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Quai'aute-deuxièiue anuét;.
10 Mai 1907
N. 19.
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L’ÉCHO «ES VALLÉES
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r»ARA.IjSSAlVT OHAQUBÌ VBtlVI>RBÌI>I
Prix d’abonnement par an;
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et pour l’Administration & M J. Coïsson, prof., Torre Pelltce.
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Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent, ne
seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (PhiL IV, 8).
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SOMMAIRE :
■ Ineoiiipatibilité— Ephémérides vaudoisps
■ — Les conditions de l’exaucement de
nos prières — Questions morales et
■“ ' sociales — Chronique — Nouvelles et
J' ■ faits divers — Publications nouvelles
— Revue politique — Feuilleton: Les
paradoxes de Jésus.
Incompatibilité
%r
r.X
?
On ne peut que suivre avec le plus
vit intérêt les nobles efforts que des
catholiques éminents font pour susciter
au sein du catholicisme un mouvement
libéral. L’initiative du sénateur Fogazzaro, dont nous avons parlé la semaine
passée, les publications de Romolo
Murri, la fondation de la revue il Rinnovamento, et d’autres tentatives du
même genre, montrent bien qu’ une
partie de l'opinion est orientée vers des
idées plus démocratiques, ou moins
absolutistes que ne l’est la doctrine
officielle de l’église.
Le Carrière délia Sera, qui semble
suivre avec un intérêt tout particulier
çe mouvement (sans toutefois se compromettre), nous annonçait tout récetnment la prochaine publication, dans le
Rinnovamento, d’un remarquable article
intitulé « Da Dio o dagli uomini ? » L’auteur de cet article est le père Georges
Tyrrell, le jésuite anglais déjà condamne
par le Vatican pour la lettre adressa
l’année dernière à un savant. Il s’élève
contre le « sacerdotalisme > qui fait de
l’autorité ecclésiastique quelque chose
qui existe pour son propre compte et
non simplement un moyen de vie spirituelle pour ceux qui l’acceptent. Le
prêtre est le représentant de Dieu sur
la terre, et ne tient son pouvoir que
de Dieu. D’où l’absolutisme du gouvernement de l’église.
Mais c’est l’idée même de Dieu, dit
le père Tyrrell, qui est ainsi faussée.
Ce n’est pas du dehors que Dieu parle
aux hommes. C’est « du Sinaï de la
conscience » (individuelle et sociale)
qu’il fait entendre ses commandements:
« c’est dans son Christ, dans ses saints
et dans ses prophètes qu’il s’incarne et
se manifeste, et il a ses tentes parmi
les fils d^ l’homme».
Il suit de là que le principe du christianisme est démocratique et que du
peuplé des croyants doit dériver l’autorité qui gouverne l’église. D’ ailleurs
le mot « église » a lui-même une origine
démocratique : il ne signifie que la communion des fidèles, et il est absolument contraire à l’esprit de l’Evangile
d’en faire le :^nonyme de « monde ec
y..-> I
clésiastique ».
La démocratie, conclut l’auteur, est
une conquête définitive ; toute autre
conception de l’autorité sera inconcevable aux générations futures, et si
l’autorité du pape, des conciles et des
évêques ne pouvait être réintégrée dans
ce sens, elle serait irrévocablement
destinée à périr, comme sont mortes
les théologies de l’enfance de l’humanité.
Ce langage nous paraît hardi. Pourtant le père Tyrrell, pas plus que M.
Murri, pas plus que M. Fogazzaro, ne
pense être mauvais catholique en parlant ainsi; et si on leur disait qu’ils
n’ont de choix qu’entre deux partis —
abandonner leurs idées, ou sortir du
catholicisme — ils répondraient : en
tout cas nous sommes et voulons rester
catholiques. Mais une chose est certaine, c’est que le catholicisme officiel,
dont ils croient pouvoir continuer à
accepter l’autorité, ne veut pas de leurs
idées libérales. Il le leur a bien fait
voir : à M. Fogazzaro, en défendant aux
membres du clergé d’assister aux « lectures » organisées sous son nom, à M.
Murri en le suspendant a dioinis, c’està-dire en lui interdisant l’exercice de
tout acte sacerdotal, et à tous ensemble
en condamnant le Rinnovamento lui-même
et en enjoignant à son éditeur d’en cesser la publication.
Obéira-t-il et l’intéressante revue
devra-t-elle disparaître ou tout au moins
changer de nom ? Nous ne savons.
Mais il faut conclure de tout ceci, et
de beaucoup d’autres faits tout récents,
que liberté et catholicisme romain sont
deux termes inconciliables et qu’il faut
renoncer à l’espoir de voir une réforme
vraie et durable s’accomplir au sein du
catholicisme, quelque sympathie que
nous inspirent des tentatives comme
celles dont nous venons de parler.
EFHtlËûlMS VIDDOISIS
9 MAI.
Enquête de B'auzone à La Tour.
L’un des ducs de Savoie qui se montrèrent plus mal disposés envers les
"Vaudois, fut Victor Amédée I, quoiqu’il
ne se soit pas lai.«sé entraîner contr’eux
aussi loin que son fils Charles Emmanuel II. Il avait une femme bigote à
l’excès, la fameuse Christine de France,
et quand Æon influence ne suffisait pas
il y avait le prieur Rorengo de Luserne
qui était prêt à agir dans le même sens.
Ce prieur avait trouvé moyen d'entrer
dans les bonnes grâces du prince dès
son assomption au trône et de l’indisposer contre les Vaudois au point qu’il
se fit donner la commission d’écrire un
livre sur eux pour l’instruction du duc;
ce qu’il se hâta de faire en 1632 en
publiant sa « Breve narratione>. Il fut
présent aussi à la première audience
que le nouveau duc accorda aux dépu
tés Vaudois, et il se plaît à raconter
dans ses « Memorie historiche» que le duc
entendant les Vaudois parler de confirmation de droits et de privilèges des
Vaudois se mit à rire et répondit en
regardant vers le prieur : « Ne parlez
pas de droits mais de tolérance, car nous
tolérons simplement les Vaudois comme
nous tolérons les prostituées». Le fait
est qu’il leur fit attendre la confirmation de leurs privilèges jusqu’au 26
février 1634, et encore le décret coûtat-il aux Vaudois 15 mille livres. Il fit
faire trois enquêtes sur les prétendus
empiètement des Vaudois que Rorengo
lui signalait, avant de signer le décret,
par 3 hauts fonctionnaires, Ressano,
Sillano et Fauzone.
Cette dernière est la plus fameuse ;
elle fut faite par le référendaire Cristoforo Fauzone, maître des requêtes,
dans une grande assemblée des députés
de toutes les Vallées qu’il convoqua à
La Tour le g Mai 1633.
Sur chaque point qu’il avançait comme
étant une innovation, comme l’habitation des Vaudois à Luserne et Bibiana,
la cloche du temple des Malanots et
autres semblables, on lui produisit des
preuves écrasantes du droit des Vaudois, discutant avec calme et à coups
de documents. Mais quand il en vint
à dire que c’était une nouveauté que
d’avoir des maîtres d’école Vaudois, et
que le duc allait y mettre ordre et leur
épargner cette dépense en établissant
parmi eux des moines pour tenir les
écoles, les Vaudois ne purent plus se
contenir, et un vieillard, ancien et député de Bobi, Pierre Pavarin, s’écria en
pleine assemblée : « J’aimerais mieux
voir brûler mes enfants sur un tas de
bois que de les voir à l’école des moines» !
La ferme résolution de ces braves
gens fit sur le délégué ducal une salutaire impression ; il se limita à leur
demander de lui coucher par écrit leurs
réponses et dès que cela fut fait il retourna à Turin et on n’entendit plus parler de lui. Le duc attendit encore quelques mois pour la forme ; mais comme
nous l’avons dit, la confirmation des
privilèges vaudois arriva au commencement de l’année suivante.
Bravo Pavarin 1 Ah ! si les Vaudois
avaient toujours su parler comme lui,
ils en auraient impo.sé davantage à leurs
ennemis.
Teofilo Gay.
Les conditions de l’exaucement
de nos prières
La prière est l’élément vital du chrétien. La prière exaucée est le plus beau
' fruit de la foi, et la source d’œuvres
grande cause (l’Esprit de Dieu) elle est
aussi la cause de grands effets. Mais il
y a des conditions à l’auxaucement de
la prière. Elles sont indiquées dans ces
lo textes. 1®) Il faut renoncer à tout
péché reconnu, Ps. 66, i8. 2®) Renoncer à tout ressentiment contre un de
nos frères, Matth. ii, 25. 3® Renoncer
à tout motif indigne, Jacq. 4, 3. 4® Renoncer à tout sentiment d’incrédulité,
Jacq. I, 6. 5® Nous mettre d’accord
avec la volonté de Dieu, Jean 5, 14.
6® Prier au nom du Seigneur Jésus,
c’est-à-dire, dans la dépendance de ses
mérites et de sa médiation, Jean 16, 23.
7® Il n’}' a pas de limite à l’exaucement
de la prière faite avec foi, Marc 9, 23.
8® Il faut demeurer uni avec amour au
Sauveur, J,eau 15, i6, 9® Il n’y a pas
de limite à la puissance de Dieu, Eph.
3, 20. 10® Il y a une grande puissance
dans l’accord des frères sur quelques
sujets de prières. Matth. 18, 19. Puisqu’il n’y a pas de limite à la puissance
et à l’amour de Dieu, il ne peut pas
y avoir de limite à l’exaucement de
la prière de la foi. S’il y a des limites
elles ne se trouvent pas en Dieu mais
en nous. Les promesses très nombreuses de la Bible à l’exaucement de la
prière sont faites à quiconque prie, en
quelque temps et en quelque lieu qu’il
fasse à Dieu sa demande, et quel que
soit l’objet de cette demande. Et très
nombreux sont les exemples de prières
exaucées, et cependant il n’y a pas de
privilège qui soit plus négligé et qui
montre mieux le peu de spiritualité de
la plupart de ceux qui s’appellent chrétiens. « Vous ne recevez pas parce que
vous ne demandez pas et si vous demandez et ne recevez pas c’est parce
que vous demandez mal ». Il faut demander des choses conformes à sa volonté, au nom de Christ, confessant
nos péchés, et pleins de reconnaissance
pour tous ses bienfaits.
Daprès Dr Pierson. D. T.
QUESTIONS MORALES ET SOCIALES
admirables. Comme elle est l’effet d’une
Le mouvement contre F immoralité
provoqué par la ligue italienne pour la
Moralité publique se propage. La Ligue
de Milan a entrepris une œuvre de
protection et de relèvement en faveur
des filles mineures victimes de la séduction. Elle a de même procédé en
voie judiciaire — pas toujours avec
succès— contre des vendeurs d’opuscules,
chansons, cartes postales contraires aux
bonnes mœurs et fait effacer de nombreux dessins et inscriptions obscènes
dont des gens sans honte ni pudeur se
plaisaient à salir les murs.
On sait qu’une Association catholique internationale pour la protectioa
2
â ~
de la jeune fille a été fondée, à l’imitation de l'œuvre prptestante de l’Amie
de la Jeune Fille. La section italienne
de cette Association a tenu sa séance
annuelle à Gênes au mois d’avril. Elle
compte 26 comités locaux. Elle a institué des secrétariats, des asiles provisoires, des salles de réfectiop, des bureaux de placement et, comme VAmie,
l’œuvre de la gare qui, à Turin, a assisté 1278 jeunes filles. Si nous ajoutons
les 1117 arrivantes dont s’est occupée
la déléguée de l’Amie, nous avons un
total de 2395 jeunes filles qui ont été
reçues, au cours de 1906, à la gare de
Turin par des personnes dévouées, empressées à leur rendre tous les services
en leur pouvoir et surtout à les protéger contre les dangers auxquels elles
pouvaient être exposées.
U Abolitionniste nous apprend qu’une
société internationale pour la répression
de la « traite des blanches » a été fondée en Egypte, où des servantes grecques et autrichiennes arrivent en grand
nombre chaque année. Le consultât autrichien, s’est chargé de la protection
de ses ressortissantes. Quant aux servantes grecques, dont la plupart sont
des filles mineures envoyées en Egypte
par des courtiers ou par leurs parents,
elles sont menées, à leur arrivée à
Alexandrie, du bureau des passeports
soit au Patriarcat, soit au consulat de
Grèce. Ces autorités enregistrent leurs
noms et adresses et ne les font conduire chez les personnes qui les ont
engagées à venir qu’après s’être assurées de l’honnêteté de ces pei sonnes.
Du reste la communauté hellénique
d’Alexandrie a pris la décision, fort louable, de fonder un asile pour toutes les
filles grecques venant dans cette ville
se mettre au service comme domestiques. Ces filles seront envoyées dorénavant du bureau des passeports directement à cet asile où toute personne
cherchant une servante peut s’adresser.
Dès que la fille quittera son emploi, le
bureau en sera avisé.
M. G. Pourésy, chargé par la Ligue
française de la Moralité publique d’une
mission de propagande pour provoquer la fondation de Comités locaux
dans les diverses villes de la France,
adresse au Relèvement Social des articles
dont le titre même : « Dans la Lutte et
dans la Boue * en dit déjà long sur ce
qu’il rencontre dans ses voyages et les
4)
Le paradoxe de l’homicide
Venons au fait.
Trois hommes se rendaient fort avant
dans la soirée, mettons, de Paris, de
Berlin ou de Londres, dans un village
de .l’extrême banlieue. Arrivés dans
un lieu désert ils virent qu’une voyageuse qui les précédait était tombée
entre les mains d’un malfaiteur. L’un
de ces hommes, un philosophe prudent,
vit le danger et rebroussa chemin. Le
second voyageur, un rêvasseur mystique, sachant que le nouveau talion défend de tuer et même de résister au
méchant, se tint à distance en invoquant le secours de Dieu.
Le troisième était un homme de bien
qui n’était point poltron et ne souffrait
pas de scrupules morbides. Il vit le
péril extrême dans lequel se trouvait
la voyageuse et vola à son secours. Le
malfaiteur se retourna contre lui. Il se
défendit d’abord mollement, mais à la
fin, il porta un coup mortel au brigand.
circonstances au milieu desquelles il est
appelé à travailler. Au Creusot, par
exemple, des pères de famille ayant
voulu acheter des cartes obscènes, vendues en plein midi sur la place du marché, se sont vu refuser la marchandise.
Ils ont alors envoyé des jeunes gens
de 17 ans, auxquels, à deux reprises,
le camelot a vendu les cartes les plus
immondes. On procédera contre lui.
« Montbéliard et Belfort viennent
d’avoir des représentations dignes d’une
nation de Vieux Marcheurs. On se demande quels sont les intérêts des pornographes en venant révéler aux populations ouvrières et laborieuses de ces
villes, les scènes de dévergondage parisien ? Non, vraiment, à part la galette,
l’art n’a rien à faire dans ces pourritures. Je crois bien que les pornographes dépassent en habileté tout ce que
l’on peut concevoir. Il y a quelques
personnes qui combattent ces représentations par des affiches engageant le
public à s’abstenir. C’est une réclame
gratuite et un encouragement à aller
voir ce que l’on défend. Un Comité des
« âmes repenties » a fait placarder des
affiches dans ce sens. Je suis convaincu
qu’à Montbéliard et Belfort, ce Comité
des « âmes repenties » n’est autre chose
que la troupe elle-même, car deux heures après que les premières affiches
bleues ont été posées, des affiches rouges, émanant de la direction théâtrale,
protestaient contre les premières et engageaient le public à venir juger. Le
tour était joué. Or, les affiches rouges,
celles de la troupe, sont imprimées à
Alençon, elles n’ont pu être faites et
expédiées en deux heures. Je crois que
les honnêtes gens seront toujours les
gogos ! »
Il y a heureusement aussi des faits
encourageants. Ainsi, à Chambéry s’est
constitué un Comité groupant protestants, catholiques et libres penseurs.
M. Jules Payot, recteur de l’Académie
(auteur du livre bien connu « l’éducation
de la volonté » ), en a accepté la présidence d’honneur. « C’est sur ce terrain > disait un membre des plus en
vue (et très catholique) du bureau de
Chambéry, « que les fils de France se
réconcilieront ».
Clîîi 0]M I Q IJ tî
---—-----
La Tour. M. le pasteur Tron a donné
S’étant remis, il rassura la pauvre femme,
l’accompagna jusqu’au prochain village
et se dénonça à la police de l’endroit.
Que vous en semble ? Lequel de ces
trois hommes vous paraît avoir accompli la loi d’amour envers le prochain ?
Le défenseur improvisé de la femme
a tait ce que ferait tout homme courageux et-généreux. Il a obéi à la même
irrésistible impulsion qui le pousserait
à se jeter dans la rivière au secours
d’un enfant qui se noie.
Le disciple de Jésus armé de sagesse,
de patience, de charité doit avoir une
grande maîtrise de soi, mais enfin s’il
se trouve inopinément engagé dans une
circonstance comme celle que je viens
d’indiquer, abdiquera-t-il tout à coup
les vertus de l’homme généreux ? Le
suprême recours contre l’assassin lui
est-il interdit ?
Chacun évidemment ne peut engager
que soi dans la réponse. J’ajoute que je
ne trouve rien dans l’Evangile qui interdise, absolument et sans ambigüité
l’homicide défensif. J'y trouve, au contraire, cette pensée que celui-là, seulement, qui a répandu le sang innocent
dimanche soir la seconde partie de sa
conférence sur le christianisme au Japon.
— La société dite «caisse de crédit
mutuel » a tenu lundi soir sa séance
annelle. M. le professeur Coïsson, président, a lu le rapport sur le dernier
exercice, d’où il résulte que le mouvement de caisse a été de L. 9300. La
société garantit actuellement des emprunts pour L. 4200. Le nombre des
membres a diminué de deux unités par
le départ de M. Arthur Besson et le
décès de M. le professeur Revel. Les
parts versées par eux seront remboursées, dans le terme fixé par le réglement. Comme la première convocation
n’avait pas réuni le nombre légal on a
proposé une modification au règlement
rendant valable la seconde convocation
quel que fût le nombre des présents,
mais la majorité s’est prononcée pour
le statu quo. Les membres du bureau,
savoir MM. Coïsson président, Goss
ancien, Em. Eynard, Ed. Jourdan caissier, sont confirmés.
Cette année encore les réunions des
Mères des Vallées ont le plaisir de recevoir la visite de M.me Midleton venue
tout exprès de Londres. Le lendemain
même de son arrivée, Dimanche dernier, elle a tenu à présider la réunion
habituelle des Bouïssa, à laquelle une
cinquantaine de Mères étaient intervenues.
Cette vénérable dame, l’amie constamment dévouée, et dans plusieurs
paroisses de nos Vallées, la fondatrice
des réunions des Mères de famille a
fait beaucoup de bien, par sa visite.
Prenant pour thème de son allocution Marc XIV, 1-9 et Jean XII, 18,
elle adressait de pressants et sérieux
appels aux Mères présentes pour qu’elles consacrassent à Dieu ce qu’elles ont
de plus précieux, leurs enfants, afin de
recevoir chacune individuellement, à la
fin de leur carrière terreste, l’éloge que
le Seigneur rendit à Marie, sœur de
Lazare : « Elle a fait ce qui était en
son pouvoir ». Elle donnait, ensuite,
quelques détails très intéressants sur
une des réunions de Mères, dans un
des quartiers de Londres. L’ attention et le recueillement avec lesquels
on a écouté M.me Midleton, prouvèrent
assez combien ses paroles étaient goûtées et appréciées.
Après le culte proprement dit, une
en est chargé devant Dieu. Cela suffit
pour mettre ma conscience à l’aise.
*
*(■ >K
Certes, je ne prétends pas que de
ce droit naisse un devoir.
Il n’y a qu’un devoir : l’amour. Mais
lorsque l’homme de bien de la parabole frappe pour délivrer une femme
de l’outrage n’obéit-il pas strictement
à la loi d’amour ? Ou bien cette loi
l’obligerait-elle à rester un spectateur
passif du crime, à prêter main forte au
brigand ?
Et le père de famille qui défend sa
vie pour remplir ses charges, pour protéger sa femme et ses enfants ; le défenseur des petits et des faibles transgressent-ils la loi d’amour quand ils
résistent au méchant ?
Il est inévitable qu’il ne se produise
des scandales, dit Jésus, mais malheur
à celui par qui le scandale arrive. L’auteur du scandale, est-ce l'homme de
bien ou le malfaiteur ? Est-ce qu’en intervenant, au péril de sa vie, entre le
brigand et sa victime, l’homme de bien
ne fait pas ce qu’il peut pour ne point
participer au scandale ? Et s’il procure
tasse de thé a été offerte aux fei
présentes, grâce à la générosité de ce
même dame.
Une saine et bonne jouissance a .
ainsi procurée à quelques Mères de
paroisse de la Tour. Il est seulement
regrettable que beaucoup d’autres
elles sont nombreuses à la Tour ! ) n’aien
pas su et voulu en profiter.
Que Dieu bénisse M.me Midleto^
pour l’intérêt qu’elle témoigne aux
res de famille en général, et qu’e]
vient de témoigner en particulier,
celles de la Tour.
Qu’Il l’accompagne dans sa tournée'
dans les paroisses et qu’il nous accorde
la joie de la voir revenir bien des
encore au milieu de nous.
C’est le vœu ardent d’
Une Mère..
Société «Pra dcl Torrio».
La clôture de l’exercice 1906-1907 aj
prochant, nous prions vivement les noni'
breux Membres Honoraires qui ne noue
ont pas encore fait parvenir leurs con
tributions, de bien vouloir le faire
plus tôt.
S’adresser au Vice-président-Caissier
Louis Micol (Giordanotti) Torre Pellice
Pour la Société
Le Bureau de Présidence. ’
Saint-Jean. Dimanche dernier a eu
lieu entre les paroisses de Périer et de
St-Jean l’échange de chaires établi par
la Commission exécutive. Le pasteur
de St-Jean a été prêcher à Maneille à
8 h. et au Périer à 10 i\2 tandis que
M. le pasteur B. Léger vice-modérateur
a prêché à St-Jean à 10 heures, et tenu
ensuite à 3 heures une réunion dans
la Salle Albarin, pour aller encore à
4 lU présider à l’enterrement d’Elisée
Monnet des Malanots.
Ces trois services suivis par des auditoires fort nombreux ont été très,
appréciés par la paroisse.
Les examens des catéchumènes
ont eu lieu Jeudi i Mai à 2 h., 4 h.
et 8 heures, à la Cure, et si le nombre
des catéchumènes qui se sont présentés
est inferieur à celui des années précédentes (22 seulement) par contre le
niveau général des examens a été plus
élevé et satisfaisant. Il est juste d’observer que ce qui a fait baisser le
chiffre des examinés c’est la décision
spontanée prise par plusieurs catéchumènes ayant atteint l’âge réglementaire,
la mort d’un homme il n’est que l’auteur indirect et irresponsable d’un grand
malheur.
L homicide défensif doit être considéré comme un malheur, non point
comme un crime. Je ne parle pas ici
du point de vue du code, car je m’efforce de rester dans la sphère de la
morale évangélique.
L’individu interprète le droit naturel
a la defense à ses risques et périls, selon ses lumières et son développement
moral. Dieu ne lui demande rien d’au-,
tre. A celui à qui il a été peu donné
il sera peu demandé; à celui qui a beaucoup reçu il .sera beaucoup demandé.
C’est la loi d'équité qui préside aux
jugements divins.
Le disciple de Jésus a- le devoir d’épuiser toutes les ressources de la persuasion pour arrêter le méchant prêt
a accomplir le mal. Mais quand le temps
presse, quand le péril est imminent,
quand le faible, l’innocent vont succomber sous ses yeux, il agira selon
l’impulsion la plus généreuse de sa nature. Le reste appartient à Dieu.
De tels actes entraînent de grandes
3
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>
3
^ ^ ^ ^ ;
de suivre encore pour une autre année
j^^cours d’instruction religieuse.
£. ' Novelles et faits diîers
%iî. Auguste Meille, qui a été pen' yânt 25 ans Agent pour l’Italie de la
; ^ciété Biblique Britannique et Etranigère, vient d’être nommé Membre Honoraire Etranger du Comité de cette
*^îssànte et bienfaisante Société.
> M. Théodore Long, fils de M.
Jacques Long, pasteur à Florence, vient
|. „de remporter le grade de Docteur ès%ttres avec nomilo points. Il avait
.'■^^senté une thèse sur ühland et VItalie.
Cosine de Borneinann, bien*-‘.É^eur de l’Eglise Vaudoise, de la So’-'éiété Italienne des Traités, de la Mis- ‘
sjon du Zambèze etc. et chambellan de
S. M. le Roi de Danemark, chevalier
■ des SS. Maurice et Lazare, vient d’être
f décoré par son roi de la croix de che£valier de l’ordre du Danebrog. Depuis
',plus de trois siècles et demi, l’aîné de
cette famille porte le nom de Cosme
r en souvenir des relations que les Me* dicis avaient établies, pour le commerce
^ des soies avec les villes hanséatiques.
La Chambre des Communes, ou Parlement anglais, a voté à la majorité
de 198 voix contre 90, une motion
^ demandant la mise à l’étude de la
-2 séparation de l’Etat et de l’Eglise
anglicane.
- . PUBLICATIONS NOUVELLES
^ Ce que doit être la Maison de
î-yBieU. Sermon prononcé le 17 Février
|j¿ ,I907 par Emile Pons, Pasteur, a l’oc-j
.^càsion du Cinquantenaire du Temple
• tJEvangélique de Nice, 50, Rue Gioffredo.
Nice, Impr. et lith. Malvano, 1907.
M in e r V a .
Sommario de,l numéro 22.
Rivista delle Riviste : Un’inchiesta in,;ternazionale sulla questione religiosa
g.'ì'jL’immoralità a Chicago — La giustizia
militare — I danni dello strapazzo
¿Rivista delle scienze — Il nuovo romanzo di B. Bjoernson — Un granfe dioso progetto d’irrigazione. Questioni
del giorno: La festa del Primo Maggio:
gua necessaria evoluzione — La pace
f p la guerra : disarino materiale e disarmo morale. Spigolature — Ira libri
vecchi e nuovi — Rassegna settimanale
della stampa.
souffrances morales pour ceux qui y
sont exposés. Leur passivité en face
du mal en aurait entraîne de bien plus
grandes encore, sans aucune consolation. Ce compte ià retombe sur le méchant. Dieu le réglera dans sa justice
avec bien d’autres.
*
. * *
Une dernière question se pose encore
I à nous : celle de l’homicide legal, de
la peine de mort. Que faut-il en penser?
L’homicide légal n’est pas une réaction naturelle, spontanee et foudroyante de la société. Il est précédé de
longs débats judiciaires. Il est profondément raisonné, réfléchi et déterminé
par les lois. En est-il plus légitimé ?
l.’Etat n’est pas un individu qui a
consacré sa vie à Jésus; qui veut s inspirer de son esprit et réaliser son idéal.
L’Etat, cela est compréhensible et admissible, vu la condition actuelle de
l’humanité, est fondé sur un compromis
centre la barbarie et la justice idéale.
,v Nous ne pouvons donc faire un crime
à l’Etat s'il met pas en pratique l’Evangile et s’il recourt surtout à la force
dans la répression dit mal. Mais nous
Revue Politique
ITALIE.
Le premier Mai s’est passé, en Italie,
comme aussi dans les autres pays d’une
manière relativement calme. Cette fête
qui dans la pensée de ceux qui l’ont
instituée devait être celle de tous les
travailleurs n’est en réalité que la fête
d’un parti politique, qui veut s’affirmer
par la puissance du nombre en faisant
des démonstrations plus ou moins bruyantes. Le ministre de l’intérieur avait
donné aux préfets des instructions assez
sévères pour empêcher toute démonstration qui pourraient donner lieu à des
désordres. Cette défense s’appliquait surtout à la ville de Rome où les éléments
perturbateurs sont, paraît-il, plus nombreux qu’ailleurs. Malgré la prohibition
formelle, les socialistes ont pu tenir
qua,nd même leur meeting dans le jardin
botanique. Ayant M. Ferri en tête avec
plusieurs autres députés socialistes ils
ont forcé le cordon de troupes qui leur
barrait le chemin. La police a perdu la
tête, la cavalerie n’ ayant pas d’ordre
précis ne savait pas de quel coté char- j
ger, aussi les socialistes, triomphant de
leur victoire, se sont réunis et ils ont
eu le temps d’applaudir plusieurs discours avant que les troupes nouvellement
réunies pussent charger et disperser la
foule. On a lancé des pierres contre les
soldats, on les a insultés grossièrement.
Plusieurs arrestations ont été opérées,
mais une dizaine seulement auront une
suite devant l’autorité 'judiciaire. L’après
midi les différents groupes socialistes se
sont réunis dans les auberges des faubourgs où ils ont eu de paisibles réunions. C’est dommage que les autorités
de la ville aient donné une telle preuve
d’incapacité et d’impuissance: il aurait
mieux valu ne pas’ défendre plutôt que
de laisser faire quand même.
A Paris où les appréhensions étaient si
grandes a cause des grèves qui se succédaient sans interruption pendant ces
dernières semaines, à Paris les choses se
sont p.assées encore plus tranquillement.
Dans beaucoup d’ateliers on a même
travaillé. On s’est réuni à la Bourse du
Travail où la police et les cuirassiers
ont eu un peu de peine à rétablir la
circulation. Le seul incident saillant c’est
l’acte d’un jeune Russe qui a tiré plusieurs coups de revolver contre les cui
devons travailler à la régénération de
la société et à l’organisation de l’Etat
sur le fondement de la justice.
L’Etat jouit des droits des individus,
il les exerce au nom des individus, pour
l’avantage de tous. La répression du
mal forme une partie des attributions
de l’Etat. Lorsqu’il incarcère l’homme
dangereux pour les autres, il agit dans
la plénitude de ses droits et devoirs.
Il remplit le rôle du père de famille
qui doit protéger ses enfants les uns
contre les autres, et les châtier quand
ils ont fait le mal, c’est-à-dire les éduquer en vue du bien.
L’incarcération du criminel représente
le point de vue de la charité vis à vis
du prochain, mais non vis a vis du
criminel quand la claustration est indifférente à son relèvement moral. Le
devoir complet de la société comprend
aussi l’obligation de travailler au relèvement de ce malheureux. Si 1’ Etat
est incapable d’y travailler directement,
il doit confier le délinquant aux institutions reconnues par lui comme suffisantes ou eflicaces pour cette oeuvre
de rédemption.
rassiers dont deux ont été légèrement
blessés. Peu s’en est fallu que la foule
n’assommât le malheureux a coups de
pieds, de poings et de parapluies.
A la Chambre des députés la discussion du budget du ministère de grâce
et justice a été brillamment soutenue par
le nouveau ministre M. Orlando. Parmi
les discours prononcés celui de M. Colajaïuii a été un des plus remarquables.
Il a dénoncé plusieurs abus très graves
qui démontrent la nécessité d’une épuration dans certains milieux où la justice
est entachée de la corruption locale. Le
ministre qui a déjà prouvé par les faits
qu’il sait agir avec fermeté et rapidité
ne manquera certainement pas de faire
les enquêtes et prendre les mesures nécessaires. Le budget a été voté à grande
mnjorité et l’on est maintenant à l’examen du budget de l’instruction qui doit
soulever plusieurs questions importantes
comme l’analphabétisme, l’avocation a
l’Etat des écoles élémentaires, et l’autre
toujours irrésolue de l’enseignement religieux dans les mêmes écoles.
La Chambre a approuvé sans réserve
ie nouveau projet de loi présenté par le
président du conseil. Il s’agit de nommer
une commission chargée de faire une enquête sur tout ce qui regarde l’organisation et l’administration de la guerre.
Ladite Commission composée de 6 sénateurs nommés par le Sénat, 6 députés
nommés par la Chambre et 5 autres membres nommés par le Conseil des Ministres devra dans le délai d’une année en
référer au Parlement. L’approbation unanime des différents partis prouve l’utilité
ou plutôt la nécessité d’une enquête pour
résoudre une foule de problèmes intéressant notre défense nationale.
ETRANGER.
Le chancelier de l’empire d’AlIeniagiie, M. de Bülow, a prononcé devant
le Reichstag un grand discours sur la
politique étrangère. Après les derniers
événements politiques qui avaient eu le
don d’irriter à un si haut point les humeul's susceptibles d’une partie de la
presse allemande, il y avait qui espérait
qui sait quels, traits enflammés à propos
du voyage du roi d’Angleterre. Mais l’atteutè a été déçue. Le discours a été des
plua modérés, mais son importance n’en
est pas moins grande. Au contraire on
considère généralement que M. de Bülow
a offert à l’opinion et à la presse alle
L’Etat a-t-il le droit de condamner
à .mort le criminel et le malfaiteur
infâme, et de faire exécuter cette sentence par ses agents ?
Jésus reconnaît l’existence de cette
sanction capitale. Les sanctions divines
qu’il proclame dans diverses paraboles,
dans celle des méchants vignerons en
particulier, sont toujours analogues aux
sanctions de la justice humaine qu’ il
n’abolit nulle part. La peine de mort
subsiste donc pour Jésus.
Déjà il y a des sanctions naturelles
de mort quand l’homme s’écarte trop
violemment des conditions physiques
de la vie. Chaque individu peut, en
outre, se trouver dans la nécessité de
procurer la mort' pour sauver sa vie
ou la vie d’autrui ; nous venons de
l’établir.
La société peut, pareillement, se trouver dans le cas de défense légitime et
nécessaire dans les temps de révolté
civile. En faisant décréter par l’Etat
la loi martiale, elle accomplit alors la
réaction spontanée, naturelle et foudroyante qui constitue l’homicide défensif social.
mande un calmant dont elles avaient besoin, au moins en partie. Les deux points
essentiels du discours étaient naturellement la question de la limitation dès
armements qu’on voudrait présenter à la
prochaine conférence de la Haye, et les
relations anglo-italiennes dans leur rapport avec l’Allemagne. Quant a la première question le chancelier déclare que
« l’Allemagne est favorable en principe
à l’idée du désarmement, mais n’ayant
pas trouvé une formule qui puisse convenir à sa situation particulière, et les
autres puissances étant dans la meme
condition, jusqu’à ce que la formule soit
trouvée il est inutile de discuter un pro•blème qui dès qu’on en parle fait naître
partout des inquiétudes et des agitations
stériles.
Pour ce qui est de l’Italie, les accusations de trahison et de mauvaise foi
qu’on lui porte n’out aucune raison d’être.
L’entrevue de Gaëte a été parfaitement
naturelle. Toutes les fois que l’empereur
a voyagé dans la Méditerranée il a rendu
visite au roi d’Italie et le roi d’Angleterre
fait de même. « Les rapports d amitié
entre l’Italie et l’Aiigleterré sont traditionnels et ils ne sont d’aucune manière
incompatibles avec la Triple alliance;
mais ils sont, pour celle-ci, utiles et désirables ».
Le Chaucelier a touché enfin la question du Maroc ; là aussi il n’a rien dit
de nouveau mais il a laissé entendre que
l’Allemagne est entrée dans une voie de
conciliation, et que les rapports amicaux
avec la France ne seront plus troublés,
puisqu’on travaille des deux côtes pour
vaincre les d<'fiances et venir à une entente. '
La situation au Maroc se fait toujours plus trouble. On annonce qu un
coup d’Etat a été fait à Marrakesh, capitale du Maroc Méridional où le vice-roi
Mulai Hafid, frère du sultan, aurait été
proclamé sultan par les habitants de la
ville et les tribus voisines. D’autres nouvelles disent que la proclamation du nouveau sultan n’est pas un fait accompli.
On lui en a fait une proposition à laquelle il s’est réservé de répondre dahs
un délai de dix jours. Ce qui est hors
de doute c’est l’état d’anarchie et de désordre du pays et l’impuissance absolue
de son gouvernement. E. L,
Ab. payés et non quittancés.
1907 : François Bertalot, St-Germain ; Pons
Jacques (Bessê) Perrier ; Pons Pierre f. Jean
(Bessé) Perrier; E. Sclialk, Torino (reçu 2,50;
reste à devoir fr. 0,60) ; Catlierine Co'isson, Blonats.
Lamy Meyiiier, Abbadia Alpina.
Hors ces temps de trouble, l’usage
du droit de prononcer la peine capitale
va se heurter aux interets suprêmes du
criminel, à la vie de son ame, sur laquelle la société n’a aucun droit, mais
envers laquelle elle a une multitude
de devoirs. Il me paraît hors de doute
que la société doive reconnaitre au
criminel la somme de vie que Dieu
lui accorde encore, pour que l’œuvre
de sa rédemption puisse s’accomplir
sans obstacle de la part des hommes.
Pour sauvegarder tous les droits et
remplir tous les devoirs, il conviendrait
que l’Etat octroie à tous les condamnés à vie, la faculté de choisir entre
la mort et la claustration perpétuelle,
hélas 1 souvent pire que la mort. Ceux
qui choisiraient la peine de mort offriraient ainsi la seule expiation possible
de leurs crimes, valable et suffisante
pour la société, car Dieu reste en dernier ressort le juge suprême,
(à suivre).
A. RivoiB, gérant.
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tutti 1 paesi ; ^
{iili «Vin metalliche, divise. Biglietti Banca esteri;
a INL ARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
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dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cambiari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
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striali, Enti diversi, ecc.;
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