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Quarante-quatrième année.
26 Mars |Í6d.
N. 13.
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. N. Tourn, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à M. J. Ck)ïssoN, prof., Torre Pellice.
Tout changement d'adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablës.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
SOMMAIRE:
Communication oftieiolle — Fpliémérides vaudoises — De Colonia Vaidense (flu) —
Chronique — Une lettre du l’ére Hyacinthe
Loyson — Nouvelles et faits divers —
Nouvelles politiques — Souscriptions.
COMIVIUNICATION OFFICIELLE
Vu les articles 61, 62 et 63 des
Rég’lements organiques ;
Attendu que le nombre des membres
laïques devant siéger au Synode (égal
à celui des ministres) est de . 90
Considérant a) que les mem
bres laïques des Administrations,
des Commissions Synodales et des
Etablissements d’instruction secondaire s’élèvent au iwmbre de 6
h) que les Eglise autonomes
savoir les 24 paroisses (y compris
Colonia Iris) et les Eglises de Nice,
Florence (Salviati) et Milan nommeront chacune un député, c’està-dire un total de . . . . 27
c) Qt que les églises ayant
droit à une députation directe en
vertu du nombre de leurs membres
communiants et du montant de
leurs contributions à la Caisse
centrale, savoir Turin (branche
italienne). Gènes, Rome et Naples,
nommeront chacune un député,
c’est-à dire un total de . . 4
Tenant compte qu’il reste 53 députés à nommer par les 7 Conférences de district en proportion de leurs
membres communiants, il résulte pour
chacune d’elles le nombre suivant de
députés à élire:
P La Coiitérence des Vallées . . . .31
2” » du Sud Amérique . . 4
3" » du Piémont Ligurie-Nice 5
4" * du Lombard-Vénitien . 3
5" » de Toscane-Sardaigne . 3
6“ » de Rome-Naple ... 4
7" » de la Sicile .... 3
Messieurs les Présidents des Consistoires, des Conseils d’églises, et des
conférences de District sont priés de
se conformer, chacun pour ce qui le
concerne, à la pi'ésente communication
fraternelle de leurs dévoués dans le
Seigneur, les membres de la Table
Vaudoise, et pour eux
B. Léger, Mod.-adjohil.
Par suite du décés du modérateur
qui a plongé toute notre église dans
le deuil, on est prié d’adresser les
communications pour la Table au
Vice-modérateur M. Barth. Léger, pasteur à Perrero di Pinerolo.
ÈPHÉWIÉRIDES VAUDOISES
»3 Mai-.«.
Le culte Vaudois à Turin.
Il y aurait une très intéressante
histoire à faire du culte protestant à
Turin; car ce n’est pas seulement du
6 Juillet 1827 (époque de l’arrêté nommant J. P. Bonjour, cliapeiain des ambassades protestantes) que date cette
histoire, mais bien de trois siècles
plus haut au moins. Il est de fait que
dès la conquête du Piémont par François I, en 1536, nous savons pertinemment qu’il s’établit à Turin une église
protestante. C’est Rorengo (Mem. hist.
62) et Gilles (1, 312) qui le disent.
Peut être poui'ra-t-on trouver un jour
quelque document mentionnant des
réunions tenues à Turin par des Barbes antérieurement à la Réformatioii.
Mais en tout cas, il est certain qu’au
temps de la Réformation, des soldats
et des négociants français amenés à
Turin par la conquête de François I,
y établirent une vraie église réformée... et même deux, car ils firent
tant de prosélytes Piéinontais qu’il
fallut ouvrir pour ceux-ci une église
spéciale, de langue italienne... Nous
savons qu’eu 1561 le pasteur de l’église française était Alexandre Gudotin et le pasteur de l’église italienne
était Hieronimo Salvai de Pignerol.
Il va sans dire que le clergé s’agitait pour détruire ces églises, mais
il n’y réussit qu’eu 1563 après que
Turin fut restituée à Emmanuel Philibert. Eu 1561 il avait bien obtenu
que le roi de France éci-ivît au gouverneur de Turin (17 Février) de restreindre la liberté religieuse, et il avait
bien réussi un jour à soulever contre les réformés quelques gens du
peuple, mais le gouverneur, maréchal
De Bourdillon avait aussitôt par une
ordonnance imposé à tous le respect
de la liberté religieuse. — En sorte
que, tandis qu’aux Vallées Trinità s’efforçait de détruire le culte Vaudois,
à Turin sous l’égide de la France,
deux églises protestantes tenaient librement leurs cultes et envoyèrent
aux Vallées de généreuses collectes
à peine la paix fut signée à Cavour.
En Décembre 1562 Emmanuel Philibert rentrait en possession de Turin...
et les réformés de cette ville cherchaient aussitôt un refuge aux Vallées
et à Genève.
Il nous faut sauter jusqu’en 1727
pour retrouver une autre mention positive d’un culte Vaudois à Turin.
C’est Cyprien Appia, pasteur de St.Jean, consacré à Londres, qui le dirige de temps en temps à l’hôtel de
l’ambassadeur d’Angleterre; et peu à
peu ce culte devient si régulier et
fréquenté que le roi Charles Emmanuel
III croit devoir réprimer cet abus par
son i'tgio biglietto al vicario di Torino, riguardante i religionari stabiliti in questa città, à la date du 23
Mars 1753. Comme cet édit, entr’autres restrictions à la liberté des Vaudois, leur défendait de « parler, écrire,
ou tenir des conférences, sur des sujets religieux». Lord Rochefort (ministre anglais) écidvit au roi le 4 Juillet: «Je ne pense pas que l’on entende
empêcher personne de venir assister
au culte qui a lieu dans ia chapelle
de ia légation ». A quoi le roi répondit le 7 Juillet: «Les protestants continuant de fréquenter la maison du
ministre d’Angleterre, comme ils ont
fait par le passé, nous fermerons les
yeux là-dessus, par manière de tolérance » (Muston, Israël des Alpes, vol.
IV, p. 74, notes 2 et 4).
N’y eut-il point de culte Vaudois à
.Turin pendant le 17'"“ siècle, même
quand Victor Amédée dit aux Vaudois qu’ils étaient libres de prêcher
dans tous les états (lorsqu’ il avait
besoin d’eux, 1690 à 1707)? N’y en
eut-il point au temps de la liberté
française de 1799 à 1814?
Espérons que quelqu’un comblera
un jour ces lacunes, et bien d’autres
encore, que nous avons à déplorer aujourd’hui dans l’Histoire du culte Vaudois à Tui-in. Teofilo Gay.
DE COLONIA VALDENSE
(Fin).
Le même Rapport contient ensuite
deux beaux tableaux statistiques dont
nous extrayons les données suivantes,
qui ne seront pas sans intérêt pour
les lecteurs de VEcho.
D’après ces tableaux il y a dans
le VIF District de l’Eglise Vaudoise
6 pasteurs desservant 7 paroisses, qui
ont 31 anciens, 31 diacres, une population protestante de 5693 personnes,
18 Ecoles du Dimanche fréquentées
par 668 enfants et 70 moniteurs; il y
a eu en 1908 dans tout le District
186 catéchumènes et 99 admissions à
l’Eglise.
Colonia Vaidense a 563 membres
d’église et 1.33 électeurs. Cosmopolita
565 et 53, Belgrano 130 et 40, Lavalle
129 et 31, San Salvador 129 et 28,
Tarariras-Riachuelo 200 et 57, Iris ('?).
Il y a eu dans le District 364 baptêmes dont 88 à Colonia Vaidense, 86
à Cosmopolita, 86 à Belgrano, 20 à
Lavalle, 20 à S. Salvador, 28 à Tarariras et 36 à Iris; 42 maiiages et 43
ensevelissements.
Colonia Vaidense a fait en 1908
11550,96 frs. dont 5528,84 pour frais
de culte, 1610,46 pour instruction,
66 pour pauvres, 578 pour l’Orphelinat,
67 pour Refuge Ch,-Albert, 64 pour
l’Asile de St.-Germain, 410,62 pour
Masse!, 1812,48 pour la Caisse Commune, 144,13 poui la Commission Exécutive, 381,87 pour Missions, etc. ;
Cosmopolita a donné .5886,69 fr. dont
3948,98 pour frais de culte, 1.35,.34 pour
pauvres, 296,40 pour Caisse Commune,
72,41 pour Comm. Ex., 436 pour Missions, etc. ; Belgrano 54.33,60 dont
2679,95 pour frais de culte, 20 pour
Orphelinat, 15 pour Refuge, 187 pour
Masse!, 440 pour Caisse Commune,
85,80 pour Comm. Ex., 50 pour Missions, etc. ; Lavalle 2035,93 dont 1679,66
pour culte, 135 pour Massel, 120 pour
Caisse Commune, 44,86 pour Comm.
Ex., 55,74 pour Missions; etc.; San.
Salvador 1586,65 dont 1315 pour culte,
69,14 pour Masse), 177,95 pour Caisse
Commune, 24 pour Comm. Ex., etc. ;
Tarariras Riachuelo 6054,14 dont
3648,81 pour culte, 1365 pour immeubles, 54,83 pour Masse!, 471,94 pour
Caisse Commune, 132,33 pour Comm.
Ex., 217,93 pour Missions, etc.; Iris a
fait 9000 fr. pour immeubles et 669,94
divers. Tout cela fait un total de
42207,91 francs recueillis en 1908
dans les églises vaudoises du SudAmérique.
La Commission Exécutive finit son
année avec une encaisse de pesos 56,63
ayant dépensé pour ses frais divers..
pesos 185,58.
Au sujet de Messine la Conférence
décide d’envoyer l’expression de sa
plus vive sympathie au Président du
’Comité d’Evangélisation, et recommande chaudement la collecte qui va
se faire au sein de nos congrégations
à cet égard.
Nous pouvons ajouter que la paroisse de Colonia Valdensea collecté
pour cet objet plus de 1000 francs.
Des « Rapports » des différentes Eglises Vaudoises entendus à la conférence il est permis de conclure que
la « vie d’église » n’est pas anémique
mais relativement florissante.
Le Rapport de Cosmopolita provoque des observations sur le petit nombre des « Membres électeurs », mal
qui, fait-on observer, se trouve dans
toutes les Eglises.
Celui de Tarariras-Riachuele suscite une longue discussion sur le petit nombre des personnes qui participent à la Sainte-Cène. Mal grave,
fait observer le pasteur, mais qui est
en relation directe avec le manque
d’intérêt pour les choses spirituelles,
pour la vie de l’âme.
A celui de Ombues et San Salva-
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. dor ou relève la faible contribution
pour la Caisse Copimune, et cependant c'est la paroisse qui en a le plus
besoin.
Du rapport de Belgrano il se'table
se dégager un certain pessimisme,
qui est expliqué par des faits autentiques, et aussi par l’isolement de la
paroisse. Divers orateurs expriment la
sympathie de tous envers cette Eglise,
qui a aussi dans son sein beaucoup
de choses bonnes : « elle est seule, et
elle se tire d’affaire, tandis que dans
l’Uruguay nous sommes plusieurs pour
nous aider et soutenir ».
Au rapport de Colonia Valdense il
se fait plusieurs observations, toutes
très favorables. On relève le fait que
Colonia Valdense a donné beaucoup
et pour une grande variété d’œuvres,
cela indique qu’on y récolte ce qui a
été semé antérieurement.
. M. Ugon attribue le beau succès de
la collecte pour la Caisse Commune
au fait que plusieurs ont lu le « Rapport de la Table », et se sont fait une
'idée des difficultés contre les quelles
doivent lutter La Table et Le Comité ;
ils ont reconnu qu’il y a urgent besoin de faire un effort ; il leur a paru
honteux de devoir recevoir, pour nos
Congrégations, de l’aide des Vallées,
où il y a beaucoup moins de ressources et de moyens qu’ici.
Le rapport de C. V. expose en détail les péripéties du projet de fondation d’un fonds en souvenir du Cinquantenaire. Dès le 25 Mai 1907, l’Assemblée d’église avait nommé une
Commission chargée de récueillir les
souscriptions. Cette Commission rencontra des difficultés et finit par se
dissoudre en remettant ses archives
au Consistoire. Le projet ne fut cependant pas abandonné, et le 20 septembre 1908, l’Assemblée chargeait le
Consistoire de prendre les mesures
nécessaires pour sa réalisation. Le
Consistoire visita la presque totalité
des familles appartenant à l’église
pour avoir leur opinion à ce sujet.
L’avis unanime fut qu’il fallait aussi
faire appel aux autres églises du district pour contribuer à cette œuvre
commune. Par suite, le Consistoire
résolut de présenter la question à la
Conférence, par le moyen de son
rapport.
La Conférence décide de créer un
Fonds de reconnaissance pour perpétuer le souvenir de la fondation de
la première Colonie Vaudoise. Ce Fonds
sera intangible et la Commission EXécutive l’Administrera ; ses intérêts
seront destinés : 1) aux besoins de
l’œuvre au sein des églises ; 2) pour
visiter les disséminés ; 3) aux œuvres
d’évangélisation.
Pour réunir le fonds il y aura une
commission unique, où seront représentées toutes les congrégations, composée de MM. Daniel A. Ugon, Louis
Jourdan, Timothée Gönnet, Paul Artus, Manuel Dalmas, Jean Perrachon,
Jacques M. Vinçon, Daniel Guigou,
Alexis Griot et Michel Constantin.
Chaque donateur pourra parfaire la
somme en 3 ans. Seront acceptés pour
augmenter ce capital les legs et donations qui se feraient dans la suite.
Pour la réalisation de cette œuvre la
Conférence requiert le concours de
toute la famille vaudoise, et la coopération des Consistoires.
Il est à souhaiter que cette décision si belle ait un résultat brillant
^ui soit vraiment un honneur pour
les Vaudois mais surtout un monument digne à la gloire de Dieu.
La Commission qui doit s’en occuper est composée de personnes indiquées pour ça et qui, si elles le veulent peuvent faire beaucoup. Les initiateurs du projet en ont été exclus
complètement. Cela semblerait presque signifier que ce qui a occasionné
de l’opposition au début de la question ce serait des personnes ; ce qui,
s’il en était ainsi, à part d’être condannable serait injuste puisque la
question a été lancée quand personne
ne pensait à faire quoi que ce soit pour
le Cinquantenaire, et a été lancée
avec toute sincérité et humilité, dans
le seul but qu’il se fît en cette circonstance spéciale quelque chose qui
ait pour base et point de départ la
reconnaissance et adoration, pour
but la gloire de Dieu et l’extension
de son Règne, pour motif la commémoration d’une date mèmorcdüe qui
rappelle beaucoup de bénédictions,
beaucoup de protection, beaucoup de
prospérité !
* ❖
La Commission Exécutive a ainsi
formé la « Commission du Lycée »:
M. D. A. Ugon, représentant de la C.
E., Président, M. B. A. Pons Vice-président, M. J. P. Gönnet Secrétaire et
MM. L. Jourdan et P. Davit.
*
^ î}î
De fréquentes et abondantes pluies
retardent un peu la moisson, qui est
excellente en bien des lieux dans
rUruguay, mais elles font reverdir
magnifiquement les pâturages. Les
chemins en souffrent aussi énormément.
Dimanche matin on a enseveli à
Colonia Valdense M. David Duval,
décédé à Page de 66 ans à Cosmopolita. M. Duval, originaire des Vallées,
figurait parmi les fondateurs de Cosmopolita; il laisse une nombreuse fiimillle déjà élevée et en bonne voie.
M.
CHRONIQUE
La famille de notre regretté Modérateur J. P. Pons nous prie de réitérer ses remerciements les plus sentis
aux très nombreuses personnes qui lui
ont exprimé de diverses manières leur
sympathie dans sa douloureuse épreuve
Dans l’impossibilité de réporyire à
chacun de ceux qui lui ont écrit, elle
les prie de bien vouloir l’excuser,
ainsi que ceux qui n’auraient pas reçu
le faire part.
Parmi les dépêches de condoléance
reçues, il faut mentionner celles de
MM. le Ministre Giolitti et le soussecrétaire d’Etat L. Facta, du Préfet,
du Sous-Préfet, des députés MarsengoBastia et Soulier, etc.
Quelques erreurs ou omissions ont
été commises dans notre article nécrologique de la semaine passée. La
date de la naissance de M. Pons est
celle du 2 septembre 1842. M. le pasteur Weitzecker nous fait observer
qu’il n’est pas exact que tous les pasteurs des Vallées fussent présents aux
funérailles, puisque lui-même ne put
y assister, étant encore retenu par la
maladie. M. W. nous fait encore remarquer que M. Pons eut pour professeurs de théologie, outre les trois
que nous avons nommés, MM. Desanctis et EhnL Nous remercions M. Weitzecker de ce renseignement. Nous lui
aurions demandé bien des choses, ou
plutôt, nous l’aurions prié d’écrire
lui même un article sur/‘elui dont il
fut le compagnon d’études et l’ami intime, si nous n’avions su que tout
travail lui était encore interdit. Nous
faisons des vœux pour que notre vénéré frère retrouve bientôt la santé
et les forces.
Dimanche, à 3 h., a eu lieu à la
Maison Vaudoise la séance d’inauguration du cours de secours d’urgence
qui sera donné, à partir de dimanche
prochain, par divers médecins aux
jeunes gens inscrits dans le personnel
de la Ci'oix Bouge. Plusieurs délégués
du Comité de Turin de la Croix-Rouge
étaient venus pour donner plus d’éclat
à cette cérémonie. La séance, présidée par le Comte de Rora, fut ouverte
par une allocution de M. A. Vinay,
président du Comité Val Pellice, qui
retraça brièvement l’iiistoire de ce
Comité depuis sa fondation, en 1886,
jusqu’à ce jour. Suit une conférence
de M. le professeur Ferrio, de l’Université de Turin, sur l’institution de
la Croix-Rouge et son activité bienfaisante dans la guerre comme dans
toute autre grande calamnité. Puis le
président et divers autres orateurs
prennent encore la parole pour se
réjouir avec le Comité Val Pellice et
son président, du travail qu’il a déjà
accompli et de la nouvelle initiative
qu’il vient de prendre en instituant
ce cours. M. Vinay reçoit, comme témoignage de reconnaissance, Vattestato di benemerenza, avec un magnifique diplôme.
Les cours seront donnés, à la Tour,
par les docteurs Canepa et Rivoir,
au Villar et à Bobi, par le Dr. Gay,
à Angrogne, par le Dr. Cotta et peutêtre à St-Jean, par le Dr. Turin. Les
inscrits sont au nombre de 150.
Conférence pacifiste. M.me Teresita
Pasini a donné dimanche soir, à l’Aula
Magna, la conférence annoncée sur le
sujet: l’altro disastro. Ce désastre,
bien plus terrible que les cataclysmes
tels que celui qui a frappé dernièrement la Calabre et Messine, c’est la
gueiTC. La conférencière, dont la propagande n’est ni subvei'sive, ni antipatriotique, ni antimilitariste à tout
prix, veut que Pétat juridique soit
établi entre les nations comme il l’est
entre les individus et que les différends internationaux soient réglés par
voie d’arbitrage. Pour atteindre ce
but le moyen le plus sûr est l’éducation pacifiste de la jeunesse, œuvre
à laquelle les femmes doivent prendre une large part. M.me Pasini travaille à la fondation de Comités féminins de la Paix. Elle n’a pas proposé la constitution d’un de ces Comités à la Tour, beaucoup de femmes
faisant partie de la Société déjà existante, mais son appel a été entendu
par un certain nombre de dames, qui
se sont ajoutées à l’Association ellemême, ainsi que quelques hommes.
une vingtaine en tout.
Ce soir, vendredi, à 8 h., dans l’Aula
Magna du Collège, la Société Pra del
Torno aura une séance de projections
lumineuses. Les vues des principales
beautés de la Sicile ainsi que celles
des désastres du tremblement de terre
du 28 Décembre dei'iiicr seront expliquées par M. le pasteur Auguste
Jahier. — Collecte eu faveur des Missions à l’issue de la séance.
Décès. On nous annonce la mort
de M. le Corn. Amédée Trucchi, an
cien chef de division au Ministère de
la C lierre, décédé lundi soir, 22 courant, dans son appartement de la maison Charbonnier, Ravadera, à l’agc de
71 ans. Nos condoléances aux familles
que son départ met en deuil.
Ang;rog:ne, 23 Mars 1909.
a) Visite d’église. Dimanche 14
c. a eu lieu la visite d’église d’Angrogne, faite par MM. le Président et
le Vice président de la Commission
exécutive. Déjà le matin, pendant que
M. Jahier présidait le culte dans le
temple du Serre, M. Ricca s’adressait
aux enfants de l’école du Dimanche
à St-Laurent. A 11 heures, au culte
principal, malgré le très mauvais état
des routes, une assez nombreuse assemblée avait le plaisir d’entendre
une excellente prédication de M. Jahier. Après quoi on procéda à la visite proprement dite, au cours de laquelle, outre le pasteur, quelques membres do l’église prirent la parole pour
constater que beaucoup de travail
s’accomplit au sein de cette paroisse
pour le bien des âmes et que nous
avons lieu de nous réjouir et de bénir le Seigneur pour la marche en
avant de cette église.
Déjà la veille MM. Ricca et Jahier
présidèrent une petite réunion à StLaurent. Et les jours suivants MM. les
pasteurs H. Pascal de Pignerol et E.
Revel de Pramol se joignirent à M.
Jahier pour visiter la plus grande
partie des quartiers de la paroisse.
Partout de nombreux auditeurs se
pressèrent dans nos écoles pour entendre le message de salut* que nos
chers collègues annoncèrent avec chaleur et avec amour. Nous les remercions cordialement. Que Dieu veuille
mettre le sceau de son S. E. à leurs
appels, pour le bien des âmes qui les
ont entendus.
b) Unions chrétiennes. L’U. C. de
St-Laurent et l’U. Ev. du Serre nous
ont offert l’occasion de passer une
soirée et une après midi des plus àgréables, dans deux séances publiques,
l’une dans la grande école de St-Laurent et l’autre dans le temple du
Serre. Nous avons entendu avec un réel
plaisir de nombreuses récitations, dites
avec beaucoup de vie et de sentiment, et de nombreux chants bien
choisis et exécutés avec soin, qui nous
ont prouvé que lorsque notre jeunesse
veut travailler elle peut obtenir de
très beaux résultats. Il fait bon de
voir les membres de nos U. C. employer cette exubérance de vie, qui
est de leur âge, à des choses bonnes
et utiles, pour leur développement
intellectuel et moral.
Ces deux unions ont profité de ces
circonstances pour recueillir fr. 20,02
qu’elles ont destiné au Refuge Charles-Albert, lit des Unions.
Nous souhaitons que les succès obtenus servent d’encouragement à ceux
qui ont travaillé avec tant de zèle.
A. Balmas.
rcrricr-Mancille. La mort de
notre cher et regretté modérateur a
éprouvé tout particulièrement notre
paroisse qui se préparait à fêter l’heureux retour d’Amérique de M. le pasteur B. Léger, vice-modérateur. Le 12
Mars ce dernier arrivait au Perrier:
quel coup terrible lui porta la nouvelle du départ si inattendu de son
collègue de la Table! M. Pons nous
avait écrit qu’il se réjouissait à la
pensée de pouvoir se trouver au milieu de nous pour ce joui’. Mais Dieu
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en avait décidé autrement: les chants
de réjouissance qui avaient été si vaillamment préparés par notre jeunesse
sous la direction de nos régents, furent changés en larmes. La fête fut
abolie en signe de deuil. Que la volonté de Dieu soit faite, et puissent
les appels adressés aux nombreuses
assemblées du 14 courant porter leur
fruit! Un réveil dans notre église:
c’était bien ià la préoccupation constante du cher défunt, celle qui primait toutes les autres.
Le 21 courant eut lieu la d’dglise, présidée par M. le pasteur 11.
Soulier de la Commission exécutive,
assisté en cela par M. le prof. Ricca.
M. Soulier prit pour texte de son édifiante allocution, Deut. XXuSII, 11 et
12. « Comme l’aigle, pour exciter ses
petits à voler, étend ses ailes, voltige
sur eux, les reçoit et les porte sur ses
ailes, l’Eternel seul l’a conduit, et il
n’y a point eu avec lui de dieu étranger ».
Au sujet des écoles, le désir plus
que légitime fut exprimé que le bâtiment d’école du Perrier soit transformé. Il ne répond plus aux besoins,
et celui qui a pu entrer une seule fClis
dans la salle où 42 enfants pressés
les uns contre les autres,' reçoivent
leur instruction dans une atmosphère
saturée d’acide carbonique ne s’étonne pas d’entendre le régent se plaindre et accuser chaque soir des maux
de tête inévitables. Jusqu’à présent
les efforts faits par le pasteur pour
obtenir les fonds nécessaires dans le
but d’îigrandir cette école n’ont pas
eu de résultats satisfaisants. Puissent
ces lignes pousser quelque lecteur à
nous venir en aide!
Notons encore que M. Soulier adressa
à la paroisse de Perricr-Maueille un
chaleureux remerciement poui' le sacrifice qu’elle fit en cédant pendant
près de neuf mois son pasteur à l’Administration pour visiter nos frères
Vaudois d’Amérique. C’est un service
signalé qu’elle a rendu à toute notre
église.
Les réunions présidées par M. Soulier
dans les différents centres de la paroisse, les jours qui suivirent celui de
la visite, furent fréquentées d’une manière très satisfaisante. D. P.
— Le soussigné, ne pouvant se
charger de l’expédition des Bibles de
Mariage, prie ses collègues, les Pasteurs des Vallées, de faire prendre,
à la cure de Pignerol, les copies du
St-Livre dont commande a été, ou
sera faite.
Henri Pascal, P. V.
UNE LETTRE DU PÈRE HYACINTHE LOYSON
Parmi les innombrables lettres de
condoléances reçues par la famille de
notre regretté Modérateur, nous sommes heureux de pouvoir publier, avec
la permission de l’auteur, celle que
le célèbre orateur. Je Père Hjmcinthe,
a adressée au fils de celui dont nous
déplorons la perte, un jour après le
décès de son père.
Nice, le 14 Mars 10C9.
Mon bien cher Monsieur Pons,
Je ressens le coup terrible et inattendu qui vous frappe.
J’ai peu vu votre vénérable père,
mais je l’aimais. Il s’en retourne comme un bon ouvrier au Maître de la
moisson. Mais c’est vous que je plains,
vous et les vôtres. Que Dieu vous
aide à porter cette lourde croix et
qu’il vous donne de sentir cette vérité que les morts ne sont pas des
absents, mais des invisibles. Croyons
à la communion des saints, des deux
côtés de la mort.
Je suis plus touché que je ne le
peux dire par vos lignes qui m’associent à votre douleur le jour même
où elle vous frappe. J’aimais le Modérateur des Vaudois, mais j’aime
aussi son digne fils.
Madame Loyson s’associe à moi de
tout son cœur.
Hvacintiie Loyson.
Nouvelles et faits divers
M. l’avocat William Gaffarel,
qui exerçait la magistrature depuis
dix ans à Keren et à l’Asmara, clans
la Colonie Ei'vthrée, comme juge dans
les tribunaux de ces régions, a obtenu
d’être placé à Reggio, en Calabre. Il
v^a s’y installer comme président de
tribunal. Nous ne doutons pas qu’il
n’y poursuive la même activité intelligente et consciencieuse qu’il a déployée jusqu’ici sur les parages de la
Mer Rouge. Certes, dans l’état de désarroi où se trouve Reggio depuis la
catastrophe du 28 décembre, la présence d’un homme capable et rigoureusement impartial est particulièrement indiquée.
— La petite église chinoise presbytérienne de Los Angeles, en
Californie, qui ne compte que M
membres communiants, a contribué,
l’an dernier, pour plus de 283.000 frs.
aux Missions en pays païens.
— Voici comment Brunetière, tout
catholique qu'il était, a caractérisé
l’action de Louis XIV en rapport
avec les Huguenots: «Depuis plus d’un
siècle, les protestants représentaient
la substance morale de la France.
N’avoir pas senti ce qu’il y avait de
force et de vertu morale dans le protestantisme, avmii’ saci'ifié au règne
de runité extérieure et apparente la
plus substantielle des réalités, n’avoir
pas compris que tout ce qu’on entreprenait contre le protestantisme, on
l’accomplissait au profit du déisme et
du libertinage [il aurait pu ajouter:
de l’ignorance et de la superstition],
voilà ce qu’on ne saui'ait trop reprocher à la mémoire de Louis XIV».
— Un ballon lancé le 5 novembre
à l’Observatoire de Bruxelles a atteint
29.040 mètres, hauteur à laquelle on
n’avait encore pu atteindi-e. A cette
altitude, la température était de —63",4.
Cependant le froid extrême avait été
ressenti plus bas; à 12.500 mètres, le
thermomètre marquait —67",9.
— Les cabarets ont été abolis
dans les deux tiers des Etats-Unis.
38.000 âmes s’en passent désormais et
s’en trouvent fort bien.
LIVRES ET JOURNAUX
Triomphes de l’Evangile. Troisième
série. Jean Calvin, 1.509-1.564, par
H. Denkinger. Publié à l’occasion du
4" centenaire de la naissance du grand
Réformateur. Orné de 30 illustrations.
54 pages. Prix: 30 cent, (relié toile
80 cent.). Par 100 ex. 25 cent., par
1000 ex. 20 cent.
Adolfo Baci. Cori per Pasqua.
Dodici Cori finora inediti. Firenze,
Tipografìa Claudiana, 1909.
Fede e Vita.
Sommàrio del N. di Aprile.
Ai giovani di buona volontà, C. D. E. Cristianesimo e Buddismo, s. m. - L'onnipotenza di Dio, U. Janni — Dio e il terremoto,
T. Sigyiorelii - Fuorché non sono positivista ?
G. Puzzi - Sprazzi di luce, A. Falconi - Rassegna della stampa, Red. - Fra Libri e Riviste - 3“ Convegno nazionale della Federazione, ecc.
IVoiivelies politiques
La séance d’inauguration de la 23"
lé^slature se tient aujourd’hui même,
et précisément à l’heure où nous traçons ces lignes; ce n’est donc que dans
huit jours qu’il nous sera donné d’en
causer un peu longuement avec nos
lecteurs. De 350 à 400 députés, y
compris tous, ou à peu près tous, les
140 nouveaux élus, assistent à cette
première réunion, et seront encore à
leur place demain pour la nomination
du Bureau de présidence, lequel nommera à son tour d’après le règlement,
la junte des élections, la commission
pour la réponse au discours de la
Couronne et celle du règlement de la
Chambre. La junte du budget et les
autres commissions permanentes seront élues par l’assemblée, à la séance
de samedi 27 c.
— Don Romolo Murri ne faisait
plus depuis bien longtemps, très bon
ménage avec le clergé en général, ni
surtout avec le St. Siège en particulier. On continuait pourtant à se leurrer^de l’espoir que la brebis égarée
rentrerait tôt ou tard au bercail dont
la porte ne lui était pas encore définitivement fermée. Elle vient de l’être
par un décret d’excommunication prononcé le 22 c., par la Sainte congrégation du St. Office. Le bouillant moderniste ne fait donc plus partie du
clergé catholique, bien qu’il hésite à
jeter le froc aux orties. Ses amis de
TE. Gauche ne peuvent comprendre
comment on peut à ce point tenir à
une vieille soutane... puisque l’habit
ne fait pas le moine.
— N’ayant pas réussi à obtenir une
troisième session d’examen, les étudiants de TUniversité de Palerme
décident tout à coup, de s’abstenir
des leçons en guise de protestation
contre le ministère et le conseil académique. Mais c’était trop peu pour
ces bouillants jeunes gens, qu’ une
anticipation de quelques jours sur les
vacances de Pâques; aussi, avec le
bel enthousiasme pour toute noble
cause qui caractérise la jeunesse studieuse, les salles d’étude furent-elles
envahies; et les vitres de voler en
éclats, et les bancs d’être précipités
en tas dans la cour! Peu s’en est
fallu qu’on ne mît le feu au temple
de la science. Il paraît que le Recteur
a ordonné la clôture de TUniversité,
ne fût-ce que pour donner aux vitriers
et aux menuisiers le temps matériel
de réparer les dégâts... que nous paierons un peu tous. Si après cela, la
troisième session d’examen n’est pas
accoi’dée à toutes les Universités du
royaume, il faut dire que le ministre
de l'Instruction Publique est sans entrailles.
— A la date du 21 c. S. M. le Roi
a nommé, pour la U" session de la
23" législature, comme président du
Sénat: M. Manfredi; et comme V. Présidents: MM. Blaserna, Paternô, Urbano
Rattazzi et Pasquale Villari.
— De Paris, la grève des employés
des postes et télégraphes, s’était rapidement étendue, aux principales
villes de France d’abord, et plus tard
à tous les départements. Plus de 100
mille fonctionnaires publics sont demeurés, de cinq à sept jours, les bras
croisés ; et, ce qui plus est, conscients
de l’énorme préjudice que cela causerait aux intérêts de leur patrie.
Nous avons pendant quelques jours
eu pleine confiance dans Tattitude é
nergique du Gouvei'nement qui disait
aux grévistes : Retournez à vos bureaux d’abord, nous examinerons ensuite vos griefs au sujet de l’administration et du Sous-secrétaire des
Postes. C’était logique, un gouvernement quel qu’il soit ne pouvait pas,
sans abdiquer son autorité, livrer un
de ses membres aux exigences impérieuses d’une catégorie quelconque
de citoyens, syndiqués ou non. M. Symian va donc demeurer en fonctions...
pour sauver les apparences, et c’est
là toute la victoire de M. Clémenceau.
Mais en réalité, le Gouvernement n’a
pas eu le dernier mot; car, si les grévistes ont enfin consenti à i’eprendi*e
leurs tâches respectives, ce n’èst qu’après avmir arraché au Ministère les
concessions suivantes : 1° La circulare ministérielle concernant les promotions sei'a annulée ; 2" tous les gré
vistes seront réintégrés dans leurs
fonctions; 3" les délégués du person- ■
nel des postes seront admis dorénavant à débattre les questions en litige
directement avec le ministre sans
passer par son sous-secrétaire, M.
Simyan. Vous voyez que la presse socialiste a un peu raison de qualifier
l’arrangement du nom de victoire socialiste, et d’insinuer que le pouvoir
vient de faire une piètre figure. Qui
saurait dire quelles vont être, en
France et ailleurs, les tristes conséquences de cet acte d’abdication, sans
exemple, d’un ministère, que dis-je, d’une nation toute entière ? Le « Temps »
va jusqu’à dire, que « la révolution
sociale a gagné là sa première bataille.
— A noti’e grand regret, nous ne
pouvons pas encore vous annoncer la
solution définitive du conflit austroserbe. Ce sera probablement dans huit
jours, si l’Autriche ne va pas juger
un peu trop longs les atermoiements
de la Serbie. On a été maintes fois
bien bien près de s’entendre; le jour
suivant tout est à recommencer.
— D’après le « Daily Mail », l’ex
plorateur anglais Shachleton serait
parvenu à la distance de 111 milles
marins du pôle sud ; c. à. d. qu’il
aurait dépassé le 88" degré de latitude. j. c."
POUR LES SINISTRÉS DE MASSEL.
M. le pasteur Bertalot a reçu de là
Colonie de Valdese, N. C., par le pasteur J. Pons, 16 dollars.
A. Rivoir, gérant.
M.me Virginie Godin, née Balm^«
et ses enfants, profondément touchés
des preuves de sympathie qu’ils ont
reçues, de toute la population de Prà^
rustin, pendant la longue maladie, et
à l’occasion de la mort, de leur bienaimé mari et père ^ U
i-OUIS QODIN
secrétaire communal
désirent témoigner publiquement leur
reconnaissance. Ils remercient tout
particulièrent les membres du conseil
communal et M. César Avondet feu
Daniel du Podio qui a donné une
preuve de son attachement pour ie
défunt en demandant de pouvoir.lui
céder une partie de son tombeau de
famille, et qui a été accepté avec reconnaissance.
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