1
Soixante-onzième année
1" Novembre ISSb-XIV
N* 4»
s VALLEES
PÂBÂISSANT CHAQfl^ VÉNDSEDI
' PlilX D'ABONNEMBNTi
Italie et Colonies italiennes . . .
Birangér , . .
Plusieurs abonnements à la même adresse
P»r •»!
L. 10,» 24,. 22,
Paàr S a
6,
12,
Ob s'aAioiuiet i TorrePellkti au Bureau d’AdministrationdeI’£jrAo(Via Wigrsm, ^
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. \
L'aBON«Meiinr se pave ipAvanct.
S’miresser ; pour la Rêdaettoa, à M. le Prof. Loins Miool > TonePeUiee — pour
rAdhnMaêrpOoB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 • Torre Pellice.
Pour tontes les aBBOBccs s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le mmiéto: SO oentiiiMi -o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, jagtes, pnrég, aimables..., jhgpes de loaaiig^ ôcei4)tot voa pensées (Philipp. IV, 8).
8
LA DOMENICA DELLA RIFORMA.
La Tàvo)a ValdestB ha stabilito eho, nella
Domenica 3 Novembre, dedicata alla commemorazione deHa Riforma,' sia fatta come
nel passato una cototta a favore della Società Biblica Inviarne Tanitnontare direttamente al dott. Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma.
Ernesto Comba, moderatore.
(Mi ili I
H y a de cela bien des années, le but
die mes promenades était fréquemment le
ciraetiène. C’était un vieux chanp de re^
pos, dont ieß eyprèfii, les tüteuls et les
saules pleureurs, les lilas, les roses et lie
Berro faisaient l’ornement. Quelle paix y
régnait ! Les cimes des arbr^ æ bAneant doumnent à là brise, vous ^rlaidnti
mettant au cœur une nostalgie et un
désir de ropos et de paix,
A l’heune du crépuscule, je m’y promena® si volontiers. Alors que te soleil
dardait ses derniers rayons à travers tes
nuages empourprés, tandis que tes oiseaux
çhantatent dans les buissons leur demiei'
Èàt®âlli, quand la fraîchiiaùr du sote, descendait et que te ruisseau voisin vous
envoyait son gai murmure, comme il était
doux de rêver, assis sur te vieux banc,
laissant fuir l’heure qui ste perdait dans
l’éternité !
Les tombes s’animaient, reportant te
souvenir aüS: années éiôuteës i M les vie'ililes tombes aux pierres disjointes évo^
quaient dans les vagues souvenirs die notre enfance les- anciens disparus ; là
troènes funèbres, sous l’ombre mêlâncolique desquels roposaient tes ancêtres, que
nous ne connaissions qu’à travers tes récits du grand-père; là encore, étouffées
dans la verdure, les petites tombes des
tout jeunes qui vite, bien vite, avaient
quitté œ monde de misères. Chaque tombe
racontait une histoire différente : histoire
d’une famille, d’un clan, d’une paroisse.
Là était tout ce qui restait de nombre
d’existences vécues ipi-bas. Tous ces gens
assoupis, revivaient devant moi; avec
chacun d’eux j’avais quelque chose de
commun ; un giêcte écoulé revivait autour
de moi, tandis qu’au dehors, dans la Ane,
tout est si mort, si bousculé, si froid, si
faux. C’est pour cela que j’allais si volontiers aü cimetière.
J’y étais rarement seul. Une pétite
vieille de 85 ans, toute menue, délicate,
çourbêe et trmblante, dont le couvre-chef
fwin, à l’ancienne mode, laissait échapper
quelques mèches argentées, venait bientôt me tenir ownpagniie, quand je m’asseyais sur te banc. Parfois elle s’y trouvaiit déjà avant ntei. E3te avait deirière^
elle une vie de travaâ et de soucia Itóitenant, elfe n’avait plus besoin de grand’chose pour son entretien : un lit ixxur
étendre ses AÛeux membres, une chaise
pour se ieposer pendant la journée, et
très peu de nourriture, et ce peu elle le
recevait dé sa fille, x
Quand œtte viefflie racontait les histoires préférées du temps passé, de sa
jeunesse, c’était un vrai plaisir que de
l’eniteHdire. ' Puis, croisant d’un gesibe habituel ses mains déformées par l’arthrite,
hochant tentemeflit' la tète,r et; te reiB^d
perdu dans te lointain, elte ajoutait :
— Et moi, te bon Dieu m’a oubliée!
Et une larme soB,taire roulait de ses
yeux toujours bleus.
Eh bien ! Dieu ne l’avait pas oubliée,
mais il l’avait laissée mûrir ocHiune un
épi gonflé et précieux. ElJle ne prononçait
pas ces mots d’un ton de reproche, mais
avec une expression nostalgique bten compréhensibile. Ella aA^aât, ^ effet, dans son
cœur un espoir ferme et convaincu en la
Vie Btemelte ;
— Quel endroit triste serait te cimetière, si l’on n’y voyait pas d’aistre monument que des coLonBes tronquées, c«nme ceie qui a été élevée là-bas à la mémoire du fi'ls du ..docteur, qu!i si jeune a
été enlevé à l’affection des siens.
Et de sa main décharnée elle m’en’indiquiait la place.
— Qu’enibendez-vous par là, grand’mère ? C’est pourtant une œu^vre d’art
riemarquabte — disais-je.
— Si je n’ai pas la foi, que m’importe
d’une oeuArre d’art? Que serait notre cimetièire, si l’on n’y trouvait aucune croix ?
Je n’y voudrais pas être enterrée.
— Mais, An-aiment, quele différence y
voyez-vous ?
Se redressant autant que l’anchylose de
BBS jointoifes Je Iiîi pennettaiit et 'laissant
tomber «ür moi un regard insistant, elle
me demandait :
— Comment, monsieur, malgré les lunettes de savant que vous avez sur te
hea, A^us ne savez pas cela ?
— Que dois-je donc savoir?
— Mais regardez un peu — ajouta-telte vivement. Pourquoif restez-vous là
assis parnii toutes ces croix, si voua ne
savez pas cë qu’eUes doivent nous dire!
En vérité, quand j’étais jeune cœnme noub
je ne ïavais pas bien compris moi-même.
Mais la Vie me l’a enseigné. Cher moinsieur, je \ieux vous confier quelque chose.
■— Et, eê disant, elle se rapprochait confidentieltement de moi : — Je sais ce que
vivre veut dire ; j’ai eu im mari incrédule, qui a abusé de moi de toubee tes
façons, car il s’adonnait à te boisson. Regardez là-bas ce monument imposant !
C’est celui de l’aubergiste auquel 1 apportait tout son gain. Et rr»î, pauvre femme, j’ai dû peiner et pâtir. J’ai leu sept
enfants, mais mon mari n’a rien fait pour
eux. Comme il tes a battus, ij me battait
aussi. Mîais nous avons tout Supporté. Il
est tombé pendant la guerre de 1870.
Monsieur, croyez-vous que j’aurais pu supporter tout cela sans perdre te goût de
vivre, si je n’avais pas connu la croix et
te force qu’elte peut donner ?
Quand en avez-vous senti l’efficace
pour te première fois ?
— J’étais alors encore jeune, cher monsiertr ; nous n’avions qu’un seul enfant et
mon mari se cœnportait «icore bien. Mais
alors suTAunt cehii-ià, qui gît dans ce edn
— et eflle indiquait de son doigt déformé
ia tombe de ITaubergirte --- qui devint son
ttiidtriq. Dès tors, ce fut aeute que j’allais
à l'église. Plus mon mari devenait ®npossiWe, d’autant plus j’allais aux cultes ; je
lisais ma Bible ; je priais, jusqu’à ce que
j’ai reconnu que je n’étais pas cœnme
J’aui-ais dû être sdon te vraie accept&Hi
de la Bible. Afors je me suis dit ; « Comment veux-tu convertir ton mari, si tu
es la même qu’avant ? ». Cette pensée me
seofaà dans mon cœur, et je me suis précipitée dans ma chambre, et me jetant à
geoniiK, j’ai impteré dè IBeu la grâce de
sentir ai moi te Vérité contenue dans la
Biláí. et de m’aocorder un© force noüveilé.
Et il en fut ainsi. J’ai, donné à Dieu ma
vieflte eixiBbenae et Dieu tn’a donné te force
pour un© nouvelle Aue. Et voyez-vous, monsiëi^ oette force d’En-Haut m’a permis
de dbvenir vieille comme je suis. Et je
ne puis vraiment pas canprendre ocanles hommes peuvent aller de l’avant
saiMÎ le-Sauveur. C’est pour cela que toutes ces crcHx du cimetière me réjouissent
toqtetffs le cœur, car c’est sùf te croix
que te Sauveur a vaincu te péché et la
mqrt, et conquis pour nous la Vie Eternefie. Jie me plais au cimetière, en ce coin
de terre où Î*oft sé Sent près dû ciel et
het^Ux ett pensant àU SauvetEr Jét à Sâ
crok. ^
Alôrs, serrant mes mains dans les siennes :
Qrand’mèré, ■ je vOus remercie pour
ces bonnes paróles. Je stlis parfaitement
(l’accord avèc vous. Cb qui vói® attire. aÜ
cimetière, m’attire moi-mêmé. ’ Que Etten
béiliaae vos derníeís pas^ et soyez ^ûre
que le bon Dieu ne vôüs a pas oubliée,.
Xa chère vieîUe sembla ràjeuiffr devâjsï
nid. Lea rides \te simMsàgé Fécteîrofcâit
tfn moment, taudis qu’émüè etìé secms^ ^
mes mains dana tes stetines; teé reflets
du soleil couchant auréolaient son visage,
tandis qu’épanouie elle disaift :
- Combiien je suis heureuse que Dieu
m'ait periiàs de vivre encore cet lïiatant !
1» * ¡t¡
Ce fut la dernière fois que nous nous
rencontrâmea Peu de temps ,après, je suivais un rrsotteste eontège, qui sorteát de
■te viilite. EbuS passâmes près du banc solitaire ; te chèjre petite vieilte fut descendue dans sa tombe, tel m grain prêt à
lever au jour de te résurrection éternelte.
Tandis qpue je réfléchissais à ce que ma
vieilJe amtei m’ayait dlïtt, lors de notre dernière rencontre, te chœur chanta doucement un hymne d’adieu :
Oh ! ' ceux sont élus, comme en paix ils
{reposent
Des travaux qùHÏS ont faits en sé fondant sur
{ÏHeu.
Leurs larniës Oësseront et leurs œuvres les
[suivent
Leni- assurant la Joie au céleste séjour,
PRANCaCE.
(Trad. de l’altemand: Fuer Here^vmd Ham).
Envieux.
Souvent maint envieux s'effraieràit de
l’objet de sa oonvoilSse, si cki pouvait lui
faire sentir tes épines qui sbnt caehêœ
sous les rϑs et ^ causent le tourment
de celui qu’ü convoite.
* » 4s
HypiKrisie.
It y a des ebrêttens, qui se vantent
d’êke tels et qtd ne produisant aucun
fruits ne peumit pas s'appeler ainsi.
. ns sont cùaaao des nuages sans
pluie, qui voOant tout te ciel te rendent
obscur et swnbre, sans fructifier te. terre,
puisqu’fl ne ideat pas. De mênoe il y a
des soi-<lû»nt chrétiois qui ostentœt une
graruie sainteté, mam qui, manquant de
foi en Dteu, awt sans' amour pour te
prochain. Martin Luther.
La fêta de la Rifivint^ioD.
A cette époque de l’année toutes tes
églises protestantes rappellaiit i'évén©-^
ment qui fuit te signal de te plus grsmde
réforme que te christianismie a subie à
travers tes siècles de son existence.
Quoique l’Eglise Vaudotee ne swt pas
une église protestante dans l’acœptiœi historique du mot, étant bien antérieure à '
la Réfbrmation, nous voulions nouas imm
à nos coreligionnaiies dans là célébratimi
de ceitte date ntetnoral^ I
Nous-aAdons demandé au prof. Jean JaBai
notre competent historien, d'écrire im artiefe de circonstance, et, oraiûne toujours
ij avaiit népondu jÆrmativiKnent ; mais
voilà qu’une très gmve maladie l’a arrêté
dans son travail, et au momenlt où nous
écrivons ces lign^ Ü se débat entre la
vlfe et la mewt.
Nous n’avons pas te temps d’écrire, en
dernière heure, un artid© sur un sujet
Si important, mais nous mettrons en relief
la valeur de te Réformation en reproduisant qAielques 'lignes d’Alexandre Vinet :
« La Réfonttiatit»!, qm pouvait n’être
que négatÎA?e, se fit positivé ; la Réforma^
xtion, qui pouvait n’êtfere que liberté, se
fit reigïMi. Ou plutôt oe fut son premier
but, sort premiter caractère, et sa' gloire
fut de résigfem- -à toutes lés terstiatiens qui .
! attirai«At hors de sa voie. H y eut, aU
16« siède, deux sortes de réformateuïS t
li¿ iHia, ménageant plus ou moins te forme, c’eSt-à-diro le catholicisme, mais, à
l’abri de cette forme qui tes reSouAnrait,
rongeant sourdement te fond, c’est-à-dire
le christiantenoe ; tes autres, résolus de
sauver te fond aux d^jem de la forme,
sous laquelle, privé d’air et de lumière,
il pourtissidt de jour en joir. La guerre
n’est pas moins, elle est bten ^us entre
oès deux ,,^espêces de réformateurs, qu'entre tes réfomteteurs proprement dits et
tes dMenseurs de la hiérarchie. En un
mot, la Réforme a été te salut du christianisme; sans èlte, le catholicisme non
Séulem^t ne serait pdint ^Uré oü n’auraSt eu aucune haàte dans la d^énération ;
non seutemeat c’est à te Réformatiwi que
te 17« sied© a dû Bossuet, PéneSlon, Pascal,
«Mïune il lui a dû Abbadi© et Saurín, mais
je dis davantage : sans «Be te catholicisme n’existertât plus, parce que les broches, telles quelles, auraient péri avec te
tronc. Rome prétend qu’il nV aurait plus
de chrétiens s’il n’y avait plus de catholiques, et nous disons, nous, que sans te
Réformsftion, ü n’y aurait plus de catholiques parce qu’il n'y aurait plusl de
chrétiens». A. Vinet.
H est ronarquabte que tes h<xnnës les
plus instruits donnèrent teum adhésion ou
niouvement de réforme : te chose est admise, en France, entre aUtr^ par te professeur F. Brunot, auteur de te savante
Histoire de la langue franjóse : « En
France, au 16® Siècle, tous tes lettrés, tous
heaumes instruits tenaient pour la
Réforme ».
Us en avaient (xanpris rimportanoe et
entrevu que ce serait un tevain puisiæint,,
capable de faire îéA^ à nouveau te pâta
Et lorsque nous v faisons cette affirmation nous ne pensons seulement à la
France ou à d’autres pays étrangers, nous
pensons aussi aux Réformés itaïiens qui
formaiort une vraie âite de la pensée
2
I
L*Echo des Vallées - Vendredi l“ Novembre 1935-XIV
'á'r
:i*-. '
:
l^l^C
y^
et que la persécution déracina du sol natal.
Au moment de célébrer !a fête de la
Réformation, n’oubIk«s donc pas les
graaids .lutteurs qu# furent les instruments dut! grand renouveau spirituel, et
comme itaijena rappelons nos compatriotes qm acceptèrent avec enthousiasme' les
principes nouveaux et surent souffrir
pour leur fod.
A nous, aujourd'hui, de continuer sur
la bonne voie qm nous a été tracée: à
ï»us de faire valoir les conquêtes que nos
aïeux nous ont assurées, on sait à quel
prix.
II I I I I I
wmu m WTUmnn
IMAGES.
Et un gieméur sortît pmr sènier ..
Je suppose que dans quelques années,
lorsque la machine aura conquis définitivement la civilisation, pour expliquer
ces paroles aux enfants, on leur dira,
plus ou moins, ceci : «Jadis, quand les
hommes n'étaient pas si évolués, et tout
le monde ne possédait pas encore des machines pour semer la blé, l'homme devait
faire, lui, tout ce travail. C'était beaucoup plus fatigant, certes; mais c’était
plus poétique; les actes du ¿emeur assumaient une vaileur ^mabolique que le mouvenant mécanique de la machine semble
avoir tué, ou, peut-être mieux, oblitéré.
Et tm semeur sortit 'powr semer.,.
Ne vous semble-t-ii pas, mes amis, que
oes paroles soient plus et mieux qu’une
image ? Ze semeur : im homme fort^ miûri
par 1 expéirîjenoe ; un homme grave, qui
a le sentiment de sa dignité et de sa responsabilité : H se sent le cdîaborateur
dans un mystère qqi se déroule devant
..s^ îpieux, dont la trame est claire, mais
1 interprétation obscure. Il sème te grain,
dans la champ soigneusement labouré ; et
te grain, recouvert de terre, doit mourir,
„pour renaître ; suite interminable de contrastes, devant lesquels le philosophe s’est
écné : — « Le bourgeon disparaît quand la
-fleur doit naître, et nous pourrions dire que '
l’un est vaincu par l’autre. La fleur est à
seai tour traitée de la même faiçon par le
Jruit, comme une fatisse apparence œt
remplacée par la vérité. Eît oes formes ne
■sont pas seulement différentes, mais elles
se chassent réciproquement, inconeiliabtes.
Pourtant, leur nature muabte en fait des
moments de l’unité organique; et Hanp
cette unité eflles ne s’opposent plus; au
contraire, l’une est tout aussi nécessaire
que 1 autre, et cette nécessité égale feût
la vie ». —
Suite interminable de contrastes, qui
ont ünspiré au poète les vers bien connus
Ou te semeur apparaît comme l’interprète
d un rite saceaxiotal, au geste grave et
solanne] ; rite qui se céüèbrie avec une profonde humüté, aujourd’hui comme hier,
teujoars un ms^stère devant lequel .le semeur ne peut que ployer les genoux et
courber te front.
Maintenant, la machine .tricMnphe ; images et symboles n'ont plus droit de cité
dans notre vi^ ; nous voulons des faits,
de l’activité pratique ; tes moteurs parlent et couvrent toutes les voix, car ils
sont économiques : ils font gagner du
temps et de l’argent; ...l’homme n’a plus
le temps de s’arrêter, de s’étonner, de
penser aux mystères; mais le mystère
existe toujours, et attend l’homme qui a
cru, un instant, ' dé pouvoir l’enfermer
dans tes cadres de son activité, de ses systèmes, de s^ organisations... ». —
Ainsi dira-t-on, peut-être, un jour...
*•*
Et aujourd'hui... ? , Î
En semeur sortit pour semer... ^
Sontrils nombreux tes hommes capablesi;i
de s’étonner devant ce petit grain qui"meuiit, devant ce petit fil d’herbe qui va ;
pousser ? Capabtes de sentir qu’il y a « des^'
choses plus grandes que nous ? ». Capables ■
de prier ? <
Mais: — « Philosophie naturelle » _______■;
voudra s’écrier quelqu’un ! — «Nous n’eïi;
sommes plus au ciel étoilé, démonstration^
de Dieu ! » . f
Je ne 1© sais que trop qu’on a fini par|
devenir incapable de s’étonner devant
manifestation d© la puissance de Dieu.-f
.Les anriens croyafent percevoir une harii
moniè divine dans te raôuvemmt des corp¿
célestes; l’homme moderne a fini pari
croire que les actes répétés et habiltudi-|
naines pourraient bien trouver leur ex4
plication dans te fait mène qu’ils sonil
répétés ! H sourit et hausse tes épai
devant le geste du semeur : — « Q
orientaux étaient si riches én images !
% ^
Las deux mains de l’homme sont prises h
par la naachine. L’organisation lui donne î
la règle, hii dit ce qriil doit faire, et corn ?
ment il doit s’y prendre : elle ignore tout
mystère. Ainsi te semeur sème en respec«
tant la règle, et il oubli© Dieu, il l’ignor
natureUement ; c’est à dire que l’hommi
la règle, l'organisation s’élèvent à la pli
de Dieu.
Le seipeur d© la parabole est grav
parce qu’iü sait qu’t est l’ouvrier danî
un champ où Dieu l’a placé ; ü est humbl»
parce que Dieu opérera ; par conséquent*;
il prie avant de semer : — « Non pas
volonté !» ; _ et après avoir semé, îjl priJ
encor© : « Car c’est à Toi qu’appar*
tiennent te puissance, te gloire ».
A TOI, dit te semeur de te parabole.
A MOI, dit te semeur de notre temps
Et quand il lit que, par ci par là, on cé
moissons, qu’on offre
uaiê psertie du fruit-de la terre,
|pu4t jfcodt étoimâ, et appelle eete ^
rA-terev de vietles traditions, ime -^a
cwse image de vie rurale; une im(i0e,
rien de plus ! j
Î! * * '
f
te mystère demeure: Le S^éur
divm est à l’œuvre; Il a préparé ton
dhamp... et l’homme veut l’ignorer. ' Çi’
I
J ai souvent entendu prononcer ces paroles par des personnes qui, d’apr^'fce
voit, ne démontrent pas un-gi^nd
intérêt pour tes affaires de leur âme;, "ni
un réel attachement à leur église., Parini
tes raisons, plus ou moins légitimies, par
lesquelles dles s’efforcent de justifier leur
absence coutumière aux cultes, il en^^
jme qui m’a toujours frappé d’une mantere tout à fait Sipéciale et que je djteire
voua présenter, en l’accompagnant de
quelques réflexions. La voici dans toute
sa simplicité et sa réalité : «Je ne vais
pas aux cultes, il est vrai ; mais que dre
de ceux qui y vont ? mon voisin, qui est
presque tous les dimanches à l’égilise te
démontre injuste et méchant envers moi ;
ma voisine a la langue bien pendue et ne
cesse de faire de la médisance; te tel ou
le tel autre des anciens sont loin d’accomplir tout leur devoir • ILS NE SONT
Pas meilleurs que moi • donc
aller aux cultes cela ne vaut
pas grand-chose ».
** tu
Tenu compte qu’il existe! Dieu merci
un bon nombre de gens poui tesquefe la
présence aux cultes et la ptodtoiatiou de
la Parote de Dieu sont un© réefie b&iédidtion, une source de saintes et bonnes
mspirations pour la vie de chaque jour,
j admets d autre j)art qu’un raisonnement
comme celui que je viesns d'énoncer est
loin d’être mal fondé ou inventé.
Rien de plus juste, de plus naturel que
de demanda* aux personnes qui fréquentent i%ulièrement tes cultes de vouloir
s’appliquer, de toute manière, à ce que
leur vie et celte de leur famille soit en
harmonie avec la volonté de Dieu, comme
d’ee 'Fentendent prêdier te di>rianf»hf> Ne
devrions:nous pas, si nous scanmes de ceux
qui aiment la Parole du Seigneur et qui
se trouvait bien dans Sa maison, donner
où Dieu nous a placés, par Sa grâce,
1 exempte d’une yi© bonne, humhî©mi^
^umise à la. loi de Dieu, disposée à aimer,
à pardonner, à sé sacrifier? d’un© vie
qui connaît sa faiblesse, ses limites et ses
chutes et qui ne cesse pourtant pas de
lutter afin de rendre autour d’eüile rm bon
témoignage, n’oubljant point son idéal tel
flfue Jé^ l’a exprimé dans ces mots :
« Vous êtes te sel de la terre, te lumière
du monde » ?
Nous savons cela; on nous a exhortés à devenir comme Pierre et Jean
dont il ^ écrit qu’on les reconnut « pour
avoir été avec Jésus» (Actes IV, 13); on
nous a dit que « la foi sans les œuvres
est morte» (Jacques PI, 25), et que
«si quelqu’un croit être religieux, sans
tenir sa langue en bride... la religion de
oet homme est vaine » (Jacques I, 26).
Et, malheureusement, quelquefois c'est
de nms que vient h mauvais exemple ;
e est nous, les hommes religieux, qui avons
une conduite peu édifiante, peu chrétien^ ; c’est à cause de nous et de notre
piété si extérieure, si superficielle, que
d’autres personnes’ entrent avec si peu
de zèle dans la voie du croyant. Quand
notre « religion » cessera-t-elle d’être une
©pression vide de sens, une vateur tradltionnêlte et magique, une posæssion, un
titre de rente dont nous présentons lies
coupons à quelque céleste banque, une
chose morte, pour devenir une puissance
de vie qui nous saisit, nous modèle comme
le potier l’argile, nous régénère ? Quand
notre piété du dimanche sera-t-elle aussi
la piété de tous les autres jours?
* * *
(Mais alors, doit-on conclure que tes,
cxdtes ne .servent à rien ? ©t ,que si tes
chrétiens sont infidèles, l’Evangile austi:
est inefficace let vain ; Toi, qui tlécries,
en regardant lies autres et non sans orgueil; « ILS NE SONT PAS MEILLEURS
QUE MOI », tu as tort, tu as rnêfiie toujours tort ! Qui es-^tu pour juger ainsi
tes frères, toi qui seras comme eux jugé
par 'le même Dieu ? Connais-tu assez leur
vie et les pensées de leur cœur, et te
connais-tu toi-même pour affirmer avec
tant de présomption qn’ILS NE S0N2'
PAS MEILLEURS Qt/E TOI ? Leurs défections, leurs faiblesses, doivent-efe
t’empêcher d’avoir plus d’amour pour
Dieu, plus de vie spirituelle ? N’est-ce pas
le cas de répéter avec Saint-Paul,; «0
homme, qui que tu sois, toi qiuii juges,
tu es donc inexcusable; car, en jugeant
les autres, tu te condamnes toi-même,
puisque toi qui juges, tu fais les mêmes
choses»? (Rom. II, 1). Car enfin, si tu
veux être un chrétien,, ce n’est pas aux
autrœ qu© tu dois regarder, ni à ton
existence même, si paisible et facUement
satisfaite, mais à 'la tâche qui! t’a été confiée, à la loi de Dieu, bonne, intègre, souveraine; c’est vers ©Me que doivent tendre tes efforts.
Quand on nous dit que nous sommes
des pécheurs, l’âme se regimbe, la nature
humaine se révolte et proteste ; nous nous
comparons aux autres et noue ne nous
sentons pas plus mauvais. Mais si nous
nous interrogeons devant Dieu, si nous
recherchons ce qu’il y a sous la surface
plus ou moins correcte de notre vie, alors
nous ne pouvons plus juger tes autreSi
notre cœur ne peut pas être troublé p^l^
le sentiment de sa culpabilité, notre âme
ne peut pas ne point pousser vers te ciel
un cri de délivrance et de paix 1 Si nous
nous vissions tels que nous sommes, nous
ne dirions jamais de nos frères qu’/LS
NE SONT PjAS MEILLEURS 0JE NOUS !
L’église n’est pas la maison des parfaits,
dans l’acception courante du mot; dans
ce cas il n’y aurait pas d’églises ; elte est
ia mateon dû les pécheurs, mon frêne et
moi, s© réunissent pour écouter en. toute
huihülîfé, imis pour écouter la Parole
Dieu teur adresse. Paroi© de jugement^
de miséricorde, de repentance et de
don, ^ mort et de vie. Va donc, qui ^
tu sois, écouter cette Parole !
« « «
Al est facite et commode de direl;
aux cultes, cela ne sert à rten ; oeux*^
les fréquentent ne sont pas meilteunsi
nous ! C’est plus diflicile de nous huraî*.
devant Dieu et devant nos frères ©t
dire : Aujourd’hui Dieu me parte d’u,
manière spéciale ; je veux l’écouter et lî
«temandêr Son aide, afin que Sa Par
produise beaucoup de fruit en moi!
Et pourtant, cest la notre devoir-]
E. RO0TAN.
Les vases de crista
H y avait une fois — toutes les be
histoires commencent ainsi — deuxtites filles : l’ime brune et l’autre btendi
qui fréquentaient te. même écdle.
Iva, la blondine, avait à peine do.
ans ; Charlotte, te petite brune, en av
presque treize.
Iva, sans doute parce qu’elle n’était
très heureuse à te maison, adorait
école et ne vivait que pour ses livr
Charlotte était une bonne élève, actó
tive et appliquée ; mais tandis qu’Iva sai
sissait au vol tes lexplications de sa maîtresse, Charlotte, très souvent, n’en comprenait pas un seul mot.
Elle devait quitter l’école à te fin d
l’année scolaire pour commencer à ga^,______
sa vie. Une petite ptece dans un magasin
lui avait été promise, à te condition qu’elle
fût munie du certificat d’études primaires,
et, chaque jour, ©lie priait Dieu de le M
faire obtenir.
Sitôt après les vacances de Pâques,
M.me Gaudray, la directrice, choisit parmi les meilleures élèves celles qu’elle compT
tait présenter au certificat d’études. Læ
nom^ d’Iva figurait en tête de la lásate;
odui de Gharibtte en était éicIü. '’Cê tul
pour te pauvrie fille une douleur cruslle.
Elte Supporta sa peine en silence, durant te leçon ; mais, à quatre heures
quand les élèves se furent retirées, elle
laissa tomber son front sur son pupitre
et éclata en sanglots.
Iva avait oublié ses cahiers et revint pour lies prendre, quand ©lie vit le„
désespoir de ©a petite compagne, elle s’asi-i
sit auprès d’elle ©t se mit à pleurer à
son tour.
De surprise, Charlotte se cailma.
— Pourquoi pleures-tu ? — demanda
t-elle. . >
— Je ne sais pas — répondât Iva.
Je crois que c’est parce que tu plemm
Elle agissait ainsi suivant un précepte
de 1 Evangile (Rom. Xll, 15), mais ell.€
ne s’en doutait pas. Comment i’eût-elle
su ? Les pauents d’Iva ne croyaient pas
en Dieu et ©fle n’avait jamais eu d’Evangile entre les mains.
Charllotte, réconfortée par la sympathiede sa gientite compagne, raconta son histoire. Sa mère, veuve depuis longtemps,
travaillait au-dessus de ses forces pour
élever ses enfants, et cette petite place
eût été une fortune pour l’humble famille.
Veux-tu que je t’aide à passer ton
certificat d’études ? —^ proposa te .petite
Sans Dieu. — Après te classe je t’expli-querait ce que tu riauras pas compris et
nous pourrons étudier ensemble nos leçons pour le lendemain.
— Tu ferais cala ! — s’écria Charlotte,
et de bonheur elle joignit les mains.
Heüas ! sa joie fut de courte durée.
— C’e©t inutile -— soupira-t-elile. — Madame ne voudrait pas...
-— Allons le lui demander — dit Iva.
Madame Gaudray refusa net. Elle jugeait Iva trop jeune pour sa tâche et
Charlotte trop bornée pour faire tes progrès néces^ires ; mais Iva Sut, si bien
pteider sa cause qu'ele finit par obtenir
te consentement désiré.
Il fut décidé qu© te cla^ie « des grandes» demeurerait ouverte. exprès pour
-
3
.7-;
f \ V' I . ..W
L’Echo des Vallées - Vendredi 1" Novraabre 1936-XIV
éBes jusqu’à six hetu*^ et, dès le lendepmin, les répétitiiœs aHumencéient.
!A! quatre heures, Charlotte mangeait un
«petit pdn» d’un qou et grignotait une
tablette de chocolat; puis les deux iHettes, tête brune et tête bkaide, se penchaient de nouveau sur Jeurs livres.
Compr^ida-tu ? — demandait Iva.
— Non — répondait Charlotte.
Patiepanieiit, k petite monitrice recommençait Elle s'aperout un jour que Charlotte ne mangeait plus son goûter comme
d'habitude. • .
— Pourquoi ? — demanda-t^dle.
—• Parce que je, n'ai pas faim — fut
la rép«iae.
Peu à peu, cependant la lumière se fit
dans l'esprit de l’élèva Ce qui hii avait
paru si difficile au commenoeiment, devint
très clair ; son intelligôice, tme fois éveillée, s’épanouit commie une fleur et, quand
arriva le grand jour, Charlotte subit avec
succès les épreuves du certificat d’études !
Le lendemain, Iva se trouvait seule
dans la daæe. Le coeur gros à la pensée
des longs mois de vacances qui avaient
commencer, dje rangeait des livres que
lui avait prêtés Madame Gaudray quand
Chariotta entra.
— Pour toi — lui dit-dàe, en lui tendant un paquet assez volumineux.
Iva l’ouvrit ÏÏ s’y trouvait deux vases
de cristal, autour desquels s’enroulaient
avec grâce des liserons dorés.
Ses yeux d’enfant n’avaient encore rien
vu d’aussi joli et die demeurait muette
d’adraiiration quand, .tout-à-coup, elle
comprit. ‘
— Mais alors, Charlotte, ces goûters... ?
— Oui — dit Charlotte — en souriant
— Tu as fait cela pour moi — balbutia
Iva dont les lèvres tremblaient. — Pendant trois mois tu t’es privée de ton goûter pour m’offrir ce beau cadeau... Oh !
Charlotte...
Elle essaya de remercier ; mais son
cœur débordait et elle se jeta, en pleurant, au cou de sa jeune élève. Elles dle„__Tne9rèra^ longternps embrassées, mais la.
cloche annonçait la fermeture de l’écote
et ii faKut se séparer.
— Adieu, Iva — dit Charlotte. — Tu
as été si patiente, si bonne pour moi. Ah,!
si tu avais vu notre joie, hier, quand j’ai
annoncé la grande nouvelle! Maman versait des larm]^ de bonheur et 1^ petits
battaient des mains. J’entre au magadn
demain ; c’est tout près die chez nous et
je pourraai retourner à la maison tous les
soirs. Adieu, je ne t’oublierai jamais,
jamais...
• • • "* • . • * ,
Un demi-sièdle s’est écoulé, et les deux
amies ne se sont pas revues. Vous serez
henrefux d’apprendre qu’Iva, la petite
Sans Dieiu d’une fois, possède une Bible
depuis longtemps et qu’elle s’efforce de
marcher dans la lumière de l’Evangile.
Et Charlotte, la fillette au grand cœur
reconnaissant, qu’est-elle devenue ? Une
bonne grand’mère entourée de l’affection
de ses petits-enfants ? Une douce vieille
fille, providence de ses amfe et de ses
voisins ? Ou bien, Jes mains jointe sur
sa poitrine, repose-t-elle sous un humble
tertre dans quelcfue paisiMe cimetière ?
Nous, ne le savons pas.
La reoannaissance, savez-vous ce que
c’e^ ? C’est la mémoire du cœur, c’est
le cœur qui dit : « Merci ».
Les personnes véritablement bonnes, les
personnes qui aimmt, font le bien sans
désir de récompense; eües te font tout
naturellement, comme les oiseaux chantent et comme les flefurs répandent leur
parfum ; mais n’est-oe pas une raison de
plus de leur en savoir gré ?
La mémoire du cœur!... Ah! si ioîts
‘ tes enfanite se souvenatent de ramour de
leurs parmte! Si tous les élèves se aouvenaient de la longue patience de leurs
maîtres ! Si tom les pauvres se souvenaiaot de la générosité des riches à leur
égard! S? fotis les riches se squvienaiient
des bienfaits de Bieni, notre terre, cette
pauvre terre tourmentée et rongée par
ï'égoîsane, par la haine, deviendrait un
Paradis. Et sî tous les jeunes malad»« guéris à l’h^ital se rappelaient tes soins prodigués, et ai tous tes catéchumènes conservaient ta m&noire des enaeignetnsiits
resm et é: toutes lies orphelines pensaient
avec amour à la tiède Maison qui abrita
leur ^anoe, et si tous tes étudiants, parvmus à une positicax honorable, disaient
avec reoonnaiaaanœ: «Cest au Collège
que je te dois ! ». Et ai cette reconnaissance se manifestait, comme odUe de Charlotte, par des actes de rentmcen^t et de
générosiÉé, la «Crise» pourrait sévir,
notre Eglise et ses grandes oeuvres n’en
souffriraiait pas.
Et si... De grâce. Monsieur te Bédac*
teur, ne prenez pas vos grands dbeaux,
je termine ! EvA Lecomte.
CHRONIQUE VAÜDOISE
PONS REÇUS
Adele e Luigi Ugo Rossi; Gênes, pour l’Orphelinat Vau‘dois de La Tour, en souvenir
de M.me Vaîentine CœnbaLong
« * »
L. 50,
ANGBOGNE. Ce numéro de l'Echo des
Vàüées est envoyé aux familles d’Aï^rogne qui ne sont pas abonnées. Si elles versent tout de suite à l’un des Pasteurs le
montant de rabonnemenit, eltes recevrait
gratuitement le journal jusqu’à la fin de
lannéq.
.★ Samedi 26 octobre, à l’Hôpital! de La
Tour est décédée, à l’âge de 84 ans. Suzarme Chcmvie veuve Pons. Pendant ses
longues et pénibles souffrances, elle a
donné l’exemple d’une foi simple et magnifique. Aucune crainte de la mort en
elle, mais plutôt le désir de laisser sa dépouilye chamelle pour s’en ailler vers le
Chris!;. Une grande foule a assisté au service funèbre qui a eu Beu lundi après-midà Nous exprimons notre vive- sympa'^ thie'à Î8, îâmîJIè dâîis te dêûîT
★ La réunion de l’Union des Mères, qui
avaiiit été fixée pour dimanche prochain,
est renvoyée à dimanche 10 novembre,
à 3 heur^.
L’Union du Martel et celie des Jourdan
reprendront leur activité mardi et mercredi prochains, à 7 heures.
★ Dàs( dimanche prochain, toute lies
écolies du dimanche reprendront leur activité. Nous prions les par.ents d’y ^voyer
régulièrement leurs enfants.
★ Les Pasteurs présideront une réu
nion au PrasBuit Verné, jeudi prochain,
à 7 heures. N.
LA TOUR. Dimanche 3 courant, à 20 h.,
dans la sale de Sainte-Margueritê, aura
lieu une réunion pour les jeunes gens de
la paroisse. Nous les invitons tous cordiatement et espérons que nombreux seront ceux qui répondront à l’appel.
★ L’Union Chrétienne de Jeunes Gens
de la Ville a décidé la fondation d’une
Union Cadette pour garçons de 10 à 16
ans. Les parents peuvent être assurés que
la direction de cette Union est datig de
bonnœ, mains, tet nous tes engageons à
conseiller à leurs garçons à s’y inscrire.
La première réuni<Hi aura lieu lundi,
4 courant, à 8 h. du soir, dans la sale
de l’A. C. D. G. - Viale Mazzini - Maison
Alessio.
★ Ce dimanche prochain, 3 courant, à
15 L, à l’Aute, Magna du Colt^e, les enfants qui fréquentent notre Asile Froëbélien donneront leur saggio annniPil, Les
mamans avec teurs enfants y sont particulièr«nent invitées.
Üne.colteete y sera faite en faveur de
l’Asüe.
PBRBIEB-MANEILLE. Dimanche 27 octobre, lui kHig cortège a accompagné au
champ du repos la dépouille mortelle de
notre frère Martirmt Henri, de te. Baîsse,
âgé de 85 ans.
C’était te vrai type du Vaudois de te
vieffle roche, travailleur, simple, homme
de foi, aussi était-il bien connu dans toute
la valée, oomme l’a démontré la foide a!bcouruB à son enterement
A son épouse; à ses fils, d'une mamère
9>éciate au lieubenant-coteoel qui se prépare à partir pour l’A. O., nous renoavelrais notre ancère sympathie chrétienDe.
BO&À. Nous avons rêoanment assisté
au mariage de M. Paschetto Federico
Francesco, de Pranistm, avec M Je Toum
Peindra, de Peynet, qui sont aussitôt repartis pour THôpitat Vaudois de Turin,
où Ës sont empPoyés tous tes deux. Nos
bons vœux tes accompagnent.
★ Samedi 26 octobre, tin long cort^e
funèbre acccanpagnaît, depuis te quartier
des Fusines juaju’au Centre, te dépouiOe
mortelle de notre sœur Otimpia Hîvoàre,
âgée de. 61 ans. Nous exprimons encore
aux nombreux paremts notre siympathie
chrétienne.
SADIT-^GEBHAIII. Ballet Jean et Gostebd Améife ont présenté au Seigneur
teur petita Alma. Nous invoquons sur la
famille Baret tes bénédictions de Dieu.
★ Jeudi, 7 CDunant, te Société de cou
tare reprendra ses séanaqs. Nous prions
les membres d’être présentes à cette première séance; nous aimm'îons aussi que
^ucoup de sœurs viennmt se joindre
à nous pour travailler à l’œuvre dû
Ifeigneur. ^
‘ ★ Mardi, 29 octehre, ont eu lieu les
obsèques de Jefmy Bert née Bdmas, que
bieu a rappelée à Lui dans sa 60* année.
Nos sôncères condoléalnces à sa filte ot à
ta famîlte affligée.
JAINT-JBAH. Samedi dernier, 26 octobre a été célébré dans notre tempte te
inarteg© d’Etienne Revd avec Marguerite
Bîvoive. Nous renouvelons aux époux nos
Bieilteurs vœux de joie et de bonheur.
★ Dimanche, 27 octobre, a eu Beu l’enSeveüssemient de notre frère M. Pierre
Prasstdt, décédé à la Cartesra, à l’âge de
85 ans. Aux enfants, éprouvés par ce douloureux départ, notre syîupathSje émue.
COMUNS DI toRBE PELLlCié.
ST&TO cmiE dal 21 al 27 Ottobre 1935-im.
Nascite N® 1 — Decessi N® 4
EXTRAIT
d’ujae lettre da Félix Neff.
Tout ce que je puis geutemmt vous recommandar, c'est de veilter et de prier,
de peur que vous ne vous laissiez peu à
peu endormir dans la tiédeur et la sécurité ; car l’ennemi nous surprend aisément, et rien n’iest plus facflie que de ren
culer ; mais une fois éloigné du Seigneur,
et engagé de nouveau dans les Biens du
monde, il n’e^ pas facüte de reconquérir
sa liberté ; c’est souvent une plaie mortelle et un mal sans remède; et bienheureux cellui qui, effrayé à temps, à l’aspect
de l’abîmé, recuie précipitamment, et, réveillé comme au miBeu d’une tempête ou
d’un incendie, vient, tremblant et confus,
chercher un refuge dans lœ bras du bon
Bergi»; dont le cœur charitable ne connaît d’autne afflictiion que celle causée par
l’inconstance et l’ingratitude des brebis
qu’il a rachetées au prix de soii siang.
On peut dire, en toute vérité, que te
pays où voiis habitez est un pays d’ombre
de mort, où l’cai marche sans cesse au mi»lieu des fiteta et des batteries de ïennemi ; vous n'avez donc à choisir qu’mitre
deux partis : ou veiller ou combattre sans
relâche et remonter à force de rames
contre te courant ; ou vous laisser vaincre,
enchaîner, endormir et entraîner dans te
même abhne où court la multitude. Je
suis loin de douter du choix dé votre
cœur ; mais il est si pénible à la chair
et au sang de lutter toujours ! H i>araît
si doux, au contraire, de jouir du repos,
de te fausse paix et d^ dêBces du monde...
Qependant, j’en suis sûr, s’il vous arrive
quelquefois de balancer entre les deux
partís, vous éprouvez qu’on ne peut ser
vir deux maîtres ; et qu'â n’y a qu'ennxii
et mécontoitement intérieur pour cdui
qui veut marchander avec sa oœisciœoe
et rabattre queâgfue chose du dévouanent
que te Seigneur a te droit d’attendre de
nousl
O (fxnbiax est préférable milie fois te
sort" *06 celui qui ne vit plus pour luinoéme, mais seulement pour Celui qui l’a
racheté 1 Que te joug de Christ hû pardt
doux et son fardeau l^erl Combien fl est
riche et puissant ce mdtne, dont le seul
amour est une large ccanpensatbn à tous
tes sacrifices; qui, d’im seul regard, réjo-uât te cœur te plus triste, et guérit les
plailes îles ptes profcmdes ; qui f aiV trouver
la richeelse dans la nûsère, la joie dans
l’affliction, et la glaire dans te mépris
(2 Cor. ;SI, 6-18) ; et qui, 'd’un rayon
de sa gloire, peut changer en un paradis
le plus aifreux cadiot C’est cep^idant
ce qu’ont éprouvé, et ce quléprouvent
chaqÙEt jour les fid^es serviteurs, sans
parler aucunennent de la gloire à vMiir
qui doit être manifestée en eux. O; qui
ne voudrait être , tout entSler à un a bota,
si riche et si gracieux Seigneur? Qdi
pourrait > te cMinaître et lui refuser son
amour; qia pourrait raâner, et ne pas
verser des termes amères sur'te triste
sort du nionde aveugle qui te rejettç et
le crucifié chaque jour de nouveau ?
...Venez fixer irrévocablement votre demeure près de cette source sacrée ; étendez vos racines te teng de ce fleuve d’eau
vive, et vous ne manquerez jamais de
joie et de consoiation ; vous ne cesserez
jamais de porter du fruit et votre feuillage etera toujaurs vert (Psaume I). Approchez votre cœur de ce foyer de lumière et de viei et ses rayons vivifiants
réchaufferont et Tembraseront d’un feu
dlivia que rien ne pourra êtemdre, tant
que vous serez près de Lui. '
(Extrait des Lettres de dir&^ion spiritmile, dé F. Neiî).
NouTelle naissance.
Dans une petite vflié d’ABtemâgne, pendant tin incendie, les jeunes gens chargés
de sonner te tocsin, par trop de zèle, occasionnèrent une fêlure à la cloche. Le
Consiedjl d’Eglise assemblé, discuta sur ce
qu'Ë fallait faire. On décida que dans l’avenir E faudrait traiter la cloche aviec plus
dé' ménagiementEl. Mais cette zeconamandatten fut sans efitet sur |es procédés habituels des jeûnes sonneurs de dbche. On
voulut encore remédier, mais en vain, en
changeant te battant contre un plus l^fer.
Si bi^ qito la communauté, désirant, eutendre une dkxhe au son pur, au Iteu du
son grêle dé la cloche fêlée, il falRut recourir à Tespédient radical de refondre
la tiodie. C’est ce qui fut fait. Dans les
faits que nous racontcms; te pasteur de te
paroisse trouva les éléments d’une similitude, dans tequeUe |(l puisa l’idée principale d’un sermon, où il: développa qu’^me!
nouveüe naissance est ime nom^ fimon.
LES BONS VOISINS.
Luther dans ses Cemmentcùres sur
TOraison dominicale, cite, au sujet de la
quatrième demande, la petite anecdote
que voici :
R y avait deux bons voisins : l’ùn
jardinier, l'autre nuûtre d’école, qui
vivaient dans les meilteurs rapports que
jamais voisins puissent aoidiaiter. Miáis il
advint qü’im jour te chèvre du maître
d’école pénétra furtivennent dans te jai>
din potager du jardinier, et y fit les dégâts qu’il est facSte d’im£®ine!r. Le* jardinier furieux te chassa- viotenunent de
sa propriété, et voyant te nuûtre d’école
qui, au bruit, avait paru à te fenêtre,
lui cria :
— Ne pouvez-vous donc pas fafine plus
attention à votre chèvre dévergondée?
— Pourquoi ne fermez-vous pas mieux
te râteau de votre jardm?— Tlelte fut
la r^onse ressentie du maître d’école,
qui referma bruyamment sa fenêtre.
Telle était, ne vous sembtert-il pas, te
■\
4
^4
L^Eòliò des VaHéea - VeiKji^ 1« Novembre 1935-XIV
réiéfon suffisant qin, daiis deèr fviniainwa
dé caa, iwirait pü âmenesr une broûiBie et
câuafer la fin d'iaio anAâé sîncêrè ? Non,
te} ne fut pas le cas, car tous deaj: étaient
ded chrétiéâs sinoèiries.
ïîn eifiet, avant ■ que le soir fût vealu,
fe maître d’écoJe fit poàtét à Sôb. voisin
imé boutéiQle de vin, avèc un bfiUet poà*i
<tot eès fiaots : i HéfereiÉï IV, ' 20 ». La
réponse dû jaïdinîâ' ftltè la rdên» ^and
if fit pasfe- â stHi vofeSri ïuie corbeî0© dë
fruits.
* PuiÉBiiMinièïtBS tÔfUS oéfc
lotaqui'à notre idr<rite ou a iiofcne gauche
fi y a, queigùe chose çm doché.
.-'i
¥
K
;y’ ,-rf
B é^, f0ué çii8. pfièfflhfe ___________
racoviÉe ses peims ét ses smcis o ioîti veWM,parofi qu’ü en parle trop
p«M à soti DÎ0a. pe *wêrim, œhà qw, a
SfMveni, éprmwé^ te wulagerwerii Ménfcdqiu a iùévi im épe^h&méait smcèté
, Æers le Seigri)^, ne sentira auoim hésam de sê <mc hommes. Je~sUie
pefwMé pjè Véiol de aa' propre s&uf:fra^ qm Von, fait avx hommes, ne fait^
s®ws en dir
mh0r Vêiterm^ë.
* * *
A cdvi cm si est préparé à rntmorher
(est prêt à Và dlrndiktër.
¿4; ^ '
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im enieii, tçm lés biens dmi ce éimctiè
ï^pt pnis dpiotdMéf': Les dèméui'ès de tà
vìe Sdmi fHus vastës èt Iwimimsès qùè
dd^s dè la Moft. ii&èTm Luther.
BJgnqqpngannnrinna
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(1) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
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riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ógpl giorno fèlialé
‘ “ ore ió alle l*.
Torre P. p,
S. Mareh. »
Chabrfów 4
VjllarP. ,
Via Fourca »
BobbiòP. a.
OBABIO AOTnMnnTT.p
8,30 15?G5 19,05
8,35 15,10 1£|,1()
8,42 15,17 19,17
f'f Ìt-24 19.24
8,55 15,29 19,29
9,- 15,3:5 19,35
TOBBE^BOBBIÓ PELLICE
Bobbio P.p.
ViaFourca »
Villar P. .
Chabriois' >
S.Margfc. %
TorreP. a.
(1) AI Venerdì é Festivo — (2) Feriale
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
(3) Festivo.
(I)
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
(2)
16,10
16,15
16,21
16,28
16,35
16,40
(3'
17,35
17,40
17,46
17,53
18,
18,05
ORARIO FERROVIA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (tue.') »
Abbadia >
Riaglietto-Fiugera(/ac)»
S. Martino >
Pprfe >
Malanaggio (fac.) .
S. Geimano
VillarPerosa *
Dubbione »
Pinasca i
S.. Sebastiano >
Perosa Argentina a.
Peròsà Argentitiii p.
S. Sebastiano »
Pinasca >
Dubbione >
Villar Perosa >
S. Germano >
Malanaggio (fac.) >
Porte >
S. Martino »
RiagIietto-Fiugerar/ac>
Abbadia ,
Ponte Lemina (fac.) >
Pirierolò a.
6.45
6,53
6,56
7,7,03
7,06
7/14
7,24
7.32
7,35
7,41
7.45
6,43
6.46
6,52
6,55
7,02
7,14
7,16
7,20
7,23
7,26
7,30
7.33
7,40
7,52
7,59
8,02
8,05
;8,08
8,11
8,Ì6
8,19
8,26
8,33
8,36
8,45 9,35
(Il
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
^5
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
(2)
8,55
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33
9,36
9,39
9,45
(2)
10.45
10.52
10.55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17
11,24
11,27
11,34
11,40
(1)
9.45
9,48
9.52
9.55
10,02
10,10
10,13
10,17
10,20
10,23
1Ò,26
10,29
10,35
12,45 •(3) (I)
14,35 16,40 18,25 19,52 21,15
12,52 14,42 16,48 18,32 19,59 21,22
12,55 14,45 16,51 18,35 20,02 21,25
12,58 14,49 16,55 18,38 20,05 21,28
13,01 14,52 16,57 18,41 20,08 21,31
13,04 14,55 17,- 18,44 20,11 21,34
13,08 14,59 17,03 20,14 21,37
13,12 15,02 17,06 18,51 20,17 21,40
13,21 15,10 17,13 18,58 20,24 21,47
13,26 15*18 17,20 19,05 20,31 21,55 iji
13,29 15,21 17,23 19,08 20,34 ^ 1Ë : 21,58 (
13,36 15,29 17,28 20,39 22,02 1
13,39 15,35 17,31 19,16 20,42 22,05 1
12,05
12,08
12,13
12,16
12,23
12,30
1%33
12,39
12,42
12,45
12,48
12,51
12,58
13.55
13,59
14,05
14,08
14,15
14,22
14,4Q
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15,
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,^
Ìf,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(I) Festivo dal 14 Luglio ai 1- Settembre - (2) Sabato (Mercato à Pinerolo)
(3) Festivo fino ai 13 Luglio e dal 2 Settembre in poi.
(3)
19,25
19,28
19,33
19,36
19,43
19,50
19,53
19,58
2(3,di
?Q,04
20,07
20,10
20,15
(1)
20,39
20,42
20,47
20,51
20,57
21,04
21,07
2}dQ
21,13
2Il16
21,19
2^1,22
21,29
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Ferrerò
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè ,
Crosettq-Gardiola >
Rodoretto ,
Praly (Villa) >
Praly (Ghigo) a
OBABIO AUTOMOBILE
p. 9
a.
P
13,50
13.58
14,13
14,17
14,20
14,25
14,33
14,37
14.59
13,06
15,10
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05*
20,14*
20,19*
^'32*
^,41*
20^50*
20,55*
PES08A-PBBBERO-PBALT.
P
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gàrdiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Ferrerò
Trossieri-Faetto
Chiottl-Riclàretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
a.
5,05*
5,10*
5,19*
5,28*
5,41*
5,45*
5,55*
6,
6,03
6>0t
6,22
6,30
10,35
10,39
10.47
Î0..55
11,07
11,11
11,20
11,25
nM
11,32
11.47
11,55
Il. Serviiio fra Ferrerò e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 Giugno e dal !• Luglio al 16 Settembre.
(*) Dal 14 Luglio ai 1" Settembre.
16.15
16S2Ô
16,29,
16,à8
16,51
16,55
17,05
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45