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Soixante-quatorzième année
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13 Máí
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PABAISSAÑT CHAQUE VENDREDI
I
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Italie et Colonies italiennes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimable8..M, dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
Echo Biblique
« Tous racontent... comment
vous vous êtes convertis à Dieu,
abandonnant les idoies pour
servir le Dieu vivant et vrai
et pour attendre des deux son
Fiis ». 1 Thess. 1, 9.
Etant la plupart d’origine païemiei, les
';Thet>sa!oniciens avaiemt « remplacé îa
gloire du Dieu incorruptiW|ei par des imaJ^ges qui représentent ili’hommie voué à la
corruption ou encore dés oiseaux, des quadrupèdes, des reptjilës ». Mais^ te premier
résultat de léyur conversion avait été
|r' l^'iibandon des idoles,
j L’idoüe, .aujourd’hui, comme hier, comI me toujours, c’est tout ce qui prend la
I place du Dieu vivant dans la vie des homr mes, c’est « la convoit,iisiei de la chair, l'a
i convoitise des yeux et l'’orguei de la vie».
ji La convoitise de la chair. Vénus, M'api,,;..mon.
Vénus ; déesse de la vd'upté sexuelte.
J Elle a .scs temples, ne mentionnons que
* les salles de bal, ses prêtres qui exploitent
, à leur profit les funestes payions de la
‘ jeunesse, et une multitude di’adorateurs
fidèJies.
’L’idole distribue à pleines mains le plaiI sir tueur de joie ; mais, malgré les appa
rences, elte manque de générosité ; ellle ne
donne rien gratuitemieot • fortune, répufc tation,, santé, jeunesse, vie, voillà ce qu'elle
exige pour ses faveurs.
Mammón : idole de yargent. JMammon
asservit l’homme à lia roatièpe.. Eendu es\dlave, l’adorateur de Mammón mène une
_ vk* d’égoïsmie ; élan, générosité, enthou• siasme, tout disparaît petit à petit. Rien
„„ ne vaut qui ne se tràdujt en monnaie
0on.nante J mais ïa mon,naiie matérialise
: l’homme et Fanimalise. Fragment de maï:‘ tière, ei'le ne peut .donner la vie : aussi
„ le « mammoniste » estdl mort,
il A l’instar des Thessialomoiiieiré brisons
" les idolés. Néanmoins démolir est œuvre
I. négative et rien que cela ; nécessaire mais
V. insuffisante. Il faut remplacer l’ddote dé: ti'ónóe par te Dieu vivant et (le servir.
Le servir dans la foi' S’abandonner avec
. confiance à la tendre séîHcitude de notre
>. Père qui .est aux qfeux. S’attacher à Itui
let croire et lui offrir, non un culte formaliste, mais le service d’une foi vivante
' et agissante. ■
Le servir dans l’obéiasanoe. « L’obéis^ sanee vaut mieux que tes sacrifices ». Eie
s est l’aboutissement d’une lutte entre la
volbnté de Dieu et la nôtre. Au moment
où notre votonté fléchit devant la volbnté
^ de Dieu nous obéissons, nous faisons
; taire nos préférences et nos désirs deV vant les ordres de Dieu, nous disons, et
’ c’est la suprême victoire sur nous-mêmes,
I non pas ce que je veux ni comme ou
I quand je veux, mais ce que tu vieux.
Le servir dans l'amour. L’amour est te
; sommaire de la Loi ; iil' a pour objet Dieu
; et l'homme.
Certes,, l’homme n’est pas toujours tel
que je le souhaiterais, mais il' faut l’avertir, l’encourager, le protéger, en un mot
l’aimer. L’aimer pour ce qu’il est, pour
ce qu’il peut devenir.
La service de Dieu est notre devoir
dans te présent et ni les regrets du paseé
.ni tes rêves de l’avenir ne doivent nous
le faire négidger.
Mais l’âme n’est-eOJle pas tendue dans
fe,pérance du glorjieux retour du Sei^gmeur ? « Vcius vous êtes convertis à
Dieu,., pour attendre des cieux son Fiîs ».
A une époque de. sombre détresse où
l’impuissance humainie à tra,nsformer le
monde apparaît plus évidente que jamais,
flêspérancei de la. venue du Seigneur refleurit dans notre âme et nous redisons
la prière biblique : « Seignieur Jésus,
viens », et nous entendons la réponse du
Seignieur gtorifié ; « Ne crains point, je
viens bientôt ».
Dans l’attente, il faut tenir. Non réussir, non triompher, mais tenir et endurer.
Abandon des idojles, sèrvicie de Dieu, attente du Seigneur : teMle était la conversion pour tes chrétiens de Thessalonique.
Sommes-nous tous convertis ? R.
Settimana di Rinunzia.
(Sesta Usta).
Chiesa di Luserna S. Giov. L. 2.J02,20
■' •»"' » Coaizze » ioo,~
» Como, saldo » 435,—
» Venezia, saldo » 3Q,—
».^ » S. (fermano, saldo » 12Q,40
» - » Catania, saldo » Roma, Via Q. N., » 681,30
•V - sa,Mo » 9,
In memoria di A* Rostan :
Ugo e Anna Tilli, per Emeriti L. 300,V."éi A. Sommani, laer Emeriti »
S. Colucci, .pastore »
Cav. Albino Revel »
Gomm. M. Piacentini e famiglia »
Sehna Longo »
200,—
25,—
30,—
25,—
30,—
.. pf
Sou^^niM cl^^
Monsieur le Rédacteur,
Parmi les souvenirs que vous me demiandez ce sont les plus anciens qui me reviennent avec te plus de vivacité. J’essayerai
d’en rappeler, quelquès-una. •!
'C’est à Milan que je fis nues pnemi^
fes armes. J’y fus appelé en 1885, après
ma consécration et un professorat de deux
ans, dans notre Collège de La Tour, où
je remplaçais, pour quelques lieçons, •
MM. Atexandre Vinay et N. Tourn, retenus à Turin par des études universitaires. Je devais y collaborer avec M. Padlo
Longo, et sous sa direction,. H me reçut
avec beaucoup de bienveilîance, et d’em-,
btee, me traita eu colègue, sans jamais
faire peser son autorité. Dans les séances
du (Conseil, j’avais mon franc parler, et
comme, nous n’avions pas toujours la meme opinion, cela amenait parfois de légers ,frolttemienf|s, qui n’avaiient aucune
suite. M. Padb Longo ét,ait une belle personnalité, qu’l' faut salher au paj^iage.
Malgré sa cultu,re française —■ il avait
fait ses études à (tenève — il était devenu un excellent prédicateur en langue
italienne.
Une bonne camaraderie s’établit entre
P. Lengo et moi, ce .qui facilita nos rapports
pendant les six ans que dura mon premier
ministère mianais. Et quand, bien des
années après, je fus envoyé à Nice, pour
te rem,p.îacer, nous nous retrouvâmes des
amis. C’est à moi qu’échut le triste devoir de Ifasisister, au cours de sa tongue
agonie, et de présider à ses obsèques, avec
te concours des coJüÜègues MM. Gkmpicco’'i
et Janni.
Re.venons à Milan, où nous nous étions
partagé la tâc,he — autant que cela peut
se faire — soit pour tes visites, soit pour
tes cultes. — P. Longo s’occupait alors,
avec prédilection, d’une petite succursa]|a.
qu’il avait fondée à Porta VoUftia. Nous
avions là un modeste local, tout en longueur, où se réunissait, le vendredi et te
dimianche soir, un assez nombreux auditoire composé de famlllee pauvres habitant te quartier.
(Dette réunion avait pris de l’importance
à un ceirtain moment grâce aux soins i^rsévérants de la «donna biblfica», M.me
Pusterk, qui remplissait te rôle d’une
vraiie diaconesse de paroisse, et visitiait
son petit monde avec beaucoup de régu
larité. Je rappelé vdlbintiers le souvenir
de cette pieuseï femme, en exprimant te
vœu qu’aujourd'hui encore elite aiit des
imitatrices, dont te secours serait p:ré^■
cieux dans bien des égliiises. Une chosei
raie frappait . quand je pouvais dfer à
Porta Volta., comme auditeur, le vendreidi
soir : c’est te soin qu’apportait P. Longo
à sa prédication, devant ces pauvres gieps.
Ah ! il ne les traitait pas avec dééûivolture. Un dimanche soir, c’était mon tour :
Pendant, que je parlais, je vais entrer un
monsieur à barbé noire, qui s’assied tout
au fond de la salle. Je reconnais M. William Mel’é, mon chef de District grande
surprise, .car le temps était affreux. Je
m’interromps, et pendant que l’on chant©
un cantique, je vais vers lui, pour le
prier de nous adresser .lia parois. Mais lui
de me dire aussitôt : « Je suis venu exprès pour vous entendre, veufflez continuer ». Il n’y avait qu’à obéir. Mais vous
voyez com,bien j'eusse été embarrassé si
je n’avais appris de mon colègue senior
qu’il faut toujours être bien préparé. Or,
ili est si facile d’en prendre à son aise
quand l’auditoire n'est pas exigeant. Je
place ici une remarque ; queile bonne habitude ont prise presque tous nos jeunes
pasteurs, en apprenant à jouer de Ifharmonium. Nous en avions un à Porta Volta,
mais ne sachanti pas m’en servgr, j'étais
obligé d’entonner moi-même les cantiques.
C’était, parfois, un peu embarrassant.
Plus tard, une demoiselé de légliae vint
à mon secours, et ¡sa collaboration à Iharmonium me fut, assurée, pour toute ma
carrière, pu’Bqu’elie devint ma compagne.
Elfe était acccmpaignée à Porta Volta par
un ondlei, te colbnel Ronzone, qui commença à slntéresser à notre églae en
1885. Au printemps de 1886., P. Longo
partait pour sa tournée de collecte aux
Pays-Bas. Resté seul à Milan, avec toute
la responsabilité, je dus recourir au Colonel, dont j’avais reconnu la capacité en
mei faisant remplacer à quél'ques cultes du
.soir. De retour à Milan, P. Longo remarqua lui aussi tes dons du collonejli Ronzone
et lui confia missions importantes à
San Fedele d’IntelVi et à Arogno (Tessin). 11 sut s’y faire beaucoup apiprécier,
et c’est ainsi que s’initia un ministère
qui fut abondamment béni. On sait, en
effet, quels grands services rendit M. Ron
zone à Riesi, en Sicitei, où il eût sa, résidenca pendant §eâ?e ans, jusqu'à sa moit,
survenue en 1906. Son souvenir est demeuré très vivant dans notre Eglsè, qui
avait voulu reconnaître et couronner par
une consécration extraordinaire une aussi
exceptionnelia activité.'
Six ans avaient passé. Je m’étais marié,
j’étais père dia deux enfanta.» Nous étions
heureux et tranquilltes dans notre travaii.
Le Comité d’aters avait pris l’engagement
de nous laisser à Milan, où ma femme dirigent une écoltei missionnaire amér¡icaine
dont sa tante, M.illl)e Christine Ronzone,
avait été îa fondatrice. De mon côté, j'appréciais íes' belles relations que nous
avions nouées, tes ressources de la grande
vite, des bibl|iotbèq.ue$ surtout, si pré-'
cieuses pour un jeune pasteur ayant des
goûts Ittéraires. '
Tout à coup, te- .vent tourne et je reçois l’ordre de partir pour Como. Des raispn4 '■pffausiblesî pour, ne pae ojbédr, ¡ne
m’eussent pas manqué d’autant plUs que
ma compagne ne pouvait m’secompagner.
Chose bizarre ! A de moment déjà si difficile, voici deux offres sMuisantes, qui
se présentent simultanément : un appiel'
d’une église libre de France et í'’invitation à prendre moi-même la direction de
l’école missionnaire de MIan..Un membre du Comité américain, qui soutenait
cette œuvre, était venu en personne jusqu’à Como, pour mieux mie persuader. Je
crus devoir décliner ces offres vraiment
tentantes. Ce fut un vrai chagrin pour
ma femme, très affecitionnée à son école,
et qui voyait mieux que moi lès besoins
de la famille grandissante.
Je ne m’inspirai, dans ma décision,
qu’au bien de l’église de Ml'an, que j’aimajs beaucoup, et que je ne vouplais pas
troubler. Mais il m'arrive encore de me
demander si j’aj eu raison...
Il est si diffieite, parfois, de discerner
clairement son devoir. Emilio Rjvoir.
C’était dans une éccle de quartier, dans
un hameau leculé de k paroisse d© B.
Une réunion avait été annoncée, et quoique i'e vent et la neige fissent fureur,
l’écoite s’était remplie. Le sujet à tnaiter
était Lu.ç XIII, 24. Après le cuite proprement dii, on avait ^habitude de s’arrêter quelques moments encore en conversations' intimes. Le, sujet s’y prêtait admirablement. Le pasteur passait d’un
groupe à l’autre pour répondre aux questions qui iui étaient adressées. Lorsqu’il
s’approcha d'un lindividu qui ise tenait seul
dans un coin, il lui demanda ce qu’il Pensait de ce Sauveur qui veut apporter la
joie du salut à tout pécheur qui se repent.
A Ifouïe de ces paroles ouxqueieB il ne
s’attendait pas, il saisit son chapeau, passa
par deæus lés tables pour atteindre plus
vite 1a porte, et s’enfuit dans l’obscurité
et dans la tourmenteSa femme, à ce geste de son mari, un peu
trop sans façon, et connaissant son
caractère violent, n’osait pas rentrer seute
à la maison, et pria le pasteur de I’êccompagner. En approchant de k demeure
on aperçoit de la lumière à la fenêtre de
l'étabte. Etaitece de bon augure,? Nous
n’osions y penser. Mais que® ne fut pas
notre étonnement en voyant le Maître de céans à genoux, lia Biblla ouverte
à lendroit du tmte de la réunion et répandant d’abondantes larmes. Il invita te
Tfí
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L’Echo des Vallées - Vèiidredi 13 Mai 1938-XVI
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i pastjsmr à prier'pour qUe Dieu liii par-^
donnât d'avoir si iongtensps rtefusê de^répondre à î’appdi d@ Sa grâce. Nous nous
jebâmes à genoux à de îloi,*f et demeurâmes longtemps dans cette, attitude ;
et quand on se releva sa physionomie avait
^complètement changé. La œrtittude du
pardon briiait dans son regard. Il était
passé dés ténèbres à la ,lumière, d>e lamort à la Via Depuis ce jour on put
-r-'
constater qu'un changement radical s'était opéré en lui dans sa vie de tous les
jours, dans ses relations avec ses voisins,
comme dans sa fami]|a
A quelque temps de là, Uhe place de
diacre de la paroisBe étant devenue va
1
cante, il fut désigné pour l'oi^uper, et
se mit à l’œuvre^ avec enthoiisiasme jusqu'aiu jour où une violente pneumonie vint
renJlèver à _^sa famiHte et à'I’êglisie. Ses
. dernièreis parofes prononcées distinctement furent celles du prophète Zacharie :
« un tison arraché du feu ». ' B. G.
La Convention de l’Ascension aura lieu,
oette annéa D, v., à Saint-Barthélemyi
(Prarustin). Tous les Unionistes y sont
cordialement invités. L. R.
As$etnbUe constitnantc de £yoti.
Dans notre dernier numéro nous avons
signalé qu'une assemblée des Eglises réformées
de France (Eglise Méthodiste, Eglise Libre,
Eglise déformée. Eglise Réformée Evangélique)
s’était ouverte à Lyon, ayant pour objet de
rendre au protestantisme réformé son unité.
Nous donnons ci-dessous un compte rendu
des travaux de cette assemblée, tel que nous
te relate la « Semaine religieuse».
Il ne peut êtne queétion de donner, ici,
un véritable compte nendu; nous nous
contenterons donc de noter queliques-unes
deis décisions eesentiellles ett de faire part
de qiuelIqT^ î^mpiijafeilonfe sur ¡^’ensemble
des séances et sur le merveiHeux esprit
d'unité qui s'est toujours plus et mioux
accusé.
La formule de l’adhésion que »¡es nouveaux pasteurs doivenlt donner à la déclaration de foi au moment de leur consécration, a été votée à runanimité moins
trois abstentions» après des déc3lan“ations
successives des raprésentante des quatre
Unions ; M. Rohr (E.R.E.) rappelant qu’il
n’y a 'là ni littérailisine ni latitudinarisrrke ; M. A. Bertrand (E.R.) insjistant sur
la nécessité de ce préambule pour ceux
qui tiennent à la primauibé de la vie sur
la doctrine et qui estiment qxje la déclaration de foi peut et doit être, avec sincérité, aasdmiîée par des esprits divers :
M. Anstett (E.L.) qui, après avoir constaté que les synodes de son union n’ont
pais délibéré pour cette question, se rallie pfeinement à raffimiation de M. Rohr ;
M. Favre; (M.), qui rappelte Bas réserves
et graves objections d’un certain nombre de méthodistes, maiB trouve personneteneint cette disposition heureuse, nécessaire, lies chrétiens devant s’unir dans
l’amour et la foi, autour non d’une formutei, mais de la personne du Christ.
Les conditions religieuses imposées aux
mit^nibres nespamsabOiei de l’Efelfise n’a.vaient plus à être dKseutiées. Mais pour
répondre à un vœu du Synode du Foyer
de l’Ame (R.), il convenait de marqueJ"
qu’il ne s’agissait pas là d’une déclaration
imique, mais d'une exigence permanentê. Aussi a-t-on décidé que « toute
personne qjui désire devenir membre responsablte doit adresser au Conseil presbytéral une dem^de dans JlaqueJille ele déclare avoir pris connaissance des etxigences spiritudiles de l’Eglise et les aoce.pter
en priant Dieu de lui accorder tel grâce
de les remplir fidèlement ».
Par discipline il faut entendre ’Fenaemble des lois canstitutionnellles et des règles
ments.
Les E.R.E. .seront appeCées à voter simptement une modification aux statuts-Ce
vote étant acquis par le Synode national,
toutes leurs paroisaes seront obligées de
les adopter. Les trois autres Unions viendront ensuite s’agréger aux E.R.E.
Les pasteMrs sont membres de droit* du
Conseil presbytéral qui devra obligatoirement être présidé par l'un d’eux. Le Conseil presbytéral doit réunir mensuellement ai possible, et au moins quatre
fois pair an. Une liaison devra être établie
entre lui et les groupias d’études ou d'action.
Tout conseill|er pneisbjyitéiral qui*, sans
motif reconnu vajlahlle, n’assiste pas au
Conseil pendant trois séances consécutives,
peut être, après avertissement préalable,
déclaré démisSionnairei et remplacé.
. L’assemblée considérant que la qu^ion
du renouvellement et du rajeimisseiment
du Conseil presbytéral est d’une extrême
importance, décide qu’eUfe sera portée devant las prochains synodes régionaux.
Le président du Conseil (régional ein
tout) temps a la droit de visiter une Egflìse,
d’afer s'entretenir avec son pasteur, d,e
fe convoquer. Il convoquera, une fois par
an, ses collègues à une retraite où chaque
pasteur sera replacé en face de sa vocation.
Tout pasteur qui pose sa candidature
à un mandat politique électif doit donner préalablement sa démission du poste
dont il a reçu la charga
Un pasteur qui exerce, son ministère
dans une autre EgilSse que FB-R-F. ne
peut être iuterit au rôle et nommé par
une paroisse de l’Union qu’un an après
l’aecep'tation de sa demandei d’inscription par la Commission du minigtere pastoral.
Les pasteurs de nationalité étrangère
peuvent être admiis à exercer leur m'inistère daniS l’KR.F, Us ne sont inscrits
au rôle deis pasteurs qu’apriès un stage
de trois ans. Cette décfeion fait l’objet
d'une déeision du Conseil nationaJL
La choix d'un pasteur appartient à la
paroisse, mais lie Conseili régional qui doit
iinformer le Conseil pr^bytérali et le guider dans son choix, peut s’opposer à une
nomination,. Il e^ toujours posaibille de
faire appel: contre cette décisSon.
Dans l’Eglise où il s’est retiré, un pasteur à là retraite ne peut être membre
du Conseil presbytérajl'.
Au sujet du statut pastoral, Fassembllée émet les vœux que : T> le Synode
national' prépare au pl|us tot un règlement pour la Commission du ministère
pastoral ; 2“ que le premier soin de cette
Commission soit d'élaborer un règlement
pour Ites proposants.
La discipline prévoit la création de Consistoires, organismes religiieux et non. administra-tifs.
Après un© asiæz longue délibération,
l'ensernWe des Eglises a été réparti ’
seize circonscriptions (y compris ÎTAlIgérie). Cette organisation a été êtabliie avec
souplesse, tenant compte des cas particuiliers d’où la coexistence de grandes et
petites régions (le Centre a 10 Eglises
.et le Poitou 58). Sur la frontière suisse, *
. i'a XII e région comprend : Drôme, Rhône,
Isère, Savoie, Haute-Savoie, Ain, Saône-etLoire. Son président sera aidé dans son
ministère par un su'ffragant régionaâL Les
Vosges, Is Doubs, te Jura appartiennent
à la région de Fîkt (XV®),. ,
Les Eglises réformées d’AlSaae-Lorraine
bénéficiant d’uh statut spécial, ne peuvent
s’unir à FE.R.F. Mais l’assemblée émet
le vœu que ces Eglises envoient à chaqtie
Synode national un délégué i'aïque et un
pasteur (voix consulfcativie) let, que des
. rapports étroits soient établis entre les
(Comités directeurs. Ainsi se constituera
l’unité spirituelè de tous les réformés de
France.
Ije Société centrale évangélique, tout
- en gardant son nom, deviendra la commission g.é,néraOie d'évangélisation de
FE.R.F. Cette société, étroitement liée
désorm!aa,s à FE.R.F., sera chargée; die Févangéilisation qu’il conviendra sans doute
de distinguer du réveil ou mission à Fintériaur des Eglisies. L’étude de cette question a amené à insister fortement sur
la nécessité de continuer et d’intensifier
le travail d’évangéüsation, en particulier
dans la banlieue de Paria.
Pour Forgauisation financière, examinée
dans ses grandes lignes, Fasaemblée
ï adepte le principe de la responsabilité financière paroissiate compJlétée par la solidarité dans les cadres régional et national:.
La constitution de FE.R.F. entraîne
Fohlligation d’une luiiification et d'une re'vaiterisation des traitements pastoraux.
Il sera à nouveau rappelé aux Egiltises
la nécessité absolue d© constituer un fonds
de 5 missions, la souscription ouverte
n’ayant pas encore donné tes résultats espérés. ■
M. le professeur H. Monnier et M. te
doyen Barnaud ont apporté les messages
des Facultés de théologie de Paris et de
Montpellier. Il appartient donc au premier Synode national d’examiner le problème des rapports entre l’Eglise, et les
Faculté de théoi)ogie et de préciser la responsabilité spirituelle et matériieHie de FEgl'ise dans la préparation de ses futurs
pasteurs.
Relevons parmi les mesures transitoires que; « partout où plusieurs Egfees
coexistent dans la mêmje Ibcalité, ,ii| y
aura lieu de procéder avec infiniment de
prudence et de compréhension afin dé ne
point priver ces Eglises du bénéfice de
Faccord intervenu, tout en respectent
des situations qui ne peuvent se modifier que progressivement et par le consentement des intéressés »,.
Signalons enfin un vœu pris en considération, rappelant que le Synode national doit toujours rester l'autorité sxiprême de nos Eglises.
Les présidents des unions ont accordé
aux Eglises méthodistes un délai d’un an
pour se rattachieir à FE.R.P,., ainsi' egpère-t-on rallier les hésitants.
M. le modérateur Bœgner a été officieUteanent reçu à l’Hôtel de Vile dé Lyon
pair te premier adjoint en Fabsence du
maire, M. Herriot.
Lm voix du passé
m In y in: Kl IH
Le 17 mai 1866, troiHiième jour du Synode, furent cor*saer&i au Saint Ministère
les candidats MM. Mardochée Devita et
François Rostan... Ce qui a vraiment donné
à cette consécration un intérêt particulîer c’est la circonstance que des deux
candidats qu’on avait devant soi, Fun venait de Praly et l'autre die Sáleme, Fun
des froides sommités des Alpes Cottien
nes, Fautre de l'extrémité mérîdional)e de
la péninsule; l’un avait été éîfevé dans
notre vieille. Eghiae Vàudodse e|t Fautre
nous arrivait du couvent, où il avait passé
seize années, M. Antoine Mardochée Devita ,en effet, né à Giffoni dans la province de SaJieirna entra jeune encore dans
un couvent de Franciscains réformés, où
Ü demeura huit ans souh le nom de Fra
Bonaventura da Giffoni, eit huit autres
années sous celui de Padre, Bonaventura,
ayant été ordonné prêtre... Eki 1860, ne
saciiant comment servir autrement son
Tous .tes journaux de Paris et de prte
vince ont donné des ôwnptes tehidus parfois 'suQcints, mais toujours exacte des
travaux.;'
Jeudi soir, séance présidé© par M. le
pasteur Bort'rand, au cours de îaquelfé
MM, lies pajsteurs Albert Dartigue et Gros^
jeian, M. le professeur Gonthiez, ont exposé les conséquences de Funité au point
de vue de la pensée» de la piété et de
Févangélîsation. L’unité, déclare M, Bertrand en oléturant cette séance, n’est pas
un aboutissement' mais 'un départ, la voie
est ouverte... qua FE.R.F. y entre avec
confiance et joiei
Le mardi soir, culbe présidé par M. te
pasteur Fabre, de Paris. Prédication émouvante rappelant les diverses étapes qui
ont marqué l'a marche vers l’unité, aujourd'hui, grâce à Dieu, réalisée.
Toutes tes journées ont été ouvertes
par la méditation de la Parole de Dieu
et la prière. Les méditations de MM. Bœ'gner, Favrq, Rivet, Debard, Weipton, seront publiées dans le volume .des Actes...
Le vendredi à 11 heures, dans la chapolla dis FEgiise libre tous les délégués et
quelq^ues membres des Egiliaes die Lyon
sa sont unis autour de la tabte sainte
dans un service de Saint|e-Cènei présidé
par M. te pasteur Favre (M.), assisté
par les présidents .des trois autres unions.
Heure particulièrement émouvante où,
da.ns la communion avec le Vivant, nos
âmes unies trossailîaient d’altegress© et
de reconnaissance. Nous avons été, disait
très justement le Modérateur dans son
discours de clôture, les objets d’une grâce
miracuteuse d© Dieu. Il nous paraît impossible que ce soit pour la pnemière fois
que .nous délibérons ensemble. Dès le premier jour et avec ime force croissante,
qui atteignit son point euhninant avec la
Sainte-Cène, nous avons été un cœur et
une âme. Sans oublier pourtant ceux .dont
Dieu s’est servi, rendons grâces au Père,
M. 1;3 pasteur Lauxioll, d’une voix grave,
nous rappela qu’à côté de cette joie lêgîtime, Æ devait y avoir aussi dans nos
cœurs de la trtete^ à cause des échecs
de l’Eglise, de ses péchés, et qu’il était
née^saire de .s’unir dans la gratitude, envera Dieu, mais aussi dans FliumiKation
et Fiinte;ra^ion.
Oui, sans doute, humilSation nécessaire,
mais joie. Merveilleuses journées, où tout
œ qui aurait pu être petit, mesquin,
étroit, piarsonneli, par trop humain a été
balayé par un souffle vivifiant, où tous
nous étions un, dans te respect et la recherche. de la vérité, dans l’amour, dans
la foi, dans la consécration,.
Heures magnifiques, que nous devons à
Dieu qui nous a conduits. A Lui soit la
glbire dans l’Eglise et en Jésus-Christ !
Que notre Eglise Réformée de France qui,
nous voutens Fespérer, rassemblera bientôt tous ses enfants, soit forte et fidèla
dans l’amour, la foi, Fespérance, le service ! Les chemins sont ouverts.
C’est ici la journée que FEternial a
faite. Eilb est pour tous un sujet d’alégresæ et de joie. E. G.
Ce qu’il y a de plus séduisant à la fois
et de plus fragile dans la jeunesse, ce
nest pas la beauté, c’est l’innocence.
G.-M. Valtour.
On donne des noms nouveaux à de
vieilles choses, et l’on se persuade qu’on
les a découvertes ou inventées.
G.-M. Valtour.
pays, il' accompagna Garibaldi en qualité
d’aumônier, et fut comme tel au siège de
Capoue. De retour au couvent» il se fit
admettre au cercle démocratique de Sar
terne et c’est au ¡sortir de là qu’un soit,
en janvier 1862, un colporteur l*ui fit cadeau, à l’hôtej, d’un exemplaire de Lucile,
d’A. Monod. Un mois pl'us tard et au cercle même il fit la connaissance d© M. Alb.
qui, à son tour, ,ne tarda pas à tté mettre
en relation avec M. Rollter, alors pasteur
à Napilejs. Mieux instruit de la vérité évangélique, M. Devita crut devoir manifcs- .
ter à ses supérieurs sa résolution de quitter le couvent, ce qu’il put faire en effet, pour Bs rendre à Fécole de théolbgie
à Florence, où .iil arriva au oommencement
de 1863. C’est de I|à qu’aprês trois
années de sérieuses études il nous a été
adiPessé, muni des meiHePTes recommandations.
M. Devita est retourné à Napiles et
M. Rostan a repris te: chemin de Giiastaltei. Deux postes bien difficiles par les
temps qui courent! »
3
îi’Echo des'Vallées - Véndnedi^S Mai 1938-XVI
msÊ-mm
ri
Une femme de pasteur me parlait, ili
■gt a queiiïues semaines,, .de plaintes que
Ton entend assez souvent de ](a part de
:^rt'ains paroissiens sur la rareté dies
de leur pasteur, et ce n’était pas
|,seutemant dans ie but de défendre son
■- mari qu’eile me faisait remarquer que lies
mêmes plaintes s’entendent un peu par,|out, d’une façon Sipéciailla aux Valléea
JVTon interJocutrioe attribuait oe fait à
§ l'excessive extension du territoire que nos
. pasteurs doivent parcourir, surtout dans
^’’certaines paroisses. Et cette digne dame
a pas tort. BUe ajoutait: «Pourquoi
'S' ceux qui se plaignent de h© pas être visités par leur pasteur ne^ se rendent-ils
»'¿■•pas eux-m,êimes à ïta cUre,'?» — Quel^ qu’un pourrait dire que M.m© X partait
pro dolivo sua, mais û' faut lui donner rai•son. Si la montagne ne va pas à MahoMahomet peut;affi©r lui à la . mon
★
★ ★
Il m’est arrivé d'entendre de la ,bouche
de plusieurs personnes, voir© même de
,>iire l’expression «Val' Balsille». Ce topo-'
^ nyme est-il dû à rinexacte connaissance
'"■■''géographique de la VaJCjée de Saint-Martin, ou Qstii l’indiice du désir d’iljlustrer
te nom du plus glorieux hameau des "ValTees Vaudoises ? (seul " le Pra-du-Tour,
peut-être, est digne de comparaître à son
côté). Ou bien est-ce une réminiscence...
hagiographique qui choque certaines oreil^
les ? — Soyons pourtant misonéiistes
quand cella est bon, et gardons Ite vieux
nom de la VaUlée de Saint-Martin, ou celui pllus conforme à l’hydrographie de Val
Uermanasque,
4 **ir •
A propos de géographie : c’est en voyaI géant qu’on Tapprend ; quelquefois, mal; ! gré soi. Même à un excelîient’ géographe,
cependant, il est permis d’ignorer où se
■ trouvent certains villages. Dans la Iste
. de nos églises et stations en Italie, que
nos journaux publient souvent dans leur
^ quatrième page, ü figure de nombrenx
noms qui ne sont pas exactement de...
métropoles : ® ne serait pas inutille, pour
les localités moins connues, d’indiquer en. tre parenthèses le nom de la province.
*
* *
‘ I A lia distance de plusieurs mois, deux
amis, un pharmacien et un pasteur, me
d(jsaiient combien il; terrilf|s ideivojiîri
■« défaire » la maison paternelle. L’apothicaire me racontait que ses frères et hii
■’î-4
avaient laissé cette maison fermée rien
moins que .sept ans, n’osant jamais entreprenclre une si triste besognei, et con*dluait que mieux vaudrait, après le mal_ ^ heur, avoir te courage de vendre tout de
- suite les meubles en bloc (bien entendu,
^ lorsqu’il est impossiblè de lies conBerver),
■ — Chez te pasteui, j’assistais au triage
à' qu’il faisait de vieux papiers de son père.
Il et il me disait combien ce travail' lui était
V triste; en une autre occasion,^sa sœur
ï*' me parlait avec angoisse de |a dispersion
de cos meubles qui Tavaient vue grandir,
I" et, presque exaltée, eWle arrivait au pà“ radoxe de dire que mlieux vaudrait jeter
une allturhette à tout cela pour abréger
I ceitte agonia
I Voir partir aux quatre vaits ces
I objiets qui sont le souvenir de toute une
ç vie, est sans doute une des plus tiristies
expériences (à part, .naturellement, la Séparation pour ici-bas d’avec les êtres bien* aimés).
|f On n’exaltera jamais assez la divine
I beauté du foyer : sa lumière, malgré ses
P inévitables ombres, nous éclaire pendant
toute notre vie.
*
* ★
'r A mesure que je lies détache, je me,ts
dans une enveloppe les feuSliUets du caBeinI drier avec méditations (1), pour les conI server. Hier je faisais glisser rapidement
la série des feuiltets sous mon pouce, en
tenant de l’autre main la partie inférieure du bloc: la course s’est arrêtée
par hasard a la date de la mort de mon
père, encore assez récente. J’ai remarqué
1e texte de la journée« Je sais en qui
j’ai cru» (2 Tijm. I, 12).
*
* *
C’est aujourd’hui (2) l’anniversaire de
la naisance de mon père, mais, c’est la
première fois qu’ii ne nous est plus donné
de le célébrer ; ,U| nous a quittés il y a
neuf mois pfecip. D’un côté, il me semble que ce souvenir sa perd déjà dans te
passe, tandis que d’un autre i| semble que
la séparaition est toute récente.
Lorsqu’une grande épreuve nous atteint,
il y a des instants où nous nous demandons
si cest une grande force et une foi puissante qui nous soutiennent ou si nous
sommes frappés d'une forme spéciale d’inconscience devant te malheur.
*
★ ★
P (1) U s’agit du calendrier 1937. J'écrivais ces
I- lignes au mois d’octobre.
L obscurité ¡eist cause .de frayeur aux
enfants. A un œrtain âge, cette peur vague d’on ne sait quoi nous quitte, mais
quand nous avançons dans un Ifeu obscur nous avons toujcuirs l’impression de
nous heurter contre un obstaelé inexisliant. — L’homme à tous les âges, l’humanité dans tous les siècles préfèrent la
lumière aux ténèbres. L’histoire du progrès des systèmes d’éclairage peut, à un
certain point de vue, être |e symbole de
l’histoire de la civilisation. Mais, maJlheureusement, on ne peut pas dire que le
progrès de l’iiSfuminati’on morate ait toujours marché du même' pas que celui de
l’ëcjlai(rag© physique:. L’humanité a toujours haï l’obscurité, mais trop souvent
ei]e ne hait pas l’obscurantisme.
★
★ *
J’ai promis au Rédacteur de TEcho de
recueillir, au cours de mes lectures, toutes les pensées ou maximes qui pourraient
mériter d’être rapportées dans le journal:.
Tous tes lecteurs devraient te faire,. Quel
est le critérium de choix ? Celui qui nous
fait reconnaître dans Texpresaion de J|a
sagesse humaine Tétincelie de la sagesse
divina
★
★
A propos de maximes.
En feuillleitant chez un ami le recudí
de L’Illustration de 1889 (l’année du bicentenaire de la Gloriieuse Rentrée), j’ai
trouvé celle-ci, signée de trois astiériisques : « On ne perd pas volbntiers ses
héros ou ,aes martyrs ». *
Voilà bien une phrase qui correspond
à la pensée patriotique du peupllle vaudois !
emm. t..
★
* *
A propos de viaximm, pourquoi ne pas
(es cherâmr,, autant que possible, dam
notre littérature vaudoise ? dans les écrits
de nos pasteurs, de nos historiens, de nos
poètes? Sa notre littérature vaudoise n’a
jamais été fort riche ü y a, dam le passé
surtout, bien des trésors qui mériteraient
d’être mieux connus de notre population.
Ausd glanons dans tous les champs, mais
fouîdom avec un amoair particuUer notre
champ vaudois. réd.
(2) Les diftérents paragraphes de ces notes
sont rédigés avec des semaines et parfois des
mois, d’intervalle de l’un à l’autre. Ils paraissent dans l’cEcho» lorsque l’implacable tyrannie de l’espace le permet.
Etudes Vaudoises.
Vient de paraître |e N. 69 du Buietin
de la Société d’Etudbs Vaudoises, Ouvrons
et lisons. Voici d’abord un articite du prof.
Silvio Porfâ sur la préhistoire vaudoise. La
section préhistorique du Muróe Vaudois
de La Tour, due à l’initiative du même
prof. Pons, oontìent piusieurs objets fort
intéressants : un couteau en dlex trouvé
aux Davit de Saint-Jean ; un collier d’ambre fossite, dépouvert en 1925 à Bobi, au
débouché du Cruejt à brois mètres de profondeur. souis l'es racines d’un châtaignier
plusieurs fois séculairie; de^ haches en
’’péerre tirouvéœ à Mbmaur, dans la Combe
des Charbonniers, à MdSara, près des Copiers, au CSot des Boularids (Poniaiet), et
à Saint-Germain ; un caiüou arrondi et
troué découvert sur une pente du Vandalân ; c’était évidemment une breloque
qui servait d’amuilette, ainsi qu'une diewt
molaire de cheval (VandaWn), et une dent
de sanglier (Treize Lacs); im afineau
trouvé à Bric Castel' (Perrie<r) et d’autres
objets encore en verre et en piierre. D
n’êst guère possible d’étabiHir la date dp
ces objets, la chronollogi© géologique étant
très incertaine ; néanmoins teiur présence
dans notre région démontre que cèlîie-ci
était habitée dès lies époques tep plus reculiées. Ces objets psuven't-iffls nous révé'fcT quelque chose de la civilisation et de
lia religion de nos ancêtres préhistoriques ?
Les desseins et tes incisions qu’on trouve
aissez fréquemment sur les rochers de nos
montagnes semblent nous cn donner un
indice pllus sûr. Le prof. Pons promet de
nous entretenir prochainement, dans te
Bulatin, de l’iconographie de nos rochers.
★
★ ★
Suit la premièie partie de l’histoire
du Fort de La Tour par M. A. Armandr
Hugon. Construit en toute probabilité
vers te 1150, te Fort, c’tjsteà-dir© te château des Rorengo, les seigneurs de Bsa Valr
itee, fut détruit par les Français en 1549.
Mais en 1560 te comte de lia Trinité fit
rebâtir Ib château pour dominer plus facitement tes Vaudois ; i| y laissa une garn|s(cin de, qiueliques aentainçs de soWats
jusqu’au traité de Cavour, 5 juin 1561.
Quelque temps après tei capitaine Provana s’y instala avec une petite garnison,; en 1565 il y fut remplacé par te
gouveroeur Caistrocaro. Celui-ci y conduisit sa familtei, établit une forte garnison
et tracassa de toutes manières lès Vaudois pendant de ilongues années.
En 1592 te Français s’esnparèrent de
nouveau de la valilíáe et placèrent une
garnison au château de |a Tour; TmaîB
l’année suivante, ils te démoilîrent totalement; pendant plus d’un demi-siècite te
Fort ne sera qu’un amas de ruines.
★
* *
Une troisième' étude de caractère historique est due à la plume de Térudit président de la Société d’Etudes Vaudoises,
M. 1(3 prof. Arthur Paiscal. Les années
1685-1690 sont bien tes années du mirtyre et de la gloire pour te Vaudois.
Voici l’édit du 31 janvier 1686 : cessation immédiate de tout service reiMgieux
non romain, sous peine 43e la vie et dé
l'a confiscation dès biens ; démoWtion' des
temptes de l'a prétendue religion réformée ; bannissement des ministresi, des
prédicateurs et ,des maîtres d’école ; administration du baptême par les curés’ à
tous tes enfants qui naîtraient après la
promulgation de Inédit,
L’édit fut accueilli avec joie dans te
paj'S cathoüqueB, avec consternation dans
te pays protestants.
Aux Vallées on accueilSiit lia publication
de l’Edit, retardée de quelques jours, avec
hostilité, tout naturéMlemént, mais avec
dignité. Le dimanche Suivant te Vaudois,
p,ar prudence, n'ouvrirent pas leius temptes, et teurs m,inistres ne célébrèrent pas
le culte.
Tournons la page. Voici une note historique sur te conditions des habitants
de Pra,gel|a durant tes préliminaires de la
Pâix d’Utrecht (Attil'io Forneron).
Tournons encore. Le prof. Pascal''communique un documient sur te procès de
Bartotomeo Fonzio.
Suivent : recensions (riche bibliographie),, nouveSI|es. bibliothèques et archives,
deuils, concours.
Une nou’veUla nous apprend que .l’opuscule du ptof, Rostagno : 1 Valdesi italiani,
le lero lotte e la loro fede a été tenement
répandu. H en a été fait une réimpression sans lia mention XVII février 1938,
à Tusage des EgiseS. S’aidlresser au prof.
T. Pons, Torre PeUSce.
Nous espérons que notre aperçu donne
'"r
une idée de |a richesB© du N; 69 du Bute
Sstin de la Société d’Etudes Vaudoises et
quîiï encourage quelquies lecteurs de l’Echo à devenii;. membres de la dite Société.
CHRONIQUE VAUDOISE
J . , ----------- . ----------
ANGROGNE. Nous remercions vivement te pasteur éméritei M. David Revieil,
qui a présidé te culte ,au cheî4îeu dimanche, 1er jjiai.
★ Dimanche prochain, au culte du
Pradu+our, nous aurons te plaisir de donner une chaude bienvenue à M. te pæ»
teur et à M.me Deodato. R. N.
BOBI. Le 4 mai décédait à l’Hôpital
de La Tour M. Etienm Pontet, ex-maréchal des Carabiniers, Nous exprimons à la
veuve, au fite, ainsi qu’à tous te nombreux parents, notre sympathie chrétienne.
R.
LA TOUR. Samedi dernier te Pasteur a
célébré te mariage de M. Louis Long avec
M.lte Aida Charbormiér. Que la bénédiction de Dieu repose sur le nouveiau. foyer.
★ Le but qu’on se propose par le dimanche de la Mère ne peut laisser personne indifférent et te culte produit toujours une impriession douce ©t bienfaisante. C'est oe que nous avons en;ore senlâ
œ dimanche dernier, Ùn petit bouquet, de
fleurs Manches fut offert par tes orphelines lesquirtite aussi, sous la direction
de M.lte Revel', ont exécuté un chant qui
a contribué à l’édification du culte et a
été goûté par i’assemhlée.
★ A partir de dimanche prochain, le
culte aux Copiers aura Meu à 9 heures du
matin.
NAPLES. L’école priniaire évangéllique
a été fondée en 1860, par un groupe de
chrétiens évangéliques étrangers. C’est la
pte ancienne institution scolaire protestante à Napte ; elle est d’autant ph® digne de sympathie, qu’eSte perpétue parmi
nous l’esprit d’actàvité des premiers protestants à l'’œuvre:, après la révolution de
Garibaf:di
L’école a été logée pendant de longues
années dans l’édifice de l’Egliseï Bcossaipe
à CappelEla Vecchia, dont elle tire son ncm.
En 1929, à cause de la démolition de l’édifice, ele a été transférée provisoiremient
dans te locaux de Sant’Anna di Ballazzo,
généreusement offerts par l’Eglise Wesl'eyenne.
En 1936, son Comité a soïticité IThoispir
talîté et la protebbion morale de l’Eglise
Vaudoise du Piémont et dès l’automne de
1936, ©le a été accueilifie ©t magnifiquement logée au premier étage du grand
édifice de cette EgilSse à Via Cimbri, 8,
C’est là qu’elle vit et prospère, |à qu’elle
vivra et prospérera, D. v. î
L’école primaire évangéMque, la plus ancienne école protestante de Naptes,
comme au jour de sa fondation, indépendante avec un Comité autonome, mais ses
amis ne sont plus tes mêmes, beaucoupt
hélas ! ne sont plus ! EUle a grand besoin
de nouveaux amis !
Pour conserver son autonomie, l'école
dpit se suflEim Le|s dépeinses, toub'burs
considérabtes, dépassent ses rèssounaes. régulières. Pour boucter ses comptes, ©¡te
doit faire appel' à la solidarité d© toutes
les églises, à la générosité de toutes tes
personnes qui ont à cœur de répandre
la connaisisance de ?Evangite parmi te
enfants, moyen te plus sûr de préparer
de nouveite levées attx Eglises de la viUfe.
Le Comité : M. M. Moresdiini, pasteur
de l’Eglise Vaudoise, président ; M. R. H,
Ersnault, pasteur de TEgîise Suisse ;
M.me Fabris, Egl'ise Vaudoise ; Mlle
Rocco, prof., Eglise Weslm'ieitm© ; M.me A.
Roessinger, Eglise Suisse, trésorière;
M. Notarbarbolo, prof.. Eglise indép., Vœ
mero ; M. landok, prof., fegUse Vaudoise.
Pour toute communication, prière de
considérer Îadreisse de Ifécbte ; 8, Via dei
Cimbri. ;
4
la Mai 1938rXVI '.' V
W%4>
Ì/V , -SÌ^
SyjXJ.Äc’v-.
Lat'^llvm.
Le Semeur *- NI 5 — B¿®ar Breuiit : ‘^Ilfy
' a 4» la jde dans 3b J. Bu ;
« Biübb du Seroeui » -*-^em Hteribg :
« Quelques difficultés (feJa lecture per: ^sonnelte de la Biblie» í— André Du«Après Sparkmiyróhe» — Les
livres.íp CQrnespoádance fédéoraltive.
■ A ^
l4t Parole du Royaume ~ N. S — La souf- '
■ fránce ^ur la Paróte de Dieiu et pour
‘ 'le téirpignage rendu au Seigneur "Jésus — Notes sur Hébreux Ifeéehii^
Jean,, Israël. ‘ ;’î.'
Foi et Vie - 1938 N. 2 r-i'Poiur la Semaii^ Sainte î « La Passion de Jésus», A.'Fioet ; « Qu’esboe que la
Vérité? », W.-A. Visser’t Hooft ; « La
* prédication de la croix d'après les Actes », Ch. Westphaf — « Actualité de
, , J Nietzsche », P. BurgeÜn * — «QuieH¿i- ques aspects spirituels'du désert»,
,r ' Gh. Teiasier du Gros.— «Un gnostiqu© moderne: 'Nícólae Berdiaeff»,
Eug. Pouch — Ghroniques : « Idées,
choses et gens » ; « les Lettres », P.
'Maury; «la vie catboè’que», H. Capieiu J « yHiSboiire », Ph. Maury — « Le
co^:ÿe^papier ».
hHiiin MblfiRi'faiiiilii.
REFUGE. ' '
Vellani Fed., in memoria del Cav. Augusto Bachi, Luserna S. G., i.. 200 Sophie Servettaz, Torre Pellice, pour augmenter le lit Giov. Servettaz, 1000 Comm. Rag. Emilio Gardiol, Milano,
1000 - Carolina Gay Durando, Torre Pellice, 20 - Marie Pasquet Gönnet e Arata
Giovanni, della Colonia Valdese, al 17
Febbraio, Baltimore, 140.
HOPITAUX.
In memoria de Elsa Canal, pour l’Hôpital du Pomaret : Ribet Alma, Marseille,
L. 10 - Bertalmio Marianne, Id., 20 Genre Bert Alice, Id., 10 - Giai Checco
Olga, Id., 6 - Tron Emma, Id., 10 - Ribet Alina, Id., 15 - Id., in mem. de son
grand-père, 15 - Ribet Alma, Id., in memoria de sa grand-maman, 15 - Lien des
iVuudois des Etats Unis d Amérique, pour
le lit des Vaudois au Pomaret, 150.
ORPHELINAT.
A la mémoire de M.me Emma Peyrot
lini lii Olí
II! Villlllül
VALLI VALDESI.
ANGROQNA - Pastore: Roberto Nlsbet.
ANQROQNA (Serre) - Pastore: A. Deodato.
BOBBIO PELLICE - Pastore: Alberto Ricca.
LUSERNA S. QIOV. - Pastore: Lorenzo Rlvolra.
MASSELLO - Pastore: Alberto Ribet.
FERRERÒ - Pastore: Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore: Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Mathieu.
FRALI - Pastore: Lamy Coìsson.
PRAMOLLO- - Pastore: Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Cand. Teol. Edoardo Alme.
RICLAKETTO - Cand. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Cand. Teol. A. Genre.
RORA’ - Pastore: Enrico Geymet.
S. GERMANO CHISONE - Pastore: Gustavo
Bertln.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Rob. Jaliler.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo > - Culto alle
ore 16 - Pastore: Valdo Vlnay, da
Piume.
AOSTA - Chiesa: 11, Via Crolx de VlUe Pastore em. Augusto Jahler (da Torino).
BARI - Chiesa Valdese - Da Corato.
BERGAMO - Chiesa: Viale Vittorio Emanuele, 4 - Pastore: Arnaldo Comba,
Viale Vittorio Emanuele, 59.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo del Consorzio Agrario.
BORDIGHEStA - Chiesa: Piani di Vallecroslà - Pastore: Davide Pons, Istituto
Femminile Valdese.
BRESCIA - Chiesa: Via del Mille, 4 - Pastore: Enrico Meynler, Ivi.
BRINDISI - Chiesa Valdese: Via Congregazione - Da Taranto.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 19
- Da Palermo.
CARUN(7HIO - Chiesa Valdese - Cand. Teol.
Uborlo Naso, ivi.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 Pastore: Teodoro Salma, Ivi.
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Pastore: Enrico Pascal, Viale Regina Margherita, 17.
COAZZE - (Chiesa Evangelica - Da Torre
Pelllce.
COMO - Chiesaì Via Rusconi, 9 - Pastore:
Carlo Lupo.
CORATO - Chiesa Valdese: Corso Mazzini,
27 - Pastore: A. Mlscla, Ivi.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
Teol. Enrico Coreani.
Ces«m : Balma ^ah - Aalst, Torre
Pfcllice, L. 50: Teodoro et Lidia Balma.
Catane,* 50^- Adelina Fini, Torre PelUce,
>20 - Ed. Marauda, Londra, 50 - Les Vaudois de Paris, au 17 Février, par M.lle
C, Appia, 125 - Evodie Cesan, Torre Pellice, 10 - Nella, Marisa, Ruggero, Orazio,
Fiorello e Tullio Beux;; Luserna S. G.,
en souvenir de leur cher grand-papa, 30
- Paolo Bosio, Roma, 25 - Cléanthe Cocito. Id,, 50 - Ida Jalla, Torre Pellice, in
memoria, 50 - F. Peyrot Zuercher, Luserna S, G,, 10 - Anita Turin Jalla, Id.,
20 - Carlo Bastia, Id., KX- Un Unionista,
Torino,' IO - Dott. Mario Ferrerò, Id., 25
- Prof. P. Baridon, Id., 1(X) - Césarine
Balmas, Id., 100 - Ada, J. Pierre, Italia
Cairus, Villar Pellice, 15 - V.ve E. Crumière. Id., 25 - Stefano Cordin, Id., 5 Nelly Rostan, S. Germano, 20 - Union
des Mères de St. Jean, 50 - A. E, Viglielmo, Villasecca, 30 - François Peyrot, Id., 10 - U. C. D. G., Id., 40 - Un’amica valdese, S. Remo, 20 - Ketty Comba
Muston, Genova, 150 - Lega Femminile
Valdese, Milano, 250 - Carlo Rochon,
Inverso Rinasca, 50 - Colletta Festa della
Madre, Torre Pellice, 309,65 - N. N., par
le pasteur O. Peyronel, Perrero, 25 Luisa Zecca, Nice, Frs. Fr. 50 - Marie
Pasquet Gönnet, Baltimore, dalla Colonia
Valdese al 17 Febbraio e da Arata Giov.,
L. 140 - Une ancienne orpheline reconnaissante, en souvenir de son oncle. Torre Pellice, 20 - Cécile David, Philadelphie, 92,50 - Tron Revel, Vallombrosa,
100 - Robert Revel, Id., 500 - Marie Beux,
Torre Pellice, 25 - Teofilo Malan, past..
Id., IO - Céline Long, Id., 10 - Catherine
Mûris Travers, Id., - 5 - Clémentine Bonnet, Id., 10 - Marie Bosc, Id., 5 - N. N.,
Id., 30 - N. N., Id., 10 - N. N., Versoix,
100 - N. N., Perosa Argentina, 30 - N.
N., St. Jean, 50 - Av. C. Gay, Pinerolo,
100 - G. Jouve, Id., 20 - Adele Gardiol,
Id., 10 - Unione Cadetta U. C. D. G.,
Id., 150 - Boetteger Jalla, Dieulefit, 115 À. Parise, New York, 200 - Peyronel Madeleine, Cannes, lOO - Samuele Rasora,
Novi Ligure, 40 - Famiglia Rivoira,
Rorà, 5.
L’AdminLtratfion remercie sincèrement.
Pour VAdministraitîon
des Institutions Hospitalières Vaudoises:
Le Président ; Avocat Stefj^ino Peyrot.
‘M. et Jlf.tn« Albert Rostan avec leur
petite Wanda ont Ip dotdeur de Mre
poKt mx parents et amis du décès de Imr
petit.
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€ Alors Jésus, s’étant levé,
imposa silence aux vents et
à la n^er ; et ij se fit un grand
calme ». Matthieu VIII, 26.
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Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Dott. ORESTE MOLINENGO
DENTISTA
Riceve tutti i Venerdì
in Torre Péllice - Piazza Cavour, 9
dalle 8 alle 12
in Airali - Casa Decanale dall« 15 alle 18
Studio Tecnico
Geometri GARDIOL
Torre Pellice - Viale Mazzini, 2
Uffici recapito :
Pinerolo - Via Savoia, 2 - Telef. 85
S. Germano Chisone - Via Gorge, 12.
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,T5 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L.
1^3/0 la linea - Avvisi economici, L. 0,4-0
per parola per una sola volta - L. 0,30
per due - L. 0,20 per tre. - Minimo L. 3Tassa governativa in più.
Pagamento anticipato.
FIRENZE - Chlesia di Via de’ Serragli, 51 Chiesa di Via Manzoni, 13 - Pastore:
Virgilio Sommanl — Coadiutore: Pastore T. Vlnay.
Fiume - chiesa: Via Pascoli, 6 - Culto
alle ore 10 - Pastore: Valdo Vlnay,
presso slg. Wlltsch, Via Bacclch, 5.
FORANO - Chiesa - Pastore: Alfonso Alessio, Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa: Via Assarottl - Pastore: Emilio Corsani, Via Curtatone,2.
GROTTE - Chiesa - Grotte (Agrigento) Da Palermo.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
Arturo Vlnay, Casa Ravero, Piazza
d’Arml.
LIVORNO - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore: Attillo Arias, Ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18.
MANTOVA - Chiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 39,
Isolato 147 - Pastore: Selflredo Colucci, Via C. Battisti, 191, Isolato 217.
MILANO - Chiesa: Piazza Missorl, 3 - Pastore Enrico Tron, Via Euripide, 9.
NAPOLI - Chiesa: Via Cimbri, 8 - Pastore:
Mariano Moreschlnl, ivi.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese 405 West, 41 Street - Culto principale:
3.30 pom. — Pastore: Pietro Griglio,
21 West, 95**> Street.
NIZZA - Chiesa: Rue Gloftredo, 50 - Pastore: Alberto Prochet, Ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Chiesa Valdese - Da
Cerlgnola.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Cand. Teol,
E. Mlcol.
PALERMO - Chiesa: Via Spezio, 43 - Pastore: V. Subllla, Ivi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIAZZA ARMERINA - Chiesa Valdese - Da
Catania.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa: Via Dema, 15 - Pastore: F.
Peyronel, Via Santa Maria, 85.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Rione San
Marco, Via Possldonla, 4 - Da Messina.
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Da Livorno.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre,
107 - Pastore: Giovanni Bonnet, ivi —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore:
Paolo Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Glosuè
Carducci, 16 - Cand. Teol. P. V. Panasela.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI Chiesa Evangelica - Anziano-Evangelista Scarincl Giuseppe, Ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma, 8 - Pastore: Ugo Janni, Ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese: Via S. Domenico, 5.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Da
Torre Pelllce.
TARANTO = Chiesa: Via Puptno, 16-20 (angolo Via P. D. Palma) - Pastore: G. Castiglione, Via P. D. Palma, 144.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II (angolo Via Principe Tommaso) - Pastore: Alessandro Slmeonl,
Via Pio Quinto, 15 — Coadiutori: Pastori Elio Eynard e Emilio Ravazzlnl.
TRIESTE - (Chiesa: Via S. M. Maggiore Pastore: G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnls
(S. M. Formosa) - Pastore: Ernesto
Ayassot, Ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Arturo Mlngardl, Via Garibaldi, 60.
ZURIGO - Chiesa Italiana:, Waldenserwerk
- Pastore: Alberto Fuhrmann, Idastrasse, 21.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba. moderatore - Pastore Guido Comba, cassiere - Cand. Teol. Paolo Marauda, segretario del Moderatore — Via Quattro
Novembre, 107, Roma (101).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro
Cossa, 42, Roma (126) - Professori: Ernesto Comba, Davide Bosio, Giovanni
Miegge.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre
Pelllce - Preside: Prof. Adolfo Tron.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Prof. Davide Bosio, presidente; Virgilio
Sòmmani, Giovanni Miegge, Mariano
Moreschini.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - Torre
Pelllce - Direttore: Pastore Paolo Coìsson.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pelllce - Direttore: Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosla - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto.
Gould) - Via de’ Serragli, 51, Firenze Direttore: Pastore Virgilio Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via Berthollet, 34 - Direttore:
Gr. Uff. Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Pellice - a
Pomaretto - a Torino: Via Berthollet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: TorrePelllce (Torino) - Direttore: Pastore
Roberto Nisbet, Angrogna.
RIFUGIO PER INCURABILI «Re CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano Chisone - Direttore: Pastore emerito Bartolomeo Soulier.
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay,
COLONIA VALDENSE (Dep.to Colonia) Pastore: Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA (Dep.to Colonia
- Via Rosario) - Evangelista: Emilio H.
Ganz.
TARARIRAS E ANNESSI (Dep.to* Colonia)
- Pastore: Daniel Breeze.
OMBUES DE LAVALLE (Dep.to Colonia)
Pastore: Carlo Negrln.
COLONIA MIGUELETE (Dep.to Colonia) Pastore: Carlo Negrln, da Ombùes.
SAN-SALVADOR (Dep.to Soriano) - Pastore: Giovanni Tron (residenza: Dolores).
NUEVA VALDENSE (Dep.to Rio-Negro) e
NIN Y SILVA (Dep.to Paysandù) - Visitate periodicamente.
Argentina.
COLONIA BELGRANO (Prov. Santa Fé Estaclón Wlldermuth F. C. C. A.) Evangelista: Carlo Alberto Grlot.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore:
Silvio Long, Est. Iacinto Aràuz, F. C. S.
COLONIA EL SOMBRERITO (Prov. Santa
Fé - Est. Paul Groussac F. C. S. P.) Visitata periodicamente.
CALCHAQUI (Prov. Santa Fé, P. C. S. F.) Visitata periodicamente.
Ju'lftt Tron, directeur^responaabl«
Torre Pellico - Imprimerla Alpino S. A.