
du Maine à des experts désignés par
puissances maritimes. Aux Etats-Unis l’O'
pinion publique continue à être fort sU'
rexcitee et personne ne saurait piévoif
pour le quart d'heure quelle sera l’issue
pour ie quar
du conflit.
L'annullation du procès Zola en amener^
lin second qui aura lieu aux Assises d®
Versailles le 23 niai.
INCENDIE DE COLONIA VALDENSE
(4."'“ li.sle).
A. !.. 20 — J. .1. Malan, piol’.
s
r
La Chambre reprend aujourd’hui scp
séances. Elle est appelée à se prononce
d’abord sur la question de l’impôt su
les bâtis.ses que le ministère actuel vou
drait réformer, c’e.st à dire... augmenter
L’opposition profitera de la circonstance
pour rompre une laiioo contre le Gouvernement. On l’affirme du moins et il parait
AVIS
On ctierche, [lour riiôjiilal
Pornarcl, une bonne enisiiiièi e cob'
naissant sa [larlie, forte el clouée d®
Itoniie voionlé pour le travail. :
S’adresser ou directement à l’li(^'
pilai du l’ornarel ou à celui de
Tour.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpin®'
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