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Anneé XI*.
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il' S^'©piCesMi!l!»ir«ter
SB0DÍ ViVDOtS Dfi 18^
' Les léci'èiifSî du TéWoin saveni que
c’est lundi, îi deux, heures de rsi[irèsmidi, qu’a eu lieu' le service d’oii
verlure.du Synode.. Mr. D, Revel d’I
^¡iiunn -tU ‘ijfl;,..-■■
vrèc a prêeliq,siir Jean ^iv, 1â; « En
vértiç,, en'vérité!'jë'v.bùs le','dis,''delut’
qui croit én moi fera ai?ysi les deuvre!^'
que j e fa 1 .s ’ ei' ii ca fera" rg'ê'm e ■ M‘
plus grandes que celles-ci parce que'
je m’én, vais à njpn Père ». — Ceiie'
so
prpmessc, p,recédée de la
lenneilé de jiêsùs : vérité Je vous'
le dis,, esl-il possible qu’elle^ pu'isse
s accomplir, lorsque nous songeons
aux œuvres, de Celui qui 1 a prononeéë‘? LeV'œuvres.' d'é Jésus .'co'r'ûrne
a pôl re d c la' vérît é, co innii'è b^fi fa i I eur'
de l’humaiiTlé soülfraiilfei^-ilâns ses
( ‘'UU tI' 'W _Jî’îo,'1:a r ■
miracÎes qui lés accorTijil/Kvt Lés
ipôb'ôs oiR'’èiïàëléiiè, ' ’‘éitaP dduté',
'juiii.4.:„-À'!ituacU«ACi i
acçôimpli déë 'ihir'à'éfé&f yéliBè ¿ëtoittèArl
léiiëé'(ènvi’èé pèuvëîil-iéJîëS êfi-ë’-pRià '
:gHIHdes'-qué"«àel^“dll‘ ÎWftrfeV'"^’’
Elles le .sont■ 'cëpëHd'âtfi' si 'Féri régardé aux réëtiîiéiy'de'ieoi*''œiTii‘é.’
VanBtb'''qîi‘c* té'TÎ^pÿ'i^es 'ffiSbrffl^,
la m’Oét dë^ Jésus^ est ’de '12Í), les
apôlV'é^ comptent par centaines les
églises qu’ils fondent, etpàr milliers
lés convertis à la foi. El qÜaiH aux
mifa'cles si'leâ Apôtres ag^issenl nrtoins
sur le mondé uvatéKèl', Hé agissent
sur iés coeurs *et les intelligences d’une
liianfôi'c merveilleuse.
SdHl'-ils délié stipérieiTOlaü Mnître?
— Won certes, — Jîl d’où leur' viéift,
leur vertu? — Elfee.sl toute en cette
parbitj de .lésus : « CèTtii qui'^çi'oil en
moiIls ont c ni en! Lili môrt, rés-’
suscité, inoniè au père. C’e.st en son
I nom et par'.sa gi'Aée qu’ils sont ce
qu'ils sbnl’et’qu'ils foni cé'qu’i'rS'font.
« Sa grâce leur süiFil éfi' sa foécé s'accomplit dans leur faiblesse ». N’est-il
pas nainrél, qu’élevé à la droite dr;
Dieu', Jésus o'pèTé' par' .ses dlséipleiî,
d’une manière' plus giori.||ftSd' qù’?iUx
jours de son humiliailort
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Celte promesse est faite à tous ceux
qui croient. Le plus petit peut acr^
compiir de grandes choses. Notreéili->
SC, si elle est forte en la foi, quoifjul
jjelile, accomplira de grandes choses,
dans ces Vallées et dans toute Fltalie,'^^
où la corruption et la superstition
semblent lui opposer des montagnes,de
difficultés insurmontables. Ne ci'ains
point, petit troupeau, avec do la foi
comme uft grain de moularUc^ftu
pourras jÉjenvers^ ces. montagpèsf les
hommes’'el les môÿens te seronl%uirdis
par Celui qid>est Pidèfe, ^ El vous
aitssi, jeunes frères, a ajouté le prédicateur en s’adressant aux quatre
candidats assis au pied de la chaire,
vous serez forts si,vous croyez. Votre
œuvre c^t condamnée, méprisée parle roonde, mais c’est la plus grande
qui existe au monde puisque vous
voulez travailler au salul des âmes en
annonçant l’EvangU^jSans la foi vous
ne serez rien. Voire dépendance corn-'
plèle de Christ sera votre force et
dans les jours difficiles votre consolation. Que Jésus soit donc l’ârne,jdc
votre âme. Que l’amour de Ghi'ist
vous presse et que notre prière à tous
soit celle des apôtres: Seigneur augmente nous la foi, pour que nous
fassions les .œuvres que lu fis et
même de ptoiS'igrandes choses, selon ta
promesse.
Après la prédication, MM. les candidats Abram Tron, Benj. Pons, Emile
Hivoire et Giov. Peirai ont repu Pirnposition des mains. L’a«semblée qui
assistait au service était, comme
d’habitude, fort nombreuse.
*•
* *
A l’issue du service d’ouverture,
l’Assemblée s’est constituée sous la
présidence provisoire de M. le pror
fesseur\Ch^bonnier. Une centaine de
membres sont présents au Synode qui
se Ai-ouve être, ainsi, le plus nombreux que notre église ail eu dans
;,|es temps modernes.
"^’Sont nommés pour former le Bureau
définitif, MM.
Alb. Revel prof, théol., président.
W. Meille pasteur, vice-président.
J. D. liuGON, pasteur, secrétaire.
B. Gakdiol pasteur,.,, id.
Atrlli. Muston past^ ià.
' EïNARd ingénieurs,; assessmr.
B. VlLLlELM inslife,
5 Er^ pi’enanl(possession du fauteuil,
M.”lc prof. Kevel rappelle aux membres de l’assemblée une pai’ole de St.
Jacques qu'il appelle le premier président d’un synode: «Que tout homme
soit prompt à écouler, leifl à parlor,
lent à se mettre en colère ».
Les séances auront lieu de 8, h. à
12 et de 2 à 6. Le terme extrême
dos délibérations est fixé ,a vendredi
soir, â 6 hàires. Plusieurs auraient
désiré prolonger la session jusqu’à ta
semaine prpiàiainpBVU ' l’imppt'tance
des questions à irailer, mais la majorité s’est' prononcée ci.sns le sens
indiqué. , ' /r ;
¥■
' . , '1' ■
Dans sa séance de mardi, le^Synode
a commencé l’examen dé la gestion
de la Table après avoir ' entendu le
rapport de la coramission examinalricé
lu par M. le pasteur Et. Donhel'. —
La discussion s’est portée tout d’abord
sur la paroisse de Pral à la qtielle la'
Table avait làil une visite pastorale
extraordinaire. Les députés de ta paroisse ont répété, devant le Synode,
les plaintes faites au sujet de la prédication de leur pasteur et^ après un'e
discussion,, prolongée , mais fraternelle,au cours de laquelle M. Gay
se -borne à ’çléclarer qu’il est tout
3
29I..V.
disposé n s’en remellre à’ ce que te
Synode jugera bon de lut conseiller,
l’assemblée adopte à une grande majorité l’ordre du jour suivani, présenté
par M. Prochet: '
«Le Synode, ouï la discussion sur
la pliroissû (le Pral, considérant que
le pasteur, Monsieur Daniel Gay, n’a
transgressé aucun des réglements,
qu'il a prêché fidèlement l’Evangile
et a vécu d’une manière moralement
irréprochable; considérant d’un autre
cêté, qu'à tort ou à raison, son ministère' n’est'plus ’agréé par une portion asseï considérable de la paroisse,
prenant acte de la déclaration par
laquelle M. le pasteur Gay s’en remet
à la décision de l’assemblée ;
Le Synode décide; l
1. Il n’y a lieu d’appliquer à monsieur Gay aucune raesuredisciplinairc.
Cependant un changement de
pasteur serait utile pour ne pas dire
nécessaire à, la paroisse de PraL,
3. Il sera répondu à la déclaration
verbale faite au Synode par monsieur
le pasteur Gay, en lui conseillant de
mettre,! dans le terme d’un an, sa paroisse en mesure de faire,.un autre
choix. ,
4, Monsieur Gay=, après sa démission
volontaire,, sera à la disposition de la
Table avec un. salaire égal à l’éméritation .jusqu'à ce qu’il soit en âge de
l’avoir légalement, et cela aussi longtemps qu’il ne se serait pas pourvu
luj-même d’une autre occupation s.
La lécliire du rapport de Prarustin,'
désigné par (e sort,'îdortne lieu à’ime
discussion intéresSanlé' sur les'causes
pour lesquellés itri'si giand nombre
de personnes éf.’surtout'Jès'jeunes
gens, 'ho prennent auciinè^pbri' àu
chant dans le culte publicl''^G’ést là
J un mauvais signe, car comment y
aurait-il des sentiments d’adoration
chez ceux qui se rendent au temple,
lorsque, le pouvant faire, ils ne prennent pa.s la peine de chanter les
louanges de Dieu?
L’une des!causes, »est-il répondu,
se trouve dans le fait que l’on n’enseigne pas et qu’on ne chante pas les
chants d’église dans d’école du di1 manche ni dans les écoles sur setiiaine.
— Gela ne suffit pas à expliquer le
mal signalé, répliquent d’autres, vu
que les jeunes filles, élevées comme
les garçons, en général chantent. ,G’est
devenu à la mode chez les jeunes gens
de ne pas chanter à l’église, tandis
qu’ils; chantent ailleurs. En outre,
l’habitude a prévalu qu’une personne
mariée^ n’assisté plus aux leçons de
chant. - Que tous ceux qui peuvent
encourager les leçons, le fai^ent, bar
là où on s’est donné beaucoup de
peine on est parvenu à des résultats
réjouissants. .Surtout nous avons besoin d’être remplis de l’Esprit qui
produit dans l’âme une sainte ivresse
et la pousse à s’écrier: Je ehanterai
à l’Eternel, sa louange sera sur mes
lèvres. ¡ L’Assemblée ne vote sur ce
sujet aucune proposition, dans l’e-spoir
que. tous s’emploieront à perfectionner
le chant dans nos églises.
•k *
A 2 Ii2 heures de raprès-midi,
l’Assemblée suspend ses travaux pour
entendre M. le pasteur RejLnieJéputé
de l’Eglise Unie Presbytérienne d’Ecosse. Cette église avait en outre délégué.à notre Synode M. William Ford
.qui n’a pu venir à cause de la mort,
Ipar suite d’accident, du frère bien'aimé de M"'« Ford, M. Thompson
lIendér.son de Livourne. Nous donnerons, plus tard, un extiàit du dis-
4
. m
cours du Rev. Rennîe. —Une séance
extraordinaire eït fixée pour le jeudi
■Soir S 8 h, 'pour entendre les atilres
députés étrangers;'
, ■. • i , i ; i r.
A l’article Colonia Valdense, il. le
pàsleu'é Hugon junior que nous avons
bu le plaisir de revoir au milieu de
nous après liuil ans d’absence passés
en Amérique, commence par; remercier Id; Synode polir l’intérêt qu’il n’a
cessé de porter A la pai-disse lointaine
de Colonia Valdense. Il allire ensuite
ratiention de' l’Assemblée sur quatre
points; dont le premier est le projet
de fondation au sein de la Colonie
d'une école pour former des miiiires,
des évpngélistes, etc;! Celte écOle'serait établie par l’Rglise métliodisleuepiscopale qui a demandé le cdncoiirs
de M.'i Hugob. iCelili ci'serait disposé
à accepter à là condilion que le Synode
le màinliènnc'au'rôle des ministres
vaudois.
> té 'second projet .se rapporte à la
formation d’un fonds dont les iritérôls
garanliraiOnt le salaire dxrpasteur de
Colonia V. La Colonie a sbuscrit pour
les 2[3 de la sorfimc et M. Hugon
demande ‘que l’autre'tiers soit foa'rrii
par une collecte recommandée par le
Synode. 'I '
En 3® lien , 'notre frère a été chgrgé
de chercher un paslenr, sachant
^ / I . i 1 ^ i ' * ■ - •
l’àlleifiaria, pour la colonie suisse,qui
lé'désiré de tendance dibéraie, i.best
vj'ai, mais’pai'ce rpi’eltc né sait pas
ce que c’est qu’un pasteur orthodoxe
sage et prudent’.
Enfin, les anglais dispersés dans
les départements de l’Uruguay et de
la République Argentine n’ont pas de
ministère régulier et iU serait a désirer'qu’il fût Vaudois, par la raison
qu’ainsi on pourrait constituer lâ-bas
une' espèce de colloque.
' Les questions soulevées par le discours de M! Hugon ne pouvant pas
être discutées, séance tenante, le
Synode pomme une coinjnission .chargée de iés examiner et (Je dopiier un
préavis idans la séapqe de yqp,d‘‘®‘^‘
matin.
A l’occasion duj Cosmopolita monsieur Jiugon jiinipr recpm'míinde a la
Table de ne pas retirer ¡lé p|tsfeur
Bounoiis qui travaille avec beaucoup d(i
zèle et de dévouement. /ApiiyreJ.
(Voir les dsi'mères nouvelles i la page ^9(1).
Le culte à Léribé
■ ■
Dans une lettre adre.ssée , au Pré.sident du Comité d’Evángélis'fítíon et
publiée dans lé ßoife/ii»ö' 'diPniois cou
ra üt, IL' ' iWei t zé bkei' d bn n 0 t’I n l'é res sànte!défecription*i|Ue*l%H ?fa'Hré d’iin
euHe ordinaire à In' sl'alion dé Léribé.
« Le monde esf arrivé un ‘pe'ii de
partout, mais’''páriíüulíéreménl du
cdmp' de TlOfsedleighC, ' les U'ns îi
pied, lës‘ autres à dlétó'lé’ La 'clôfebe
éuspôndue'ërflre'deHÜ'piéilx'i'uStiqn'es,
a sonné pour la seconde fois ; 'le
mondé'entre au temple en massé, le
missionnaire avéc les dei’liièrsj Ceux
qui scml 'munis dé'cannfe ôu de bâton
'les déposent dehors, té löngd« Inur.
A l’intérielir, le l'ong’dra :nJêrtte ''mùr
se trouve Uti banc ou MéSS hommes
déposent leurs 'eliêpeaux et leurs turbans. ~ L’assemblée est au complet,
et, d^n^ l^s^grandes occasions^ elle
remplit le temple, papable de cpijlenir
SÔ0’. bu' 6ÎIÇt pér^pnpejB, tq co«'^ d’œil
est Ires varié. D^n côté, lés Immmés,
tête découverte vè^us à reuropéenne
mi, loat| àu^ moips,^ euyeloppés dans
iMiê ¡.ëouverture et, pourvus de pan-
5
mo|iiê chréifens — çn.Uèreniç^,I. iius
'S.iul^ iine peau de boeuf sur Içs^ épaplçs
et une petite ceinture, lorsqu’ils §onl
», Du côté des femmes, g,rand (iUiî®i{^i-9fi"cbÇiV(Ç|'iur,e8 lurbaps,
aux ciouteurs variées, Îoj;squ’i|; s’agit
des ’pt|réiiennes,; fête niie ét^ çotjps
presque entierem_^nt nlj,, s’(j_s|agM,‘de
, i^nSWiçs'patcnne^; " ^
i'Vês enfa,ais, clir^tieps et.-pftjijçn?,
spqt assis euserpble sui; les bancs à
gàtjcije de la cbairc;,, da.us, ^esr bancs
pbqpps à drqjte, et réservés à, Iq fa)ls,Îll^ dp missioiinaii;e, au,x bL^ines et
,'<h«ip5,• anparj^nanis, farpiJJe
.^l;p,yale , se, trpuye,,: le plus; sqpypnji,,
.;,ttp/î,petite pçrs,ppnei, lp«iç.^et)Îjç,_ que
îq c,0;npa^^ b,ii^i,i,;et. quç jq iie
[ji\s,. Alt, Ippdj,
’’lii- ,p.m;ie,,(,sçin,t réiipi.q?, l,eq iTja.tnmis
-qui oq), des bébés. ÉHqs peiiYpnf de
isJip spptp, sprtir pi;omp|ep,ieq(^ ?,i, les
epffirtls font, trop de bi;uit. Li’aÙée^de
. du célé des fmni\ie,s, est sou
-, vent occupée d’un bontà l’au|re,, par
. des audjtricps qui trouvent plu.s cominode de s’asseoir, non dari.s les bancs,
mais par terre, comme dans leurs
bulles.
: •ilCOfi. ,• < ■ ,
SL’o.r,di;e,dq c.id|.e.esl|iVpe,u p,i;ès le
qqp, daft^, «oft égliçps. .^q},re|bis,
»tt lepips de 51. Gqillprd^, Qq,cl|ant!}it
:■ 4ijiJjPprf|’bqi|, après lus viciijsiipdes dé
ceSj;derni'pç,9,^ appées, il'p’ep est plus
dq, raêntq jÇt. avpps ,de, la pqipe
à reprppdrq. I^e, recuqillemenl est le
pl[iq,souvent parfait , sauf I,à,;bas, au
cqjp dqs, enfants,
» l|l ajT;ivp, parfois, qu’une, Icqirpe
particul,iére.rnen,t iQuchée, se, nie,t lp,ul
,à cQup.à p.l,eurqi;; mais le,public n’y
fait pas, altenljon et l’op, c.onliniie,
Upc fojs, cqpendanl, a la liernière
fê,tp de, fioëj, j’avoue que j’aii élé, If^s
epnuyé par un personnage
d’qne simple couverture et poétiajnt
sur la tête, .en guise de cbap.eau ,
un cosy pour le thé, roqge é.çarl|ttle,
se promenait tnajeslueuseqient jans
le temple, jqlahi dés regards hautains
sur 'rasseniblée et pela même pendant
la Gène. Plus d’une fois je, fus sur le
pOipt de l’invîtei; à s’en aller; fort
heiireusem&nt je n’en fis rien car cet
individu n’élait autre, (je l’appris
ensuite) que Josefa fils ainé du défunt
ch'efMolapo, devenu fo.Vi, et doqt'ia
folie est la causé première de la guerre
civije. qui'dé.sole ce district depuis cinq
ans.
9 Â propos de la S. Cène, une chose
bien émpuvante que j*ai observée ici,
‘daps la manière de,là célébeer, c’est
l’riabitude qii’a ' çbaque groupé de
eommmiianls de chanter, sous Îa direction d’un frère, un verset de cantique tandis qu’ils vont 'reprendre
leur pla'co, après avoir reçu le pain
et le vin. Une partie de l’assemblée
se joint à chacun des groupes, tandis
qu’un autre se 'forme atUour dé la
table. Pendant qu’ils communient,
un frère lit des passages bibliques
adaptés à la circonstance.
»A la fin du culte H est d’usage
que les femmes sortent les premières.
Les hommes attendent que le missionnaire s’achemine vers la porte
pour sortir avec lui et, le plus souvent après lui ■
l,fs livres Îvi'ciit o«y,êrlS|-..;
(I.ifB Ap;tlC. .NKi l,i;|il 15),.
l)qns la vis,i;OUi,qui lui fuf a.qcoijdée
à Patino^, Jqan eut un aperçu des
événements qui s’apprpebent à grands
6
pas, et entr’autres du jugement dernier. Puis je vis, dit-il, un grand
trône blanc et quelqu’un assis dessus,
de devant lequel s’enfuit la terre et
le ciel; et il ne se trouva point de
lieu pour eux.
Voici les prisons du roi qui s’ouvrenl; et la mei'-qui rend les morts qui
sont en elle, et la mort cl l’enfer qui
rendent les morts qui sont en eux,
et ils sont jugés chacun selon leurs
œuvres. Les morts, grands cl petits,
se tiennent debout devant Dieu; il
n’esl persone qui soit assez petit pour
échapper, ni qui soit assez grand pour
être exempté. Nous coiTiparaîlrons
tous devant le siège jiidicial de Christ.
(Rom. XIV, 10). C’est alors que les
livres seront ouverts, et que les morts
seront jugés d’après les clioscs qui
seront écrites dans les livres. Mais
quels seront ces livres? — Nous eu
comptons quatre, et les voici;
C’est d’abord le livre qui contient
la chronique de nos actions. Nous
oublions, mais Rieti n’oublie pas, il
enrégislre. Nous nous efforçons de
cacher, mais Dieu fera venir toutes
choses à la lumière, car il voit tout
ce qui se passe en nous. Nos actions,
bonnes ou mauvaises qu’elles soient,
iiii sont, connues, comme aussi nos
paroles, édifiantes ou trompeuses,
rien ne lui échappe, car il a les
yeux trop purs pour voir le mal.
iMême nos pensées, ces flèches qui
traversent le cœur, tantôt sérieuses,,
tantôt frivoles, ne sauraient lui être
inconnues. Tout est enrégislré au
livre de Dieu, et sera dévoilé âMa face
de l’univers. Il n’y aura plus moyen
alors d’être hypocrite, chacun paraîtra
tel qu’il est devant Dieu, devant les
anges et devant les hommes, car le
livre sera ouvert à la vue de tous.
Agissons dqnb, parlons et pensons
comme élapt exposé.s aux regards de
l’univers,
Un autre livre qui sera ouvert est
la loi de Dieu d’après laquelle nous
seronà'jugés, qui n’est autre chose
que la volonté de Dieu révélée et
exprimée dans les livres de l'ancien
et du nouveau Testament. Dans ce=
livre nous apprenons fi connaître la;
sainteté de Dieu et la corruption de
l’homme, notre impuissance à faire
la volonté de Dieu, et le salut gratuit
par Jésus Christ. C’est là le code du
royaume, le livre d’après les déclarations du quel nous serons jugés.
Puisque nous serons jugés d’après la
Parole de Dieu, avec quelle attention
et avec quelle régularité ne devotis
nous pas la lire! — Lisons-la'piiiir
savoir ce que Dieu demande de nous,
lisons-la pour qu’elle nous montre le
chemin du ciel par Jésus Christ. Ce
livre est oiivei t dès maintenant, car
la Parole est près de nous, en noiré
bouche; oh! qu’elle soit aussi eiiî nos
cœurs !
Si quelqu’un objectait qù'il ne sait
pas lire, que la Bible n’est pas venue
jusqu’à lui ; nous lui dirions qu’il n'a
pas d'excuse, puisque la volonté de
Dieu est écrite dans la consciehoe. Et
cela pour les sauvages coràrne pour
les hommes civilisés, poui'i les barbares comme pour les israéliles. (Rom.
Il, 14, 15, 16). Voilà^un témoignage
que l’incrédule ne peut récuser,
puisque la conscience parle aussi en
lui s’il veut bien en entendre la voix.
Et la conscience éclairée est en ‘harmonie] avec les déclarations dè la
Parole de Dieu. Elle est en nous mèmés
un censeur qui approuve ou désapprouve èt nous fait discerner nos
actions. Mais alors ne laisse pas s’é-
7
295.
teindre la lumière que Dieu a placée
en loi, car ton châtiment serait d’être
dans les ténèbres, tu deviendrais ipeu
à peu sourd aux appels de la conscience, et tu finirais par avaler le
péché comme l’eau. Ne ferme donc
pas de tes propres mains le livre que
Dieu t’a donné tout ouvert pour qu’il
te guidât dans ton pèlerinage terrestre.
Le jour viendra où ta conscience sera
réveillée, ce livre qui a été fermé
■aux temps de tes égarements, sera
'Ouvert tout à coup, la mémoire le
sera rendue avec sa fidélité première,
tes péchés seront dévoilés à tes yeux
dans toute leur laideur et les remords
seront ton tourment jour et nuit. Pour
que cela ne t'arrive point, écoule le
moniteur que Dieu a placé au dedans
de toij et lis souvent dans le livre
■que Dieu a donné à tous les hommes.
il êsl'encore un livre qui contient
le nom dé tous les rachetés, c’est ie
livre de me. Réjouissez-vous, dit le
Seigneur à ceux qui croyenl en lui.
réjouissez-vous de ce que vos noms
sont écrits dans les cieux (Luc. x, 10).
Celui qui vaincra sera vêtu de vêtements blancs, et je n’efïiicerai point
son som du livre de vie, mais je con
J i ■ I
fessera) son nom devant mon Père et
devant ses anges. (Apoc. ni, 5).
Quel encouragement pour l’âme qui
souffre! Quel honneur pour une ci’éalure déchue!
Rappelons cependant que les noms
des élus seuls sont insci’its dans ce
livre, car quiconque ne fut pas trouvé
inso’it dans le livie de vie fut jeté
dans l’étang de feu (Ap. xx, 15). C’est
doncunesenlence que contient le livre
de vie.
Mon nom est-il inscrit dans ce livie
— Voilà une demande que chacun
doit se faire. Le livre n’esl pas encoi’e
ouvert pour que nous puissions y lire
la l'éponse, il ne le séi’a qu’au jour
du jugement. Mais la Bible est déjà
ouverte devant tes yeux, et elle te
dit que les croyants seuls, les enfants
de Dieu ont leur nom écrit dans ce
livre. La demande revient donc à ceci:
Es-lu croyant? Si lu crois an Seigneur
Jésus, unique et miséricoi’dieux Sauveur de ton âme, ion nom est inscrit
dans le livi'c de vie et ton bonheur
est assuré pour l’éleimité.
E, Bonnet, Pasl.
Dernières Nnuvelies dn Synode
A l’heure où nous écrivons ces
lignes (vendredi soii’), le Synode n’a
pas encoi’e terminé ses séances. En
attendant de pouvoir continuer noli’e
compte-rendu, donnons les nouvelles
les plus importantes, en style télégraphique.
Mardi soir, discussion à l’occasion
du rôle des pasteurs.
Merc7r,di matin, on passe en revue
les paragraphes sur l’instruction pn'niaiie, l’Orphelinat, le pollége et
surloul la diminution dans le nombre
des élèves entrés. Puis observations
sur l’Ecole supérieure, et sur le
§ Finances. Enfin vei’S midi : conclusion de l’examen de la gestion de la
Table.
Met'm'edi après-midi. — Examen du
rappoi't sur ¡’Ecole de Théologie.
Vei’s trois heures et demie l’ori
commence l’examen de la gestion du
Comité d’Evangélisation, en faisant
d’abord la revue des stations, pour
passer ensuite aux questions génél'ales.
Jeudi après-rnidi. — Prise en entier
par une séance à huis-clos sur les
affaires de Rome.
Jeudi soir à huit heui'cs, séance de
réception des députations étrangères,
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-— ...................................„20^.
Nb\is pöUt’fötis dOHrtfef pi its tart tíH
lésunié des discours prononcés.
Vendredi mitiin. — Votation de
l’ordre du Jour s ni vaut, relatif li là
disc,4Ssion du Jour précédent; Le
Synode, pprfailement,,renseigné sur
lès i'tipporiii déplorabj'es qui existent,
entré la Coltirnission d’Etangéii.saÎion
et Rihet ià la suite de son déplacetueilt ,de Rome et des relations
cnlrelemies pai; lui ayec , une partie
des membrés dé Îa Congrégation de
celte Ville, estirtiaHl que la Commission possède tous les moyens d’y
mettre ordre elle-même, passe a
l’ordre du J pur ».
Suilë dé la discüssfôn stir lés qufestidiis ^étféralès rfelaliVés à l’Evâ^bfeélisatioii, áíiienáhl enfin le Sjfiôdë,
rri^is trop tard, à .s’océtlpfer dé la
riües’tipn dè l’Union entré t’Èglîsé
Vàiüdoi^'éi'l'Egllse Libré 'd’iliiiô.
Vendredi, 2 heiires-après midi. —
Ù^'fçussiôn, sui;| la (jpesiipn dé savoir,
SI, le d’u'nion.peüj êC;e disbille
fn,ainténa.ài^ On entre lo'ntèfo.i.s ,| dé
téipps a iVütré ,dans les conditions de
l’iinibii. j
Nous donnons ici. le résu|l.ai,de
çeüe discussion dans l’ordre du jour
ci-après, Iradûit de l'italieu ét volé
vers 6 heures du soir;
« Le Synode, ayant pris connaissance du projet d’union entre l’Eglise
Vaiidoise cl l’Eglise Libre italienne
tel qu’il résulte de.s pourparlers^ du !
Cpmilé V’audois avec le Comité de
l’Eglise Libre; "
«Applaudissant à la bonne hai:tiio;nie
qui a régné dans les. pourparlers
pour l’union, él après avoir reru dii
Comité d’Evangélisation les éclaircisseré'êrits nécessaires sur les articles
du projet;
»Persévérant dans l’approbaliori,, en
priüPide', dé fiinibn avèé l’Eglise
Libréé
B Mais tféiiilit *pás en mesúre de
discuter, à fond, éès articles;
»lEt désirant que la t|uastion soif
auparavant examinée', avec soin par
les paroisses et par les, églises;,,.
» Envoie une,salutation fralerneile à
la procbainc .Assemblée de l’Eglise
Libre;
» Ët cïiarge'lc CPmilé.d^EvângAltsélibn él la. Table de pbriéi’ le pr'ojel
à la connaissance des paroisses, et
des églises et d’en référer au prochain
Synode, qui, pourra , , avec, ,plu£i .de,
fruit, disçulev les alàicies .proposés
p^r leé Coûiités ». ' .i ' '' '
’sH-twll ï'r\ Uj'.
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Ori demande pour l’Ecole de fililes
Vaudoise de Pramol une maîtresse,
munie du brevet. .b; ■•juî .ii',;,.
S’adresser soit à, M. le Syndic idc
Pramol soit à M. le pasteur <dftula
Paroisse.
rti-r-r::
,l ij ) i-i) ;;iiCV- c'
AISGKOGNE,
L’Ecole de filles oik' vacántá
Adrèssér àu plus’lot les detíianiíés
au Syndic ou au Pasteur.
TOfVlVK FEGUreË
,Nel eouceiUcJco di Tofre Ppliicc,
cajsa «la veiulere co.n giardino irrigabile ed acqua polabilc.
Jîivolgei'.si inTérre Peliice ih] signor
Robert crv.’ Pielro ed in FÎHeî'o/e daî
signor Ersesto Robert.
Ernest ItoREUT, (iérmi et Adpiinistrakvr,
Pip'étôl^ rmpri'm'. CluaVt'oVc e'i Mascarcuii