1
üompte-CDurant avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie ............... L. 3
Tous les pays de l'Union
de poste..............» 6
Amérique du Sud . ...» 9
jDu s’abonne ;
Au bureau d’Administraiion;
Chez MM. les Paaleure;
Chez M, Ernest Robert (Pignerol)
et à l'imprimerie Alpina à
Torre Pellice.
îVaboiinement part du 1. Janvier
et se paye d’avance.
année XIX. N. 38.
21 Septembre 1893.
Numéros'séparés demandés avant
le tirage, 10 centipnes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 Cola et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Rédaction àM,
le Past.H. Meille, Torre Pellice
et pour rAdminlstration à M
Elisée Costabel, TorrePelHce,
Tout changement d’adresse est
payé 0.25 centimes.
A
LE TEMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAÜDOI8ES
Paraissant chaque Jeudi
Vous HiBiereiî létnolna. Art. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Eph. l'y, 15. Que ton règne vienne. Hallh. VI,10
« ni III » I r e I
Conimunications Officielles. __Le Synode
de 1893. — Pertes douloureuses. _______
Echos de !a visite royale. — Chronique
Vaudoise, — Souscriptions diverses.
Revue Politique.
COIVIiyiUNICATIONS OFFICIELLES
Messieurfs les pasleurs .sont ¡iriés
de publier les avis qui suivent ;
La séance d’ouverture de l’Ecole
de Théülogia aura lieu, à Florence,
le mardi ft) Octobre prochain, à 10
h. du malin, et non pas le 3 de ce
même mois. I.e tliscours de circonslance sera prononcé par M. le prof.
H. Bosio.
X
L’Ecole Laline du Poroaiet s’ouvrira le lundi 9 Octobre, à 8 h. du
matin, par les examens d’introduction et de réparation. Les leçons
commenceront immédiatement après
que ces épreuves auront eu lieu.
\ X
Deux Bourses, de 300 iis. chacune,
sont mises au concours. Les élèvesrégents qui satisfont aux conditions
portées par l’art. 21° des Actes du
Synode de 1892, sont priéf de faire
parvenir leur demande à la Table,
avant le 10 Octobre prochain. Pour
obtenir la jouissance de ces bouges
il faut avoir achevé la 3’ année de
Collège de La Tour ou la 3’ de l’Ecole Latine du Pomaret. Les éléves
sortant de Ce dernier Etablissement
auront la pi'éférence. En outre, les
concurrents doivent être admis à
fréquenter régulièrement le premier'
cours de l’Ecole Normale (classes
supérieures).
,^?üne communication ultérieure in' iliquera l’époque des examens d’admission et de réparation au Collège
et à l’Ecole Supérieure, ainsi que
celle de la reprise des leçons.
Terre Pellice, le 2l Sept 93.
Pour la Table et le 6’onseî7
de Théologie:
J. P. Pons, Modérateur.
lis
{Suite)
3“ Séance {Mercredi matin 6 Sept.)
Après la lecture des verbaux, M.
Rostan lit le contre-rapport sur la
gestion du conseil de théologie. Celle
lecture donne lieu aux observations
2
"4
— 198 —
suivantes: Le programme des études est désormais complet. — Plusieurs étudiants aident M-’’ Luzzi
comme membres de la « squadra
evangelistica, » imitant en cela, sous
une autre forme et au moyen d’une
organisation nouvelle, ce qu’ont fait
plusieurs de leurs prédécesseurs dès
les temps de M. J. P. Revel. — Le
nombre de nos étudiants est bien
petit et cependant de nouvelles portes semblent s’ouvrir pour eux du
côté de l’Amérique. — 11 reste entendu que pour autant que les bourses d’étudiants ne sont pas employées,
on pourra y puiser pour la formation
de maîtres-évangéljstes dont l’activité est fort appréciée. On vole l’ordre du jour usuel de reconnaissance
et de confiance.
M. Romano lit le contre-rapport
sur la gestion de la Commission des
Hôpitaux et de l’Orphelinat. Il en
résulte que des reformes importantes,
bien réussies, et ne dépassant pas
les devis ont été apportées aux immeubles : que l’Orphelinat a été doté
d’une source excellente tandis- que
d’autre part il a vu son déficit corn ■
blé et ses caves et dépenses remplies
de dons en nature de toute espèce;
que le personnel de tous les établissements a fait son devoir; que la
Commission et particuliérement son
Président méritent toute la reconnaissance (le l’Plglise. La Commission
propose d’autres réparations, surtout
à l’immeuble du Pomaret
4.® Séance
{Mercredi 6 Septembre après-midi).
M. W. Meille lit le rapport de la
Commission chargée d’étudier la révision de la Constitution. Suivant
le rapporteur:
La nouvelle constitution devrait
être concise, ne contenir que des
principes généraux.
Les changements à apporter à la
constitution actuelle devraient être
opérés avec la plus fraude prudence.
Il faudrait conserver les éléments
caractéristiques de l’Egli.se Vaudoise,
qui la distinguent du presbytérianisme pur.
Ce travail devrait être un acte de
foi : être fait en vue de l’avenir.
Ce travail devrait avoir pour but
l’accroissement de la vie dans les
églises, moyennant leur fédération,
et l’unité de direction pour les administrations moyennant une Table
unique à bases agrandies avec deux
sous-comités, un pour l’administration, l’autre pour révangélisalion.
Dans son rapport M. Meille des
sine à grands traits la nouvelle cou
slitution. 11 est suivi par de nombreux orateurs dont, à cause d’autres
occupations, nous n’avonspu recueillir
les discours. La discussion est close
par l’ordre du jour suivant:
c( Le Synode, ouï l’excellent rapport concernant la Constitution, réservant son vote définitif, approuve
les principes généraux qui sont à
la base du projet; charge la Commission de finir son travail en présentant au prochain Synode un formulaire complet de constitution».
5® Séance ( Jeudi 7 Sept, malin )
M. Rivoir lit le rapport de la Commission nommée par le dernier Synode pour s’occuper de l’Ecole du
Pomaret. Ce rapport termine par les
propositions dont nous indiquons les
principales :
a) nommer une troisième personne
enseignante afin que chaque année
ait son chef responsable et que les *ï
élèves soient mieux répartis.
b) trouver au maître qui n’en a
pas, une habitation vu que dans le
hameau même il lui est impossible
de se caser et qu'il serait peu profitable pour l’école qu’il se casât
ailleurs.
A 10 1|4 a eu lieu la réception
des députés étrangers. M. le Président lit une lettre reçue des Vaudois du Wurtemberg et une autre ,
de M. Buchanan délégué de l’Eglise
Unie Presbytérienne d’Ecosse, qui,
• - -W.:
3
— 199
à son grand regret, n’a pu se rendre à La Tour. Il présente ensuite
les délégués de l’Ecosse, de l’Angleterre, de la Suisse, de la Société Missionnaire de Paris, des églises Wallonnes. Ils prennent la parole
dans l’ordre suivant;
1/ White, pasteur de l’église de
S. Georges à Edinbourg, ¡délégué de
l’Eglise Libre d’Ecosse. Il regrette
vivëment l'absence du Uev. Buchanan. Il affirme que les temps ne sont
pas loin où l'on pourra parler d’une
église Unie Presbytérienne en Ecosse, c’est-à-dii'e d'une seuh église
Presbytérienne. Il dit qu’il a entendu parler de notre église lorsqu’il était encore sur les genoux de
sa mère, et que les mêmes sentiments d’atieclion pour nous sont
cultivés dans la famille de sa femme
(la famille Barbonr qui nous a, en
effet, toujours donné des preuves du
plus vif intérêt). « Nous espérons
que nos enfants vous visiteront à
leur tour et qu'ils pourront s'adresser à vous en italien». Le D"'White
adresse ensuite des exhortations pleines de sérieux et d*à-propos aux
jeunes ministres. 11 les engage à
travailler diligemment pour leur
chaire, à cultiver la lecture de la
parole de Dieu et la prière. 11 termine en promettant aux pasteurs
qui connaissent l’anglais deux livres
dont l’un écrit par lui-même.
(Applaud.).
M. Miller, député de l’église Libre
d’Ecosse. «Je n’ai pas besoin de répéter combien je m’intéresse au progrès de votre église. Je lis avec autant d’intérêt les nouvelles de votre
évangélisation que celles des œuvres
de mon Eglise. Je sympathise avec
le D’’ Prochet, à cause du déficit,
car il est toujours plus difficile de
recueillir de l’argent. Malheureuse1 esprit de libéralité diminue partout
et elle ne règne pas assez parmi vous.
Les contributions sont un bontherniomètre de la vie sfurituelle. Je
.Tegrelte de toucher toujours le même
tasto, mais c’est pour votre bien. Il
y a quelques années, on publia les
« lettres à un Vaudois », se rapportant au devoir de contribuer, mais
il faut attendre de meilleurs résullals des efforts que vous faites pour
réveiller votre population. Ne soyez
pas découragés si vous renc.ontrez
encore de l’indilférence. Les meilleurs réveils ne sont pas les plus
impétueux et rapides. Croyez à ceci :
« Ma parole ne retournera pas à moi
sans elfet ». C’est à peine si j’ose
vous le dire (voix: dites, dites...) Eh!
bien changez votre système d’admission des catéchumènes qui favorise les illusions sur l’état réel de
l’âme. Croyez-le, on ne peut être
chrétien sans le faire connaître aux
autres. Faisons la guerre au forma
lisme que Dieu hait d’une parfaite
haine. Que Dieu vous donne courage, fidélité, sagesse et amour! »
(Applaud.).
Le D’’ MaUhews représentant de
l’église Presbytérienne d’Angleterre.
Nous prétendons représenter les puretains du 15® et 16® siècle, Pensez
à Olivier Cromwel et à Milton I Le
sonnet que ce dernier à écrit sur
les Vaudois aurait suffi à lui assurer
l’immortalité. Nous prétendons être
aussi bien vos amis que nos pères
l’ont été des vôtres. Nous avons suivi
avec intérêt les mouvements qui ont
eu lieu dans les Vallées. Cela prouve
que Dieu a quelque chose en réserve
pour vous. Jules César a dit: La
Gaule est divisée en trois parties.
La Table a dit: Notre patrie se divise en deux, les Vallées et l'Italie.
Nous regardons à cette dernière
comme à votre champ de travail.
Le temps pourra venir où vous prendrez possession de ces provinces,
suivant ainsi l’exemple de votre monarchie. Je vous dirai quelques mots
touchant l’alliance des églises Presbytériennes. Cette alliance est fondée
sur notre spiritualité, sur une doctrine commune, et sur l’identité du
gouvernement ecclesiastique. Nous
4
200 —
ne cherchonH pas de l’unification
mais de la coopération. Nous avons
eu un grand plaisir à voir, à Toronto, votre délégué M. Grill. Si
l’Eglise Vaudoise envoie en Amérique des jeunes gens de sa trempe,
le temps viendra où d’autres pays
vous envieront vos ministres et vous
en demanderont. » ^Applaud ).
M. Rod üucloux. « Je constaie
avec regret les vides que le temps à
fait dans vos rangs ; mais c’est avec
une joie intense que je revois tant
d’anciens amis. Je vous apporte les
vœux chaleureux de vos frères du
Garilon de Vaud; Voire lâche c’est
l’œuvre de Dieu en Italie. Les débats
auxquels j’ai assisté prouvent combien vous la prenez à cœur. C’est
que, ou les Vaudois sont missionnaires ou ils ne sont pas. Dans celte
lutte vous comptez sur la sympaLitie
et sur les prières de vos frères dans
la (oi et sur le bras du Dieu tout
puissant, « Ne crains rien, car je
suis avec toi ». Et vous avez besoin
de tout cela, car vos ennemis sont
formidables; superstition, incrédulilé,
corruption des mœurs. Que Dieu
veuille vous donner un puissant réveil, une foi vive, agissante, afin que
voyant vos bonne.s œuvres, les hommes glorifient votre Père qui est an
ciel ! Notre église s’efforce d’être une
église missionnaire au dedans et au
dehors. Nous ne progressons pas
beaucoup par le nombre, mais certainement par l’inlluence exercée
par noâ principes, La fédération internationale pour l'observation du
dimanche m’a aussi chargé de la
représenter auprès de vous. Dans un
de mes derniers..séjours aux Vallées,
j’ai été scandrdisé de voir voire mai'ché le dimanche- J’ai lu dans vos
rapports que les consistoires se plaignent à ce sujet, et en vérité c’est
la vie de vos églises qui est eu jeu.
Je vous fais deux propositions; de
charger le D^ Prophet d’un mandat
spécial pour le Congrê.s Dominical
qui va se tenir à Chicago; puis de
former un comité
Dimanche.
spécial pour le
(Applaud.).
M. Godet représenlant l’église Indépendante du Canton de Neuchâtel.
Tl rappelle les liens qui rattachent
les Vallées à la Suisse, « Je regrette
de ne pas avoir pu suivre vos délibérations; ne comprenant pas l’italien je suis un délégué insuffisant.
Malgré cet énorme déficit j’ai été
frappé de la manière patiente, consciencieuse dont vous examinez les
affaires de l’église, et aussi de votre
franchise. Evidemmeiit vous devez
vous aimer beaucoup. Vos préoccupations sont les nôtre.s, surtout celles
relative aux nécessités où vous vous
trouvez. 11 y a peu d’œuvres d’évangélisation qui aient autant de sympathie parmi nous que la vôtre. Nous
disons â votre collecteur; « Devenez
et ne craignez pas de nous fatiguer ».
Nous demandons à Dieu que votre
œuvre soit abondamment bénie!.
Nous partageons aussi vos préoccupations relatives à votre constitution
et à votre confession de foi comme
aussi celles i-elatives à la mission à
l’étranger. Nos missionnaires travaillent sur des champs très-semblables à ceux du liessouto et du
Zaml)éze. Nous croyons, avec eux et
vou,s,à l’arni, au protecteur invisible.
Nous né perdons pas courage et nous
ne nous lasserons pas en faisant le
bien. « Demande-moi, a dit le Seigneur, et je le donnerai comme héritage les bouts de la terre. »
[Applaud.).
Le Président s’adresse aux trois
délégués à la fois. «Je vous remercie
de votre visite. Dieu nous assiste
souvent par le moyen de nos frères.
Dans notre mis.sion nous croyons
accomplir la volonlé de Dieu; mais
il est pourtant juste de sentir le besoin de l’aide moral et matériel de
la chrétienté tout entière, et nous
croyons y avoir droit. En pays protestant on peut douter de la nécessité de celte œuvre. Qu’il y ait parm,l
les catholiques des chrétiens, nous
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le savons et nous voulons être les
amis des catholiques contre leur ennemi qui est le Pape. On verra, dans
la suite, si le système de la Papauté
'n’est pa.s épouvantable, surtout si
l’on considère ses menées secrètes
d’invasion en pays protestants. Pour
nous l’Anlichrist c’est celui qui veut
.soumettre l’église chrétienne à une
puissance politique terrestre. Il e.st
en train d’envahir toutes les nations
évangéliques protestantes. Quant à
nous, nous combattons avec une
conviction claire et forte le système
qui menace le monde entier. Pour
ce qui a Irait à Yalliance Presbytérienne notre sentiment est: Tiens
leraie ce que tu as, respecte ce qu’à
ton frère, et communique ce que lu
as. Notre église pourra être un terrain commun d’alliance universelle.
Que ce sera beau quand on pourra
dire; « Je crois à l’Eglise Universelle: le.s uns pour tes autres, tous
pour notre Sauveur Jésus Christ! »
(Applaud.).
(À suivre).
Deux de nos frères dans le ministère viennent d’être frappés fiar
une i rude épreuve. Caroline, la
douce, aimable fille aînée de M. Bartliéiemy Pons s’est endormie au
Seigneur, à Ailenhurg, Saxe, le Id
Septembre à l’âgo de vingt ans.
Itobcrt, le fils aîné de M. Héli
Jahier, jeune homme de 18 ans qui
regardait avec tonte la confiance,
avec'tout l'enthousiasme de la jeune.sse à la carrière utile que sou intelligence et son énergie .semblaient
tenir en réserve pour lui, vient
d’être la victime d’une fièvre que
rien n’a pu enrayer. M a quitté celle
vie, le 20 Sept, au moment où il
se préparait à laisser Aoste où il
avait été passer ses vacances dans
la maison paternelle, pour venir
reprendre sa place au Collège.
Personne ne peut sonder la blessure faite au cœur des pauvres
parents; personne surtout ne peut
en soulirir comme ils en soulfrent;
mais tous nous pouvons les présenter
au Père céleste qui .sait tout, qui a
pitié, qui peut consoler parfaitement.
Tou.s aussi nous pouvons désirer et
demander que ces déparis soudains
laissent une impression iiénie, ineffaçable dans le cœur de nos jeunes
gens et jeunes filles eu les engageant
à se donner au Seigneur tandis
qu’il en est temps, à le servir tandis
que le jour luit encore.
ECHOS DE LA VISITE ROYALE
Voici un entrefilet de la Riforma
du 15 cour, qui vaut bien la peine
d’être traduit:
« Charité Chrétienne,
Elle suinte encore une fois des
colonnes des journaux cléricaux qui
contiennent îles paroles de blâme
plus ou moins voilé pour le roi qui
a visité, à la Tour, les élalilissemenls
Vàudois. Ils font remarquer que cet
acte est jus<iu’ici .sans exemple dans
riiisloire des Princes de la Maison
de Savoie ».
« En est-il ainsi? Alors c’est un
acte de juste réparation. La Maison
de Savoie n’a jamais eu, en effet,
et n’q actuellement qu’à se louer
de ces fidèles sujets; ceux-ci auraient plutôt, s’ils retournaient sur
leur pa.ssé, quelque chose à reprendre
et à rappeler; mais chrétiens bien
plus que cléricaux, ils ii’err tiennent
aucun compte, heureux d’avoir enfin
obtenu de la Maison de Savoie, justice
pleine et entière ». Un mer ci de cœur
à là Rifoma.
\
. sy.
6
- 20S
Un jeune amaleur-pbologt’aphe Vaudois a réussi à prendre le roi et
le groupe qui l’entourait au moment
OU S. M. s’est arrêtée pour écouter
le chant de YEcho du Vallon. Cette
photograptùe est en vente cliez le
libraire Gilles, à.l (r. Le produit de
la vente sera versé à la caisse de
l’Evangélisation.
CnU01\IQ(]E VAUDOISË
Dans sa dernière séance, la Table
a confirmé M. H. Meille dans les
l'onclions de Directeur du Lycée, M.
le prof. N, Tourn dans celles de Directeur du Gymnase (Cpllége) et M.
J. D. Cougn dan.s celles d’inspecteur
de l'Ecole Supérieure de La Tour.
l^a Direction do l’Ecole l>atine est
également confirmée et se compose
de MM. le D*" P. Lantaret, président
honoraire, J. P. Micol, président, S.
I). Rivoir, et H.‘ Forneron, professeurs, Ph. Rosîan et Ght Alb. Trou,
pasteurs.
MM. N. Tourn, J. Maggiore et Félix Turin forment la direction du
Musée pendant cette nouvelle année.
L’Ecole de Méthode du Val Pélis
se tiendra à La Tour du 23 au 28
Octobre prochain, sous la direction
de MM. N. Tourn, prof, président,
J. D. A. ügon, past-, O. Revel, pi of.,
J. Forneron, D. Ricca, J. Long et
A. Bertalot, instituteur.
L’Ecole de Méthode des Vallées
de S.t Martin et de Pérouse sera dirigée par MM, P. Lantaret, pa.st.,
président, J. D. Rivoir, H. Forneron,
profes.seurs, J. P. Micol, G. A. Trou,
P. Giraud, pasteuivs, Ph. Peyrot et
D. Viglielm, instituteurs. La Commission directrice fixera elie-mêrne
la semaine qui lui conviendra le
mieux, pour réunir les régenls et
maîtresses qui doivent fréquenter
celte Ecole.
TORRE PELLIGE. Quarantième,
anrdversaire de l’Union chrétienne
de S.te Margueritè. — Dimanche le
10 cour., de noumhreux Unionistes
venus des Vallées, des dilférentes
Pi'ovinces italiennes et de l’Eti'anger
se trouvaient réunis à La Tour pour
fêter le 40® anniversaire de l’ünion
de S.te Marguerite, la plus ancienne
de ritalie et une des plus anciennes
du monde entier. À 9 heures il y
eut réception des' députation-S dans
le local de l’Union de la Ville. On
y trouvait un bon vermouth et une
décoration sous la forme d’une pe•lile marguerite avec ruban tricoloie
qui se trouvait être particulièiemeiit
de saison le jour apres la venue du
roi. À 10 h. 1[2 on se rendait en
corps à l’Eglise. C’était Mr. Auguste
Meille qui prêchait et il voulut bien
traiter un texte en rapport avec la
circonstance; « Jeunes gens je vous
écris parceque vous êtes forts ».
A midi un frugal repas servi dans
la cour du Collège fut pris d’assaut
pai\une centaine de per.sonnes et
trois heures sonnaient que les’toasis
pleins d’heureuses réminiscences des
tem['s passés, pleins d’rspoir pour
l’avenir n’éiaient pas terminés.
Les deux séances d’anniversaire
eurent lieu dans la Salle du Synode
à 3 h. et à 8 h. du soir, et bien que
l'intervalle entre l’une et l’autre ait
à peine été de 1 h. 1[2, la seconde
était à peu prés aussi bien fréquentée que ta première. C’est que beaucoup de monde tenait à témoigner
de sa sympathie à l’Union de S.te
Marguerite pour .son œuvre humblement mais fidèlement accomplie;
o’esi que surtout l’on dé.sirait entendre les deux délégué.s du Comité
international, venus expressément de
Genève, MM. Fermaud et Favre. —
Les paroles du premier étaient bien
faites pour encourager nos jeune.s
gens. Toutes les fois qu'il vient nous
voir ce sont de bonnes nouvelles
qu’ri nous apporte sur le développement remarquable, merveilleux
des Unions Chrétiennes dans le
7
— 208
monde entier. Les exlioriations du
second étaient (Vappées au coin du
plus grand sérieux joint à un grand
amour. Mr, Favre insista surtout
sur la nécessité d’une conver'sion
réelle avant ijue d’entreprendre quoi
que ce soit pour le Seigneur. — '
Nous nommerons parmi les autres
orateurs, MM. Appia, Geymonat, Faul
Long, Jacob Forneron, Piovanelli,
Jean Roslan, Henri Meilie.
Cet anniversaire ressemblait fort
peu à d’autres de ce genre en ce
que l’élément simplement littéraire
ou réci'éatif manquait comf lètemejit.
11 n’y eut qu’une série de discours,
on peut bien le dire, de 3 à 10 b.
du soir et cela put paraître un peu
lourd à plusieurs, mais que- l’on
réfléchisse que la saison n’était point
du tout propice à des prépaiations
destinées à une séance littéraire.
D’ailleurs nous comprenons parfaitement que Mr. Forneron n’ayant
qu’à ce moment là, sous la main,
des orateurs dont la parole était
bien faite pour laisseï’ une impression durable sur l’esprit de ces
jeunes gens, il dut avoir à cœur
qu’ils fussent tous entendus.
Un membre de l’Union demanda
si la 40® année de l'existence de
rUiiion de S.te Marguerite ne serait
pas aus.si la première année de la
vie d’une « Union de Jeunes Filles ».
üb! si l’on pouvait commencer! mais
à une condition: que la pierre de
fondement soit bonne, qu’il y ait au
moins deux ou trois jeunes filles
décidées à .se réunir avant tout pour
prier!
X
— Nuptialia. Jeudi le 14 cour, a
eu lieu le mariage de M. Oiiésiine
Revel professeur au Collège de la
Tour avec Mille Marie Ayassot.
Nos meilleurs voeux de bonheur
aux nouveaux époux.
X .
— Mr. J. P, Pons, modéi'ateur de
l’Eglise ’Vaudoise, vient d’être nom- i_____
mé par le roi de molu proprio che- ‘
valier de l’Ordre des SS. Maurice
et Lazare. Gomme cela a été le cas
pour M. W. Meilie, la décoration a
été transmise directement au nouveau chevalier « quale grato ricordo
;) delle grandi dimostrazioni di af» tetto ricevute da codesta popola9 zione ».
Nos félicilations cordiales.
PENSÉES
Il n’y a que trois soi tes de per■sonnes: les uns qui servent Dieu
l’ayant trouvé; les autres qui s’emploient à le chercher ne l’ayant pas
encore trouvé; et d’autres enfin qui
vivent sans le chercher ni' l’avoir
trouvé. Les premiers sont raisonnables et heureux; les derniers sont
fous et malheureux; ceux du milieu
sont malheureux et raisonnables.
Pascal.
POUR LA VENTE
en faveur de nos Etalilisseinenls d’inslrnction
À reporter Fr. 3443,40
M me Barklay 5,00
B Ford 400,—
De la même pour objets
acbetés au bazar ' 46,—
Produit net du bazar 3545,80
Change de 480 1rs. or 10,80
M. le pasteur J. Petrai 40,—
Collecté par M.me Adèle Trou
(2' liste) (1).
J, Etienne Barolin 0,50
Giraud in, diacre 4,—
Paul Salomon de J.ri D.l 2,—
Anne Garnier veuve Geymonat 0,50
Ancien Salomon 0,50
Maddalena Maschio Giolilto 2,—
Eugenio Rolando 0,50
Antoine Gras 4,—
Frs. 11,—
Total Fr. 7130,30
(i) La première montait à 129 frs.
8
— 204
V.
-í;, •• ■ .
Lù.
COLIjEOTì EXTR10RD1ÎÎAIR1Î
Bn faveur de rÉvangélisation
A reporter Fr, 3553,—
J. 4). A. Ugori, p.asl. » 10,—
Mlles Elisa et Marie Mori as Lier 50,—
Total » 3613,—
(levile Poliliqiie
-o-OO^O-X"
Italie. — À cause du mauvais
temps la grande revue qui devait avoir
lieu au champ de Mars à Turin s’est
transformée en un simple défilé.
Le prince de Naples est revenu de
son voyage en Allemagne.
On signale quelques cas de choléra
dans plusieurs villes d’Italie, nolamment il Livourne; mais nulle part
l’épidémie u’a pris de graves proportions.
Le 17 Septembre, l'hon. liuhriani a
[irononcé, à Rome, un discours des
plus violents conti'e le gouverneinent
actuel. Mais que ferait-il, ou plutôt
que deviendrait 1’ Italie, s’il était au
pouvoir une semaine seulement?
À l’iana dei Oreci (Sicile) la foule
irritée par les mesures d’hygiène ordonnées par le Gouvernement a pris
d’assaut la maison municipale qu’elle
a pillée de la cave au grenier et a
menacé d’en faire autant pour la préture et les bureaux des taxes. On a
craint un moment que les maisons
privées ne subissent le même sijrt. Les
femmes du peuple échevelées, dqyenues
de vraies Euménides, poussaient leurs
maris au pillage et au meurtre.
Fraiiee. •—La France continue ses
préparatifs pour recevoir la flotte russe
à Toulon. En même temps la double
escadre, anglaise visitera différenls ports
À
de l'Italie, et il ne semble pas exclu t
que l'Allemagne envoie quelques ua-|
vires se joindre à elle et à la flotteli
italienne.
Une grève colossale se prépare parmi«
les mineurs du Pas-de-Calais. j
Aiitrielie. — Dans un discours«:
' I
prononcé à Guens, ¡’empereur François/i
Joseph a recommandé aii clergé d’être
un élément d’ordre et de conciliation.
Des tumultes causés par le départ |
du 28® régiment, ont eu lieu à Prague.
Brésil. — La révolution continue ^
et s’étend. Les dommages dérivant du |
bombardement de Rio Janeiro sont ;
déjà considérables. ;
ERRATA-CORRIGE
C’est par erreur que dans la col- i
lecle du Synode on a transformé un i
don de ir. 4-0 en un don de IV. 340. "
di dis
Sigiioriiia ven ten 11 c tinta famiglia , nipote di ex-pastore e pro* !
nipote di moderatori delle>Valli vai-'
desi, munita di Licenzafd’Istituto
Tecnico, desidera occuparsi in rino-,
mala casa commerciale o come,
istitutrice in ricca e dislirila famiglia j
inglese. j
Rivolgersi al Sig, A. Cardón, Parma.i
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Pension, ouverte toute 1’ année. ;
Prix très modérés.
Belle position avec jardin.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellico — Imprimerie Alpina^
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