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Soixante-septième année - Anno IX*
15 Mai 1931
N* 20
I
Spett. Biblioteca Valdœl
VALLEES
PARAISSANT CHA(jtl^ VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y coinpris les deux Amériqaes)
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par 4o
L. 10,» 24,^
> 22,
Polir a ttiols
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On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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<wu Le noméro: 30 centimes vv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables:^"-dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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3
POOR U VIE INTERIEURE.
V
«Je fus ravi en esprit au jour du
Seigneur». Apocalypse I, 10.
Dimanche signifie «jour du Seigneur».
Est-il réellement cela pour tous mes
lecteurs ?
Le dimanche est pour bien des personnes le jour du- plwisir. Dans les villes on
l’attend pour se ruer au cinémia, au théâtre, aux courses, pour riamplir les cabarets et les salles de bal ; cette maladie,
cette fièvre du plaisir dominical semblent se propager rapidemeint da'nis les
caonpagni:s, voire même dans les montagnes. Or il est indéniable que la jefunesse
surtout a besoin de distractiotn, que cette
distraction leiUe me peut l’avoir que le dimanche, pudsqu’ella travaille les jours de
semaine ; mais il ffialut que cette distraction, que cet amusement légitime soient
¡non pas le but, miads le complémetnt du
dimanche. S’il est vrai qu’il faut que jeu
nesse se passe, il est non moins vrai que,
pour un jeune chrétien, elle doit Se passer d’ime certaine manière : qu’il y a des
limités qu’on 'me doit pas dépastaer.
Pour d’autres, le dimanche est le jour
du travail, aussi bien que les jours de senïaine, avec la seule différemce qu’on fait
'W'ca jour-là un travail plus léger. On ne
travaillera pas à la vigne, au champ, au
bois parce que « ça ne va pas », mais combien de petits travaux manuels: n’a-t-on
pas réservés pour le jour du repos !
Pour d’autres le dimanche est le jour
du marché, du commerce. On sait très bien
qu il ne faudrait en ce jour-là ni veMdre
ni acheter, sauf cas d’urgence, « ne fût-œ
que pour libérer tant de malheureux qpe
l'insouciance et l’égoïsme du public enchaînent dains des boutiques obscures », on
sait parfaitement qu’oin pourrait, avec un
bijii de bonine vOlufté, faire soin marché et
Son coriimerce sur semaine, mais «om a
pris l’habitude, la mauvaise habitude (il
en est qui le oonfesseinit) d’aller faire un
■ tour au marché », et les habitudes, c’est
oomnu, çia ine se déracine pas !
^ Pour d’autres encore le dimanche est le
jour de Vertnui. Quand j’étais enfant ma
.voisine me scandalisait avec ses: propos :
éDe voyait arriver avec peine le dimanche! C’est qu-’elie s'’ennuya,it, la pauvre,
«U jour du Seigneur:! Et que n’a-t-on pas
dit de la monotonie diu lugubre dimaniche
anglais !
Pour bon nombre de geins le dimanche
est le jdur de famille. Il arrive souATOnt
tiue le père, la méfie, les enfants sont séparés toute la semaine par lies exigences
de la lutte pour la vie, et n’ont que I© dimanche pour se retrouver ensemble.
C’est encore le jour de l’activité întellectueUe; on lit im livre, un journal qui
peuvent élargir nos horizons, enrichir non
tre esprit.
C’est le jour du repos pour la majorité
^ mes lèeteu.fs ; un jour de haltes de détêhle, 'd’interruption d’activité matériellé.
Borsquei l’agricuitteur pioche un champ, il
S’arrête <fe temps 'à autre pour redresiser
sa cdcnne vertébnale, pour essuyer ses
pour prendre un instant de real>puyé sur sa pioche, ou assis sur
la terre renversée ; mais il s’arrête aussi
Pour considérer le travail .accompli et le
travaü à accomplir. De m&ne le dimanche
ô8t le jour où l’on s’arrête pour regarder
autour de soi, pour savoir où l’on en est
matériellement et Spiritudllement.
Enfin le dimanche est le jour du Seégneur i le jour où les hommes tirent de
leur armoire leurs meilleurs vêtemenis et
les femmes leurs coiffes blanches comme la
neige de nos montagnes (je suis à la montagne et je vois par conséquent des coiffes et de la neige), pour se rendre au
culte. Le dimanche Sans culte public ou
privé, est un. dimanche appauvri, incomplet, décia.pité ; ce n’est plus dimanche, le
jour >du Seigneur, c’est-à-dire le jour de
la joie, joie spirituelile, joie saine, limpide,
bienfaisante. Ce n’est plus le jour où l’on
accumulie des énergiies fraîches pour la
nouveüte semaine, un jour ébloui^Bint de
lumière qui coupe la monotonie des jours
ouvrables !
Mes frères, aimons le dimanche qui
nous apporte le repos, le loisir, la saine
joie de la commulndon familiale et de l’élévation intellectueie ; aimons le dimanche
qui .est le jour de notre Seigneur, qui nous
rappelle le triomphe giforieux de la Vie
sur les puissances de la Mort. Alb. E. '
Le voile déchiré.
Marc XV, 38.
Le voile du ’Itemple de Jérusalem ferme
le Lieu Très-Saint, la demeure de la présence de Dieu. Le peuple ne pénètre jamais dans ce sanctuaire. Seule la race
privilégiée des prêtnes peut prétendre' à
cette communion ; caste choisie, caste consacrée, elle seule est digne de porter à
Jéhovah la louange de son peuple, et <te
donner, au nom de Jéhovah, la bénédiction
à Son peuple. Comme elle seule a les mains
assez pures pour offrir les sacrifices et
présenter l’encens, ellàe seule aussi pénètre dans le Lieu Très-Saint. Une fois Tan
le griand prêtre écarte le voile précieux,
et, pour un momenit, au nom de tout le
peuple, il est en face de Dieu.
Or, à l’instant même où Jésus expirait
sur la croix, à cette minute suprême où ü
atteignait au point culminant de sa car-rîère, le voile du Temple « se déchira depuis le haut jusqu’en bas».
Saisissant symbolisrne de l’Ecriture! A
l’heure où le Christ parachevait œuvre de rédemption (ayant accepté même
la mort), « à Theune où la croix dressait
B0:,n trait-d’union entre la terre et le ciel,
le voile du Temple, de lui-même s’ouvnait !
Qu'aurait-M tenté de dérober encore aux
regards de la foule? Voyant la mort du
Fils, le monde reeevait révélation de
l’amour du Père. Par quelle mystérieuBte
faveur serait-l demeuré réservé aux Bleuies mains consacréieS du grand prêtre ? Il
n’y a plus, désormais, qù’un unique médiateur entre Dieu ,et les hommes : JésusQhrist ».
« En somme, tout au long de son ministère, Jésus a dédhiré le voile somptueux
dont les prêtres avaient enveloppé Dieu;
il Ta fait depuis les Béatitudes — Heureux ceux qié ont le, cœur pur, car üs verront Dieu — jusqu’à la Prière Sacerdotale — Je leur ai fait cormaître Ton nom
afin que l’amour âork Tu m’as aimé soit
m eux.
« Ce fut là toute une partie — et coiiSidérable — de l’œuvre du Christ ; demner à Tâme croyante la communion immédiate avec sqn Père Céleste».
Dans le courant des siècles le voile dé
ichiré a été recousu par une catégorie
d’hommes qui avaient intérêt à se placer
.;à)minie médiateurs entre Dieu et les
•croyants. La Réformatien a été un retour
à j'êsus-ChriBt, le Füs unique du Père, le
médiateur entre Dieu et les hommes,
liei qu’il est révélé dans TEvapgile, fonde;_^ment inébranlable du seul authentique
Protestantisme, tel que le décrit aussi la
ilbtochurie italienne Vox Clamantis.
. Quelle relation y a-t-il entre la majesté
fâù Temple de TEternel et cet horrible ins'^Trument de supplice Sur lequel vient de
, fièndne le dernier soupir le Fils unique
^du Père, TAgneau de Dieu qui ôte les
S péchés du monde ? (^luelle est la relation
; &0S le Temple même entre les deux parttï^ du Saint Edifice qui ne sont séparées
" jPune de l’autre que par un rideau de fin
‘ fin, qui se déchire spontanément, sacs
’ Tintervention d’aucune m'ain humaine, ni
par Teffet du hasard, ni par un coup de
.»■vent, mais par l’évidente manifestation de
pure volonté de Dieu, au moment de
passion de son Fils unique et bien^'ïumé ?
C’est à cette question angoissante pour
fes croyants de tous les siècles que s'ef■ lOree de répondre le slavant et pieux pas^leur A. Q. Dubois, dans un petit volume
/intitulé «Le voüe déchiré, ou le génie dn
Protestantisme», qui a mérité à son auteur la reconnaissance de milliers de lecteurs sérieux, et dans lequel les lecteurs
de L’Echo trouveront 'aussi une vive lumière pour leur itntéUigence, et une. solide
édification pour leurs âmes.
(Le voUe déchiré est en vente à : « La
Concorde», Lausanne). P. Caijviho.
■O-O-O-O- 0-0-0-<»-0-0 ■e-O-G- <»'0"0-0.<»<>0-00
les iDiimni vont?
Les journaux annoncent qu’en Amérique un
savant aurait œmiposé un sienm, merveilleux
qui, inocuâé dans le sang d’un homme, détruira
le men.songe,
* * »
Par hasard, un jour de foire.
En chmnm j’ai rencontré
La vieille mère Grégoire
Qui menait son âne au pré.
C’est une briave femme, qui a «tourné
le monde », comme elle dit, pour expliquer
Sa profonide expérience des choses et des
hommes. E31e aime à causer, à se tenir au
courant de ce qui 'æ^rive au vDl^e et au
loin, en Amérique, par exemple.
Hier, donc, j’ai rencontré cette sympar
thique comère et (je la sais très pessdruiste) à brûle-pourpoint : « Holà, bonne
mère, apprenez la dernière nouvelle ; le
monde va bientôt dtànger : plus de menteurs, hypderitea, cagots; plus de singeries, vilenies, tromperiiBS ! En Amérique
Ton a découvert, composé un© sorte de vaccin qui dioit tuer les micnobes du mensonge î
« Une injection (deux ou trois pour les
chroniques), et ü faut difie la vérité : ün
ifiensonge he saurait plus sortir de notre
bouche ! ».
* » •
Mère Grégoire regarda paMblement son
âne, ma gazette, fixa solidement ses besicles, et me rabroua vertement t
— « On voit bien que nous sommes dans
un temps où les canetons m remontrent
aux canards'. Quaind on a soixante-dix ans,
on ne se laisse plus berner T Plus de menBon.ges ? Mlais comment -viviiè, alors ? Toujours dire là vérité!... il faudrait être
fou ! ».
Comme j’étais tout ébahi de oes exclamations Surprenanites, car Mère Grégoire
est foncièreraelnlt honnête, elle reprit,
comme un philosophe, ses propositions et
les démontra.
— « Serait-ce une chose concevable ? Y
pensez-vous ? Supposons que ce vaccin, ce
sierum, ne coûte pas trop cher et que Ton
me une ir^jiection. J’aime bien (cet
adverbe a une acception très vague danà
la grammaire de certaines personnes),
j’aime bien Magna Cathèrinie, mais quelquefois, Soit dit entre nous, elle est insupportable ; aussi, sa langue est-elle par trop
longue ! Au fait, moinis souvent je la rencontre, mieux q’iest; mais, quand on se
voit, on s’embraSisie, on se salue, on se demande des nouvelles, etc., etc. Ce sont
toutes des singeries ©t nbus disons, au tas
mot, dix petits mieiBolnges dans une minute ! Avec votre invention on en verrait
de belles : ne vous semble-t-il pas m’entendre : — Voilà cette mauvaise langue
qui s’amène ? — Vous riez ? miáis ce n’est
rien encore».
— « Rire ? jamais ! A vrai dire, je ne comprends pas pourquoi, quand on ne s’aime
pas, on doit s’embfiasser, se demander des
nouvelles, etc., etc. Mais voyez : après
l’injection, Magna C... se demandera : —
Pourquoi mon amie fait-éH©, un détour
lonsqu’efie m’aperçoit de loin ? je gage que
ma mauvaise langue est la cause de ce
manège ».
Ici Mère Grégoire me toisa d’un regard
soupçonneux et me tañía d’importaniciB.
— « Voilà ces blancs-becs qui voudraient
avancer que ma langue aussi pourrait
être coupable... ; enfin, on verra, avec le
tempe! Mais, pour conttinuer, j’aime bien
(Mère Grégoire aime tout le monde) mon
fiomme, mais souvent il est colère. Supposez que j’arrive en retard à la maison, et
qu’il soit arrivé à Theure fixée. Cela est
rare, mais alors il commence à tambouriner, tandis que je trottine comme une malheureuse, en disant tout mon regret ! Avec
votre vaccin... tous les plats et toutes les
caEseroles y passeraient».
— « Ne difiait-on pas, ma bonne mère,
que vous me soupiçonnez d’être de connivence avec les iwtiers et les faïenciers ? Ï1
donc ! Quand il faudra dire la vérité, votre
homme n’osera blus tambouriner ; une injection suffira pour lüi faire sentir qu’ii
est injuste et rend malheureuse sa femme
en n’appréciant pas, à sa juste valeur, la
résignation de sa fidèle compagne qui doit
dire des mensonges pour lui être agréable.
Et, qui sait, peubêtr© même Mère Grégoire pourrait aussi comprendre que, pour
son homme, rien n'est pHis agaçant que
de voir une personne trottiner, effarée
sans raison, parce qu’eUe a fait un peu
trop ta comêrèl».
— « Bon, on sait que les hommes se défendent toujours, mais je veux dire ceci :
les petits mensonges font souvent grand
plaisir, alors que la vérité peut blesser, choquer. Je suis une pauvre femme et n’ehtends goutte à la psychologie, aussi me
semble-t-il que je ne fais de ipàl à pefi'^
sonne, en disant à Barba P... qùfil à Tair
d’un jouvenceau; il est bien voûté, mais
allez lui difie qu’il est un vieillard..., il en
ferait une inaladie. Et le fichu de Magna
C... ? n me donne des crampes d'estomac,
tous les dimanches ! A soixante-dix..., tvoii,
à soixante-onze ans (Mère Grégoire est
scrupuleuse, eUe ne donnerait pas une a|n^•
née de moire à ses connaiiàsances), bref.
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à san âgie... oe vert cm..., oe fichu, me font
dire cinquamte deux mensonges piar an.
Avec votre vaccin, il faudrait se camper
devant le porche et : — Vous i^aldotez, Magna C... : à votre âge, cette couleur ne va
plus !'».
— « Ici, Mère Grégoire, je vous tiens ;
Vous pea«ez que Barba P... n’est plus
alerte ; s’est-il jamais vanté de l'être encore ? EJtes-vous bien sûre qu^il ne souffre
pas d’ieintendre tous vos compliments, qu’il
sait n’être que des mensottiges? Je suis
convai'ncu qu’il préférerait entendre la vérité, sortant de votre bouche. Sous cette
forme, pax exemple : — Allons, Barba, venez aussi vous à la foire, montez sur mon
âne, vous vous fatiguerez moins. Quant
au fichu, vous aHez dire que je suis coinbéressé dans la vente des médecines, mais
si le vert vous donne les crampes, ñ me
délecte. Non, Mère Grégoire, la vérité n’est
pas une opinion personnelle ; je pense ceci,
tu penses cela, U pense qulque chose de différent, mais la vérité existe. Dire ce que
nous pensons, n'est pas dire la vérité, car
nous sommes d’étranges créatures qui i)ensent même le mensonge. Oette sincérité
que nous aimons à louer en nous-mêmes,
n'est-^lle pas souvent la brutale ostentation d’une qualité qui n’a sa raison d’être
que dans la charité ? Dire la vérité à quelqu’un n’est trop souvent qu’un synonime
de lui dire son fait, sans souci de charité.
En réalité, pour avoir le droit de proclamer la vérité (ce droit qui est un devoir
pour un chrétien), il faut convaincre par
l’action, par la vie»,
— « Naturellement vous avez l’air de
croire que je conte des billevesées, mais
regardez : nous faisons la révérence à tel
personnage que dans notre cœur nous méprisons, et dont les faits et gestes nous
inspirent le plus profond dégoût, quand
nous sommes seuls dans la cuisine.
« Nous allons tous les dimanches à l’église,
• nous confessons nos péch& et, à la sortie...,
nous avons ajouté de nouveaux mensonges
à la liste du samedi.
« Quand il faudra dire la vérité, le temple sera réservé à un petit nombre d’élus
qui seront tous de véritables pasteurs ! Allons, allons, les petits mensonges sont
indispensables »,
— « Pour moi, j’avoue que si les saintes
assemblées étaient un peu moins nombreur
ses et un peu plus saintes, je n'y vertáis
pías de mal, car il faut en convenir ; ce
n’^ pas l’amour de notre prochain qui
^us entraîne au mensonge ; ce ne sont
pas les conventions sociales qui nous pousr
sent au compromis ; blesser, choquer ? qui
se préoccupe de cela? Avouez, Mère Grégoire, que pour vous les petits mensonges
(et les grands aussi) sont si commodes !
Ils nous épargnent des visites ennuyeuses,
des dépenses, des excuses, des examens de
coinscienoe ; ils servent si bien notre moi
égoïste ! ».
Sur oe, il fallut nous séparer ; Mère Grégoire me sourit, comme pour dire ; « Vous
pourriez avoir raison, mais que les autres
commencent ». Elle est une femme foncièrement honnête, mais las petits mensonges sont si commodes ! g. c.
mmmmm mmmrnmmmm m mmmmmmmm
La iertê religieuse en Espagne.
Napoléon I'^, après soin entrée à Madrid, écrivit ses impressionB sur l’Espagne,
en ceS termes : « ...ignorance, présomption, cruauté, lâcheté, voilà le spectacle que
nous avions devant les yeux. Les moines
et l’inquisition avaient abêti ce peuple»,
V. Blasm Ibamez fait, dans son livre
Vlnttrus, oette remarque : « Nous portons
sur nos épaules quatre siècles de tytannie
cléricale » ; et dans son livre La cathédrale il affirme que : « l’Espagne sommeillait, comme une mendiante à la porte de
l’Eglise ».
Qu’il suffise, pour justifier ces remarques, de se rappeler que déjà à la moitié
du XVID siècle les statistiques donnent
pour oe pays : 11.000 couvents, 100.000
moines, 40.000 religieuses, 168.000 prêtres, sans compter d’innombrables acolytes et serviteurs d’Eglise. Si l’on tient
compte que la populatian du royaume
(sous Philippe IV, 1621-1665), était descendue, en moins de deux Siècles, de
30.000.000 â 7.000.000, on aura la proportion d’un religieux pour 23 habitants!
Mais, au moins, avec tm tel apparat de
gens d’Eglise, est-ce que le peuple espagnol était devenu foncdèrement religieux ?
Ecoutons ce qu’en dit huis AraquistaÂn,
dans son livre Les Cdoitmeis d'Hercule ; il
fait parler un fils (Hippolyte) à son père
(Ercolano Cacodoro) : « Es-tu peut-être
catholique, toi ? Non, tu ne t’es jamais
occupé de Cette religion, ü te reste seulement un Vague souvenir superstitieux.
Sommes-nous catholiques, nous autres ?
Pas davantage, et alors pourquoi devonsnioius feindre de l’être par vanité et intérêt social ? ».
Parmi ceux qui conservent une foi, dite
religieuae, quel épouvantable désarroi inteUectuel et moral!
Ramon Ferez d’Ayala (le préconisé nouvel ambassadeur à Londres), dans Son livre La vie dans m collège de Jésuites,
nous retrace la mentalité fourvoyée d’un
jeune éOlève qui, pour assurer son salut,
veut se faire jéstuite ; « J’aime la Vierge
parce qu’elle est infiniment bonnie et
qu’elle fiait des miracles en faveur de ceux
qui 'lui ont de la dévotion; d’autre part
Dieu, comme les pères noos le représentent, est très méchant. Pardonne, mon
Dieu ! Je veux dire qu’il pimit trop et
■ne pardoiine jamais. C’est horrible. La
Vierge veut seulement être aimée. Dieu
veut être craint. Il veut que nous nous
châtions et que nous fassions pénitence
pour sauver nos âmes... ».
Que dut être, donc, le résultat d’une
oppression cléricale, exercée par tous les
moyens sur le corps et l’âme de oe peuple, si ce n’est, d'une part, l’hypoerisie
religieuse et l’abjection morale de l’autre,
car oe que voulait, avant et sur tout, le
clergé, c’était une aveugle soumission, qui
lui permît de dominer Sur les' personnes
et sur leurs biens, en prétendant prendre
soin de leur salut éternel !
La monarchie, elle-même, avait toujours,
fini par capituler devant les exigences
d’un clergé tout-puissant et dont eUe avait
besoin pour se soutenir, aussi l’alliance
entre le trône et l’autel était, comm,e nulle
I>art aiheurs, des plus étroites, ce qui portait 'naturellement à un absolutisme confessionnel que l’inquisition Se chargeait
de garantir. /
Philippe II n’avait-il pas déclaré : « J’ai'me mieux régner SUr des cadavres que
sur des hérétiqu’os » ! Auæi pas d’air resipirable, ni un carré de sol ibérique pour
un protestant.
Le malheiureux Alphonse XIII, maintenant déchu du trône, n’a-t-il pas' récité,
devant Pie XI, le fameux discours, que le i
jésuite Terres lui avait préparé, dans laquel il mettait son épée et son armée au
service de l'orthodoxie romaine, contre
toute menace d’hérésie ; oui, cette armée
dont la Vierge jMarie avait été nommée
(en 1854) gêneraVtsmne, en même temps
que décorée de la Toison d’or !
Selon lui, — comme pour certaines de
nos gens, en oe qui concerne notre propre
pays, — il n’y avait de vrais Espagnols
que les catholiques. Par conséquent la liberté de oonscience et de culte n’a pas pu
s’établir d’une manière complète et durable jusqu’ici. Elle fut bien proclamée,
par les Cortès constitutionnelles, en 1812,
mais ne put se maintenir après la restauration. Il en fut de même en 1868, après
l’eacpulsion des jésuites ; Sa proclamation
en 1869 n’eut pias de durée et l’Espagne
actuelle jusqu’à la chute de la monjardne, le 14 avril (1931), au point de vue
de la liberté religiieuse était réglée par la
Constitution de 1876, qui entoure rexer-^
cice du culte évangélique de toute sorte
de restriietionS, oe qui le rendait quasi un
acte privé.
Les protestants espagnols ont dû subir
une infinité de vexations et de limitations,
au ■ sujet de leur liberté de consciience.
L’on Se rappelle l’inique condamnation
de Matnuel iMatamoros (1860), à 9 ans de
galère, pour avoir lu et commemté en pu"hlic l’Evangile; et tout récemment celle
à 4 ans de prison, infligés à une simple
femme du peuple, pour avoir affirmé que
la Vierge Marie, après la naissance de Jésus, avait eu de Joseph des fils et des filles, en s’appuyant sur les textes si explicites de l'Evangile.
Tous les amis de la liberté de conscience
et de culte ne peuvent que se réjouir
qu’un des premiers actes du gouvernement provisoire de la République espagnole ait été d’établir comme un des for>dements du nouveau régime : la pleine et
ab«)lue liberté religieuse. Dieu veuille
qu’aucun retour au triste passé d’intolérance ne vienne terlnir cette radieuse aurore de la rénovation politique et sociale
d’un généreux et noble peuple.
Personne, mieiux que les Vaudois d’Italie, qui ont connu, pendant de 'longs siècles, toutes les perfidies et les horreurs
de l’intolérance rèligieuse, peut Se réjouir
avec les frères espagnlds pour la conquête
de leurs justes et saintes revendications !
L’heure de 'la justice de Dieu a sonné pour
eux : puisse, dans uin avenir pas trop éloigné, sonner aussi l’heure du triomphe de
l’Evangile én Espagne.
Arthur Mustoh.
oooooooooooooooooooooo
Le GMnt anx Vallées
Fête de Chant
des Sociétés Chorales du Yal Pélis.
Fête de Citant des Ecoles du dimancbe
Le Temple de Saint-Jean était, dimanche dernier, bondé par un public très attentif, qui la démontré d’une manière évidente sa satisfaction pour l’activité des
chanteurs, par des applaudissements chaleureux, qui n’étaient peut-être pas très
orthodoxes, mais... une fois n’est pas
coutume.
Les Sociétés de ViUar (M. le chev. H.
Long, directeur), La Tour (M.me BalmaVan Aalst, directrice), Angrogne (M.Ile
H. Chauvie, directrice), Eorà ([M.me Pascal, directrice), Saint-Jean (M. G. Albarin,
directeur), se rangèrent, à 15 heures, aux
ordres de M. le prof. A. Txon, président
de lai Commission du Chant Sacré. M. le
pasteur L. Rivoire, après lavoir invoqué la
bénédiction de Dieu et lu quelques versets
des Saintes-Ecritures, soiuhaita la plus corr.
diale bienvenue à tous les chanteurs.
Il s’agit d’une fête, et non pas d’un concours, œ qui nous permet de ne pas entrer dans les détails, ce dont nous serions
incapables ! Nous avons toutefois voulu
interpeller quelques personnes compétentes, et entendre les propos du public ; fait
étrange : à peu de choses près, le jugement est toujours le même. Tous ont bien
chanté. Telle Société s’est distinguée par
sa puissance, telle autre par son souci de
nuancer son chant ; un jeune a brillamment débuté dans la iqarrière directoriale,
tandis qu’un aîné, même avec la fièvre,
accomplissait son devoir comme il sait le
faire.
L’exécution des cantiques, et d’une mar
nière spéciale celle du N. 69 (Jésus est au
viüieu de nous), a été goûtée par le public.
M. le prof. A. Tron dôtuna la réunion
en remerciant les Sociétés, et en faisant
ressortir le zèle des Directeurs et le caractère religieux de la fête.
On dit que les ânes d’une petite ville
de notre région s’adreséent, à eux-mêmes»
des louanges plus ou moins méritées.
N’ayant pas l’intention de les imiter, nous
glisserons sur la séance subséquente, dans
la Salle Albarin, où un de ces Comités que
l’on aime à critiquer, mais qui sont supérieurs à toute critique, avait préparé un
accueil fraternel dont le Président de la
Commission du Chant Sacré a fait remam
quer la distinction. On a bu quelques... gorgées dè thé, miaaigé quelques... bribes de
gâteaux, chanté avec enthousiasme : en
somme, une belle et. bienfaisante journée.
Après tous ces remerciements, il nous
faut encore nous féliciter avec la Commission 'du Chant Sacré et avec son Président, pour l’excellente réussite de la fête.
Kal.
dn Val Clason.
Le Pasteur de Pramol nous ayant pré
i]
venus que son école du dimanche m'aurait point pris part à la Fête, nous lajvons
accepté l’aimable invitation de M. Auguste
Jahier et nous nous sommes réunis à Pi arustin le 30 avril.
Certes, l’absenae de nos vaillants « Pramollins » a jeté uinie ombre sur notre jolie :
ces fêtes n’étant pas des concours, et puisque l’on chalnite sans doute aussi nos cantiques à l’école du dimanche de Pramol, 1
nous ne oompribnons pas (et mous n’admettans pas) qu’auicune école se prive ou
soit privée des pures et bienfaisantes
jouisæunces du cœur et de Tâme que sont
nos « Fêtes de Chant ».
A part cette note discordante, l’harmonie a été parfaite : barmolnie dans l’exécution des hymnes, harmonie dans la magnifique réception dont nous avons été
l’objet, ha.rmonii0 dans l’entrain des don- ^
versations et dés jeux, qu’un peu de pluie
n’a cependant pas réusâ à assombrir,
A 10 heures, te soussigné ouvre l'entre- ^
tien par la lecture de passages bibliques
adaptés et la prière ; les écoles réunies
— 230 enfants et moniteurs (ou mieux
monitrices) — enlèvent avec brio, sous la
direction de l’instituteur local M. H. Dey
ronel, tous les cantiques indiqués par la
Ootomisision ; Prarustiin exécute à i^ft les
N. 308 italien et 269 français ; Saint-Germain, les N. 161 italiem et 197 fratnçiais ;
Pignerol-Saint-Second, les N. 93 et 292 itar
liens ; le tout entrecoupé par les aHocutioms des trois Pasteurs présents.
Mais on chante encore ; après-dîner, au
temple, en attendant le serein... ; au thé, i
aimablement et abondamment servi par
la Dame du Pasteur et les Demoiselles de
Prarustin. Après 5 heures, on se sépare ; |
pour le retour. ^
En somme, bonide et belle journée, eH \
même temps qu’utile, nous en sommes certains, à la cause du chant sacré chez nos
enfants ; fête dont Mous conservons tous
le meilleur souveniir et pour laquelle nous
bénisSoins Dieu, en renouvelant nos plus
affectueux remerciements à M. et M,me
A. Jahier, ainsi qu’aux: gentifles Monitrices et à la paroisse de Prarustin.
Pour la Commission du Cfutnt :
L. Marauda.
PERSONALIA.
Nous sommes heureux de signaler aux
nombreux amis et exi-paroissiens des Vallées Vaudoises et de l’étranger que M. et :
M.me Jacques MmOuda, pasteur émérite, ^
ont célébré leurs noces d’or, le 28 avril j
dernier, à Pignerol, entourés de toute leur ^
famille. Leurs neveux, M. et M.me Con- i
tesse-Vernier, rédacteurs de la Bonne Be- i
vue, s’y trouvaient aussi. Cette belle jour-1
née a été célébrée d’abord par un émou-J
vant cuite de famille. M. Louis Ma-Î
rauda a (adressé à ses parents un mes- il
sage vibrant d’affection reconnaissante, et
M. Henri Contesse ex;prima aussi sa joie|
de prendre part à cette réunion de fa- :
mille. M. Jacques Marauda exprimai à son
tour toute sa reconnaissance envers DieUi, ^
citant à ce propos, presque tout le Psaume .
cm par cœur. Ensuite de nombreux amiS |
les entourèrent pour leur dire toute leur !
affection et leurs félicitations. A
Nous unissons nos fêidtations et nos
souhaits à ceux des amis et des parentS4~î
A seguito di precedente avviso
il geometra
PAOL.O ROSXAOKO
pregiasi comunicare che dal primo
Luglio 19^1 avrà recapito esclusivamente in VIA WlGRAMr N» 6.
Madame veuve Adou’He Bert, au nom
de toute la famille, a la douleur d’annonr^
cer le départ de
M.Ile EDITH BERT
*
décédée à Céligny (Genève), le 10 mai 193l|
3
CHRONIQUE VAUDOISE.
BABI. Ndtre petite communauté canti«ue, avec zèle et en Silselnce, l’œuvre à laquelle eUe B’est vouée avec un renouveau
<ie vie spirituele ; les cultes du jeudi et
du dimanche soir sent assez fréquentés.
•Ce qui frappe surtout l’étranger, dès qu’il
considère de près les Vaudois de Bari,
c’est l’esprit d’union fraternelle qui les
.anime réciproquemielnt dans n’importe
quelle occasion ils se rettucontrent : au
-culte, en famille, à la promenade, au travail ; ceci est bien encourageant, et nous
remercions Dieu qui continue à répandre
.abondamment son Esprit sur Ses enfants
et à les conduire par la miain, toujours
plus, vers les sources de la vie éternelle.
Dans la semaine de Pâques, nous avons
eu une série très riche de réunions sur
la passion du Christ, Sa mort et sa résurrection ; et ce qui l’a rendue doublement
bénie, c’est qu’eEe a été commencée par
un sermon puissant de notre cher Modérateur, auquel mous ne savons comment
exprimer encore notre reconnaissance la
plus vive ; son paisslage ici restera toujours
parmi les souvenirs plus précieux de
l’avancement de notre paroisse. N’oublioins
pas le lundi de Pâques avec son joyeux
pique-nique sur une belle plage de l’Adriatique, suivi de plusieurs jeux où jeunes
et vieux ont eu tout le loisir de s’ébattre,
le plus gaîment possible; cette promenade a laissé datas chacun le désir d’y retounner bientôt pour subir à inoluveau l’influence salutaire de cette gaîté toute enfantine, mais réelle.
Enfin, jeudi dernier, 30 avri, les trois
jeunes let chers Pasteurs d’Orsara, de Corato et de Brvtdîsi ont voulu se retrouver ici pour y tfoindre le meilleur de leur
zèle chrétien comme avant-gardes sur la
route lumineuse de l’évangélisation croisa
sainte des Pouilles, et l’offrir ainsi dans
toute sa force aux frères de Bari ; M. Castiglione nous adressa, au culte, des exhortations très efficac5es ; après quoi, ce jour
béni pour tous, termina par une gentille
soirée chez un paroissien, où, autour d’une
table garnie dé quelques friiandisies, on
échangea ses pensées sur les difficultés et
les satisfactions de l’œuvre dans le Midi
de notre Patrie.
LA TOUR, 11 mai 1931.
Cher Directeur,
Je n’ai nullement l’intention d’ouvrir
une polémique avec le président du « Patronato Scolastico », M. le doct. Paltriîiieri, d’autant plus que je crains qu’il ne
soit piarti en guerre contre ma prose, sans
l’avoir lue. Autrement, il ne parlerait pas
du numéro dû 24 avril, et il ne m’accuserait pas d’avoir dit di non poter più fare
éffMmnento sul P. S., ni que ce soit dò
che compromette le finanze delVOrfanotrofio. J’ai tout bonnement dit que pour
les dépenses assez considérables qu’exige
l’école, nous ne pouvons plus beaiucowp
compter sur le Patronato Scolastico (N. du
17 avrü, P® page, 3® colonne). Je reconnais qu’il aurait été plus exact de dire
que noms ne pouvons plus du tout y compter pour les livres.
Les choses étant ainsi remises au point,
je ne vois pas comment on peut parler
dunu differenza che quasi scompare
quando si valuti il minor costo'dei libri
e dei quaderni dovuto agli ultimi ribassi.
ML Paltrinieri nous apprend que le «Pa^
tronato » a dépensé cette année L. 239,60
pour 28 orphelines, soit 8,55 par tête. Or
tel Libro di Stato coûte à lui seul 12 lires.
Et un élève de 4® élémentaire dépense 19
lires en livres. Le fait est que l’Orphelitaat, en dehors des cahiers qu’il a reçus,
a dépensé 130 lires en cahiers dans le
teois et demi qui s’est écoulé entre l’ouverture des &»les et la séance du « Patronato». Puis il a payé 174 lires pour
vres et albums, bien que nous n’àyons
Bcheté qu’un manuel chaque deux élèves,
4^ qui les empêche d’étudier les deux en
Oieme temps, vu que les matières se trouvent toutes dans le meme volume. En contasion, nous sommes reconnaissants au
^ Patronato » pour nous avoir épargné
ûQe dépense de L. 239,60. Mais nous nous
permettons quand même de rappeler aux
amis de l’Etablissement que, pour frais
d’écolage, nous iavons dû dépenser plus de
300 lires de plus que l’an dernier. Que
si les orphelines ne sont pas inscrites aux
Piccole Itodiane, malgré les privilèges que
ça leur vaudrait, il serait absurde de
croire que ce soit paï opposition au régime. La raison en est que les heures du
jeudi sont nécessaires pour leurs racommodiages. Les autres Piccole Italiane ont
leur mamans qui y pensent. Il n’en est
pas de même des orphelines, et l’on ne
peut pas prétendre que l’entretien de la
petite garderobe de nos 28 écolières, outre les 2 de ÏAsùo, pèse sur leurs aînées,
qui ont leur propre tâche. Il est d’ailleurs
indispensable que ces jeunes filles, destinées un jour à gagner leur vie, apprennent à coudre et repriser leurs vêtements,
et ce n’est que le jeudi qu’eUes peuvent
s’en occuper. J. Jalla, président.
Nous sommes heurdua que ce petit inddent ait provoqué les déclarations susdites, d’où ü appert que le Patroniato est
bien disposé. Ndus sommes triste de devdr constater que le défait dépend de la
faible collaboration des Vaudois qui ne
sentent pas la nécessité de cette œuvre,
paraît-il, puisqu’ils la laissent végéter,
alors qu’il s’agit de jeunes plantes qui
ont besoin d’une... nourriture substantielle. Qu’on se le dise ! Réd,
— Samedi, 9 mai, la été célébré le mar
riage de M. Bertin David, de l’Envers,
avec M.lle \Malan Aline, d’’Angrogne.
Nous renouvelons aux chers époux nos
meilleurs vœux de bonheur.
PERRIER-MANEILLE. Ces trois derr
niers mois, la paroisse a été desservie par
un évangéliste émérite. La V. Tïable a
remplacé M Micol, pasteur, envoyé en
mission en Angleterre, par l’évangéliste
D. Gaydou.
La première parole qui effleure mes lèvresi, c’est la reconnaissance envers Dieu.
Il m’a (accordé tuie forte sianté, qui m’a
permis de parcourir cette vaste paroisse
dans tous les sens, trois ou quatre fois.
J’ai visité les malades, les vieillards, touftes les familles. Les réunions dans les neuf
quartiers ont été bien suivies.
En second lieu, je suis reconnaissant
envers M.me Micol, pasteur, le Consistoire,
les régents et maîtresses d’école. Tous
m’ont secondé dans mon ministère.
Les deux écoles du dimanche de Perrier
et de Maneille ont été fréquentées par
une soixantaine d’enfants. Celle de Mar
neiUe a été dirigée par M. le régent Pascal, et iceUe du Perrier (après Pâques),
par M. Ab. Pascal, lecteur au temple.
Les catéchumènes ont été au nombre de
15, dont 6 ont été .admis le Vendredi Saint.
Nous avons eu trois ensevelissements :
le 11 avril, l’ex-chauffeur Rostan, 46
ans (Ajrassa) - le 15 avril, un nouveau-né
de l’ancien Poët (Gifangettes) - le 26 avril,
Mad. Peyrot née Tron, 77 ans (Creuset).
Au Perrier, sous la présidence de M.me
Micol, pasteur, chaque 15 jours, l’Union
des Mères et des Jeunes Filles avait sa
séance, avec les sœurs de Maneille, et le
Pasteur en présidait la première partie.
Cette Société est un grand bien pour la
paroisse.
L’Union Chrétienne des Jeunes Gens de
Maneille a bien marché sous la direction
de M. le régent Pascal ; le 17 février, le
Vendredi Saint et le dimanche de Pâques
la Jeunesse de Perrier et de IManeiUe nous
a édifiés par un beau chœur de circonstance, exécuté dans les deux paroisses.
Merci. Maintenant la Société Chorale se
prépare pour une fête de chant qui aura
lieu au Perrier, le 31 mai, à laqudle les
Eglises du Val Snint-jMartin prendront
part. L’on chantera, paraît-il, aussi quelques chansons. Ce dernier mot, vraiment,
ne sonne pas très bien à l’oreiUe. Dans les
rangs d’une Union Chrétienne et des
membres d’une I^lise, ce mot n'a pas sa
place. Laissons-le pour d’autres milieux.
{Nul doute, sur la bonté de cette observation, mais s’il y a les chansons profor
nés, vulgaires, communes, qui doivent disparaître, ü y a les chansons vmdoises, si
riches d’inspiration religieuse, aux stro
phes pldnes df amour pour le pays natal,
que nos jeunes gens doivent chanter. Quoi
de plus beau, qu’Hne jeunesse saine, qui
chante, de tout son cœur, par exemple:
Rafraîchissez nos fronts... ?
Réd.).
Quant à la vie spirituelle, soit ici soit à
Maneille, il y a beaucoup d’encouragements. Il est des personnes qui ont des
besoins religieux, qui cherchent le salut
en Jésus-Christ. S’il y a des ombres, hélas J
catnme il y en a partout, nous ne devons
pas nous décourager. Celui qui a donné
liai vie Ê, ces ossements secs de la vision
d'EhéchieL est encore le Tout-Puissant.
Prions avec foi et persévérance et Dieu
nous exaucera.
Ne nous critiquons pas, ne nous mordons pas les uns les autres, travaillons
unis dans le Seigneur. Qu’as-tu que tu
n’aies reçu? Haïssons le péché, mais aimons les hommes, travaillons la main
dans la main, layons de la charité comme
en a eu Jésus.
La paroisse attend avec joie son Conducteur spirituel. Nous l’avons suivi par
notre pensée et par nos prières. Nous lui
souhaiterons, D. V., dans quelques jours,
la bienvenue.
Et maintenant, chers paroissiens du
Perrier et de Maneille, au revoir, très
probablement plus ici, lau revoir dans la
Maison du Père.
Merci de l’affection que vous m’avez témoignée. Vous m’avez encouragé par votre
présence aux cultes, vous avez supporté
mes faiblesses, et j’aurai toujours un doux
souvenir de voias. Que Dieu vous bénisse
tous.
Votre bien dévoué dans le Seigneur
D. Gaydou.
SAINT-GERMAIN. La Société Chorale a
terminé son activité annuelle, mercredi
de la semaine passée, par un petit entretien familier qui a parfaitement réussL
Si la Société a pu laocomplir une tâche
aussi bénie et féconde, elle le doit en
grande partie à son directeur, le régent
Henry Jahier, qui, ne ménageant pas ses
forces, a consacré à la Chorale beaucoup
de son temps et tonte sa capacité. Les
membres de la Chorale ont voulu, à l'occasion de la clôture de l’activité hivernale de la Société, lui manifester leur
affection et leur reconnaissance, non seulement par des paroles, mais en lui offrant un souvenir qui (exprimât leurs sentiments. M. Jahier remercia avec émotion
et fit des vœux afin qu’avec la coopération de tous, pendant les années futures,
un plus grand travail puisse être fait
pour le progrès du chiant, qui a une part
si importante dans notre culte chrétien*
SAINT-JEAN. On nous annonce la
mort de Pierre Eynard, décédé au Refuge Roi Charles-Albert, à l’âge de 67
ans. Les funérailles imposantes ont eu
lieu lundi matin, 11 courant. M. Gardiol,
pasteur et chapelain du Refuge, a présidé les deux services. A la veuve et aux
parents affligés, nous exprimons notre
sympathie chrétienne.
— Dons en faveur de l’Asile des Vieillards. Miss Miarie Ribet, New-York, L. 40 Joséphine Bradley, 15 — En souvenir de
M.me Esther Peyrot-Balmas: M.mes et M.rs
Théophüie Marauda, 20 - Letizia et Jean
Bonnet, 20 - Etiennette (Marauda, 20 —
Pour le lit E. H. Tron: Famille GaydouOlivet, 10.
e i OUI
Roma, 5, notte.
Il Consiglio dei Ministri si è riunito stamane alle 10 a Palazzo Viminale, sotto la
presidenza 'del Capo del Governo e con
l’intervento di tutti i Ministri. Segretario
l’onorevole Giunta.
Il Ministro per le Finanze ha presentato, e il Consiglio dei Ministri ha approvato, un decreto legge col quale viene autorizzata l’emissione di un nuovo prestito
di quattro mfiiardi di Buoni novennali.
I nuovi Buoni novennali sono interamente simili ai precedenti, sia per l’interesse, che sarà del 5 per cento all’anno.
esente djai qualunque tassa e imposta, pre«
sente e futura; sia per le varie agevo»
lezze, concessioni e privilegi di cui godranno. Saranno anche essi muniti di
premi, ma il valore complessivo di questi
è quasi raddoppiato, aumentandosi i pren4
maggiori e diminuendosi il numero dei minori. Mentre ogni serie dei Buoni attuali
ha per ogni anno un unico premio di uU
milione ed un unico premio di lire centomila, i nuovi Buoni avranno per ogni serie e per ogni anno due premi di un milione ciascuno, due premi di mezzo milione, quattro da lire centomila ed altri
minori, ma non al disotto di lire diecimila*
La emissione dei nuovi Buoni sarà fatta
a contanti. Le cedole della Rendita 3,50
per cento e del Consolidato 5 per cento
scandenti al 1“ luglio prossimo verranno
laiocettate in pagamento come contante,
alla pari. Il prezzo di emissione sarà di
L. 95 per ogni L. 100 di capitale nominale.
I portatori dei Buoni attuali, scadenti
al 15 novembre, hanno piena libertà di
scelta ; o di attendere la scadenza anzidetta per ottenere l’integrale rimborso
dei loro titoli, oppure, se lo stimiano di
loro convenienza, di utilizzare i Buoni
stessi per concorrere alla sottoscrizione
dei titoli nuovi. Per coloro che si atterranno a questa seconda soluzione, i Buoni
versati verranno convertiti alla pari ; per
di più verranno loro pagate in a>ntantì
L. 5 per ogni 100 lire di capitale nominale,, al momento della consegna dei nuovi
titoli.
II Decreto legge approvato oggi dal
Consiglio dei Ministril autorizza Tantici>
pazione dell’ultima estrazione dei premi
sui Buoni scadenti al 15 novembre, la
quale avrebbe dovuto aver luogo fra sei
mesi, in modo che prima del 15 maggio i
portatori dei Buoni possano conoscere I
risultati del sorteggio. Ma soltanto coloro
che utilizzeranno i Buoni in pagamento
dei nuovi titoli potranno ottenere antidpataraente il pagamento dei premi die
avessero vinto, mentre gli altri dovranno
attendere .il 15 novembre.
L’emissione avrà luogo dal 15 al 26 maggio ed è assunta da un Consorzio dei nostri maggiori Istituti di Credito e delle
Casse di Risparmio, presieduto dalla Banqai
dTtalia. _ (Stampa)»
Les Vallées Vaudoises.
Sous ce titre, M. La Trobe-Batemcm,
qui a vimté nos Vialléies l’année dernière,
et qui a appris à connaître l’âme vaudoise
pendant son séjour à Bobi, expose, dans
un numéro de la S. Martin’s Review, ses
impressions. Après avoir rappelé l’histoire
glorieuisia de notre peuple, l’auteur fait
ressortir, avec simplicité et humour, leS
caractéristiques du Vaudois, qui Tont le
plus frappée : l’hoSpitalité généreuse « qui
lui ouvrait toutes larges les portes » ; l’accueil fraternel au voyageur qui a perdu
son chemin ; rinvitation à i>artager des
miets rustiques veinant des gênS « qui, certes, ne mangent pas souvent de la viande
Et voici la conclusion de oet article, dont
nous voulons encore remercier l’auteur :
« Quami, enfn, nous avons dû partir, pour
retourner chez nous, nous avons laissé les
Vallées avec beaituoawp de regret ■; ce n’était
que vision de beauté, dam nos souvenirs :
la beauté d’une scène glorieuse, d’une généreuse amitié et d’une Foi simple qui se
réfléchit dam la simplicité de la vie ».
Institutions Hospitalières Vaudoises.
Colonie Vaudoise de Paris : Pour l'HiS- '
pital de La Tour, frs. 90; pour l’Hointal
dû Pomaret, 90.
Nous avons déjà reçu les collectes suivantes, en faveur de l’Orphelinat : La
Tour, L. 225,35 - Forano Sabino, 34 - Perrier-ManeiUe, 20 - Rora, 20 - Livourne, 85
- Turin, 650.
DUE BELLE CAMERE da affittare a
coniugi soli. Rivolgersi Tipografia Alpina,
4
' Eilwes vefnæ»
La Jeunesse et té Momie. A rocaasiófa
de l’Aiïmviersaàre de la F® Contféreoxceî de
la Paixj un Conaité dctnt l’Alliance Unàversélle pmr l’Amitié intermtiomle par les
Eglises faat partie, a édité un gracieux
petit journal, qui s’adre^ d’une façon
toute spéciale aux emfanits. Il a été largemeint répandu et isqn mieelsage n’a certes pas été mutile, car il a un aspect très
attrayant : la Parabole, de M.nxe A. Jézéquel, par exemple, est un véritable petit
chef-d’œuvre.
***
Nicola Zuño : R diffîdle amore. — Ed. L.
GappeUi - BoSogna. — 1 volume, 182 pages, prix L. 7.
il s’aigit d'un romain, fcaicièremmt moral, qui se laisse lire avec intérêt. lia scène
se passe, tour à tour, à Sorrento, en Allemagne, et-même, uin des personnages,
fait une visite à La Tour. Comme dans
tous les rcanans, ramour est au premier
plan, mais c’est heureusement un amour
sain qui aboutit toujburs au bonheur et
àu mariage. Cela pourra paraître peu ronwnesque à certain^ persortntes, mais, en
somme, ce à>nt dm., choses qui arrivent
èncore et qûTil fait bon lire dans un
roman aussi.
aaa.aaaaaaàaaaaaaaa
Les gieails qui n’omt rién à faire, cherchent dés torts à autrui pour s’occuper.
G. Sano.
» » »
Celui qui commet une injustice se
fait du tort à lùi-même puisqu’il se rend
méchant. MaéoAurÈle.
Jui«a Tnm, StUtenMMpeiuàld*
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VALLI VALDESI.
PÌIgiKIQNÀ. - Pastore: Pietro CSiauvie.
BOBBIO PELLIGB - Paste-e : Enrico Tion» S>
LÌJ$ÈRNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo RivoTra.
HASSÉLLO - Pastore : Alberto Ricca.
nSRREI^ - Pastore : Luigi MicoL
rlNÉROLO - Pastore ; Luigi Maraudà.
fOMAftETlt) - Pastore: Gutdo Combà.
ÌRALI - Pastore: Alberto Fuhrmaun.
'RAMOLLÒ - Pastóre : EriUanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Johier.
KiCLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODOREITO - Pastore : Alberto Fuhimann.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal.
S. GBRM. CIIISONE ■. Pastore: Enrico Tron, 3.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron Coadiutore : Cand. TeoL Giovanni Tron.
viLLAS PELLICE - Pastore : Roberto Jahiér.
FRAL^LTORNO - Evangelista C. A- Arnoulet.
lÀBBA^lÀ - «Chiesa di Cristo*. Culto alle tìte
16 - Pastore : Corrado Jalla, da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViUe - Pastore : Giovanni tdleggé.
BARI - Chiesa - Pastore : G, Mcwgia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIÈLLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangdista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabeilo.
BOmilGHERA - Chiesa : Piani di Valieorosia
- Pastore: Davide Pons.
BORRÈLLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa: 'Via. Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
CALTANISSETTÀ - Chiesa: Via Malda, 15
ÌUSALK°MÒlf:^MRA^ --^^4tesa : è, Via FiHhpb MeRanS.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
Catania - Chiesa : Via NAumewhia, 22 - Pastore: Eugenio Revel. ivL
CHlÈl'I - Chiesa Evangidica.
CO Azze - Anziano-Evangelista Hetro Varvelli.
ÌXlSÌO - Chiesa: Via Rusòonl, 9 - Pastore:
D. ReveL ivi.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore: Alfonso Alessio,
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - CUesa : Via Alba, 47.
VBLQNlCA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de' SerragLi, 51. Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, M.
PIUME - Chiesa : Via PascoU, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore ; Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Cand. ItèoL
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastm :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Hazza d’Atei.
LA MADDALENA - Chièsa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18,
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilil, Vlltte
Fransdni, 11.
MANTOVA - Chiesa : Vìa Baiechio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena 112 * p».
store : SeiSredo Coluccì, Via Riairgimèhfo,
isol. 122.
MILANO - ‘Chièsa di S-. Giovanni in Gcmeà :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rortagno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore: Francesco PeyroneU
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Loadltltore : Enrico Corsanl, ivi.
ÈlZZA - Chiesa: Rue Gioffredo, 50 - Pastore:
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Cliiesa Evangelio. - Pastore : Elio
Èynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attillo Arias, IvL
PEsCoLANGIANO - Chiesa EvangeUca - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastóre : Davide
Pons, istituto Femminile VaMese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Cfcrlb Alberto.
PISA - Chièsa: Via l^ma, 15 - Pastóre: Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Haz*a San
Mareo, 4 - Pastore : Antonio Misda, Gasa
di Nava, Via Demetrio TiiiuspL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastmc:
Alberto Billour.
Roma - chiesa di! Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivL — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna DionlgL 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Mauxin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangdica - Anziano-Evangelista Scarlnci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivL
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il
tédl alle ore 18 - Pastore: Elio Eynard,
da Pachino.
SUSa - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivL
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Gustavo Bertin.
TORÌNO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Péyronel, ivi. — Pel: la Diaspore : Sig. Carlo Lupo, Coreo Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 6.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo CUvagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertlnatti, Ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VlTÌORlA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
il ìfiàio principale si celebra in tutte le
Vkiese alle ore 11 éirca della Domenica.
tJPElClÒ DI PRESIDENZA DRLLÀ TAVOLA
VALDESE - Pattare V. AH)erto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretarib-cassiere - Via Quattro Novembri,
107, Ronka (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coma,
4X Roma (26) - prolessori: O. Bostagno,
Ernesto Ootnóo, Bttéide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellloe - Preside Prof. D. Johier,
SCUOLA LAITNA - Ponmretto - Direttore:
Pastore l/uigi Mieoi, Perrero.
DOÌIMISSlONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente; Davide Bosio,
Enirico Meynier, Davide Ptms, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Totw Pellice - Direttore : Pastore Davide Fomeron,
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUécrosia - Direttóre ; Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pdlice - Direttrice Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a P»"
maxetto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pom^
retto (Torino) - Direttore : Pastore Lu0
Marauda, Pinerolo. j
RIFUGIO per INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. GiovanlA
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nel»
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grot^
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sa*remo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
ÒbLOÌitA VALDENSE (Dep.to de Colonia) *•
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOÈOLITA-ARTIIiEROS 0»
partamento de Colonia) - Pastore Enrw»
Beni — Pastore emerito Pietro Bouno^
TABARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO
partamento de Colonia) - Pastore G
mvoir, Estatìon Tarariras.
OMBUES DE LAVALLE-CJOLONIA MIGUÉ'
LETE (Dep.to de Oòlonia) - Candidato IJ
teologia Carlo Negrin, Ómbues de Lavali*
COLONIA DEL SA)®AMENTO (Dep.to de Or
Ionia) - Evàn^sta Diego Nimma
ROSARIO (Dep.to de Odóuia) - EvangeUst*
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - VHf
store Dahìde Breeie, DókHes.
POLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to »
Rio Negro) - Visltée périodiquement. .
COLONIA NIN Y SILVA (Depto de Paysanitóll
- Visltée périodiquement,
Argóntióa.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Sfi"
vio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. §
(X)LGNIA BELGRANO (Provlntìa de San>*
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación Wilddf
muto, P. a C. A. u
LAS GARZAS (Provincia de Santa Fé) - Bva^
geUsta E. H, Ganz, Estación Villa Ocampf
F. C, G. F.