1
'ff- :.T';‘
Année XXXIX.
2é Février 1904.
N. 9.
à
L’ÉCHO DES VALLÉES
F'AHíAISíSA.ÍV'r CHAQXJR VKIVüKKOI
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (PMI. IV, 8).
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SOMMAIRE ;
grand blasphème — La guerre
tn8aO"japohaise prélude de la conflu'T gratioQ Européenne — Echos de la
presse — Lettre d’Amérique — Cbro■^"nique Unioniste — Agriculteurs et
. .bergers protégez les oiseaux — Chro' joique — Nouvelles et faits divers —
' ^ JPour le lit William Meille — Revue
Politique.
Le plus grand blasphème
'-A*;
L’antiquité païenne avait des dieux
de toute.s qualités. Le voleur qui s’apprêtait à s’ emparer du bien d’autrui
C*' invoquait son dieu pour la bonne reusi ■ site de son entrepri.se, tout comme le
marchand qui se préparait à traverser
^ la mer pour charger son navire de
marchandises étrangère.s.. Il y avait
^des dieux pour toutes les professions,
pour tous les goûts et toutes les pasî sions.
Aujourd’ hui on regarderait comme
un indigne blasphémateur quelqu’un qui,
voulant commettre une mauvaise action,
. assouvir une basse passion, perpétrer
un crime, invoquerait le nom de Dieu,
ou qui, le fait accompli, remercierait
Dieu du succès. Il en est ain.si quand
' s’agit d’individus. ^
, A-Contre, on trouve tout nat'jli 1
. le nom de Dieu soit invoque et
. >}faveur de ce grand crime qu’ est la
guerre, et qu’ un peuple qui envoie
des millions d’hommes armés contre un
autre peuple pour le détruire, célébré,
d’une extrémité à l’autre du pays, et
I daiis tous les temples, à quelque forme
de culte qu’ ils soient consacrés, des
Services de supplications pour invoquer
i fe secours de Dieu en faveur de ses
ûrmes et leur assurer la victoire. Et
quand la violence et la rase, le plus
souvent aidées de la mauvaise foi, ont
triomphé de toute résistance, ce sont
pwtout des hymnes d’actions de grâces
qui retentissent, des tedeums que l’on
Untonne, des prières que l’on prononce
en public et en particulier, pour louer
Dieu des grandes choses qu’il a faites
au moment même où la diplomatie
s^occupe à couronner l’œuvre et cherche
les moyens de tirer le plus grand profit
de la victoire en abaissant le plus possible le vaincu pour qu’ il se passe le
plus longtemps possible avant qu’ il
puisse relever la tête et peut-être songer
à prendre sa revanche.
Cela parait tout naturel, disons-nous.
Plus que cela : on loue la piété de
Ceux qui reconnaissent ainsi « les bienÿ feits de Dieu I» et « lui en attribuent
la gloire ».
Or, à vouloir l’appeler par son nom,
c’est là le blasphème des blasphèmes.
C’est tout simplement vouloir rendre
Dieu complice des passions les plus
mauvaises, des plus grands crimes des
hommes, et rien ne montre mieux combien nos esprit sont encore imbus d’idées païennes et combien notre idéal
moral est encore peu élevé quand il
s’agit non plus d’individus mais de
collectivités.
Non, ce ne sont pas de telles prières
qui peuvent être agréables à Dieu. La
seule cho.se que nous puissions raisonnablement lui demander au .sujet de la
guerre, c’est qu’ il 1’ empêche de pro duire tous les fruits amers qu’elle porte
naturellement, et que de cette calamité
des calamités, de cette manifestation
suprême de l’esprit du mal, il fasse
naître quelque bien ; que surtout il
ramène la paix et inspire des sentiments
de justice à ceux qui gouvernent les
peuples. Voilà la prière qui doit être
dans le cœur de tout chrétien. Toute
invocation par laquelle les individus
ou les peuples voudraient mettre Dieu
au service de leurs passions et de leur
égoïsme n’est que blasphème et hypocrisie.
LA GUERRE RUSSO-JAPONAISE
prélude de la conflagration Europeeuuc
Néilibreux sont les croyants qui, à
4g, yi»B de la guerre Russo-Japonaise,
et des graves questions politiques et
sociales qui partout occupent l’esprit
des penseurs, craignent que nous ne
soyons pas trè.s éloignés d’une guen-e
générale. Avec les terribles instruments
de destruction que possèdent les gouvernements, et la quantité considérable
de soldats que chaque nation peut mettre sur pied, tous peuvent comprendre
qu’une guerre générale serait la plus
grande et la plus effroyable des calamités.
Dimanche dernier le prof. Caïsson a
donné à une société catholique une
conférence sur le sujet indiqué à la tête
de cet article. Occupé ailleurs, je n'ai
pas pu me rendre à l’adresse indiquée
dans les journaux. Mais l’annonce d’une
conférence sur un tel sujet m’a vivement rappelé les paroles du 4i.e verset du chap. 13 des Actes: «Voyez
hommes dédaigneux, soyez étonnés et
disparaissez, (la version anglai.se dit
périssez), car je vais faire en nos jours
une œuvre que vous ne croiriez pas
si on vous la racontait ». Ces paroles
que l’apôtre cite d’après, Habacuc 115
étaient un avertissement miséricordieux,
mais sans résultat, au peuple d'Israël
incrédule, annonçant la prochaine des
truction de Jérusalem par les Chaldéens
et la captivité de Babylone. La destruction de Jérusalem et la dispersion
du peuple Juif fut clairement prédite
par le Seigneur Jésus, lorsqu’en pleurant il s’écria: «Oh si toi aussi, au moins
en ce jour qui t’est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta
paix ! Il viendra sur toi des jours... où
tes ennemis te détruiront, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce
que tu n’as pas connu le temps où tu
as été visitée ». C’est aussi ce que St.
Paul dit aux Juifs d’Antioche de Pisidie, en citant les paroles du prophète
Habacuc, qui .selon lui, s’appliquaient
non seulement à la destruction de la
sainte ville par les Chaldéens, mais ausssi
à une 2.de destruction par les troupes
romaines.
! ,e même apôtre écrit aux Thessaloniciens que « le jour du Seigneur vien» dra comme un voleur pendant la nuit
» et quand les hommes diront paix et
» sûreté, alors une ruine soudaine les
» surprendra, comme les douleurs de
» l’enfantement surprennent la femme
» enceinte, et ils n’échapperont point ».
Ces temps passés la guerre semblait
impossible. Toutes les alliances des chefs
de peuple et des gouvernements étaient
faites pour assurer la paix, et voici la
guerre. Aucun peuple ni gouvernement
ne ..veut la guerre générale, qui serait
la ruine de tous, et cependant la moindre étincelle peut allumer le plus violent incendie. Les chrétiens n’ont qu’à
veiller et prier, avec pleine confiance
en celui qui règne au ciel et sur la
terre.
J.-D. TURIN, J«', ém.
Echos de la presse
Du Relèvement social :
Le tirage au sort.
Une réforme qu’il serait facile d’opérer et contre laquelle personne ne
protesterait serait la suppression du tirage au sort, formalité qui ne sert plus
à rien, sauf à vider la poche des conscrits dans le tiroir des tenanciers de
mastroquet et à engendrer des rixes
et quelquefois même des crimes.
Il serait intéressant de connaître le
le nombre de procès-verbaux dresses
par la police le jour du tirage au sort
et les quatre ou cinq dimanches qui
précèdent cette cérémonie parfaitement
inutile, bien que ces jours-là la police
se montre plus que bienveillante. J’ai
été moi-même témoin des scènes écœurantes devant lesquelles les agents passaient sans souffler mot. La consigne,
en effet, est de fermer le yeux en pareille circonstance, sous pretexte qu’on
ne tire au sort qu’une fois dans sa vde.
Les journaux, en France, sont remplis de faits divers qui attestent que
les époques du tirage au sort et de la
révision sont des époques où la bête
humaine est démuselée.
Les journaux de Belgique ont signalé
egalement plusieurs scènes sanglantes
et mortelles à l’occasion du tirage au
sort chez nos voisins. ...............
On pourrait remplir plusieurs colonnes de journaux en racontant les délits et les crimes occasionnés par le
tirage au sort. Sans compter que nos
jeunes gens se promènent, ces jourslà, dans nos villes en état d’ébriété
complète, chantent des refrains obscènes et visitent toutes les maisons interlopes de l’endroit. Quel spectacle
répugnant que celui que nous offrent
ces pauvres garçons victimes des préjugés les plus stupides ! Il sont convaincus qu’il seraient perdus de réputation si à cette occasion, ils ne restaient pas trois ou quatre jours saoûls
sans désemparer.
Le jour donc où le ministre de la
guerre supprimera le tirage au sort, il
rendra un service signalé à la cause
de la moralité et de la dignité.
lETTBE BAHÊBI9OE
Colonia Valdense, 20 janvier 1904.
La guerre civile, la hideuse guerre
civile est de nouveau là. Elle s’annonce
mal ; l’excitation des partis, le désir
d’en finir la rendront sans doute très
sanglante. J’espère qu’elle sera de courte
durée. Elle aura néanmoins des conséquences désastreuses.
Sans avoir de données officielles, je
pense qu’à l’heure présente il y a plus
de 50.000 hommes en armes : 30.000
aux ordres du Gouvernement, 15.000
du côté de la révolution, et 5.000 cachés dans les bois épais (montes) qui
bordent les rivières, ou errants entre
les collines rocheuses et escarpées (sierras) qui abondent au nord et à l’est
de la République, et offrent des abris
à peu près sûrs. A cela il faut ajouter
les centaines et les milliers qui se sont
échappés au Brésil ou dans l’Argentine
afin d’éviter toute participation dans
cette guerre* fratricide.
Les causes immédiates de cet épouvantable désastre..., on les ignore. Un
malaise général se faisait sentir depuis
longtemps. Tout à coup, sans alerte
préalable, le Gouvernement prit des
mesures extrêmes, l’autorité civile fut
remplacée par le commandement militaire dans tous les départements, l’ordre fut donné de dissoudre les groupes,
des armes et des soldats furent envoyés
à tous les points du territoire et les
levées commencèrent. D’un autre côté.
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2
les révolutionnaires s’échappaient par
petites bandes, à travers le eampo, se
réunissant ensuite par troupes, pour se
concentrer dans le département de
Cerro-Largo, limitrophe du Brésil, où
ils forment une armée. Et le sang a
coulé. Les morts et les blessés se comptent par centaines.
La censure fait taire la presse. Quelques journaux ont été supprimés. Les
employés du télégraphe doivent être
à leur poste*, jour et nuit. Ainsi que
ceux des postes et des chemins de fer,
ils ont l’ordre formel de ne demander,
ni de communiquer aucune nouvelle.
On ne voyage qu’avec un sauf-conduit.
Les rares voyageurs qui arrivent à la
capitale doivent s’éclipser sans rien
dire à personne, à supposer qu’ils sachent ou aient vu quelque chose. Mais
personne ne sait rien. C’est l’ignorance,
le mutisme, le silence absolus.
Jusqu’ici notre colonie n’a guère souffert. L’on a réquisitionné quelques chevaux, la levée a pris quelques individus,
la plupart volontaires, tapageurs, ou
mêlés aux partis. Les autres ont été
laissés chez eux, mais tous craignent
d’un moment à l’autre des surprises
désagréables.
La guerre ne pourra sans doute se
terminer que par la soumission complète ou l’écrasement de l’un des deux
partis qui se di-sputent le pouvoir. Dans
ces dernières années ils s’étaient plus
ou moins divisé le pays, ayant chacun
leurs départements, leurs députés, leurs
sénateurs, leur armée avec armes et
munitions : celles du Gouvernement
dans les arsenaux et celles du parti
contraire éparses et cachées dans la
campagne. L’on faisait, ou l’on tâchait
de faire ménage ensemble, non sans
tiraillements, ni sans dispute. La guerre
latente a été déclarée. Tous la déplorent, même ceux-là qui par leurs manifestations et leurs bravades l’ont provoquée; tous en souffrent même ceux
qui ont fait de réels efforts pour l’empêcher, et ils sont en grand nombre.
Dès les premiers jours, il y eut combat a trente lieues d’ici. Les révolu^
tionnaires descendaient vers notre colonie, le Gouvernement avait réuni des
forces pour les recevoir. Les exigences
pénibles de la situation, nous poussèrent M. L. Jourdan et moi à faire les
premières démarches pour organiser
une croix-rouge. Mon compagnon, en
sa qualité d’employé du Gouvernement,
dut bientôt me laisser seul. Il a été
relativement facile d’obtenir le concours
d’un grand nombre de personnes. Nous
disposons à l’heure qu’il est de dix
chars-voitures servant d’ ambulances,
chacun avec matelas, draps, batterie
de cuisine, d’un char à provisions et
remedes, et d’une voiture pour les médecins et leurs instruments. Notre personnel se compose de 40 hommes, tous
munis d’un sauf-conduit du Commandant Militaire du Département qui se
trouve être un ancien ami. Notre corps
médical est formé par les docteurs J. P.
Davyt et Ruperto Borrâs et du pharmacien Auguste Revel, *tous anciens
éleves de notre Lycée, maintenant établis au Rosario, et déjà très appréciés.
Dans une demi douzaine de leçons, nos
infirmiers ont reçu les premières notions de soins à donner aux blessés et
l’instruction continue, donnée alternativement par nos deux médecins.
Sans renoncer à l’action spontanée,
nous nous sommes mis à la disposition
du Commandant Militaire du Département et du Comité Central de secours
institué par décret à Montevideo. Le
Dr. Figari, qui en est le Président, nous
félicite, dans un^ télégramme, pour la
rapidité, l’efficacité et la méthode des
dispositions prises ; il promet de nous
envoyer des antiseptiques et nous avertit de nous tenir prêts à prendre le
train qui nous transporterait là où le
besoin nous réclamerait.
Jusqu’à présènt, nous n’avons rien
eu à faire. Notre char ambulance N. 4
a fait uii voyage d’une quinzaine de
lieues par la pluie et la boue pour aller
recueillir des malades, laissés en arrière
lors du départ d’une troupe, mais il en
est revenu sans avoir rien trouvé. Les
malades avaient jugé à propos de déguerpir sans attendre du secours.
Il y a bien dans le pays une croixrouge avec de nombreuses ramifications.
Elle envoie des albums de photographies au pape, fait dire des messes,
nomme des porte-drapeaux, emploie son
énergie à éviter que d’autres sociétés
se servent des mêmes enseignes, elle a
des ambulances luxueuses, etc... Il paraît que les comités de dames qui la
dirigent sont à la dévotion du clergé,
et j’ai entendu dire qu’elle a plus que
de la sympathies pour l’un des partisan
lutte. Ce qu’il y a de certain c’est que
le Gouvernement semble en ignorer
l’existence et qu’il a établi par décret
un Comité, neutre dans la lutte, pour
organiser ou surveiller les expéiiitions
de secours.
Mon fils Maximo a fait partie de l’une
d’elles. I.e théâtre de la lutte qui s’est
étendu à des dizaines de lieues offre
l’image d’une complète désolation. Les
médecins et leurs aides ont dû arranger
le chemin de fer et relever une machine renversée pour continuer leur
route. Il a aidé à soigner et à recueillir une centaine de blessés ; il y avait
autant de morts. Ce n’était qu’une escarmouche d’avant-garde. Il n’y a pas
encore eu de combat en règle. Je suis
heureux qu’il puisse bander des blessures au lieu d’être obligé, comme tant
d’autres de ses concitoyens, d’en faire.
Grâces à Dieu, nous jouissons d’une
bonne .santé. Les circonstances ne,.&0J^,
guère favorables à la gaîté, mais nous
aurions tort de nous plaindre. v.
D. Armand-Ugon.
Chronique Unioniste
En instituant cette rubrique au mois
de Décembre dernier nous espérions
que les nouvelles des Unions des Vallées
seraient venues en grand nombre ])our
l’alimenter. Est-il possible qu’il n’y ait
rien de nouveau, rien d’intéres.sant,
rien d’encourageant dans le champ des
Unions qui vaille la peine d’être communiqué? Nous trouvons bien de temps
en temps, dans telle ou telle correspondance, une indication très sommaire
sur l’œuvre des unions, mais c’est tout.
En lisant l’autre jour dans l’Echo, la
nouvelle que parmi les Unions vaudoises de l’Amérique du Sud, une
section de la Croix Blanche avait trouvé
de nombreux adhérents, je me suis
demandé .si le sujet de la pureté, n’a
jamais été abordé dans nos Unions des
Vallées.
Je mets à la disposition des présidai,ts
d’Unions qui m’en feront la demande
quelques feuilles traitant ce sujet, et
quelques cartes d’engagement.
Mais à côté des questions morales,
il y a d’autres sujets auxquels les
Unions devraient s’intéresser; la lutte
contre l’alcoolisme, contre le blasphème,
contre le jeu, contre la guerre, contre
l’ignorance, etc.. Que font elles,? C’est
ce que la Chronique devrait npns apprendre.
L’intéressant compte-rendu de M.
Falchi sur le Congrès des étudiants
n’aura pas manqué d’attirer l’attention
des Unionistes vaudois. C’est un mou5;,vement spécial et des plus importants
qui s’organise : mais ce n’est pas moins'
une branche de l’œuvre unioniste, proprement dite, et nous sommes heureux
que le Congrès l’ait reconnu et affirmé,
car on est en général trop porté, dans
notre pays, a subdiviser les œuvres,
plutôt que de concentrer les efforts. Les
Unions attendent beaucoup des étudiants, et ceux ci recevront leur part
de bénédiction dans le travail unioniste.
Pour terminer permettez-moi de remercier l’Union de Marseille, qui cette
année encore a voulu réunir à l’occasion
du 17 février la jeunesse vaudoise de
cette grande ville.
« Malgré une pluie déluvienne, qui
« arrête tout à Marseille, notre local
«était bondé, écrit M. Geisendorf, et
«le programme s’est déroulé avec le
« plus vif entrain.
« Les projections lumineuses dues à
« la complaisance de M. H. Peyrot
« de Turin ont excité un véritable en« thousiasme : je n’ avais pas besoin
« de les expliquer, les commentaires
« partaient tout seuls. Et nous allons
« désormais nous réunir une fois par
« mois le 3.e Dimanche à 3 h. —
« Vraiment l’œuvre commence à prendre
« pied ».
Que les Unions des Vallées en prennent note, et que l’adresse de l’Union
de Marseille 114 Hue de Home,, soit remise
à chaque jeune homme partant pour
la France,
Et je termine en demandant aux
Unions de bien vouloir se prononcer
sur la date de la prochaine Conférence
de groupe. Pourrions-nous nous trouver
au Villar le Lundi de Pâques ? Réponses
à MM. Falchi (Torre Pellice), Balme,
(Pomaret) ou à_ votre bien dévoué
:K-mtAUX». J^ugénie^r (Novare).
Nous sommes invités à rappeler à
nos lecteuis qu il y a a Londres, Exeter
Hall, Salle 16, Strund, W. C.
Chrétienne de Jeunes Gens de langue,; frunT
çaise. _
« Notre grande difficulté» écrit le
Secrétaire général M. J. A. Sauvain,
« est précisément de découvrir, dans
cette immense ville qu’est Londres, les
jeunes gens parlant notre langue.... Nous
désirons que, de plus en plus, notre
association serve à aider les jeunes
gens isolés dans les nombreuses tentations auxquelles ils sont exposés.... »
Priere à nos lecteurs de prendre note
de 1 adresse ci-dessus et de signaler à
l’Association les jeunes gens de leur
connaissance qui se trouvent à Londres
ou se proposent de s’y rendre.
Agi iculteui s et bergers
protégez les oiseaux
L on croit volontiers que les oiseaux
nui.sent aux moissons et à d’autres cultures. La plupart sont cependant innocents de ce crime, ou du moins ils
payent à usure le blé qu’ils dévorent
par les services qu’ils rendent. «Tu
n’emmuselleras point le bœuf qui foule
le grain ».
Les COI beaux et corneilles ne descendent dans les régions habitées que lors
■s., .
.‘qu’il n’y a plus de récolte sur ■■
Par contre, il faut les voir, à trav
les prairies alpestres, chasser aetîtf
ment les insectes et surtout les sau
relies au grand avantage des troupea
Le guano de corneille, que l’on®
trouve en montagne, est surtout c6
posé de carapaces de sauterelles et
débris de hélix alpina, espèce d’escafi
qui vit entre 1800 et 2700 mètres d’
titude.
Les chouettes et hiboux, qui se nb
rissent presqu’exclusivement de .-r
et de mulots, sont aussi trop considéh
à tort, comme nuisibles.
La proscription a même parfois à
teint les aimables alouettes, peut-ê|
parce qu’elles nichent parmi les çér
aies. Il y „a peu, une prime ayaifill
offerte, dans un départmnent frança
pour leur destruction. Un ornithologis
fit alors acheter au marché quelqui
centaines d’alouettes dont il vida îé
estomacs, et il y trouva un total d’ûsl
douzaine de grains de blé.
On a trouvé dans l’estomac 'd'’uj
coucou, tué à 10 heures du matin,' 1
têtes de 210 chenilles, et il a été cal
cule que des coucous ont mangé,’dan
un bois de pins de 10 hectares, ig2.ôo<
chenilles par jour, de la liparis nionack^
C IT 11 O M (j L ^
La Tour. Grâce à la munificenc
d’un groupe d’amis éco,ssais, à la t|,
desquels se trouve Madame Ford, adm|
rateurs du regretté M. William
la précieuse collection de plus de quati
cents livres et manuscrits concernait
1 histoire vaudoise, que ce dernier, avai
amassée à grands frais, vient d’-ê
donnée à la Société d’Histoire va
doise avec le meuble élégant qui i
contient; et cela en mémoire de luiv;
Voici les noms des donateurs
Dr. J. A. Campbell ofStracathro L. 25
Mrs W. J. Ford
Lord and Lady. Overtoun
Sir John Usher, Bart.
Mr. and Mrs Oliver Riddell
Mrs Fleming
« A Friend »
Dr A. H. F- Barbour
Mis R. T. Middletqn
. Mrs Nairn
Mr and Mrs R. W. IVallace
Mr John Somerville
The Misses Cook
C. J. Guthrie, K. C., and Mrs
Guthrie
Miss Guthrie
J. F. Cathcart
Mr and Mrs J. Hos.sel Ilenderson
20. _
10.
10.
10.
5-1
5v;
3" Z.
2 . .
2.
I.
I.
I., .J
I. ,i
Total L. St. 100. I
Société de Crédit Mutuel.
Dans .sa seance extraordinaire d
mardi elle a élu M. Ed. Jourdan caissit
en remplacement de M. Bapt. Peyrot di
missionnaire. Elle a modifié en outr
1 art. 6 de son règlement, de manièr
que les nouveaux membres qui vieti
dront en foule grossir nos rang, n’aü
ront plus a verser que 10 frs. au lieti de2<
qu on exigeait jusqu’ici. Nous prion
nos lecteurs de la Tour de prendre bori
ne note de cette importante modifica
tion destinee à faciliter l’entrée dan
notre société à toutes les personnes
que les 25 frs. à verser au début sem
blaient éloigner de nous. S’adresser
pour de plus amples renseignement
aux membres du comité soussignés.
J. COÏSSON prés.,
B. Goss V. prés.,
E. Eynard secrét.,
Ed. Jourdan caissier. -■
3
■r-i
U
, ". ': , . ^ --/' V? :' 1,:'."'Vi.c'ii', '
■::A; ;-!?'?'■■■
; - V
t'iice. Dimanche soir 28 cbiii^ï/ â 8 heures, à la Maison vaudoile pasteur Giampiccoli donnera
conférence uvee 'projections lumineuses,
iiy^ilg-S’ujet très discuté ces temps-ci':
'■ÿ^l iind Bibel (Babel et la Bible).
. L’entrée sera libre, mais les assistants
voûdipnt bien offrir une contribution
volontaire pour payer une partie“’des
frais occasionnés par l’achat de la ma#K)Eie et des vues.
,i "Saint Jean. — Au dîner du 17 Fé'^ér^ les convives décidèrent par accîaaiation d’envoyer séance tenante une
'dépêche au Roi ; et Sa Majesté y fit
jfépondre par le télégramme suivant:
Pastore Gay
j Lnsenia S. Giovaujii.
-" S. M. il Re riceveva con consueto
Jjei&volo gradimento l’omaggio che i'
fedeli Valdesi gli rinnovavano per mezzo
di V. S. nel festeggiato recente anniversario confermante efficacemente loro
antico e sempre sollecito attaccamento
alla Casa Savoia. 11 nostro Sovrano
àlU S. V. ed a quanti Ella
rappresentava cordiali ringraziamenti.
Il Ministro
. . E. Ponzio Vaglia
„P.errier jllaiieille. Notre i7 Février
ne s’est pas trop ressenti du mauvais
temps. Malgré la neige qui recouvrait
les routes quand les enfants se sont
levés le ccrur en fête, malgré celle qui
tombait à gros flocons au moment du
■départ, 140 enfants, sur les 151 inscrits,
se dirigèrent courageusement vers les
deux centres de notre double paroisse,
pour se rencontrer en chemin et se
masser ensuite dans le temple'de-Maneille où ils furent bientôt entourés
.d’une foule qui occupa tous les recoins
disponibles.
~Après la lecture de la Parole de
'ÎMeu, le chant, la prière et l’alloctition
id’usage rappelant surtout que ce jour
..doit, être un jour de joie et de recon■paissance, la parole fut donnée aux
enfants qui développèrent avec un enJa-ain, une justesse d’expression et un
aplomb vraiment remarquables un programme comprenant une quinzaine de
récitations, et de dialogues alternés avec
des, chants bien préparés et bien exéCtités, grâce à l’aide d’une 40.ne de
chanteurs et de chanteuses qui ont
|oÿeusement secondé les efforts de nos
deux maîtres d’école paroissiaux qui
se sont vraiment donné beaucoup de
peine.
La fête des etifants une fois terminée
par la réfection traditionnelle, une 70.ne
de convives se réunirent autour des
tables dressées dans les deux écoles
de r endroit pour prendre part à un
banquet vraiment fraternel préparé par
une commission d’hommes de bonne
volonté qui ont droit à toute' notre
reconnaissance.
Après quelques heures d’agréables
èntretiens au cours desquels notre pensée s’est tour à tourqx)rtée sur notre
chère patrie, sur notre Souverain, §ur
notre représentant au Parlement, sur
r ancien pasteur de notre paroisse et
sur tous ceux qui travaillent pour l’instruction, l’éducation et le bien-être de
notre peuple, chacun a repris le chemin
àa retour, heureux et content de sa
belle et bonne journée. X.
/ Nice-Cannes. I-es grands souv< nirs
dq 17 février 1848 ont été évoqués, avec
taie force particulière, cette année à
Nice. Deux conférences religieuses ont
été tenues dans le Temple \audois
'dé, cetté ville, dimanche dernier, 2 cou
'rant ; elles ont été fort appréciées jiar
le nombreux public qui y a assisté, le j
matin et, le soir. — A Cannes, le même !
jour, dans l’après-midi, les Vaudois qui 1
V résident et leurs amis ont célébré :
" . \
cette fête avec l’entrain et le succès ^
traditionnels. I.e produit de la quête
a été dévolu à l’œuvre de l’Evangélisation en Italie et au Refuge CharlesAlbert. Celui de la quête du matin au
Temple Vaudois de Nice a atteint 300
francs environ et sera versé à la caisse
des pensions pour les veuves de pasteurs.
liques. Il y a de nombreux blessés
parmi les prosélytes protestants.
• .Uruguay. Au commencement de cette
semaine la Conférence des Eglises Vaudoises de l’Amérique du Sud a dû se
réunir à Lavalle. Cette. Colonie, où
réside M. le pasteur Paul Davit avait
espéré être bientôt reliée avec la voie
ferrée de Montevideo à Mercedes, par
yn service de diligence entre Lavalle
et S. Calalina. Or il se trouve que cette
ligne ne .se suffirait pas et qu’elle aurait
besoin, pour être établie, d’une subvention du Gouvernement.
La question du. vote des femmes
commence à être agitée aussi parmi
nos frères de rUruguay, et on y retrouve la même diversité d’opinions
que chez nous.
La récolte du blé est en général;
chétive cette année au Rosario, tandis
qu’elle a été bonne dans la République
Argentine, et particulièrement splendide
à Baliiu Blanca.
En 1Q03, ont été célébrés, jlans la
Colonia Vcildense 53 baptêmes; 13 enterrements et 5 mariages.
I.e czar a écrit à Alphonse de
Bourbon, le promoteur du moavem6Ut
contre le duel pour lui exprimer sa
complète approbation. Pendant ce temps
il n’a pas craint d’engager lui-même
un duel épouvantable entre la Russie
et le Japon, pour ne pas dire entre
toutes lés Puissances !
Ce n’est pas moins de cent personnes qui se sont suicidées à Monaco
dans le courant de 1903.
L’église anglicane se préoccupé, elle
aussi, de la question du "vote des
ft'Uimes. Une nombreuse assemblée,
tenue à “We-stminster, s’est trouvée una«ime, en faveur de ce souffrage. Un
évoqué présent a informé l’assemblée
que 180 doyens avaient pareillement
émis un avis favorable.
Nouïelles et faits divers
Un Comité s’est formé pour élever .
un monument à Dante Gahcicle llo
Roi, auquel avait été offerte la présidence honoraire du Comité, a accepté,
en envoyant une contribution de cinq
cents francs. Tous les mrni.stres ont
donné leur adhé.sion au projet, et.la
souscription, faite surtout dans les Abruzzes, où Rossetti était né, a déjà réjoint
la sómme de quinze milh' francs. Parmi
les adhérents on compte le Lord maire
de Londres, où Rossetti est mort.
C’est à la chaude lyrique religieuse
de Rossetti que sont dus plusieurs des
plus belles h3'mncs de notre recueil
italien pour le culte public. Une fille
de Rossetti est considérée comme un
des meilleurs poètes anglais du XIX.e
siècle.
Un nouveau Jonriial religieux vient
de se fonder au Brésil. C’est 0 Testemnnho, qui paraît deux fois par mois
à Porto Alegre et qui est l’organe de
l’Eglise Méthodiste dans l’Etat du Rio
Grande du Sud.
D’api’ès le British Weekly, une demande doit être faite à la Chart'Tcd
Company et au roi I.éoanika, le souverain des bords du Hailt ZîUuhèze,
pour obtenir des terrains à Walker’s
Drift, Nanzéla, Nkala, Nazeng, à Wankie et au Mosioathounye, pour des entreprises industrielles et aussi pour
rétablissement d’une mission anglaise.
Pendant ce temps, des ruines s’accumulent dans d’autres possessions anglaises. Un soulèvement a eu lieu dans
la Nigritie méridionale, et les insurgés ont détruit les maisons et les églises de missions protestantes et catho
Daneniark Le général Booth, de
l’Armée du Salut, a obtenu de la ville do Copenhague, pour les hommes
de sa phalange, le monopole de cirer
au coin des rues les souliers. Pendant
qui' la brosse marche, le cireur chante
des cantiques. Les recettes sont versées
à la caisse de l’Armée du Salut. C’est
ce qu’on appelle l’évangélisation par
les pieds.
(L'Evangéliste.)
Gardiol Marie (Favè)
Gardiol Daniel (Costalungia)
Gardiol Albert
Berthalot Michel (Peracoula)
Rivoir Laurent (S. B.my)
Forneron Jacques (id.)
Cardon Jean (Castlet) .
Rivoir Jacques, ancien (Milon) i
Consistoire de Prarustin 25>50
Total L. 65
10
I
0,50
I
0,50
1
2
M.lle Lydie Roman
M.lle Steinmann (Nice)
M. Peyrot, facteur (St. Jean)
M. Georges de Fernex
M. Emile Rivoir; pasteur
Total L. 12.424,05
20
2
100,
5.
POUR LE UT WILUAM MEILLE
L’Ami dè la Jeunesse.
.... . - , U'.C,
Sommaire du N. de février 190L^
Le facteur — La religion d’un Messie
de l’Amérique du Nord — La Suisse
— Le progrès—- Les trois sœurs, poé.sie
— Les parties de traîneau ■— Déboires
photographiques — Les écoliers et la
férule — Coccinelle des blés (fin) —
Crépuscule, poésie — Le piano-— L’autruche, répervier et l’aigle —¡Anciens
métiers — Humilité et grandeur —
Les petites vertus — Aspiration, poésie.
Revue Politique
Listes précédentes 12.019,05
{('ci h-dé par M. Atiguste Malan, pasta Nice):
M.me Brémond 5
M.llos Symington IO
jM.nie Malan 20
> Caffarel 5
» P. Gaufrés 2
M.lle Raze IO
M.me Ducros 5
» Savanier I
M.lle Bezner zo
M.me Bermond 5
M. et M.me Krafft 20
M.lle B. Lairolle IO
M.me Nussey lOO
]M. Th. Revel 2
Total L. 215
Voua n’avez .pas oublié, je présume,
le prograinme colossal que M. Giolitti
a exposé à l’occasion de l’ouverture de
la Chambre l’automne dernier. Il y avait
de la besogne pour plusieurs sessions.
Eh bien ! le croirait-on, à la fin de
février on commence à parler de vacances
prochaines, attendu que l’ouvrage manque!
,A qui la faute? Aux rapporteurs/des
différents budgets, paraît-il, dont les rapports ne seront prêts que d’ici à un mois.
Et les projets d’urgence, les grands
projets de tout .ordre ne pourrait-on pas
les mettre à l’ordre du jour Sen attendant
les budgets? Il semble que non, Du reste,
la grande majorité de nos représentants
en prend à son aise avec les ■vacances
et c’est à peine si on arrivé de temp«
à autre à réunir le nombrëî légal. Au
cours des dernières séances,on a cependant pu voter le projet sur là^ Basilicata,
par- 172 v. contre 38, ainsi que des prélèvements sur les fonds de réserve |K)ur
{Collecté dans la paroisse de Prarustin).
Gay Michel (Pocapaglia) 3
Gay Henri (id.) 3
Robert Henri (Bamourè) i
Forneron Daniel (Molles) 0,50
ï'orneron Michel (id.) 0,50
Godin Jean (id.) 0,50
Gay Matthieu (Sers) 2
Pasquet Catherine (id.) i
Avondet Barth, de Paul
(Colombin) 2
Griset Paul (Barina) 0,50
Bertalot Henri (id.) 0,50
Cardon Louis (Brea) 0,50
Gay P'rançois (Baravayera) 0,25
Gay Michel (id.) 0,50
Famille Pasquet (id.) i
Cardon Fanny (Barina) 0,50
Pasquet Marguerite (Piaiiot) i
Costabel Elisée (Buffes) i
Tron Pierre, inst. év. (Rostan) 2
Breuze Philippe (Verney) 0,50
Forneron Jean (Lousera) 0,50
Gönnet Madelaine (Rostan) i
Rostan diarie V.ve Constantin
(Collerey) 2
Gay Daniel, pasteur 3
Godili Jacques (Saret Navare) 0,25
Godin Michel (Goudina) 2
Gardiol François f. Fr. (Favè) i
frais imprévus, et une transaction avec
la Navigation Générale. Parihi les interpellations du lundi, nous remarquons
celle de M. Santini sur la guerre actuelle.
Le député de Rome profite de l’occasion
pour exprimer, sans sous-entepdus, toute
sa-sympathie envers le Japon iquî combat,
dit-il pour la civilisation. M. Tittoni-lui
répond en déplorant les paroles imprudentes qui viennent d’être prononcées et
en déclarant que l’Italie entretient les
meilleurs rapports avec 1’ un et 1’ autre
des belligérants. Si on avait répliqué
avec le même à propos à M. Morgari il
y a un mois, peut-être n’aurîons-nous
pas été sur le point de nous brouiller
avec la Russie pour une visite manquée.
Unè autre interpellation, faite par trois
ou quatre députés concerne le mauvais
fonctionnement du Crédit Foncier. M.
Rava reconnaît le bien fondé d’une partie
des critiques en exprimant le dessein de
modifier la loi sur cet impofïant institut
de crédit et de le surveiller beaucoup
plus sévèrement.
Les débats du procès Bettolo-Ferri
ont laissé planer bien des doutes sur
r administration de la Marine. Aussi l’enquête proje:ée est-elle maintenant désirée
tous les partis, avec cette seule
par
différence que les radicaux la voudraient
i
4
— 4 —
uniquement parlementaire, tandis que le
ministère désire qu ’ aux sénateurs et
députés qui feront partie de la commission, viennent s’ajouter quelques hommes
techniques choisis parmi les hauts employés de la Marine de Guerre.
— Nos lecteurs ne seront pas trop
déçus si nous devons avouer cette semaine encore l’impossibilité dans laquelle
nous nous trouvons de donner des nouvelles quelque peu sûres de la guerre.
Figurez-vous qu’on en est même arrivé à
démentir les premiers évènements de la
campagne qu’on tenait pour absolument
certains. L’escadre de Vladivostock n’aurait pas vu sauter trois de ses navires ;
les Russes n’auraient pas coulé un seul
vaisseau ennemi ; le bombardement de
Hakodate ne serait qu’ une légende, le
débarquement de 200.000 Japonais au
Nord de Port-Arthur, une fable. De
confirmées J1 n’y a que la première attaque de Port-Arthur et quelques escarmouches d’importance tout à fait secondaires, où la marine japonaise s’est
montrée plus entreprenante mieux outillée
mieux organisée, supérieure en un mot
à la marine russe. Il ne s’ensuit pas
nécessairement que le Japon vaincra
jusqu’au bout même sur mer. Quant aux
combats sur terre qui auront lieu dans
quelques semaines seulement, et probablement sur les rives du Yalù, il faut
attendre les premières rencontres pour
se prononcer.
Mais, pour être fort éloignée, cette
guerre n’ en a pas moins commencé à
faire sentir ses tristes effets dans notre
Europe. On arme un peu partout, même
en Suède, même dans le petit Portugal;
on veut être prêt à tout évènement. La
péninsule des Balkans s’agite encore plus
qu’à l’ordinaire ; toutes les valeurs ont
considérablement baissé, notamment à la
bourse de Paris qui donne la ton aux
autres. Une guerre entre deux seules
natious fait ainsi subir au monde entier
ses terribles conséquences. Et nous sommes à peine au commencement !
— Le tribunal arbitral de la Haye s’est
enfin prononcé sur la question du Vénézuela. Il a décidé à l’unanimité que
les trois puissances réclamantes, l’Italie,
l’Angleterre et l’Allemagne auront la
préférence sur le 30 % des droits de
douane de La Guaira et de Puerto
Cabelio. Les frais de procédure et de
tribunal seront à la charge desdites
puissances. Les Etats-Unis sont chargés
de veiller à la stricte exécution de la
sentence.
— Le Cabinet espagnol vient de demander un crédit, supplémentaire de 9
millions de pesetas pour frais de
et un”million pour la défense des
Le président du Conseil justifie
mesure en déclarant que l’Espagne garder sa neutralité dans les circonsta_
actuelles ! Singulière façon d’interprét
les mots !
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