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Soixante-deuxième année.
11 Juin 1926
N* 24
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FABAISSANT CHAQUE VENBBEDI
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Vallées Vaudolses . . . . . .
Italie (en dehors des Valléi et Colonies
Etranger ..............................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique..................
Par aa
L.
Panr 6 moia
8
10,
20,
19,—
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à Torre Pellice, au Bureau d’Administratlon de l’ÉcAo (Via
On l'abonne !
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs,
L’ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jeak Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Adminiitration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonce! s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement!
de l’année.
La Numéro: 30 lentimei
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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COMUNICATO,
'Giovedì 3 corrente il Moderatore è stato
ricevuto, con squisita cortesia, da Sua Eccellenza il Primo Ministro Benito Mussolini,
ed ita avuto con lui una piacevole conversazione nel corso della quale sonp stati toccati importanti argomenti concernenti l’origine, lo sviluppo, l’attività e le condizioni
presenti della Chiesa Valdese.
Le cEniEnaiPE
d’un pagíBuí-pliilaDíñropE.
Le protestantisme de lang-ue française a
célébré, l’année dernière, le centenaire de
Félix Neff, l’apôtre des Hautes-Alpes, dont
l'influence ,bénie s’est fait sentir jusque
dans nos Vallées, ainsi que nos lecteurs ne
l’ont certes pas oublié. Or ce que Neff a
été pour les bergers des 'Hautes-Alpes,
Jean Frédéric Oberlin, « le saint de l’église
protestante » — ainsi que ses biographes
enthousiastes se sont plu à le qualifier —
le fut pour les pauvres montagnards du
Ban-de-la Roche. C’est le même ardent
amour des âmes et des corps, le même zèle,
le même apostolat spirituel et social, la
inémie~vi®- ite-©onsécTaHom, “fer même
santé volonté, la même (foi inébranlable ;
et ce furent naturellement les mêmes prodigieux résultats au double point de vue,
matériel et spirituel, avec cette différence
que le «bienheureux» Neijfî succombait à
la tâche en pleine jeunesse, tandis que
l’apôtre du Bamde-la Roche eut le rare
bonheur de prolonger son activité jusqu’à
l'âge de 86 ans.
Quoique le nom d’Oberlin et son œuvre,
tenant du miracle, du Ban-de-la Roche ne
soient ignorés d’aucUn de nos lecteurs,
nous allons retracer très brièvement la vie
si bien remplie du célèbre pasteur-philanthrope dans le but de nous associer, en
« tant que Vaudois, aux fêtes commémorar
tives du premier centenaire 4e sa mort,
qui eurent heu dimanche dernier, 6 courant, avec la participation de « nombreuses
personnalités, représentant les iRglises, les
Facultés de Théologie et les différentes
œuvres ».
Né à Strasbouig, où son père était professeur de gymnase, le 31 août 1740, OJberiini eût à lutter dès ses jeunes années avec
les diflScultés matérielles, ce qui ne l’emr
pêcha cependant pas de se préparer par
de solides études théologiques et scientifiques pour la carrière pastorale vers laquele il se sentit irrésistiblement attiré
dès l’âge de 20 ans. U venait d’atteindre
sa vingt-septième année lorsque le pasteur
Stouber, de Waldersbach. — qui avait deviné
ce jeune homme ardent les qualités
éminentes d’un apôtre spirituel et social
— le pressa d’accepter sa succession comme pasteur de la paroisse de WaMersbach.
ÏJfc Oberhn comprit d’^iAlée qu’il venait
de trouver sa vraie voie. Le IBlanKie-la Roune aggljMnératian de quatre ou cinq
petites læaJités perdues dans la partie monr
Cagneuse des Vosges, était à cette époque
Une (tes contrées les plus pauvres de 1’^. Sftee et dont les; lïdbïfeantsi que des champs
’*®cailieux nourr
ient mal, viváient dans
de moyens de eommu
' ' ïisoleHafint fai^^
’ iMcation. [je
P ' Tout en ne négligeant pas 1© <4té spirituel de sa rude tâche, Oberlin se dit qu’il
I d’abord améliorer les conditions ma
» l
tériehes et intellectuelles de son troupeau.
Et il s’occupe, avant toute autre chose, d’organiser l’instruction publique, qui était
moins que rudimentaire. Qu’on se figure
que la charge de maître d’école était mise
aux enchères et adjugée au moins offrant,
c est-à-dire à celui qui se contentait des
plus petits appointements ! A l’oeuvre donc
pour l’instruction. Oberlin veut que chacun des cinq villages de sa paroisse ait son
école ; il se heurte d’abord à l’indifférence,
à la méfiance même de son troupeau. A
WaMersbach, le chef-lieu, il fait ériger, à
ses frais, la première école dont il s’engage, par écrit, à payer les réparations
pendant trente ans, pour que la paroisse
n’ait pas à dépenser un centime ! iDans
l’espace de quelques années, les résistances
ayant cessé devant l’opiniâtreté d’Oberlin
et grâce au concours des habitants, du
maire et de l’jAdmiinistration de l’Etat, chacun des quatre autres villages aura également sa maison de l’instruction.
Mais il faut des maîtres pour ces écoles,
des programmes, des livres, un matériel
scolaire. Oberlin forme les maîtres, rédige
les programmes en vrai pédagogue, c’est à
dire en les adaptant au miheu et aux besoins particuliers des élèves auxquels ils
sont destinés ; « il confectionne des tableaux d’enseignement, réunit des collections d’histoire naturelle, achète des appareils de physique » ; il fonde les premières
écoles maternelles ; il fonde une bibliothèque populaire... Tout cela est simplement
merveilleux en plein XVIII .me siècle, dans
une paroisse perdue de montagne !
Et l’organisation économique suit l’organisation scolaire, une nouvelle tâche ardue,
formidable. Les chemins à peine tracés,
coupés de fondrières, ravinés, sont presque impraticables ; le Ban-deda Roche n’a
pas de débouché vers Strasbourg; une
nouvelle route, complétée par un pont, est
indispensable. Mais ici encore il se heurte
à l’indifférence et au mauvais vouloir de
ses paroissiens. Et voilà qu’un beau jour
Oberhn, armé d’un pic, se met à l’œuvre
tout seul. La leçon fut comprise ; les ouvriers volontaires accourent de tout côté
et bientôt voilà les chemins réparés, la
route de Strasbourg et le « pont de la Qiar
rité» construits.
Après les routes, l’agriculture. — Et
d’abord il prêche d’exemple en cultivant de
façon rationnelle le jardin et le verger du
presbytère. L’exemple est naturelleiment
contagieux, et voiïà les fosses à fumier,
l’introduction des arbres fruitiers, les prairies artificielles, l’améhoration de toutes
les cultures, y compris celle de la pomme
de terre, Oberhn songe en outre à former
des artisans qui majiqiuaâent presque totalement ; il améliore' l’hygiène des habitaitiens et réussit, non sans peine, à introduire dans le vallon une filature de coton
et l’industrie des rubans.
Il n’est pas nécessaire d’ajouter, après,
eda, que le Ban-de-la Roche fut totalement
transformé et que l’ignorance, la saleté et
la misère de jadis firent place à la prospérité, à là richesse presque et à l’indépendance économique et morale. Et le modeste
Oberhn connut la gloire qu’il ne recherchait pas ; on lui décréta des récompenses
publwïuies, il fut décoré de la légion d’honneur et le nom du philanthrope génial fut
bientôt sur toutes les bouches, en France
et hors de France, sans parler de la reconnaissance iufinie, que dfe-je ?, du eulte
que, lui voue enfin son troupeau qui
s’était laissé relever presque à son corps
défendant.
Voilà pour le philanthrope, et il y aurait tout aussi long à dire sur le pasteur
et le chrétien, s’il ne fallait nous circonscrire. Oberhn est ,un chrétien-social d’avant
la lettre : à y regarder de près on comprend que toute sa sollicitude pour son
troupeau, tous ses actes, toute son activité
sociale sont le fruit de l’Evangile véciL H
met naturellement la lecture journalière de
la Bible «t la prière à la base de la vie
chrétie,nne, « il établit des diaconesses choisies pour un an par les femmes des villages
et dont le rôle est de veiher sur les autres,
d’avertir, de prier ».
Les biographes ne nous disent pas s’il
fut ce qu’on appelle im prédicateur éloquient ; mais nous savons qu’il eut le souci
constant de mettre sa prédication en harmohie avec la capacité et les besoins partieuhers de ses auditeurs, et ce n’est pas
là un petit méritST « Quatre choses, disait-il
à ses catéchumènes, sont nécessaires ;
1 obéissance, l’instruction, le bon exemple
et la prière». Il eut une vie de consécro/tùm dans toute la plénitude du mot, consécration à Dieu d’abord, et, en IDieu, à ses
semblables ; « Je te consacre tout ce que
.je suis et tout ce que j'ai : les facultés de
mon âme, les membres de mon corps, ma
fortune et mon temps ». Voilà le secret des
grands succès d’un ministère comme ü y
en eut peu et sur lequel on aurait beaucoup à dire. a.
Les tentes du méehant.
(Psaume LJCX'XIV).
Les tentes du méchant ! Comme elles
sont belles, spacieuses et luxueuses, parfois... Et que la place de celui qui reste à
la porte, '— même du temple divin, — est
humble et mesquine !
IHabiter au seuil... c’est triste, c’est humble... Pourtant le gardien des portes peut
être, même en nos temps, un homme fort,
voire un héros ! Il doit combattre parfois
contre des bandits, il doit user de prudence, de sagesse, souvent de courage. Il
défend les biens, parfois la vie de ses maîtres ; il défend le seuil du palais ou de
l’humible maison.
Tel est celui qui reste sur le sejijil de la
maison de Dieu... Est-il le dernier à défendre la demeure sainte et abandonné© ? Ou
bien Teste-t-il sur le seuil, car il n'ose pas
entrer ?
Les deux interprétations me semblent
bonnes... Mais je préfère la première : Le
temple est abandminéi les adorateurs sont
dispersés... ils vont vers de faux dieux, vers
les tentes du médumt, et... nous sommesi
restés seuls, seiis (tans notre foi et dans
notre idéal !
Nous restons seuls et sur le seuM, car
tous eouaient là-bas, et la nuit descend/ et
notre temple semble détruit...
Cependant, même la seconde interprétation peut être beüe Je n’ose pas entrer
dans la sainte demeure.?, je ne me crois
pas digne d’y entrer... J’ai adoré longtemps,
trop longtemps les faux dieux. Mais enfin,
j’ai trouvé la Demeure Sainte et j’y veux
rester. Je resterai sur le seuil, mais je
ne retournerai jamais axix «tentes des
naéchants », où- la flatterie et la joie
m'appeUent.?, ».
« Non », dit l’âme fidèle, vaincue par
l'amour de son Sauveur, « je ne retoume
È
rai plus là-bas. La passé pèse encore sur
moi, comme un remords, comme une chaîne.
Je resterai sur le seuil, mais je resterai... ».
Nous resterons, n’est-ce pas ? .mes frères, mes sœurs ? Même si l’autel saint
était un jour abandonné par tous les autres... même si nos idéals les plus hauts et
les plus saints étaient détruits... Nous resterons, fidèles au Sauveur divin et !à sa foi,
même à travers les tempêtes du monde,
même à travers lesj plus longues et les plus
terribles tentations...
• Nous resterons sur le seuü, en attendant,
comme les anciens prophètes d’Israël, « la
lumière (pii viendra de TOrient ».
Quelle humble place... le seuil ; mais combien elle est plus haute et plus sainte que
« les tentes du méchant ! ».
Lise Clérigo.
ün préfet à poigne.
(Suite et fin).
La lecteur morose (un journal alerte
comme l’EcIvo des Vallées en a-t-il parmi
ses abonnés ?) pourrait nous objecter que
notre article n’intéresse pas le pubhc d’un
journal rehgieux, que sa place est ailleurs.
— Comment; répondons-nous, Diéu suscite
un homme qui délivre 4.060.000 de nos
semblables de la plus ignominieuse servitude, et cela • n’est pas à votre gré ? Il
affranchit les habitants d’un© Re où les
Vaudois ont des éghses et des écoles prospères d’un bel avenir et PEdio serait in(hfférent ? Nous ne le croyons pas et nous
terminons, sans autre, ce second et dernier article.
Le préfet de Palerme a peuplé les prisons de Termini Imerese et de Falerme de
quelques milliers de banchts et de peux qui
les favorisent. Les Sicihens leur donnent
un nom moins sinistre. Lorsqu’ils veulent
parler de quelqu’un qui a été au cachot,
ils se servent d’un gracieux euphémisme :
ils disent qu’il a été « au collège ».• Etymologiquement parlant, ils ont raison. Collège
signifie réunion, assemblée, classe, et ta
classe peut être ceUe de nos écoles moyennes ou celle de l’Ucciardone. Il s’agit de
s’entendre.
Demandons-nous maintenant comment le
directeur de la sûreté publique s’y est pris
pour réunir un si grand nombre de...
coUéigiens.
U a commencé, nous l’avons vu, par diélmonétiser lès bandits et par prouver aux
populations que ceux qûi les avaient tant
fait souffrir n’étaient, en fin de compte;
que des lâches.. Le fait que la pólice s’empare chaque jour <iun certain nombre, en
est la iffcuve. Dès lors on commença à respirer, les langues se défièrent, les accusa»tions se multipliaient parce que le Gouvernement ne badinait plUs.
S la police faisait main basse sur le bétail que les bandits, après l’avoir vdé,
avaient confié â leurs compères et l’abattait pour en vendre la chair au public à
un prix dérisoire, on avait peur de racheter : même le bon marché n’attirait pas
le pubhc ; rnais peu à peu on s’enhardit et
on voulut profiter de là bonne aubaine.
Les malandrins perdàient du terrain 5
lœ bandes armées, pourchassées d’une province à l’autre, comme un cerf aux abois,
ne sachant plus où se terrer, prirent là
résolution d’abandonner la campagne et de
se cacher dans là vile de Gàngi, vrai repaire de bandits, à 1100 m. au-dessus dn
2
niveau de la mer. Gangi va commiencer à
respirer, mais elle en a vu de belles avec
ses 18.000 habitants !
Lorsque le préfet Mori fut informé de
la chose, il lança un télégramme, vrai vltimatum, de la teneur suivante : « J’ordonne
â tous les filibustiers qui sont cachés dans
Gangi de se rendre dans l’espace die 12
heures ; passé ce terme, j’agirai jusqu’aux
plus extrêmes conséquences ». >
Et üs se rendirent. Le jour du nouvel-an
plus de 400 mirent bas les armes,. Gaetano
Ferrarello, le chef de la banide qui portait
son nom, s’en fut chez le syndic ; il jeta
dans un coin le gros gourdin qu’il tenait
à la main, tel un maréchal d’une armée
vaincue brise son épée avant de se rendre
à l’ennemi. Un homme d’honneur se met
entre les mains du syndic de son pays, auquel il veut rendre la paix, mais non aux
sbires détestés. Un autre, Andaloro, fut
pris au saut du lit.
L’œuvre d’assainissement civil et moral
continue. |A! fGangi on a fondé un comité
d’action contre le brigandage.
A Palerme, les portiers avant d’entrer en
fonction doivent avoir l’approbation de lai
questure et l’informer de ce qui se passe
dans les palais confiés à leUr garde. Les
roseaux qui croissent le long des routes
doivent être rasés au sol jusqu’à une distance de 100 mètres, et cela pour rendre
les communications plus sûres.
Les habitants des bourgades des Madonies doivent se faire photographier. Une
copie est unie aux documents qui certifient
l’identité personnelle du porteur et une autre doit être consignée à la mairie. Voilà
de la besogne et du pain sur la planche
pour les photographes.
Tout n’est pas terminé, loin de là ; mais
le commandeur Cesare Mori n’est pas homme à s’arrêter à mi-chemin et il délivrera
la Sicile pour peu que le Gouvernement le
soutienne.
Fr. Rostan.
TX-
Üh
yîdieu !
Sur le seuü du chemin où tout homme s'avance
On lit un petit 'mot qui déchire le cœur':
Triste mot de regret, long soupir d’espérance,
D'anwur et de douleur.
« Adieu, riant vallon, adieu, plages fleuries ! »,
Gémit le clair ruisseau, «je m’en vais pour toujours!».
—• Et son murmure dit à mon âme attendrie :
«.Ainsi coulent tes jours».
« Arbres chéris, adieu ! », disent avec tristesse
Les feuilles que l’orage enlève avec fureur ;
Ainsi la déception ravit à la jeunesse ^
Ses rêves de bonheur.
« Adieu ! », nous dit encor la légère hirondelle ;
« Adieu ! je vais partir pour un lointain séjour ;
« Mais avec le Printemps je reviendrai », dit-elle.
, « Attendez mon retour ».
« Adieu ! », dit le proscrit, « adieu, chère patrie !... »,
«Oui, pour toujours adieu!... tu n’auras point mjes os!...».
Et cachant dans ses mains sa figure amaigrie,
h éclate en sanglots.
« Adieu ! », dit en pleurant le montagnard austère
Qui laisse les vallons ôù dorment ses aïeux.
« Adieu ! », nous dit l’ami qu’une voile légère
Eloigne de ces lieux.
« Adieu, frères, adieu ! », dit le chrétien fidèle.
Lorsqu’il voit de ses jours s’éteindre le flambeau;
«Je m’en vais recueillir la couronne immortelle:
«Je vous attends là-haut ! ».
O tendre mot « d’adieu ! », qui bouleverse l’âme,
Ton écho retentit jusqu’au fond de nos cœurs;
Nous te lisons partout, et tes lettres de flamme
Nous arrachent des pleurs.
Mais Dieu, dans son ainour, pour calmer nos alarmes.
Parle à nos cœurs troublés de confiance et d’espoir.
Le Ciel veille sur nous, ü séchera nos larmes...
Bien-aimés, « au revoir ! ».
J. J. iRubex.
PniliiÉyiiliilioflJlereiifie.
Le temps n’est plus où l’on se représentait l’enfant comme une pure idée. Les enfants sont entourés déjà de tentations et
de difficultés ; la famille est désarmais à
peu près incapable de l’éducation qui leur
est nécessaire. Ne serait-il pas possible de
compléter de quelque façon l’éducation de
la famille ? ^ Nous savons qu’après l’éducation familiale ü y a celle des camarades,
et souvent elle produit plus d’effet que la
sollicitude des parents. Il y a beaucoup de
mauvaises lectures aussi qui guettent l’enfance, et alors il se présente le cas d’enfants dont les familles étaient sérieuses et
qui brusquement sortent du bon chemin.
C’était le livre, le mauvais livre qui avait
tracé le tableau d’une vie injuste ou impure, qui avait éveillé les instincts ancestraux et alors la belle éducation s'était
écroulée 1
Il faudrait que l’enfant, en sentant un
instinct qui se réveille en lui, fut capable
de lui r&ister, de lüi dire « non », de ne
pas se laisser entraîner par l’exemple, qu’il
fut capable de s’en aller tout seul ; fi faudrait qu’il dût patience d’attendre et la
force de réfléchir.
Comment pourrons-nous nous assurer
qu'il est capable de cela, qu’il sait juger
d’un résultat lointain ? Y a-t-ü la possibflité
d’instituer une espèce de contrôle et de
preuve que l’enfant possède ces capacités
et veut s’en servir ? Un seul est, nous semble-t-il, le procédé : la question de l’alcool :
enseigner à l’enfant que l’alcool nuit à son
organisme et que par conséquent il doit
s’en abstenir. Il faut préparer l’enfant
tout jeune en sorte que, lorsque l’instinct
de la soif se présente,, il sache raisoimer
et qu’il sache trouver quelque chose qui
puisse étancher sa soif sans lui faire du
maij C’est par là qu’on peut enseigner à
Tenfant à aller contre le courant. Qn verra
alors de quoi E est capable ; on verra si,
en présence des camarades et peut-être rrôme des grandes personnes,’E saura parler,
représenter son opinion avec fermeté et ne
pas céder à la première plaisanterie qu’on
lancera contre ses idées. Par là E pourra ^
devenir capable de fermeté dans le maintien de ses principes. Voilà pourquoi un
peu partout on fonde des ligues en vue de
l’éducation antialcoolique de l’enfance. Les
enfants sont mis en présence de la question de l’alcool au point de vue scientifique ;
ce qu’on leur enseigne ce n’est pas, comme
on l’a dit, « une morale surannée », mais
une conquête récente de la science.
Aujourd’hui la majorité des hommes de
science affirme que l’enfance peut se passer de l’alcool et qu’elle a tout à gagner et
rien à perdre à la pratique de l’abstinence
totale ; c’est là le résultat d’expériences
innombrables. C’est donc la science qui
nous pousse dans cette voie.
Dans les sociétés auxquelles nous avons
fait allusion, l’enfant s’engage à l’abstinence, et c’est précisément cet engagement
qui lui donnera petit à petit le sentiment
de sa personnalité ; en se créant un champ
de défense, il fait acte de volonté et de liberté ; en y persévérant il fait acte de
maîtrise sur lui-même. Il sait qu’E porte
en lui un événement décisif. Sa décision
pourra paraître puérile et ridicule ; elle
est au fond forte et belle, car cet enfant
sait dire: « Je veux » ou « Je ne veux pas ».
L’enseignement antialcoolique et la pratique de l’abstinence des enfants dans les
ligues antialccoliques ou dans les écoles est
utile non seulement pour ce qui concerne
le problème de l’alcoolisme en particulier,
mais aussi au peint de vue plus général
de réduca.tion. Car l’enfant qui sait Se maîr
triser da,ns un domaine comme celui de
l’alcool, saura vaincre d’autres batailles.
Il saura, par exemple, se priver de mauvaises lectures ou de mauvais spectacles ;
il saura qu’il ne s’agit pas d’user sans abuser, mais qu’il s’agit de se priver -totalement de tout ce qui peut lui faire du mal.
)D. P.
Communications Unionistes.
Le Comité Cantonal Vaudois des Ecoles
du Dimanche a publié deux volumes très
intéressants, et surtout très utilœ aux Pasteurs, aux Moniteurs des Ecoles du Dimanche, aux Unionistes, à tous ceux qui désirent étudier d’une façon pratique les problèmes religieux et moraux : Il s’agit de
Glanures (296 pages) et Nouvelles Glanures (296 pages), deux beaux volumes solidement brochés, chacun desquels contient
plusieurs centaines de récits, d’épisodes,
de faits, se rapportant à touis les principaux sujets mora,ux et religieux. Ce sont
des traits impressifs, vivants, et de nature
à laisser une empreinte profonde dans le
cœur et la conscience. Les auteurs protestent de s’être scrupuleusement appliqués
à ne donner que des faits authentiques,
puisés aux sources originales, qu’ils ont
groupés par su,jets ; aussi le lecteur, en
parcourant la table des matières, peut
saisir aussitôt le contenu spirituel de chaque récit : La 'Providence, Science et Foi,
Le péché. L’œuvre du Christ, La vie intérieure, Confiance, Soumission, Fidélité, Courage moral. Sacrifice, Parents et enfants.
Bienveillance, Travail, Devant la mort, La
Bible, La prière, etc., etc.
Le prix de ces volumes, qui est de 2 frs.
Suisses, a été réduit, par l’entremise du
Comité de Groupe des Unions Chrétiennes
de Jeunes Gens, à 4 lires seulement ; et
c’est à ce prix qu’on peut les avoir à la
« Bottega délia Carta » - Torre Pellice.!
Le nombre des exemplaires étant limité,
ceux qui veulent s’en fournir sont priés de
les retirer au plus tôt.
Le Comité de Groupe a pu avoir encore
quelques dizaines d’exemplaires du Recueil
de chants unionistes italiens (Raccolta di
Canti per le A. C. D. G. Italime) qu’fl met
à la disposition des Unions au prix réduit
de 4 lires (brochés) et 5 lires (reliés).
a. U
APPARTEMENT MEUBLÉ, rez-dechaussée, avec jardin, position magnifique, à dix minutes de la gare, à louer
pour les mois de juillet et août. Prix modérés. — S’adresser Tipografia Alpina.
CHRONIQUE VAUDOISE
' ECOLE LATINE.
La fête des Promotions aura lieu, D. V.,
jeudi 24 courant, à 10 h. du matin, dans
la grande salle du « Convitto » du Pomar
ret ; des chœurs et des récitations de circonstance rehausseront la solennité.
Que les amis de notre ancienne, vaElante
Ecole, veuillent bien ne pas manquer d’encourager par leur présence l’instruction et
le progrès dans cette Vallée. — Ceux d’entre eux qui désirent prendre part au modeste dîner en commun, sont priés de s’inscrire à l’avance chez un des Professeurs,
chez ¡le Pasteur local ou chez le soussigné.
Le Pomaret, 7 juin 1926.
L. Marauda, directeur.
* * ü!
LA TOUR. A l’occasion de la fête nationale du Statute, le Pasteur de la Paroisse
a prêché, dimanche dernier, un exceflent
discours de circonstance patriotico-religieux, que. l’auditoire a fort goûté.
— Dans l’après-midi du même jour eut,
lieu, dans la cour du ¡Collège, devant un-^
public nombreux et choisi, une sympathi- |
que cérémonie, à savoir la « prornessa » ou É
autrement dit le serment de la section des
Giovani Esploratori Italiani de La Tour, :
une quarantaine de g:arçonnets et d’adolescents, à l’aUure martiale dans leur bel
uniforme, et défilant de façon impeccable
aux ordres de leur « instructeur », M. Rino
Balma.
Et nous eûmes un discours substantiel
et élevé du commissaire M. Italo Mathieu,
expliquant rorigine et les buts de l’institution, suivi de la cérémonie de la « %)romessa », réellfeinent solennelle dans sa
simplicité. Les professeurs MM. Jean Jalla,
fondateur de la section locale, et ID. Jalrier,
directeur du Collège, adressèrent ensuite
successivement, des encouragements, des
exhortations et des félicitations à nos jeunes amis. Après quoi nos Boy-Scouts nous
régalèrent de toute une série d’exercices,
de -« miamœuvres », de elg-natiK en vue de»
premiers secours en cas d’accidents, exer- *■■■
cices qu’ils exécutèrent à la satisfaction générale et que le public applaudit de grand
cœur, comme il avait applaudi les trois
orateurs que nous venons de mentionnerj
— La Balsüle, la vieille et glorieuse So- j
ciété littéraire parmi les étudiants du
Lycée, qui compte plus de soixante-dix ans
de ¡vie et qui avait momentanément suspendu son activité, s’est réveillée enfin de
son sommeil léthargique et a repris, depuis
l’année dernière, ses bonnes traditions et
toute son activité. Elle compte actuellement une vingtaine de membres, tient ses
séances régulièrement, s’occupe de littérature par des travaux écrits et oraux, prépare des soirées artistiques de bienfaisance,
...sans compter les sérénades aux professeurs dans les grandes occasions.
Elle a célébré son 73.me anniversaire
samedi dernier, à TAula Magna, devant un
public choisi d’amis et d’invités, sous la
présidence de Rino Balma, et dont voici le
programme : .discours d’introduction du
¡Président, destiné à renseigner le public.),
sur les buts que se proixse « la BalsiUe »
actuelle ; rapport du secrétaire F. Donag-.
gio teur l’activité de la Société dans le courant de Tannée ; récitation de la superbe,
poésie U Cadore, de Carducci, rendue avec
beaucoup de force et d’expression par F.rp^
Donaggio ; (composition de H. iGàrdiol : une
« nouvelle » imprégnée de sentiment et *
élégamment écrite. Suivent deux aEocu-:.'
tions d’encouragement et de félicitations
des professeurs MM. Jean ¡et Attilio Jalla,
et Ton passe à la «seconde partie». ^
Nos amis ont voulu nous faire une agréai^
ble surprise en représentant à notre in*i
tention la belle saynète : Un brillante à
spasso, qu’ils ont jouée avec finesse, beaucoup d’expression et de naturel. Il (vaut
la peine de relever que lE>onaggio sut entrer dans son rôle pi diifficEe et compliqué
de « brûlante » d’une façon remarquable'
ment naturelle et enjouée ;lçe qui ne veut^
pas dire que ses deux condisciples, Deo*^
dato et Ribet, n’aient récîté aussi à la^
pleine satisfaction du public)^ «
. — La collecte {pour les sinistrés d©
3
i
doret a donné les résultats suivants : La
Tour (Ville), |L. 495,5(() - Chabriols, 123 Coppiers, 231,50 - Sainte-Marguerite, 100
- IRavadera, 185 - Envers, 161,25 - Appiots,
200 - Collecte au [Bars de la TaiUola, 218,25
- Comité de Groupe des U. C. de J. G., 100
- Divers, 95 - Total L. 1909,50.
Le résultat satisfaisant de la collecte démontre encore |une fois d’une façon tout
à fait pratique le sentiment de solidariété
qui unit entre elles les populations de nos
VaUéesj
MENTON (France). Samedi 29 mai a
été célébré le mariage civil et religieux de
M. 'Charles Charbonnier de Michel, hôtelier, avec Mlle Reine Moirée
Les jeunes mariés ont été unis, à
TE^lise iEvangélique Française, par le pasteur Matossi, qui a prononcé une allocution
empreinte de la plus pure foi chrétienne.
A l’issue de la cérémonie religieuse, un
«lunch» réunissait les nouveaux mariés
et leurs invités dans un des hôtels les plus
réputés de la vilej
Nous renouvelons à M. et M.me Charbonnier nos meilleurs vœux de bonheur.
NAPLES. Le Foyer (Maison Internationale 'pour Etudiantes) et l’Union Chrétienne de Jeunes Filles viennent d’inaugurer, à Via S. Anna dei Ljmbardi, N. 10,
leurs nouveaux locaux, très bien situés
dans le centre de la ville, pleins d’air et
de lumière, et disposant de beaucoup d’espace. Cet espace vide, il faudrait le remplir
avec des lits, des tables, des chaises... Oh !
que de choses il faut dans une maison de
ce genre ! Si parmi nos lecteurs il y en
avait qui... Gmo Gay.
PORTICI (Naples). Le 25 mai, la «Casa
Materna » était en fête. Un grand nombre
de coreligionnaires étaient venus de Naples pour se réjouir avec M. le pasteur et
M.me Santi à l’occasion des noces de leur
fille Louise avec M. le capitaine Franz Zaccaro. Tout le monde sait tout ce Que la
famille Zaccaro a fait pendant de longues
anxiiées, et ne se lasse peis de faire, pour
l’œuvre que l’Eglise Vaudoise accomplit à
Brindisi. Il s’agit donc d’im évènement qui
intéresse tout le monde protestant italien,
où les parents des époux sont connus très
favorablement et jouirent d'une estime et
d’une afFection bien méritées. L’on n’a pas
oublié le grand-père maternel du capitaine
Zaccaro, qui était le pasteur Mariani. Et
personne n’ignore l’activité, et le dévouement que l’épouse la déployés depuis plusieui's années au service du très grand
nombre d’orphelins que M. Santi ne cesse
de recueillir et d’élever.
Que Dieu bénisse ces chers époux !
G. Gay,
CE QUE L’ON PENSE DE JESUS
DANS LE MONDE
Jésus demande : Q%i disent les
hommes que je suis?
MattR XVI, 13.
Que wus semble-t-a du Christ ?
Matth. XXII, 42.
Il est intéressant, pour le chrétien, de
savoir ce que les hommes pensent de son
Sauveur. Interrogeons-les, et voyons quels
jugements portent sur Jésus les prophètes, les apôtres, quelques autres personnages bibliques, quelques payons de l’antiquité, quelques juifs modernes, les croyants
protestants, les croyants catholiques, les
libres penseurs et les incrédules.
Voyons, tout d’abord, ce que disent de
Jésus-Christ
I - Les Prophètes.
ESAIE, qui exerce son ministère de l’an
740 à l’an 700 a. p., appelle le Messie qui
doit venir « Emmanuel, c’est-à-dire Dieu
avec nous» (VII, 14), — la lumière des
nations» (XILIX, 6), — €VAdmirable, le
Conseiller, le Dieu fort, le Puissant, le
Père d’éternité, le Prince de la paix » (IX,
5). — Il dit de la « racine d’Isai » que l’Esprit de l’Etemel reposera sur lui, l’Esprit
de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de
conseil et de foirce, l’Esprit de science et
de crainte de l'Etemel» (XI, 2). — Dans
le chapitre 53.me il décrit la passion, la
sépulture et l’exaltation du Messie.
M'ICHEE, contemporain d’Esaïe, annonce
que de Béthléhem lEphrata « sortira celui
SAINT-JEIAN. Le jour de Pentecôte,
après sa prédication sur les fruits de l’Esprit, M. Tron a procédé à la réception de
quatre catéchumènes qui n’avaient pu,
tous pour le même motif, être reçus avec
les autres le jour du vendredi paint.
La collecte à l’issue du service, en faveur des sinistrés ,de la Paroisse de Rodoret, et quelques dons ajoutés depuis, ont
produit la somme de L. 433,70.
— Dimanche 30 mai, la chaire a été occupée par M. Théophile Malan. Nous voulons remercier encore ce frère pour son
message évangélique. Y.
Echos... de la Hollande.
L’Eglise Wallonne, l’excellent organe de
nos frères wallons des Pays-Bas, a inséré
dans l’un de ses derniers numéros un article de tête de son directeur, M. F. Ch.
Krafft, par lequel ü présente à ses lecteurs,
d’une façon qui ne pourrait être plus sympathique, l’Eglise Vaudoise d’Italie et son
délégué en iHollande, M. F. Peyronel, qui
sera dorénavant le correspondant italien
de L’Eglise Wallonne... Il nous parlera —
ajoute-t-il — de l’Eglise Vaudoise, de l’Italie qui prie et qui lutte pour la liberté.
L’article en question, que nous avons
vivement goûté et pour lequel nous
croyons avoir le devoir de remercier M. F.
Ch. Krafft au nom de notre Eglise qui a
contracté, depuis si longtemps, une dette
de reconnaissance à l’endroit des Eglises
Wallonnes dœ Pays-IBas, est suivi d’un large
résumé d’une conférence de notre collecteur, intitulée : L’œuvre de l’Eglise Vaudoise en Italie. Réd.
ivorvEiiEs poimeuEs.
La Chambre a discuté, dans le courant
de la semaine dernière, le budget du ministère des communications. Au sujet des
chemins de fer, le ministre Ciano a annoncé
d^ns son discours que de nouveau3t « troncs
de ligne » vont être électrifiés, ce qui fait
que dans un an le développement total de
nos lignes à traction électrique sera de
1700 ikm., et l’Italie sera à la tête des nations qui utilisent ce moyen, de traction.
Le budget des communications ayant été
approuvé, les ^nces suivantes ont été
consacrées à l’examen du budget des finances, ce qui a donné l’occasion au ministre Valpi de faire, à l’issue du débat, une
exjKüsition financière des plus détaifiées, de
laquelle on peut relever ces points capitaux ; un résidu assuré du bilan, à la fin
d avril, de 668 millions de lires ; l’augmentation des entrées (signe de normalité dans
la vie économique de la nation); limitation
de la circulation monétaire et diminution
de la dette publique. Cependant les dépenses pour les œuvres d’intérêt général se
sont accrues progressivement dans le but
d assurer à la nation de nouvelles ressources productive. Le problème des dépenses
statales n’est pas seulement comptable,
niais aussi économique et national. Le principe rigide de contrôle sévère sur les dépense et leur usage étant fixé, l’Etat n’a
pas à |se préoccuper excessivement de certaines dépenses plutôt fortes, vu qu’elles
qui dominera sur Israël et dont l’origine
remonte aux temps anciens, aux jours de
l’Eternité» (V, 1). — |I1 dit de lui: «Il
sera le Juige d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines » (IV, 8)|.
JEREMIE, prophète de 626 |à '586 a. C.,
met dans la bouche de l’Eternel ces paroles : « Voici... je susciterai à David un
germe juste, et il régnera comme roi;, il
prospérera, et il exercera le jugement et
la justice sur! la terre... Et c’est ici le nom
duquel on l’appellera : l’Etemel notre justice» i(XXIII, 5, 6).
ZAQHARIE, qui commence son ministère en l’an 520 a. C., parle du Messie comrne d un Roi, dont il annonce l’entrée triomphale à Jérusalem en ces termes : ,« Réjouis-toi extrêmement, fille de Sion ! jette
des cris de réjouissance, fille de Jérusalem. Voici ton Roi viendra à toi, juste et
sauveur, humble et monté sur... le poulain
d’une ânesse... Et (le Roi pa^a de paix
aux nations, et sa domination s’étendra
depuis ime mer jusqu’à l’autre mer et depuis le fleuve jusqu’aux bouts ide la terre »
(IX, 9, 10).
MALACHIE, le dernier prophète de l’ancienne alliance (450 a. C.), appelle le futur
Messie «le sdeü de justice»; «la santé
sera dans ses rayons » (IV, 2) ;
II - Les Apôtres.
ANDRE’, dit à Simon, son frère, en parlant de Jésus : « Nous avons trouvé le Messie, c’est-à-dire le Christ » (Jean I, 41). ,
servent à perfectionner "et à compléter
l’outillage technique de jla nation, et, par
là même, à augmenter sa puissance productive et commerciale. Il va sans dire que
le (budget des finances a été approuvé à la
majorité d’usage.
Après la discussion et l’acceptation, de
quelques .nouveaux projets de décrets, la
Chambre, ayant désormais achevé l’examen
des nombreuses questions à l’ordre du jour,
a pris jses vacances et sera convoquée à
domicile, au mois de novembre, à ce qu’ü
paraît.
Le dernier Bulletin officiel du ministère
de la guerre publie la nomination de 3
nouveaux généraux de corps d’armée, de
16 généraux de division et de 37 généraux
de brigade...
Ea fête nationale du Statute a été célébrée avec solennité dans tous les centres
d’Italie. Le Roi à Rome et le Prince liéritier à Turin, ont passé en revue les troupes. La fête de la Fleur, que le Gouvernement avait fixée pour ce même jour, a
parfaitement réussi et de fortes sommes
ont ,pû être recueillies pour la lutte contre
le terrible fléau de la tuberculose.
, — Pologne. Après la renonciation du maréchal Püsudzki à couvrir la haute charge
de président de la République, le Parlement a choisi le chef d’Etat en la personne
dq docteur Ignace Mosdcki, homme de confiance du maréchal pilsudziki, savant et
technicien de haute valeur qui jusqu’ici
était demeuré étranger à la politique de
son pays. (Le nouvel élu a prêté serment
le 4 courant laux mains du président du
Parlement, Ratay. Le Cabinet provisoire a
présenté sa démission, et on ne connaît pas
encore la formation du nouveau ministère.
— France. La situation financière va,
paraît-il, faire adopter en France, dans le
but de diminuer le déficit de la balance
commerciale, un régime de guerre : ainsi
on aura un type unique de pain ; on va
réduire la consommation de la, viande et
restreindre l’importation des objets de luxe.
Toutes ces mesures ont été décidées par
un Comité dit de restriction, qui se compose des ministres de l’intérieur, des travaux publics, du commerce et de l’agriculture. M. Briand a obtenu, à la Chambre,
le renvoi de la discussion sur la situation
financière en gagnant ainsi trois semaines
de temps pour permettre au Gouverne^
ment de pourvoir en tout premier lieu à
la stabilisation du franc.
— Cenève. Le Conseil de la Société des
Nations s’est réuni le 7 courant. Au cours
de la séance, M. Chamberlain, ministre des
affaires étrangères anglais, a'communiqué
que l’Angleterre et la Turquie viennent de
conclure l’accord au sujet de la fameuse
question de la zone pétrolifère de Mossul.
La Turquie a renoncé à bon nombre de
ses prétentions primitives sans qu’on ait
dû lui faire pression, et l’Angleterre s’est
adaptée, de json côté, à lui céder une partie du territoire de l’Irak. Les deux nations se sont mises parfaitement d’accord
pour procéder là la rectification de la frontière entre la Turquie et l’Irak.’ t.
ON CHERCHE CUISINIÈRE, pour
l’Hôpital Vaudois de La Tour — Ecrire
ou se présenter à la Directrice.
NATHANAËL dit à Jésus lui-même :
« Maître, tu es le Fils de Dieu ; tu es le
Roi d’Israël » (Jean I, 49).
.PIERRE répond à Jésus qui demande
aux douze ce qu’ils pensent de lui : « Tu
es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu XVI, 16). — A la demande de Jésus : « Et vous, ne voulez-vous i>oint aussi
vous en aller ? », fl répond : « Seigneur, à
qui irions-nous ? Tu as les paroles de la
vie éternelle. Et nous avons cru et nous
avons connu que tu es le Christ, le Füs du
Dieu vivant » (Jean VI, 6|9);. — (A la première Pentecôte chrétienne, Pierre dit aux
foules qui l’entourent : « Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez
crucifié » (Actes II, 36). — Dans ses épîtres, il appelle Jfeus « l’Agneau sans défaut et sans tache» i(l.re Ep. I, 19), «le
Pasteur et l’Evêque de nos âmes» (l.re
Ep. II, 25), «l’Etoile du matin» (2.me
Ep. I, jl9).
THOMAS, d’abord incrédule, s’écrie ensuite en se jetant aux pieds de Jésus :
« Mon Seigneur et mon Dieu ! » (.Jean
XX, 28).
JEAN appelle Jésus «la Paróle»: «La
Parole était au commencement ; la Parole
était avec Dieu et cette Paróle était Dieu...
Toutes choses ont été faites par elle... C’est
en elle qu’était (la vie, et la vie était la lumière des hommes. ...La Parole a été faite
chair et a habité parmi nous, pleine de
grâce |et de vérité ; et nous avons vu sa
gloire, une gloire telle qu’est celle du Fîls
Uniche venu du Père » (I, 1-4, 14). — Et
il clôt ison Evangile en disant : Toutes ces
Les familles JALTA, STEFANI-APPLAGNAT et BOUNOUS, ainsi que les nombreux parents, remercient toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l’occasion du départ de leur
bien-aimée
SDZÂNNE JALLÂ-JÂHIER.
D’une façon 'particulière ils remercient
Sœur Jenny pour ses soins dévoués.
'Jm veuve CATHERINE MALAN ainsi
que tous les parents, émus et reconnaissants, remercient toutes les personnes qui
prirent part à leur deuil, à l’occasion du
départ pour la Patrie Céleste de leur cher
[OSEPH MALAN.
Un remerciment tout spécial est adressé
à M. le pasteur R. Gardiol pour son message rempli de consolation.
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choses ont été écrites afin que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et
qU’en croyant vous ayez la vie par son
nom» (XX, 31).
PAUL, aussitôt après sa conversion, prêche dans les synagogues de Damas que
«Jésus est le Christ» (Actes IX, 22), que
« Christ est le Füs de Dieu » (v. 20). —
Ses épîtres sont remplies de déclarations
sur Jésus. En voici quelques-unes : « Christ
est la puissance de Dieu et la sagesse de
Dieu» (1 Cor. I, 24). — «Christ est le
chef de l’Eglise, qui est son corps, dont il
est le Sauveur » (Eph. V, 23).— ,Eîn, Jésus,
« le Füs bien-aimé de Dieu, nous avons la
rédemption par 'son sang, savoir la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image
du Dieu invisible, le premier-né de toutes
les créatures. Car t’est par lui qu’ont été
créées toutes les choses qui sont dans les
cieux et sur la terre » (Col. I, 14 et suiv.J.
— « Toute la plénitude de la Divinité habite corporellement en Christ » (Col. II, 9).« Jésus-Christ étant en forme de Dieu, n’a
point regardé comme une usurpation d’être
égal à Dieu, mais il s’est anéanti (lui-même ‘
...en se rendant semblable aux hommes...,
obéissant jusqu’à la mort de la (crdix. C’est
pourquoi aussi Dieu l'a souverainement
élevé ; et lui a donné un nom qui ¡est audessus de tout autre nom, afin qu'au nom
de Jésus tout ce qui est dans les cieux et
sur la terre et sous la terre fléchisse le genou et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur à la gloire de
Dieu le Père» (Phil. II, p-ll).
{A suivre).
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TORRE PELLICE
(PROVINCIA DI TORINO)
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Yaldesi in ItaUa.
VALLI VALDESI.
AÌJGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S,
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig, G. Miegge, candidato teol.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Sig. Roberto Jaliier,, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RIGLAREITO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODORETTO.- Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE -Pastore: Enrico Tron J
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Sig. E. Ccà'ssoc, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Cliiesa : 3,, Rue Croix de Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa .- Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENIO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, BieUà-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billour, evangelista.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiRe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa ; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, evang., ivi.
CALTANISSETl’A - Chiesa : Via Maida, 15 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Cliiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelll, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. SimeonL Via Gurtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
• Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grim, Viale
Pranscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i: Via Bacchio, 4 Pastore :
Benvenuto CeUi, da Verona,
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca
I PS'Store : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
~ Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore ;
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. Azzarelli,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastoie : S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa: Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Cario Alberto.
ITSA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e PaoloBosio, Vìa Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Cliiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Gurtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour* - Culto R Martedì,
alle ore 18 - Pastore : S. Ctolucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pa-'^
store : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori i:
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), (torso Vinzaglio, 72.
TRIESTE - Chiesa : Vìa S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B- CeUi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale si celebra in tutte leChiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori ; G. Rostagno,
Ern. Comiba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D,
Jahier, sig. V. PerazzL
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITT'O MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : »-Pastore P. Orili.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Diret-'
trice : Sig.ra V. Daxit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
(AMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore: Pastore P. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione c. Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore A, Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi: Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, VaUecrosia, i
Vittoria.
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