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Quaraute-deaxìème aiuiée.
25 Octobre 1907.
N.
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L ÉCHO DES
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F'ARA.rSSiAJV'r CM AQtJlÌ VJ®JVI>R»r>I
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Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie .
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Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phü. IV, 8).
SOMMAIRE :
'Sabotage — Ephéinérides vaudoises —
L’ouverture des cours à l’Ecole de
fr théologie — Noblesse oblige — La
Í“' convention de Chexbres — Chronique
a' — Nouvelles et faits divers — BibliofcS graphie — Revue politique.
SABOTAGE
r Ce mot était inconnu aux Italiens, et
, probablement aussi à la plupart des
lîFrançais, jusqu’à ces derniers jours. Ce
E'sont les ferrovieri, ou plutôt le Comité
central de leur fédération, qui nous l’otit
-révélé — sans se donner la peine de
P'ile traduire — dans l’ordre du jour par
Ë dequel ils décidaient de renoncer à la
ftîgrève générale projetée. «Le Comité
, central est persuadé que, outre la grève,
il aurait d’autres moyens à sa disposi|.tion pour enrayer et endommager la
marche régulière de l’exercice des chemins de fer, comme l’obstructionnisme,
|;le sabotage, etc.» — Et l’autenr de cet
ordre du jour a eu la bonté d’expliquer lui-même ce mot à un journaliste.
Le sabotage, a-t-il dit, consiste simplement à mettre dans les roues des
vagons et des locomotives de l’émeri,
du sable ou du petit gravier. Il en résulterait un grand échauffement, l’essieu
P serait rayé et devrait être changé, et
ainsi la machine ou la voiture serait
inutilisée pour plusieurs jours. Le ferroviere n’a pas dit si cet échauffement
pourrait provoquer l’incendie du vagón
ou mettre autrement en danger la vie
des voyageurs ; ce sont là des détails.
Ce qu’il importait de savoir, c’est que
le mouvement peut être ainsi arrêté par
un moyen des plus simples. Il ne s’agit
pas de savoir si une chose est bonne
ou mauvaise, morale ou immorale, mais
uniquement si elle ést possible, et si
elle conduit au but, le triomphe de la
classe, du parti. *
Que penser d’un pareil langage ? Que
l’on puisse parler ainsi des actes les
plus criminels comme de moyens de
lutte parfaitement légitimes et qui pourront être employés à la première occosion favorabl^^ les proposer comme
quelque chose de tout naturel à toute
une catégorie d’emptoyés auxquels la
nation confie un des plus délicats et
des plus importants rouages de la vie
et de l’activité sociales, c’est ce qui
doit faire réfléchir ceux qui ne croient
pas admissible qu’une classe de citoyens
— méritent ils bien ce nom ceux qui
tiennent ce langage? — puisse non seulement faire valoir ,jes droits comme
toutes les autres, mais imposer sa volonté à la nation tout entière, dont elle
n’est qu’une infime, quoiqu’audacieuse,
minorité, et se considérer comme au
dessus des lois. C’est une tyrannie d’un
nouveau genre, bien pire que celle d’un
gouvernement despotique.
Il n’y a qu’un moyen de s’opposer
victorieusement à de telles prétentions.
C’est que la nation, c’est-à-dire la très
grande majorité des citoyens, qui est
décidément contraire à ces menées, manifeste clairement et résolument sa volonté de faire respecter la loi par tous
les sujets de l’état, quelque nom qu’ils
portent et à quelque organisation qu’ils
appartiennent. Ce qui nous manque encore en Italie, c’est une opinion publique bien décidée et sachant en toute
occasion faire entendre sa voix puissante. Dans les pays plus avancés que
le nôtre l’opinion publique est la véritable force de la nation, et le gouvernement peut toujours compter sur
son appui quand il s’agit de faire régner l’ordre et le respect de la loi.
Chez nous elle se manifeste avec quelque énergie dans des cas extrêmes,
comme elle l’a fait à l’occasion de la
grève générale de 1904 et de l’obstruction des ferrovieri en 1905, et comme
elle vient de le faire encore ces joursci ; et cela a suffi pour rendre vaines
les tentatives audacieuses qui menaçaient
de précipiter le pays dans l’anarchie.
Mais il faut qu’elle agisse d’une manière continue et que les partis subversifs sentent qu’il y a une force toujours
présente et vigilante qui, tout en regardant avec sympathie toute revendication légitime et équitable, tout effort
fait par les classes les moins favorisées
pour s'élever, ne tolérera jamais qu’aucune catégorie de citoyens ne s’impose
par la violence ni ne se considéré
comme étant au-dessus de la loi. Il
serait inutile de faire appel au sentiment du devoir, à l’honneur, au patriotisme. Il n’y a que la force morale de
l’opinion, soutenue au besoin par la
force de coaction dont tout gouvernement doit pouvoir disposer, qui puisse
empêcher ces minorités turbulentes de
s’imposer.
Chacun de nous doit contribuer selon
son pouvoir à la formation de cette
opinion publique qui est la vraie force
des pays libres.
EPHÉHËBIBES VABBOISES
21 Octobre.
Martyre de Marchisio et Mongi.
Marchisio et Mongi sont deux noms
bien connus dans le Martyrologe évangélique du marquisat de Saluce.«. Le
Synode du Dauphiné tenu à Briançon
le 18 Juin 1620 leur consacra la touchante délibération que voici : « La
compagnie a jugé qu’ils sont morts martyrs et pour le témoignage de la vérité,
ayant à ces fins ordonné que l’histoire
sera dressée de leur persécution et de
leur mort » (Jalla, Synodes). Nous regrettons de ne pas avoir sous la main
cette histoire, mais celle qu’en a tracée
Rorengo (Mém. Hist. 191 à 198) quoiqu’ écrite par un ennemi, nous donne
sur ces martyrs de précieux renseignements.
C’était en 1619, dix ans après la
fameuse dispersion des Vaudois du
Marquisat. Ceux-ci avaient obtenu en
1617, grâce à l’intercession de Lesdiguières, de pouvoir rentrer chez eux
pour 3 ans. Aussitôt les églises vaudoises de bronero et d’Aceglio refleurirent, et l’évêque de Saluce“, Ottavio
Viale, se hâta de se rendre à Dronero
pour arrêter ce mouvement. Il nomma
son vicaire pour Aceglio le moine Giovanni da Moncalieri qui s’installa à
Aceglio et mit tout en œuvre pour détruire ce que les réformés y faisaient.
Deux des principaux de ces derniers
étaient le notaire Pietro Marchisio, secrétaire communal, et Maurizio Mongi,
cordonnier, son beau-frère. — fra Giovanni attaqua un Dimanche Mongi au
sortir d’une réunion du conseil, prétendant lui démontrer que Jésus en disant
« Contrains-les d’entrer » avait autorisé
les autorités à contraindre les Vaudois
de se faire catholiques.
Evidemment le moine ne convainquit
personne ; et alors l’évêque eut recours
à des moyens plus efficaces. 11 trouva
moyen de faire arrêter au mois de Juin
le notaire Marchisio, par le colonel
Délia Negra, gouverneur de Dronero,
qui le conduisit sous bonne escorte à
la prison de Saluces.
Mongi fut emprisonné au mois d’Août
et les deux évangéliques furent tambour battant condamnés à mort. Leurs
amis et parents s’en appelèrent au Sénat
de Turin ; mais le gouverneur du fort
d’Aceglio cap. Pietro Ant. Rocca di
Sommariva leur manifestant trop d’hostilité, les Vaudois se retirèrent et se
retranchèrent sur la montagne appelée
Mongardino, où le capitaine susdit les
ayant attaqués, ils le mirent hors de
combat ; ce qui contribua à pousser le
Sénat à confirmer la sentence de mort.
Le 21 Octobre 1619, à 4 heures du
matin, Marchisio et Mongi furent exécutés à Saluces même, en présence de
révêque qui avait tenu à assister à leur
supplice ; et leurs cadavres furent ensevelis hors de la ville sur la voie publique.
Ce martyre fut le signal de la destruction définitive hes églises Vaudoises du Marquisat'
Teofilo Gay.
r<NÆ_a/ÎO_
L’OUVERTURE DES COURS
à l’Ecole de Théologie
Florence, 15-10-07.
Cher Monsieur,
Je suis sûr de faire plaisir à vos nombreux lecteurs des Vallées, qui s’intéressent sans doute très vivement à notre Ecole de Théologie, en vous donnant
quelques détails sur la cérémonie d’ouverture des cours qui a eu lieu aujourd’hui même. Un public choisi et attentif
composé des professeurs, des étudiants
et d’un bon nombre d’amis remplissait
la grande salle de notre Faculté.
Monsieur A. Muston, président du
Comité a présidé la séance. Après l’invocation et la lecture de quelques versets dans I Tim. I, M. Muston rappelle
à l’assemblée nos vénérés amis qui nous
ont quittés l’année dernière, M. le Prof.
P. Geymonat et M. le Comm. M. Prochet, qui par leur entière consécration
à l’œuvre, et leur profond dévouement
à l’Ecole de Théologie, nous ont laissé
un exemple inoubliable. Une parole de
reconnaissance et de remerciement est
encore adressée à M. Auguste Meille,
qui pendant de longues années a été
un fidèle et dévoué ami de notre Faculté et qui lui a rendu de véritables
services comme professeur et comme
administrateur.
M. Muston nous présente encore M.
le Dr. Grilli, nouveau membre du Conseil de Théologie. M. le Président adresse
ensuite une très courte allocution aux
étudiants et leur propose comme texte
pour l’année scolaire I Tim. I, 13, «Retiens le modèle des saines instructions».
M. le Prof. G. Rostagno lui succède
sur la chaire et nous donne une conférence admirable par la forme autant
que par la science et le sentiment, sur
«La Réforme en Italie au 16“® siècle».
Ce ne sont que quelques pensées, dit-il,
mais des pensées si riches !
Il commence par présenter la Réforme telle qu’elle était dans les différents milieux, et avec ses caractères
particuliers, et il cite quelques noms à
l’appui. Ensuite après avoir lu les passages classiques de Machiavelli et Guicciardini sur la papauté, M. Rostagno
nous parle des quatre grandes causes
qui ont fait échouer la Réforme dans
notre pays : i® L'intérêt personnel. S’appuyant sur Guicciardini qui méprisait la
papauté mais pour son utilité personnelle
la tolérait et en profitait, il nous présente
la vie et la condition des artistes et des
écrivains à la cour du pape et des cardinaux ; et les raisons politiques qui, favorables (providentiellement) en Allemagne, Suède, Grande-Bretagne, PaysBas, étaient contraires en Italie à cause
de l’oppression espagnole ét de l’autorité du pape. Voyez l’exemple de Ve-
2
— 2
nise qui, indépendante, favorise la Réforme, alliée et soumise au pape l’étouffe.
— 2''
Ces raisons n’auraient pas été
suffisantes s’il y avait eu ce qui manquait réellement : une conscience -profondément religieuse. M. Rostagno fait une
comparaison entre la renaissance en
Italie et en Allemagne. Chez nous elle
est superficielle ; on se contente de la
forme, de l’apparence, de ce qui frappe
les yeux et l’intelligence ; on se contente de distinguer entre bien et mal.
En Allemagne elle est sérieuse et profonde, elle recherche la vérité et l’esprit des choses et l’on y a pn profond
sentiment de l’état de péché. — 3® Le
paganisme héréditaire de la race latine et
le paganisme renaissant du 15”“ siècle.
Comme à l’époque de Constantin c’est
le triomphe du paganisme qui se cache
sous des apparences chrétiennes, ainsi
à la renaissance c’est l’esprit païen et
le scepticisine qui triomphent sous des
formes religieuses.
4O L’’inquisition,
cette funeste institution qui date de
1542, qui a suffoqué tout germe de réforme ; cette tragique comédie qui faisait exécuter seS impitoyables jugements
par le pouvoir civil sous le prétexte
que l’Eglise ne peut pas répandre le
sang.
M. Rostagno termine par un puissant
appel à nos étudiants afin qu’ils soient
des martyrs ; des martyrs non selon
l’acception moderne du mot, mais selon
celle ancienne de témoins, et de té
moins, au prix de n’importe quel sacrifice. Témoins par les paroles, mais
surtout par la vie et par les œuvres.
M. le pasteur Fonbrune-Berbinau,
heureux de se trouver parmi nous rappelle l’héroïsme de nos anciens Vaudois
et souhaite que notre chandelier répande une lumière toujours plus vive
et brillante. MM. Beruatto et Campbell
Wall parlent au nom des églises sœurs
méthodiste et baptiète. M. le pasteur
Rochat recommande vivement aux étudiants la lecture et la méditation de la
Bible qui, malgré toute critique, reste
toujours le Grand Livre, la Parole de
Dieu, source de vie. Enfin M. le Dr
Giov. Grilli adresse aussi quelques exhortations aux jeunes étudiants : Recherchez et étudiez l’âme italienne, sachez
la faire jouer. Apprenez à vous présenter, à parler et à faire valoir votre voix,
comme votre professeur. De nos jours
les modernistes et les évangéliques s’évertuent à faire jouer l’âme de notre
peuple sans y réussir : soyez, vous, les
prophètes, les apôtres de demain et
pour cela préparez-vous sérieusement
par l’étude profonde de toutes les questions qui sont à l’ordre du jour.
Après une prière de M. G. Longo
la séance se clôt par le chant du Tedeum et la bénédiction.
Agréez, cher Monsieur, mes bien
cordiales salutations. Votre dévoué.
A.
“Noblesse oblige,,
Chers compatriotes et coreligionnaires,
Voulez-vous permettre à une Vaudoise, revenue au pays depuis quelques
mois seulement, de vous faire part de
quelques réflexions que lui ont suggérées et la vue de ces chères Vallées et
le souvenir que nous ont légué nos
ancêtres.
Vous êtes-vous dit quelquefois, chers
amis, que nos aïeux nous ont légué autre chose que des souvenirs I N’avonsnous pas hérité de leur courage moral,
de leur foi, de leur amour pour Dieu
et sa sainte Parole ! Voilà notre noblesse à nous Vaudois 1 Ce n’est pas
de sang bleu, ce n’est pas de 16 quartiers, ce n’est pas de titres et de carnets de chèques que nous avons hérité,
mais c’est des devoirs envers Dieu et
notre prochain, et du privilège de mener une vie conforme à l’évangile de
Christ et aux enseignements de ses
apôtres ! Quel privilège, mes amis, mais
aussi quelle responsabilité ! Dans les
réunions que Dieu m’a permis de tenir
en grand nombre en Angleterre, parmi
les Unions chrétiennes, les Mères de
famille ou les ouvrières de fabrique, j’ai
souvent dit ; « Souvenez-vous de vos
privilèges de protestantes, mais aussi,
mais surtout, de la responsabilité» qui
vous en incombe » ! Je vous le dis aussi,
maintenant, à vous Vaudois, protestants,
nés dans une confession que Dieu a
bénie autrefois, élevés la Bible en main.
Vous ne pourrez, nous ne pourrons jamais dire : nous ne savions pas ! Souvenons-nous de cette vérité solennelle 1
Où il a été beaucoup donné, il sera
beaucoup redemandé ! Et n’avons-nous
pas trop reçu ? Ah ! arrêtons-nous un
moment, et comme le dit un cantique
traduit de l’anglais: comptons les bienfaits de Dieu ; mettons-les tous devant
nos yeux ; nous verrons en adorant,
combien le nombre en est grand ! Une
chrétienne disait l’autre jour devant
moi : si nous examinons sincèrement
la source de nos maux — que nous
sommes si prompts à reprocher à Dieu
— nous verrons que 95/100 ils sont
causés par notre faute. Dieu ne nous
doit rien, Il nous donne tout; nous
Uni devons tout, et nous ne lui donnons rien, ou bien, souvent nous donnons à contre-cœur. Que demande-t-il
de nous ? Ce qu’il a demandé à travers
tous les siècles : notre cœur ! Combien
parmi nous, amis lecteurs et lectrices,
combien y a-t-il de personnes disposées
à Lui obéir, à répondre à cet appel de
notre Dieu, dont le plus beau nom est
Amour. Jean III, 16; I Jean IV, 10, ii.
(A suivre).
La coflYention de Chexbres
Cette convention à Chexbres dans le
Canton de Vaud, qui a été annoncée
par l’Echo, a eu lieu du 17 au 20 septembre. Un millier de personnes y étaient
présentes, sous une tente, dont l’aménagement ne laissait rien à désirer, au
dire de quelqu’un qui était présent.
On y voyait entre autres un bon nombre de pasteurs de différents pays, et
de personnes engagées dans diverses
œuvres chrétiennes. Nous n’oserions prétendre que tous les orateurs soient restés dans la note pratique, qui convient
à de telles convocations. Mais les organisateurs avaient eux-mêmes désiré
que certains discours eussent un caractère apologétique, dans le but d’affermir les fidèles, en particulier, dans leur
foi en l’autorité divine de la Bible. On
n’a pas soutenu la théorie de l’inspiration littérale, parfaitement indépendante
du respect que l’on doit à la Parole de
Dieu, et on n’a soutenu que des affirmations légitimes. Les réunions ont débuté le lundi soir par un entretien préparatoire. Le mardi la convention s’est
occupée de Christ et de son œuvre ;
le mercredi de la Bible ; le jeudi du
St-Esprit et le samedi du travail chrétien. Il y avait trois réunions par jour,
sans compter les rassemblements particuliers comme, par exemple, ceux des
frères engagés dans l'œuvre de Dieu,
et dont la valeur a été soulignée par
leurs bienfaisants résultats. A deux reprises, pasteurs et évangélistes ont pu
parler de leur ministère, en signaler les.
lacunes, et recevoir les exhortations de
frères mûris sous le harnais. Parmi ces
derniers nous signalons MM. les pasteurs de Paris, Rappart de Bâle, et
Tophel, dont la parole simple et expérimentée a fait beaucoup de bien, Alex.
Morel, Ch. Porret, J. Alfred Porret, Saillens Widmer, Delattre, etc. MM. Moll,
Boissonnas et Roux ont parlé d’une manière captivante des œuvres qu’ils représentaient. Enfin il a été fait une place
à la mission, dans la personne de ses
délégués MM. Grandjean, de Lausanne,
Paul Germond et Couve de la Mission
de Paris. — Puissent ces journées, dont
les effets sont réels, porter des fruits
dans tous les lieux où sont maintenant
dispersés ceux qui ont eu la joie d’y
prendre part, et de retremper leur foi
dans la communion des frères.
A la conférence de S.te Croix, M. P.
Sabatier parle sur le renouveau catholique, M. A. Bertrand et P. de Benoit,
parlèrent sur la conférence universelle
de Tokio, et M. Raoul Allier, sur l’étude des Missions, et sa valeur pour
notre vie religieuse, et Madame Pieczinska, par son généreux enthousiasme,
a su enflammer son auditoire pour
«l’Entente » entre l’homme et la femme,
l’étudiant et l’étudiante dans la conquête de temps meilleurs ; 105 participants, dont une douzaine d’étudiants
et une quinzaie de professeurs et amis.
Dans les trois journées on s’est surtout
occupé de l’évangélisation du monde,
laissant de côté les questions sociales
et théologiques, si passionnément discutées d’autres fois.
Ce qui frappe dans cette conférence
c’est le caractère de liberté et de sincérité absolue entre les différentes manières de penser sur quelques sujets,
tandis qu’il y a une communion parfaite des cœurs pour le service du maître. — Au milieu des opinions diverses, une chose reste certaine et claire
pour tous : « la volonté de faire Jésus
roi». Et c’est le bienfait de toutes nos
réunions annuelles.
{Du journal religieux). D. T.
CJfîiOjMlQliï;
Les cours ont régulièrement commencé au Collège. Le nombre des élèves inscrits dépasse la centaine et augmentera probablement encore de quelques unités.
M. Louis Dupin de Saint-André, qui
va repartir pour le Tonkin, nous a prêché dimanche un bon et beau sermon
sur ces paroles : «Je suis Celui qui est »
(Ex. III, 14).
Le dimanche précédent c’était M.r
David Peyrot qu’on avait eu le plaisir
d’entendre à deux reprises, au culte du
matin, sur ces paroles : « A celui qui
nous a aimés !» et le soir, dans l’ancienne Ecole normale, une intéressante
conférence sur l’Institution et l’œuvre
des Diaconesses.
Les administrations communales de
la Tour, Luserne-Saint-Jean, Bubiane
et Briquéms ont pris l’initiative du prolongement de la ligne téléphonique de
Pignerol à la Tour. Une circulaire de
M. le syndic Costabel demande aux
particuliers qui en ont les moyens d’anticiper les fonds nécessaires pour cette
installation (environ 10.000 francs), qui
seront remboursés, sans intérêt, à mesure que le profit de la ligne en four
nira les moyens. Nous espérons que
notre petite ville pourra bientôt voir ce
nouveau progrès se réaliser.
_ —Voici, d’après une circulaire du Comité d’Evangélisation, une liste des mutations d’ouvriers de l’Eglise depuis le '
premier juillet. M.M. A. Arias de Vittoria à Caltanisetta, Gust. Sert de Carema à Champdepraz, F. Chauvie de Vé- '
rone à Rio Marina, P. Caisson de Milan
à Chieti, Ant. Cornelio de Gissi à S. Gia- j ' ^
como degli Schiavoni, H. Corsani de ' ’ ‘
Chieti à Vittoria, C. De Angelis à^'&orrelio à Falerna, D. Fonneron à Orsara, (
F. Garretti de Corato à Rome où il est
chargé de la Rédaction de Vitalia Evangelica, Henri Garrou, jusqu’ici aux Etats
Unis, est placé à Corato, L. Marauda k
Milan, J. Maugeri de Falerna à Syra-F^
cuse, J. H. Meille de Campobasso à ■
Naples, J, Messina de Mantoue à Vérone, H. Meynier de Rome à Bielle, J. ^
Moggia de S. Giacomo degli Schiavoni
à Civitacampomarano, S. Pasqualoni de
Forano à Borrello, A. Re à Carunchio,
E. Revel de Caltanissetta à Mantoue, D,
Rosati de Guastalla à Coazze, E. Senarega
de Rome à Paierme, G. Volpitto de Cerignola à Gissi, P. Zuliani d’Orsara à
Cerigola. M. P. Grill, pasteur à Florence
part en tournée de collectes, pendant
laquelle il sera remplacé par les professeurs de théologie.
Les instituteurs et institutrices dont
les noms suivent ont été placés, M.lle
L. Bruno à Barcellona, M.me Veuve
Geymet-Bertalot à Carema, M.lle Martorana à Grotte, M.lles Cignoni et Celli à
Livourne, Cianciolo à Messine, Trobia à
Pachino, Sarnmarco à Paierme, M.me
Revel-Ricci à Pise, M.lle d’Antona à Riesi,
M. Nicosia et M.lle Riccobene à Rio Marina, M, Jules Rivoir à Salle, M.lles Rivoir à Sanremo, Fasulo à Sienne, Manfredini à Vallecrosia, à Vittoria.
Ajoutons, pour ce qui regarde les
Vallées, que M.lle Deodato remplace à
Macel M.lle Adeline Coucourde, nommée
à l’Enves-Pinache à la place de M.lle
Adèle Gay démissionnaire. M. et M.me -ÿ
H. Jahier remplacent à S. Barthélemi 3
M. Michel Coucourde et M.lle J. Gay dé- .
missionnaires. M.lle Joséphine Arnoulet,
naguère maîtresse à l’Orphelinat, remplace à Angrogne M.lle Lydie Bonnet
démissionnaire. M.lle Pauline Bonnet est
nommée maîtresse à l’Orphelinat, M.
Louis Rostan quitte Mancille pour pren-.
dre à S. Jean la place du défunt Ralo
Bertalot. M. Albert Costabel, instituteur à
S. Second, prend l’école du Roc et M.lle
M. Cardon le remplace à S. Second.
M. Henri Pons, du Serre de Maneille,
(frère de M. B. A. Pons, pasteur de
Tarariras), ancien élève de l’Ecole Félix Neff, agent de la Société de Biserte
(Tunisie), officier du Nichar-Iftikar, vient
d’être consacré au Saint ministère dans
le temple de Gap, le 23 c. Il va être
désormais pasteur à Rosans (HautesAlpes).
Le mariage religieux du fils de notre
Modérateur, Monsieur le pasteur Emilio
Pons, de Nice, avec la petite-fille de
M. et M.me Jules Amphoux de Florence,
M.lle Pauline Vincent, a été célébré
mardi dernier au temple de Passy au
milieu d’une très nombreuse assistance.
C’est M. le pasteur Edouard Stapfer,
Doyen de la Faculté de Théologie de
Paris, qui a présidé la cérémonie et
prononcé une émouvante allocution.
Nos meilleures et plus cordiales félicitations.
Sur le point de partir pour le Tonkin,
le pasteur Louis de Saint André remercie sincèrement toutes les personne^
3
qui ont été assez aimables pour lui
donner des journaux et des livres à
l’intention des soldats italiens de la Légion Etrangère. Il ne manquera pas de
■tenir les lecteurs de l’Echo au courant
da-'plaisir et du bien que feront certainenient ces publications diverses à leurs
compatriotes d’Indo-Chine.
I
Nouvelles et faits divers
— Il existe, dit l’Eglise Libre, un lis vre de prières allemand, publié vers
1820, excellent d’ailleurs, qui contient
»une Prière pour une jeune fille sur
le point d’épouser un jeune homme
qu’elle n’aime pas.
P — Dans l’histoire épigraphique de
flDelphes de M. E. Bourguet on peut
Îlire une lettre écrite l’an 52, par l’em[]pereur Claude au proconsul d’Achaïe,
|Crallion. C’est la première confirmation
jcontemporaine de ce proconsulat, qui
In’était connu que par Actes XVIII, 12.
iLe séjour de Paul à Corinthe reste donc
pxé à l’an 52.
Le poète Sully Prudhomme s’est
-îéteint doucement auprès de sa sœur et
ide son neveu, à Châtenay, dans la bânjlieue de Paris, où il s’était retiré aU
Jcoùrs de sa longue maladie. Il venait
{d’achever un volume sur Pascal et tra‘jvaillait à des études sur le libre arbiItre. Si l’on considère sa foi en la justice,
>en la vie à venir, ses idées élevées, il
; ne semblait pas loin de l’Evangile. Il
îa déclaré à un ami que, quoique sa
croyance ne fût en rien la foi catholi^que, il permettait que ses obsèques
¡'fussent célébrées par l’Eglise Romaine
^our ne pas blesser ses bien-aimés qui
lui avaient consacré leur vie. Il avait
‘commencé à se faire connaître à 26 ans
par la publication des Stances dont on
.5 ,a surtout retenu le vase brisé, inspiré
■%!k:
'fpar un rêve d’amour, qui devait domi'ner toute sa vie et sa poésie, et qui
*^fut brusquement brisé par le mariage
■de celle qu’il aimait. Vinrent ensuite
J les Epreuves, écrites après un voyage
i en Italie, puis les Solitudes, puis la traduction en vers de la Nature des choses
de Lucrèce. Après 1870, Impression de
guerre, les Destins, Vaines tendresses, eni^fin les deux chefs-d’œuvre poétiques
de la philosophie contemporaine : la
Justice et le Bonheur. En 1881 il fut admis à l’Académie; en 1901 il reçut le
prix Nobel pour la poésie et le consacra à créer un concours entre les poètes,
Ldont il était reconnu pour maître dep puis la mort de Leconte de l’Isle.
— La biographie du grand poète
^ Alfred de Jlus.set, écrite par son frère
Paul, décrit le petit château des Mussets
à Cogners dans la Sarthe. On y montre encore ce qui fut autrefois le temple, car la famille de Musset fut longtemps protestante. L’instituteur du village fait dériver le nom de la famille
du mot Muscet, qui indique une espèce
d’épeçvier ou de faucon (chez nous, il
indique la musaraigne). On retrouve
l’épervier dans Ij^ devise des Mussets
et dans celle de Jeanne Darc, dont la
nièce, Catherine du Lys, s’est apparentée aux Mussets.
— Le commandant Alfred Dreyfus,
dont le sort tragique a tenu en haleine
pendant des années tout le monde civilisé, vient d’être admis à la retraite
sur sa demande, avec le grade de chef
d’escadron.
Ouganda. — Ce .p^ys, presque inconnu encore il y a 50 ans, s’étend au
nord du lac Victoria, dans l’Afrique
I orientale anglaise. Les missionnaires
I
protestants y sont venus il y a 25 ans
environ ; en 1887 il y avait une petite
Eglise de 500 membres et aujourd’hui
elle compte 60.000 membres adultes et
baptisés. Dans les cinq dernières années
seulement, il y a eu 36.000 baptêmes.
mmmmmmAwmm
Paolo Calvino. La Prostituzione - Il Male
ed il Rimedio - Torre Pellice, Tipografia Alpina - L. 0,30.
C’est une brochure d’une cinquantaine
de pages, rédigée en vue du congrès
de la fédération abolitionniste internationale, qui a eu lieu à Lugano du 19 au
22 septembre dernier. Nous ne pouvons
pas, par respect pour une certaine catégorie de lecteurs de notre f .uille, analyser la monografie du pasteur de Lugano, d’ailleurs très intéressante et bien
documentée ; mais il est de notre devoir
de la signaler à l’attention de tous ceux
qui s’occupent de question sociales afin
qu’ils la lisent et la méditent. « Cette
dégénération de l’humanité, » qui date
de fort loin nous y est d’abord revelée
dans tous ces détails, dans toute son
horreur, sans ménagements. Les causes
de la prostitution viennent ensuite énumérées ; et enfin l’auteur nous entretien plus longuement touchant les Remèdes aptes à guérir la société de ce
cancer qui lui ronge les moëlles, plus
et mieux que ne le font peut-être les
deux autres plaies sociales, l’alcoolisme
et la phthisie. Inutile d’ajouter que le tout
est assaisonné de nombreuses citations
d’auteur italiens et étrangers, qui ont
étudié ou étudient cette question de
capitale importance. j. c.
3 -____________ _
■s
pliquées, tout le personnel se serait
immédiatement mis en grève. Les ferrovieri voulaient donc se mettre au dessus
de la loi. Mais le conseil d’administration des chemins de fer de l’Etat ne s’est
pas laissé intimider par ces menaces. Ses
membres ont voté à l’unanimité la destitution de 16 employés instigateurs du
mouvement et un grand nombre de peines
moins graves pour tous ceux qui les
avaient suivis.
La grève n’a pas éclaté immédiatement
comme on le faisait croire. On a pris du
temps pour réfléchir et pour voir si les
autres organisations ouvrières prendraient
aussi part au mouvement. Mais soit du
côté du Comité directeur du parti socialiste, soit dans la direction de la Confédération générale du travail on a décidé
de s’opposer à là grève générale et de
conseiller au syndacat des employés des
chemins de fer, dans l’intérêt même du
prolétariat, de ne pas déclarer la grève.
Les ferrovieri ont dû renoncer à leurs
idées belliqueuses et ils l’ont fait, en accusant de trahison la confédération du
travail, et en faisant plusieurs considérations qui no leur font pas honneur du
tout. Dans l’ordre du jour voté par le
Comité exécutif du Syndacat, au bout
d’une discussion qui a duré plusieurs
heures, ils se disent convaincus « qu’un
seul mot d’eux suffirait à arrêter la vie
de la nation, qu’ ils auraient d’autres
moyens encore, par exemple l’obstrutionnisme, le 'sabotage, etc., pour porter
dommage au fonctionnement régulier du
service ; mais qu’ils renoncent ne sachant
pas à quoi ils exposeraient toute la masse
des travailleurs dans ce moment particulier ». Peu importe la vie de la nation
quand les intérêts des ferrovieri sont en
Almanach de la Jeunesse pour 190^8.
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l’ex., port en sus.
Table des matières : Bien commencer
— Soyez reconnaissants — Une farce
— Germain et Germaine,— Perspicacité — Naturellement 1 — Les ballons
dirigeables — Courage japonais — Berthelot --La marche vers la paix* —
Aurions-nous peur d’un Réveil ? —
Jamais fatigué 1 '— Le Maroc — La
nuit de Noël de Pep — Connais-toi
toi-même — La catastrophe de l’Iéna
— Que deviennent-elles ? — Calvin —
La téléphotographie — Astuce — Une
fin et un commencement — La jeune
idiote — Le train à gyroscope — Un ,
conducteur ingénieux — Le retour à la
terre — 22 gravures.
La Rivista Cristiana
Sommario del Numero di Ottobre.
G. Luzzi, Il Simbolo degli Apostoli
— J. W. Brown, Al Comitato direttivo
della Rivista Cristiana — U. Janni,
Catechismo filosofico sulle fondamentali
dottrine del Cristianesimo — Enrico
Melile, Un poeta cristiano, Giovanni
Whittier, fine — E. Bosio, Schiarimenti
biblici — Dalle Riviste.
Revue Politique
Les employés des chemins de fer, les
ferrovieri, ont bien fait parler d’eux cette
semaine. Comme nous le disions dans la
dernière chronique, un bon nombre d’entre
eux ont pris part aux grèves de Milan
et de Turin, se rendant ainsi coupables
d’un délit prévu par le code et le réglement spécial qui considère comme démissionnaire tout employé de l’Etat qui
se met d’accord avec d’autres pour abandonner son service. Les meneurs ont
déclaré que si les punitions étaient ap
jen !
— En Angleterre aussi les employés
des chemins de fer s’agitent et menacent
de se mettre en grève. Dépendant de
plusieurs compagnies, ils ont formé plusieurs associations dont la plus puissante,
qui compte environ 100.000 adhérents a
à sa tête un député à la Chambre des
communes, M. Bell. Ce qu’ils demandent
aux Compagnies c’est avant tout de reconnaître l’existence officielle de l’association et de traiter avec ses représentants au sujet des améliorations qu’ ils
réclament. Mais les directeurs refusent
sur toute la ligne, ils ne veulent reconnaître aucun syndicat. La situation devient chaque jour plus tendue.
— Au Maroc-les affaires ont pris une
assez bonne tournure. Les tribus rebelles
qui menaçaient Casablanca sont maintenant en déroute et elles n’oseront plus
recommencer leurs attaques, d ’ autant
plus qu’elles sont aussi divisées entre
elles. Il n’y a eu ces derniers temps que
des escarmouches de peu d’importance.
Le sultan légitime Abd-el-Aziz s’est rendu
à Rabat, ville dont la possession est très
importante, devançant son frère et compétiteur Moulay Hafid. Espérant de gagner à sa cause les puissances européennes, ce dernier a envoyé deux ambassadeurs qui font, ces jours-ci, un tour
d’Europe. Ils visitent les cours et les
chancelleries, mais ne vont nulle part plus
loin que l’antichambre. L’autre jour ils
sont partis de Rome, tout penauds, car
on leur avait refusé l’entrée au Quirinal.
Le sultan Abd-el-Azîz, au contraire,
se trouve dans les meilleurs rapports avec
tout le monde, et surtout avec la France.
Le résident français M. Régnault, l’amiral Philibert et autres personnages ont
reçu à Rabat un accueil magnifique. Le
sultan a reçu avec empressement le grand
cordon de la Légion d’honneur, montrant
d’apprécier à sa sujet valeur l’honneur
qu’on lui faisait. Il a parlé longuement
de la France et il a déclaré qu’il espérait sur l’aide précieuse des Français et
qu’il comptait sur leur « appui bienveillant et sur leur collaboration sincère ».
— Aux Etats-Unis on continue à expulser des écoles les enfants des étrangers. Un télégramme de New-Tork à la
Tribuna annonce que dans plusieurs villes
du Mississipi les indigènes ont expulsé
les enfants italiens des écoles. L’attaché
italien à l’immigration vient d’informer
le secrétariat général que le vice-consul
s’est rendu sur les lieux pour faire une
enquête.
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Monsieur le pasteur J.-P. Pons, Modérateur, et Madame Pons, n’ayant pu
adresser un faire-part du mariage de
leur fils Monsieur le pasteur Emilio
Pons avec Mademoiselle Pauline Vincent-Amphoux de Paris à tous leurs
amis et connaissances des Vallées, d’Italie et de l’étranger, les prient de considérer ces lignes comme en tenant lieu.
La Tour, 22 octobre 1907.
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le faire-part de bien Jes excuser.
A. Rivoir, gérant.
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Tenti anni or sono 90 volte su cento, i
malati morivano : oggi, invece, con un
metodo speciale di cura si può ottenere
in un tempo relativamente breve la guarigione. Infatti, con l’uso della Pozione
Antisettica del Dottor G. Bandiera
di Palermo, si ottiene la scomparsa dei
bacilli nell’espettorato, la cessazione della
tosse e della febbre e l’aumento del peso
del corpo. Gli esperimenti sono stati fatti
da molti anni, ed ecco perchè le acclamazioni nei giornali politici di ogni“colore
e le riviste non cessano tuttavia di lodare Tinvenzione del Dottor G. Bandiera.
L’egregio medico ha saputo in un solo
rimedio compendiare quanto sia necessario somministrare al tisico per combattere
la funesta malattia, senza ricorrere a spesose quanto inutili iniezioni, con la Pozione si combatte efficacemente il sudore
notturno, si solleva la nutrizione e si ridesta l’appetito.
Ogni flacón di specifico costa L. 4 e si
trova vendibile in Palermo, presso la Farmacia Nazionale (Via Cavour, 89-91), 7)
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