1
Cinquante~$i
4 Jain 1920
N“ 21
DE$ V1LLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .
Etranger.........................' . .
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S’adresser pour la Rédaction à M. David Bosio, pasteur. Torre Pellice et pour
l’Administration au Bureau du journal (Imprimerie Alpine-T arre Pellice).
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Tout changement d’adresse coûte jo centimes, sauf ceux du commencement de l’année. ___________
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
AVIS.
En faisant suite à notre avis de la semaine passée, voici donc ce que nous pouvons vous dire:
Nous sommes d'un côté obligés par un
Décret du Gouvernement à réduire le
journal à 2 pages, pour pouvoir garder
le prix d'abonnement du commencement
de rannée.
Nous désirons d'autre part donner aux
lecteurs autant d'articles et de nouvelles
qu'il y en avait dans le journal de 4 pages.
Nous nous sommes donc résignés à
renoncer aux insertions de la 4.me page;
nous avons porté le nombre des colonnes
de A à $ par page; nous les avons allongées et nous o'ffrons ainsi un Echo de 2
pages qui a exactement la même quantité de texte que L’Echo de 4 pages !
Ce qui naturellement ne manquera pas
de nous assurer la sympathie iou’jotcrs
croissante des lecteurs !
LICEO-GINNASIO e SCUOLA NORMALE VALDESI PAREGGIATI. Il
tempo utile per la presentazione delle domande dei candidati agli esami di ammissione alle varie classi del Liceo-Ginnasio e di integrazione alla classe della
Scuola Normale, scade col 15 Giugno corrente.
Per maggiori informazioni rivolgersi
alle Direzioni dei rispettivi Istituti.
Torre Pellice, 1° Giugno 1920.
Il Capo dei due Istituti
Prof. G. Maggiore.
IT Confnnci; îles Vallées.
La XV.me Conférence du i.r District s’est ouverte Jeudi 27 courant,
dans le temple de Pignerol, à 8 h.,
par un culte présidé par M. le pasteur
D. Revel, qui a pris comme sujet de sa
méditation le récit de la femme cananéenne. Nous espérons de donner, dans
notre prochain numéro, un résumé de
ce discours.
Après le culte, auquel assistait aussi
un certain nombre de membres de l’église de Pignerol, la Conférence élit son
Bureau dans les personnes de M. C. A.
Trou, pasteur, président; M. H. Long,
instituteur à Pramol, vice-président, et
M. H. Trou, junior, pa.steur, secrétaire.
Rapport de la Commission
de District.
M. B. Léger, chel de District, lit sou
Rapport sur l’état religieux du i.r District, tel qu’il résulte des rapports des
Consistoires. 11 présente avant tout les
meilleurs vœux de la Commission de
District à M. le pasteur C. A. Trou qui,
étant arrivé à la limite d’âge réglementaire, passera au prochain Synode au
irombre des Pasteurs émérites; il remercie la V. Table et d’une manière
particulière le Modérateur pour le
gi'and intérêt qu’il a démontré pendant
Tamiée aux Eglises des Vallées et propose à la Conféi'ence de s’associer à ses
sentiments de reconnaissance envers
tous nos bienfaiteurs et d’une manière
particulière envers M. Amato Jalla qui
a montré pendant ces 12 derniers mois,
comme dans les années passées, une générosité vraiment remarquable. Le Rapport de M. Léger nous parle ensuite du
travail de la Commission de District qui,
vu les circonstances actuelles, s’est limité à peu de chose. La Commission est
heureuse de constater que son invitation à tenir pendant cet hiver des conférences d’histoire vaudoise, a été accueillie avec beaucoup de faveur par les
paroisses et que ses visites d’églises ont
été très agréables à cause du chaleureux
accueil qu’on lui a fait partout. La Commission a procédé à l’installation des
nouveaux conducteurs à Bobi, Prarustin, Perrier, Rorà, Massel, Pramol.
L’échange officiel de chaires a été suspendu, vu les difficultés pratiques.
— La Commi.ssion de District nous
donne ensuite dans son Rapport une
vue d'ensemble sur l’état des églises des
Vallées. Il y a beaucoup d’éléments faits
pour nous encourager. Les écoles du Dimanche, ainsi que les cours de catéchisme, sont fréquentés par presque tous
les enfants et jeunes gens. Le nombre
de sociétés chrétiennes de jeunes gens
augmente continuellement. Si les cultes
principaux ne sont pas fréquentés comme ils devraient l’être, tout le inonde,
on peut dire, se rend aux réunions de
quartier. La libéralité marque aussi un
certain progrès. A côté de ces rayons de
lumière, il y a toutefois aussi des ombres. L’amour du gain chasse de bien
des cœurs l’amour de Dieu. L’avarice
et l’ingratitude sont malheureusement à
l’ordre du jour; il est toujours plus difficile de trouver des personnes qui se
consacrent à la charge d’anciens. I.’éducation des enfants au sein des familles
est loin d’être donnée comme elle le
devrait. Le cours d’instruction religieuse ne donne pas tous ses résultats,
pai'ce qu’il u’est plus généralement préparé suffisamment par le cours d’instruction biblique dans les écoles. A cet
égard la Commission relève que le problème de l’instruction biblique se présente maintenant très difficile, surtout
dans le Val St-Martin, par le fait qu’un
bon nombre de maîtresses des écoles de
quartier (qui sont maintenant dans les
mains du Gouvernement) sont catholiques. Les Consistoires ont chargé des
personnes de confiance, généralement
nos anciens régents et nos anciennes
maîtresses de quartier sans diplôme, de
donner le couns de Bible, ou chaque
matin de 8 à 9 h., ou le Jeudi. Tous les
rapports des Consistoires sont aussi unanimes à relever que depuis que l’instruction primaire est pa.ssée sous le
contrôle de l’Etat, elle a fait dans nos
Vallées un grand pas en arrière, soit à
cause du manque d’honnêteté de la part
de bon nombre de maîtresses qui ne
donnent pas le nombre d’heures de leçons
qu’elles devraient, soit à cause du manque absolu de surveillance de la part des
autorités scolaires, soit à cause du flésordre dans la nomination des nouvelles
maîtresses qui nous sont -|n'esr|ue toutefe
arrivées après plus de trois mois d’école.
11 est impossible qu’un tel étal de choses
continue.
Discussion du Rapport.
La lecture du Rapport est suivie d’une
discussion au cours de laquelle jilusieurs
orateurs mauifesteiit leur opinion.
M. Arnaldo Comba, en relevant ce que
le Rapport a dit à propos de la boiiiie
fréquentation des cours de cntéchisnie,
croit qu’il faut regarder surtout aux
bonnes dispositions des catéchumènes
et ne pas hésiter à les admettre dans
l’église s’ils manifestent ces dispositions,
même s’ils n’oiit pas toutes les connaissances qui seraient désirables.
M. David Bosio exprime le vœu que
dans le nouveau catéchisme, qu’une
Commission Sjaiodnlc est en irciiu de
préparer, 011 laisse de côté les formules
théologiques et 011 insiste davantage sui'
la vie chrétienne.
M. Léger informe la Coiiiércm e que
le travail pour la compilation çlu nouveau catédiisnie est bien avancé.
A propos de Vactivitc de la jeunesse
chrétienne M. C. A. Tron se réjouit des
bonnes nouvelles que le Rapport nous
donne et M. Paolo Bosio insiste sur la
nécessité de la part del’Egli.se de lavnriser de toute maiiièie cette aelivité, en
üftrant à la jeunesse le moyen de s’amuser homiètemenf, dans ses heures de
repos, 11 ne faut pas se faire d’illusions;
la jeunesse a besoin de s’amuser; si elle
ne trouve ]ias à s’amuser à l’ombre de
l’église, elle trouvera à s’amuser à l’ombre de l’anberge et y trouvera aussi sa
ruine.
M. le prof. /. falla et M. //. I.ong, instituteur, parlent encore, ce dernier ^lonv
propo.ser que l’on fonde dans les paroisses des unions de pères de famille qui se
préoccupent de la question des écoles.
M. Arnaldo Comba est favorable — au
cas où on trouve îe.s moyens nécessaires
— à instituer dans chaque paroisse une
Maison pour la jeunesse et M. H. Balme,
en attendant que les fameux a moyens »
arrivent, propo.se que l’on se serve des
salles des écoles fermées, pour en faire
des salles de lecture.
M. Paul Benech d’Angrogiie encourage les membres de la Conférence à
faire tout ce qu’ils peuvent pour la jeunesse.
A propos de la libéralité chrétienne MM.
Arnaldo Comba, Perazzi et P. Bosio
craignent que, malgré l’augmentation
des dons faits à l’église, il n’y ait pas un
progrès réel. Quand on pense que l’argent vaut maintenant à peine de ce
qu’il valait avant la guerre, il faudrait
que les contributions totales fussent 4
fois ce ciu’elles étaient alors, pour qu’il y
ait uii progrès. Ceux qui, en donnant
alors pour Teeuvre* de Dieu la valeur
d’une douzaine d’œufs, donnaient L. i,
devraient donner maintenant L. 4,50
puisque la douzaine d’œufs a au moins
ce prix-là.
M. le prof. H. Bosio sent que l’on n’a
pas fait tout ce qu’on aurait dû, pour
éduquer nos membres d’églises à la libéralité chrétienne. , Il propose qu’au
lieu de faire la collecte annuelle en une
'seule fois, on la fasse en plusieurs moments et c^u’on augmente le nombre
des collecteurs eu ne laissant pas tout
le poids de la collecte aux anciens et aux
diacres.
M. F. Peyronel, de Rorà, est heureux
de pouvoir dire qu grâces à uue propagande plus intense et à une présentation plus claire des buts pour lesquels
les collectes sont faites, le nombre
des souscripteurs à Rorà a a.ugmeuté
de 60 à 140.
M. Pierre Chauvic insiste sur le devoir d’être pratiques eu matière de contributions et croit qu’il serait bon de
lancer un appel général aux Vallées.
M. Paolo Bosio voudrait que l’on fixât
quelques règles pour aider les souscripteurs à mieux comprendre ce qu’ils devraient donner à l’Eglise. On pourrait
par exemple leur dire: Une personne
qui a un revenu de I..... par an, avec
trois personnes à sa charge, devrait donner annuellement à l’église une somme
de L. ... Il n’y aurait rien d’obligatoire
en cela, mais ce serait simplement une
proposition que chacun pourrait suivre ou non.
M. Francis Monney appu^'e cette
idée, tandis que M. B. Léger et M. Long,
ancien ( Angrogne), préfèrent laisser
à la conscience individuelle de fixer ce
qu’on doit donner pour l’œuvre de Dieu.
MM. B. Soulier et B. IJger parlent
des collectes en nature eu faveur de nos
Iiistitutious Hospitalières, et relèvent
le beau succès qu’elles ont eu.
Enseignement de l'Histoire Sainte.
M. Arnaldo Comba présente, au nom
d’une Commission de trois membres, à
la Conférence, un ra]))H)rt sur ce sujet.
« Nos pèi'es — nous dit M. C. — i.nit
pu être des héros et des martyrs de la
foi, parce que dès leur jeunesse ils
étaient nourris de la Parole de Dieu. Si
nous voulons que notre Eglise et notre
peuple Vaudois, au lieu de déchoir,
puissent repondre à la mission àla(]uelle
Dieu les a appelés et les aiipelle encore,
nous devons veiller soigireusement à
la nourriture spirituelle des eiifauts et
coûte que coûte inteirsifiei' chez eux la
connaissance de la Bible».
I.’einseignernent de la Bible est devenu très difficile ces dernières années
par le fait qu’un bon nombre de maîtresses de nos écoles des Vallées ne sont
pas vaudoises. On a essayé de jiourvoir
à renseignement par des leçons de Bible données chaque jour, en )irn1ougeant
d’une heure l’horaire scolaire, et eu confiant ces leçons à une iiersonne de notre
église demeurant dans le quartier. Il est
parfois difficile de trouver quelqu’un
qui s’engage ainsi pour uue seule heure
par jour et pour chaque jour pendant
6 mois, surtout lorsqu’on ne peut offrir
pour toute rétribution que le subside
wallon de L. 20-50 pour la saison. On
a aussi essa3?é de faire donner ces leçons
le Jeudi. La Commission, dont M. Comba
est le rapporteur, présente, ces conclusions :
1“ Nous croyons tout d’aVjord qu’il
faut une propagande persévérante et renouvelée pour faire sentir aux parents
leur devoir d’enseigner eux-mêmes les
premiers éléments d’histoire sainte à
leurs enfants en bas âge.
2° Etant persuadés que le meilleur
moyeu d’introduire quelque chose de
nouveau, c’est de conserver tout ce qu’il
y a de bon et d’utile dans les institutions existantes, là où nous avons le
bonheur d’avoir de bons régents et maîtresses vaudoises attachés à nos traditions et qui sentent leur responsabilité
vis-à-vis de notre peuple, nous continuerons à faire appel à leur collaboration et ils nous l’accorderont volontiers.
3? Nous proposons l’institution d’une
école paroissiale du Jeudi où l’histoire
sainte sera enseignée par le Pasteur.
Dans les Paroisses qui ont une fraction
vraiment trop éloignée du centre, on
peut instituer l’école du Jeudi pour la
fraction. Mais nous insistons afin que
l’école du Jeudi soit autant que possible
unique et centrale. L’école se composera
de 4 classes. Dans les deux premières
on étudiera les faits de l’Ancien Testament, dans les deux dernières ceux du
Nouveau Testament et éventuellement
quelque chose de l’histoire de l’Eglise.
Les enfants sont admis à la première
classe à l’âgé de 9 ans; pour passer d’une
classe à l’autre ils doivent fréquenter
régulièrement les leçons et montrer d’en
profiter. L’âge n’entre pas en compte.
Les enfants ne seront admis au cours
de catéchisme qu’après avoir suivi avec
assiduité et profit les quatre cours d’histoire sainte.
Le Rapport présenté par M. Comba
est assez longuement discuté. M. Léger
craint que quelques parents n’enverront
pas leurs enfants le Jeudi.
M. J. I.ong, instituteur, (St-Jean) est
favorable à l’école du Jeudi qui a déjà
été instituée Tannée passée à St-J eau
et qui a donné d’assez bons résultats.
Il insiste afin que Teuseiguemeut soit
toujours donné en français.
M. C. A. Tron croit qu’il serait mieux
de confier l’enseignement biblique à des
régents et des maîtresses, et M. H. Long,
instituteur, pense que Ton pourrait faire
appel aux parents des enfants pour qu’ils
participent aux frais nécessaires.
M. D. Gaydou a la conviction que nos
Vaudois seraient prêts à faire des sacrifices dans ce but.
MM. Kodio et Paul Benech, quoiqu’ils
se rendent compte des difficultés, se
montrent favorables à Técole du Jeudi,
La Conférence vote cet ordre du jour;
« La Conférence du i.r District, après
avoir entendu la lecture du rapport sur
les moyens de pourvoir à Teiiseignement
de l’Histoire Sainte, approuve Tiustitutiou des écoles du Jeudi et invite les
paroisses qui eu sentent le besoin à réaliser cette institution ».
Ecoles du Dimanche.
M. B. Soulier, au nom d’uue Cornrnissioii de trois membres, présente uu
rappoi't sur ce sujet. Nous avons dans
les Vallées une cinquantaine d’écoles du
Dimanche: .sauf celle de La Tour dont
M. J. Jalla est directeui', les autres se
trouvent .sous la direction des pasteurs
des paroisses. Le nombre des enfants qui
ne peuvent pas tréqueuter à cause des
distances est heureusement en diminution. De 5 à ù écoles des Vallées ont
adopité la liste des « Scuole Domenicali
Valdesi », d’autres suivent celle du
Messager de Lausanne.
M. Soulier montre la nécessité d’un
programme unique pour les Vallées et
insiste sur le devoir d’instituer la collecte dans toutes les écoles du Dimanche.
MM. A. Comba et F. Peyronel don
nent des nouvelles encourageantes de
leurs écoles.
M. /. Long, instituteur, exhorte les
pasteurs à se préoccuper du recrutement des moniteurs qu’il faut chercher
et former.
M. Charles Decker croit qu’il nous
faut adopter toutes les nouvelles méthodes conseillées par l’expérience des
écoles du Dimanche de l’étranger, qui
rendront nos écoles plus intéressantes,
plus joyeuses et attrayantes. Nos enfants doivent pouvoir venir volontiers
à leur école.
On décide de conseiller aux directeurs
des écoles du Dimanche de faire un programme de leçons comprenant 5 gms, de
manière que les 2/5 des leçons soient
tirés de l’Ancien Testament et du
Nouveau Testament.
Propositions.
M. Paolo Bosio présente un ordre du
jour proposant la création d’une Commission qui devrait faire connaître pratiquement aux membres d’église l’effort que l’Eglise attend d’eux, eu proportion de leurs moyens.
MM. F. Peyronel, H. Bosio, B. Léger,
C. A. Tron considèrent les difficultés
que rencontrerait une telle Commission
tandis que M. Perazzi appuyé Tordre du
jour.
M. Arnaldo Comba présente quelques
modifications à Tordre du jour qui est
accepté et voté sous cette forme;
« La Conférence du i.r Distinct invite
le Synode à instituer une Commission
financière permanente pour l’étude, la
recherche et la réalisation de tous les
moyens utiles pour intensifier la libéralité chrétienne ».
M. Attilio Jalla prie M.M. les Pasteurs des paroisses de favoriser de toute
manière les LTnions de la Jeunesse qui
sont en train de se former.
La Conférence nomme ses députés au
prochain Synode. La Conférence nomme la Commission de District dans les
personnes du prof. J. Coïsson, vice-président, et du pasteur H. Tron junior,
secrétaire (le Président de la Commission étant ex-officio le Chef de District).
On décide que la prochaine Conférence se tiendra à La Tour.
M. C. A. Tron clôt les travaux de la
Conférence en exprimant les sentiments
de joie que nous éprouvons pour le travail qui a été fait et pour l’esprit qui a
régné dans l’assemblée.
A tnidi, 011 avait eu un grand dîner en
commun à T« Albergo delTOriente ». De
nombreux toasts furent portés à M. C.
A. Trou, qui participait, comme pasteur de l’église de La Tour, à sa dernière Conférence, à MM. les missionnaires Coïsson et Pascal qui étaient présents à la Cüuféreuce, au prof. Bosio, à
nos vaillants régents paroissiaux, etc.
A 6 heures les délégués se séparaient :
la plupart purent rentrer chez eux le
soir-même, heureux de cette belle journée de fraternité et d’étude qui laissera
certainement des traces bénies dans le
cœur de tous.
CORRESPONDANCE.
Monsieur le Directeur,
Vous avez jiublié, eu Février, uu morceau d’uue lettre privée, (¡u’uii [lasteur
de TUnité des frères de Bohême adressait à M. le pasteur A. J allier, son ami.
Je ne doute pas que, comme moi,
vos lecteurs n’aient éprouvé l’émotion
que ressent un trère. lorsqu’il reçoit des
nouvelles des membres éloignés de sa
propre launllo, qu’il sait établis en pays
lointain, mais qu’il n’a jamais eu l’occasion de couuaître ])ersoiinelIemeut.
Toute nouvelle qui vient de leur part
est cependant la hienveuue et tend à
resserrer les liens qui doivent unir les
membres de la même famille, surtout
lorsqu’ils sont disséminés par le monde.
Ayant eu le privilège de recevoir, le mois
2
dernier, un message affectueux d’un des
pasteurs de Prague, qui s’est trouvé
sept ans passés avec un de mes fils à
l’Université de Leipzig, je ne crois pas
devoir en jouir tout seul, mais d’en faire
part aussi à vos lecteurs ;
« Nos deux églises ne peuvent et ne
doivent pas s’arrêter dans un amour
platonique, elles doivent se rapprocher
et peuvent certainement apprendre
beaucoup l’une de l’autre.
Dans notre Eglise, on voit depuis
quelques années un renouvellement de
vie, tant que l’on peut déjà parler d’un
véritable mouvement spirituel. A la
tête de ce mouvement il y a des laïques,
et, depuis la Révolution surtout, l’aspiration à la liberté ecclésiastique, à une
vie religieuse plus profonde et à une
œuvre missionnaire parmi les catholiques, comme dans nos propres rangs,
s’est énormément étendue.
Rome n’a plus le même pouvoir, comme avant la Révolution, et l’Etat aussi
n’empêche plus notre travail.
Il y a quelques années on ne nous permettait pas d’évangéliser les villes de la
Moravie, maintenant nous pouvons tenir
des réunions où nous le voulons, et nOn
sans succès.
Il est vrai que le fait que notre bien
aimé président est évangélique offre un
grand avantage pour nous.
Cette année nous préparons de grandes fêtes commémoratives de Huss et
en Août et Septembre un congrès universel évangélique. Votre église sera
certainement invitée et ce serait beau
si vous pouviez y prendre part vousmême. En ce cas je me permets déjà
maintenant de vous inviter, très honoré
M. le pasteur, dans ma modeste maison.
Aussi le « Sokoleirkongress », à la fin
de Juin, donnera à beaucoup d’amis de
notre peuple l’occasion de venir à
Prague.
Voudriez-vous tâcher d’engager quelque frère vaudois à envoyer des correspondances à notre Koslincke Jiskry?
Nous aimerions bien apprendre davantage sur votre église, son histoire, sa
constitution, son organisation. .
Par notre Kostnickd Jeduôte des salutations officielles ont été envoyées à
votre église, en exprimant le désir sincère de rapports officiels entre les deux
églises, mais s’il n’y a pas quelques personnes qui s’y intéressent individuellement des deux côtés, cela restera un
pieux désir. Il ne s’agit pas d’une petite
chose; que Dieu bénisse cette semence
pour qu’elle porte un jour des fruits !
Veuillez me donner votre opinion sur
tout cela, je iie doute pas que vous
n'ayez compris mon intention... ».
Je crois qu’il ne peut y avoir deux
opinions à l’égard des « ouvertures »,
comme diraient nos frères anglais, qui
nous viennent de la Bohême.
Je n’ai pas mission de donner des
conseils à nos administrateurs, mais je
pense qu’ils n’hésiteront pas à déléguer
un représentant de notre église, aux
fêtes religieuses de Prague. Il me semble
que le candidat à cette députation devrait réunir les prérogatives suivantes :
connaître à fond l’allemand, qui après
la langue nationale est la plus connue
en Bohême: se trouver, dans un centre
d’où il soit facile de cultiver de fréquentes relations avec ces frères Moraves.
Le pasteur de Trieste me semble réunir
ces qualités.
Quant à fournir à la presse évangélique de la Bohème des informations et
des nouvelles sur notre église, son passé
et sou présent, il me semble que notre
'( Société d’Histoire Vaudoise » pourrait s’en charger. Elle comprte dans sou
bureau un archiviste qui sait oii puiser
les plus sûrs renseignements. Je ne doute
pas que l’offre aimable d’hospitalité au
représentaîit vaudois n’est pas lié à ma
personne et que quiconque se rendra à
Prague au nom de notre église y recevra
le meilleur et plus cordial accueil. En
aUendant, voir le nom et l’adresse de
notre ami :
Christian Paul Lanstjâk - Vikar der
bôhm BrMdergemeinde - Taborifské 15
— Prag-Zisèkov (Repubblica Csecoslovarca).
Merci pour la publication dans L'Echo
de ces lignes et puissent-elles réjouir
bien des cœurs ! *
A vous en Christ.
AaTHUR MliSTOK.
seur Albert Revel. Nous l’avons connu
au collège, quand il avait 15 ans, esprit
très éveillé, mais n’ayant aucune passion ni pour le grec ni pour le latin, se
montrant par contre enthousiaste comme élève dans la compagnie du collège.
Ayant dû suspendre les études classiques, il se voua au travail, occupant
plusieurs places soit en Italie soit à
l’étranger. Ce qui le caractérisa fut son
grand attachement à son Eglise Vaudoise, prenant un vif intérêt dans tout
ce qu’elle faisait, suivant de très près
les délibérations du Synode et celles du
Consistoire duquel il dépendait ou duquel il faisait partie. A La Tour, il fut
un membre très actif de l’Union Chrétienne, travaillant pour un fonds qui
devait faire naître une maison unioniste,
à Nice il s’occupa de notre œuvre d’évangélisation.
Dieu dans ses voies mystérieuses l’arrêta dans son activité les dernières années de sa vie, obligé de garder le lit.
Ce fut dans ces douloureuses circonstances qu’il glorifia Dieu en étant joyeux dans l’espérance, patient dans
l’affliction et persévérant dans la prière.
Tous ceux qui eurent le privilège de le
visiter pendant ces longues années d’infirmité, furent édifiés en le voyant si
joyeux, si soumis. Il a été entouré par
les soins des siens d’une manière touchante. Et maintenant il est arrivé au
port éternel, au vrai repos.
Nous exprimons à sa veuve et à sa
fille, ainsi que à notre collègue d’Angrogne, M. le pasteur Eugène Revel,
notre sinçère sympathie chrétienne.
C. A. Tron.
Opera Balnearia.
1° Puisque les raisons qui nous obligèrent Tannée passée à prendre une décision semblable, existent encore, nous
eaverroûs cette année une seule escouade
d’enfants pour la cure des bains de mer
de Borgio Verezzi.
2° Cette escouade sera composée seulement de jeiines filles.
3° Nous exclurons rigoureusement les
fillettes pour lesquelles le certificat du
docteur ne démontrera pas Viirgence
absolue de la cure.
4° Nous insistons auprès des Pasteurs
afin qu’ils déclarent exactement Tétat
de famille de chaque enfant. Nous ne
pouvons pas admettre que des enfants
dont les parents pourraient payer quelque chose occupent la place de ceux
qui ont besoin de la cure et n’ont absolument pas de moyens.
Nous prions aussi MM. les Pasteurs
de nous dresser une liste à part des fillettes qui ont besoin de prendre part
à cette cure et dont les parents pourraient payer une pension de L. 3 par
jour. Le Comité en examinant chaque
cas, verra s’il est possible de former un
groupe à part.
5° Les fillettes admises à la colonie
devront porter un petit trousseau de
rechange, des souliers en bon état, peigne, épingles à cheveux et surtout un
costume de bain.
6“ Le départ pour la mer aura lieu
le i.r Juillet. Le Comité.
NÉCROLOGIE.
Théodore Revel.
Samedi dernier un long cortège accompagnait au champ du repos la dépouille mortelle de Théodore Revel, décédé aux Appiots à Tâge de 70 ans.
Théodore Revel était le fils cadet du
pasteur jean Revel et frère du proies
CHRONIQUE VAUDOISE.
Bobi. Dimanche dernier Bobi commémora ses morts pour la patrie, au milieu de la paix de ses montagnes et du
recueillement du jour du repos. Cette
cérémonie, sans avoir Téclat de celles
des villes, trouva dans la simplicité de
ŸAilla communale, son vrai caractère
solennel et hujnain. Les morts de Bobi
ont été commémorés en présence de
leurs montagnes; Taustérité et la fierté
de nos montagnes nous parlent de la
pureté et de la grandeur de leur .sacrifice; elles ont inspiré les orateurs de la
journée qui ont su être simples et remplis d’un sentiment de profonde révérence.
Le Maire commença la cérémonie à laquelle était présente toute la forte population de Bobi. en lisant les noms des
morts pour la patrie, noms qui ont été
gravés sur le marbre et qui sont gravés
à toujours dans le cœur de ceux qui
recueillent les bénéfices de leur sacrifice.
Ensuite le Maire lut plusieurs adhésions. Entre autres une lettre de Thon.
Facta qui exprimait son regret de ne
pas pouvoir être présent à Bobi à cause
des travaux de la Giuntu âcl Bilancio
(dont il est le président), qui le retiennent à Rome. A mentionner aussi les
adhésions du Sous-Préfet de Pignerol.
des Maires de Luserne et d’Angrogne,
de M. Gardiol, etc.
Le premier orateur fut le pasteur de
Bobi, M. David Revel. qui fit vibrer naturellement les plus profondes cordes
du patriotisme. La fierté de Tâme italienne et Técho de notre victoire pîtssà"
dans ses paroles sur les auditeurs comme
une musique triomphale. Ses paroles,
au milieu de tant de doutes et d’insinuations, apportèrent certainement la consolation aux familles en deuil en leur
montrant que nous reconnaissons et
sentons la grandeur de leur sacrifice.
M. Revel, après avoir fait revivre "devant nos yeux l’immensité des sacrifices
et des héroïsmes de nos soldats, montra
que la meilleure manière de leur manifester notre reconnaissance c’est d’être
dignes d’eux. Ce point fut développé
ensuite par Thon. Giretti. En présence
des noms de nos mojts, de l’horreur de
la guerre et des douleurs qui nous entourent, nous devons nous engager avec
une promesse solennelle à contribuer de
toutes nos forces à empêcher que de tels
désastres puissent encore survenir, en
fortifiant Tédifice de la Ligue des Nations.
M. Giretti, présenta ensuite le troisième orateur, M. le capitaine B. Revel.
Ce dernier évoqua d’une manière émouvante quelques morts de soldat. Bien
des mères se sentiraient consolées, si elles
pouvaient voir le calme sourire et la foi
tranquille qui ont accompagné le départ
de leurs enfants. M. Revel, après avoir
ainsi donné son témoignage de soldat,
indiqua le chemin que nous devons tous
suivre: oublier nos personnes, vivre
avec foi et n’écouter que notre conscience.
Le docteur Gay nous parla de la patrie et des difficultés de la guerre en
montagne en illusti'ant sa parole par
le moyen d’un quadre. Après que M. E.
Eynard eut porté l’expression de la sympathie des communes de La Tour et
de Rorà, la cérémonie finit par quelques paroles du Maire de Bobi, qui rappela à tout le monde que ce jour était
un jour de-recueillement et de promesses.
La Tour. Programme de la visite de
Miss Iinandt, membre de l’Institut des
journalistes, organisée par A. Hertig
F. R. G. S., sous les bons auspices du
T. C. français, des Chemins de fer italiens et du P. L. M., de la "Vén. Table
Vaudoise et de la Société « Pro Torre
Pellice ».
But de la visite : 1° de diriger le mouvement des touristes sur Grenoble et de
là sur Turin par les Vallées Vaudoises.
2° De créer à Torre Pellice une saison
de printemps, du 15 Mars au 15 Juin;
3° De faire connaître toujours mieux
l’Eglise Vaudoise en Amérique et en
Angleterre. 4° De créer une petite industrie essentiellement vaudoise.
Miss Imandt se propose de publier de
nombreux articles (dont plusieurs sont
acceptés d’avance), de donner des conférences pendant Thiver et de publier
un livre ou guide sur les Vallées Vaudoises; il importe donc que rien ne soit
négligé pour contribuer à faire de cette
visite un grand succès.
Miss Marie F. Imandt, membre de
l’Institut des journalistes, a été pendant 10 ans attachée au Daily Telegraph,
pendant plusieurs années rédactrice du
journal anglais de San Remé, fit le tour
du monde pour le Dundee Courier et,
lors de l’Exposition internationale de
Turin, elle était attachée à la presse anglaise. Miss Imandt fait actuellement
un voyage dans la nouvelle république
Czeco-Slovakia avec un groupe de journalistes aux frais du Gouvernement
slovaque et espère visiter les Vallées
Vaudoises au commencement de Juin.
Pcrricr-Mancillc. Grâce à la soirée organisée par la Jeunesse de la paroisse, on a pu envoyer, pour la dotation du lit Amédée Roslan, frs, 350, à la
mémoire de celui qui tut, pendant longtemps, membre estiiné du Consistoire
de la Paroisse et qui consacra toute sa
vie au bien de son Eglise et de la Vallée
St-Martin.
— Le jour de VAscension les jeunes
gens et les jeunes filles de la Paroisse,
au nombre d’environ 70, effectuaient
une promenade sur les hauteurs de Maneille. Au bas du Col Clapier, .sur un
gazon Japissé de violettes de montagne,
eut lieu un service religieux adapté à
la jeunesse, après quoi on descendit sur
Mas.sel.
— L'Union Chrétienne de Jeunes Filles vient de clôturer ses séances Dimanche passé, 23 Mai, par une belle fête offerte aux Mères de iamille. Belle journée aussi qui laissera, nous espérons,
un souvenir bieutaisant dans le cœur
de tous.
Prarastin. (/■ B )- Te Dimanche 30
Mai. notre Union Chrétienne qui vient
de se constituer sous le nom de Corale
Evangelica « Il Risveglio » a fait une
excursion qui laissera chez tous ceux
qui y ont participé, un souvenir des
plus agréables. Le matin, très tôt, un
joyeux groupe de jeunes gens et de
jeunes filles, auxquels s’ajoutèrent deux
de nos anciens, se réunissait au presbytère. "Nottrucm» aebernmâmes' -vers'fes •
pentes fleuries de la Vachère, que nous
dûmes quitter bien vite pour passer au
Bagnôu et atteindre le but de notre
excursion: le Pra du Tour. C’est avec
une émotion profonde que le Pasteur
de Prarustin présida le culte du matin
dans la chapelle du Pra du Tour, si
attrayante, qui était bondée d’auditeurs.
A deux heures, eut lieu un entretien
en plein air, où furent évoqués les principaux souvenirs historiques qui font
de cette localité un vrai sanctuaii'e. Des
cantiques furent enlevés avec entrain.
En partant, nos braves paroissiens de
Prarustin ne voulurent pas s’en aller
sans laisser un souvenir de leur visite;
aussi, ils réunissaient la somme de L. 68,
qui sera remise au Pasteur d’Angrogne
pour l’inscription d’un passage biblique
au-dessus de la chaire du Pra du Tour.
L’on se sépara ensuite des amis de cette
localité chère à nos cœurs, et Ton descendit au Serre et à St-Laurent, en
rappelant à chaque instant des épisodes
de Thistoire vaudoise; et enfin, par les
Portes d’Angrogne, la joyeuse comitive
terminait son excursion si agréable, intéressante et instructive, contente de
cette journée qu’éclairait une gaîté
saine et d’autant plus vraie, qui ne
devait pas laisser de regrets. Car notre
jeunesse s’est conduite fort bien pendant toute la journée; et quoique nous
fussions plus de soixante, tout s’est
passé en parfaite harmonie: nous étions
comme une grande famille.
Nos remercîments à M. Pierre Tron,
qui a bien voulu présider le culte à StBarthélemy. Et que Dieu veuille bénir
notre chère jeunesse !
Puisque nous avons la plume en
main, nous voulons encore remercier
cordialement M. le prof. Mario Falchi
pour Te.xcellente conférence qu’il est
venu nous donner il y a environ trois
semaines, sur ce sujet: Verso la società
di domani. Sa visite nous a tait beaucoup de bien.
Riclaret. Dimanche 30 Mai a eu
lieu notre petite tête de clôture des
Unions Chrétiennes de Mères et Jeunes
Filles. De tous les côtés de notre grande
paroisse de Villesèche, les unionistes
étaient accourues en grand nombre,
heureuses de se retrouver ensemble une
fois encore, avant de s’éparpiller dans
les alpages pour tout Tété.
Nous avions le plaisir d’avoir avec
nous M.me Nina Jalla, de la Mission du
Zambèze.
C’est dans la cour du presbytère que
nous avons eu notre réunion. Sous un
décor de plantes grimpantes et de fleurs
nous étions disposées en une large double rangée, et nous avons passé là deux
bonnes heures inoubliables.
M. le pasteur Marauda, renonçant
pour une fois, en notre honneur, à une
de ses réunions habituelles dans les
quartiers éloignés, nous adressa de sérieuses et pressantes exhortations sur
les passages contenus au champ, ni delà. r.re épître de Saint-Paul aux Corinthiens. Il insista spécialement sur le
devoir que chacune de nous a de demander à Dieu le Saint Esprit et le
besoin que nous devons sentir d’invoquer Son aide.
Nous entendîmes ensuite M.me Jalla
qui nous raconta quelques traits fort
intéressants de sa vie missionnaire au
Zambèze. Puis M lle Tourn, maîtresse
d’école au Clos, voulut bien nous réciter
un joli monologue, intitulé: Prenez
garde ! Nous avons eu un seul regret :
de ne pas avoir au milieu de nous M.lle
Amandine Viglielmo, qui, toute Tannée,
a dirigé le chant et à chacune de nos
réunions savait si bien nous intéresser
eu nous racontant de jolies histoires.
Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
A])rès le chant et la prière, notre infatigable et chère présidente. M.me Marauda (qui pour l’occasion avait cédé
la parole aux hôtes) nous servit le tlié
et les biscuits, aidée par M lle Hélène
Viglielmo, (venue de Pramol pour être
une fois avec nous), et de M.llcs l’ourn.
Mathieu, Gonclta, etc.
Etisuite M.me Marauda offrit à chacune de nous un charmant objet-souvciiir confectionne par elle-même et
toutes ces demoiselles.
Rien ne manquait à cette jolie fête:
le sérieux et Tagtéable ont procuré une
harmonie que rien iTest venu tioublcr.
Nous garderons loiigtenips un cher S(ui
venir de ces belles heures passées ensemble dans cet endroit si pittorc.sque et
recueilli, soirs le.s roses, qui, s’effeuillant, laissaient choir sur nous leurs pétales brillants et parfumés, au murmure
de la Germanasca accompagné du chant
des oiseaux... Voilà encore une autre
année unioniste écoulée et bien terminée.
. Madeleim-Marie-..
Saint-Jean. Samedi 29 mai a eu lieii
l’ensevelissement de Malarw Jean David,
décédé au Baussan à Tâge de 82 ans.
A sa veuve et aux autres parents nous
exprimons nos sincères condoléances.
Chronique politique.
Nousavonsdonc un noavean Ministère. Il a été formé par M. Nitti qui en
est à son troisième essai. Nous lui souhaitons de pouvoir se maintenir cette
fois au pouvoir un peu plus longuement
que les autres deux fois. Evidemment
son troisième Ministère est plus tort
que les précédents soit politiquement,
soit par la valeur des hommes qui le
composent. Politiquement il est sûr
d’avoir Tappui des catholiques qui
l’avaient jusqu’à présent combattu;
tandis que plusieurs des nouveaux ministres (entre autres M. Abbiate pour
l’industrie et M. Micheli pour l’agriculture) sont très compétents.
M. piolitti attire de nouveau Tattentioui du public; il a eu dernièrement
une entrevue avec le journal La Trihuna
de Rome et a exposé quelle serait la
manière, selon lui, de sortir des grandes
difficultés présentes. M. Giolitti voudrait que TEtat se saisit rigoureusement
de tout ce qui a été gagné par les fournisseurs du Gouvernement pendant la
guerre et qu’au moyen d’impôts proportionnels on fît de tout pour restaurer les finances nationales. Plusieurs
journaux ont vu dans cette entrevue
le désir de M. Giolitti de remonter aù
pouvoir et selon leurs tendances, le favorisent ou le combattent.
Un gt*ave incident a eu lieu le 25
courant à Rome. Pendant la nuit, plusieurs personnes originaires de la DaT
matie, et entre .autres, quelques dames,
ont été arrêtées par la police et conduites en prison sans une raison apparente. Il paraît que les autorités craignent un complot de la part de ces DaT
mati, mais il a été démontré qu’il n’y
en avait pas de traces. Cet incident a
naturellement fait beaucoup de peine
partout. Nous serons probablement
obligés d’abandonner ces frères de la
Dalmatie qui voudraient s’unir à Tltalie et le demandent avec insistance; il
faudrait au moins éviter de les traiter
de cette manière.
Le Gouvernement a promis de donner
la polizza d'assicnrazione à tous ceux
qui ont prix part à la guerre eu qualité
de comhattenti et a reconnu la nécessité
d’augmenter la pension des mutilés, des
veuves et des orphelins de guerre.
A Londres, le jiremier Ministre et
plusieurs de ses collègues ont de longs
entretiens avec le représentant des
Bolschevistcs russes. On y parle de
commerce, de finances et de politique
et il en sortira très probablement des
relations plus amicales entre le Gouvernement du Roi Georges et celui de
Leniu.
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Les membres de la famille RLVEL,
recon naissants, remercient sinc'eremenl
les nombreuses personnes qui ont euioitré
de leur affection pendant les années de sa
maladie leur bien-aime mari et père
THÉODORE REVEL
décédé à Torre Pellice le 28 Mai 1920,
et tous ceux qui leur on! témoigné de la
sympathie dans leur deuil.
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À XOUSÏ
O vous! qui avez emprunté, il y a
quelques années, la vie du Professeur
Frédéric Godet et qui avez oublié! de
la remire ! Interrogez votre mémoire et
voyez .si parmi vos livres il ne s’y trouverait pas. S’il s’y trouve, et que vous
n’ayez pas le courage de le rapporter
à son propriétaire, consignez-le sans
retard an bureau de L'Echo des Vallées.
On vous en sera Tecmrnaissant; *