1
15 NoYembre 1912
N. 46.
o
0
1
H
H
Ph
Iñ,
o
ü
Prix d’abonnement par an;
Vallées Vaudoises , . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranser.........................................B
Plus d’un exemplaire à la môme adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon Accord de Vienne....................> 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
Ponr tontes les annonces, s'adreMor à riupriamle AlflMi
concessionnaire. ______________
S’adresser pour laBëdactlon àM.C.-A.TBOii, past.,ro»r« JReBfe*,
et pour l’Administration à M. J. Coisson, prof., TorrePtUic«.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année. j »
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE:
C’est enfin la liberté I — Une demande —
Correspondance — Circulaire de la Commission du Chant Sacré — Chronique —
Cassa M. C. Italiana per le Pension! —
Feuilleton : Le trésor de grand prix —
Nouvelles politiques.
C'EST ENFIN LA LIBERTE!
La question d’Orient qui a trop lourdement pesé sur l’Europe jusqu’à ces
derniers jours, va enfin être résolue.
Voilà cinq siècles que la demi lune a
écrasé la population des Balkans ; voilà
34 ans, que le traité de Berlin a sanctionné des iniquités. Depuis lors la politique des grandes puissances s’est
exercée à maintenir le soi-disant équilibre, mais hélas! ce n’était que du pur
égoïsme. La patience des populations
des Balkans a eu un terme; voyant
qu’on ne faisait que les leurrer de belles promesses, mais que par contre,
la Macédoine continuait à souffrir, que
les chrétiens étaient toujours exposés
aux souffrances, aux persécutions les
plus raffinées, voyant que les Arméniens avaient été égorgés sans pitié,
et que des puissances continuaient à
promettre des améliorations et des réformes qui ne venaient jamais, les Bulgares, les Serbes, les Monténégrins et
les Grecs, oubliant toutes leurs vieilles rancunes, s’unirent en un seul faisceau, formant une confédération, se
préparant en silence, au moment décisif, et quand le moment propice fut
arrivé, déclarèrent la guerre à leur
ennemi séculaire, le Turc. Les puissances auraient encore voulu tergiverser, mais les Monténégrins se hâtèrent à entrer les premiers en lice,
entraînant avec eux les alliés et précipitant les évènements.
Quand les puissances, frappées de
stupeur par les exploits merveilleux,
incroyables des alliés, intervinrent, c’était trop tard pour agir. Aléa jacta est
se dirent les Slaves et ils sont bien décidés d’aller jusqn’au bout. En quelques jours ce sont plus de 100.000
victimes qui ont été mises hors de
combat. Depuis longtemps on n’ avait plus vu un carnage semblable.
Quand on pense que dans une seule
bataille il y a eu 40.000 morts, on peut
se figurer les horreurs de cette guerre.
Les Turcs ont dû battre en retraite
sur toute la ligne, et si les nations ne
mettent pas de bâtons dans les roues,
le Turc va être obligé de quitter l’Europe après 500 ans d’un régime barbare, cruel, frappant de stérilité tout
ce qui lui était soumis. Certes les Turcs
ont aussi des qualités, mais les iniquités commises, la corruption ont
poussé ce peuple fanatique, superstitieux, ennemi de la croix.
Nous ne nous réjouissons pas de la
guerre qui est une malédiction, mais
nous croyons aux évènements dirigés
par une Providence, nous croyons aux
desseins de Dieu, nous croyons que
quand la coupe est pleine, elle déborde,
nous croyons que G’on moissonne ce
que Ton sème, nous croyons à l’histoire qui se répète à travers les siè- >
des, et nous attendons que la lumière
se fasse avec éclat pour pouvoir juger
sans-préjugés. Dans tous les cas, notre
sympathie va à ceux qui combattent
pour la liberté religieuse et politique,
pour ces petits peuples qui revendiquent leurs droits usurpés par la violence. Nous croyons fermement que de
ces évènements se dégageront des leçons que les chrétiens feront bien de
prendre, entre autres celle qui nous
montre que l’argent des usuriers n’est
pas tout puissant et que la politique est contrôlée par une puissance
supérieure à laquelle on ne peut pas
se soustraire. Nous croyons que le peuple juif doit retourner dans la Canaan
terrestre pour se repentir du grand
crime commis comme peuple, nous
croyons à l’avènement de Christ; n’y
a-t il rien qui nous pousse au repentir, à l’humiliation, en présence des
iniquités, du sang versé, des misères
qui vont suivre; mais aussi à la foi
qui nous dit : crois et espère ?
O. O. n.
____ • ___________________ . _____
UNE DEMANDE.
Maître 1 Que faut-il que je fasse
pour hériter la vie éternelie ?....
(Luc X, 23-27).
La vie est une lutte, l’on crie partout; et plus que tout autre doit le
sentir l’ouvrier qui se rend avant le
jour à son atelier et n’en revient que
le soir, pour dévorer une nourriture
insuffisante et se jeter comme une
masse inerte sur son misérable grabat.
Mais il n’est pas le seul; un homme
de génie, le poète Goëthe dont la vie
a été riche en joies, en parlant de sa
dernière heure, voulait qu’on n’écrivît
sur sa tombe que ces simples paroles :
« Cet homme a été un homme ! » ce
qui veut dire : * üa lutté *. Mais nous
n’oublions pas que notre vie est éclairée d’une vive lumière quand elle est
contemplée à la lumière de l’éternité.
Et les demandes qui naissent le long
de notre route reçoivent d’en haut,
seulement, la véritable réponse ; et la
plus importante de toutes est bien celle
exprimée par ces mots, qu’un jour, un
jeune scribe adressa à Jésus : «Maître,
que dois-je faire pour avoir la vie éternelle » ?
Un moment bien solennel de la vie
de Jésus s’était enfin levé; l’Evangile
nous dit qu’il tressaillit en son esprit.
La joie est quelque chose de grand
quand nous la découvrons sur le front
d’un simple mortel; quelle gloire n’at-elle pas dû faire rayonner cette joie
sur la figure du Fils de Dieu ! Son regard s’était reposé avec satisfaction
sur ses disciples qui venaient de terminer leur premier voyage missionnaire ; ils racontent les grandes choses dont ils ont été les instruments, et
dont le souvenir seul remplit encore
leur cœur d’enthousiasme. Mais le Seigneur les met en garde contre cette
joie malsaine, et les proclame heureux
de ce qu’ils sont les héritiers de la vie
éternelle. Les disciples sont heureux
de ce qu’ils avaient été jugés dignes
d’être les compagnons de Celui que
les âmes pieuses en Israël avaient attendu en vain. Un David, un Isaïe, un
Jérémie avaient espéré d’être les témoins de la venue du Juste, mais les
disciples, au contraire, mangèrent à
sa table et entendirent ses paroles divines^ avec Lui ils traversèrent les
villes et les campagnes du pays d’Israël; ils le virent étendre sa main pour
bénir les pauvres et les infirmes et les
guérir. Avec Jésus le ciel s’était incliné sur la terre, et répandait dans
ce monde, que le péché avait souillé,
une vie divine. Les disciples ont le
pressentiment et Jésus le proclame ensuite de la manière la plus claire que
Lui seul est le chemin qui conduit à
la vie éternelle.
*
ÿ *
Comment pouvons - nous arriver à
Lui, pour puiser dans son sein ces trésors qui donnent la vie? Il faut apprendre à nous asseoir à ses pieds,
pour qu’il puisse nous élever à Lui;
il faut le sentir comme une puissance
en nous qui règle notre vie; il faut
apprendre à Lui confier notre vie entière, ses joies et ses douleurs, ses richesses et sa pauvreté, son exhubérance de force et ses infirmités. Le
chemin qui conduit au Christ est la
foi, la foi véritable, la foi active. C’est
vers cette foi qu’il tourne le regard
de ses disciples en les proclamant heureux à cause des choses dont ils sont
les témoins. Si Jésus les proclame heureux, c’est que leurs yeux ont vu en
Lui quelque chose de plus que le reste
du peuple; ils l’ont reconnu comme
l’Envoyé de Dieu pour sauver le peuple de sa misère. Leurs yeux étaient
éclairés par la foi qui se trouvait au
fond de leur cœur ; et cette foi a été
pour eux la route qui les conduisit au
nouveau Maître qui agitait tout Israël.
■» «
Pour arriver à la foi chrétienne, il
faut avoir contemplé l’abîme de sa
propre misère morale et spirituelle.
Celui quieat pauvre ne rougit pas de
tendre la main, pour se laisser enrichir; l’aveugle seul, soupire après la
lumière; l’âme fatiguée convoite le
repos. Simon-Pierre, seulement lorsque les ondes menaçaient de l’engloutir, s’écria : « Seigneur, sauve-moi » 1
Les disciples, travaillés par la tempête, s’approchèrent de Jésus et Lui
dirent: « Maître, nous périssons » ! Le
chemin qui conduit à la foi, est la repentance ; mais celui qui se croit assez
bon quand le Seigneur lui crie : « Aime
Dieu, et ton semblable » ; pour éviter
l’un et l’autre demandera: * Qui est
mon prochain » ? Cette demande est
celle de l’égoïsme qui se trouve au
fond du cœur.
La parabole du bon Samaritain flétrit notre prétendue vertu, notre honnêteté et notre piété. Nous passons outre quand il s’agit de nous arrêter,
d’agir et de faire du bien. Nous passons outre devant Dieu, en proie à
cette joie sauvage que produit une
fausse liberté; nous passons<4>utre lorsqu’il s'agit des devoirs de la piété chrétienne ; nous passons outre et laissons
derrière nos épaules, l’humanité souffrante. Nous ne sommes rien autre que
de misérables coupables.
Avoir le courage de reconnaître ces
choses, et les confesser, c’est avoir la
véritable sagesse ; c’est sentir le besoin
de saisir la véritable vie; c’est faire
l’expérience que le chemin qui conduit à la foi, c’est la repentance.
Heureux, celui, dont la conscience
labourée par le repentir, le conduit à
la foi véritable, et qui, guidé par cette
foi, s’assied aux pieds du Christ et lui
dit; «Je suis à toi! pour toujours à
toi> ! P. Gikaud.
CORRESPONDANCE
AU LESSOUTO.
Chers amis des Missions,
Il est de mon devoir puisque j’al
le grand privilège de me trouver à
la Maison des Missions à Paris, de vous
signaler les grands faits qui se pas^
sent dans les champs de missions où
travaillent vos missionnaires. Il ne
sera pas aujourd’hui question du Zam>
bèse où vos pensées et vos prières se
portent tout naturellement, puisque
comme Vaudois nous y comptons nonseulement plusieurs frères et sœurs
qui y travaillent activement mais aussi
des tombes où dorment nos bien-aimés.
C’est le Lessouto que je veux porter devant vos yeux pour que vous
le placiez dans vos prières de demain.
C’est un champ de mission, qui a donné
tant de motifs de remerciements en
y constatant le relèvement progressif
de toute cette population qui, jadis^
II
2
1
Hi
■ÜHg
m
il y a 79 ans, coinptait 35,000 Bassoutoi et aujourd'hui a remonté à la pente
et Acompte 429,137 âmes, dont 45,000
évangéliques. C’est aujourd'hui un
elmmp de mission qui traverse dès heures de profonde angoisse : en l’espace
4ei;six mois, quatre unités dans le personnel de cette mission ont franchi
le seuil de l'éternité.
P Après M.me Lorriaux, MM. Labarthe
fet Dyke (ce dernier connu de plusieurs aux Vallées où il passa en 1911),
M. : Henri Marzolflf est parti pour la
patrie d’emhaut. Quatre serviteurs fidèles ayant de cœur répondu à l’appel
du Maître, sont tombés sur le champ
de bataille et, en plongeant la Mission
où travaille notre frère M, Pascal, dans
,une situation des plus graves et douloureuses, viennent par leur mort placer directement une fois de plus l’évangélisation du monde devant nos cœurs
et nos consciences.
L’heure est venue, solennelle, où
nous devons prendre une sainte résolution: devant la question missionnaire nous ne pouvons pas être à demichrétiens: nous devons, d’après la solution que nous aurons trouvée et
adoptée être pour Christ... ou contre
Christ...
Regardez k ce mouvement missionnaire parmi les étudiants américains,
anglais et français qui se dessine â
l’horizon. Regardez à cet autre mouvement de centaines de Boërs se donnant au Seigneur et prêts à lutter contre le paganisme qui est en Afrique
et qui se répand comme un terrible
fléau en Europe!
Regardez................ serons-nous des derniers?!.........Gustave Pons.
Circulaire de la Conunission k Chant Sacré.
A MM. les Pasteurs et à tous ceux
qui s’occupent du Chant Sacré dans
nos Vallées.
Honorés Messieurs et chers Frères,
La dernière Conférence du District
des Vallées a confirmé son mandat à
la Commission du Chant Sacré, nommée l’année dernière, dans la personne
de MM. les pasteurs Eugène Revel,
président, pour le Val Pélis, Jean
Bonnet, pour le Val Cluson ; et Louis
Marauda, pour le Val St-Martin.
Comme les exercices de chant pour
les enfants et pour les adultes ont recommencé ou vont recommencer bientôt, voici ce que nous vous proposons
pour cette nouvelle campagne d’hiver :
1“ Les Ecoles du Dimanche de nos
trois Vallées sont invitées à préparer
des cantiques pour la Fête de Chant,
qui aura lieu, D. V., au printemps prochain, dans les loealilés èt aux dates
que nous fixerons plus tard, d’accord
avec les pasteurs intéressés. Nous avons
choisi cette année les quatre cantiques suivants: N" 182: « Entends-tu
l’appel du Maître » et 227 : « Tenons
nos lampes prêles », des Psaumes et
Cantiques, et N” 9 : « Padre d’amore »
et 205 : « Mi prendi per la mano »,
des cinni Sacri». Chaque Ecole du
Dimanche préparera, en outre, au
moins deux cantiques de son choix.
Il ne sera pas inutile de répéter ce
que nous disions dans notre circulaire
de l'année dernière: Tous les cantiques devront être pris exclusivement
dans le recueil de Psaumes et Cantiques ou dans* les « Inni Sacri > ; ils
devront être étudiés, si possibles, à
l'Ecole du Dimanche même, dans les
15 ou 20 minutes que les Directeurs
|0urroot çoQsacrer chaque dit^anche
à un exercice de chant,^ et chantés par
cœur, à, une ou plusieurs voix, aii
choix des executants.
2° Dès: Fête^ musicales auront aassi i
lieu au printemps pour les adultes qüi
auront fréquenté les Sociétés Chorales
ou les leçons^de chant pendant l’hiVer.
Chaque chorale pourra préparer, à cet
effet, des cantiques ou chœurs facultatifs, pris même en dehors de nos recueils, mais ayant toujours le caractère de la musique sacrée, outre les
quatre suivants proposés par la Commission: N. 66r- « Il vient. Il vient*
et 204 « 0 Seigneur, que n’ai je des
ailes*, des Psaumes et Cantiques, et
N. 248 « Signor, discendan su di noi
potenti * et * Quante volte all’incerta coscienza », des Inni Sacri.
3" Le Synode dernier ayant autorisé
la publication du projet présenté par
la Commission pour la révision de la
Liturgie, afin que toutes les Eglises
puissent le mettre à l’essai, nous nous
permettons de vous recommander chaleureusement l’étude des chants spontanés qui sont inclus dans ce projet.
Il est nécessaire, pour la bonne réussite de ces chants, qu’ils soient bien
exercés par les Chœurs d’Eglise, lesquels devrontguider l’Assemblée. Aussi
vous invitons-nous à consacre!-, dans
les exercices de chant, une partie de
votre temps et de vos soins à l’étude
de ces divers chants liturgiques, qui
vont bientôt paraître et qui seront à
la portée de tous les membres d’église.
4“ Comme par le passé, nous nous
mettons à la disposition des paroisses
qui désireraient une visite d’un membre de la Commission, soit pour plaider la cause du chant sacré, soit pour
encourager la formation de chorales
ou de chœurs d’Egiise.
5“ Enfin, qu’il nous soit permis
d’adresser un appel spécial aux personnes qui ont à cœur le développement du chant sacré dans nos Vallées,
afin que par leurs conseils et par leurs
dons en argent, elles veuillent bien
nous seconder dans cette œuvre si
utile et si belle, sur laquelle nous demandons la bénédiction de Dieu!
Veuillez agréer. Messieurs et Frères,
nos salutations bien cordiales.
Le 10 novembre 1912.
Les Membres de la Commission
du Chant Sacré.
NB. — Cette année encore nous devons
relever une faute dans un des cantiques choisis :
dans le N“ 182 des Psaumes et Cantiques, à la
11“® mesure, la U® note au «soprano » et à
« l’alto » doit être une noire pointée et non
une croche pointée.
CHRONIQUE VAUDOISE
Bordig;hera. Le rév. Donald Miller,
un vieil ami de l’Eglise Vaudoise, nous
prie d’annoncer à ses amis des Vallées
que M.lle Hilda Miller a épousé le 5
novembre courant, à Bombay, le capitaine anglais M. Wylie, du 4° Rég.
de Gorka Rifles. Le mariage a été béni
à l’Eglise écossaise de Bombay. Nous
saisissons l’occasion pour féliciter de
grand cœur M. et M.me Miller et nous
appelons sur les jeunes époux les bénédictions du Ciel.
Genova. Chiesa Evangelica Valdese. — Resoconto finanziario. - Esercizio P luglio 1911 - 30 giugno 1912,
Facciamo, come al solito, precedere il
resoconto finanziario che sottoponiamo alla vostra accettazione da alcune
considerazioni.
Assente per un giro di collette in
Inghilterra, il Pastore fu surrogato dal
candidato in Teologia D. Pons, Il prò
fossore Enrico Rivoire, traslocato da
Udine a Genova dove occupa la cattedra d’inglese nell’Istituto tecnico,
è stato dal Comitato incaricato della
predicazione al culto principale, ogni
quindici giorni, durante i mesi di
scuola. Gli diamo il benvenuto in mezzo
a noi e gli auguriamo una prospera
e lunga carriera.
Per molti anni il nostro resoconto
portava la firma degli anziani prof.
G. G. Malan e Luigi Giorcelli. Essi ci
hanno lasciati dopo lunghi anni di servizio fedeli in chiesa e fuori di chiesa.
Menzioniamo pure la dipartita delle
sorelle Ersilia Carminati, Rosa Oliva,
Teresa Longhi e dei fratelli Andrea
Angelini, Eugenio Medica e Paolo Starla. Ai funerali dei nostri cari defunti
abbiamo avuto l’occasione di rivolgere
parole di esortazione e di conforto a
numerosi uditori spesso composti quasi
esclusivamente di cattolici romani.
Esprimiamo ancora una volta alle famiglie provate la nostra simpatia cristiana.
La scuola domenicale di 75 alunni,
dei quali 6 cattolici romani; è diretta
dal pastore coadiuvato da 7 monitori
e monitrici. Le classi catechistiche del
giovedì e della domenica annoverarono 22 iscritti ; alcuni furono irregolari ed altri partirono da Genova. Quattro furono ammessi alla Comunione e
12 rimangono iscritti per l’anno prossimo.
I culti del pomeriggio furono consacrati in un modo tutto speciale alr Evangelizzazione. Per 7 o 8 mesi
dell’anno, l’ora delle 17 è la più favorevole per avere degli estranei. Cer-.
chino i membri della chiesa d’intervenire a quel culto; essi contribuiranno
con la loro presenza a dargli maggiore importanza. Dopo uno di essi una
signora, entusiasmata di quanto aveva
udito, disse al Pastore: per poco che
Ella continui, mi farò evangelica anch’io !
Numerosi preti e frati si rivolgono
a noi non tanto per .essere illuminati
intorno alle verità evangeliche, quanto
per trovare un impiego. Alcuni furono
aiutati ed uno fu accettato nella scuola
dei Maestri Evangelisti di Firenze. La
nostra impressione sull’opera in genere
è questa, impressione condivisa da
molti che lavorano in Italia: i più amrnirano l’Evangelo, pochi sono pronti
a professarlo apertamente.
La chiesa, oltre al versare alla Cassa
Centrale L. 3500, manifesta ancora altrimenti la sua liberalità. Le Signore
della Società del Cucito hanno, con
zelo indefesso, lavorato per l’Istituto
Gould, per l’Asilo di Vallecrosia e per
il Bazar di Roma. La chiesa ha pure
contribuito per le Missioni, per la Società Biblica, per i ministri emeriti
e per la Scuola di Teologia.
La vita ecclesiastica fu regolare, e
la massima armonia regnò nel seno
del Consiglio.
La musica sacra è stata oggetto di
cure speciali, e si sono fatti dei bei
progressi. Per essi si tributano speciali e sentiti ringraziamenti all’organista sig. eav. 0. Goetzlof, il quale
da molti anni suona gratuitamente
l’organo con arte squisita. Un grazie
di cuore pure alla signora E. Rostan
che suona l’harmonium alla scuola domenicale e al culto delle 5 p. m.
Fratelli, sia la grazia del nostro Signor Gesù Cristo con lo spirito vostro.
I Componenti il Consiglio :
Francesco Rostan, pastore - Cosmo
Ricca, anziano - Ferruccio Bolo
GNiNi, diacono - Giuseppe Alimondì,
diacono - Achille Canepa, diacono Dottore Ettore Santacroce, diacono.
Genova, li 30 giugno 1912. ^
La Tour. Les Promofz'ons des écoles communales de la Tour ont eu lieu
dimanche 10 courant, à l’Aula Magna,
une très vaste salle qui s’est trouvée
beaucoup trop petite pour contenir
tous les enfants et le nombreux public qui aurait désiré assister à la plus
belle fête scolaire de l’année. C’est dire
qu’il faudrait songer, en pareille occurrence, à un local plus vaste. La
. fête est présidée par M. le Syndic en
personne qui l’ouvre par un bon petit
discours, clair et incisif, comme il sait
les faire, où les grands et les petits
trouvent leur compte.
Le discours de circonstance est fait
cette année par M.lle Pauline Peyrot
et roule sur un sujet d’actualité : Les
bibliothèques scolaires. Nous savions
à la Tour que M.lle Peyrot a, depuis
bon nombre d’années, une petite bi
bliothèque dans sa classe de 3“®; nous
savions qu’elle s’occupe de l’enrichir
par tous les moyens honnêtes ; et elle
nous a démontré dimanche, dans un
langage simple, clair et pratique quels
précieux avantages, au double point
de vue intellectuel et moral, nos enfants qui n’ont pas les moyens de se
faire une petite bibliothèque personnelle, retireraient d’une bonne bibliothèque scolaire. Elle voudrait, et nous
avec elle, que chaque classe eût sa
bibliothèque, et nous souhaitons de
grand cœur que l’appel chaleureux
adressé aux parents, aux autorités et
aux amis des enfants dans ce but,
trouve un écho dans bien... des bourses.
Suivent la lecture des résultats des
examens (plus de 400 inscrits avec
plus du 60 ®/o de promus), la distribution des prix généraux, des prix de
français et de bible.
S La fête des arbres, une bonne
institution, s’il en fût, a été célébrée
dans toute l’Italie, le 11 novembre. On
ne saurait fêter d’une façon plus pratique le jour de la naissance du Roi.
Et les écoles de la Tour, classiques
et primaires, n’ont pas manqué cette
année non plus, de faire leur devoir;
elles l’ont même accompli très joyeusement malgré le vent froid qui faisait tourbillonner les feuilles des arbres le long du sentier du Tailtai^et
au Coulet de la Sea. Car c’est encore
et toujours sur ce bel emplacement
que nous confions... à la garde des bergers les minuscules mélèzes, pins, sapins et autres planticules qui formeront la forêt de Tan 1960...
A huit heures donc, départ du Collège, de la Ville, des Appiots, des Coppiers, des Bouissa, de Ste-Marguerite,
pour le Coulet, où le gros de la bande
arrive à 10 h. A 11 h., discours de circonstance, un excellent discours, substantiei et pratique du Preside du Coilège, M. Maggiore qui a vaillamment
lutté contre la violence du vent, et
nous a démontré une fois de plus quelle
source de bien-être et de richesse serait pour notre pays, le reboisement
de nos montagnes et de nos collines.
Suit la « plantation » de quelques
centaines de pins. A midi précis, par
les soins du Municipe et sous la louable direction de l’assesseur, M. Etienne
Eynard, on a servi au Corps enseignant un déjeuner abondant et succulent auquel on a fait honneur, je
vous prie de le croire. Il aurait fallu,
après cela, organiser des jeux et s’occuper de faire amuser la jeunesse j
Ì
«
3
î'-'
mais comme le vent ne désarmait pas,
vers 2 h. et demie nous quittions le
plateau, si peu hospitalier en novembre, et nous reprenions le chemin de
la Tour. j. c.
l*omarety 5 novembre 1912.
Très honoré M. Troiÿ,,
Ce n’est pas un rapport mais seulement quelques mots sur TEcole de
Méthode, que je vous envoie.
Elle s’est ouverte ici à Pomaret dans
l’école élélementaire, le 28 octobre,
avec 59 entre régents et maîtresses
présents, qui jusqu’à la fin de la semaine, montrèrent une attention soutenue et une application exemplaire.
Nous sommes heureux de constater
que la régularité et la conduite n’ont
presque rien laissé à désirer grâce à
la bonne volonté dont tous étaient
animés. Le programme développé devant ces 59 maîtres et maîtresses devenus élèves pendant quelques jours
a été vaste et varié et, nous sommes
certains, que les bonnes leçons données par un personnel enseignant plein
d’entrain et riche en expérience seront profitables à nos régents de quartier. Que Dieu les bénisse dans leur
personne et dans la noble tâche à
laquelle ils se sont consacrés. E. F.
Ilio de la l*lala. M. Juan B. Griot
a célébré à Colonia Valdense ses noces
d’or entouré par une 40“ d’enfants,
gendres, belles-filles, etc. Il a 84 ans
et se porte à merveille. Depuis 60 ans
il s’est établi à Colonia Valdense et
a été pour nos colons un vrai patriarche et un protecteur.
Ü A la suite de la visite de M. Ewald
secrétaire continental des U. Chrétiennes, la Colonie a souscrit la somme
de 12 mille francs environ pour le
secrétaire de l’association locale qui
à ce jour compte 170 membres.
S M. B. Pons de Tarariras n’a pas
encore pu reprendre son travail. Il
continue à être remplacé par ses collègues ou par les anciens.
S La «Union Valdense» annonce
que M. D. Forneron se prépare à partir
pour l’Italie à cause des conditions
de santé de sa dame.
S On apprendra avec douleur à
Riclaret la mort de Jacques Peyronel
qui pendant plusieurs années a été
membre du Consistoire de l’Eglise de
de Belgrano.
Rome. Dimanche soir, 10 nov., dans
le salon de l’A. C. D. G., en via délia
Consulta 67, le juge R. Majetti a tenu
une conférence fort écoutée et appréciée sur le «Refuge», qu’il a fondé
le 11 Nov. 1909, pour criminels mineurs, qui, étant licenciés des prisons
ne savent que faire ni où aller. Plus
de 600 enfants ont déjà passé par ce
refuge, qui est entièrement soutenu
par la bienfaisance privée, et qui accueille non-seulement les petits repris
de justice, mais aussi ces pauvres enfants qui sont refusés par les orphelinats parce qu’ils ont père et mère,
mais qui, toutefois, n’en sont pas moins
des « orphelins » moralement. Là, ils
trouvent une famille, dont le juge Majetti se dit le père: ils ont occasion
d’apprendre un métier et sous l’influence personnelle du juge, de développer leur personnalité morale.
Le D.r Stan. Rocchi-Lanoir, président de l’A. C. D. G., qui présenta le
juge Majetti, recommanda l’achat des
objets: (jouets, carrioles, théâtres de
marionnettes, chaises, etc., fabriqués
par les jeunes réfugiés exposés dans
salle adjacente, et la collecte faite
à la sortie de la réunion si édifiante.
Les recommandations furent suivies
et le juge disait en acceptant l’obole :
« Merci, c’est notre pain d’aujourd’hui
et de demain ».
Sé-Jeaii. La conférence libre du
Val Pélis, aura lieu jeudi prochain,
21 courant, à 9 li2 heures, à la Maison Vaudoise (Salle Albarin).
Le public est cordialement invité.
Villar. L’Eglise du Villar, en juillet
dernier, à l’occasion du 50““ anniversaire de la mort du Général Beckwith,
avait rappelé ce que cet homme de
Dieu a fait pour le peuple vaudois.
Sur l’invitation du Synode, elle vient
d’en faire la commémoration officielle.
En terminant, l’assemblée a voté
l’ordre du jour suivant adressé à
M‘‘° Beckvûth :
« L’Eglise du Villar, répondant avec
plaisir à l’invitation du Synode, vient
de faire la commémoration du Général
John-Charles Beckwith. Par deux conférences successives, le Pasteur a
rappelé la vie et l’œuvre de ce grand
serviteur de Diéu. La paroisse, vivement intéressée, ne peut que remercier
le Seigneur d’avoir suscité à notre
peuple un tel bienfaiteur, et saisit
cette occasion pour envoyer un message d’affectueuse reconnaissance à
M““ Charlotte Beckwith qui, parmi
nous, représente si dignement son vénéré père ». A. J.
CASSA l a 1. PER LE PENSIONI DI TORINO.
AVVISO AI SOCI.
Il Consìglio d’amministrazione di
questa Cassa, nella sua seduta di Martedì 29 Ottobre u. s., all’intento di
facilitare ai soci morosi il pagamento
delle quote arretrate, deliberava di
ridurre del 50 0[0 (e cioè di quella
metà che a termine dell’art. 68 dello
Statuto Sociale è destinata al capitale
disponibile) l’ammontare delle multe
stesse a quei soci che si metteranno
al corrente a tutto il mese di Dicembre 1912. Tale facoltà potrà però venir
esercitata soltanto sino al 31 Dicembre del corrente anno, epoca in cui
si inizierà la trasformazione della
Cassa Pensioni che verrà assorbita
dall’Istituto Nazionale delle Assicurazioni.
Nouvelles et faits divers.
Allemagne. Une Société formée il
y a quelques mois à Munich groupe
un certain nombre de catholiques sérieux et pieux, la plupart modernistes,
qui sont adversaires résolus du système papal. Un des membres les plus
actifs de cette Société est le docteur
Philippe Funk, rédacteur d’une feuille
hebdomadaire où la Société défend
son programme. Il a fait des études
complètes de théolologie, mais des
scrupules de conscience l’ont empêché
de devenir prêtre.
Voici comment il s’exprimait récemment devant un auditoire d’étudiants anti-cléricaux :
« Messieurs, a-t-il dit à peu près littéralement, ce qui manque aux catholiques actuels, c’est la connaissance
de l’Evangile, tout simplement... Parmi
100 laïques catholiques, vous n’en rencontrerez pas dix qui aient jamais vu
ou lu un Nouveau Testament... La première fois que j’ai apporté dans ma
famille l’Evangile, on m’a regardé de
travers. Dans la majorité des cas les
prêtres défendent sa lecture... Ce mal
doit être réparé. Ce que nous voulons
faire, nous catholiques modernistes,
propager l’Evangile parmi les masses
catholi(iues
— Un p^sse4emps biblique. Du Sunday at Home revue londonienne):
La Bible se compose de 66 livres
renfermant 1.189 chapitres, 31,173 versets, 773,693 mots, 3,536,489 lettres.
Les ,66 livres ont été écrits par environ 40 hommes au cours d’une période d’à peu près 1,600 années. Le
mot «et» est répété dans la Bible
46,277 fois; par contre le mot « révérend « ne s’y rencontre qu’une fois.
Enfin il n’y a pas dans la Bible de
mot de plus de six syllabes.
(97) LE
TRÉSOR DE GRAND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIÉTÉ DES LIVRES RELIGIEUX
Ce que le vieillard répondit n’arriva pas aux
oreilles des jeunes Maxwell ; mais ils ouvraient
de grands yeux en voyant les démonstrations,
tout'ïitaliennes, auxquelles se livraient l’oncle
et la nièce.
Eisa, qui ne comprenait que très imparfaitement leur langage, n’avait pu suivre leurs
explications; en les voyant s’embrasser, elle
comprit que la paix était faite, et son cœur
aimant se réjouit. Bruce, supposant que ces
épanchements méridionaux pouvaient durer
un certain temps, pensa à maître aliboron.
— 11 trouve le temps long, dit-il tout bas
à sa sœur; il me reste un biscuit; je vais le
lui porteB-èt lui dire que lorsqu’on aura fini
de oriiipf'de pleurer et de s’embrasser, nous
repartirons.
— Peux-tu deviner, Rita, "quel est le scélérat qui a fait toute cette vilaine besogne î
11 est bien trop intelligent et trop habile pour
être un démon ordinaire.
— Cùî,'je devine sans peine.
— Tu soupçonnes tes deux amis ?
— Pas Tantei Cécile ; ,oh I non pas elle 1
Jamais elle n’aurait été si cruelie, de son piein
gré .du moins.
— C'est possible, car je suis convaincu que,
depuis trente ans, Cécile Corvietti n’a plus
d’autre volonté que celle de son directeur,
qui la conduit tout droit en enfer 1 C’est donc
le secrétaire particulier du comte Romualdo
qui est- seul responsable, le misérable I Quand
attends-tu ton père, carissima mia ?
— Après demain, réponpit Bruce revenu de
de sa visite sympathique à son âme ; c’est
dommage que vous partiez si vite pour le
Sahara.
— Je ne partirai pas. Qni vous a dit que
je partirais ? Ne puis-je pas rester chez moi
si cela me plait ? et je dînerai de soir à Roccadoro si on veut bien m’inviter. Vous voudrez bien peut-être (en souriant) m’offrir la
place de Moïse, dans votre équipage ?
Eisa rougit en pensant au cortège qui avait
accompagné le petit Moïse. Marguerite de môme, mais pour autre raison.
— Craignez-vous que le pudding ne soit
pas assez gros ? demanda Bruce à demi-voix.
Je lui donnerai ma part.
— Le pudding I répéta le comte ; ne vous
en inquiétez pas. Je fournirai le mien.
(à suivre).
Ami de la jennegse des families.
Sommaire du N“ de novembre.
Héroïsme - Méditation - Les six petits
Martinet - Le général - Henri Poincaré L’élève Gilles - Le général Booth - Scènes
de la vie de pension en Angleterre - En canot
et en traîneau parmi les Indiens - Comment
installer un cadran solaire - Variétés.
IVouYelies politiques.
Un spectacle incomparable de grandeur et de force a été certainement
la revue navale qui a eu lieu à Naples le 11 Novembre, jour anniversaire de notre roi. A bord du yacht
royal Trinacria, escorté par un croiseur et les cinq torpilleurs qui ont pris
part au raid des Dardanelles, le’ roi
passait en revue les forces navales
commandées par l’amiral Viale, disposées sur deux lignes dans la rade
de Santa Lucia. Il y avait quatre divisions de cuirassés, une escadrille de
destroyers et trois escadrilles de torpilleurs de haute mer. Après la revue,
le défilé à toute vitesse a été superbe
malgré le temps couvert. Une foule
émue et vibrante venue de toutes les
provinces d’Italie applaudissait. L’après-midi le roi a consigné les médailles d’or aux officiers des 5 torpilleurs du raid des Dardanelles.
De Tripoli on annonce que plusieurs
prisonniers italiens, délivrés, sont arrivés du camp turc et entre autres le
capitaine Moïzo qui avait été capturé
le 10 septembre à la suite d'une panne
au moteur et le lieutenant Cappelli
qu’on avait cru mort dans la bataille
de Zanzur, le 20 septembre. La mission minéralogique de MM. Sanfilippo
et Sforza est aussi délivrée après 13
mois de captivité très rigoureuse, commencée au début de la guerre. Les
arabes continuent à faire acte de soumission maintenant que les turcs ne
les poussent plus contre nous. Pour
le moment les troupes turques n’ont
pas encore évacué la Tripolitaine, le
gouvernement central ayant des préoccupations bien plus graves.
S Nous ne dirons pas grand chose
cette semaine de la guerre balkanique qui continue avec le même acharnement. Les Grecs ont occupé la ville
de Salonique, les Turcs sont refoulés
dans leurs derniers retranchements.
Les Serbes sont arrivés à la mer Adriatiques, ce qui a fait naître un conflit
assez menaçant entre la Serbie et l’Autriche. Les Serbes, victorieux, aspirent à conserver sur l’Adriatique des
ports afin de développer leur commerce, et d’avoir comme ils le disent,
des fenêtres pour respirer. L’Autriche
s’oppose à ce qu’ils s’emparent d’un
ou plusieurs ports de l’Albanie : il faut,
d’après la formule des nationalités que
l’Albanie soit aussi organisée en état
indépendant : îseulement, ' à Cêite condition, l’Autriche renonce à toute prétention sur l’Albanie. La diplomatie
doit donc bien travailler pour aplanir
ce conflit qui pourrait amener à une
guerre. On espère qu’une conférence
européenne réglera cette question avec
les autres. En attendant, le sang coule,
on se bat dans les montagnes de la
Macédoine, couvertes de neige et rien
ne peut arrêter l’élan irrésistible des
peuples combattant pour la liberté et
l’indépendance.
Espagne. Le premier ministre, M.
Canalejas a été assassiné par un anarchiste au moment où il se rendait au
Ministère. L’assassin, après avoir tiré
qnatre coups à bout portant contre
le ministre, s’est suicidé avec la même
arme. L’Espagne pleure en M. Canalejas un homme d’Etat énergique et
habile, qui a su, pendant trois années
au pouvoir, par une politique ferme
et libérale, résoudre de grandes difficultés. Il a apaisé la révolution de
la Catalogne, réglé la question religieuse en maintenant l’indépendance
de l’Espagne vis-à-vis du Vatican, et
enfin, défendu énergiquement et habilement les intérêts espagnols dans
la question marocaine. Tous ces titres
rendent très sensible sa perte.
Etats-Unis d’Amérique. La grande
campagne électorale est terminée avec
la victoire du docteur Wilson, le candidat démocratique. La scission du
parti républicain dont M. Roosevelt
s’était séparé en créant le nouveau
parti progressiste ne pouvait mener
qu’à une défaite. M. Wilson a d’ailleurs repris pour son compte une partie du programme de M. Roosevelt et
il préconise des lois sociales tendant
à soulager les classes moins aisées.
C.-A, Thon, Directeur-i^spomcdflti
if/
4
ACQUA-NOCERA-UMBRA
< Sorgente Angelica >
HININA-MIGONE e e con materie di
primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e limpido ed interamente composto di sostanze vegetali.
Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e.soddÌ^
sfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
Esportazione In tutto il mondo.
Produzione annua 10.000.000 di bottiglie.
SI vende tanto profumata che inodora od al petrolio da tutti i
Oeposito generale da MIGONE & C.
Farmacisti, Profumieri, Parrucchieri, Oroghierf, Chlncagtìerl h
Milano, Via Orefici (Passaggio Centrale, 2).
PEINTURE MODERNE
systèmes nationnanx et étrangers
ISert Mite M viiB
Via Venti Settembre - M. 3
iiiuiiiMiiNHinmiii
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
-wv!«- Prix modérés -«vw
Studio Denlistico ]Hecc°
diretto dal Sig. P. A. MOIMDOIV D. D.
Lanreato e premiato all’Università di Cinoinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
TOMNOt SS Corso Oporto %S - Piano I*
Telefono 51*53.
TOaSE PElilslCE------------------
Casa Ugo - Piano 11^ — Ogni Sabato.
êê
POLVERE
fi DENTIFRICIA
del Ur. JOH.l UIAVA, American Dentist2, Via Quintino Sella — MILANO.
Prezzo della scatola Lire una. — Per posta,
contro vaglia o francobolli, Lire 1,10.
D.“ D. WYOIR
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS LES JOURS
dans r après midi d’une heure à quatre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
, MALADIES
DES VOIES URINAIRESô
Reins - Vessie
Prostate - Urèthre
0
0
0
0
Docteur S. COLOMBli^O q
** SPECIALISTE
ancien assistant à l’hôpital Necker I
de Paris
Turin - 30, Via Orto Botanico
Téléphone 23-26
CDOCDOOOOOGOOGOOl
8
Doct.ARD(]INOFËRRËROp
0
0
0
ex-chef Intente
DE LA CLINIQUE OTO-RINO-LARINeOLOGIQUE DE TURIN
et aBsistsnt des hdpitanx de Farla.
0
Spécialiste pour les maladies
du JÌIEZ tiimimiiNjimiimimimmiuiimimmiiiiiiiimiiiiiimimiiiimm
de la OORQE: 0
...... et des OKtËMM.al.iESi
Guérison sûre et rapide (en 24
heures) des défauts de respiration nasale. 0
TURIN - Via Goito, 6 (près de la g
Qare Centrale) de 1 h.à 4 de l’après-midi. Q
EMULSIONE
DI OLIO FEGATO DI MERLUZZO
DELLA MIGLIORE MARCA NORVEGESE MB
con Ipofosfiti di Calcio e Sodio
100 cmc. contengono :
OLIO FEGATO DI MERLUZZO .
IPOFOSFITO DI CALCIO . .
IPOFOSFITO DI SODIO . .
cmc. 33
gr. 0.684
» 0.456
Questa emulsione si distingue per la sua gradevolezza, digeribilità, eleganza e stabilità.
Miscibile in tutte le proporzioni : con acqua, vino o latte.
DOSE: Da uno a quattro cucchiai a caffè (4-15 cmc.) prima,
durante o dopo i pasti.
Agitare bene prima di servirsene
FARMACIE Dottori DEAMOMAX.
Telefono intercomunale SS.
'0. '0. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
BIGLIETTI DA VISITA
USO LITOORAFIA
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
/V I à MM. les Pasteurs, Instituteurs et libraires que le seul
** ^ dépôt autorisé pour les Vallées, par la Société Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours Eue Garibaldi, N. 4 k TORRE PELLICE.
Escompte aux revendeurs
0 0
0 ERNESTO COMBA 0
0 0
0
0 0
0 LA RELIGIONE 0
0 0 CRISTIANA 0 0
0 IIIIIIIIIIIIIIIIIKIKII 0
0 ^ 3° MIGLIAIO m 0
limmiiimiiitiniii 0
0 Recentissima edizione riveduta e completata 0
0 0
0 0
0 Jrrezzo ubiii. Jjira 0
0 0
0 Si vende alla Cartoleria Alpina 0
0 0
nwcB - nipRaiBRiB iu>m.