1
Troisième Année.
%\ Se|>lembre'M 877
38;
<, s
LE TEMOIN
•Journal de VBg'liîse Bvang*élîq[ne Vandoise
Vous me serez témoins. Actes I. 8.
Paraissant chaque Vendredi
• Suimnt la vérité avec la charité. Ep. 1, la.
Prix ds x’xbonnrmbnt par an Italie L. 3 Tous lea pays ile TUnion de poate »6 Amérique .... . » 9 On s’abonne: séparé: 10 centimes. ■ Annonces; 25 centimes par ligiie. Pour 1 Inteneur chez MM. les pasteurs et les t x e s ». ^ ^ ^ 1 Les envois ti argent Sf* tout par lettre rfi- libraires de Torre Pelhce. ' » x . commandée ou par mandats sur le Pour rExtérieur au Bureau d'Administration. [ Bureau de Perosa Argentina.
Pour la Rédaction adresser ainsi: A la Direction du Témoin, Poraaretlo (Pinerolo) Italie. Poqr l’Administration adresser ainsi: A l’Administration du Témoin, Pomaretto (Pinerolo) Italie.
Somnaaii*e.
Avis imporlant. — Le synode de 1877.
— Ta voloulé soil faite sur la terre comme
au ciel. — Nouvelles religieuses. — Chronique vaudoise. — Revue politique, —
Souscriptions.
AVIS IMPORTANT
L’Administration du Témoin,
prie instamment les abonnés en
retard de lui adresser, an plutôt,
par mandat de poste sur le bureau de Perosa-Argentina ou autrement le montant de leur abonnement pour 1877.
LE SYNODE DE 1877
II.
Avant de poursuivre le compte
rendu de ses délibérations, nous
devons faire une rectification qui
n’est pas sans importajice pour la
personne plus spécialement intéressée.
Confondant les intentions, à
nous connues, de M. ArraandUgon àvec l’une des conditions
de son départ pour notre Colonie,
nous avons mentionné « la faculté
de se répatrier au bout de sept
ans, et le'vojage paye', si par
des motifs légitimes, et jugés tels
par VAdministration , il. demit
quittes' son poste * ■
Or quoique tout à fait disposé
à passer au Rosario un temps,
même beaucoup plus long, monsieur Ugon s'est réservé la faculté
de se répatrier au bout de sept
ans, sans être tenu à alléguer
des motifs.
Le § Ecole de Théologie a donné
lieu , soit lors de la lecture du
rapport du Conseil, soit à l’occasion d’une proposition présentée
plus tard, à une très vive discussion. Le règlement adopté au Synode de 1876 est taxé d’inconstitutionalité. En effet, observe-t-on
de divers côtés, taudis que nos
trois autres adrainj^ations cessent d’exister à l’oUverture de
chaque Synode et peuvent être
entièrement changées, il ri’y a, à
proprement parier, que deux naembres sur huit du Conseil de théologie qui soient soumis à une
réélection annuelle- Les trois professeurs et le membre à vie restent et les deux membres eoo offlcio,
le Modérateur et le Président du
Comité d’évangélisation, sont nommés au Synode pour^remplir cet
office principal et non comme
membres du Conseil.
A l'observation de l’un des professeurs, le seul qui ait assisté
au Synode, que même le Conseil
restreint, (consiglio ristretto), composa des trois professeurs, et auquel le règlement a conféré d’importantes attributions, n’était pas
inamovible puisque ses fonctions
cessaient à l ouverture du Synode,
l’on répond que s'il n’exerce pas
de fonctions pendant le Synode,
il les garde et les exercera Je
lendemain, sans qu’il soit possible
de l’empêcher. 11 y a échange de
titres entre les trois professeurs
qui alternent î\ la vice-présidence,
mais tous ensemble ils ne sont
pas un seul moment dépouillés de
leurs attributions. — Si la discussion n’a pas abouti à une résolution formelle, çe n’est pas que
l'assemblée n’eût le sentiment que
Je règlement pèche par quelque
côte' important, mais uniquement
parcequ’elle n’a pas su voir clairement ce qui resterait à la place
du règlement, si comme on le
proposait, il était' abrogé dans
cette disposition principale, de la
composition du Conseil et de ses
attributions.
La question est à l’étude et
nous ne doutons pas que amis et
adversaires de ce règlement ne
se munissent de toutes les armes
qu’ils pourront trouver pour le
défendre, ou pour l’abattre au
Synode prochain.
Sur la question qui, au rapport
de la Table, a pour titre: richesse
mobilière, on aurait parlé longtemps sans aboutir à aucun résultat pratique. Pour ceux de nos
lecteurs qui, n’y étant pas directement intéressés, ne se sont pas
informés de la nature de celle
question, nous dirons en deux
mots en quoi elle consiste. La
Table a été taxée soit pour l’impôt
de richesse mobilière, soit pour
celui de main-morte pour toutes
les sommes qui passent par ses
mains, — c’est-à-dire pour les
honoraires des pasteurs, professeurs, instituteurs et institutrices,
pensions d’émérites, de veuves,
de régents retraités, — qui tous
sont considérés par l’agent comme
des employés de la Table, tandis
que ce qui passe par sa caisse
est compté comme lui appartenant
et étant à sa pleine disposition.
tf
Ì
i
2
154
LÇ I^HOIN,
En vain on a représenté que 1%
Table n’a pas nq ’seuls-erap^^yé
et qu’elle nq possède ^ pi^^re
ni capitaux qî ¿entes^ non-ggs
même d’un centime, èl '^que sa
seule aJFaire est de donner à chacun des ouvriers de l’Eglise ce
qui lui revient de droit. En vain
a-l-on démontré que pour toute
la portion de l’entrée, et de beaucoup la plfls,considérable, qui pro^
vipnt de fonds placés en rente italienne, la retenue de 13,20 pour
impôt de richesse mphiliôre ^ déjà
été faite directement par íes finances et que le Receveui:,da Registrei
a perçu 4,80 pour taxe de mainmorte. On est tenté de croire que
les agents du Gouvernement posent
en fait que tous les contribuables
sont menteurs et qu’il ne.faut pas
croire un mot de ce qu’ils disent,
puisque leur but est sans exception de se soustraire à toute charge.
Or quand les intéressés, déciarent par l’organe de la Table qu’ils
veulent bien payer surjeur traitement non seulement les 13,20
pour richesse mobilière, mais aussi
4|8Û pour maiurinorte, il nous
semble que la seule chose qui restait à faire était de vérifier si en
réalité ce double impôt avait été
payé.
Que si l’op. insiste pour réclamer
autres,13,2.0 pour un second impôt
de richesse mobilière, parceque
c est par la Table que ce revenu
parvient aux ouvriers, quoique,
laj Table, ne spR en, cepif; qulun
banquier, ou, u,n .perceptenr^ nous
affi.rmons, que ceja,,ressemble fort,
à un bel , ^\\i^9^^inçarne.r(tmento,
et que si c’est, aujsi que, l’on, entend la, répaijatiop, — lesjvandois
n’an^opit pas.^ l‘®q, d’y„applaudir«
S il y ,a par ci, pa.r lá¡des hommes,
qui verraient, de bon œil les pasr,
tegrs réduits,,à la,,m,endicUé. ce.,
n’est pasjUne raison su|5;San,te .pour,.
qu’ils se, lai.ssent, dépouiller,sans,,
se jjjaiudre.
A g l’occasion du ^^mirdstires dé‘
mission^fpes et.¡du règlement duquel on avait détaché ,un article,
dès l’annéei.dernjère et, qui, a été
adópté¡, celle.pi, l’pu , a, repr.ocbé
à îa Table de ne pas, ,s’ótre-^prévalue de l’aulprité qui lui,avait;,
été,¡eonférée,;pourj règlep les,ques?,.:
lions laissées .en suspensiau der,^
niet;¡.Synode- A,, quoi, elle répond
que rarlicle voté l’aupée dernière
ne devait pa^, avoir d,’q)ffet céico%ctif. ’liais q’est pour cela, m.êîme*
^e r%rt^Q}e avait été adopte. Cbuoiqu’il.^ ep, un|%, djnppsitio», du
règlement qui vient d’être voté,
Rpcte qqe qui ne peut demeurerf
inscrit au rôle des ministres de
l’Eglise vaudpise, s’il n’est au service actif de cette Eglise, ou bien
émérite ou bien enfin muni de la
part de l’administration d.’un congé,
régulier qui ne.se prolongera, pas
an delà d’un an, si ce. n’est qu’il
aît été renouvelé. Cette disposition
comprend le MS^é a|Ussi, bien que
le., présent, et lîavenir, et la Table
n’aura désormais aucune peine à
la, ni et,ire à,, exépution.
Ea comptabilité de la Table n’a
pas donné matière à disoussion
parceque la Commission d’examen
qui n’avait eu qu’assez tard comra^uniçatiop des livres et régistres
s’est bornée ài déclarer qubls lui,
ay.ajent par.u bi.en, tenus et. dans,
un ordre satisfaisant.
Avant mAme de voter l’ordre du
jour, ordinaire exprimant la reconnaissancfi de rassemblée pour le
travail consciencieux de la Table,
U no ,p ropp sitio A régul i èrement fai te
par cinq. pjarois8,es, d’ouvrir les
séances du Synode le premier
lundi dp Septembre, à deux,heures,
de, l’api:;és¡, midi, a étéi adoptéei
à i’u,ppnimi,té- Grâce à cette modification de,j, notre constitution un
jouV) en,i,iep.(serâ gagné popr les
disoussionsi.
f A> suivrejJ.
Tii <vobnt4 soi! faite sur la ierre,
connue au ciel
11,, ne suffiiti pas., daçcepter la
volonté,de Dieq, ou de, la subir
enI. reptant,; passif; il nousi faut,
travailler à .raçpomplip nous mâme
nous même en.obéissant
à la loi ,de,[Diou.
Nous., rencontrons un obstacle^
dans, le fai.t que malbeurensement,,
nos désira sont opposés à ceux de
Dieu,,et nos volontés ,sont., autres,,
que,Ja ,sienne, NouSiVoulpas ce .quc
Dieu ne. vent. pas, et. nous ne
vouions pas,,ce que, Dieu veut. 11
a,,d9uc, lutte,.dans le/>cœnr qui r
”i^li^iWPfîfP,éto,pqn4u'it à l’,obéi.a*ii
sanoe,,du|,Cu!U,s,Qi,il,,j a luL.te,entrer
la mauvaisepvolqnté.ida j’bommo
et la bouae volonté de Dieu. Nous
trouvons eu nous la loi de la chair
qui est rébelàion contre la volonté de
Dieu. SOU)mes appelés à lutter
contre nos passions, contre nos dé^rs déréglés. Noua avons un allié
dans cette rude et noble guerre : i
c’est le Saint Esprit de Dieu qui
lutte avec nous contre nos passions.
Ne négligeons jamais de demander
le secours d’un allié si puissant
et si bon, car si nous allions le
mépriser, ou n’en point faire le
cas qu’il mérite, nous nous exposerionSi à. noU3? entendre dire :
mon Esprit ne luttera point à toujours avec les hommes, car aussi
ils ne sont que chair.
Il semble par fois qu’il coûte
cher de faire la volonté de Dieu ,
mais au fond c’est nous qui y
gagnons. Abraham par exemple
quitte son pays, sa parenté , sacrifie son fils bien aimé; mais
d'un autre côté Dieu lui donne un
pays découlant de lait et de nviel,
il lui donne une postérité plus
nombreuse que les étoiles qui
brillent dans les cieux, Isaac lui
eSit rendu, et, l’heureux père est
appelé l'ami de Dieu, le père des
croyants. Désormais bien qu'on
ne perde jamais rien à' faire la
vo,hînté,id0 Dieu . on y; gagnoi toujours beaucoup et de plusieurs.,
manières.
Les vrais disciples ne sont: pas
ceux qui se bornent à lire, à
entendre, mais bien au contraire
ce sont ceux qui font la volonté
de Dieu. Les enfants bien-airaés
sont ceux qui obéissent à leur
Père, et « l’homme selon le cœur
de Dieu • est celui qui fait toute
sa volonté ( Actes. 13, 22,)
Quels exemples frappants nous,
fournil la Parole de Dieu Voilà
Daniel qui va à la.fosse aux lions
pour faire la volonté de Dieu et il
reçoit sa- précieuse récompense.
Voilà les Apôtres et les martyrs qui
donnent leur vie pour accomplir
la volonté de> Dieui Mais Pexem':ple seul, parfait et seul ' divin
est celui qui nous est offert- par
le Rédempteur qui a ,fait toujours
et en toute chose la volonté-de
Dieu. C’était son affaires dé tous
les jours car il nous dit : « Mà
.nourritntie est quei je fasse»la- vo■ tlonténdei Celui qui. m’a»/.envoyés,
que» j’acoOfmpUsse son œuvre.
( JiiA«,; 4, ,34,-).
kiî:.
3
LS TÊlÜOlïlr
. rt.rtJ^JVAAJ^A/\yVWWVA vyW\/XiW\''v^'v
M
Mais ces exemples nous sont
donnés non pas sealfiiaient afin
que nous en, prenions connaissance. mais essentielletïi'ent afin
que nous les suivions. Disons-nous
bien que si nous marchons sur les
traces de Christ, nous sommes
chrétiens et si nous marchons
dans les sentiers du monde nous
ne sommes que des mondains qui
foulent aux pieds la volonté du
Seigneur au lieu de l’accomplir.
Il ne suffit pas, cher lecteur,
de dire chaque jour que ta volonté
soit faite, il faut demander à Dieu
la force de l’accomplir. A quoi
servirait-il de dire tons les jours
ta volonté soit faite, puis dé travailler tous les jours à faire celle
du diable*^ Cela ne ferait qu’aggraver notre condamnation'.
Le Seigneur nous indique dans
’ les C'ieux môme des modèles qui
sont placés devant nous pour nous
pousser à faire sa volonté; car
il nous apprend à dire que ta volonté soit faite sur la terre; comme
«U ciel. Nous trouvonssdéjà, dans
le premier ciel, des modèles, car
nousy voyons les oiseaukdes cieux,
les vents, les nuages, les éclairs
et le tonnerre concourir, quoique
d’une manière inconsciente à l’accomplissement de la volonté de
Dieu.
Dans le second/iciel nous voyons
le soleil. la lune;, les étoiles! toas)
les astres» suivre rimpulsionvqni
leur a été donnée par le Créateur
marcher selon leur voie déterminée pour éclairer les hommes et
accomplir la volonté de Dieu. Mais
c’est surtout dans le troisième |
ciel que nous trouvons des mo- |
dèlès conscients, doués d’une.vor i
lonté libre et faisant par choix, ^
la volonté de l’ElerheÎ. Ce sont j
les anges; les chérubins, les sé- !
rafihs, lés tt'ôhes, les puissances j
et lés dfitninations. El toutes ces |
créatures invisibles obéissent au |
moindre signe et volent pour ac- '
compDr là'votônlé rteTèarCréateur. |
Ellesicbéissenl promptenient com- I
plèfeement,' et'sans discttler-l^ordte '
qu’iellôs viennent 'de' recevoir/!Oteét«|
ainsi ,- amijlecteur, queiles enfants ^
de Dieu'çdoivent obéir s’ils veu-^ (
lent devenir des anges. ( M.vro.
12, 25.)
Bénissez l’Elernel’, vous ses
anges ptiissams. en vertus, qui
faites ses commandements en obéiV
sant à la loi de sa Parole. (Ps.
103,20.)
ftouo^tte0 r0tt|tiéU£ié0
Le Journal âe Genève et la Semaine I
Reliffîmise cénsaefént une bpii'hé partie !
de leurs colonnes à rihciâent connu i
sous le nom de Conflit de* Vanclæuvres
et à l’arrêté du Consistoire y relatif.
Voici, en résumé, l’état de la question. '
Le Consisloite de Genève (il n’y en '
a qu’un pour toutes les paroisses du
Canton) avait ' préparé une adresse
pour annoncer les jeunes fédéraux,
adresse que chaque pàsteiif dèvail lire
le dimanche 2 septembre, du haut de
la chaire , au service du matin. M.
Barde père, l’un des phsleurë les pins
éminents', du parti évangélique (dans
l’Eglise nationale de Genève , prévint
la Commission eséculive du Gonsisloire
qu’il ne lirait pâ.s lè manifesté. La
Commission délégua'un autre pasteur
pour accomplir cét acte, mais à l’heure
du service et du haut de la chaire
d’où M. Barde devait prêcher. Lorsque
le délégué de la Comraissiôn exécutive
entra dans le lemplë de.Jâ paroisse de
Vandœuvres pour remplir son mandat,
i\l. Barde et une grande' partie dé
l’auditoire protestèrent contre ce qu’ils
estimaient être un [acte arbitraire et
illégal, et soiairetU du temple.
Sentant le besoin d’expliquer les
motifs de sa conduile et de justifier
son refus de donner les mains à une
acte qu’il croit illégitime, M. le pastèiir
Barde, dans une lellrq,,à ses paroissiens, comme dans celle qu’il adressa
au Journal de Genève 'et dans son
plaidoyer par devant le Consistoire,
allègue surtout deux raisons d’ordre
constitutionnel. La première, est que le
Consistoire de Genève a cessé, depuis
la loi ,de 1874, d’être un corps avec
atli’ibiilions dogmatiques et religieuses,
pour n’êlre qu’un corps purement adminisiralif, en sorte que s’il enirèéiïf
le terrain dogmatique et religlèüX , il
sort [de ses aUribulion.s offiGiellés et
que nul ecclésiastique n’est aslreinl à
lire ses publications.
La seconde raison est que la'iCommissioh exécutive n’avait aucun poù^
voir pour nommer, comme elle l’a
fait, un délégué, quoique membre du
Consistoire?, pour lire le manifeste
consistorial.
Une Commission d’enquêle fut ehargéë
de sfiriftarmer et d© Mré un rapporï;
le Gofisistoire s’esi réuni fè 14 cbufant
à 4 h. en séance ôxiraôrdinairej mais
publique, poiiv eütendré [cé ràppôft
et, à teneur du règlement, M.‘Bafdè
lui-même» pour sà défertsë.
La GorUmiission d’enquête s’est partagée en une minorifé conciliant à un'
simple avertissemetu à adresser à' Ë
Barde, et en une'majorité demandarli,
(quoique à regret, dil-ellé!) l’applîcalion du maximum de la peine que
peut prononcer le Consistoire , c’està-direV une suspension de six mois.
Après une défense calme et digne de
M. le pasteiir Bârde, qui aVant de se
retirer, remercie le Consistoire d’avoir
bien voulu l’entendre, la discussioh
générale est ouverte et se prolonge
jusqu’après huit heures. Deux membres
du Consistoire , tons les: deux jurisconsultes distingués, ofil conclu, l’uïl
avec la minorité de la Commission .A
un simple avertissement, l’anlrè' à
quelque chose de plus doux encoré
c’est-à-dire à une oèsenjaft'on à fairè
par le Consistoire au pasteur de Vandœuvres. Mais line peine si insignifiante ne faisait pas le compte'deMlmajorilé du Consistoire qui voulait, à
ce qu’il semble, {couper court avec
certaines velléités [d’indépendance au,
sein de rEgli'se nationale de la Répu-,
bü'qué. üh discours de M. le^ professeur Coügnard, vrai réquisitoire d’une
grande violence, décida peul-êlré quelqnèé' lîmidés et fii pencher la balance
du côté de l’extrême rigueur. La peine
de ta suspension pendant six mois‘de
ses fonctions pastorales a été prononcée
contre lé“ véhérable pasteur Barde ,
soiis réserve dô la ratification du Conseil
d’Etat, sur laquelle on ne parait n’avôir
aucun douté.
Si au lieu de la mentionner brièvemenl, nous avons exposé longuement
la question afin que nos lecteurs vaudois s’en puissent faire une idée exacte,
c’est parceque nous sympathisons cordialement avec tous ceux qui luttent,
et au besoin » savent souffrir pour
sauvegarder les intérêts de la liberté
chrélienne et l’honneur de la chaire
évangélique. C’est 'aussi parceque ce
fait quoique à peu-près isolé, aura,
-selon notre ferme confiance, des suites
heureuses pour l’avenir de la vraie
Eglise de . Jésiis-Ghrisi à Genève. Les
incertitudes» les délais, les compromis»!'
en apparence les mieux autorisés, ne
doivent pas durer toujours, et il est
4
456!
LE;TÍ*tOlÍÍ
V ^Tv^Wh/V w V‘w V'
temps que ceux qui aiment i le vrai
Evangile adoplenti la deviser Bel élal
de l'Eglise qui ne relève que de Dieu.
Notre, pensée s’est tout naturellerrienl i
reporlée de 32 ans en arrière et tout I
à côté de Genève, Dans le Canton de |
Vaud c’était le Conseil d’Etat qui prétendait faire des pasteurs des héranils
de ses manifestes, eide ses ordonnances ;
à Genève c’est le Consistoire.
Tyrannie pour tyrannie, nous préférerons toujours la tyrannie laïque.
L’importante question de la repiésenlalion de l’élément laïque dans la
conférence annuelle des Eglises Wesleyennes d’Angleterre a été réglée dans
celle de Bristol de la manière suivante.
A dater de4878, l’Assemblée des Eglises se composera de 240 députés ecclésiaaiiques]et|d’aulant de laïques; ces derniers devront faire partie depuis , au
moins, cinq années de la société. Baile fait de celle mesure et d’autres qui
ont été votées, l’Eglise Wesleyenne de
de la Grande-Bretagne est devenue une
Eglise essenliellemenl presbytérienne.
©hronijquc ©aubobc
M,a Touf. — Examens de icence.
Sept étudiants ont subi avec succès
letirs examens de licence lycéale qui
ont consisté, aux termes du règlement,
dans sept travaux écrits, sur rhisloire
universelle;, l’iiïsloire de la littérature
italienne., la langue latine, la langue
grecque, la philosophie et les sciences
physiques et naturelles. Les sept étudianls qui ont obtenu leur diplôme
sont: Fr. Uosian de Praly, J. Gardiol
de Praruslin, A. Juslel de La Tour,
A. Gay de Saint-Jean, Jourdan J, d"
de La Tour, Cesan de La Tour, et
Buda de Saint-Jean.
iftcDue |)oUttc|tic.
Mialte. La capitale politique de
l'Italie est encore à Slradella, mais
pour quelques jours seulement; car
Deprelis se dispose à rentrer à Rome
qui redeviendra le centre des affaires.
Du reste ies ministres continuent à
se trouver assez dispersés : ZanardelH
malade à Brescia, tel autre dans le
Napolilain. La reprise^ des travaux du
Pariemeril pourra seule les ramener
tous dans la capitale.
'»i-.«' ‘ ,ji
^ .T.
.'di. je'*' ♦ d
Wramee. — Les .élections de la
Chambre des députés sont lixées au 14
octobre, Gambetta condamné en contumace à 3 mois de prison pour offense au Président en a appelé. MacMahon continue son voyage électoral
dans le midi de la France et cherche
à gagner des partisans pour la république non républicaine.
ëÎueree^^’Oeienl. Les combats
les plus acharnés se semt succédé et
conliniienl autour de Pléwna dont le
terrain a été plusieur.'i Ibis couvert de
morts et de blessés. Les russes avaient
pris plusieurs redoutes et déjà les
journaux avaient annoncée la prise de
la place. Mais d’après les dernières
dépêchés üs ont perdu le 14 les positions prises le onze et ils attendent
l’arrivée de nouveaux renfoils pour
reprendre l’offensive. D’autres combats
meurtriers ont été livrés sur différents
points et surtout à Schipka mais sari.s
résultat définitif, ■
SOUSCRIPTION
ptmr
LIÎS COLONS VAHDOIS UO ROSARIO OHlBSTAt
M' J. P. Pons, pasteur à Venise fr. 5
» Jacques Coucourde de rencü ^ . , . . , Fio- *
M. Bonnette de Londres (or) % 50
Paroisse de S' Jean . . » 131 85 5
Cette première liste contient les noms suivants ; M' A. Gay, pasteur .... »
» Olivet J, R. . . . » 5
M"' Aymar * 2
» R. Tur-in .... » 5
M' D. Turino .... » 2
M'" P. Roy » 1
M. Roslan Etienne . . » 5
M““ veuve Gay . . . a 2
Cléonisse Besson » 0 50
Prochet Elisa » 1 .50
Cafiarel et Prochet » 5
M. Robert Pierre . . y> 0 50
M“' Malanot Annette » 1
» Voile Marthe . M 1
M. Bounus Jean . , , 1 50
Anonyme » 5
M. Malan J. Jacques » 4
M"' S. Bastia . , , . » 0 40
M. Congn ..... » 2
M- A. Voile .... » 5
Mm. a. Malan .... » 1
P.' Mus.sét . . » 0 60
tìay J. ». . , , » 3
Al. Jaila .... » 3
Un ami dès vaudois » 1
Bianchi llavid , 1
Fraehe pere . . » 1
Bellion'Pietro * i
Gay Henri . . . > 6
M“* Albarin Suselle . J» 0 50
M. Bastie j. •, , . » 1
M'“ C. Albarin néevMondon » 0 60
MM. Gay J. François » 3
Jalla Jacques . . » 1
Revel Paul . . 2
Revel Henri . . » 1
Gay Jean . . . » 1
Gay Etienne { or ) » 10
l|me (jgv Madeleine . » 2
MBe L. 0 » 2
M.M. Revel Bari. . . » O
Revel Pierre . . » 1
Coslabel Paul - » 1
Mme Bevel Raehólio . A 0 50'
» Be.ssou veuve Bastia . 9 1 60
M. Subilia Bari. . . 9 1
M“>e Besson Susotte veuve Pons » 1 .50
MM, Besson Paul . . » 4
Prasuit Jean . . i ' 3
Besson Pierre » 1
M'‘® Lina Biolley . . » 2
Mme D. Lantaret . . » 1
M. Revel Jean . . . » 3
M’ D. Lantaret . . . m 4
Mmes l.anlaret sœurs » 1
Mme Mario Te.ssor » ‘J
M.M. Toni .... » 2
Frache François » 1
Albarin D. . , J» 2
Favoni Et. . . » 0 75
Favout Paul . . J» 0 50
Tourn régent . . » 1
La paroisse de Saint-Jeau a répondu
la première avec beaucoup d'empressetnent à i’appel de la Table. Quoique les
contributions volontaires aient dépassé
pondant l'année cburanle la somme de
trois mille.s francs recueillis pour les differents be,soin.s et œuvres de la paroi.sso,
la collecte pour les vaudois de l’üraguay
a rcaeonlrè la faveur générale. Grâce à
la bonne volonté et à l’énergie des membres
du Consistoire, eu deux jours, la paroisse
a élé parcourue on divers sens et lo
nombre des souscripteurs s’est rapidement
accru. Plusieurs personnes dont les noms
figureront dans une prochaine liste ont
promis d'apporter leurs oflfrandesi. Le
pasteur de Saint-Jean s’est chargé de les
recueillir et de recevoir lés rectifications
que les personnes intéressées pourraient
faire à ia liste que nous venons de publier.
Les habitants de Saint-Jean donnent un
bon e.xemple qui sera suivi, nous l'espérons, par un nombre considérable de
vaudois.
Ernest Robert, Gérant el Administrateur^
l’igneroi, Impr. Chianlore et llascarelii