1
«
■/ r
M. B. Léger, pasteur
2 copies
Quarantième année.
4 Août l»05.
PERRERO
N. 31.
L’ICHO DES
F*ÂRÀI<SiSÂlV'I' CHAQLJK VJB>IVi:>KJB>r>I
' Prix d'abonnement par an :
Italie . . . • . . . . . . Fr. 2,50
Etrange|j,j. . '. .7 'O. ... . . „5
J Pins d’iiê' es. à. la même adresse, cbacnn . . „4
7î Allemagne, Autriehe-Bongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Tienne ... „ 2,50
On s’abonne : Au Bureau, d’Administration (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’îabonnement se paye d'avance.
Annonces; S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePelUce.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phïl. IV, 8J.
P
O
U
I
M
H
a.
O
O
.83
SOMMAIRE
Pî
F
w
Ì'
Fête ¡du 15 Août — Ephémérides vaujdoises — Le plaisir — Lettre de
j.Vallecrosia — Uae année de vie ec
clésiastique — Chronique — Nouvelles
,et faits divers rf-Bibliographie—Re, - vue politique. , , s
Eête du 15 Août
,,La Commission Exécutive, annonce
que la prochaine fête du 1,3 Août, P.our
les trois Vallées, aura lieu, D17 V. sur
la.plateau de la Vachère qui se trouve
près de la maison de Daniel Rivoire
(dit Barus). La Roccia Graillarda servira de chaire.
Un petit drapeau blanç indiquera l’endroit de la réunion. Le : service commencera à 9 q2 h. précises.
Les chants choisis pour» cette occasion sont les suivants :Î}N.os 29f loi,
90,-129, 98, 31 du N. R. et- le Te
Deum ; et le N® 60 des Salmi e Cafttici.
,f jls seront publiés sur une feuille volante, qui sera vendue, sur i-l’ endroit
même de la fête, et qui çontiendra en
ontre la liste des orateurs .et .une courte
notice historique sur la Vachère. ;
J.Nous espérons que M. le président
de,la Com. Exécutive indiquera dans
cette feuille, la semaine prochaine, où,
aurait lieu cette réunion en cas de mauvais temps.
Í . EfHËlËBIDES YAOSOISES
9 Jloût.
Fin de la République de St-Martin
(1708).
.jUne de nos trois Vallées forma pendant quatre ans un petit état indépendant, « la république de St. Martin » (ne
pas confondre avec Saint Jian») sous
la protection de Louis XIV. Le fait
n’est pas tellement connu qu’il soit inutile de le rappeler avec quelques détails.
Lors de la seconde rupturp de Victor
Amédée II avec Louis XIV» cel,qLci
mit tout en œuvre par le ropy,qn du,dûC:
de La Feuillade pour persuader les^Vallées de se rebeller à leur prince, mais
le Val Lusernè'sut lui résister, obstinément, tandis que le Val St., Martin dut,
par amour ou par force, faire la volonté
du roi tout puissant. ^
Aussi voyons-nous Louis XIV signer
le 25 Juillet 1704 un traité conclu dix
jours auparavant entre le Val St. Martin et Ip duc de la, .Feuillgde, érigeant
cettq VMlée en une république prqtégée
et pccupée par les troupes françaises.
Le, 5.me des 7 articles du traité, qui
disait : « iS. M. leur fournira toujours
du seï au Périer à deux,sols Ja, livre »,
a fait açpeler parfois cetjj,ét^t,;iniuuscule «la république du sel».
Cette république ne dura que 4 ans;
mais ce furent 4 ans malheureux, car,
dit Muston, « il s’y rassembla des vagabonds de tout pays, les pasteurs et
maîtres d’école furént obligés de s’éloigner, l’instruction et le culte divin y
tombèrent rapidement en décadence.
Les Vaudois considéraient cette Vallée
comme perdue pour leur église ».
Il faut lire là-dessus les actes des
Synodes du temps et les lettres de Renaudin.
Enfin, le 9 août 1708 Victor Amédée
II réussissait à chasser les Français et
à reprendre cette Vallée. Aussitôt trois
délégués du Val Luserne allèrent implorer sa clémence en faveur de leurs
frères du Val St. Martin. Renaudin dit
que le duc s’entretint avec eux pendant
une demi-heure « avec la bonté d’un
père ». Le fait est qu’il signa les « Patentes de Grâce » au camp de Balboutet
le 17 Août réunissant de nouveau
le Val St. Martin à la famille Vaudoise,
lui accordant pleine amnistie pour le
crime de rébellion et autorisant un Synode destiné à pourvoir aux besoins
des paroisses restituées.
Est-ce cette expérience de la république faite par une partie des Vallées
qui a contribué à les attacher à la monarchie constitutionnelle ? Nous ne saurions le dire, mais ce qu’il y a de certain c’est que les Vaudois ont lutté
pour quelque chose de bien plus grand
qu’une forme de gouvernement... pour
la liberté de conscience.
Teofilo Gay.
LE PLAISIR
Conseils pour les vacances.
Si Dieu nous a rendus capables de
certaines jouissances c’est pour nous
permettre de supporter plus allègrement
les devoirs, les fatigues et les peines
de la vie. La mission du plaisir est de
reposer, de recréer, de renouveler, de
stimuler ; il permet au corps de respirer, à l’esprit de se recueillir, à l’âme
de se rafraîchir.
Les distractions qui répondent à ce
but sont légitimes et permises. Mais il
y en a qui produisent l’effet contraire;
au lieu d’élever, elles dégradent ; au
lieu d’ennoblir, elles avilissent ; au lieu
de nous rendre davantage enfants de
Dieu, elles font de nous les esclaves
de Satan. Ces distractions-là sont malsaines et nous devons nous en abstenir.
Qu’il s’agisse des vacances proprement dites, qui sont le privilège du
petit nombre, ou des heures disponibles
entre nos heures de travail, de nos soirées ou de nos dimanches, faisons-nous
J une règle de ne jamais empbyyer cqs
i instants à contracter des fatigues qui
nous rendraient plus pénible le travail
qui nous fait vivre. Faisons en sorte,
au contraire, que nos distractions contribuent à nous rendre la vie plus chère,
plus précieuse, le labeur quotidien plus
léger et plus facile. Qu’elles se résument non en une perte de temps, d’énergie et d’argent ; mais en un gain
réel pour le corps, pour l’esprit et pour
l’âme.
Même dans les plaisirs permis, évitons les excès. Sachons ne pas dépasser une sage et prudente limite. Souvenons-nous que si le plaisir est légitime,
il ne peut pas être le but de la vie.
L’amusement ne doit jamais remplacer
le travail, mais seulement lui servir de
diversion et de stimulant. C’est la halte
momentanée qui permet au voyageur
de repfendre haleine pour se remettre
plus allègrement en route.
D’ailleurs la répétition prolongée d’impressions agréables énerve et fatigue,
en sorte que ce serait aller â l’encofl-^
tre du but qu’on se propose que de
manquer à la loi chrétienne de la tempérance et de la modération.....
Tout plaisir même innocent en luimême devient coupable s’il scandalise
autrui. Il se peut que ceux qui se scandalisent de votre liberté et de votre
largueur d’esprit aient tort, en principe,
de se scandaliser, mais nous devons
avoir égard à leur faiblesse et nous
abstenir de tout ce qui pourrait leur
être une occasion de chute: «Si tu fais
de la peine à ton frère, dît l’apôtre, tu
ne te conduis plus avec amour ». Mieux
vaut, dans ce cas, se priver d’un plaisir même parfaitement légitime. L’ennui
que nous pouvons éprouver à faire ce
sacrifice n’est rien comparé au mal que
nous causerions en nous passant notre
fantaisie.
En résumé le plaisir, la récréation,
l’amusement ont leur place et leur rôle
dans la vie, même dans la vie du chrétien. Mais à la condition qu’ils soient
pour nous une bénédiction, un moyen
de grâce pour nos corps, pour nos esprits et pour nos âmes et qu'ils ne
fassent tort en rien à nos semblables.
Pour s’amuser de tout cœur, il faut
se sentir sur une base solide. Cette base
solide c’est la piété. La joie n’est pas
tant dans les objets qu’en dedans de
nous-mêmes. C’est là qu’est sa véritable source. Ce qui rend les circonstances extérieures agréables, intéressantes, récréatives, c’est notre état d’esprit. C’est parce que nous sommes bien
disposés intérieurement qu’elles nous
procurent du plaisir. Vous avez beau
recourir aux distractions les plus ingénieuses et les plus inédites, si vous
n’avez pas le contentement d’esprit,
qui est le fruit, de I4 piété, vous n’y
* trouverez aucune joie véritable ; tout au
plus, si elles sont violentes, vous procureront-elles un moment d’étourdissement et d’oubli, suivi d’un prompt retour de tristesse et d’ennui. Au contraire la moindre chose, la plus simple
promenade, le jeu le plus insignifiant
deviendra pour vous une source de
plaisir si votre âme est en paix avec
Dieu. A cet égard, comme à bien d’autres, il est permis de dire que : « la
piété avec le contentement d’esprit est
un grand gain (I Tim. VI, 6) »...
(Courrier du Dimanche).
lETTBE M YILIECBOSIA
Vallecrosia, 31 Juillet 1905.
M. le Directeur de «.l’Echo des Vallées-»,
Me trouvant à Vallecrosia le 19 courant j’ai eu le privilège d’assister aux
promotions des élèves de l’Asile Evangélique et je prends la liberté de vous
envoyer ces quelques détails sur cet
établissement. L’asile a été peuplé pendant l’année passée de 69 enfants des
deux sexes, en grande majorité catholiques romains, dont 59 internes. Ces
enfants reçoivent l’instruction dans trois
écoles, celle de 4.6 et 5.e élémentaires
sous la direction de M. Albert Frache,
sous-directeur de l’Asile, celle de 2.e
et 3.6 dirigée par M.lle Ernestine Gay
et celle de i .e sous la direction de M.lle
Elvire Arias. Les examens ont été très
satisfaisants dans toutes les classés.
Huit élèves ont obtenu la licence élémentaire, sur dix qui se sont présentés,
les deux autres ayant un examen à refaire. Neuf sur 9 présentés ont obtenu
le certificat dit de proscioglimento. La
même proportion de promus a été donnée par les autres classes, de sorte que
Directeur et maîtres ont lieu d’être satisfaits des résultats obtenus. L’autorité
scolaire de la Province a témoigné de
l’estime qu’elle a pour notre établissement en lui accordant cette année encore le privilège de faire les examens
de 5.6 et de 3.6 dans l’établissement
même. L’Asile Evangélique de Vallecrosia a déjà rendu de grands services
à bien des égards ; par son moyen, de
nombreux enfants ont été arrachés à la
misère et peut-être à la corruption et ■
ont trouvé dans son sein un abri, une;
famille ; par son moyen plusieurs ont!
été amenés à la connaissance de l’Evangile. Demandons à Dieu de continuer à le bénir, de sorte qu’il devienne
toujours plus un moyen d’Evangéiisation.
Votre dévoué D. G.
üne année de vie ecclésiastique ■
Nous extrayons du Rapport du Consistoire de la Tour, qui a été présenté,
à la Conférence du Pômare t, quelque
2
■Æi- '
>V'
iV»:'-. V.
2 —
détails sur la marche de cette Eglise
pendant l’année ecclésiastique qui vient
de s’écouler — non sans exprimer le
souhait qu’à l’avenir les rnoyens soient
offerts au Consistoire de faire imprimer
son Rapport comme le font depuis des
années plusieurs autres églises.
Le Consistoire a été complété, par
la nomination (le 20 Nov. 1904) de deux
anciens, MM. Falchi, pour la Ville, et
Pierre Poët pour les Chabriols, et de
trois diacres, MM. David Poët (Ville
et Appiots), Barthélemy Fontana (Chabriols) et Barthélemy Jourdan (Taillaret).
Il compte actuellement deux pasteurs,
un ancien honoraire, 7 anciens et 6
diacres, 16 membres en tout.
Les 6 Ecoles du Dimanche, de S.te
Marguerite, Via Oliva, Appiots, Taillaret, Envers, Chabriols, ont été fréquentées par la presque totalité des
enfants de la paroisse. Elles ont été dirigées, les cinq premières par M. le
prof. Jalla, M.lle M. Meille, M. J. Forneron, MM. Samuel Tron et David
Pons, étudiants, et celle des Chabriols
par les anciens Gaydou et Poët et le
diacre Fontana. Les enfants de cinq
d’entr’elles ont contribué pour les œuvres de missions et d’évangélisation.
L’instruction religieuse a été donnée
à 126 catéchumènes, dont 19 élèves du
Collège ou de l’Ecole Normale et 20
ouvriers des fabriques. 45 ont été présentés à l’Eglise.
Le culte principal est fréquenté en
temps ordinaire par une moyenne de
350 à 450 auditeurs. Ce n’est qu’aux
grandes solennités que le temple est
rempli comme il pourrait l’être chaque
dimanche si chaque famille y était représentée par un ou deux de ses membres. Le culte a été rendu plus attrayant
par l’orgue, joué par M.me Courtial et
M.lle Trossarelli. Les réunions du dimanche soir au Collège et au Bouïssa
ont été fréquentées d’une manière inégale.
Le Rapport rappelle la visite de M.
Dardier et les réunions d’appel qui
suivirent dans l’école de S.te Marguerite pendant une semaine et celles qui
eurent lieu ensuite chaque dimanche soir.
De nombreuses réunions ont été tenues
dans les quartiers.
Depuis le mois de janvier, M.me Ida
Jalla a tenu régulièrement tous les 15
jours, dans l’Ecole des Bouïssa, des
réunions spéciales pour les mères de
famille. Le rapporteur attend beaucoup
de bien de ces réunions, suivies avec
plaisir et intérêt par 30 à 40 sœurs.
Les sépultures offrent souvent l’occasion aux pasteurs d’annoncer l’Evangile à beaucoup de Vaudois qui ne fréquentent pas les cultes et à de nombreux catholiques romains. Les décès
ont été au nombre de 53. Il y a eu 61
baptêmes et 18 mariages.
Les Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens — qui ont eu l’honneur de donner l’hospitalité au Congrès national —
poursuivent leur œuvre sans bruit, mais
non sans fruits. Celle de la Ville a été
reconstituée sur des bases solides et a
pris la direction de l’œuvre d’évangélisation populaire initiée par Miss Cox.
L’Union des Jeunes Filles déploie une
activité bienfaisante, travaillant pour les
pauvres, instruisant de jeunes ouvrières
des fabriques et visitant, deux à deux,
chaque semaine, quelque femme âgée
ou infirme, et lui apportant, avec des
paroles de consolation, quelque petit
secours proportionné aux moyens dont
elle dispose.
La Société de Missions dite de Via
Oliva, qui compte plus de cent mem
bres, a réuni 614 francs pour les Missions. La Zamhezia et la Société des Coppiers ont contribué, de leur côté, la première pour l’œuvre du Zambèze, la
seconde a partagé ses dons entre les
Missions et l’Evangélisation.
La société des Dames ou de couture et
la Société des Demoiselles ont continué
leur œuvre de secours pour les pauvres
et pour l’enfance pauvre. La première,
qui a atteint l’âge de '70 ans, mais n’a
nullement vieilli, a pu donner, en 1904,
non moins de 121 objets, outre divers
secours en argent. La seconde a distribué 72 articles de vêtement ou de
chaussure, et des subsides, pour un total
de frs. 238,30.
En ajoutant l’œuvre de la diaconie,
le bénéfice Bianchi (dont 11 élèves des
écoles élémentaires ont pu profiter) et
la bienfaisance privée que plusieurs familles exercent généreusement, on voit
qu’une large part est faite dans le budget de la paroisse au secours des nécessiteux.
Les contributions sont en progrès,
bien que plusieurs familles soient loin
encore de donner selon leurs moyens.
Les œuvres d’évangélisation et de mission ont perdu quelques-uns de leurs
amis les plus dévoués, et le total des
contributions en faveur de la première
a légèrement diminué. Nous souhaitons
avec le Consistoire que d’autres fidèles
se lèvent pour prendre la place de ceux
qui sont partis pour un monde meilleur.
C’est dimanche prochain, 6 courant,
que l’église de la Tour est appelée à
procéder à l’élection d’un nouveau conducteur, en remplacement de M. Pons.
Nous exhortons vivement tous les électeurs à prendre part à cette votation.
Que les sympathies des électeurs se
partagent, comme à la dernière réunion
préparatoire, entre deux candidats, rien
de plus légitime, mais il serait peu encourageant pour celui qui sera appelé
par la majorité des suffrages, de constater que bon nombre d’électeurs ne
se sont même pas dérangés pour aller
voter.
Concert. Lundi soir, 7 courant, à
8 h. q2, aura lieu, dans le Temple neuf,
un concert de musique sacrée, dans le
but de grossir la contribution de notre
église en faveur de l’Ecole de théologie.
Il y aura des chœurs, des solos de
chant et de violon, et même un quatuor de violons et violoncelles, le tout
avec accompagnement d’orgue. Les organisateurs comptent sur un nombreux
public et.... de généreuses offrandes.
Contre l’alcoolisme. La « Lega antialcoolica Val Pellice » nous communique une « Lettre ouverte » qu’elle a
adressée, sous la date du 18 juin, «.aile
Antorità di D. S. del Circondario ». Elle
recommande, entre autres choses :
que l’ouverture de nouveaux débits
ne soit autorisée qu’en cas d’absolue
nécessité ;
que la cession des auberges et de
leurs licenze ne soit permise qu’en des
cas tout à fait spéciaux ;
que la vente de boissons alcooliques
ne soit pas autorisée sur les lieux de
fêtes champêtres;
que la fermeture des débits soit de
rigueur à 11 heures du soir, et, hors
du centre, même à 10 heures;
que l’on procède avec toute la sévérité que la loi prescrit (art. 489 du
code penal) contre ceux qui causent
l’ivresse d’autrui ou fournissent des bois
sons à des personnes déjà en état d’ivresse — et d’autres recommandations
non moins opportunes, que nous^soilhaitons de voir prendre en sérieuse cdnsidétation par qui de droit. * ' ’
Cristianesimo Sociale.
Domenica prossima, 6 Agosto, alle
ore 20, il Sig. J. Campbell Wall, di
Roma, parlerà sul detto tema presso
la Chiesa Battista, Via d’Angrogna,
Torre Pellice.
Nouvelles et faits divers
Le protestantisme français vient de
faire une perte sensible par le départ
pour la patrie céleste de M. Pédézert,
pendant près de quarante ans, de 1850
à 1889, professeur à la Faculté de théologie de Montauban. Encore depuis
sa retraite M. Pédézert continuait, avec
son intelligence vive et sa grande expérience, à se tenir au courant de
tout le mouvement intellectuel, ecclésiastique et politique de la France
et de l’étranger, et il manifestait de
temps en temps cet intérêt par des
articles de revues, où sa parole autorisée avait un grand poids. Il est aussi
l’auteur de mémoires concernant l’histoire ecclésiastique de la France protestante au XIX.e siècle dont le vénérable défunt pouvait parler de visu.
— Le 18 juillet s’éteignait brusquement un homme qui avait fourni une
carrière plus modeste, mais, non moins
utile et bénie, M. le pasteur Etienne
Liotard, de Freissinière.
Né en 1829 au sein d’une famille
nombreuse il dut, comme François Coillard, s’adonnér d’abord au travail manuel, et ce ne fut qu’à 25 ans qu’il
put entrer à l’école de Dieulefit d’où
il sortit pour débuter à Nîmes comme
instituteur-evangéliste wesleyen.
A la suite du réveil du Poitou, il
travailla dans cette province de 1866
à 1875, comme agent de la Société
évangélique de Genève. Il occupa ensuite, pendant trois ans, la chaire de
Frontenand (Saône-et-Loire) puis il vint
occuper, de 1878 à 1887, celle d’Arvieu
en Queyras. C’est pendant son ministère dans cette paroisse alpestre qu’il
eut le bonheur d’inaugurer un nouveau
temple, l’ancien étant tout lazardé par
des secousses de tremblement de terre.
Lors de cette inauguration, M. Liotard
fut consacré pasteur par plusieurs collègues. au nombre desquels était son
propre fils, maintenant pasteur à Bourg.
Depuis 1887, M. Liotard était pasteur
d’une autre église vaudoise des HautesAlpes, Freissinière, et soit dans son presbytère de la Chalp, soit dans celui de
Pallons, il a souvent été appelé à
exercer l’hospitalité — ce qu’il faisait
d’une nanière toute patriarcale — en
faveur des Vaudois du Piémont en
tournée. Ses dernières années furent
assombries par le spectacle du mal
envahissant jusqu’aux vallons reculés
du sauvage bassin de la Biaïsse, invasion que ne neutralisent qu’en partie
les puissances du bien qu’il s’efforçait
de mettre en œuvre. Malgré une terrible infirmité de sa femme M. Liotard
avait un vrai bras droit en la personne
de sa fille M.lle Hélène, qui a fondé
dans sa paroisse une Union de jeunes
filles. Cette Union était précisément
visitée par M.me de Robert, femme
du pasteur de Mérindol, quand M.
Liotard fut pris d’un malaise subit, qui
en trois heures le rendait cadavre, sans
qu’il eût jusque là dû interrompre aucune partie de son activité.
Il avait eu, ces dernières années, la
4
,, consolation ; de voir revenir au Père, '
' un certain nombre de ses anciens ca- ;
téçhunjèn^ qui se trouvèrent présents,?
le 20 juillet,' pour rendre un témoignage’
ému à la fidélité de son ministère, i
Depuis 5 ans, M. Liotard avait com-J.-^
me auxiliaire M. Jules Seguin, pasteur, ’
P de Guillestre, auquel sont dues en partie
ces données. • 7!
— Voici comment la Seymine Religieuse
de Genève apprécie la rroente loi sur.,
la Séparation de l’Eglise et de l’Etat
en France.: «Bien que la Chambré*
n’ait pu se résoudre à doter la France
de la séparation entendue comme aàx
Etats-Unis et dans les colonies anglaises, et qu’elle ait stipulé bien des’ii
dispositions destinées à brider les Eglises, le texte voté le 3 juillet est sensi**'
blement plus libéral que les projets
primitifs. S’il n’est pas aggravé par le '
Sénat, les Eglises feront bien de l’aC-I
cepter sans arrière-pensée, car il est
douteux qu’on leur en offre jamais un
meilleur».
— La Société des livres religieux
de Toulouse renaît de ses cendres sous
le nom de Société des publications nih-“
raies et religieuses, sous la présidence de
M. le pasteur Lengereau.
— La C.ie des Tramways réunis de
S. Louis a fait placarder la note suU '
vante dans ses remises : « Si les em- '
ployés de la C.ie tiennent à fréquenter
les débits de liqueurs, soit aux heures !
de service, soit en dehors, ou à suivre *
les courses ou les jeux d’argent ou de-’
paris, ils exercent un droit, mais ils ne
peuvent pas rester au service de la'
C.ie». Or cette Société compte 4.000‘
chauffeurs et conducteurs.
----Le général Kuroki, qui s’est signalé récemment en Mandchourie, est'
fils d’un Polonais, réfugié au Japon, eti
d’une Japonaise. En humiliant la Russie,
Kuroki sert donc à la fois les intérêts'
de ses deux patries. Oî
-r- Un vieillard fut appelé il y a
quelque temps en témoignage à Séraïévo (Bosnie). Quand le président lui
demanda son âge il répondit : 147 anS; ’
11 y eut quelque surprise. Mais, constatation faite, le vieux Krischitsch ne
mentait pas.
— Breslau, capitale de la Silésie’
prussienne compte 250.000 protestants
sur 450.000 habitants. Dans les quatre
dernieres années, 1168 catholiques ont
été admis dans les églises protestantes.
— Le 3.e fils du Schah de Perse,
gouverneur du Kourdistan, a envoyé
un superbe cadeau au Comité de la Société biblique de Londres comme té-’
moignage de sa vive sympathie et de
ses vœux pour la Société. On peut,
d’ailleurs, connaître à d’autres signes
que la Perse se réveille de son sommeil séculaire. Le Schah lui-même, excité sans doute par les lauriers du
Mikado, se trouve à Paris et cherche
à connaître par quels moyens il pourrait introduire dans son pays les progrès
qu’il admire en occident. Voilà donc
une nouvelle frontière sur laquelle l’ours
moscovite aura fini d’avancer sa lourde
patte.
— Grâce à la princesse Waldemar, le
Danemark est en train de devenir le
refuge des congrégations. Il y a 40 ans,
on n’y comptait que 3 prêtres ; ils sont
aujourd’hui 70, et 400 nonnes. La superstition romaine y a ouvert 30 églises,
12 hôpitaux et 3 lycées congréganistes.
Par contre, à Würzhurg, en Bavière,
la liberté de conscience est maintenue
jusqu’à un point ridicule. La municipalité a cloué une pancarte à l’établisse-
3
B
,t àfl bains, indiquant que la piscine ^
rvée aux dames sera ouverte les lunmercredis et vendredis pour les dames
^\'^J|te8tantes ; les ipardis, jeudis et sa\ t^^dis pour les catholiques et les juives,
hommes pourront continuer à nager
«Æcommun, quelle que soit'leur foi!
Le Synode réformé de JÇ ale,, par i
ax contre 23, a autorisé les conseil#
paroissiaux à admettre à distribuer la
S. Cène d’autres laïques que les anciens.
paitii'Curjeux à constater ! La gauche, qui
- parlé'’volontiers de rabolition dé* toute
différence entre pasteurs et » laïques, a
cëpendant voté contre, parce que cette
innovation permettra aux pasteurs orthodoxes d’organiser leurs services de
'^cqramnçion sans recourir aux pasteurs
-'■il libéraux.
,f A Calitri, l’archiprêtre a bourraudé un enfant d’évangéliques parce qu’il
ne s’était pas découvert au passage de
la procession et, comme la mère de l’enfant intervenait, il a porté querelle contre
l’un et l’autre pour avoir insulté le ministre du culte dans l’exercice de ses
fonctions. C’est chose connue : pendant
que le papisme est intolérant là ou il a
la majorité, il réclame à grands cris la
tolérance et en abuse dans les pays
évangéliques.
«-—-çf-ne entente a eu lieu entfeles gouvernements de France et d’Angleterre
pour mettre fin aux abus résultant de
' la différence de législation sur les mariages. Des scélérats en profitaient
pour conclure avec les Anglaises un
mariage qui n’avait pas de valeur en
France, _
Pendant les quatre dernières années,
IcCiFrance a compté 2 6;OO0 suicides,
l’Italie 8,000. 3 ■'
î ' î;— Le chiffre de la natalité est plus
' élevé à New-York que dans, aucune
autre ville des Etats Unis. Il y naît
>• 2.TO0 enfants par semaine et la pro
■ portion est de 32 naissances sur- i.ooo
habitants.
'p. “.—Le maire socialiste de Marseille aVait
interdit les combats de taureaux,
le maire papiste vient de les rétablir.
si"
Ês*
ii '
En vue de la Propagande anticléricale paraîtra prochainement un dictionnaire anticatholique illustré de
nombreuses gravures par l’auteur de
l’Histoire de l’inquisition en Belgique.
Cet ouvrage a pour but d’eclairer le
peuple sur les doctrines, les pratiques
et l’histoire de l’Eglise romaine; et de
fournir à tous les anticléricaux, des
armes propres à combattre le^* catholi-^
dSme et neutraliser l’influence,,,nef^te,
de son clergé.
Le Dictionnaire anticatholique comprendra : une réfutation biblique ou
rationnelle des dogmes catholiques çt
la critique des cérémonies formalistés
du culte romain, ainsi que la démonstration de leur origine païenne ; ; De
nombreux faits touchant l’avarice, la
cupidité, le lu:^e, l’intempérance et les
immoralités du clergé catholique et des
anecdotes curieuses ou tristesj,sur les
captations de testaments, Ids fraudes
pieuses, les fourberies et les impostures
des papes, des évêques, des pretres et
des moines; — Le jateit des CTuautes,
persécutions, crimès et maésacrés ordonnés ou exécutés par le haut ou le
bas clergé ; — Un expose de 1 organisation, des- procédmes, tortures, supplices des Inquisitions catholiques a
Rome, en Espagne, en Belgique ; —
ition des mystères ^’iniquités,
àviellÎSj d^l moines, et de
’S
Cour de Rome ainsi que la démonstration des contradictions des conciles
et des papes et les crimes de ces der■nîers ; _ Des détails amusants sur les
légendes des saints, les reliques et 1^
faux miracles inventés et exploites par
les prêtres ou les moines pour s’enrichir
aux dépens d’un peuple ignorant et
crédule ; — De nombreuses citations
d’écrivains catholiques, protestants ou
libres penseurs, confirmant les principes
émis ou les faits rapportés, ainsi que
la bibliographie des principaux ouvrages: publiés contre le catholicisme ;
— Enfin, de nombreuses gravures illustrant les superstitions et les cruautés
cléricales ou le mercantilisme de l’Eglise.
Cet exposé fera comprendre la grande
importance de ce Dictionnaire à toute
personne convaincue de la nécessite
morale et sociale de la lutte dirigée
contre l’Eglise romaine, considérée, a
juste titre, comme l’ennemie de la
liberté et du progrès.
Les nombreuses matières que traitera
notre Dictionnaire en feront déjà un
volumç,, assez considérable. Il comprendra au moins 600 pages, grand in 8°.
Si l’on ajoute à ce nombre de pages,
de nombreuses gravures, on sera peut-être
étonné que hous puissions mettre ce
livre en souscription au prix de Cinq
francs. C’est que nous travaillons avant
tout pour le progrès des idées de liberté et d’émancipation, pour l’affranchissement de la société du joug clérical.
Tous les amis du progrès partageant
nos vues sfant invités à nous aider dans
ce travail, non seulement en souscrivant
eux-mêmes, mais encore en recueillant
des souscriptions autour d’eux. Ceux
qui pourront en réunir cinq, recevront
un exemplaire gratuitement, ou un
exemplaire de VHistoire de l’inquisition
en Belgique selon leur désir.
Prière d’adresser les souscriptions à
l’auteur A. Hêus, Ransart (Hainaut-Belgique), ou au Bureau du Journal.
I.’ouvrage ne paraîtra que s’il réunit
un nombre suffisant de souscriptions
pour couvrir les frais d’impression.
NOUVELLES PUBLICATIONS
DE L’ ÉDITEUR HŒPLI
Luigi Manetti. Manuale del Pescatore. Un volume di pagine XII-246
con 107 incisioni. — Ulrico Hœpli,
editore, Milano, 1905. — L. 2,50.
Cav. Prof. Avv. Aronne Rabbeno.
Manuale dei consorzi di difesa del
^dlq; si^mazioni idrauliche, colture ^silvane e rimboschimento. —
Un voi. di pag. VIII-296 con 8 incisioni. Ulrico Hoepli, editore, Milano,
•1905. L. 3.
Dott. Giuseppe Antonelli. L’igiene
del sonno. Un voi. di pag. XVI-221,
della collezione dei Manuali Hoepli. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905.
— L. 2,50.
Il Dottor Antonelli parla del sonno deH’uomo
sano, del malato, del bambino, distinguendo per
ognuno, i doveri, le necessità ; ricordando gli
obblighi di coloro che devono pei due ultimi
favorire questo nostro provvidenziale riparatore.
È un libriceiuolo che dovrebbe- entrare in ogni
casa in cui la madre si prefigga il dovere di
educare i figli e di consigliare il marito con quei
sani principi moderni che vòglion fare là vita
longeva e che vogliono mettere il lume dove una
accozzaglia di contradditori giudizi inaspriscono,
per lo errato governo, le mansioni e i prodotti
dei meccanismi organici
Dott. Giovanni Negri, assistente presso
l’Istituto Botanico della R. Università
di Torino. Erbario figurato. Illustrazione e discussione delle piante usuali, con
speciale riguardo alle ^ piante medicinali.
Prefazione del ProL-O. Hattìrolo. Con
V
86 tavole cromolitografate '6 49 incisioni nel testo, leg. eleg. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano. L. 16.50. n
L’Erbario' figurato è opera di indole, popolar^perchè col corredo delle 86 magnifiche tavole’^:
cromolitografate, descrive e illustra le piantai
usuali della nostra fiora, riferendone con chiarezza
i caratteri e segnalandone le proprietà riconósciute, sia medicinali che industriali ; ma è anche
opera eminentemente scientifica, poiché redatta
da un diritifl^ssimo e competente autore, il quale
ha saputo vagliare nel ricco materiale, la parte
utile e interessante, abbandonando quella superfina
0 diffettqsa, e così ha raccolto con sagacia e
misura un diurne chiaro, conciso, ben ordinato,
in cui sono, scolpite, diremmo quasi, .guelle
nozioni di botanica che sono accessibili e possono
interressare tutti gli studiosi ; e riuscirà’ anche
di prezioso sussidio ai professionisti, farmacisti,
medici, ece.
Alf. Melani : Manuale deU’Ornatista. Raccolta d’iniziali miniate' o incise
d’inquadrature di pagina, di fregi e
finalini, esistenti in opere antiche di
biblioteche, musei e collezioni private.
Tavole in colori per miniatori, calligrafi,
pittori di insegne, ricarhatori, incisori
disegnatori di caratteri, ecc. Seconda
edizione corredata di nuove tavole.
Milano, Hoepli 1905. Prezzo L. 4,50.
L’Illustré de la Famille. '
Sommaire du Numéro du 30 juillet.
Les orages magnétiques (ilh), Henry
La Flèche. — Siloë (ili.), Sémène Zèmlak. — Clair de lune, poésie, G. de
Werra. Propos d’un passant. — La
vie pratique. — A travers la vie: Un
mot sur l’alimentation. Une opinion.
Nos services de correspondance, de
graphologie et d’étude scientifique de
la main.
Minerva. ''
Sommario del numero 34
Rivista delle Riviste : I Francesi in
Abissinia — Le frontiere delle scienze^
— La crisi dell’esercito tedesco Un
Bonaparte ministroJidegli Stati Uniti —
Nuovi romanzi inglesi e améficani —
L’avvenire deiralleanzà fi^ujRléb-russa —
La,^ vivisezione e il progresso — Scienza
e invenzioni — La musica nelle università americane. Questioni del giorno —
Spigolature — Fra libri vecchi e nuovi
— Rassegna settimanale della ^stampa:
La separazione della Chiesa dallo Stato
— Ciò che insegna la guerra ^dqH’Estremo Oriente — La censura sui libri
in Russia — L'Acquedotto pugliese —
Nuovissima solidarietà operaia -D Ip
« no-restraint » al manicomio di Lucca.
wifjfjT/nFTnr SZZZZZZZZZZZZÆZZZZZZ
Revue Politique ^
La session supplémentaire de U,0ii.ambre des députés n’a duré que^quatrà
jours, du 27 au 30 juillet. Èri "présence
des critiques qui, non seulement des bancs
de l’Extrême Gauche, mais on peut le
dire de tous les côtés de la Chambré, s’élevaient contre la convention pour la liquidation avec les sociétés des chemins de
fer, le Gouvernement, qui avait d’abord
manifesté l’intention de soutenir son projet
envers et contre tous, a tout a coup
changé de tactique. Renonçant à poser
la question de confiance, il a accepté
l’ordre du jour proposé par M. Gianturco
et une trentaine d’autres députes, par
lequel la Chambre, confirmant sa confiance au Ministère, l’invitait à remettre
à l’étude la question des liquidations en
tenant compte de la discussion de ces
quatre séances et en pourvoyant au payement des sommes non sujettes à contestation. Cette résolution, annonblée par
M. Fortis, a été accueillie avec un vrai,
soulagement par les députés de tous les
partis. On dit bien que le ministère
était sûr d’avoir la majorité, mai#.;
trême Gauche se préparait à un obstrtfc-1
tionnisme qui aurait fait durer la discus- 3
sion dés semaines et peut-être des inoisi
il n’était pas impossible qu’on arrivât I
# novembre avant de pouvoir aboutir à
vote définitif. Si, comme il semble, í
les critiques faites au projet sont puí^!
méins en partie justifiées, nous devons
nqp|i.'féirciter que le gpuvernéifféht‘'#i|'’
eu le courage de rêltenir"sür sa résolution
et d’épargner au pays le spectacle peu
reposant d’un obstructionnisme acharne
à la Chambre et d’une agitation démagogique hors du Parlement. L’ordre du
jour Gianturco a été mis aux voix par
division, La première partie « La Camera
confermando la sua fiducia nel Ministère »
a été adoptée,.J à.^ rappel ppmipah^ .par
261 voix contre 1Î2, la seconde partie,
à la presque unanimité. Après, quoi les
députés ont pris le vol pour aller jouir,
tranquillement cette fois, de leurs vacances,
On a fait grand bruit d’une entrevue
qui a eu lieu entre le Czar et l’empereur
d’Allemagne, le 24 juillet, dans les eaux
de la mer Baltique. L’imagination des
journalistes * S’épuise en conjectures sur
le motif de cette rencontre, qui l’a proposée, ce qu’on y a dit et peut-être
écrit. Une chose paraît certaine, c’est le
désir de l’Allemagne d’un rapprochement
plus intime avec la Russie, pour s’opposer à la politique de l’Angleterre et
contrebalancer Ventente de cette puissance
avec la France. On a attribué au Kaiser,
entre autres projets, celui de fermer
la mer Baltique aux vaisseaux de guerre
de toutes les nations qui n-en sont pas
riveraines. L’Angleterre a répondu en
envoyant une escadre croiser dans ces
eaux.
,iLa|(fitù|tipmj ihternationiile |ne p^arft
de’nc pas êtrV'de toùf repos. Rôuà fae
pensonspas., cependant?. qne¿ la paix de
l’Europe soit sérieusement menacée.
En ^e^rçme Orient^ rien de nouveau
si ce n’est que les Japonais ont continué
leur Í marche dans l’Ile de Sakaline, repoussant les quelques troupes russes qui
leur résistaient et, faisant plusieurs, Centaines de prisonniers. Ils ont également
occupé l’embouchure de l’Amour et semblent-Tse préparer à remonter le cours
de ce grand fleuve., , ¡ ,
îff N F O R m A T 10 N S *
Les élections administratiyes dp Perrier, ont donné 147 voix ? au; Syndic,
av. Alexandre Poët, ,i2o à J, Peyrot, 93
à Frédéric Poët, 86 à M. Tessore, 72 a
Di. Freyria, 56 à^ J. Bertalnaio.^ - . ^,
' M. Piètre “teomn a été syhdi
' de” Prarustin. _ ^
I Mi Jv D. Rîvqife a été; noSnnié juge
de paik A Rbrà. ^ ' *■
: La,,chaS8e sera ouverte le 15 c. dans
la*' fffafhe, et le 17 septembre en morn
'tagne. ■ «, _______?________j ,
FOIRES D’AOUT.
Le .7 à ' Cavour, 8 Villefranche, 14
Briquéras, Moretta, 21 Luserne, 26 Pignerol pour 3 jours.'*
I Ab. payés et non quittancés.
1906 : Long Henri, ane., Envers, Pinache.
Istituti Ospitalieri Valdesi
Orfanotrofio di Torre Pellice
Sono vacanti :
; Redi iti S^tendìre, ip. y, ,* il ‘ posto di
maestra di cucito ed assistente interna, ^
Pel P Oiiohre p.' vi il posto di Min'
, tutrice ed assistente interna..-r
LHlLé-doniande coi titoli a coirédò do, vranno essere trasmesse prima del 15^,
Aifóèio.
il i ’ informazioni rivòlgersi al Prof.
G. Maggiore (Torre Pellice), Presi-,
dente della Commissione. - ’ ' !
L ^ .-y •--•vi **• ' ■ viPjì'.'»»'ili»»;-.—
1 A*'-
4
-■i’;':'* ìi* .
' '•r ^
ÿ,,ÿ>Çi.W-f
-Ì3:;?',
4 —
-e --.
^j, DES PETITES ANNONCES
fâ
h
COllOlICâTIONS ET ÆNHOHCES
fiCOKtOMIQUBS
Par ligne> 'eu ^espace' de' ligruè ^
eu earaetères ordiuaires:
Pour une fois . ! . , . 15 centimes
fois' (èôiiséciit'ives) '10
S’adresser à M.' A. BESSON Imprimeur
Concessiounaire exclusif de la 4® page
^'Ponf'Gfoiii ét“plns ' „ f» «
'i Pdir =8 Biois on dh‘ an prir à forfait
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro
de la même semaine
ii
BONTiE OCCASION
, pdir ainateui*s”phdtograplies''
ltACfllHC''PMTWB£FHI(iVE
en bon’*état, lumière'9 X >2
à'instantanée où à pose.
S’adresser 'à cette'“imprimerie.
Æf£2ZZ JïïZ 22ÏZ ÆSÉÆ ZÆZZZZfZZZ
Lfl N/rriONilLC
9f
Cdilipdpia di'Assicurazioni sulia Vita e contro l’incendio e le Esplosioni
Fondata a Parigi nel 1820 — Autorizzata iii Italia con R. Decreto 24 Agosto 1877
Fondi di garanzia 1» Gennaio 1904: Ramo vita 523 milioni — Incendio 77.750.000
MMSON'^DE' CONFÌSNCE
Eptceriel:; Giordano
^rass''3mM0s>
-- ' W'4'*ÌLi‘''‘.. ■
Vèdfe W'gl’oM’ét 'ad “dèf ail’
DE"
DE'N’R'Îÿ^rS’' CO'LO NI AL ES
Et
PRODUITS ALIMENTAIRES
de’préiniér'diòix
TÎMS UT ILaQP’li'inRS
EAUX minérales'
ParfuiBBrio^ et-“ artictor de"^ toitette
C’af titìrfe' p’ôïtf ‘ acéïÿHè’rië’
Couleurs,“ Vèirlîs été.
Esempio di un contratto assicurazione Vita combinato:
Una persona di anni 25 che stipulasse il suddetto contratto per la du^
rata di anni 25, e per un capitale di L. io.000, pagherebbe alla Compagnia
un premio annuo di L. 406.
Se l’assicùrato muore durante il corso dell’ assicurazione, la compagnia
paga immediatamente agli eredi, la somma assicurata di L. 10.000 senza ritenuta di premi a scadere.
Se rassicurato è vivente allo spirare del 25® anno, potrà scegliere fra le
tre seguenti combinazioni: .
I® Rescindere la sua assicurazione e ricevere in contanti la somma di
L. 12.040.
2® oppure : cessando di pagare i premi, restare assicurato per la sómma
stipulata pagabile al suo decesso, e ricevere inoltre e subito in contanti la
sommasdi L. 6.086.
3® oppure : cessando di pagare i premi, restare assicurato per la somma
stipulata, pagabile al suo decesso, e ricevere inoltre un titolo di rendita vitalizia immediata annua, pagabile fino al suo decesso, dell’importo uguale al
preìhìócHé'pagava, cioè: L. 406.
Cessando il pagamento dei premi dopo il 3® anno, l’assicurazione non
viene annullata, ma semplicemente ridotta nella proporzione del numero dei
premi pagati, al numero dei premi stipulati.
Il risultato d’ognuna delle combinazioni suddette è stipulato nel contratto
d’assiòurazione e costituisce un impegno positivo della Compagnia.
Aieoteper Pinerolo e Circondario DANIELE RIVOIRE
Pinerolo — Via Saluzzo, N. 1, p® 1 — Pinerolo
NB. — A richiesta si spediscono gratis progetti di assicurazioni e rendite.
D." D. RI VOIR
Reçoit tous les jours dans l’après midi
d’une heure à quatre.
Dt ' eomi E M lETIUO
Rivolgersi direttamente
alla Tipografia A. Besson
PREZZI MITISSIMI
il til
TIPOGRAFIA. A. BESSON s
BORGO APPIOT^I - Casa propria
•''.ï
DES GRANDES ANNONCES
Pour un an L. 0,45 le c/m carré
„ 6 mois „ 0,26 „
« 3 « . 0.15 „
„ 4 numéros 0,05 „ „
Pour moins de temps, prix à forfait.
nf ’
American Dentist
D.r JOHN BIAVAp 2, Quintino Sella, Milpno, ,
Estrazione dei denti assolutamente senza
dolore col mezzo del gas esilarante, e qualunque
lavoro dell’arte dentistica eseguito con precisióne
e abilità e a jirezzi onesti. — Si parla 4 lingue:’ *
zzzzzz Z2ÏZ ZZZ2 yz irsnrif sszssssS' '
RI5T0R/IHTE
DELL’ANTICO PERSICO.,:
tenu par ,4
David Giraudin, ancien cuisinier *
BONNE CAVE
rv.fs '
■■iuù
Cuisine française et piémontaisé
J; —;------------ ,,,
Pensions à prix très modérés
ill /:!
TORRE PELLICE
3 — Via Arnaud — 3
O S
SQ 0)
a
ca
CQ
0> O
S
O "
• ci
N O.
SS I
^■■=
9JÊÊÊ^ O
^ C2.
Câ K
^ ■
ce
• ^ >
PO ®
s
eu
O Ci3
P=3
M
0=5 S
j=a >
I
§ . w
V <3=> ÙH
O. : <=Œ <ri
> ^ S
•s ï
r2 .Ü
O
C
O «S
B
Od
O
O
CO
O
Ah
d
(J
i-,
O
O
çu
a
S
-ii. '
<Ü 4-»
5 G
fri ^
Si'S
I ^ Ë
^ O
G
^ O
0) O
CL O CO
'iS s
.ti m
I 13
(D
CO O
ctì {2
« sp
te 'w
P
CO
a “
&£■„=
CS N
A i
a "
O
CO
w
!=S .B
‘OO'-i
N
•’S
0»
Gh *c
« O
O ce
G
.r
.s
O
s a
•>
O
Vh
O
c
tà
3
(B
E'
n
■■a :
N'
5'f
c
O,
.!U -S
V
O)
<
O
bo
ce
© û.
rC e
O
te -3
Æ y
Ë
S '
"tib
PQ
tn
y
bo
O
>
Pi
Torre Pellice — Imp. A. Besson.
Biglietti M vieita
flÎSïnute per pransi
3ni)(ri33i commerciali
Iprogîrarnmï e« biglietti
per seràte'
Bollette, ricevute
e manòati
perforati e legati
iN^tetipaSìioni*'
bi naodta, bi no33e
e*bt'bé>ee000'
3ute0 tastoni
buste' e carta*^ ba lettera
Stampati per Società
per Comuni, ipreture
eb J60attorie
Sonetti
libri, opu0coU
e giornali
ecc. ccc.
NB, ai c^ohcmi e alle lettere di decesso^
cor^odiià J'e’i SI j^0p;^isc0p0 pure COfOIie
iri’metallo 009 nastri^ e pelaii^e iscrizioni^ a
ppe^^i rpiii.
ll 1 tI- mpoRio lutto" ★
r
1 H > Cartoncini m M M
0 z Lettere 2
lU C P -j Nastri GO 03
Corone pq
★ TIFOQR/IFI/! A BESSON ★ 1
1
<1>
I