1
Qaarante-neuvième année.
Émmrnmgm^^
7 Mars 1913
N. 10.
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L ËCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger . ............................ » 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
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Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
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On s’^abonne: à Torre Pellice au bureau d’administratipn et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
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concessionnaire. ______________ t
S’adresser pour laRédactlon àM.C.-A.TaoN, past.,TorrePelKce,
et pour l’Administration à M. J, Coïsbom, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année. .
Les changements non accompagnés do la somme do 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
-------------------—=
SOMMIÎeE:
Communie^oj, oiflcielle — Les Boys-Scouts
Üif livre intéressant poitr les Vaudois
Courrier de l’Evangélisation — Le Régne
de Dieu — Pierre Vasseipt — Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Conformément aux art. 61, 62 et 63 des
Eéglements Organiques, les Conférences
de district nommeront leurs députés au
prochain Synode dans les proportions
suivantes:
l' district (Vallées) 34
(¡¿ma „ (Piémont) 5
3™® » (Lombardie) 8
4™® » (Toscane) ■ 8
5™® » (Rome-Naples) 4
6“® » (Sicile) 3
7™« » (Amérique) 6
Torre Pellice, 4 mars 1913. ’
Pour la Table :
B. Léger, Modérateur.
LES BOy^-SCOÜTS. ,
L’homme a besoin de quelque chose
de nouveau ; il, se fatigue ; du train
train ordinaire et sq trouve constamment à l’affut de ce qui sort de l’ordinaire, de ce qui peut frapper l’imagination, de ce qui signifie, d’après
lui, progrès. Heureusement qu’il en
est ainsi, car s’il en était autrement,
nous serions encore plongés dans un
sommeil qui ressemblerait par trop
à la mort. Si l’imitation, est parfois
grotesque, frisant souvent l’exagération, il n’en est pas moins vrai que
elle indique un désir de faire quelque
chose, d’essayer, de réussir, si possible. Les Anglais et les Américains,
peuples soumis à l’influence de l’Evangile, sont ceux qui sont à la tête des
inventions qui ont pour but de développer le corps et l’âme. Ils ont obtenu de vrais miracles dignes d’être
imités. Une des inventions modernes
est celle des Boys-scouts ou éclaireurs,
venant d’Angleterre et s’implantant
en France et en Suisse. Tout comme
le inouvement des fraternités a eu un
succès réel, nous croyons qu’il en sera
ainsi des Boys-scouts. De quoi s’agitil ? De faire appel au cœur, et à la volonté de l’enfant (entre 11 et 16 ans)
pour le former au bien en résistant
au maL Voici du reste un extrait du
réglement des Eclaireurs suisses: ,
But. — Les troupes d’éclaireurs
sont instituées dans le but de déver
lopper normalement et harmonieusement les facultés du jeune garçon.
Elles forment son corps et son caractère, et le préparent à l’accomplissement de tous les devoirs.
I
Loi DE l’Eclaireur.
1. Un éclaireur n’a qu’une parole.
2. Un éclaireur est loyal et respectueux des convictions d’autrui.
3. Un éclaieur se rend utile, il s’efforce d’accomplir chaque jour une
bonne action.
4. Un éclaireur est l’ami de tous et
lé frère de tous les autres éclaireurs.
5. Un éclaireur est courtois.
6. Un éclaireur est bon pour les
animaux.
Î. Un écalireur sait obéir.
8. Un éclaireur est toujours de
bonnè humeur.
9. Un éclaireur est courageux.
10. Un éclaireur est travailleur.
11. Un éclaireur est économe.
12. Unéclaireur est propre dans son
corps, dans ses pensées, ses paroles
et ses actes.
Il s’agitén réalité*de jeunes soldats
qui s’engagent à obéir et à faire scrupuleusement leur devoir. Il faudra
pour cela tout un cours d’instruction
apprenant à travailler, à aider, à souffrir, à pardonner, à se sacrifier, à se
dévouer, à développer son corps, son
âme, étudiant la nature, les sciences,
s’attaquant au colosse de l’inconnu
pour le maîtriser. Tout cela ne peut
se faire en un jour, ni même en une
année, et aussi la jeune armée est engagée pour six ans, au moins.
Tout comme nous avons les Unions
Chrétiennes, les Sociétés d’activité
chrétienne, nous aurons les Boysscouts, qui prendront place à côté des
sœurs ainées et qui réclameront les
soins assidus d’un certain nombre
d’instructeurs qualifiés. Il est évident
que ce mouvement réclamera aussi de
nouvelles dépenses, mais quand il
s’agit de former la nouvelle génération, les sacrifices en argent passent
eh seconde ligne. Attendons-nous à
voir ce mouvement pénétrer en Italie,
et préparoris-nous à lui faire un bon
accueil. C. A. Tron.
Un livre intéressent ponr les Vandois.
Notre vaillant ami d’Edimbourg, M.
Porbes Moncrieff, n’est pas seulement un
aide précieux pour nos collecteurs, un
éducateur de la jeunesse par ses publications, il est aussi un collectionneur de
vieux livres, surtout de ceux ayant trait
à l’histoire vaudoise. Ses livres sont déjà
nombreux et précieux. L’année passée, à
Foccasion d’une visite à son home hospitalier, il me présenta un vieux livre, tout
en me disant: Je suis sûr qu’il vous intéressera. En effet, il avait raison. Le livre
est fort intéressant pour moi et pour d’autres aussi.
Il s’agit d’un livre publié à Londres l’an
1658, sur l’ordre de son altesse Olivier
' Cromwell et de son Conseil. Il parle de
toutes les collectes faites en Angleterre,
i dàûS le Pays de Galles, et en Irlande, en
faveur des pauvres persécutés Vaudois du
Piémont ; de la manière dont les collectes
furent distribuées; et donne même ün
compte-rendu de l’état actuel des choses
dans ces Vallées lointaines, afin de donner
satisfaction à ceux qui ont déjà contribué
à cette œuvre charitable et pour encourager d’aiitres à en faire de même. Il a 116
pages' dont 90 sont occupées par les noms
des donateurs.
Il raconte comment le Lord Protecteur
ayant entendu qu’en mai 1655 des milliers
de Vâudois avaient été cruellement massacrés par les soldats du pape, il avait cru
de son; devoir d’intervenir en leur faveur
auprès du Roi de France et du Duc de
Savoîé et que même il avait demandé au
peuplé britannique de prier pour eux et
de les secourir. Il commença lui-même la
liste (les souscriptions avec la belle somme
de 50;000 fr. Oh répondit à son appel et
en péh de temps on recueillit un total de
952.4|4 fr.
Oihih’envoya pas tout cet‘ argent enûné
seule fois, car on craignait et avec raison
d’être dérobés, mais on expédia des habits,
de la literie, des médecinês, de la nourriture, et de temps en teiiips des sommes
d’argent aussi, selon les besoins et la possibilité. ‘
Le livre fait remarquer que cés persécutés sont (des enfants de ces anciens habitants des Vallées du Piémont qui naquirent
pour témoigner de la vérité eh pureté de
vie depuis les jours de Christ et des Apôtres », s’appuyant sur le témoignage de
Théodore de Bèze.
Le rédacteur du livre, M. Morland, promet ensuite de donner plus de détails sur
ce peuple héroïque dans son « Histoire des
Eglises Evangéliques des Vallées Vaudoises du Piémont ».
Nous nous permettons respectueusement d’émettre un vœu à propos de ce
livre: C’est qu’un jour il trouve le chemin des Vallées et une place dans la librairie de la Société d’Histoire Vaudoise.
Prarustin, Février 1913.
" '' E. Bertalot.
COURRIER DE L’ÉVANGÉLISATION.
Très honoré Monsieur,
Je viens de recevoir une lettré de
M. Walker, directeur du colportage
en Italie - 25, Palazzo Assicurazione
generale, Roma - qui me prie de lui
aider à chercher un colporteur pour
i Circondari de Biella, Ivrea e Aosta,
le poste d’Ivrea étant vacant depuis
plusieurs mois.
J’ai réfléchi aux difficultés que présente le recrutement dés colporteurs,
et j’ai cru de vous écrire pour que
vous publiiez ma lettre dans VEcho;
elle servira d’appel. ^
J’aurais eu deux colporteurs en Tue‘.
L’un est très zélé, màis il lui manque
l’instruction; l’autre aurait eu l’inS'=
truction, mais il n’était pas assez développé au point dé vue religieux! et
je n’ai pas osé proposer ni l’un hi
l’autre.
Quand on lit «La Bible dans le
monde », par M. Lort'sch, pasteur, on
comprend toutes les difficultés que
présente le colportage ! ! ! Çomrtie
l’observe très bien M. Lortsch, le
colporteur est toujours dans l’imprévu. II faut qu’il parle à chacun
son langage, il faut qu’il ait le, discernement des esprits et la présence d’esprit. En sceond Heu il faut une endurance à toute épreuve. Il faut marcher chargé par des climats Sibériens
ou par des chaleurs torrides. Rien'ne
doit l’arrêter. ’
Eh troisième lieu il y a les difificultés qui proviennent de l’opposition.
Le colpori^ur^s^R ce que c’est que la
persécution. Il est sans cpsse aux prises aŸoc lo4atfaiisàeireligieux-îèt avec
le fanatisme irréligieux. Sa vie est un
perpétuel corps à corps avec Fennémi.
Il faut'donc,) de pos jours, què le
colporteur soit instruit, parcequ’il ne
peut savoir avec qui il doit discuter.
Il faut qu’il cottnaisse bien la Bible,
la controverse, l’apologétique et ¡les
sciences sociales. Il faut qu’il puisse’
répondre au protestant indifférent,
au catholique, fanatique, à l’athée ou
au socialiste. Souvent il est pri« à
l’iniprévu et il lui faut une forte dose
de présence d’esprit.
Il faut ensuite que le colporteur
soit très robuste. J’ai exercé pendant
un an le colportage dans les plaines
du Piémont, dans la vallée de la Roia
et en Tunisie, et j’en sais quelque
chose. Sans une santé de fer on-, ne
peut résister.
chrétien éprouvé, expérimenté.
Qu’il vive cé q^u’il dit, qûHPprîe oh'ntinuellement demandant à Dieu de
le diriger, de lui ouvrir des’portes.
Sans être un èhrétien convaincu’, oh
nè peut être un bon colporteur.' ’ '
Je profite des colonnes de votrô
journal pour lancer un appel à la jeunesse Vaudoise. Je sais que de’hbS
jours plusieurs jeunes gens éihigrélit
à l’étranger et mêmè en Amérique
pour gagner de l’argent. La Spéculation prend pour àinSi dire la première
place même chez les protestants.
Nous oublions facilement que nos ancêtres pour vendre la Bible se faisaient merciers ou marchands ambulànts. Tout le monde sait, cHez nous,’
la poésie du «Colporteur Vaudois >ii
inutile de la répéter; mais ce qu’pii
ignore peut-être c’est que nos Socié^
tés de colportage manquent d’horh'-'
mes dévoués et zélés. ' ' ' ‘
Voilà toute oette imméasé ré^oü
uu
2
91 n rUM
risii.- V
dvi Piémont qui s’éten^ de à
Vercelli et sur t^utl la^aÜtée J^iliiste
qui n’a pas de cql^orteiiï,^et ngms ne
trouverions pertonfte gu£ se au
Service du Maître p'buf^empÆ cètte
honorable mission ?
5 Dernièrement un homme venait de
la vallée de Challand me^supplier de
lui vendre la Bible et je n’en avais
pas mêmejde disponible; j’ai dû m’adresser à Aoste chez M.^Broggi, „horloger. ,v,n , . . .
Si quelqu’un se sentait appelé^par
Dieu comme colporteur, voifîi les demandes auxquelles il faut répondre;
elles m’ont été transmises par M.
Walker: 1° Quand et où êtes-vous
né ? —2° Quelles, sont yvos études ??
— 3° Quel métier avez-vous eu iusqu à présent ? — 4° Etes-vous libre
du service militaire ? — 5° Quelle famille avez-vous ? — 6° Jouissez-vous
d’une santé qui permette de faire de
longues marchés chargé ? — 7® A
.quelle Eglise évangélique appartenezvous et quels pasteurs peuvent rendre
témoignage, de vous ? — 8° Pour
quelle raison désirez-vous être colporteur ? — 9° Où^ êtes-vous employé
actuellement et combien gagnez-vous?
Adresser la demande à M. Walker,
directeur du colportage, à Eome —
25,Palazzo Assicurazione generale.
Veuillez, très honoré Monsieur le
Directeur, publier cet appel, et que
Dieu veuille qu’il ait un écho dans
quelque cœur humble, zélé, décidé de
se sacrifier pour la cause du Maître.
Agréez mes salutations fraternelles
Votre tout dévoué G. Bebt
Instituteur-Evangéliste.
uitte pon? DA' Mure. C’e.st
cettC*deux
qui
'.itre ai^i sa0erniére¿;4u’il consapifti
da pl^s irancgpartie # les plus bélfesi
"■’années de sï vife.
lalKîlS M Ulti
»m*
La Rome ipipériale aplourd'lmi se relève ;;
Frayant ainsi ta Voie à l’ennemi puissant,
Qui pour mi court espace obtiendra sous son glaive,
L’empire & Jée.us-Gbrtst offert par le satan.: . - , . >
^ésus fût rejeté, venant nu nom du Fbré;
Mais on sop propre nom viendra ruSurpateur,
Au faite du pouvoir s’éteindra sa lumière
' Par le i^tour du Christ, dù mondé le Sauveur,
•Le Vrai flis de'bavîd régnera sUr la tèrre.
Tout <C6 'qu’en Abraham l’Ëternel a promis
Se réalisera, car aucun bruit de guerre
En ce temps de repos né troublera l’esprit.
Scorpion et serpent n’auront dans leur morsure
Quand ils se méntreroot, aucun venin mortel.
Le tigre et le lion trouveront leur pâture
Où le bœuf et l’agneau paîtront sous un beau ciel.
Le mal encor caché dans chaque cœur rebelle.
Reparaîtra soudain; l’ennemi déchaîné
Dira son dernier mot, et Jésus sa révèle
Fils de l’homme jugeant l’univers tout entier.
Tous les morts revivront et la terré embrasée.
Renaîtra de sa cendre ayant de nouveaux cieux
Jérusalem d’én haut avec elle enlacée
Forme un cercle d’amour où tout en tous est Dieu.
M. PIERRE VASSEROT.
L’Eglise de La Mure vient d’être
douloureusement éprouvée., Son ancien pasteur, M^ Pierre Vasserot, est
décédé le 17 courant, à l’âge de 65
ans. M. Vasserot était originaire des
Hautes-Alpes, , natif du village de
Fontgillarde, dans ia riante vallée
du Queyrâs. , ,
Après ses études classiques, faites
au collège de la Tour, Vallées Vaudoises, en Piémont, pendant lesquelles s’éveilla en lui le désir de consacrer sa vje au service de Dieu, et se
décida sa vocation pastorale, il entra,
en vue du Sajnt-Ministère, à la Faculté Nationale de Théologie de Genève. Sa première paroisse fut celle
de Tréminis (Isère), où il ne fit que
passer, n’y étant resté que deux années environ. Son souvenir y est encore bien vivant.
1878, Qtrtre regretté çpllègue
Pendant 28 ans, grâce à une constitutiori "d^ ^plûs fobusffes, il n’a'^'j'a-"
mais manqué de faire son service religieux, poiiT caùse de maladie. C’est
avec toute, sa conscience de chrétien
qu’il s’est appliqué à remplir son Ministère. Or,, il fut un chrétien véritai Menient authentique.
Despendant des héroïques Vaudois
français, notre ami se ressentait de
sa noble Orfgine.
Il en avait hérité la fermeté, la solidité-dés convictions et un grand attachement aux. Saintes Ecritures. Sa
foi au Saint Livre fut absolue et sans
réserve.
. En 1904, M. Vasserot quitte le Ministère actif, mais npn sans empor-ter
dans sa retraite, un peu de souci de
son ancienne paroisse, à laquelle il ne
cesse de s’intéresser. Il en reste l’un
des plus fidèles membres, se réjouissant des joies, des encouragements de
son sucçesseur et s’attristant de,ses
peines.
Grâce à une vie des plus sobres,,des
mieux réglées, les forces de notre
frère ne paraissaient nullement diminuer et à vues humaines, il semblait
qu’il eût encore de nombreuses années à vivre. Aussi, lorsqu’au mois
de décembre dernier, les premières
atteintes sérieuses du mal qui devait
le ravir à l’affection des siens, se déclarèrent, nous espériqns bien que.sa
robuste constitution n’en serait pas
très ébranlée. Hélâs ! l’heure de son
départ était arrivée et le 17 courant,
à 11 h, du matin, notre vénéré collègue s’est endormi, sans souffrances,
paisiblement, dans les bras de son divin Maître. La. patience, la résignation chrétienne, dont il a fait preuve
au cours de sa maladie de près de
trois mois, ont été des plus édifiantes.
Après une nuil très agitée, la dernière qu’il devait passer ici-bas, notre
frère put enfin trouver le repos, grâce
à un calmant. Alors, les heures qui
devaient précéder son départ furent
particulièrement bénies et tout éclairées des lumières de la foi et de l’espérance chrétiennes. « Quelle bonne
journée, nous disait-il, je viens de
passer dans la communion du Seigneur ! ». Et tandis que nous lui rappelions quelques-unes des promesses
de Dieu... « Quelles sont précieuses,
les promesses du Seigneur ! Merci,
merci ». répétait-il.
Ses obsèques ont été célébrées le
mercredi, 1,9 courant, en présence
d’une très nqmbreuse assistance,
composée en grande partie de catholique«. A"« -temple,- après que le soussigné eq-t retra#. la carrière :dè notre
frère et adressé des paroles de consolation,aux affligés, M. le pasteur Arnal, de Grenoble, fit entendre à la
foule attentive, un pressant et vibrant appel, sur ces paroles: « Bienheureux sont les morts, qui meurent
au Seigneur... ».
L’inhumation s’est faite le jour même dans le paisible cimetière protestant de St-Arey (annexe de l’Eglise
de La Mure) où reposent déjà les parents de Mme Vasserot.
Sur la tombe, le soussigné en profita pour affirmer l’immortalité de
l’âme et M. Bichsel, évangéliste à
Monteynard, exhorta l’auditoire à se
préparer â rençontre de Dieu. Le
mm
Seigneur fasse fructifier la divine serneifiiee quipi été répandue dans cette )
d<>ülour»ulè occasion. ’
Qu’Il, bénisse aussi et console'nos
iSïœurs affligées, ainsi que la famille P.
Vasserot de Fontgillarde, qui vient
de perdre, elle aussi, un coiiseiller et
un appui précieux.
(Eglise Libre). J. Mazauric, pastéWriî
M. P.Vasserot a été un de nos eon-«-’
disciples, apprécié par tous ceux qui
ont eu le plaisir de faire^sa- connaissance. Il était sérieux et aimable en
même temps.
CHRONIQUE VAUDOiSE
BOBI. N’allez pas croire, M. le Directeur, que parce qu il n en a rien
paru dans nos journaux, notre Paroisse ait oublié le 17 février. Nou,s
avons eu notre fête comme partout
ailleurs, et je puis vous dire que les
enfants qui y ont pris part, environ
260, parmi lesquels quelques catholiques, ont bien joui, tout fiers, de
leurs drapeaux remis à neuf. Le programme ? le même aussi que partout
ailleurs: allocution du pasteur,récitations, chants, dialogues et après
cela pronrenade dans les environs. En
somme, une belle et bonne journée,
que le zèle et le dévouement des régents et maîtresses a contribué à, rendre bien attrayante.
'— Un ami chrétien de la Suisse, M.
Arthur Humbert, qui, quoique bien
jeune, n’en est pas à ses premières
armes, a visité notre Paroisse et présidé des féunions d’appel dans tous
les quartiers. Les auditeurs ont é^é
partout nombreux et recueillis, et
nous avons tout lieu, de croire que
tant de semence n’a pas été répandue
en vain. M. Humbert poursuit sa tournée en visitant successivement Villar
et les autres Paroisses de la plaine,
croyons-nous. Nous l’y accompagnons
de nos vœux et de nos remercîment's
bien sincères.
— Le Consistoire de notre Eglise
avait vu, ces dernières années, ses
rangs s’éclaircir d’une manière assez
inquiétante. A la suite de décès ou de
départs pour l’étranger, il était réduit à neuf membres. Dimanche, 2
courant, nos cœurs se sont réjouis,
puisque nous avons pu assister à la
cérémonie d’installation de quatre
nouveaux anciens, auxquels nous souhaitons la bienvenue. Ce sont MM.
David Mondon pour le quartier des
Pausettes, Etienne Mondon pour la
Ville supérieure, Jean Caffarel pour
la Ville inférieure et Daniel Baridon
pour le, quartier de Peyrela. Que le
!âaiût«-Esprit darigne- faire de chacun
de ©q^ftfrires un instrument en béné
. » :• ■••à»- : JJ - ■ i
diction pour l’Eglise !
CANNES. Bien que tard, la Colonie
Vaudoise a tenu aussi à fêter son 17
février. Sous les auspices de M. le pasteur Bonnefon et sur l’initiative d’un
groupe de demoiselles vaudoises, un
culte commémoratif eut Leu au temple de la Bédemption, rue Notre Dame, à la suite duquel suivit un thé offert gracieusement per ces gentilles
demoiselles au Club féminin. Le culte
commença par une prière et le cantique 3; ensuite M. le pasteur Bonnefon lut le chapitre LUI d’Esaïe;
suivit le cantique: Jusqu’à la mort...
M. Bonnefon nous rappela alors, en
termes émus, la mémoire du regretté
pasteur Gay, qui l’année dernière s’était fait un honneur de présider notre
!
fête; iP^pus parla de sa vie de labeur
d^l^uvre à laquelle il se dé&ia:
j^n Histoire Vauâoise. Suivit alors
Mn sermon sur Je texte: Souvieneì-tòi
J r '
uu rocher d’où tu'às été tiré. Finit
par le cantique vaudois : O mon pays.
Environ 150 personnes assistèrent
au culte et 100 au thé. Nous y reifiar’qùâineS Avec- plaisir deux bonnes wagine vaudoises, coiffées- de leur traditionnelle coiffe ; c’est un plaisir poùr
nous d’en voir ici aussi, car la vuè de
, ï.
ces coiffes nous rapproche, du pays et
nous rappelle cette génération austère et pure d’autrefois, qui ne cherchait pasleursatisfaction d,ans le lüX’e
de la toilette mais dans la simplicité
_ du cœur.y. , ,, . ,,i ’
îi a été décidé en principe^lajiréa;
tion d’uneVaudoise et des
personnes ont ìté-spmmées pour former un Comité suscepÎrhle d’amener
l’éclosion du groupe à bopfî'e finNous remercions tous vivement Mle pasteur Bonnéfon- de-toute l’affection qu’il ne cesse de témoigner en
toute occasion à notre Colonie Vaudpise et qui sut, à-fêc ces dèmSi&êUes,
organiser cette gentille fête.
Durant le culte une quête fut faite
au profit de. l’Asile des Vieillards de
St-Germain. . .
Sincères salutations. , - , ,,,
DÉVOriNE . Lorbnizi.
BQSTON (Etats-Unis). On nous fait
savoir que le 23 novembre dernier a
eu lieu, à Franklin, Mass., le mariage
de M. Albert Eabastie avec M.lle Henriette Jeanne Bounous de Valdese, N.
C. Les époux espèrent visiter la colonie au plutôt. Nos félicitations.
CHAB.Il(i^NDS, Un faire-part nous
annonce le départ de M. Pierre Pascal
ex-syndic^ dp^^ .C décédé le 3
mars,>^ 1,’âge de 8Q P,iprr|,Pa^cal,
originaire' dés ÎFontaibes' de'-Bódòret,
était venu B’établir à Chabrànds,ayant
épousé Heüriette Poët dë' Ttàvèrse .
Il n’a pas tardé'à être une boldnné de
l’Eglise et de la Commune; en rendant
de grands sërvices à son Eglise et à
son!pays. Noûs exprimbns"au3i'fàmillës Uuigoù et Bertet nôtre vive sympathie dans leur épreuve. ’
On nous écrit à ce sujet: ;>? ■!.
Après une maladie de quelques jours
seulement, supportée avec beaucoup de
patience et soutenu par une foi vivante,
notre cher frère Pierre Pascal ex-syndic
de Chabrans, no'ùs a quitté' dimanebé 2
cour., et est rentré dans le repos des élus
de Dieu. Sauf pendant les deux derniecs
jours de sa maladie, notre frèt-e a conservé
sa lucidité d’esprit et a édifié ses parents
et les nombteux amis qui l’obt visité en
rendant témoignage à' la bonté et à la
fidélité de son Dièu, et en se réjouissant
de déloger d’ici bas pour s’ten aller auprès
de Soù Sauveur. Notre frè*e était bien
cbnnu dans toute la Vallée et jouissait de
l’estime de toute la population. C’était un
Vaudois de la vieille "roche, hobnêtè dans
toutes ses ‘voies, inspirant là cbnfiabcë
dans tous ©eux qui avaient des rapports
avec lui. Il a été‘syndic de la Commune
de Chabrans pendant de longues annéëà
et a toujours gouverné avec douceur, étani
apprécié à caùse de la- droitur'e avec iàquelle il administrait le* bien pûblic.
L’église de Manèille a eu le privilège
de ràvoif pendant 43 ans comme trésorier de la diaconie, tâche dont il s’ëst- acquitté avec dévouement et une fidélité
scrupiuleuse jusqu’à la fin de ses jours, la
Commune’de (Jhabrahs ptfd donc Tun*dë
ses plus nobles enfants et l’ëglise de Peifrier-Maneille l’un de ses membres les plus
zélés, , ..........
ii/.i
I
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Ì
I
3
Les •obsèçtueB "*004 éù Bèa lé’4 couraàt
devant un public très nombreijî^ MM. Soulier et Garrou ont adressé des appels très
prf^sfints à ce nombreux^ ^^ditoirj-et des
pak)léside ooî:Aoytion.'aüi^ÿ£Ü:eBÀs^affligés- Nous rpouvelons ipi, l’expression de
notre sympathie chrétienne à la famille
en deüil/^ ïeS ïecommandSht à DÎeu et à
la parafe de sa grâce. ,, ,,^ ^ j j
— t)lni‘ahche,‘' 9 lïard, aura lieu'la visite d’église à Saint-Germain.
‘ H. Gaeeou.
GÈNES. Nous apprenons avec peine
le départ inattendu de Mlle Bauet,
enlevée à l’affection des siens à la
suite d’une méningite. Pendant ces
moments de lucidité d’esprit, elle a
regardé e.n face la mort sans trembler,
sachant qu’elle avait en Christ,.celui
qui a vaincu la mort, eai-^rôus assu-'
rant la vie éterneile<-1^ousCexprimôns'
à la famille -Bauer, si douloureusement é-pïéuvée par ce grand deuil,
tpifté notre sympathie chrétienne.
LA TOUR. Pimanche dernier, au
culte du soir, M. Tron parla des Mis-,
sions et de la semaine de renonçement.
— Mercredi soir, dans la grande
salle du Pensionnat, il attira l’attention sur Saint Oherlin, d’après M. Camille Leenhardt.
— M. le pasteur Malan présida les
services funèbres de Jacqueline Roland, de l’Envers Boularea, décédée
à l’âge de 17 ans et de Henri Costahel,
de S.t-Germain, décédé à l’hôpital et
depuis longtemps établi à Angrogne.
— Samedi soir, à huit heures, dans
l’Aula Magna, aura lieu un concert au
bénéfice de la Chorale, qui se propose'
d’achet'eï un harmonium. Prix d’entrée: 1 franc et 50 centimes.
EpDOREP. La fête du 17 a été célébrée avec l’enthousiasme et les feux
de joiè habitqels. Les deüx éçolès du,
dimanche ont aussi chanté, à cette
occasion, et devant un public nombreux. les cantiques proposés par- la
Commission du chant sacré.
SAINT-GERMAIN. Dimanche dernier, à l’occasion du banquet offert
aux reduci de la Tripolitaine, une
dame, mère d’un jeune soldat, ayant
fait le vœu que si Dieu lui gardait son
fils, elle voudrait lui en exprimer sa
reconnaissance en pensant aux pauvres,-associa dans cette, œuvre nos.,
vieillards de VAsile, en offrant à tous
une, bonne tasse de <«%;Ä èia-*.«saw de bonnes bases, la musique
cdjts, ce dont nous la remercions sincèreorent. ' - > ■
>A propos de VAsile, nous tenons à
rémercier MM. Jacques Long et J. H.
Long, de Provo City, qui ont envoyé
chacun un dollar pour l-’eeuvre, ainsi
q-ue un PramouUn,- qui sous! le voile
de l’anonyme, “nous a fait parvenir
10 francs. , - - ' ■ 7
— Encore le 17 février. Quelques
amis du quartier des-Garo-uasins e’étant réunigrpour célébrer le 17 février
par une agapé"fraternelle,^en ont profité pour faire une collecte qui a‘produit frs,._2,55 en faveur de l’Asile des
Vieillards-de St-Germain. Nous remercions vivement ces frères pour
cette offrande, mais en même temps
nous les exhortons à ne pas s'é laisser
diriger par un esprit sépar^atiste;^a.p
contraire, à profiter "d’une occasion
cbmEpin bêlle"au 17 février pour-s’unir
féüiittations et nos vœux à ces chers jeunes k, ïtW.
pieu comme ils l’ont été à leur roi.
TURINrMelrCreidi, le 26 février, ont ’
eü lieu les obsèq^ues de Giuseppe Quattrini, pasteur bn activité de service à
Lucques et décédé à-. Turin. Vers les
4 heures 'de Paprès-midi, au-delà de
100 personnes Se trouvèrent réunies
dans la maison de M. l’ing. Jervis,
gendre du défunt. M. Albert Drochet
présida le culte en parlant sur’ces
mots: « Pour-Httbîvivre c’est Christ »
en Iqs iliu^t^t par quelques paroles
prononcées par M. Quattrini durant
sa courte maladie. Outre la colonie
Vaudoise et quelques amis, nous avons
constaté la présence de MM. lës pàsteurs émérites H. Tron, H. Pascal, J.
Romanoj-'H. Jahier, et des pasteurs,
B.*Gardiol, C. A. Tron, Josué Tron.
E. Giampiccoli, Albert Prochet, A.
Vinay et du candidat Micol. Au ci- :
metière ont parlé, comme amis et au.
nom de la Table, M. C. A. Tron, et au
nom du Comité d’évangélisation M.
Josué Tron. M.'Giampiccoli clôtura le
service par une prière et la bénédiction. Encore une fois nous adressons
à la famille l’expression de, notre vive
sympathie dans son deuil. . ■ •>
VILLAR-BOBI. L’on m’a fait voir
le compte-rendu de la fête du 17, au
Villar, et j’ai constaté que ce qui concerne les allocutions qui eurent lieu
au banquet du 17, n’est pas exact
pour quant à la mienne, car l’on me
fait dire ce que je ne songeais pas du
tout de dire, et l’on n’a pas çité ce
que réellement j’ai dit et dit avec^
toute sincérité.
En résumé, voici ce que j’ai dit : ■
'«■' A côté de l’Emancipation que nous
connaissons tous, restent d’autres
émancipations à obtenir chez nous:
ce sont celles des préjugés et des su-'
perstitions, dont- nous devons tous ^
'nous émanciper. S’il y eutbéspjn d’ê-»
tre émancipés, c’est que nous étions
prise,npiers, .par' suite des divisions.
créées parla diîférence des religions.|
« L’on s’émancipa mèyerinàii.t.(l’é-’
tude, car la voie de l’étude guidée par,
les faits appris et sagement jugés, est
celle qui nous rend pratiques et'par
là heureux. — J’ajôutàis qu’il est bon
que, en quelque manière on traite le
public, en sorte qu’il reste équilibré
dans ses différentes activités-, ^et U
faut. se,réjQuir. que, maintenant,-par
l’aide du pasteur local, l’on intensifie
■^^ïlM^^lornnpdnouTelleinnuB a^riye
du îfelv«aw Iiiebde.-^l^--jouinal rdigieuxdPaliett des’Bt'ats-Unis annonce
que! (fcnsta|ie! p4èn|îfaïj:]|Si
fille di|jegrettéj^jipcçj de not^e Eglise
M. Daniel Caïrus, vient de quitter sa
placeidi’institntriee à New-York pour
occuper ila charge de « missionnaire »
dans IjEgliae Evangélique Italienne
de Pittsburg. ., ,
Nous félicitons notre jeune sœur et
lui souhaitons de grandes bénédictions dans sa nouvelle activité.
•— Actes liturgiques de novembre et
décembre 1912, janvier et février 1913.
Rauiémes. Michelin Anne, de David
et delTàîrbdn Jacqueline (Batet) ; Gaydou Albert et Pauline, de Paul et de
Garnier Catherine (Boudeina) ; Albarea Marie et Téophile, de David et de
Garnipr, Susanne (Boudeina); Portis
Humbert,DanieL(Saxet),;. G.ey.met Ca!
therine Jeanne, de Jean et de Gönnet
Catherine"'(Säfêtyp"'“''“"™^
M^ieCgks! Barèlîn JeanLouis (Maossa) avec Charbonnier Anna (Meynets)
Collet Adolphe Alexandre (Saret)avec
CrouzW Juliette Louise (Ville); Mi
|voeale et instrumentale, car le rhytme
ÿnjesiçarfut-trouvé éducatif par.d’illustres anciens - Platon, Aristote. J’ai voulu et pu bien dire du pasteur
vu qd’il se tient aux règles qu’il fàùf.
suivre pour le bien-être général,
quanti le® infections éclatent.
‘ «Eôndamentalement je n’ai rien dit
d’autre, rie pouvant pas, en une
^courte allocution, faire allusion à ce
qui se passe au loin, à modifier ou à
Conserver». D" Gay.
VILLAE. Vendredi et Samedi de la
sem.aine dernière, M. l’évangéliste Ar«.
thur Humbert, de Coligny, près Genève, a présidé des réunions d’appel
dans les écoles du Teynaud, de l’Enyèrs, du Serre et de le Piantà. Le ditrianehe 2 c., il a fait le culte principal
du -matin, parlé à la jeunesse ,d^an|
Daprès-midi et tenu,mne réunion gé^néralèJe,soir..’Partout' if a adressé deb
à leurs frères deloute la" Paroiis'e. appels Sérieux à la repentance ej. à_l^
-^’'Le’ 2 niâîâ a eu lieu une grande fête
en l’honneur des « reduci parmi lesquels
se tro.uvaient trois de nos frères : Bounous
Lamy, Griot Emile, et Rivoir Aldo. Nos
nf Tina -u-nPllV fl. fîÎlftrS Ifìll
consécration à Dieu. M. Fuhrmann,
de Turin, a pris une part active à trois
de ces réunions. Nous remercions bien»
cordialenemt ces frères pour leurs
exhortations. Leur passage au milieu
Ué: nous laissera, oertainemèuby-^^Àes
traces bénies.
cheliBvSalomOn Paul (Buffa) avec Davit Madeiaine (Rouet). —
jÇifîgtFë%eWÎà. ’Bàr(ffîri Aïïriètte, veuve Albarea, feu Jean, 85 eus (Boudeina) ;Gaydou Jean, marié à^'Albarea
Marie, 58 a.ns\(Ciâvigna)'^ Geymonat
Madeiaine, fqp Jean fPierre mariée à
Salomon Jean, 82 ariê,‘'(Cîarmis) ; Burlando François, marié'à Micheliri Susanne, 79 ans (Sablon); Bonnet Jean '
David, feu Jean, marié à Arnaud Marie, 69 ans (Ciarmis) ; €harlin Louise,
de Pierre, 4 aris (Garins);'Charbonnier David, feu Jacques, 85 ans (Peyroun) ; G'orinet David,' fèii Jean Pierrè
85 ans (Fen-menu) ; Perrachon Suzanne, feu Jean, veuve'Baîoriion, 81’
qns (Garifas)l ‘ 47*î‘'A. 'J; '
f WURTEMBERG. C’est avec plaD|ir que nous apprenons’qriëifiiriinrihb!
prochain, le ||^.I^u J^a^^ ,
|uration du Temple de Pinache, remis
de^nps frères, et les Vaudoie d’Italie
ne manqueront pas de les rappeler
le .^,mars, au trôné des’ miséricordes.
___^ouvetlés politiques.
Le train royal qui ramenait les sou^ veraihs de^Naples à Rome a dû s’aréo route'à cause d’un léger acent. Il Sr’agit de-Ia rupture de l’at- "
che du 'W'agon qui suivait immédia-A
ment celui occupé par la famillcf
yale. L’hypothèse d’un attentiP
est pas èxclue. : . ! r
La Chambre des députés aapprouvé
1® budget du ministère des postés et
ii|légraphe's et approuvé quelques'mo^eations-aux tarifs actuels. Elle a
passé ensuite à l’examen du budget':
dps travaux publiés dont elle, s’oe-'
eppe encore en cé" moment.|
.La validité'de Pélection ie l’ancien ministre Naari n’ a pas ‘été adÉiise par la commission de vérification des pouvojrs^ qui a décidé par 18
yoix contre 6 de proposer à la Chambre d’invalider cette élection,
j^n Tripolitainé^t Cyrénaïque les
i^bus : hostiles coiftinuent leurs attiiques Contre nop^bsitions fortifiées.^.,
Quelques coups à'é 'canàn les repoussent aisémeiït. Dans une attaqiœ uiq
peu plus sérieuse nous avons eu quél-gués blessés.
La reprise-des hnetilités en Orient
n’a depuis plus d«4rois semaipes ap^
porté hucun résultat décisif. L’ of
fensive t^irgue. au‘jïO|:cf de.Bouî^iq et
sut la ligne d.e-Cia'taTgia a été bHlée.
Les débàrqüénîeJits'’ sur la
presqu’île de Gallipoli ont -échoué ;mais les villes de Soùtari, Andrinople et' Janina résisten1r''BncW0.’“'&a
guerreytrqîne.aveo toutes ses.paisères
et le dmsdin ¿é paix.devient'^éhaque
jour plus impérieux. Il semble que le
cabinfét jéune-turc se résigne à’céder
Andrinoplè, ayant !<lemaridé’'4fficiellement l’intervention des puissaîW)««
pour obtenir la cessation des hostilités, et offrant une nouvelle ligne de
frontière beaucoup’ plus • rapptoehée
de Constantinople. L’opinoi» génétUÎB
est que la paix ne tardera pas à être
conclue. Les .alliés insist.eiiQà||ema^
der une iüdehriité'de gulrfè aôM'Îa
Turquie ne veut pas entendre païleùi
Il reste aussi à régler les queètronS
entre la Bulgarie et la Eoumaniê'et
les limites de la nouvelle, Al,ba^8
constituée „en état plus ou moins, indépendant.* Les représentants de la
nation albanaise ont,tenu un congrès
à Trieste dans lequel ils ont affirmé
énergiquement le principe de-l’indépendance et autonomie de' l'CTrt* Wple et voté une motion'destiné®
conférence dè Londrës'^dës'iimTfasliÈir
deurs des grandes puissances. Ils d^
mandent que l’œuvre de libération
soit proiaptement achevées que l’étal
de guerre cesse et, que. l’Albanie n|
"soit pas privée des grandes villes saiÆ
lesquelles elle'rie pourra se développer d’une manière normale. Il s’agif
surtout de Seutari 'que le Montenegr^
est fermement” résoin à garder dè|
qu’il l’aura prise. ” |
L’horizon européen n’est pas bie^
éciairci malgré !^a brinri| yqlanté des
diplomates. 'Üne détente,s’est opérép
entré la Russie et l’Autriche qui aulraient décidé de rapporfet en. grandi
. partie ét‘ cela à‘ brève“’'‘êcliéàrice lel
'mésürfes'‘-ûûilîtaires extraordinaire!
contre l’auf
états contil
gne le gouvernement jg, nron^er^n
impôt êxtraprdin^aireÇ^rl le^v.^,
dont le prbdûiïf un million de inarks,
ira tout éntier à l’armée. I^ous avons
déjà parlé de la France qûi s’est mise
- SUT' la- mûme-voic et va ptnrterà irrcriS
ans la durée du service militaire. Tout
cela montre binn que si%n4Mtrevoit
una.issue .de‘la guerre-actullle on
craint partout -que la phix -ue-soit assurée d’une‘faço’n bwtaiue durable pour l’Europe. .
Le comte Angelo De GiÉbernatis,
professeur'à l’Université 4’è- ÎEome,
vient de mourir à l’âge ÎUj ans.
Orientaliste distingué .soç^Îogue
idéaliste^ il a étudié surtout Iïi.,littérature hindoue, les poèmes JUèéÙques,
les mythes 'mdceoropéstns, eé folidé à
Elbrence le musée d’antiquités hindoues. Au début dé sa carrièse’ïl fut
séduit par les idées de Bakounine:
revenu à des conceptions nor^ aies
d’ordre social et politiquej^iih ifint
passionnément l’idéahde. paix uîoi'erselle et fut un des pr0|»8i
l’ar bitrqge. %etïît%|
, Àb. pafés ét ifoB qnittanci
1913 :, E. Pugno, Turin - Jean Et. JIHBvel,
(reçu le œanÜi^'et votre'aimal^ lettre, merci
de tout. A.C.) - Albertine Durand, Nice - M.
Si' fiJU^.Glok - Dr
Strong, Kélso ' Kfté Peltenc^ Ütl ‘‘Clotilde
Godin, Id. - M.ne Marin, Id: - F.çois Grill f.
Jean, Pral - Elisa del Fabro, Florence - P.
GWglio, New-York (merci carte)._
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giornaliero di L. 100.
Emissione di libretti nominativi vincolati almeno per un anno, per somme non inferiori
a L. 5000, ali'intenesse del 3,50 0|0.
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Centrale.
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