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/Soixante-quatrième année - Anno VI".
18 Mai 1928
N» 20
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6
-Í'
I ECHA DEE VALIEEE
PARAISSANT CHAQtTE VENDREDI
rBlX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Poor 6 mois
L. 10,— 6,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT BE PAYE D'AVANCE.
S’adresser; pour la Rédaction, au Directeur M. Jbàr CoTssor, professeur,
Torre PelÛce — pour l’Administration, au Bureau du iournal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pettice.
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Bse coûte $0 centimes, sauf
Le Naméto: 25 centimes
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de l’année.
w
Que toutes les choses vraies, honuêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
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a
à'»
A LIRE.
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-■ 'Í On ne donnera plus suite aux demandes
5e changements d’adresse.si elles ne sojit
laccompagnées d’un timbre-poste de L. 0,50.
On ne fera d’exception pour personne.
i Nous saisissons l’occasion pour avertir
les abonnés retardataires — un peu moins
¡nombreux cette année — que le montant
l'de leur abonnement doit nous être adressé,
'sam faute-, au reçu du présent avis.
L’An:UINISTKATiON.
poüi< le^
^ Les Eglises protestantes — du monde
ont, depuis quelques
H,entier, ]e suppose
^années, l’excellente habitude de mettre à
t
| part le deuxième dimanche du mois, pour
Lie « culte des mères », Exceilent usage,
i itpuchant hommage à « l’ange du foyer »,
^ Qui, en ce: jour, se voit entourée de l’es^
f.time et de la considération de l’Eglise, de
l’affection particulièrement démonstrative
ainsi que de la reconnaissance émue de ses
infants.
La religion du Christ à laquelle ces belles
fêtes s’inspirent, nous dicte nos devoirs à
i’égard de la Mère ; elle commande le resj pect, les ^ards, l’affection, la sollicitude
% aux enfants, comme au père. Il n’est pas
i un être au monde digne d’être: aimé, exalté
'même., à l’égal de la Mère; mais, entendons.-nous, de la mère qui soit en tout digne
du beau nom qu’elle porte. Cela veut dire
iïu’à côté des droits et des privilèges que
le christianisme lui reconnaît, il lui a imposé aussi des devoirs, des devoirs impé^"riefux auxquels elle ne doit pas essayer de
fie sotustraire si éHe veut être à la hauteur
de sa noble mission.
' On peut lire, 'à ce propos, un exce,lient
article de La Luce, d’où nous extrayons ces
passages que nous livrons cà la méditation
¡ surtout de nos « jeunes mères ».
. « ...La sévérité est nécessaire pour la
; bonne éducation des enfants, mais il ne faut
pas qu’elle soit excessive, si vous ne voulez
pas risquer de perdre leur confiance...
V « Entoure tes enfants de la plus grande,
de la plus tendre affection. Tu les aimais
déjà avant qu’ils fussent nés et tu les
consacrais à Dieu, première source de
Taroour. Nés dans l’amour, nourris d’amour,
■ils doivent maintenant croître dans l’amour.
Si tu les aimes beaucoup, ils n’auront
bas de secrets pour toi, ils n’éprouveront
I pas le besoin de mentir et tu pourras ainsi
les guider d’une main ferme vers leur
,, perfectionnement moral.
« Surveille continuellement tes enfants ;
I lorsqu'ils jouent, lorsqu’ils causent ou étuI dient pendant que tu es courbée sur ton
f panier à ouvrage, ou que tu prépares les
t repas ou que tu es en train de v^uer
: aux soins du ménage, de lire ou d’écrire et
‘ «ïu’iJs se: croient seuls. C'est en. ces mo; bients-là, mieux que dans tout le reste
ç la journée, que tu peux étudier leur
ï caractère — sans qu’ils s’en aperçoivent
^ "P et lire dans leur cœur comme en un
•livre ouvert...
,,, « Intéresse tes enfants 'à tes œuvres de
bienfaisance, aux grandes et aux petites,
doivent connaître les misères dont ils
entourés. Le bien-être relatif dont ils
sseht doit être, pour toi et pour eux,
. objet de constante reconnaissance enTs le Seigneur. Habitue-les à l’altruisme...
r
« N’impose pas la religion à tes enfants,
mais — par tas paroles et ton exemple —
oonduis-toi de façon à ce qu’ils en viennent
à aimer le Seigneur Jésus comme tu l’aimes et se confient en Lui comme tu t’y
confies. Fais en sorte que l’école du dimanche, le culte public et la prière du soir
soient désirés par eux, avec joie, comme
une récompense, et leur deviennent une
nécessité.
"■ « Tu seras fort heureuse le jour où ton
enfant te dira pour la première fois :
«Maman, j’ai prié le Seigneur Jésus... je
prie toujours, rpaman... ».
« La foi en Christ est la meilleure richesse
qife tu puisses léguer aux enfants que le
Seigneur t’a confiés. Rien, absolument rien
d'irréparable ne pourra les atteindre dans
la vie, s’ils aiment Dieu et se confient en
Lui ».
LIEUX COMMUNS
LES DOMESTIQUES.
Nous ear avons, peut-être plus que l’on
ne croit, parmi nos lecteurs et lectrices,
et il nous semble que le su,jet vaut la peine
que nous lui consacrions une de nos
causeries.
Nos Vallées, vous le savez, aussi bien que
moi, sont une vraie pépinière de domestiquas, domestiques femmes surtout ; et si
l’on se donnait la peine d’établir unè statistique pour l’ensemble de nos paroisses,
nous découvririons que des. centaines, plusieurs centaines, de jeunes filles, sorties
des hameaux de nos montagnes, sont placées en qualité de bonnes à tout faire,
de femmes dei chambré, de cuisinières
ou de bonnes d’enfant, dans nos grandes
villes du royaume, dans les viUes du
littoral français, à Paris, Genève, NewYork... et ailleurs encore. Elles sont géné^râlement recherchées pour certaines quar
lité;s qu’on leur reconnaît encore et peutêtre aussi pour leur connaissance, Quelque
rudimentaire qu’elle soit le plus souvent,
du français.
Quelqu’un pourrait se demander si c’est
là une chose dont il faut se réjouir, un métier qu’il faut encourager ; ou bien si ce
ne serait pas le cas d’essayer d’enrayer
quelque peu le courant. Nous n’avons; pas
à nous prononcer là-dessus : nous nous
bornons à constater des faits ; cependant,
s’il nous était permis d’avoir une opinion,
nous dirions carrément à bon nombre de
jeunes filles qui ont quitté, ou s© préparent à quitter leur famille pour entrer au
service, qu’elles feraient beaucoup mieux
de rester à la maison pour aider la maman
aux soins du ménage et le père aux travaux de la campagne. Mais nous n’allons
pas nous arrêter à cette objection, susceptible de plus amples développements, et
nous voulons ajouter aussitôt qu’il est bon,
•somme toute, de voir un peu le monde
pour se dégourdir ; il est bon de faire des
expériences qui, maintes fois, vous feront
regretter votre foyer; il est bon d'être
mise en demeure d’appreridre la tenue d’un
ménage ainsi qu’une masse de choses... de
bonnes chx>ses qui vous seront utiles plus
tard. Mais à deux conditions, toutefois :
d’abord « d’être bien tombées. » à tous les
points de vue ; ensuite de vous souvenir,
plus tard, lorsque vous serez ménagères
pour votre compte, du milieu d’où vous
êtes sorties qui est aussi, généralement,
celui où vous serez appelées à vivre après
votre mariage.
Ouvrons une parenthèse, avant de passer outre. Il faut combattre le préjugé stupide des petits esprits qui jugent humiliante la qualité — ou le métier — de
domestique ! Pourquoi humiliante, alors
qu’elle fait exactement la besogne que
maintes femmes distinguées, instruites,
mais aux ressources modestes, font dans
leurs maisons respectives ? Il n’est pas
plus humiliant, à y regarder de près, de
vendre le travail de ses bras, que de vendre ses denrées au marché, de débiter du
sucre ou du café, de vendre des étoffes, de
la dentelle, des titres de rente... ou même
d^es participes.
' Il y aurait long à dire, maintenant sur
les, rapports réciproques de la maîtresse
et 4e sa domestique, mais le sujet est excessivement délicat. Essayons,' cependant;
et ,gardons-!nous de généraliser. Il paraît
qu’on trouve des « maîtresses » qui ne songent qu’à explmter la domestique, qu’à
exiger d’elle le maximum de rendement;
il semblerait, d’autre part, que maintes
domestiques ne voient, dans leur service,
que leur intérêt et rarement celui de la
maîtresse. De là les rapports tendus, l’absence d’estime et d’affection réciproques ;
les paroles aigres et l’attitude hautaine
d’un côté, l’impertinence et la grossièreté
de l’autre... et le service qui va de mal
en pis.
Il y a naturellement des maîtresses de
toutes sortes : de bonnes et de mauvaises,
de celles qui s’efforcent de s’attacher la
personne qui les sert et de celles qui ai- ment à marquer, de façon humiliante, les
distances. On prétend qu’il en est qui
se plaisent à débaptiser la petite bonne :
elle ne doit plus s’appeler Louise ou Marguerite, mais Marie, comme celle qui l’a
précédée dans la maison ! Et il faut absolimient que « Marie » soit toujours bien :
Madame soignera sa migraine ou un petit
rhum© ; Marie n’en a pas le droit, et si
elle se plaint, même avec raison, c’est une
paresseuse;. Il n’est pas nécessaire que la
petite bonne soit convenablement, ni même
hygiéniquement logée : un trou quelconque, le fond d’un corridor, une soupente,
c’est tout ce qu’il faut pour y dresser un
lit de camp ; d’ailleurs la « bonne » ne doit
faire usage de « sa chambre » que pour y
coucher. Et en fait de nourriture, il n’est
pas non plus nécessaire d’être trop délicats : la bonne doit s’estimer contente de
ce qu’on lui donne, et tout est bon pour
la « cuisine ».
Voilà la mauvaise maîtresse, une rare
exception parmi nous. Voici maintenant
la domestique, jm certain type de domestique, peut-être tout aussi rare que la
mauvaise maîtresse, mais qu’on peut rencontrer. Lorsque certaines de nos jeunes
filles sont à la recherche d’une « place »,
elles se montrent d’abord préoccupées du
gain, auquel tout le reste est subordonné.
N’importe le milieu où eEes vont entrer,
pourvu qu’on gagne gros. Une fois en place,
il s’agit de ne pas être bêtes : à la maison, où les ressources n’abondent pas, il
fallait économiser sur toutes choses ; en
place on peut gaspiller, laisser brûler le
gaz à vide, jeter des restes qui pourraient
encore être utilisés. Qpe gagnerait-elle à
avoir soin des biens des maîtres ? Pour
la reconnaissance qu’ils en auraient !, se
dit-eUe.
Et la « mauvaise » bonne manque aussi
de complaisance; gare de lui demander,
en cas d’absolue nécessité et en voie exceptionnelle, un supplément de service ! Elle
est bougonne, impertinente, revêche, aussi
on ne la garde que par nécessité. Si vous
l’envoyez faire des emplettes en ville, elle
tâchera de faire durer le plaisir aussi longtemps que possible; elle s'appliquera à
rentrer toujours bien après l’heure fixée,
après ses sorties règlementaires du dimanche. Et, brochant sur le tout', vous en trouverez enfin quelques-unes, très peu, heureusement, dont la fidélité et l’honnêteté
ne sont pas. à toute épreuve.
Mais mon article s’allonge et je n’ai pas
dit ce que mes lectrices intelligentes voudraient me suggérer : à côté des exceptions
que vous venez de détailler, il y a la règle ; il y a les bonnes maîtresses et les
bonnes domestiques qui savent se supporter mutuellement: qui se disent que per■Sonne ici-bas n’est sans défaut et que pour
bien vivre ensemble il faudrait, il faut se
comprendre et s’aimer, malgré nos défauts
de part et d'autre. j: c.
Dd nouveau document
sur les massacres de Provence en 1545.
L’Institut Historique de Provence a publié, il y a quelques mois, un ouvrage in^
dit du Ifi.me siècle, intitulé Tragédie du
Sac de Gabrières. L’éditeur, M. Fernand
Benoit, archiviste de la ville d’Arles .et
ancien membre de l’Ecole française de
Rome, a bien voulu en destiner un exemplaire en « hommage aux Vaudois des Vallées ». Sa docte Introduction Historique
est, pour tout Vaudois, pleine d’intérêt. Si
l’auteur semble ignorer ce qui a paru aux
Vallées concernant les Vaudois de Provence, et même les beaux volumes du dauphinois Eugène Arnaud, par contre il a
tiré de l’obscurité maint document des archives de la famille Farnèse, à Parme, à
Rome et à Na,ples.
La versification de la tragédie imite celle
de Ronsard et n’est pas indigne du maître,
sauf quelques vers boiteux que l'auteur aurait sans doute corrigés pour l’impression.
Ce drame est dédié au duc Christophe, fils
de l’Electeur Palatin, auquel les Vaudois
doivent la libération du pasteur Cille des
Gilles, emprisonné par Castrocaro.
U a dû être composé aux environs de
l’année 1562, alors qu’un nouveau massacre déchaîné par haine de religion, dans la
même région, ramena sur les infortunés
réformés de Provence l’intérêt de leurs
frères en la foi des pays protestants. On
sait que, au commencement de la Guerre
de Trente Ans, lors de l’horrible pillage de
Heidelberg, la splendide bibliothèque des
Palatins, très riche en manuscrits, fut partagée entre le duc de Bavière et le Pape.
C’est au Vatican qu’a été retrouvé le document qui vient de paraître.
La tragédie ne ressemble guère à ce
que nous entendons aujourd’hui par ce
«
2
i'-m
nom ; elle ne fait penser ni à Voltaire,
ni à Alfieri, ni à Victor "Îlugo. Dès tragiques grecs, l’auteur a pris le choeür, formé
de prisonniers de Méirindol, qxii ont stirvécu à la désolation de leur village, mais
qui savent d’être destinés au martyre et
qui s’y préparent courageusement. Son
modèle a évidemment été Sénèque, le philosophe sentencieux, comme le fait remarquer, dans une étude littéraire, M. Vianey,
doyen de la Faculté des Lettres de Montpellier.
Les préoccupations religieuses et les discussions dogmatiques étaient tellement à
l’ordre du jour, au IG.me siècle, qu’elles
occupent des pages entières de la tragédie. Si elles nuisent â l’action, elles rentrent cependant dans le cadre d’un drame
qui a eu pour cause, ou pour prétexte,
une différence de croyances, qui n’intéresserait absolument pas des spectateurs de
nos jours.
Au reste, le tout ne fait que confirmer
ce que racontent nos historiens sur l’hécatombe, que résument les noms de Mérindol et Cabrières, et dont les données remontent à Sleidan, Lantolo, Crespin et
Aubery. Les caractères sont fortement
représentés : d’Oppède, fourbe, rapace,
cruel, en même temps que lâche en face
du danger, homme de rd)e et de chicane
plutôt que d’épée. Le ca.pitaine Poulin,
avide de butin, hypocrite et déloyal, mais
contraire à ce que le sang soit répandu
inutilement, est présenté d’une façon
moins dévantageuse que dans l’Israël des
Alpes, de Muston.
Mais, si la tragédie elle-même est d’une
lecture attachante parce qu’elle représente
au vif le profond sentiment religieux, qui
animait ces Vaudois et les faisait aller
sans hésiter au sacrifice de leur vie et de
leurs biens, l’introduction historique nous
fait pénétrer toujours mieaix dans les me^
nées secrètes, qui préparèrent l’affreuse
exécution, dont le souvenir troublait, sur
son lit de mort, FVançois I.er qui en avait
signé l’ordre.
Les principaux auteurs sont bien d’Oppède, sur les lieux, et le cardinal Tournon,
à la Cour. Mais les ordres partent de
Rome, passent par le cardinal Farnèse —
un des signataires du projet de réforme
des abus de l’Eglise ! — représenté à Avignon par son vice-légat, Alexandre Campeggi. Ce qu’il y a de plus nouveau pour
nous, c’est que la cheville ouvrière de tous
les pourparlers entre Rome, Avignon et
Paris, c’est le secrétaire du cardinal, qui
n’était autre qUe Pietro Gqlido, plus tard
pasteur vaudois !
Les lecteurs de la Rivista Cristiana se
souviennent peut-être d’une étude que
nous y avons publiée, en 1899, sur ce personnage, secrétaire de princes et de cardinaux à Parme, à Perrare, à Avignon, à
Paris, à Venise, converti à l’Evangile dans
cette dernière viUe, passé à Genève, d’où
il fut envoyé à Acceglio pour desservir les
églises de la haute vallée de la Maira.
Nous ignorions cependant que, durant son
séjour à Avignon, c’est lui qui fut chargé
d’aller à Paris obtenir la signature du roi,
lui qui veilla à la préparation de l’expédition, qui assista à l’exécution, insistant
pour qu’on n’épargnât ni les personnes
ni las biens.
A voir cet adversaire acharné, ce massacreur impitoyable, devenir plus tard le
pasteur et le consolateur des enfants de
ses victimes, on ne peut que .penser à un
rapprochement avec St-Paul, ou du moins
avec Varaglia, Ochino, Vergerio, Vermigli,
et tant d’autres Italiens qui, à cette époque, ont figuré successivement dans les
deux camips religieux opposés, d’abord dans
celui des persécuteurs, puis dans celui des
victimes.
Pietro Gelido ou ÎL Pero, comme il est
généralement appelé, a désormais sa page
dans l’histoire vaudoise, pj^e sanglante,
mais qui montre en même temps la puissance de la Parole de Dieu et de sa grâce,
qui a pu changer ce cœur de tigre en un
cœur d’agneau, et lui faire préférer un
modeste presbytère alpestre aux splendeurs des cours, quil avait succwsivement
fréquentées.
L’ouvrage de M. Benoit, ‘intitulé La Tragédie du Sac de Gbbrières, formant un volume d’une centaine de pages gr.-8®, a été
tiré à 400 exemplaires numérotés. Il est
en vente, au prix de 14 francs, auprès de
1’« Institut Historique de Provence » Rue Sjdvabeïïe, 2 - Marseille. J. Jalla.
CHRONIQUE VAUDOISE
(Httiaa le OIsMit 1« Vîmes laodoises
MM. les Présidents des Consistoires,
MM. et chers Collègues,
Nous avons le plaisir de vous convoquer
à la XXIII.me Conférence de notre District
qui se réunira, D. V., dans le temple de
Saint-Germain, les 14 et 15 juin prochain.
Le progranme de la Conférence est le
suivant :
1° Culte, d’ouverture, jeudi 14 juin, à
9 heures (M. Henri Pascal, pasteur).
2“ Election du Bureau.
3° Rapports des Consistoires (J. Tron).
4“*Rapport de la Commission de District
(L. Marauda).
5° Discussions et conclusions.
6“ Rapport de la Commission du Chant
Sacré.
7“ Communications de ,1a Commission
laïque des finances.
8° Divers - Propositions éventuelles.
9° Nominations - Clôiture.
Nous profitons de cette occasion pour
vous prier :
1“ de faire parvenir, aussitôt que possible — et en tous cas pas après le 5 juin
— vos rapports au Président de la Commission et vos résumés au Secrétaire : rédigés, comme de coutume, en langue
française ;
2“ d’envoyer au Pasteur de Saint-Germain — pour la même date — la liste
exacte de vos membres de la Conférence
qm désirent jouir de l’hospitalité qui leur
sera offerte la nuit du 14 au 15 juin.
Veuillez agréer, MM. et chers frères,
pour vous et vos églises, nos salutations
fraternelles.
Turin, te 15 mai 1927.
Vos bien dévoués :
David Bosœo, président
Théophile Pons, vice-président
Jules Tron, secrétaire.
« Ht Ht
FSte iî {iiait du diolu da dUnantbe da Val laislili.
Le dimanche 13 mai, dans i’après-midi,
a eu lieu, dans te temple du Perrier, la
Fête de Chant des écoles du dimanche de
toute la Vallée.
Elle a été favorisée par un temps très
beau auquel nous n’étions plus habitués et
dont nous avons particulièrement joui. Les
école® de la haute montagne n’étaient pas
représentées.
Il est environ 3 h. lorsque le Pasteur
de la paroisse ouvre la fête par l’invocation, lit quelques versets de la Parole de
Dieu, donne la bienvenue aux petits chanteurs leur adressant un discours très bref
et demande à Dieu, par la prière, de bénir
les efforts qui sont faits en vue du chant
religieux.
M. Guido Comba, pasteur du Pomaret,
prend ensuite la prfeidence et excuse
M. Guido Miegge, absent.
L’école de Perrier-ManeiUe chante seule
le cantique 257 du Recueil Français.
Ensemble on chante les cantique® 182 et
280, après quoi, M. Comba adresse un discours de circonstance, discours inspiré par
le rossignol et à la portée^ de tous. Suit le
chant du cantique 303 de 1’« Innario Cristiano » de la part de l’école du Pomaret et
immédiatement après le 266 du Recueil
Français, ensemble.
L’école de Villesèche se produit avec 1e
N. 171 de r« Innario Cristiano » et celle du
Pomaret encore avec le N. 213 du Recuefl
Français,
Le N. 303 de i’«Innario Cristiano»,
chanté ensèaftble, forme le dernier numéro
du programme ; M, Comba termine par la
prière et la bénédiction et la partie officielle est finie.
Les enfants reçoivent ensuite du chocolat et de® galettes, tandis que lès directetirs et moniteurs et monitrice® prennent
le thé offert par la paroisse du Perrier.
C’est ime fête simple, sympathique, qui
laisse un bon souvenir, et qui certainement
produira des fruits en ispirant beaucoup
d’enfants à chanter toujours mieux à la
gloire de Dieu.
Merci à tous et surtout aux directeurs
qui, avec une grande patience, préparent
l’enfance pour l’église de l’avenir. m.
* * *
LA TOUR. Nous ne voulons pas omettre
de mentionner notre beau cuite du « dimanche des Mères », qui a réuni au temple
neuf un très nombreux public, dont des
centaines de mères et beaucoup d’enfants.
Un culte spécial, émouvant, tout inspiré au
respect, à l’affection, à la considération pour
« l’ange du foyer », pétri d’exhortations
affectueuses et de conseils adressés, tour
à tour, aux enfants, aux mères et aux autres membres de la famille. La cérémonie
est rehaussée par un beau, un doux cantique de circonstance fort bien exécuté par
nos orphelines, dirigées par M.me Balma.
TRIESTE. A notre vif regret, la tyrannie
de l’espace nous a obligés d’écourter sensiblement la chronique ci-dessous. Réd.
La consécration de la basilique de
Saint-Sylvestre - L’installation du pasteur Del Pesco. Les journaux quotidiens
de la ville ont donné un large compte-rendu
des cérémonies du dimanche 6 courant
pour la consécration de la basilique et
l’installation du pasteur Del Pesco. En
voici un résumé.
A la cérémonie du matin les autorités
de la ville étaient au complet : le Prefet,
le Vice-Podestat, le Général de Brigade, le
Président de la Cour d’Appel, le « curateur de la communauté helvétique,
M. Lichtensteiger, le secrétaire de la communauté vaudoise, M. Hermann, etc. La
cérémonie a été célébrée, devant une véritable foule, par notre vice-modérateur,
M. Costabel — assisté des pasteurs G. Del
Pesco et J. H. Maille — qui adresse à l’assemblée un excellent discours de circonstance et procède ensuite à l’installation de
M. Del Pesco comme pasteur des deux
communautés réunies : la communauté
helvétique et la communauté vaudoise. Celui-ci remercie chaleureusement toutes tes
personnes qui se sont intéressées, de différentes manières, à la restauration de la
basilique millénaire et trace 1e programme
de son activité future.
A midi, tous les -amis se réunissent pour
un banquet fraternel. On y entend de très
nombreux, mais très brefs discours : des
souhaits, des vœux, des promesses d’aller
de l’avant. On y lit tes lettres reçues de
plusieurs collègues (de Venise, Fiume, San
Remo, Vallecrosia, etc.).
La cérémonie du soir revêtit un cachet
d’une réelle importance et d’un intérêt
tout particulier. Il s’agissait de faire une
affirmation inter-ecclésiastique dans l’esprit des Congrès de Stokholm et de Lausanne. Cette affirmation a parfaitement
réussi. Chacun des orateurs (anglican, luthérien, méthodiste, orthodoxe), ainsi que
les trois pasteurs vaudois (Costabel, Meille
et Del Pesco) — tous en robe — surent
trouver les paroles qu’il fallait dire. On
lut aussi un très aimable hület par lequel
l'évêque catholique de Trieste remerciait
pour l’invitation et nous assurait de ses
prière®. L’aæemblée, dont la basilique était
bondée, vibra toute d’une émotion intense
lorsque — pour la première fois, croyonsnous, en Italie — sept pasteurs, représentant toute la chrétienté non romaine, après
avoir dit le « Notre Père », levèrent tous
ensemble leurs mains dans le geste sublime
de la bénédiction,,.
Quelques commentaires, quelques impressions personnelles, maintenant, à propos
de la cérémonie du matin. Notre travail â
Trieste est connu et apprécié par toutes
les classes de la population. Ce travail n’est
pas caché, ignoré. C'est une institution de
la cité. Le temple de SbSylvestre est un
monument « triestin » et national. Je l’évoque en cet instant : basilique-bijou, enchâssé dans le cid d'Italie ; la plus an
cienne église chrétienne de Trieste et lai
plus « suggestive ».
La plus vieille et aussi, pour mes goûi»i
esthétiques, la plus beffle église protestant«
d’Italie. Nous, Vaudois, pouvons en disp(F,l
ser librement, grâce là l’accord conclu eœi|
tre la Table et la Commission presbytéra
(Consistoire) helvétique, par l’interraS.J
diaire de M. Del Pesco. Cet accord a énor-j
mément contribué au progrès de notre oeu-l
vre vaudoise à Trieste.
Il faudrait encore parler de l’importance j
donnée à la musique dans la célébration dtt 1
culte ; de la synthèse limpide obtenue en ]
fondant tes lignes de l’architecture avec!
celtes de la liturgie ; de® solos de cliantij
authentiquement religieux (M.lle LetiziarJ
Lutta) ; de l’orgue dont le jeu élève vraiment l’esprit très très haut (M.lle Lydie:^'
Hermann). JHvn H. Meiluî.
Il vient de paraître, en Suède, un livi
sur l’Histoire Vaudoise deqnds son origb
jusqu’à nos jours, écrit par un grand
de notre lEglise, le pasteur Johansson, prO-]
fesseur de Théologie à Göteborg, qui, l’été
dernier, vint aux Vallées dans le but d'y;
visiter le® lieux historiques et étudier de
près la vie de notre peuple.
Cet ouvrage, très bien relié, est enrichi
de cartes géographiques et de nombreuses
illustrations, avec, en tête du volume, un
portrait dq notre Modérateur.
L’auteur y exprime son grand amour et^
sa vénération pour ses frères en la foi et
mentionne un incident qui a éveillé dan®
son cœur un grand intérêt pour leur
Eglise. Tout jeunei homme encore, il eut
l’occasion d’entendre, en Suède, le docteur
Matteo Prochet, qui, après avoir plaidé la
cause de l’Eglise Vaudoise, termina son allocution par ces mots, qu’il n’oublia jamais : « De av Italien hâlsa Eder » (Ceux
d’Italie vous saluent).
Cet ami des Vaudois qui a donné, après
sa visite aux Vallées, de® preuves tangibles de son intérêt pour quelques-unes de
nos œuvres, désire que le produit de venté
de son livre soit partagé entre l’Eglise
Vaudoise et l’Ecole préparatoire de Théologie de Göteborg. Bl. G.
Nouvelles de la Semaine.
Dans la dernière huitaine, te Sénat discute et approuve, à côté de quelque® projets de lois déjà votés par la Chambre, les
budgets de la Justice et des Travaux Publics, ainsi que la « Réforme de la Représentation Politique ». Ce. dernier projet
n’est cependant pas voté tambour battant
comme il le fut à la Chambre, mais donne
lieu à une discussion loyale et sereine, où
les opposants, quelques opposants, ayant le
courage de leurs opinions qui ne cadrent
pas avec celles de la majorité, disent ouvertement tes raisons pour lesquelles fia
ne peuvent absolument pas approuver la
loi en question, qu’ils jugent contraire à
l’esprit et à la lettre du Statut. M. Ruffirà
affirme que te « Statut devait marquer
une limite qu’on aurait pu franchir en progressant, mais jamais en retournant en arrière, Et l’on retourne en arrière en enlevant au peuple italien te droit de chosir librement et directement ses représentants »,
droit qui lui est conféré par l’article 39
du Statut même. Le sénateur Albertini est
plus tranchant, partant peut-être moins
efficace, « ...Le pouvoir exécutif paralyse te
pouvoir législatif et ne tolère qu’une opinion, celle du fascisme : l’eKigeance de
runanimité parlementaire porte nécessairement au bouleversement du régime star
tutaire... » ; «pourquoi, alors, ne pas aller,
jusqu’au fond et abolir la Chambre ? ».^
Bon nombre d’orateurs, par contre, défendent le projet qui, à la suite du discours de ■
M. Mussolini, est voté par 161 voix coutre46, à l'appel nominal sur l’ordre du jour
Garofalo, et par 138 contre 49 au scrutin
secret.
Le budget préventif pour l’exercice 192829 prévoit L. 18 milliards 190 millioins i
aux Entrées et 18 milliards 178 miUionô^L
aux Sorties, soit une économie d’enviroù|
12 millions. Avec la stabilisation de la
il y a nécessairement une diminution s«
sible, tant aux Entrées qu’aux Sorties. %
Comme il résulte que maints boutiquier
et marchands se sont jusqu'ici refus^';
d’appliquer à leurs marchandises le pfrif’t
3
\
fixe voulu par le Gouvernement, le Comité
intersyndiceil central décide d’appliquer aux
récalcitrants des amendes allant de 500 à
2.000 lires pour les détaillants, et des peines plus graves pour les récidivistes.
11 est bon d’informer nos amis... et nos
adversaires de l'étranger du résultat de
l’enquête que poursuit le grand journal
anglais la « Moming-Post » dans le HautAdige. Que n’a-tron pas dit et écrit touchant les rapports de l’Italie et de son
Gouvernement avec ces populations de nationalité allemande, récemment annexées !
Violation de libertés, persécutions ouvertes ou déguisées, guerre sans quartier à
la langue allemande, etc. Et le monde entier ou peu s’en faut, sympathisait avec
les victimes de la tyrannie italienne! Or
l’enquête impartiale du grand journal
d’outre-Manche démontre clairement que
le Haut-Adige est gouverné exactement
comme toutes les autres provinces du
royaume, qu’on y travaiüe, que le pays est
toujours en pleine prospérité, grâce aussi
aux heureuses initiatives du Gouvernement
central, qu’il n’ast nullement défendu aux
'Allemands de parler leur langue, et qu’on
est aussi libre dans le Haut-Adige que. dans
tout^Ie reste de l’Italie. Il faut donc que
cette fausse légende, destinée à nous discréditer à l’étranger, prenne fin une bonne
fois.
_ Un traité de « sûreté et de non-agression y> vient d’être conclu entre l’Italie et
la Turquie ; et l’on annonce d’Angora qu’un
traité de commerce va être stipulé prochainement entre les deux nations.
— Le fameux prince Carol de Roumanie,
qui a déjà beaucoup fait parler de lui et
si peu favorablement, vient d’être expulsé
de l’Angleterre, où il se trouvait avec son
amante, et d’où il se préparait, diUon, à
partir en aéroplane pour Bukarest, avec
des fins politiques. L’expulsion est motivée
par le fait que le prince datait de Londres
des proclamations enflammées au «parti
des paysans >> roumains, et par toute son attitude impolitique qui aurait pu compromettre le Gouvernement anglais.
— CHINE. Pendant que la guerre civile
bat son plein, voici la pauvre Chine en
proie à d’autreisi difficultés, à d’autres dangers. Le Japon, qui avait débarqué des
troupes dans le Chang-Toung, soi disant
pour protéger ses ressortissants, dont 300
avaient été massacrés par les troupes cantonoises, demande maintenant, par un ultimatum, l’évacuation d’une zone- de 10 kilomètres autour de Tientsin et la cessation
imn-iédiate des préparatifs de guerre contre les Japonais. On prétend qu’il irait
même plus loin : qu’il est en train de mobiliser de forts contingents et aurait décidé l’occupation total© du Chang-Toung.
En présence du danger, le Gouvernement
de Nanking aurait, dit-on, recouru à la
Société des Nations pour qu’elle intervienne
en faveur de l’indépendance politique de
la Chine. Les nouvelles ultérieures ayant
trait aux combats entre nordistes et sudistes sont, comme toujours, contradictoires
et nous ne les mentionnons même pas.
—■ ALLEMAGNE. A la veille des élections — qui auront lieu dimanche; 20 cour.
— la propagande des partis tend à devenir
de plus en plus agressive et violente. Des
conflits, des désordres, des échauffourées
avec la police, des corps à corps sont signalés de maints côtés. — Le bruit court que. le
ministre Stresemann serait assez dangereusement atteint de gastrite intestinale
compliquée d’une affection rénale. Jon.
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nombre auxquels sont epcposés les chasseurs de fauves sont singulièrement émotionnants ; et les chapitres qui traitant de
la vie aux Indes, des mœurs des indigènes,
de l’organisation politique et administra^
tive du pays, des méthodes de gouvernement des Anglais et des Hollandais ne sont
certes pas parmi les moins instructifs ni
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Id. (1) - Joséphine Persico, Id. (1).
(A suivre).
Jfifiii Cfiìsfifiiiv directeur-refponsabl«
Tttrr« Pfillie* * Imprimfiri« Alpipfi*
La famille CLARKE de Gênes, et les
autres parents remercient, émus, tous les
amis et connaissances gui ont voulu rendre le dernier tribut d’hommages et d’affection chrétienne à leur mère, grand’mère
et belle-mère respective, en accompagnant
au champ du repos
décédée à Torre. Pellice, le 5 courant, à
l’âge de 87 ans.
Elle exprime, de façon spéciale, sa reconnaissance à la brave sœur en J.-C.,
Mlle Joséphine Bradley, pour son as0tance assidue et patiente, pour les soins
affectueux, moraux et matériels dont elle
entoura toujours la Défunte.
EUe remercie en outre le pasteur Jules
Tron, l’ancien Pado Margiunti, pour l’assistance spirituelle qu’ils ont constamment
prodiguée à leur bien-aimée et qui lui fut
d’un si prédeux soutien.
Torre Pellice, le 8 Mai 1928.
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