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Soixante-cinquième année - Anno Vni".
29 Novembre 1929
N» 47
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQfE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par eii
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Poor 6 moil
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de i’Echo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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— pour l'Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 31
- Torre Pellice.
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de l’année.
^ Le Nnméro: 95 centimes <wv
Quo toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
PODR LA VIE INTÉRIEURE
SANS automne: I
« ...mais la Parole de notre Dieu
demeure éternellement ».
EscCie XL, 8.
L’hiver approche ; le soleil a perdu son
éclat ; un voile de tristesse semble s’étem
dre sur la nature silenciet^e ; dans mes
courses pastorales je traverse des campagnes solitaires...
« ces bois desséchés, de ces rameaux flétris,
« Sevf errant je me plais à fouler les débris ».
Hæs feuilles tombent ; je les observe
dans le tourbilon fantastique qui les emporte, et, dans mon esprit, se suecêdent
des images qui parlent de caducité, de
fragilité, de vieillesse, d’automne, de l’au-.
tomne de toutes les choses et de toutes
les créatur^. Et je pense aux hommes
qui, dans leur orgueil, ont érigé règnes et des empires et dont la glaire a
passé pour tou,jours. Ils ont fondé des dynasties, élevé des forteresses, édifié des
villes, recruté des armées, conquis des
peuples : et maintenant leur puissance a
passé et le sable du désert recouvre les
cités les plus fameuses des plus grands
de 'ces monarques et les lieux qui résonnèrent -jadis de chants joyeux au son die
la harpe et du luth, sont plongés dans un
silence impressionnant, interrompu seulement par le cri lugubre de la chouette et
le sifflement du serpent.
Oui, tout passe ici-bas, tout vieillit, tout
arrive à la saison du dépouillement et de
la mort, la saison de l’automne. Le pro^
phète avait reconnu depuis longtemps ces
choses et il avait cependant ajouté dans
sa sagesse : « ...mais la Parole de notre
Dieu demeure éternellemei:t ».
Certes, la Parole de Dieu ne sort pas
seulement victorieuse de toutes les épreuves par lesquelles elle doit passer, mais,
comme le bui^on ardent de Moïse, qui
conserve sa fraîcheur au milieu de la
flamme, e®e conserve à travers les âges
sa beauté inaltérable, aqn éternelle jeunesse. Cette Parole est toujours actuéHe,
elle répond aux besoins de toutes les générations ; elfe renouvelle sa jeunesse à travers les époques diverses de rhistoire de
l’humanité et son importance et son intérêt
croissent à mesure que les siècles s’écoulent. L'époque dans laquelle nous vivons
en est, en particulier, une preuve. Plus
que jamais aujourd’hui, au sein d'un
monde miné par l’esprit du siècle, me>nacé par toute sorte de démons, allant
souvent à la dérive moralement et religieusement parce que le sens du devoir
et de la dignité font défaut, aujourd’hui
plus que jamais la Parole de Dieu 'a quelque chose à dire à l’humanité. La Bible
a son mot à dire en pr&ence des problèmes les plus actuels ; elle a des paroles de
vérité, de lumière, d’espérance, qui doivent resplendir au sein de la brume
épaisse que soulèvent dœ problèmes tels
que celui de la vie moderne, de l’industrialisme, des nationalismes, de l’exploitation des faibles, de l’athéiisme, tel qu’il
s’affiche dans certains pays où, par exemple, chez les descendants de Mahomet, et
non seulement chez eux, la profession de
foi monothéiste, bien connue, a été substituée par la formule impie : « Il n’y a
de Dieu que le coton et la livre sterling
est son prophète». Oui, la Bible a son
mot à dire aux hommes de notre temps,
quelle que soit leur race, leur nationalité, leur histoire.
Et la Bible a dit, aujourd’hui comme
toujours, ce mot aux hommes ; eUe le dit
hardiment en 886 langues au moins ; elfe
le dit à des milliers et ,à des millions
d’âmes qui ne la connaissent pas encore,
puisque c’est par miflidns et milions que
se chiffre le nombre des exemplaires du
Livre sacré q[ui se répandent dains fe
monde. Ce mot courageux elle le dit, la
Bible, dans les milieux les plus divers, à
toutes fes classes sociales, sous les tropiques compie au milieu des glaces du pôle,
dans les palais royaux comme dans les plus
humbles chaumières, au riche comme au
pauvre, au grand comme au petit, à celui qui jouit de Sa liberté comme au malheureux enfermé dans, le bagne. Jamais,
comme à notre époque, la Bible a été si
répandue ; plus qxie jamais elle devient le
Livre des livres, le Livre d’actu'alitê par
excellence. Dans une époque d’agitation
fiévreuse et de changements comme la nôtre, il est*, incontestable qu’une telle diffusion du message chrétien dans le monde
ne peut que représenter un élément de
premier ordre, un levain bienfaisant dans
la formation de la civilisation future de
ll’humanité. La Parole de Dieu est la boussole infaillible qui, seule, peut conduire à
bon port tant de nochers éperdus, menar
cés par les vagues agitées de cette mer
en tempête qu’est le monde actuel avec
toutes ses convoitises et ses folies, avec
son orgueil, ses ambitions, sa culture
païenne, Son égoïsme et ses richesses.
Nous emprunterons, avant de terminer,
quelques nouvelles au livre dont a déjà
parlé l’Echo des Vallées (Voir N. 44), le
livre portant le titre de « Another Milestone », pour montrer au lecteur ce que
peut, même en un temps comme le nôtre,
la Parole de Dieu qui ne vieillit jamais.
ün coli*)rteur de la Société Biblique
Britannique et Etrangère écrit que cette
Société a été le moyen par lequel Dieu
a accompli, ces dernières années, une
grande oeuvre spirituelle en Eoumanie.
Une demoiselle qui a beaucoup voyagé,
raconte qu’une large portion de la Moldavie, qui comprend plus de 25 vilîages,
a été complètement changée quant à sa
mentalité et à Son caractère, grâce à l’introduction de la Bible dans les maisons
des paysans et à 1’appUcation de son
message au cœur de la jeunesse.
En Chine, malgré des dfflîlcultés énormes, une œuvre importante a été 'accomplie, l’an dernier, par la distribution de cinq
millions de copies des Saintes Ecritures.
Au Japon, plusieurs des hommes les plus
en vue, parmi lesquels des membres du
Parlement, doivent leur conversion à la
lecture de la Bible.
En Corée, un groupe d’hommes appartenant à des classes élevées, emprisonnés
sous l’ancien régime, étudièrent, en prison, la Parole de Dieu, et deAdnrent chrétiens. Depuis qu’ils ont été libérés, en
1904, ils ont exercé une grande influence
dans la i)éninsute; l’un d’eux, qui est
maintenant gouverneur d’une province, a
fait une traduction du Nouveau Testament
en sa langue.
Dans l’Inde, un grand nombre d’âmes
s’orientent toujours davantage vers le
Christ ; le ci-devant directeur de l’instruction publique des provinces centrales parie
de «la connaissance croissante de la personnalité du Christ et du respect pour Ses
caractéristiques ».
rî En Amérique, le long de la côte du Pacifique, là où, il ,n’y a que 25 ans, de
res restrictions empêchaient à la Bide pénétrer, maintenant « les portes
©ató laigement ouvertes».
Dans le monde juif et aussi dans celui
musulman, un besoin de connaissance,
d’éducation, de lumière, de vie nouvele, se
fait sentir...
La Bihfe et la Bible seule peut réponére à tous ces besoins; la Bible qui est
«la Parole de notre Dieu qui demeure
éternellement » ; la Bible, ce Livre des livres qui est toujours actaiel, toujours
jeune, toujours vigoureux, toujours plein
de force et de vie, la Bible, dont le printemps est étemel et qui ne connaît point
d’automne! D. P.
0)
'de la FddHioo Protestante de France.
II.
Nous signalerons plutôt la journée spiHtuelle (24 octobre) qui, après un temps
inis à part pour le culte et le recuedleftient, a été consacrée à l’étude du sujet :
heutx devoirs essentiels du Protestantisme.
I Cîomme ¡le titre l’indique, ce sujet comprenait deux parties printípffléá’ : 1'’ he
devoir intéUectud ; 2° Le devoir spirituel,
dont chacune a été traitée dans ses différentes divisions par différents orateurs.
1“ Le devoir intellectuel ; a) Le devoir
du protestantisme de se penser lui-même
(M. P. Maury, pasteur à Ferney) ; b) L’éducation religieuse et la pensée (M. A.
Aeschimann, pasteur à Paris) ; c) Que demandent les jeunes? (M. H. Roux, pasteur à Crest) ; d) L© devoir pour nos Eglises de connaître leur histoire (M. Ch.
Bost, pasteur au Havre) ; e) Le devoir
d’assurer matériellement la diffusion de la
pensée protestante (M. J. Caudron, pasteur à Paris).
2° Le devoir spirituel: a) Quelques observations sur l'a piété protestante d’aujourd’hui (M. (?; Lauga, pasteur à Paris) ;
h) Le culte paroissial et son rôle éducateur (M. G. Bouttier, pasteur à Paris) ;
c) les conditiens essentielles du Réveil de
nos Eglises (M, J. Cadier, pasteur à
Valdrôme).
Nous avons pensé de rappeler ces titres,
car non seulement fis montrent ce qu’a été
cette « journée spirituelle », mais i>arce
que à eux seuls ils sont capablés de susciter un monde de penseés salutaires.
Le soir, un culte imposant, où la foule
s’écrasait littéralement dans le grand Temple réformé et où le pasteur Monod introduisit le sujet : « Les grandes Conférences intemationaieis », suivi du pasteur
Scheer sur « Stockholm », du pasteur Merle
d’Aubigné sur « Lausanne », du pasteur
D. Couve sur «Jérusalem», clôtura cette
mémorable et édifiante journée.
Nous aurions grand tort de passer sous
silence que Marseille a fait magnifiquement les choses, aussi 1e Midi peut-il être
fier. Dajîs un touchant élan d’imion et de
collaboration, toutes les Eglises de Marseille ont tenu fi concourir à l’organisation
et à la réception de l’Assemblée. Les Délégués ont été logés soit dans les hôtels,
soit chez des familles qui généreusement
leur assuraient les repas. Chaque jour, à
16 h., un thé substantiel interrompait la
(]) Voir numéro précédent.
séance offrant aux Délégués la confortar
ble occasion de reprendre des forces, de
reposer leur esprit et de s’entretenir en
d’amicales conversatioais. Une « Perman'ance» admirablement organisée a fonctionné tout ,le temps pour donner toutes
espèces de renseignements, assurer la distribution et le départ du courrier et rendre ces mfiile services si utiles aux étrangers au moyens d’Edaireurs de bonne
volonté.
Le mercredi soir, 23 octobre, à 21 h.,
les Eglises Protestante de Marseille offraient aux membre de l’Atssembliée une
somptueuse réception dans le salons de la
viU'a de M.me et M. Fernand Fraissinet.
Et enfin c’ét à la générosité de même
Eglise que nous devons le grand banquet
fraternel qui nous a tous réunis, avec plusieurs dame qui avaient bien voulu y participer, dans l’immense salle à manger de
l’Hôtel de la Plage, sur la Corniche, au
bord de la mer, en un site enchanteur.
Nous y arrivâme par de trams mis à notre dispœîtion (sans payer la course, oh !
joie), et qui se suivaient bondés de passagers, ce qui fit dire au Délégué de
l’Eglise Vaudoise que «le protetantiSme
est en marche et que rien ne pourra l’arrêter... sauf une panne ! ».
Le temps, qui avant et après a été
maussade et pluvieux, ce jour-là a voulu
être de la partie, et Marseille s’est présentée à ses visiteurs sous ses plus beaux
et riants atours. C’est à ce banquet où
tous s’étaient fait un devoir d’être présents que la pardle fut donnée aux Délégués des Eglises Etrangères. Dans son
allocution, le Délégué de l’Eglise Vaudoise
s’est souvenu que si dès le début de l'Assemblée il s’était vu l’objet indigne de l’intérêt dont tes Eglises sœurs entourent notre Eglise, son devoir était de lui conserver ces privilèges et, si possible, dans la
mesure de ses capacités, de les accroître.
C’est à quoi il s’est efforcé.
L’Assemblée termina ses travaux le vendredi 25 octobre, à 17 h. 30, après avoir
fixé ses nouvelles assises à Bordeaux, D. V.,
en 1934, après que tous tes présents eurent répété ensemble, à haute voix, te
« Notre Père ». Dans la soirée, un culte
de Sainte-Cène, présidé par te pasteur L.
Appia, réunit autour de la Table du Seigneur un public aussi nombreux que recueilli à ceux des D^égués que les devoirs
de leur ministère ne forçaient pas à partir. Cette « Communion » est restée dans
te cœur de ceux qui ont eu te prîvi|ège
d’y assister comme un fait, une espérance
et un devoir. Jamais, en effet, les âmes
se «>nt senties aussi unies en Christ qu'en
ce moment. Mais il faut aHer de l’avant,
regarder plus haut et plus loin. Cela ne
tient qu'à nous ; nous devons nous placer
uniquement sous l’action de l’Esprit du
Christ et la prière sera exaucée ; « Qu’ils
soient un comme nous sommes un ».
Albert Prochet.
PERSONALIA.
M. le prof. ArruMo Bruschettird vient
d’être élu recteur de l’Université de
Naples.
— Le sénateur docteur Davide Giordano a été nommé commissaire de l’Institut Supérieur de sciences économiques et
commerciales de Venise.
— L’ingénieur Louis Burgo a été proclamé, par acclamation, président de l’Institut « Benito Mussolini », qui vient d’être
inauguré à Rome.
Nos félicitations.
2
CEUX QUI P/IRTENT.
V.
CONCLUSION.
Le phénomène du dépeuplement de la
haute montagrne est sérieux et grave. C’est
avec la plus grande peine qpe nous voyons
des hameaux jadfe habités tomber en ruines et que des terrains, cultivés par le
passé, sont réduits' à de simples pâturagres.
Il est donc naturel que nous ne pouvons encourager l’émigration qui emporte
la population forte et laborieuse de nos
montagnes. D’autre part, faut-il la condamner sans tenir compte de maintes circonstances ? Ceux qui ne connaissent pas
nos difficultés et qui vivent tranquillement
à 1 ombre de leur vigne et de lerir figuier
peuvent le faire; mais quand on se rend
compte de ce qu’est ,1a vie dans les hameaux les plus élevés, on ne se sent plus
de condamner ceux qui partent. Le travail
y est très dur et les ressources dont 'on
peut disposer, par contre, sont très réduites ; et s’il est vrai qu’il y a du dépeuplement, il est vrai encore que les bornes
sont trop rapprochées. Observez le fractionnement de la terre et vous serez surpris. Or, dans une famille où il y a plusieurs frères et sœurs, faut-il s’étonner si
une partie s’en va pour ne pas diviser la
propriété à Ihnfini, pour ne pas planter
d autres bornes ? Il y a là de la sagesse
que nous ne pouvons qu’admirer et du courage qui formera dœ hommes et dœ femmes aptes à la lutte pour la vie. La poésie est très belle, mais malheureusement
on ne vit pas de poésie et l’on ne peut
élever des enfants par son moyen : il faut
donc trouver de nouveaux débouchés et
gagner son pain où ñ y a du travail, parfois bien loin de la maison.
Tant que les condition actuelles ne seront pas changées, il est naturel qu’une
partie de la population abanáosme la haute
montagne : l’émigration reste et notre problème ^t de la rendre moins dangereuse
et moins (nuisible.
Nous ne cesserons donc de répéter aux
parents qu’ils suivent leurs enfants et
qu’ils' s’assurent du milieu où ils travaillent. C’est nécessaire surtout i>our les jeunes filles qui, abaaïdonnées à elles-mêmes,
courent les plus grands dangers.
Il y a des parents Sages et avisés qui
veulent des garantie morales et ne se contentent pas de savoir que leurs enfan'ts
gagnent ; ü en est d’autres qm semblent
heureux de se débarasser de leur progéniture et pourvu qu’on gagne de l'argent,
'tout ^ bien. Faut-ü s’étonner si des enfants sortant de tête milieux tournent
mal ?
La famille doit former la jeunesse de
manière qu’elle puisse se diriger par ellemême, en lui donnant une.solide base religieuse et morale.
Et quànd on aura fait tout ce que l’on
a pu, qu’on n’oubKe pas de prier et de demander à Dieu de faire germer l'a bonne
semence.
Ne serait-il pas à recommander aussi
que les pasteurs consacrent un peu de
temps, pendant les cours de catéchisme et
d’instruction religieuse, aux responsabilités et aux devoirs de ceux qui laissent la
maison paternelle ? Il est 'vrai qu’on a peu
de temps à sa disposition et cpi’il faut instruire dans la doctrine chrétienne ; mais
ce ne serait pas mal de pouvoir étudier
ensemble les grands problèmes de la "vie
qui se planteront plus tard et qui, piar
leur nouveauté même, font nombre de
victimes.
Quelqu’un a dit que l’ignorance est la
idus grande ennemie de l’homme : or, pour
combattre 'victorieusement, il est ’oon de
connaître les ennemis qui nous sont en
face.
Parents, pasteurs, maîtres et mmtresses, les enfants que vous préparez à la
vie rencontreront des ennemis sur leur
chemin, surtout s’ils auront à gagner
leur pain dans les grandes villes ; ne
craignez pas de les leur signaler et s’ils
sont prévenus, tout en ayant de fortes tentations, ils remporteront de belles
et nobles victoires.
Faisons tout ce qui est possible pour
améliorer les conditions de la popidation
de la haute montagne dans le but de la
retenir, mais en attendant ne négligeons
pas de préparer ceux qui partent dains' le
but de les garder du mal. L. M.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
U
LàJ
Ulne série de idiscours (sermons ou homélies) ont été tenus ces' derniers temps
par le chanoine Emanuele Magri, dans la
vieille et artistique église de Ors'anmichele,
à Florence, sur I Bcdsami del Divino Samaritano per i vivi e per i morti.
Le chanoine Magri est très estimé à
Florence et considéré comme un des meilleurs orateurs de la chaire, même par
quelques évangéliques ; il parle, en effet,
avec une certaine compétence, avec sobriété et avec goût; il n’a pas la fougueuse éloquence qui remue et entraîne les
foules, mais un langage calme, clair et insinuant qui les attire. En effet, la vaste
église était presque bqndée d’auditeurs de
tous les âges et de toutes les. classes de
la société. Ce qui prouve qu’il y a des
besoins religieux 'auxquels il faut répondre. H ne fait pas' de polémique haineuse,
mais ne manque pas de lancer ses traits
contre les .protestants comme aussi contre les inicrédules. J’en donnerai plus bas
un exemple.
Le texte de cette série de discours était
la parabole du bon Samaritain, que l’orateur a racontée intégralement et avec
onction, comme aurait pu le faire un pas'teur. Et voici l’énoncé du sujet : Jésus
étant le Divin Bon Samaritain, ü est venu
pour porter le remède (ses baumes : huile
et vin) aux maux de l’humanité qui, dès la
chute de nos premiers parents, a dû faire
l’expérience qu’elle n’en trouve nulle part
ailleurs. Et, en quittant cette terre, Jésus a voulu établir des canaux qui puis-.
sent, en son nom, communiquer ces remèdes ; un de ces canaux c’est l’Eglise par
le moyen du sacerdoce, de la lecture de la.
Bible, de la prière et des sacrements, etc. :
Nous sommes loin d’accepter toutes lesi
idées du chanoine Magri, sa doctrine sur'
maints points heurte nos croyances, certains lieux de sa polémique auraient dû'
être plus précis, comme là où il parlait i
de l’Eglise, et condamnait ceux qui ne veu- \
lent pas admettre la nécessité d’une Eglise \
visible, il plaçait parmi ceux-là les « pro-1
testants extrêmes» comme il lœ désigne.t
voulant par là .les distinguer du gros bloc
du protestantisme quii ne partage pas de
telles vues. Mais combien de ses auditeurs
pouvaient saisir Ta distinction entre ,1’aite
extrême du protestantisme et le protestantisme tout simplement ?
Reste le fait que le recteur de Orsanmichele passe pour être un des orateurs
les plus évangéliques parmi les prédicateurs catholiques ; que, à cause de cela surtout, bien plus qu’à 'ses dons naturels qui
sont de précieux auxiliaires,, il exerce Une
influence spirituelle bénie sm son auditoire toujours nombreux à ses prêches.
phg
— On vient d’inaugurer, au centre de
Londres, la «Maison du Jour du Seigneur », qui prend sa place à côté de la
« Maison de la Bible » et de nombre d’autres bâtisses q[ui sont le siège d’œuvres
religieuses et philanthropiques'. L’inauguration du bel édifice, qui a coûté près
d’un million de lires, a été présidée par
l’ex-ministre de la Justice, sir Thomas H.
W. Inskip, qui est le président de la Société pour l’observance du jour du repœ.
Dans son discours ü a justement remarqué que si chacun apprécie le dimanche
pour soi-même, il n’en est plus ainsi lorsqu’il s’agit d’en assurer la jouissance à
d’autres. Le but que se propose la Société,
qui va travailler avec une ardeur renouvelée dans les' nouveaux locarix, est de
prouver le bienfait du repos dominical à
tous ceux qui, pour différentes raisons, en
sont encore privés.
— L’Eglise Presbytérienne des EtatsUnis (Nord) qui existe, comme telle, depuis plus de cent quarante ans, vient,
cette année, d’atteindre le chiffre de deux
millions de communiants.
Le doct. Lewis Seymon Madge, secrétaire du Synode général, nous fournit, à
cette occasion, des statistiques fort intéressantes. Dans te cours de .la dernière année, 113.995 nouveaux communiants ont
été admis ; 45.470 baptêmes ont été administrés. Les églises se chiffrent à 9.361
et 1e nombre des ministres pour tes desservir est de 9.966. On compte 49.651 anciens et 21.577 diacres ; les élèves de l’écote
du dimanche sont 1.595.313. Le total des
contributions, pour ce dernier exercice, a
dépassé le chiffre d’un milliard de lires.
Si, à ces statistiques, an ajoutait celles
de l’Eglise Presbsfférienne des Etats-Unis
(Sud), il faudrait augmenter ces totaux
d’un bon quart pour représenter les forces du presbytérianisme (Nord et Sud)
aux Etats-Unis,
— Le silence tragique de l’Eglise. Sous
ce titre, 1e soldat évangéliste écossais, J.
W. Moodie, déplore, dans un article paru
dernièrement, que la chaire chrétienne néglige trop tes vérités salutaires de l’Evangile touchant te salut par la foi au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ, pour s’occuper de philiosopbie, de critique historique, de littérature, de sociologie... Les doctrines fondamentale ne sont pas même
éffleurée, ainsi les brûlantes questions
touchant la vie à venir sont prudemment
mises de côté. Enfin et surtout, pas un
mot sur les' dangers du romanisme qui empiète davantage sur les anciennes redoutes du protestantisme britannique.
Nous ajouterons que l’éloquence de la
chaire, dont an fait tant de cas de nos
jours, ne saurait remplacer, pour l’Eglise,
l'a simple et fidèle proclamation de l’enseignement biblique, pas plus qu’un éclair
ne peut remplacer 1e sdeili pour illuminer sûrement la route du pèlerin.
UN NOBLE DESIR.
s. A. le piince Humbert a exprimé le
désir que son prochain mariage avec
S. A. la Princesse de Belgique ne donne
pas lieux à des cade'aux de noce, mais
plutôt à des offrandes en faveur des Institutions de Bienfaisance.
La Commission Hospitalière, tout en recevant avec reconnaissance les dons qui
lui parviendroint, à cette occasion, à destination de l’Orphelinat et du Refuge, propose au public vaudois, et à ceux qui s’intéressent à nos œuvres, de destiner leurs
offrandes plus spécialement au nouveau
pavill'on, devenu nécessaire à l’Hôpital de
La Tour, et dont ,1a construction va être
initiée.
Un premier donateur est venu spontanément 'au devant de nos désirs ; aussi,
déclarons-nous la souscription ouverte.
Giovanni et Edvige Griot, Milano, L. 100.
CHRONIQUE VAUDOISE.
Sœur MARIE MEILLE.
Dieu et de ses semblables. La Directioiii^
du Refuge gardera spécialement un souvenir ému et reconnaissant de cette âm©,
d'élite.
Une chère existence vient de s’éteindre,
après une courte maladie, à l’Hôpital Cantonal de Lausanne.
Marie Meille était née en 1884, à Nice,
où son père, M. 'William Meille, était p^
teur. Elle accompagna Ses parents dans
les autres presbytères qu’ils occupèrent, à
Turin et à Saint-Jean, d'où elle fréquenta
l’Ecole Supérieure de jeunes filles de
La Tour. Foncièrement dévouée aux siens,
elle prenait cependant un vif intérêt aux
œuvres' de bienfaisance ; elle appelait
« son paradis terrestre » les rares séjours
qu’èlje pouvait faire au Refuge de SaintJean. La vue des pauvres incurables qui
y achèvent teur carrière, qui retient
tant de pemonnes loin de ce lieu de souffrances, attirait au contraire cette âme,
qui avait hérité .les sentiments de charité
et de compassion chrétienne de ^ paren'te, les fondateurs de cet Etablissement,
Aussi longtemps qu’elle habita Turin, ele
y fut_la collectrice zélée et efficace en faveur de cette (Eu'vre.
Quand elle se sentit libre de -toutes obligations envers les membres de sa famille,
elle entra dans la carrière de dévouement
qu’efie rêvait depuis des années. Bien
qu’ele eût déjà dépassé la quarantaine,
elle s’enrôla comme diaconesse dans la
la Maison de Saint-Loup, acceptant joyeusement les tâches les plus fatigantes
comme les plus rebutantes. Son stage terminé, elle prêta ses services avec application, douceur et intelligence, partout où
ele fut envoyée, laissant une trace bénie
tant à Genève qu’à Lausanne.
EUe venait de rentrer d’Italie apr^
de joyeuses vacances partagées entre ses
nombreux parents, quand se déclara une
maladie d’estomac d'une extrême gravité,
qui l’enleva en peu de jours.
Dieu l’a rappelée à Lui, en pleine tâche de sœur de miséricorde, au grand Hôpital de Lausanne, dimanche, 24 c. Ses
restes mortels vont être transportés à
Saint-Jean pour être déposés dans te tombeau de famüla
EUe laisse après éUe 1e parfum d’une
■vie -toute entière consacrée au service de
Cav. Ing. ENRICO BIANCIARDI.-jj
Bien connu à Florence pour avoir été
le principal collaborateur du doct. Giu-r
seppe Comandi dans la direction de 1’« Asilo
Professionale Evangelico», M. Bianciardi
s’est endormi doucement dans les bras du
Sauveur, te matin du 20 novembre, à
l’âge de 84 ans.
Ses funéraillœ ont eu lieu le tendem'ain
dans la chapelle de Via della Vigna Vecchia, dont il était ancien, bondée de fidèles de toutes tes Eglises évangéliques et^
en présence de presque tous les .pasteurs
demeurant actuellement à Florence.
M. G. Pult, ancien et successeur de
M. Bianciardi, présidait la cérémonie et
parla de la fidélité, du zèle et de la cha
rité du défunt. M. Ignazio Rivera, prèsident du Conseil des Pasteurs, rappela la ""
foi, la largeur de vue ainsi que la fermeté de celui qui venait de nous quitter.
M. Sommani, en l’absence de M. Meynier,
représentait l’Eglise Vaudoise toute entière et, d’une manière particulière, nos
deux congrégations de Floreince où M. Bianciardi a, plus d’une fois, annoncé te message de la grâce, rappelant ensuite les
nombreuses épreuves par lesquelles il a
dû passer. Tout te monde sait que M. Sommani est un fruit de l’Asile Comandi, ju’il
a même dirigé penda.nt quélqueis années.
M. Gino Di Roberto parla au nom des
ex-élèves de ,l’Asile, de l’amour que te regretté M; Bianciardi leur avait toujours
témoigné et rappela les amis qui ont collaboré avec MM. Comandi et Bianciardi :
Luzzi, G. Longo, Rochat, etc.
Enfin M. Morazzi, un autre ex-élève de
l’Asile, rappela encore quelques épisodes
de la carrière si bien remplie de teur rei.: ! ctté éducateur.
Les jeunes filles de l’Asile Ferretti chantèrent un chœur de Rossini que M. Bianciardi aimait particulièrement. M. Spini
termina par la prière, après quoi la dépouille mortelle a été accompagnée’ à sa
dernière demeure terrestre, au cimetière
des « Allori », phg.
LA TOUR. M. Daniel Charbonnier feu
Jacquœ (Ramels), s’est uni en mariage
avec M.ïle Gregov Marie, de Cosman. Nous
demandons à Dieu de bénir te .nouveau
foyer qui -vient de se fonder.
PIGNEROL. La Colloque annuel des
Pasteurs du 1®^ District a eu lieu à Pignerol la semaine pa^ée. Tous les Pasteurs étaient présents, sauf deux, retenus,
l’un par un grave deuil de famfite, l’autre
pour cause de santé.
Quelques problèmes d’ordre spirituel et
religieUiX firent l’objet d’une amicale conversation, au cours de .laquelle chacun pu
prendre et donner tes idées dictées par
l’expérience. Le soir, les pasteurs que 1e
devoir ne rappelait pas à leurs paroisses
1e jour même, prœidèrent des réumons
dans les principaux « quartiers » des Eglises de Pignerol et de Prarustin. Nous ne
voulons pas passer sous silence l’accueil cordial et fraternel du chef fie District, M. Marauda. En somme, bonne journée, « reîidezvous » bienfaisant dont on garde un agréable souvenir.
PRAMOL. Nous' avons appris avec re- I
gret le grand deuil qui -vient de frapper ^
M. te pasteur et M.me Genre, auxquels
Dieu vient de redemander l’enfant ^’11
leur avait donné, il y a quelques semaines.
Nous demandons au Père céleste de consoler ses enfan'ts éprouvfe.
* ^ i
A NOS CORRESPONDANTS.
L. M., r. b. : reçu, merci.
A. R., G. F. : prochain numéro.
!»!!"*
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 17.643,06
Famille Lévy Qot, Riclaret » 20,—
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3
f
* La Semaine Politique,
ITALIE. Dans quelques jours seront
fixés les détails du cérémonial du mariage
du Prince héritier. La cérémonie sera
imposante ; outre les Souverains et les
Pritnces de la Maison de Savoie, on 'annonce que les Souverains de Belgique, les
Rois de Suède, d’Espagne et le Prince de
Galles assisteront au mariage, qui sera célébré, ainsi qu’on l’affirme, à la Chapelle
Paolina, au Quirinal. Les fêtes seront dignes de l’évènement, et auront heu du 5
au 10 janvier. On croit que les augustes
Epoux arriveront à Turin vers la mnjanvier. A ce qu’il parait, le Eoi- ferait cadeau au Prince, à l’occasion de son mariage, du château de Racconigi et des domaines royaux qui s’y rattachent. On
sait que c’est daiOs ce château qu’est né te
Prince.
— On lit dans La Stampa un intéressant
article à propos d’un livre qui va paraître
à la « Libreria del Littorio », dans lequel
l’auteur, Mario Missirolji, après de patientes recherches et avec une grande abondance de textes précis et rigoureusement
authentiques, fournit, sur la conciliation
entre l’Italie et le Vatican, un guide qui
« aidera tout citoyen, même bien informé,
à reconnaître encore mieux la sagesse et
la fermeté grâce auxquelles le Chef du
Gouvernement a su obtenir les plus heureux résultats, en sauvegardant par une
attention vigilante et clairvoyante les prérogatives de l’Etat».
— Après la réforme électorale et parletementaire, après l’incorporation du Grand
Gonseil dans la charte constitutionnelle de
î’Etat, voici un nouveau projet comportant une réforme complète du Conseil National des Corporations, qqi devient un des
organes fondamentaux de l’Etat. Présidé
par le Chef du Gouvernement, il comporte
des membres qui Seront répartis en sept
sections corrœpondant aux grandes branches d’activité productrice de la nation :
l’agriculture, l’industrie, te commerce et
les transports terreste et maritimes, les
banques, les profœsions libérales et les
arts. Quand l’objet de la délibération concernera l’ordre syndical et corporatif tout
entier, le Conseil se réunira en assemblé i
générale avec tes délégués des principaux
ministères et des hauts fonctionnaires compétents danls' les questions de caractère économique. Le Conseil corporatif sera appelé
à donner son avis sur toutes les questions
qui intéressent Ja production nationale.
Dans certains cas, il devra être consulté
d’une façon obligatoire.
— Raffaete Majetti, «il buon giudice»,
a dû, pour des raisons de santé, laisser la
direction de son «Rifugio», qu’il avait
fondé en 1910 et qui avait la généreuse
mission d’accueillir garçons et files qui
avaient mal tourné, et qu’il s’efforçait de
ramener au droit chemin par le travail.
_ ALLEMAGNE. Les résultats deÆ élections municipales ont marqué une victoire
pour les extrémist&s de droite et de gauche ; il y a donc un recul des socialistes au
profit des communistes et recul des nationalistes au profit des racistes, extrême
droite ultra-révolutionnaire, démagogique
et impérialiste. Quant aux partis moyens,
on constate un recul sensible des démocrates et une avance des popultetes, tandis
que le centre catholique maintient à peu
près ses positions.
— Iæ budget prussien pour 1930 s’élève
à 4 milliards 288 millions de maries, soit 87
miUions plus que celui de 1929. La politique économique et financière du Gouvernement œt attaquée par la presse qui critique l’inertie du ministre des finances. On
réclame une sérieuse économie, diminution
du nombre des fonctionnaires et l’augmentation des impôts sur le tabac et l’alcool.
— On annonce une prochaine probable
réorganisation du Reich, d’après laquelle le
nombre des « pays »; diminuerait sensiblement, grâce à la fusion de plusieurs.
— Le parti national-aJlemand tient un
congrfe à Cassel. On y étudie la question
du plébiscite contre le plan Young. Le marxisme, « ^i^ a conduit la nation bien a.u
bord de l’abîme», est vivement combattu.
A ce mouvement dissolvant on oppose le
mouvement social-chrétien : christianisme,
patrie, réformes sociales, ces trois grandes
bases du parti, doivent être étroitement
défendue^.
CHINE. Les troupes chinoises sont en
pleine déroute ; l’armée russe avance sans
plus rencontrer qu’une faible résistence.
Les Chinois auraient perdu déjà environ
12.000 hommes.
EGYPTE. Le Musée d’Art de New-York
annonce que sa mission en Egypte a découvert la tombe de la reine Meyet-Amoun,
épouse d’Aménotep II, dont l’existence
avait été tenue jusqu’ici pour mythique.
La chambre funéraire et te corps, bien que
pillés par tes voleurs ü y a trois mille ans,
ont été identifiés.
EMPIRE BRITANNIQUE. Les relations
entre Londres et Moscou sont toujours l’ol>
jet de vives discussions à la Chambre. L'opposition veut éviter de dangereuses surprises. En 1924 les Soviets s’étaient engagés à s’abstenir de toute propagande révolutionnaire contre l'a Grande-Bretagne ;
cet engagement fut constamment violé. La
grève générale des mineurs anglais en 1925
fut entretenue grâce à l’appui de l’argent
russe. Ce fut la IIP Internationale qui organisa la propagande communiste parmi
lès soldats et les marins anglais. Et on se
souvient de la «saisie» de YArcos et la
découverte des preuves de la propagande
bolchéviste non seulement en Angleterre,
mais partout où elle avait quelque chance
d’entamer la puissance britannique.
— Le Gouverneur de Malte a ouvert la
session parlementaire. Les membres d’opposition des deux Chambres étaient absents. Les sénateurs, en refusant de siéger, ont empêché d'atteindre le quorum.
— Le Ministre de la Justice à Prétoria
(Sud-Afrique), a pris des mesures sévères
contre tes memeurs bolchévistes. Il justifie
ces mesures en disant que « si l’on enraye
pas aujourd’hui la menace, on aura, d’ici à
une année, une révolution». On a intercepté des messages aériens de la IIP Internationale, incitant les ouvriers à cesser
tout travail, à refuser de payer les impôts
et à fêter par de grandes manifestations
1e jour du chef indigène Dingaar, qui, il
y a cent ans, a mené l’insurrection contre
les Anglais.
ETATS-UNIS. L’addition de 30 nouveaux navires à la marine marchande am.éricaine sera une des questions discutée
dans quèliquœ jours par lœ chefs de l’industrie réunis à Washington. Le coût de
ces navires serait d’environ 5 milliards de
francs.
— Les architectes' new-yorltais ont une
audace qui ne semble vouloir connaître aucune borne : ils ont réussi à battre le record de la hauteur détenu jusqu’ici par la
Tour Eiffel. Le gratte-ciel de là Société
Chrysler qui vient d’être achevé, à 312 mètres de haut. Et déjà une Compagnie d’assurances projette la construction d’un super-gratte-ciel de cent étages,, soit 32 mètres de plus que te Chrysler Buildings.
— Les expériences faites avec un modèle d’île flotttante ayant été concluantes,
une première île artificielle sera placée
dans quelques mois entre New-York et les
Bermudes. Une autre sera installée plus
tard sur la route d’Europe.
— De fortœ secousses de tremblement
de terre ont été ressenties aux Etats-Unis
et au Canada. Les dégâts matériels sont
assez considér'ables, mais heureusement les
victimes ne sont pas nombreuses.
ESPAGNE. Le général Primo de Rivera a fait cette déclaration : « Les nouvelles répandues à l’étranger, selon lesquelles le roi, au cours d’une conversation avec moi, aurait parlé d’un changement de gouvernement, manquent totatement de fondement».
— A l’occasion d’une enquête sur la
question monétaire espagnole, faite par le
journal El Liberal, et dont les résultats
étaient assez peæimistes, le Gouvernement a publié, pour raæurer le public, une
« note » où il affirme que le budget (3.6Ö0
millions de pesetas), tes dépenses et recettes sont en équilibre. La note ajoute
que, depuis l’avènement du régime actuel,
lœ ressources de l’Etat ont augmenté
d’environ 800 millions, tandis que l’augmen-.
tation des dépenses n’atteignent que 250
millions.
FRANCE. La nation française est en
deuü ^ cause de la mort de son grand chef
Georges Clémenceau. Né en 1841, il fut
reçu médecin en 1865, mais la politique
le prit. Député, sénateur, ministre, président du Conseil, c’est dans ce champ qu’il
se révéla. On sait son rôle durant la guerre
et comme négociateur de ,1a paix. Il voyagea
beaucoup, lut beaucoup,, sa culture était remarquable, ü fut aussi journaliste de renom. Ges dernières armées il vivait dans
la solitude. Mais la France reconnaissante
n’ouhliera jamais « le Père de la Victoire ».
MEXIQUE. Les élections ont porté âu
siège présidentiel M. Ortiz Rubio, d’origine
hispano-indienne. C’est un ingénieur distingué. Engagé depuis longtemps dans les
luttes politiques, il continuera l’œuvre de
M. Calles dans le domaine économique. Il
est partisant de la suprématie du pouvoir
civil, mais désire la paix religieuse.
RUSSIE. Le Gouvernement, aux priæs
avec de grandes difficultés financières, va
demander à la population de faire le sacrifice de tous les objets d’or et d’argent,
et ceux qui refuseront seront considéré
et traités comme les contre-révolutionnaires. Cette nouvelle mesure ^ spécialernent dirigée contre .l’Eglise qui va être
bientôt dépouillée de tous tes joyaux, croix
et icônes que les popes poæèdent encore.
— A Moscou ont eu lieu des manifes
tations ouvrières contre le régime. Des
orateurs ont vivement critiqué te Goiivernement. On signale un peu partout des
agitatiqns paysannes contre les autorités
de Moscou. Mais partout la répression se
produit violente, implacable. En Ucraine,
on a découvert une association ayant pour
but de renverser le régime soviétique et
de rétablir la propriété privée. Les chefs
ont été déférés à la justice.
TURQUIE. Le mouvement tendant à
remplacer te vendredi par le dimanche
comme jour de repos s’accentue dans les
milieux coihmerciaux ; aussi le Gouveme-ment soumettra au Parlement ujn projet
de loi réglant définitivement la question.
LES LIVRES.
Benjamin Couve : Courtes Méditations
- 162 pages, avec un portrait de l’auf'- teur. — Paris - Fischbacher - 33, Rue
de Seine (6) — Prix : 10 francs.
.j- M. Benjamin Couve fut, pendant soi^xante ans, un fidèle pasteur, donnant te
plus grand soin à ,1a cure d’âmes. Connaisseur de l’âme humaine, de ses besoins,
ses lacunes, ses misères, ses aspirations,
il l’aimait et son amour se manifestait vi■vant dalns son effort constant pour la sauver. Nous avons un écho tout vibrant de
, cette préoccupation de l’âme et de son
zèle pour venir à son secours dans ces méditations, très courtes, mais si douces de
.pensées. Animées d’une foi x)ositive et
forte, écrites dans un style simple et pur,
d’une saveur biblique profonde, ces brèves
études sur lés sujets qui sont toujours actuels apporteront chaleur, .lumière et vie
' à ceux qui sentent te besoin de fortifier
par de saines et sûbstan'bLelles lectures
leur vie intérieure.
Hî ^ *
Adolphe Monod : Les Adieux, à ses amis
et à l’Eglise. 255 pages. — Paris - Fischbacher. — Prix ; 10 francs.
M. A. Monod fut enlevé à l’Eglise te
6 avril 1856, après une maladie de deux
années. Les discours, receuillis dans ce volume, ont été prononcés depuis le temps
^;.où il apprit que son mal était sans re' mèdes, jusqu’au jour où Dieu mit un
terme à ses souffrances. Il avait résolu
d'avoir chaque dimanche un ser'vice de
Sainte-Cène auquel prenaient part la famüie et les amis. C’est à ces, réunions
qu’il pronoça les méditations qui furent
recueillies, dès l’origine, par tes enfante
de M. Monod, avec grande fidélité, et qui
parurent souS te titre ; Les Adieux. Ce
sont deux sériœ de discours : dans l’une.
Regrets dun mourant, nous trouvons des
conseils tirés de son expérience ; dans l’autre, nous lisons les Résultats où cette expérience avait conduit sa foi.
Par ses réunions, A. Monod continua
son ministère jusqu’à la fin. Dieu exauça
la prière de son témoin, tant de fois répétée : « Que ma vie ne s’éteigne qu’avec
mon ministère, et que mon ministère ne
s’éteigne qu’avec ma vie».
M. Wüfred Monod dit dans l’avaUt-propos : « Le petit Rvre des Adieux est l’un
des plus authentiques trésors de l’Eglise
chrétienne ; cœ brèvœ allocutionis, tes'tament spirituel d’un mourant, coupées de
gémissements, scellées par la Sainte-Cène,
continueront à nourrir .tes âmes d’âge en
âge ».
Ugo Janni : Un alto prohlema relîgioso e
civile. — Chez l’àuteur - San Remo.
Le sous-titre : Stato - Religione - Chîesa
donne l’idée du contenu de cette plaquette
dans laquelle Fauteur traite des rapports
entre ,l’Eglise et l’Etat. Impossible d’analyser les vues, du reste connues, de
M. Janni spr ce sujet, dans quelques lignes : il faut lire le, tout pour saisir sa
pensée. « J’ai beaucoup lu sur cette question, dit un critique, mais je ne crains
pas d'exagérer en disant que ce que vient
d’écrire M. Janni est bien supérieur, à
tous pointe de vue».
» ü: «
A. Malan : Poème de Noël. — Chez l’auteur - 8, Boulevard Auguste Raynaud Nice.
Abonnements payés et Dons.
(Le «don» est entre parenthèses).
1930 ; Odin Eugène, Luserna S. Giovanni (0,70) - Malan NoéMe, Torino (10)
- Vola CasÉde, Id. - Messemaecker ved.
Graaflf, Bussum, et 1929 - Denis Edelenglii Srabô, Budapest (6) - Peyronel César,
New-York (reçu L. 18,50, manque L. 5,50)
- Muston Franco, Pisa - Celli-Guigou, To
rino - Jahier Elî, Torre Pellice - Selli Adelina, Roma (10) - Messina Clementina,
Messina - Molnar-SeHi Anita, Praha
(Cecoslovacchia). {A suivre).
n 24 Novembre spirava in Losanna
MARIA MEILLE
Diaconessa dell’Istituto di Saint*Loup.
Ne darmo il doloroso annuncio : i fratèlli
dott. Luigi e consorte, cav. Aetuko e covr
sorte, gii zìi Peyeot, Decker, i cugini tutti
e l’amica intima signora Nina Grill.
U funerale avrà luogo in Lucerna San
Giovanni U 30 Novembre, alle ore 15.30,
partendo dal Tempio Valdese.
« Servite gli uni agli altri per
la carità ».. Cfalati V, 13.
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INDIRIZZI delle prÌBcipali Chiese ed Opere VaJ(3esi i» Italia.
VALLI VALOeSl.
ANGROGNA - Pastore: Davide Pone.
BOBBIO PKLLICK - Pastore : Eoiiiico TroB, S.
LDSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO '■ Pastore : Giovanni Miegge.
PB®RERO - Pastore : Luigi MLcol.
PÌNEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
■POMARETTO - Pastore: Guido Coniba.
FRALI - Pastore : Alberto Fubrnxann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTJNO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLTCE - Pastore : Giulio Tron.
PILLAR PELLTCE - Pastore : Bart. Soulier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Amoulet.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo ». Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Bue Croix de Ville - Cand.
teol. Enrico Geymet, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MìrabeQo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di VaUecrosla
- Pastone : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - PastOTe :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Cmigregazione, Casa
Zaccaro - Cand. teol. Alberto Ribetti.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
GASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENEBE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica,
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D., Revel, ivi
DORATO - Cliiesa Valdese : Via Garibaldi iCand. teol. Alionso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evaaigelica, Aosta.
CUNEO - Oliiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommand, ivi. — Chiesa di Vìa
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - CMesa : Via ,Sem BeneUi, 6. Culto
lalle ore 10 - Pastore: Corrado JaHa, Via
Sem BeneUi, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Cliiesa : Vìa Assarotti - Pastore :
Davide Bosio, Via Curtatone, 2.
iHiOITE - Chiesa Evangelica - Evangriista
___G. B. Azzarelll.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Bavero, Razza d’Armi.
LA! iMADDÀLENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore;
AttilÌD Arias, Ivi.
LUCCA - Cliiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriUi, Viale
Fi'anscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa:‘Via Maddalena, 112 - Pastore : .Seiffredo Colncci, Via Risorgimento,
ìsol. 122.
¡MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missorl, 3 - Pastore : Luigi Restar
gno. Via Stradivari, 1 — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa; Piazzetta Tagliavìa. 25 Pastore Giuseppe Fasulo, ivi - Coaxìiutore ;
Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioiiredo, SO - Pastoie ;
Alberto Prochet, ivi.
QRSARA DI PUGLIA - Pastore Gustavo
Berti n.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard,
PALERMO - Chie.sa ; Via Spezio. 41 - Pastore : EmUio ^Corsani, ivi - Coadiutore ;
Cand. teol. Mariano Moreschini.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evan^lica - Evangelista Amato BiUour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile ValdehC.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepì.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pa-siore : Artuiu
Mingardi.
RIO marina - Cliiesa Evangelica - Pastore ;
Roberto Jahier.
ROMA - Clilesa dì Via Quattro Novembre, 107
■ Pastore : Giovanni Bonnet, Ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto aUe ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIBRDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore: G. D. Maunn.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-evangelista Scannci
Gius^pe, ivL
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore ;
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Vìa Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore: Elio Eynard,
da Pachino. ^ ^^
SU3A - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Bert. ivi.
JAJKANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Cand.
teol. Alberto RibettL
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
teol. Alberto Ricca, ivi - Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vìnzaglio, 73.
'TRlEbiE - Oiiiesu ; Via &. w. Maggioie - l’astore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pa.store : Giov. Bertìnatti. ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pasto>re: B. CelU, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Cand, teol.
Roberto Nisbet.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRE.SIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretai’io-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
Pastore Lmigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente ; E. Meynier, Ernesto Comba, 'Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHIT.E - Torre Peliice - Direttore: Pastore Davide Porneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.na Sofia RosUm.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Arnaldo Coniba.
.ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Peliice, a Pomaretto. a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede; Poinaretto (Torino) - Direttore : Pastore Lu^g^
Marauda, Pìnerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Lusema San Giovanni.
ASILO PEI VE'OCHI - Luserna S. Giovanni.,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grette,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMEBICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Beili, par
store valdese - Pietro Bounous, pastore
emerito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beux, par
COLONIA TARÀRIRAS - Guido Rivoir, pa
COLONIE RIAOHUELO-^. PEDRO ; Guido Ri
vorr, pastore valdese.
COLONIA OMIBUES DE LAVALLE - Daniele
Breeze, pastone.
COLONIA MIGUBLETE - Daniele Brqeze,
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - G. E. Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Siìvip Long, pastore valdese.
Indirizzo ; Estacion Iacinto Aram, F. C. P.
(Rep. Argentina).
COLONIA BELGRANO - I/svy Tron, pastore
valdese. Indirizzo : Colonia Belgrano, Estàdon Wildermuth, P. C. C. A- (Prov. de
Santa Fé - Rep. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de Nin Y SEva,
Colonia Nuova V.aidense e altre Colonie,
non hanno un Pastore a posto fisso e sono
visitate periodicamente.
linea
per tre.
Avvisi Commerciali : L, la linea - Mortuari, (Gomunicati, Ringraziamenti, I la
Avvisi economki, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,9p» per due - 0,l.’ì
Minimo L. 9.
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Vero Sciroppo Pagliano
dell’inventore prof. GIROLAMO PAGLIANO
composto esclusivamente con sostanze vegetali, purga,
depura 1’ organismo, liberandolo, attraverso V intestino,
dalle sostanze tossiche che l’infettano e che inquinano
il sangue. - La più antica, mai superata, né eguagliata
delle cure naturali.
FIRENZE - Via PandoHlni 18 - Casa del Prol. Glrelaino Pagliano